Argentine Présentation

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Argentine Présentation
Présentation CICA
Québec‐Septembre 2006
123, avenue des Champs Elysées • 75008 Paris • Tél. 33 (0)1 53 57 72 00 • Fax 33 (0)1 53 57 72 09 • www.pergamfinance.com
Société de Gestion de Portefeuilles • Agrément COB n° GP01‐032 • Société Anonyme au capital de 312 000 Euros • RCS Paris B 438 328 973
Présentation CICA
«
Beaucoup plus que l’énergie, l’agriculture sera la question cruciale du 21
ème
siècle »
Philippe Chalmain, professeur d’économie à Paris Dauphine
«
La production agricole est une activité en plein développement.
Aujourd’hui des fonds de pensions et d’autres investisseurs institutionnels commencent à se tourner vers ce type d’actifs afin de diversifier leur allocation.
L’investissement en terres agricoles est peu corrélé aux fluctuations des marchés financiers mais est très fortement corrélé à l’inflation.
L’investissement en terres agricoles en Argentine, en Uruguay et au Brésil, offre un potentiel de rendement et de plus‐values très important aux investisseurs qui sont prêts à en prendre le risque ».
Extrait du Financial Times 5 avril 2005
2
SOMMAIRE
I.
Nouveaux paramètres de l’investissement agricole. A. La nouvelle donne agricole.
B.
L’investissement agricole.
II. Description de nos opérations
A. Le choix d’un partenaire avec une expertise unique : Bellamar Estancias.
B.
Les objectifs : Investir, restructurer et développer.
C.
Mécanismes de création de valeur et rentabilité.
III. Risques, aspects financiers, juridiques et fiscaux.
A. Les Risques souverains et financiers.
B.
La structure de l’investissement.
3
I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
A. La nouvelle donne agricole.
Exportations de lʹArgentine
1. Des nouveaux défis.
vers la Chine ( millions $USD )
L’émergence de la Chine comme client majeur :
L’urbanisation et l’industrialisation détruisent chaque année environ 1% de la surface agricole utile (SAU) chinoise.
L’élévation du niveau de vie et l’urbanisation ont entraîné
une modification de l’ alimentation chinoise sur le plan qualitatif.
Dans les dernières années, la demande de soja et de produits à base de soja a dépassé la production locale.
La Chine est aujourd’hui devenue importateur net de soja qui représente 45% des exportations argentines.
Le Japon, la Corée du Sud et l’Inde sont aujourdʹhui de très gros importateurs de soja en provenance d’Amérique du Sud.
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
1993
2003
2004
4
I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
Une offre de terre arable limitée
La difficile expansion des terres cultivables: Au cours des trente prochaines années, les pays en développement vont devoir disposer de plus ou moins 120 millions d’hectares pour les cultures soit une augmentation globale de 12.5 %.
Cette augmentation n’est que la moitié
du taux de croissance observé
entre 1970 et 2000.
Canada
Croissance de la zone
exploitable limitée par
la toundra.
Etats-Unis
Peu d’ ha
supplémentaire prévu
dans les 10-15 ans à
venir.
Union
européenne
Pas un ha
de plus
pour la
production.
Inde
Perte annuelle
de surface liée à
l'urbanisation.
Amérique du Sud
Forte possibilité
d’étendre les frontières
d’exploitation
des zones de culture et
d'élevage.
Chine
Perte annuelle de 1%
de terre arable liée à
l'urbanisation.
Australie
Zone exploitable
limitée par son désert.
5
I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
La hausse des rendements et l’amélioration de la technologie seront les principaux facteurs déterminants de la croissance à venir des productions végétales : Les rendements vont connaître des taux de croissance vraisemblablement inférieurs à
ceux des trente dernières années qui étaient de l’ordre de 3 % par an.
De plus, les OGM impliquent une nouvelle approche de la traçabilité et de la sécurité
alimentaire.
Environnement et climat : Le réchauffement de la planète, la fréquence accrue des catastrophes naturelles, le brulage de la biomasse lors des déboisements et les émissions d’ammoniac et de méthane du secteur de l’élevage sont des facteurs qui impactent négativement l’environnement et donc l’agriculture. L’agriculture égyptienne et bangladaise seront menacées par le relèvement du niveau des mers.
Le réchauffement des températures handicapera les cultures vivrières en Afrique.
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I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
La réduction probable à dix ans du cycle de subvention et de barrières douanières : Malgré l’échec des accords de Doha, il est raisonnable de penser que les subventions et les tarifs douaniers devraient évoluer dans les dix prochaines années vers des systèmes moins interventionnistes.
A titre d’exemple, la PAC absorbe aujourd’hui 48% du budget européen soit 44 milliards d’euros par an. 13 milliards d’euros subventionnent et protègent directement les producteurs de céréales et de bovins par trois mécanismes :
une prime à la production,
une prime à l’exportation,
des barrières douanières.
Nous ne pensons pas que cette situation puisse se maintenir durablement.
La réduction des subventions favorisera les producteurs les plus efficaces. Aujourd’hui le prix de revient de la production d’une tonne de soja en Argentine est inférieur de 50% au prix de revient de production américains et européens. Le prix de revient d’un kilo de viande est inférieur de 65% au prix européen. Si les producteurs européens n’étaient plus subventionnés, le prix de la viande au consommateur devrait fortement augmenter. 7
I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
2.
L’essor foudroyant des bio‐carburants :
Les récentes hausses des prix du pétrole ont mis à jour l’extrême faiblesse des économies américaines, européennes et asiatiques face à cette nouvelle donne.
Trois grandes filières existent :
La filière alcool dite bioéthanol dans laquelle la fermentation des sucres contenus dans certaines plantes (betterave, canne à sucre, pommes de terre, céréales) permet de produire un carburant qui peut être utilisé tel quel dans les voitures. Au Brésil par exemple, cette filière apparaît rentable dès que le pétrole dépasse 45 dollars le baril alors que les coûts de production européens la rentabilisent à 60 dollars le baril.
La filière des esters est issue d’un mélange d’alcools à base d’huile de graines oléagineuses comme le tournesol ou le colza. Le mélange le plus connu est le diester qui est utilisé en France à 5% dans l’essence en raison de la réglementation actuelle.
Les huiles végétales obtenues par simple pression à froid comme le colza, le soja ou le tournesol peuvent être utilisées comme combustibles dans des moteurs adaptés.
8
I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
L’intéressante problématique nord américaine : Les Etats‐Unis représentent 42 % de la production mondiale de maïs et exportent 18% de leur production. Aujourd’hui, 14 % du maïs américain est utilisé pour produire de l’éthanol. A terme, les américains consacreront près de 30 % de leur production de maïs pour produire de l’éthanol.
A un horizon de dix ans, cette production ne pourra guère progresser pour des raisons techniques. Les 14 % de la production de maïs dédiés à l’éthanol devront être prélevés sur les exportations.
Le soja nord américain sera‐t‐il remplacé par le maïs, créant un effet de ricochet sur les productions sud américaines? Nous le pensons.
9
I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
Evolution de la récolte céréalière américaine en million d’acres 350
E n m illio n s d 'acres
300
250
200
105,7
106,8
Total 2005 : 317. 7
57,1
150
100
50
58,5
72,2
70,5
81,6
84,5
1
2
Total 2015 E : 319. 2
0
Maïs
Soja
Blé
Autres
Sources : Bear Stearns
10
I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
B. L’investissement agricole.
1. Le marché des matières premières agricoles : Un accès rapide.
Utilisation du Chicago Mercantil Exchange et des marchés dérivés. Les avantages : transparence satisfaisante, liquidité immédiate et taille importante.
Les inconvénients : paris directionnels, mécanismes d’investissement qui peuvent être très sophistiqués et les stratégies à long terme complexes à bâtir si on ne doit pas couvrir ses positions. 11
I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
2. Notre moyen de prédilection: l’investissement direct.
Notre politique : Investir dans des exploitations avec un fort potentiel de création de valeurs.
Disposer d’une masse importante de capitaux (Au minimum 100 Millions de dollars).
Identifier des zones de sous évaluation relative ou absolue, géographique et/ou sectorielle.
La création de valeur passe donc par : La diversification des actifs sur le plan géographique
L’acquisition de terres peu, pas ou mal gérées.
Des investissements à des prix « raisonnables » sur des marchés pas toujours efficients. La diversification des production (céréales et bovins) et des débouchés (alimentaire et énergie).
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I. Nouveaux paramètres de l’investissement agricole.
Sélectionner la zone géographique
Nos critères dans le choix d’un territoire : Où investir dans l’agriculture ?
Note de 1 à 5 : 1 ‐ Mauvais
2 ‐ Faible
3 ‐ Moyen
4 ‐ Bien
5 ‐ Très bien
Europe de
l’ouest
Europe de l’est
Etats-Unis et
Canada
Amérique du
sud
Stabilité Légale
5
2
5
3
Fiscalité
3
3
3
4
Subventions
2
3
2
5
Taille de l'Investissement
2
3
4
5
Avantage compétitif
2
4
2
5
Présence forte d'entreprises
familiales
5
2
5
5
Total
19
17
21
27
13
II. Description de nos opérations
A. Le choix d’un partenaire avec une expertise unique : Bellamar Estancias
Le groupe Bellamar Estancias, détenu par la famille Hirsch, exploite en Argentine et en Uruguay plus de 100 000 hectares de terres et 50 000 têtes de bétail. Il fournit 10% des besoins de Mc Cain en Amérique du Sud en pommes de terre et a des joint venture avec les plus gros opérateurs de la filière agricole comme Cargill, Pepsico, Monsanto et Dow Chemicals.
Bellamar Estancias est issu du split de Comega en 1991, une filiale de Bunge y Born qui était l’un des plus gros producteurs argentins de viandes et de céréales. Bellamar est aujourd’hui l’un des 5 plus gros exploitants argentins de terres agricoles et souhaite, par son association avec Pergam, accélérer son expansion.
Nous disposons de 15 ans de track‐record pour les opérations de Bellamar. Toutes rentables, le groupe a des niveaux de marge opérationnelle très élevés pour le secteur. 14
II. Description de nos opérations
La famille Hirsch est l’un des principaux actionnaires du groupe Bunge coté au New York Stock Exchange. Bunge a été dirigé pendant 30 ans par Mario Hirsch.
Le groupe Bunge est aujourd’hui leader mondial dans le domaine de la transformation du soja et il occupe une place stratégique dans la production et commercialisation de fertilisants. Son chiffre d’affaires est de 25 milliards de dollars pour un résultat net de 500 millions de dollars. La capitalisation dépasse 6 milliards de dollars. BUNGE
Evolution du cours du 31/08/2001 au 30/12/2005
15
II. Description de nos opérations
La priorité du groupe Bellamar Estancias est la rentabilité plus que la taille. Son organisation matricielle et son mode opératoire sont rares dans les métiers agricoles. Aujourd’hui un des leaders reconnus dans le domaine de l’élevage et de la culture, Bellamar peut se flatter de vendre sa production bovine à un prix 10% supérieur au marché grâce aux nombreuses distinctions recueillies pour la qualité de ses produits.
AABSA, la filiale dédiée au management de ces opérations, assure la gestion des actifs acquis par les clients de Pergam et la famille Hirsch dans le cadre de leur joint venture. www.bellamar.com.ar
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II. Description de nos opérations
Localisation des exploitations détenues et exploitées par Bellamar en Argentine et Uruguay ‰ Company-owned
‰ Administrated by AABSA
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II. Description de nos opérations
B.
Les objectifs : Investir, restructurer et développer
Le but de notre joint venture, Campos Orientales, est de bâtir une des plus profitables foncières agricoles en Amérique du Sud pour, au terme de 5 à 7 ans, la mettre en bourse ou la céder en une ou plusieurs étapes.
Nos deux premiers investissements ont été réalisés en Uruguay pour un total de 10 500 hectares.
L’ensemble des acquisitions sera effectué à horizon de 2 ans.
Les moyens et ambitions que nous nous sommes donnés sont les suivants :
Objectifs
Consacrer 75 millions de dollars (50 millions en cash et 25 millions en apports d’actifs et levier) dans les 2 prochaines années à l’acquisition de surfaces agricoles en Argentine et en Uruguay pour en restructurer et en améliorer la productivité afin de les valoriser au mieux.
Commentaires
Nous avons déjà plus de 50 millions de dollars d’engagements apportés par des groupes institutionnels et familiaux.
Une deuxième levée de fond est prévue l’an prochain.
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II. Description de nos opérations
Objectifs
Commentaires
Répartir nos investissements entre l’Uruguay et l’Argentine pour profiter des prix actuels attractifs en Uruguay et pour équilibrer et répartir la situation géographique de nos actifs.
Nos deux premières acquisitions ont été
réalisées en Uruguay et nous analysons d’autres possibilités en Uruguay et en Argentine.
Respecter un mix agricole diversifié
entre élevage et culture.
Les deux premières propriétés acquises étaient consacrées à 100% à l’élevage. Nous sommes en train de les restructurer pour atteindre une allocation de 50/50 culture et élevage.
N’acquérir que des propriétés que nous pouvons revaloriser ou restructurer comme c’est le cas pour nos premières acquisitions en Uruguay. La rentabilité à l’hectare de la partie élevage était d’environ 110 kg de viande à l’hectare. Elle devrait augmenter sous 4 ans à 180 kg sous l’effet d’une modification de l’herbe plantée.
19
II. Description de nos opérations
Objectifs
Commentaires
Utiliser un levier modéré de l’ordre de 20% si les modalités de l’emprunt le permettent. Pour l’instant toutes nos acquisitions sont financées sans recours à la dette. L’investissement étant exclusivement en dollar et les ventes de matières premières agricoles étant indexées sur le dollar, tout emprunt serait libellé en dollar.
Avoir les coûts fixes les plus faibles possibles en profitant de la struc‐
ture managériale déjà en place.
Nous utilisons AABSA, la structure qui gère les propriétés de Bellamar, et qui sera rémunérée par des frais de gestion annuels inférieurs à 1 % du prix d’achat.
Avoir un prix moyen d’acquisition qui ne dépasse pas 2000 USD l’hectare.
Nos deux premières acquisitions ont été
effectuées à un prix moyen de 1450 USD l’hectare. Nous anticipons des prix du même ordre en Uruguay et des prix plus élevés en Argentine.
En résumé, nous privilégions des exploitations agricoles à restructurer, d’une surface supérieure à 3000 hectares pour des raisons d’économie d’échelle.
20
II. Description de nos opérations
C.
Mécanisme de création de valeur et rentabilité.
1.
Les mécanismes de création de valeur.
La création de valeur est obtenue essentiellement au travers de 3 leviers :
La restructuration des actifs : nous cherchons tout d’abord à acheter des propriétés mal gérées et non optimisées. Choix des meilleures combinaisons de culture possibles. Augmentation des rendements des herbages. Mise à niveau des méthodes d’ensemencement et de récolte avec les autres propriétés du groupe. Mise aux normes Bellamar Estancias : réduction drastique du BFR, utilisation de la puissance d’achat du groupe, location systématique de tout le matériel agricole, mise en place du système des rotations (tournesol, blé, soja, maïs) et utilisation systématique de l’organisation matricielle du groupe. Utilisation de la sélection génétique Bellamar.
Hausse des prix du foncier agricole : enfin, notre scénario central est que le ratio diminue entre le prix moyen des terres en Argentine ou en Uruguay et les prix américains ou européens, sous le double effet de la baisse des subventions agricoles et de la hausse des prix de vente liée aux besoins des pays émergents et énergétiques.
Ces territoires disposent d’avantages compétitifs essentiels :
La qualité des sols, l’étendue des territoires, le faible degré de pollution, l’absence de régulation et de subventions gouvernementales, l’infrastructure portuaire tournée vers l’exportation.
21
II. Description de nos opérations
2. Rentabilité : Les hypothèses de TRI
Un modèles de TRI conservateur est présenté sur la base des hypothèses suivantes :
Restructuration des terres Î Impact de 10% par an sur les 4 premières années d’exploitation
Inflation et hausse du marché foncier Î Impact de 5% par an
Intégration de l’ensemble des frais de management et de performance, d’administration et de comptabilité de l’exploitant.
Intégration d’un impôt sur les sociétés de 20% au global
Levier Î 20%
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II. Description de nos opérations
Hypothèse conservatrice
Données financières Campos Orientales
Investissement (K USD)
75 000
% Dette
21%
Intérêts de la dette
Données Economiques Campos Orientales Estimation
Inflation et revalorisation du foncier
5%
Taux d'imposition IS exploitation
20%
Impact annuel Bellamar années 1 à 4
10%
Impact annuel Bellamar années 5 à 10
4%
7%
(K USD)
FINANCEMENT CAMPOS ORIENTALES
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Fonds propres et apports d'actifs
40 000
57 000
62 000
62 000
62 000
62 000
62 000
Capitaux appelés
Capitaux appelés en %
Dette levée
Dette remboursée
Dette en % du montant total investi
Total investi
40 000
65%
17 000
92%
13 000
5 000
100%
100%
0
100%
100%
100%
0%
40 000
23%
70 000
21%
75 000
21%
75 000
21%
75000
21%
75000
13 000
0%
75 000
12 050
FINANCEMENT
EXPLOITATION
Chiffres d'affaires
1 584
5 044
8 360
10 323
11 132
11 659
Profits d'exploitation
2,0%
5,0%
7,0%
8,0%
8,5%
9,0%
9,5%
Résultat opérationnel
Résultat net
EVALUATION
800
240
2 600
652
4 400
2 042
5 550
2 879
6 150
3 286
106 913
6 550
3 639
116 597
6 925
4 602
124 709
15%
14%
12%
TRI investisseurs
23
III. Risques, aspects financiers, juridiques et fiscaux
A. Les risques souverains et financiers
Risques
Commentaires
Risque pays
L’Argentine a connu le plus grand « défaut‐pays » en 2002. Un accord a été trouvé
pour la dette publique : l’Argentine devra rembourser sur 12 ans 30% du montant originel de la dette.
Risque politique
Nous n’avons pas d’historique en Argentine d’expropriation foncière. Le seul évènement fut en 1954 où le gouverneur péroniste de la province de Tucuman nationalisa 5 000 hectares. L’affaire dura quelques jours puis tourna court.
La corruption
L’Argentine présente un track record de corruption élevé. Celle‐ci concerne essentiellement le secteur public et les métiers liés à la puissance publique comme le BTP, les Médias, etc. L’agriculture est peu dépendante de la puissance publique car pas subventionnée et donc nettement moins concernée par la corruption. Dans ce domaine, l’éthique de le famille Hirsch a toujours été reconnue.
24
III. Risques, aspects financiers, juridiques et fiscaux
Risques
Risques monétaire et fiscal
Commentaires
Risque monétaire : Depuis la dévaluation du peso en 2002 de 70%, la devise n’a que peu évolué par rapport au dollar. Néanmoins, il est important de savoir que l’agriculture a la totalité de ses recettes en dollars car elles sont indexées sur le cours des matières premières. Les coûts de production sont eux libellés pour 25% en monnaie locale et pour 75% en dollars.
Risque fiscal : Le risque fiscal existe en Uruguay. Nous avons budgété dans notre modèle une hausse de la pression fiscale directe et indirecte. En Argentine, la taxation des exportations est maintenue à 21% et l’IS à 35%.
Risque d’exécution
Pergam a un veto sur tous les engagements supérieurs au business plan, dispose d’un état d’exploitation mensuel et de trésorerie et en cas de faute grave, peut demander la dissolution anticipée de la société. Nous disposons de 3 représentants au board de Campos Orientales.
Risque commodities
Les cours des matières premières produites comme le maïs, le soja, le blé, le tournesol sont susceptibles de varier à la hausse comme à la baisse. Les prix de ces 4 produits sont inférieur de 30% au moins de leur plus haut historique. Le prix des viandes peut varier à la hausse comme à la baisse et est susceptible d’être affecté par un risque sanitaire. Ce risque est apparu une fois au cours des 15 dernières années, en 1999, lorsque la fièvre aphteuse a fait chuter les exportations de 35% pendant quelques mois.
25
III. Risques, aspects financiers, juridiques et fiscaux
B. La structure d’investissement
La Holding Foncière uruguayenne : CAMPOS ORIENTALES
Véhicule d’investissement : La société uruguayenne CAMPOS ORIENTALES détient en direct les propriétés foncières en Uruguay, et directement ou indirectement les propriétés en Argentine. Elle est détenue par deux véhicule d’investissement : L’un regroupant les investisseurs européens et l’autre pour les investisseurs nord et sud américains. Gouvernance
Le board est composé de 5 membres dont 3 représentants de PERGAM PARTNERS III Les deux holdings associées signent conjointement tout engagement
Un rapport d’activité opérationnel et financier est établi mensuellement
Fiscalité : les plus values de cession ne sont pas fiscalisées en Uruguay et nous n’attendons pas de changement dans le futur. Néanmoins, nous anticipons dans notre modèle un relèvement de l’IS.
Appels de fonds : ceux‐ci sont réalisés au fur et à mesure des acquisitions de propriétés et d’avancement des travaux de restructuration des propriétés existantes.
Stratégie de sortie : Cette sortie pourra prendre la forme d’une introduction en bourse. Le but de l’opération est une vente des actifs en partie ou en totalité à un investisseur ou un partenaire stratégique. 26
III. Risques, aspects financiers, juridiques et fiscaux
Véhicule dédié Pergam
Véhicule dédié investisseurs nord et sud américains
PERGAM PARTNERS III Holding & Cie SCA
(Luxembourg)
Holding foncière
CAMPOS ORIENTALES
(Uruguay)
100% du capital des exploitations
Propriétés uruguayennes Propriétés argentines Gestionnaire opérationnel
AABSA
(Argentine)
Filiale de Bellamar
27
Disclaimer
Ce document est un document non contractuel, strictement limité à l’usage privé du destinataire, diffusé à des fins d’information. Il ne constitue ni une offre, ni une sollicitation. Les informations, estimations et commentaires contenus dans cette note sont établis à partir de sources que nous tenons pour dignes de foi, mais dont ni l’exactitude ni l’adéquation ne sont garanties. Ils reflètent notre opinion à la date de parution.
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Les actions de la société sont destinées à être souscrites exclusivement par des investisseurs expérimentés, à savoir les investisseurs institutionnels, les investisseurs professionnels ou tous autres investisseurs qui (i) déclarent par écrit qu’ils ont la qualité d’Investisseur Averti et (ii) qui s’engagent à investir un minimum de 1.000.000 USD dans la Société.
Date d’édition du présent document: Septembre 2006
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Annexes
1.
Le Brésil et l’après pétrole : L’Expansion octobre 2005
2.
L’or vert de la Pampa : Courrier International décembre 2005
3.
Remise du meilleur prix à Doña Elena Olazábal de Hirsch : Brangus décembre 2004
4.
Le printemps argentin, après la crise la renaissance : Courrier International octobre 2005
5.
L’or vert retrouve son éclat : La Tribune mars 2006
6.
Biodiesel : Couverture d’El Campo en Marcha février 2006
7.
Matières premières agricoles : Le Figaro avril 2006
8.
Pergam chief confident that biofuels will boost farming investment : Financial Times septembre 2006
9.
Une société de gestion achète des terres agricoles : Le Monde juin 2006
10. Pergam Finance parie sur l’agriculture sud américaine : Option Finance juillet 2006
11. Corn’s price‐rise recipe mix oil, ethanol demand, Corn action soars on demand for Ethanol : Wall Street Journal juillet 2006
12. L’agriculture attise l’appétit des financiers : Le Figaro juillet 2006
29

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