Je me souviens dossier de presse
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Je me souviens dossier de presse
Concert « Je me souviens » Samedi 9 Mars 2013 à 19h30 Théâtre de l’Institut Français de Marrakech Production originale de l’Institut Français du Maroc Du 7 au 17 Mars -Fes, Kenitra, Casablanca, Marrakech, Agadir, Tanger, Meknes, Tetouan, Rabat, El jadida, Oujda- Présentation du projet Te rappelles-tu d’où est né ton désir de chanter ? Je chante, parce que… « Je me souviens ». Le concept : 11 chanteurs/ses Français(es) 11 chanteurs/ses Marocain(es, 11 villes 11 rencontres. Au printemps 2013, 11 représentants de la très créative scène musicale française partent à la rencontre de leurs homologues Marocains. Pendant deux jours, dispersés dans tout le Maroc, ces drôle de couples vont participer à un petit jeu musical : apprendre à l’autre une chanson « fondatrice », l’un de ces souvenirs- repères sans lesquels on n’aurait peut être jamais songé à devenir chanteur. Chaque duos se retrouvera dans une ville différente. L’idée est de travailler en s’inspirant du livre Je me souviens de Georges Perec, où les souvenirs, bribes de quotidien, sont énumérés en quelques mots, commençant toujours par « je me souviens.. » Pour conclure ces deux jours de création, dans les 11 villes de résidences – en simultané - 11 concerts de « restitution », en duo, intimistes. Les concerts de restitutions auront lieu Samedi 9 mars En simultané à Marrakech, Fes, Kenitra, Casablanca, Agadir, Tanger, Meknes, Tetouan, Rabat, El jadida, Oujda 2 Marrakech Artistes Marocains Djette katy M Soultana Artiste Français Nicolas Jules La résidence de création Du jeudi 7 Mars au Samedi 9 Mars Au Riad Masson Le concert Samedi 9 mars à 19h30 Théâtre de l’Institut Français 3 Nicolas Jules Nicolas Jules (né en 1973) est auteurcompositeur-interprète français. En 1991, à 18 ans, Nicolas Jules dessine, écrit, fait du théâtre et commence à chanter dans un groupe de rock, vers Poitiers. En 1994, il n'a plus de groupe. Il achète sa première guitare et compose des dizaines de chansons avec les quelques accords qu'il vient d'apprendre en autodidacte. Tout s'enchaîne très vite. Premiers concerts sous son nom accompagné d'une chanteuse (Emmanuelle Bercier) et bientôt d'un contrebassiste (Dav-Ton Ripault). Les influences se perdent dans le nombre et la diversité : Brassens, Barbara, Stones, Tom Waits, Fats Waller, etc. Quatre années de fac, quatre premières années. Contre le gré de son entourage, il plaque tout pour la scène. Sa désobéissance paye, il joue partout. En 1998, son premier CD autoproduit sort : De l'oreillette au ventricule (6 titres). Francofolies de La Rochelle (5 fois à ce jour !), premiers passages sur France-Inter et sur diverses télés régionales. En 1999, il reçoit le Prix chanson des Découvertes du Printemps de Bourges remis par Jacques Higelin Il sort un deuxième album (5 titres, toujours autoproduit) en 2000 : Doigts dans les doigts Il reçoit le Prix du Jury au Festival "Alors Chante !" de Montauban. En 2001 Jean-François Alcoléa (piano) et François Luçon (batterie) rejoignent Nicolas et Emmanuelle sur scène. En 2002, sortie de son troisième album (CD 5 titres) : Tête à cloaque Les premières parties se multiplient : Paris Combo, Sanseverino, Higelin, Le Forestier, Miossec, Jean-Louis Aubert, Têtes Raides, Arno, etc. en France, Suisse et Belgique. Il se lance en solo en 2003. Son premier "véritable" album sort en 2004 : Le cœur sur la table, toujours autoproduit. 14 chansons qui lui valent les éloges de la presse, malgré l'absence de maison de disques et de réelle promo, et le Prix coup de cœur de l'Académie Charles Cros. En 2005 il reçoit le Prix Félix-Leclerc remis à l'occasion de Francofolies de Montréal. Sortie de l'album en public Nicolas Jules à l'Atelier - Live in New-Orleans, après plus de 800 concerts. 4 Soultana Youssra Oukaf alias Soultana « Je reste convaincue que si on veut changer les choses, c'est à nous de nous battre. » Youssra alias Soultana, est l'une des pionnières du rap féminin made in Morocco. Membre et leader du groupe fondateur des "Tigresses Flow". Stricte, correcte, sérieuse, elle a su diriger sa carrière artistique toute seule aussi grâce a DIEU et grâce a ses parents et son groupe Tigresse Flow.... Avec son groupe TIGRESSE FLOW elles ont gagné le premier prix du premier concours du rap et hip hop OUF DU BLED, et le premier prix GENERATION MAWAZINE. Elles chantent pour défendre le rap féminin au Maroc et les problèmes de notre génération et pour des thèmes comme la pauvreté et la violence, et transmettre des messages surtout tout ce qui concerne la vie des jeunes, tout en se fixant sur les problèmes de la femme marocaine. Au-delà du machisme et des clichés «Stricte, correcte, sérieuse"... C'est en ces termes que se décrit Youssra Oukaf alias Soultana, l'une des rares voix du rap féminin au Maroc. Leader du groupe Tigresses Flow avec qui elle remporte en 2008, le Ouf du bled puis une semaine après, Génération Mawazine, cette femme-enfant a su diriger toute seule, sa carrière artistique dans un milieu plutôt machiste. Youssra Oukaf alias Soultana, leader du groupe féminin de rap les Tigresses Flow./DR. Youssra Oukaf de son vrai nom, est née en 1984 à Casablanca. La culture underground, elle l'a dans la peau depuis son adolescence. A 14 ans, elle commence par faire du break dance et participe à des petits concours entre potes. Elle veut arrêter l'école pour se consacrer à sa passion mais son père lui conseille de “terminer les études d'abord». Elle obtient le bac série littéraire puis décide de faire une formation d'hôtesse de l'air. Son diplôme en main, elle travaillera pendant six mois pour la compagnie aérienne nationale (la Royal Air Maroc), entre autres jobs...Et c'est suite à un concours Freestyle avec 9 MCs (elle était la seule fille), qu'elle retourne définitivement à ses premièrs amours. Grâce à la diffusion de ce concours sur le site de partage YouTube, elle se fait remarquer par un groupe de rap féminin: les Tigresses Flow. En 2006, elle intègre officiellement le groupe avant d'en devenir la leader. En 2008, elle remporte avec les autres Tigresses Flow la 1ère édition du “Ouf du Bled” (première compétition 100% rap au Maroc) et une semaine après, Génération Mawazine. En 2009, elle décide d'évoluer en solo et elle signe avec le label Click Records qui va produire son premier album en featuring. Au Maroc, il faudra attendre 1999 pour voir surgir des chanteuses de rap avec des artistes comme Widad (Queen Thug) associée au groupe Thug Gang Crew de Casablanca. Une véritable révolution dans une société arabo-musulmane et dans un milieu machiste à souhait. 5 Djette katy Katy a vu le jour à Nador en 1980. C’est dés l’age de 21 ans qu’elle fait ses premiers pas dans le domaine du Deejing, et ce grâce aux bons soins de Dj Azz, Dj et producteur depuis plus d’une quinzaine d’années. Celui-ci lui apprend les ficelles du métier. Ficelles qui lui permettent à peine une année plus tard de commencer en jouant ses Dj sets en soirées privées, en compagnie d’amis et de proches dans des villas. Avant de se produire en public au cours de cette même année Katy est une jeune et talentueuse Djette marocaine, mue par son amour de la musique. Bien qu’ayant une large préférence pour la musique vocale funky, elle ne s’y limite pas. Elle incorpore donc à sa musique des sons groovy, electro… Des sons qui lui permettent d’imprimer à la musique un style qui lui est propre, un style emprunt de charme et d’originalité. Katy est une artiste motivée par sa passion, ambitieuse et déterminée. A toutes ses qualités s’ajoute les encouragements de ses proches collaborateurs et des professionnels du métier. C’est ainsi qu’elle démarche les Clubs à Djs et fini par décrocher en 2005 une résidence mensuelle à El Rancho Tex Mex Rabat jusqu’en octobre 2008. Katy ayant obtenu la reconnaissance et l’estime de ses pairs, commence à partir de ce moment à accumuler bookings dans de nombreux clubs. Katy amoureuse de son art, artiste dans l’âme, ne s’arrête pas au Deejing. Elle poursuit en parallèle sa formation musicale. Perfectionnant ses connaissances par le biais d’études de solfège, de violon, de piano et également de chant classique. Chose qui lui permet de mieux maitriser son travail et d’évoluer dans l’univers musical avec plus d’aisance. Katy n’est pas seulement une artiste c’est aussi une personne généreuse qui n’hésite pas à donner de son temps et de son art pour aider les autres. C’est ainsi qu’elle a rejoint une association d’aide au non voyants avec laquelle elle a appris à transcrire les partitions musicales en braille. Katy s’est fixé dés le départ un objectif majeur: atteindre un niveau de professionnalisme lui permettant d’avoir une renommée internationale. Être comptée parmi les plus grandes Djettes au monde. Il s’agit a travers ce rêve de porter le drapeau marocain à travers le monde. Aujourd’hui cette artiste qui n’est autre que la première Djette au Maroc continue d’enchaîner les dates au cours du Royaume. C’est d’ailleurs cette originalité dans un monde principalement dédié aux hommes surtout au Maroc, qui ajouté a l’évidence de son talent sans conteste qui lui on permit d’attirer les médias et de capter leur attention. 6