Bulletin mars 2010
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Bulletin mars 2010
Ville et Commerce L’art de l’harmonie commerciale urbaine durable - Mars 2010 Le centre commercial Faisant l’objet de quelques mélodies (Rue des souvenirs, Cowboys Fringants; La rue Principale, Colocs), le centre commercial n’est pas une entité monolithique sans vie. Au contraire, il s’agit là d’un actif immobilier important, convoité et en transformation. L’origine Bien que le regroupement de commerces ait été l’apanage des bazars, des marchés et des ports marins, ce n’est qu’en 1922 qu’on attribue la création du premier centre commercial (shopping Les ventes des centres district). Il fut conçu spécificommerciaux du Québec se quement pour servir un sont élevées à 63,1 $ milliards développement résidentiel, le en 2008, selon ICSC Country Club Plaza de (International Council of Kansas City, Missouri. Il faut Shopping Centers), soit 22,5 se rappeler qu’à l’époque, % des ventes canadiennes. l’automobile gagne en popularité et il y a des Saviez-vous que … congestions au centre-ville ! Bien qu’il existe une L’innovation financière nomenclature pour les types de c e n t r e s La détention immobilière n’a commerciaux, il en existe pas résisté aux innovations de aussi une pour préciser leur l’industrie. Les besoins en position dans le cycle de vie de la propriété. Classe 1. commercial opération. Un centre qui est en Classe 2. Un centre commercial à haut taux de vacances ou d’occupation non conventionnelle (bureaux gouvernementaux par exemple) Classe 3. Une portion ou la totalité du centre est fermée. Classe 4. Le centre est complètement fermé ou marqué pour la démolition. Classe 5. Le redé veloppement a commencé ou est complété. revenus de qualité des compagnies d’ass urance (pour assurer l’appariement de leurs versements en assurance-vie), des fonds de pension et des investisseurs (fond de placement immobilier, FPI ou REIT), ont rendu populaire l’acquisition des centres commerciaux tout comme les résidences pour étudiants, les hôtels et les édifices à bureaux. en mode FPI au cours des prochaines années. Les FPI ont accès à du capital peu dispendieux (1,5 G $ de disponible dans leurs coffres pour des acquisitions). Il y a actuellement plusieurs opportunités d’affaires qui auraient été trop chères il y a quelques années et il n’y a pas de concurrents dans le marché pour leur ravir les propriétés. Aujourd’hui, au Québec, les fonds de placement immobilier détiennent environ 32 % des superficies de centres commerciaux au Québec. Bien situé Ivanhoe Cambridge 10.2 M pc RioCan 8.2 M pc First Capital 5.3 M pc Calloway 3.3 M pc Primaris 1.2 M pc Le Québec comporte environ 89.1 M de pieds carrés de centres commerciaux en 2008 selon les données du ICSC. L’on peut s’attendre à une croissance des actifs détenus Le centre commercial est bien localisé dans le territoire urbain. Qu’il serve une desserte régionale, communautaire ou de quartier, il demeure pertinent dans la mesure où il arrime son offre avec les besoins locaux, un art pas tout à fait maîtrisé ap p ar e m m e n t lo r s q u’ o n observe la scène du côté municipal ! L’appariement entre les besoins locaux et les impératifs financiers n’est pas optimal et exige un dialogue entre les parties pour une harmonie commerciale. L’aire de nourriture S’il existe bien une c ar ic atur ale du commercial, c’est son nourriture ou son food image c e ntre aire de court. Mal éclairé, banal dans son design, anonyme dans son offre, le food court semble avoir été créé pour satisfaire la « conciergocratie » ! Cette section fait désormais l’objet d’un renouveau auprès des grands détenteurs de centres commerciaux. L’un des buts de cet espace consiste à maintenir sur place le consommateur. Plus il étend son séjour, plus il est enclin à dépenser. Une visite de moins de 30 minutes équivaut à un dépense de 54.20 $ alors qu’une visite de 180 minutes compte pour 205.20 $, selon l’ICSC. Le nouveau design s’intéresse à remodeler l’éclairage, à changer les surfaces en faveur du bois et de la pierre en remplacement de surfaces dure, brillantes et synthétiques. Désormais, le food court offre une expérience à ses clients. En effet, l’aire de restauration est souvent organisée autour de thématiques visant à intéresser des segments variés de clientèle. Actuellement, environ 7 % des visiteurs du centre commercial s’y rendent pour s’y restaurer. D’ailleurs, l’exercice donne des résultats rentables. Les ventes au pied carré ont passé de 512 $ à près de 1000 $ après la rénovation des aires de nourriture. Confiants dans l’avenir et plus agressifs, plusieurs boutiquiers alimentaires offrent une carte fidélité. Mars 2010 Ville et Commerce Le marché du luxe « Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous serez heureux . » Richard Branson Chef de la direction Virgin Group Difficile à quantifier le marché du luxe. Ce n’est plus un produit, mais des expériences aussi qui font partie du panier de cet acheteur exclusif. Les segments du luxe Il n’existe pas une mais plusieurs catégories de clients. Voici le revenu total moyen annuel du ménage par quintile Top 5 % = 296 000 $ Top 1 % = 684 000 $ Top 0.5 % = 1 007 000 $ Salon du Cadeau de Montréal. Du 7 au 10 mars 2010. 350 exposants fréquentent l’événement et 10 000 acheteurs circulent parmi les exposants. Le Salon de l’Habitation suit du 19 mars au 28 mars Place Bonaventure Top 0.1 % = 2 493 000 $ Top 0.01 % = 8 443 000 $ Le top 5 % comprend 1 186 000 individus (données de 2004), le top 1 % 237 000 personnes, le top 0.1 % 24 000 individus et le top 0.01 % est un club de 2 000 personnes. Le produit de luxe ne représente pas non plus une seule entité. Il est important de distinguer parmi : A. La marque de haut de gamme qui est produite pour la consommation de masse et qui offre un bon rapport de prix pour la valeur. B. La marque de qualité. Produite en grande quantité aussi, c’est la meilleure de la catégorie et elle jouit du leadership dans son marché. C. La marque de luxe. Exclusive, prestigieuse, de haute qualité, elle est gérée professionnellement. rejette les excès, mais on apprécie la distinction, l’unicité Enfin, l’individu de cette catégorie recherche et s’attend que le service lui soit livré par un expert qui connaît son style de vie. Avis aux commerçants qui s’intéressent à ce marché! Une dernière note : les gens aisés privilégient l’information sur le Web. D. La griffe. C’est le produit de l’artiste, le résultat d’une création unique, impossible à reproduire en quantité. Selon American Express, pour les canadiens, le nouveau luxe, c’est un style de vie qui est unique et qui représente ce qui est important pour eux. On Concept illustré : Le marché du luxe Pierre Laflamme Président Demarcom inc. 89, Promenade Riverside Saint-Lambert, Qc J4R 1A3 T 450.672.1101 C 514.918.7472 E [email protected] Site Web : demarcom.ca Demarcom améliore le pouvoir d’attraction de l’entreprise auprès de ses clients et de ses publics cibles. Le projet d’entreprise de Demarcom consiste à soutenir les entreprises et les organisations qui cherchent à solutionner des enjeux marketing.