HÉTÉROTOPIES - Musées de Strasbourg

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HÉTÉROTOPIES - Musées de Strasbourg
HÉTÉROTOPIES
DES AVANT-GARDES DANS L’ART CONTEMPORAIN
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN
ET AUBETTE 1928
10 DÉCEMBRE 2016 / 30 AVRIL 2017
Relations presse
Service communication des musées
Julie Barth
[email protected]
Tél : 03 68 98 74 78
Dossier de presse et visuels
téléchargeables sur :
www.musees.strasbourg.eu
DOSSIER DE PRESSE « HÉTÉROTOPIES. DES AVANT-GARDES DANS L’ART CONTEMPORAIN »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE STRASBOURG ET AUBETTE 1928, 10 DÉCEMBRE 2016– 30 AVRIL 2017
1. PROJET
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2. PRÉSENTATION DE PASSIONS PARTAGÉES
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3. CONTEXTE HISTORIQUE DES AVANT-GARDES
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4. PARCOURS DE L’EXPOSITION
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5. CATALOGUE
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6. PROGRAMMATION ÉDUCATIVE ET CULTURELLE
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7. INFORMATIONS PRATIQUES
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8. LISTE DES VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
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DOSSIER DE PRESSE « HÉTÉROTOPIES. DES AVANT-GARDES DANS L’ART CONTEMPORAIN »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE STRASBOURG ET AUBETTE 1928, 10 DÉCEMBRE 2016– 30 AVRIL 2017
1. Projet
L’année 2016 est consacrée à un ensemble de manifestations dédiées au thème des
collections publiques et privées et regroupées sous le nom de Passions Partagées, au cœur des
collections. L’exposition « Hétérotopies. Des avant-gardes dans l’art contemporain » propose, au
Musée d’Art moderne et contemporain et à l’Aubette 1928, une mise en résonance des
concepts fondateurs des avant-gardes artistiques des années 1920 avec des œuvres d’artistes
contemporains (Xavier Veilhan, Ryan Gander, Anri Sala…)
En écho aux décors de l’Aubette réalisés en 1928 par Theo Van Doesburg, Jean Arp et Sophie
Taeuber-Arp, l’exposition met en parallèle les concepts fondateurs des avant-gardes artistiques
et architecturales des années 1920 et des œuvres de dix artistes contemporains réalisées en
écho à cette période. La réception de l’utopie qui caractérise les avant-gardes est l’un des
thèmes fréquemment traités par la création contemporaine qui tour à tour rejette les formes
issues de la modernité, les copie, les détourne ou les réévalue.
Le parcours de l’exposition est organisé en quatre sections illustrant les concepts ou
mouvements représentatifs des avant-gardes que se sont appropriés les artistes contemporains.
Les œuvres de Ryan Gander, Bertrand Lamarche, Cyprien Gaillard, Haegue Yang, Edi Rama, Anri
Sala, Xavier Veilhan, Nicolas Godin, Farah Atassi, et Michel Aubry proposent ainsi une relecture
des idées-forces qui ont caractérisées la modernité au début du XXème siècle.
Deux séries d’œuvres seront spécialement produites pour l’exposition au Musée d’art moderne
et contemporain et à l’Aubette 1928 par Xavier Veilhan et Ryan Gander.
Hétérotopies, concept emprunté à Michel Foucault définissant les espaces physiques de
l’utopie, cet Espace-Temps également pensé par Van Doesburg, formule ainsi le postulat d’une
certaine actualité des concepts issus des avant-gardes. L’exposition Hétérotopies devient ainsi
un espace de réévaluation de ces concepts, au moyen des œuvres contemporaines qui les
activent à la lumière des enjeux sociaux, économiques et culturels contemporains. Le parallèle
ainsi établi permet de prendre la mesure de l’actualité de ces hétérotopies dont la portée
influence l’histoire et la société contemporaine.
Commissariat : Camille Giertler, attachée de direction, responsable de l’Aubette 1928
Cette exposition bénéficie du soutien exceptionnel de l’Eurométropole de Strasbourg
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2. Présentation de « Passions Partagées, au cœur des collections »
« Passions Partagées, au cœur des collections » est une manifestation plurielle dont le coup
d’envoi du premier acte a été donné lors de la Nuit européenne des musées, le 21 mai dernier,
et qui se poursuivra jusqu’au printemps 2017.
Rayonnant autour des collections des Musées de la Ville de Strasbourg, tant publiques que
privées, une dizaine d’expositions pluridisciplinaires sont proposées tout au long de l’année.
Elles mettent l’accent tour à tour sur les acquisitions et donations récentes, sur des aspects
rares ou fragiles des collections publiques, sur des restaurations exemplaires d’œuvres et
d’objets, ou sur des échos contemporains à des œuvres historiques. Les passions et
l’engagement des collectionneurs privés et leur rôle décisif dans la constitution du patrimoine
commun sont également à l’honneur.
Le public des musées est invité à collectionner ses œuvres d’élection, mais surtout à partager
ses coups de cœur, tandis que les équipes des musées lèvent le voile sur leurs missions et leurs
rôles dans la constitution et la transmission du patrimoine.
Le second acte de « Passions Partagées, au cœur des collections » se poursuit donc à l’automne
2016 avec 5 nouvelles expositions et accrochages :
L’œil du collectionneur. Neuf collections particulières strasbourgeoises.
Du 17 septembre 2016 au 26 mars 2017 au MAMCS
Une série de portraits de collectionneurs strasbourgeois, à travers la présentation de leurs
œuvres.
Héritage inespéré. Objets cachés au cœur des synagogues
Du 15 octobre 2016 au 24 février 2017, une exposition du Musée Alsacien présentée Galerie
Heitz, Palais Rohan
La présentation d’une genizah (dépôt rituel d’écrits portant le nom de Dieu et d’objets de culte
juif ashkénaze) avec un focus sur la vie quotidienne d’une petite communauté juive rurale et
son évolution des débuts de l’ère moderne à la fin du XIXe siècle.
Régiments de papier
Du 15 octobre 2016 au 24 février 2017 au Musée Historique et dans les musées de Strasbourg
Les collections des petits soldats du Musée Historique partent à la rencontre des collections des
musées
Petits Mondes. Miniatures du Cabinet des Estampes
Du 15 octobre 2016 au 16 janvier 2017 au Musée de l’Œuvre Notre-Dame / Arts du Moyen Âge
Le musée expose une série de miniatures produites au XVIIe siècle par des artistes
strasbourgeois. Représentative d’une tradition strasbourgeoise centrée autour de la figure de
Friedrich Brentel (1580-1651), la miniature peinte sur parchemin résulte de la tradition
médiévale d’illustration.
Hétérotopies. Des avant-gardes dans l’art contemporain
Du 10 décembre 2016 au 30 avril 2017 au MAMCS et à l’Aubette 1928
Une mise en résonance des concepts fondateurs des avant-gardes artistiques des années 1920
avec des œuvres d’artistes contemporains (Xavier Veilhan, Ryan Gander, Anri Sala…)
« Passions Partagées » bénéficie du soutien exceptionnel de l’Eurométropole de Strasbourg
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3. Contexte historique des avant-gardes
La violence de la Première Guerre mondiale conduit à la création d’enclaves artistiques avantgardistes à l’échelle européenne, qui constitue une forme de résistance au désespoir de ces
années noires.
Le mouvement Dada (Zurich, 1916), De Stijl (1917), le Bauhaus (Weimar, 1919) naissent en
arrière-plan des champs de bataille et entendent, par la synthèse des arts, créer un art neuf,
libre et métissé, se donnant pour but d’améliorer, par la création, la condition de l’homme
moderne.
Le principe de synthèse des arts, qui a pour but d’associer peintres, architectes, poètes et
danseurs au service d’un même projet artistique, est l’un des principes fondamentaux de leurs
recherches et conduit à une porosité entre art et architecture également permise par l’abandon
de la figuration en art et de la perspective en architecture. Dès lors, comme le précise Van
Doesburg en 1923, un distinguo s’opère entre « architecture décorative » désignant celle des
siècles passés, et « architecture fonctionnelle » désignant l’architecture contemporaine.
Après avoir mené des recherches sur le plan coloré, en marge du Bauhaus, Theo Van Doesburg
accentue son travail sur l’adéquation entre volume et couleur, visible dans les projets présentés
avec Cornelius Van Eesteren dans l’exposition du groupe De Stijl à la galerie Rosenberg en 1923
à Paris. Dans le même temps, El Lissitzky crée ses espaces Proun, pièce dont il transforme les
six faces pour y introduire la notion d’Espace/Temps, et Mondrian réalise en 1925, un projet de
salon pour Ida Bienert où l’esthétique néoplasticiste est déclinée en trois dimensions.
L’exposition de la galerie Rosenberg fut visitée par Le Corbusier qui en retint l’utilisation de la
couleur pour les espaces intérieurs, tout en rejetant ce principe pour l’extérieur. Il développera
dans les années suivantes une architecture moderne et fonctionnelle basée sur cinq points (les
pilotis, les toits-jardins, le plan libre, la fenêtre en longueur, la façade libre). L’ensemble de ces
recherches formelles et techniques, des collaborations entre peintres et architectes, sont
adossées au projet utopique et social, de faciliter la vie moderne et d’élever l’homme par l’art.
Le principe sera quelque peu dévoyé au tournant de la période postmoderne où les grands
ensembles se construisent en masse, particulièrement dans les pays communistes, où associés
à l’idéologie socialiste, ils contribuent à l’uniformisation de la société.
L’utopie du modernisme s’est ainsi cristallisée autour de grands concepts théoriques ou
formels, tels que le principe de synthèse des arts, d’œuvre d’art totale, d’Espace/Temps, d’unité
d’habitation raisonnant avec les préoccupations sociales d’alors.
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4. Parcours de l’exposition
Le parcours de l’exposition est organisé de sorte à ménager un espace particulier à chaque
artiste permettant de donner à voir et à comprendre son rapport à la modernité et aux concepts
liés à la période.
Au MAMCS
Salle 1 – Ryan Gander
Une première salle est consacrée à l’œuvre de Ryan Gander qui place depuis plusieurs années
au centre de sa recherche la question de la postérité des concepts et des formes issus des
avant-gardes. Cette recherche est illustrée par plusieurs séries d’œuvres qu’il développe au fil
d’une démarche fine et documentée.
Caractérisée par une diversité de formes, l’œuvre de Ryan Gander s’appuie sur une forte
dimension narrative, en même temps que sur les ressorts de l’art conceptuel. Après avoir conçu
une œuvre-hommage au Bauhaus (Bauhaus Revisited, 2003), illustré le célèbre conflit entre
Mondrian et Van Doesburg sur la radicalité du néo plasticisme (On the subject of horizontals and
verticals a ‘Bird-walk’ is added (The remnants of Theo and Piet’s fall from 1924 through Frank’s
living room window at Taliesin, during a struggle brought on by an argument over the dynamic
aspect of the diagonal line again, 2010), convoqué le cendrier dessiné par Theo Van Doesburg
pour l’Aubette ou la maison Schröder de Rietveld dans son livre d’artiste Ampersand, Ryan
Gander présente à Strasbourg une nouvelle série d’œuvres dans la continuité de cette démarche
de réévaluation des icones de la modernité. Illustrant le principe de synthèse des arts, Ryan
Gander use à Strasbourg de la peinture (Remember me, mistakenly - Although you've given me
everything), ou encore de l’objet manufacturé issu du design « low cost » qu’il accumule pour
créer une sculpture (Samson’s push, or No.VI/Composition No.II). Ryan Gander réalise
également une nouvelle œuvre à l’Aubette 1928, en écho au décor crée par Theo Van Doesburg.
Salle 2 – Edi Rama, Anri Sala
La notion de Gesamtkunstwerk est à l’œuvre dans la seconde salle et est illustrée par le projet
de recoloration des façades de la ville de Tirana par l’artiste Edi Rama, projet documenté par
une vidéo d’Anri Sala, également présentée.
Née à la fin du XIXe siècle et exprimant la recherche d’un art total, la notion de
Gesamtkunstwerk est réactualisée dans les années 1920, et illustrée par des projets de
constructions ou de décors utopiques comme le Merzbau de Kurt Schwitters ou l’Aubette de Van
Doesburg, Arp et Taeuber-Arp. Cette notion qui s’appuie sur le désir utopique de créer une
œuvre plus forte que la vie et en mesure de redéfinir les contours de la société, trouve des échos
au début des années 2000, dans le projet de « ville colorée » mise en œuvre par l’artiste et
ancien maire de la ville de Tirana, Edi Rama. Depuis 2003 et la première biennale d’art
contemporain organisée dans la ville, plusieurs façades ont été recolorées par Edi Rama et des
artistes tels que Dominique Gonzalez-Foerster, Olafur Eliasson, Rikrit Tiravanija, ou Liam Gillik.
Ce processus, visant à « réenchanter » l’architecture fade et morne de la période communiste,
est documenté par un film d’Anri Sala, intitulé Dammi i colori. En plus du film, qui revient sur la
finalité du projet d’Edi Rama, quarante dessins originaux, réalisés à partir des photographies
des façades de la ville que l’artiste propose de recolorer, sont montrés ici pour la première fois.
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Salle 3 – Xavier Veilhan, Nicolas Godin
Xavier Veilhan présente Les rayons, œuvre réalisée in situ dans la troisième section de
l’exposition. Les rayons ont accompagné la série Architectones, réalisée par Xavier Veilhan dans
plusieurs bâtiments modernes célèbres à partir de 2013, et notamment à la Cité radieuse de Le
Corbusier à Marseille. Ces faisceaux de lignes composent un plan virtuel qui se développe dans
l’espace, et dont la perspective évolue en même temps que le mouvement du spectateur. La
superposition des plans perçus en fonction des différents points de vue évoque une architecture
en devenir.
L’installation de Xavier Veilhan s’accompagne des compositions musicales de Nicolas Godin qui
ont accompagné chaque intervention de Xavier Veilhan pour la série Architectones. Le musicien,
architecte de formation, s’est intéressé au potentiel musical de chaque lieu, et a
spécifiquement crée une musique pour chacun d’entre eux. L’intérêt de Nicolas Godin pour
l’architecture moderne s’est affirmée dès le début de sa carrière, puisqu’il crée dès 1995
Modular Mix, pièce musicale faisant écho à la célèbre notion architecturale créée par Le
Corbusier en 1944. Enfin, dans Vent moderne, film réalisé par Xavier Veilhan à la Villa Cavrois
construite par Mallet-Stevens à Croix en 1932, l’architecture constitue successivement un
élément de décor et le personnage principal du film.
Salle 4
Section 4.1 – Farah Atassi, Haegue Yang
Cette section est consacrée à la présentation de deux artistes s’intéressant au Bauhaus. École
iconique de la modernité, le Bauhaus est fondé par Walter Gropius en 1919 à Weimar avec la
volonté de réhabiliter le travail manuel et collaboratif, de décloisonner, sur le mode de la
synthèse des arts, les différentes pratiques artistiques, dans le but « d’embrasser tout en une
seule forme : architecture, plastique, peinture ».
Les travaux de Farah Atassi, s’ils prennent la forme de grandes peintures, interrogent la
construction d’un espace sur-réel à partir de la grille géométrique, élément cardinal du
modernisme. Les éléments architecturaux que nous trouvons au premier plan, faisant référence
à l’esthétique architecturale moderniste, semblent flotter, comme détachés d’une quelconque
réalité spatiale. La construction à deux niveaux (fond géométrique et éléments architecturaux)
crée une certaine dialectique confrontant le modernisme à d’autres esthétiques telles que
l’expressionisme ou l’ornement.
Haegue Yang, artiste d’origine coréenne, dont la réception de la modernité constitue l’un des
axes majeur de son œuvre, présente un ensemble d’œuvres intitulée Sonic Rotating Geometries,
traitant de la perception des formes géométriques et des couleurs. L’artiste juxtapose ces deux
éléments cardinaux de l’esthétique moderniste à une accumulation de clochettes argentées,
matériaux manufacturé couramment employé dans son œuvre.
Section 4.2 – Michel Aubry
Michel Aubry explore depuis plusieurs années le potentiel formel et narratif d’œuvres iconiques
de la modernité. Une Mise en musique du Pavillon de l’URSS réalisé par Melnikov en 1925 est
proposée par Michel Aubry en bois et cannes de Sardaigne. Cette réinterprétation s’inscrit dans
le cadre d’une série d’œuvres réalisées par Michel Aubry autour du constructivisme russe
comme le Kiosque en bois de Melnikov qu’il reconstitue en 2005, après avoir mis en musique le
Monument à la IIIème internationale de Tatlin, ou encore Le club ouvrier de Rodchenko.
Section 4.3 – Cyprien Gaillard, Bertrand Lamarche
L’exposition se clôt par l’évocation de la chute des utopies modernes. Les productions
architecturales de l’époque, basées sur les principes modernes d’orthogonalité, de
simplification et de rationalité, prennent alors la forme de grands ensembles aux faibles
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qualités architecturales. Cette section montre la chute métaphorique des idéaux modernistes,
en même temps que la destruction réelle des bâtiments issus de ce courant.
La vidéo de Cyprien Gaillard, Pruitt-Igeo Falls, fait référence à un quartier d’habitat social
construit dans les années 50 à Saint-Louis aux Etats-Unis. Dégradé très rapidement, cet
ensemble a été détruit 18 ans à peine après sa construction. En alternant deux plans fixes, l’un
représentant la destruction d’un ensemble d’habitat collectif à Glasgow, l’autre les chutes du
Niagara de nuit, Cyprien Gaillard créer une analogie entre ces deux images, et invite à réfléchir à
la pérennité de ces structures.
Enfin, Bertrand Lamarche dans son installation intitulée Haut-du-Lièvre montre l’ensemble
construit par Bernard Zerfuss en 1958 dans la banlieue de Nancy, accueillant une communauté
de plus de 12 500 habitants en 1968. Familier de ce quartier durant son enfance, l’artiste pose
dans cette œuvre la question des conséquences sociales d’une telle construction.
À l’Aubette 1928
La Joute, Ryan Gander
Ryan Gander a conçu pour l’Aubette 1928 une série d’œuvres explorant le rapport entre
modernité et post modernité. Gander entend ainsi livrer un regard contemporain, emprunt de
culture pop, sur les formes et concepts de la modernité. Cette série d’œuvres a été
particulièrement réalisée en écho aux décors de l’Aubette.
Liste des artistes invités
Ryan Gander (né en 1976)
Bertrand Lamarche (né en 1966)
Cyprien Gaillard (né en 1980)
Haegue Yang (née en 1971)
Edi Rama (né en 1964)
Anri Sala (né en 1974)
Xavier Veilhan (né en 1963)
Farah Atassi (née en 1981)
Michel Aubry (né en 1959)
Nicolas Godin (1969)
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5. Catalogue
Hétérotopies. Des avant-gardes dans l’art contemporain
ISBN 9782351251478. 152 pages, 80 illustrations environ. Prix : 35 euros TTC
Textes de Pierre-Damien Huyghe, professeur d’art plastiques et sciences de l’art à
l’université Sorbonne Paris 1 et Marjolaine Lévy, professeur d’histoire de l’art moderne
et contemporain à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne-Rennes.
Les reproductions des œuvres sont accompagnées par des entretiens avec les artistes
et complétées par des reproductions d’œuvres antérieures des artistes même ainsi que
par des références aux avant-gardes historiques.
EXTRAITS
Pierre-Damien Huygue. L’aphasie des modernes
Modernité est un mot d’usage à présent si courant qu’on en oublie qu’il ne fut pas de
tout temps dans la langue. Et que, quand il commença à y paraître, ce fut sans le sens
ni les raisons qu’on lui prête aujourd’hui sans y penser assez. Il est bien possible qu’à
cette situation ait part le succès d’un autre mot, commode assurément, d’apparence
intelligente et pourtant peu substantiel. C’est du qualificatif « post-moderne » que je
parle ici, et plus particulièrement de cette idée que l’art contemporain se trouverait par
ce mot suffisamment défini. Pareille idée pose qu’il y a un art d’aujourd’hui (ce que
signifie évidemment « contemporain ») et que, de cet aujourd’hui, il n’y a pas grandchose à dire sinon sa nature chronologique : il est, il serait essentiellement « post ». La
belle affaire !
[…]
« Hétérotopies. Des avant-gardes dans l’art contemporain ». De quoi peut-il
s’agir ? De montrer sûrement tout un travail d’artistes contemporains. Pour moi, cela
veut dire d’abord que ces artistes opèrent aujourd’hui et je ne préjuge pas de l’idée d’art
sur laquelle chacun d’eux se sera engagé. Au-delà, il faudra bien voir s’ils sont euxmêmes modernes et s’ils ont de la considération, non seulement pour le terme d’avantgarde, mais pour ce que ce terme, littéralement, recouvre, soit, comme je viens
d’essayer de le faire entendre, tout un principe de la modernité de l’art moderne. Pour
l’heure, dans le titre adopté, il n’est pas explicitement question de modernité.
D’hétérotopie, en revanche, oui. Ce mot est-il une façon de revenir à l’esprit des
modernes en art sans plus avoir affaire aux ambiguïtés terminologiques que je signalais
tout à l’heure ?
[…]
Pour M. Foucault, « l’hétérotopie par excellence », c’est « le navire »1. Donc, pas
une œuvre, pas un art. Cependant, avant de produire cette déclaration, Foucault a
proposé d’autres exemples, parmi lesquels les jardins et les tapis orientaux, mais aussi
la scène de théâtre ou l’écran de cinéma. Tous ces exemples ont un caractère commun,
celui, explicitement reconnu, d’être des rectangles. J’ajoute pour ma part : « de même
les tableaux ». Bien sûr, il ne s’agit pas ici pour moi de dire que tout ce qui est
rectangulaire est ipso facto voué à l’hétérotopie. C’est l’inverse, plutôt, qu’il y a lieu de
considérer : l’hétérotopie n’irait pas sans une certaine propriété des rectangles. Et c’est
en pensant à ce cadre ou à ce cadrage que M. Foucault écrit : « En général (je souligne),
1
Michel Foucault, Le corps utopique, les hétérotopies, Nouvelles éditions Lignes, 2009, p. 36. Nous
sommes à la toute fin du propos. Le navire n’est donc pas seulement, ni explicitement, le meilleur des
exemples donnés par M. Foucault lui-même, c’est aussi le dernier. « Le bateau, le grand bateau du XIXe
siècle », écrit-il, « est un morceau d’espace flottant, un lieu sans lieu, vivant par lui-même, fermé sur
soi, libre en un sens, mais livré fatalement à l’infini de la mer... »
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l’hétérotopie a pour règle de juxtaposer en un lieu réel plusieurs espaces qui,
normalement, seraient, devraient être incompatibles »2. Ceux dont nous nous souvenons
comme des modernes en peinture n’ont-ils pas excellemment pratiqué cela, la
« juxtaposition » ? Je soutiendrai longuement, si j’en avais la place, que se trouve là
nommé, « en général » comme dit fort bien M. Foucault, un mode de présence et de
présentation dont l’architecture, aussi, a fait son affaire et qui a pu ou su se substituer
en art au classique principe de la composition. Non pas composer classiquement, c’està-dire en unifiant, mais proposer du côte à côte, de la jointure et, par là, j’y reviens,
manifester un écart ou même seulement produire, d’une manière ou d’une autre, une
ligne d’écart, voilà qui a pu faire l’excellence esthétique de la modernité.
[…]
« Contester, dès la racine, toute possibilité de grammaire... ». De nouveau il me
faudrait de la place pour montrer, et ne pas seulement affirmer (ce que je me
contenterai de faire ici), combien l’idée la plus classique de l’art s’est efforcée de
promouvoir le contraire. Faire quasi-grammaire ou syntaxe (ce n’est pas sans rapport
avec le concept de composition que j’opposais à l’instant à celui de juxtaposition) avec
ou depuis les ingrédients de l’art plastique de la peinture, telle fut en effet longtemps la
grande gageure. De cette gageure, la modernité, justement, s’est défaite au profit de
cette beauté peu ou prou invoquée depuis le texte princeps de Baudelaire. Mais le
contemporain, où en est-il ? Où en est-il s’il ne veut pas, s’il ne veut plus, de la
modernité ou s’il entend, la concurrençant, gagner sur elle ? Ce ne serait pas l’un des
moindres paradoxes de notre temps que de s’apprêter à juger hétérotopiques des
opérations dont l’ambition et même l’enjeu seraient en dernière analyse de défaire les
modernes en art.
[…]
Foucault se souvenait, dans Les Mots et les Choses, que « certains aphasiques
n’arrivent pas à classer de façon cohérente les écheveaux de laines multicolores qu’on
leur présente sur la surface d’une table ; comme si ce rectangle uni ne pouvait servir
d’espace homogène et neutre où les choses viendraient à la fois manifester l’ordre
continu de leurs identités ou de leur différences et le champ sémantique de leur
dénomination. Ils forment, en cet espace uni où les choses normalement se distribuent
et se nomment, une multiplicité de petits domaines grumeleux et fragmentaires où des
ressemblances sans nom agglutinent les choses en îlots discontinus... »3. Dois-je
commenter ? Dois-je dire combien de rectangles picturaux dus aux modernes (mais des
architectures aussi, voire des pièces musicales, des cellules rythmiques, des écarts
tonaux) me viennent à l’esprit à la lecture de ces lignes ? Puis-je dire que me convient,
sinon même, plus généralement et plus objectivement, convient ou devrait convenir en
général l’idée que j’en tire (pourquoi pas d’autres, par conséquent, aussi bien que moi ?)
que la modernité stricto sensu est, aura été en tout cas, profondément aphasique ?
Quoiqu’il en soit, il y a bien ces valeurs à ne pas mésestimer : « les petits domaines
grumeleux et fragmentaires », « les petits îlots discontinus ». Juxtaposition,
fragmentation, discontinuité, voilà en définitive des traits plastiques.
Marjolaine Lévy
Des roseaux et des ruines. D’utopies en hétérotopies.
De Michel Aubry à Xavier Veilhan, de Bertrand Lamarche à Cyprien Gaillard en passant
par Farah Atassi, Ryan Gander, Anri Sala et Haegue Yang, les artistes réunis dans l’exposition
« Hétérotopies. Des avant-gardes dans l’art contemporain », malgré la diversité et les humeurs
2
3
Michel Foucault, Le corps utopique, les hétérotopies, op. cit., p. 28-29.
Michel Foucault, Les mots et les choses, op. cit., p. 10. Je souligne la présence, déjà dans ce texte, de
la référence au rectangle.
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disparates de leurs productions, ont un dénominateur commun : la relation au modernisme
historique. Depuis une vingtaine d’années, pour nombre d’artistes, se référer au modernisme –
citer ses formes, évoquer son idéologie et explorer son histoire – est devenu un véritable modus
operandi. Il faut savoir reconnaître là comme un véritable fait d’époque. Des expositions telles
que Painting the Glass House : Artists revisit Modern Architecture (2008, The Aldrich
Contemporary Art Museum, Ridgefield, Connecticut), Modernologies (2009, MACBA, Barcelone),
Les lendemains d’hier (2010, Musée d’art contemporain de Montréal), Modernism as a ruin. An
Archaeology of the Present (2009, Fondation Generali, Vienne), Rehabilitation (2010, Wiels,
Bruxelles), Modernity? (2007, Documenta 12, Kassel), The Way We Live Now, Modernist
Ideologies at Work (2015, Carpenter Center for the Visual Arts Harvard University) ou encore ReCorbusier (2015, Fondation Le Corbusier, Paris), ont montré que le modernisme était au cœur
des préoccupations esthétiques contemporaines.
Le modernisme auquel se réfèrent les œuvres qui témoignent de ce phénomène est
celui des avant-gardes historiques de la première moitié du XXe siècle et de leurs héritiers, et
plus précisément celui des architectes et des designers. Si les architectures les plus connues de
Le Corbusier et de Mies van der Rohe, si le design iconique de Wagenfeld ou de Marcel Breuer
tiennent une place de premier ordre dans bien des productions de la période récente, certains
artistes choisissent toutefois de travailler sur des architectes et des designers moins célèbres,
parfois inconnus. Que les acteurs des histoires racontées par ces œuvres contemporaines soient
des figures de premier plan ou plus secondaires, des pionniers ou des suiveurs, tous
appartiennent à ce moment de l’histoire où, du Bauhaus à De Stijl, du purisme au
constructivisme, une religion du Nouveau et un culte de la Fonction, dans une conjonction de
morale, de passion technique et de culture du beau, se sont emparés de la conscience
esthétique et où, au nom des effets sociaux de l’art, la question même de la disparition de celuici s’est posée.
Si les œuvres présentées au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg et à
l’Aubette revisitent, chacune à sa façon, le grand récit moderniste, toutes peut-être commercent
avec l’utopie moderniste d’une manière que permet sûrement d’éclairer le célèbre texte
qu’écrivit Michel Foucault en 1967, à l’occasion d’un séjour en Tunisie : Des espaces autres. «
Des lieux réels, des lieux effectifs, des lieux qui sont dessinés dans l’institution même de la
société, et qui sont des sortes de contre-emplacements, sortes d’utopies effectivement réalisées
dans lesquelles les emplacements réels, tous les autres emplacements réels que l’on peut
trouver à l’intérieur de la culture sont à la fois représentés, contestés et inversés, des sortes de
lieux qui sont hors de tous les lieux, bien que pourtant ils soient effectivement localisables. Ces
lieux, parce qu'ils sont absolument autres que tous les emplacements qu'ils reflètent et dont ils
parlent, je les appellerai, par opposition aux utopies, les hétérotopies ; et je crois qu'entre les
utopies et ces emplacements absolument autres, ces hétérotopies, il y aurait sans doute une
sorte d'expérience mixte, mitoyenne, qui serait le miroir.4 ». Comme exemples d’hétérotopies,
Foucault cite notamment les prisons, les maisons de repos, les cliniques psychiatriques, les
cimetières mais également les salles de théâtre et de cinéma, les bibliothèques, les musées et
les jardins.
À cette liste, l’historien pourrait probablement ajouter les lieux reproduits par des
œuvres d’art. Si la représentation d’un espace soulève la question de l’hétérotopie – l’œuvre
d’art pouvant apparaître comme l’un de ces espaces autres évoqués par Foucault –, le rapport
d’une telle représentation avec le modernisme historique donne à cette question encore plus de
force puisque l’hétérotopie y dialogue alors, comme officiellement, avec l’utopie. Plus peut-être
qu’aucun autre objet, la maquette d’architecture moderniste, telle qu’elle apparaît dans les
travaux de différents artistes, manifeste la tension entre utopie et hétérotopie.
Michel Foucault, « Des espaces autres », Dits et écrits II, 1976-1988, Paris, Gallimard, coll. « Quarto »,
2001, pp. 1574-1575.
4
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DOSSIER DE PRESSE « HÉTÉROTOPIES. DES AVANT-GARDES DANS L’ART CONTEMPORAIN »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE STRASBOURG ET AUBETTE 1928, 10 DÉCEMBRE 2016– 30 AVRIL 2017
6. Programmation éducative et culturelle
À l’Auditorium des Musées ( MAMCS)
Conférences
• Les modernités, Pierre-Damien Huyghe, 28 février 2017
• Le revival de la modernité dans l’art contemporain, Marjolaine Levy, 11 janvier 2017
• Bertrand Lamarche, 7 mars 2017
Films et rencontres artistes
•
•
•
Architectones by Xavier Veilhan, François Combin, 70 min et rencontre avec l’artiste et le
réalisateur (Veilhan), date à venir
Rodchenko à Paris, Michel Aubry, 1’07’’, 2003/2009 et rencontre avec l’artiste, date à
venir
Le Haut-du-Lièvre, Bertrand Lamarche, 1989 et rencontre avec l’artiste, date à venir
Au MAMCS
Visites commentées
Dimanches à 11h
En alternance avec l’exposition L’œil du collectionneur
18 décembre, 15 et 29 janvier, 12 et 26 février, 12 et 26 mars,
2, 9, 16, 23 et 30 avril
Une heure/une œuvre
Vendredis à 12h30 et mardis à 14H30
Vendredi 13 et mardi 17 janvier : Space for Objects, 2013, Farah Atassi
Vendredi 31 mars et mardi 4 avril : Samson's nudge, or Vitrail Composition abstraite désaxée,
2011-2016, Ryan Gander
Le temps d’une rencontre
Samedi 21 janvier à 14H30 en compagnie de Stéphanie Marin, designer de la pièce conçue
pour la salle des fêtes, Angles, 2014
Attention cette visite a lieu à l’Aubette 1928.
Samedi 25 mars à 14H30, en compagnie de Jean-Marc Stébé, sociologue et professeur des
Universités au sein du département de sociologie de l’Université de Lorraine
Ateliers :
Ateliers 6/11 ans :
« Passé recomposé »
Samedis 18 et 25 mars, 08 et 29 avril 2017 (de 14h30 à 16h30)
Atelier Jeunes/adultes :
« Lieux possibles » (atelier d’écriture)
Samedi 1er avril 2017 (de 10h à 12h)
Attention, cet atelier a lieu à l’Aubette 1928.
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DOSSIER DE PRESSE « HÉTÉROTOPIES. DES AVANT-GARDES DANS L’ART CONTEMPORAIN »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE STRASBOURG ET AUBETTE 1928, 10 DÉCEMBRE 2016– 30 AVRIL 2017
Les Petites formes - des vacances et du dimanche (Mini-ateliers en famille, à partir de 4 ans)
« Soyez modernes ! »
Les 02, 12 et 19 avril 2017 (de 14h30 à 17h en continu)
Au MAMCS et à l’Aubette 1928
Performances
Dans le cadre de « Passions Partagées. Au cœur des collections », les Musées et la DRAC Grand
Est invitent la Compagnie Lola Gatt et le danseur Gaël Sesboüé à produire un travail
chorégraphique autour de l’œuvre de Jean Arp et de Sophie Taeuber-Arp. Cette résidence qui se
déroule au MAMCS et à l’Aubette 1928 entre octobre et décembre 2016 est l’occasion pour le
public de découvrir et de partager le cheminement d’un danseur au cœur du musée et de ses
collections.
Ateliers publics à l’Aubette 1928
5 et 19 novembre à l’Aubette 1928
Performance chorégraphique
Le 5 février au MAMCS
Gaël Sesboüé proposera en clôture de sa résidence une pièce dansée, nourrie de sa réflexion et
de ses échanges avec les publics au sein du Musée.
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DOSSIER DE PRESSE « HÉTÉROTOPIES. DES AVANT-GARDES DANS L’ART CONTEMPORAIN »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE STRASBOURG ET AUBETTE 1928, 10 DÉCEMBRE 2016– 30 AVRIL 2017
7. Informations pratiques
Musée d’Art moderne et contemporain (MAMCS)
Lieu :
1 place Hans-Jean-Arp, Strasbourg
Tél. : 03 68 98 51 55
Horaires :
Ouvert tous les jours - sauf le lundi - de 10h00 à 18h00
Aubette 1928
Lieu :
Place Kléber, Strasbourg
Tél. : 03 68 98 51 60
Horaires :
Du mercredi au samedi de 14h à 18h
Des horaires spécifiques sont réservés aux groupes accueillis par le service éducatif des musées
ou par les guides de l’Office du Tourisme de Strasbourg.
Accueil des groupes :
Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes, la réservation est obligatoire au 03 68 98
51 54, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 (de 9h à 12h pendant les vacances scolaires)
Tarifs :
Tarif normal :
MAMCS : 7 € (réduit : 3,5 €)
Aubette 1928 : entrée libre
Gratuité :
- moins de 18 ans
- carte Culture
- carte Atout Voir
- carte Museums Pass Musées
- carte Édu’Pass
- visiteurs handicapés
- étudiants en art, en histoire de l’art et en architecture
- personnes en recherche d’emploi
- bénéficiaires de l’aide sociale
- agents de l’Eurométropole de Strasbourg munis de leur badge
Gratuité pour tous :
- le 1er dimanche de chaque mois
Pass 1 jour : 12 €, tarif réduit 6 €, (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs
expositions temporaires),
Pass 3 jours : 18 €, tarif réduit 12 €, (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à
leurs expositions temporaires),
Museums-PASS-Musées – 1 an, 320 musées : tarif : 98 euros (accès à plus de 320 musées,
châteaux et jardins en France, Suisse et Allemagne).
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