“Le Petit Dragon” Le Conte d`Hiver

NOUVEAU CIRQUE
THÉÂTRE
Le Conte d’Hiver
une tragi-comédie au Grütli pour les 400 ans de la mort de Shakespeare
Du 26 janvier au 14 février 2016, Frédéric Polier présente au Théâtre du Grütli
Le Conte d’Hiver de William Shakespeare. Partant du thème classique du mari jaloux,
Shakespeare parvient à surprendre le spectateur dans une pièce qui passe de la
tragédie à la comédie et qui donne également à réfléchir sur le fictif et le réel.
Texte : Sonia Russo
À
l’occasion du 400e anniversaire de la
mort du barde immortel, Frédéric Polier
proposera en début d’année 2016 “Le
Conte d’Hiver”, interprété par la compagnie
Atelier Sphinx. Le directeur du Grütli connaît
bien l’œuvre du dramaturge anglais,
puisqu’il a déjà joué et monté
plusieurs pièces de
Shakespeare. “Le Conte d’Hiver” fait partie
des dernières œuvres de William
Shakespeare qui se caractérisent par un
final pacifique, à l’inverse de la violence que
l’on trouve dans “Macbeth” ou encore
“Hamlet”. Issue sereine, mais pas exempte
de doutes et d’interrogations…
Polixènes, roi de Bohême, rend visite à son
ami d’enfance, le roi Léontes de Sicile.
Après plusieurs mois en sa compagnie, il
désire retourner dans son royaume. Léontes
cherche à le retenir, mais ses supplications
restent vaines. Il demande alors à sa
femme, Hermione, d’intervenir. Celle-ci
parvient à faire changer d’avis Polixènes.
C’est à ce moment que se déclare la jalousie
du roi de Sicile qui est persuadé que la reine
est la maîtresse de celui qu’il considère
comme son frère. Il va même jusqu’à croire
que l’enfant qu’elle porte est le signe de
cette trahison. Aveuglé par une jalousie
aussi violente que soudaine, Léontes devient
la cause de son propre malheur et de celui
de son entourage. La pièce nous propulse
alors seize années plus tard.
“Le Conte d’Hiver” commence comme une
tragédie et se termine en comédie
pastorale. Cette distinction est marquée par
le changement des saisons, on passe de
l’hiver au printemps, mais aussi par le saut
en avant dans le temps. La pièce ne se
divise toutefois pas simplement en deux
parties, la première négative et la seconde
positive, mais la composition en est plus
complexe. Frédéric Polier parle plus
volontiers de « triptyque » avec le
cinquième et dernier acte qui provoque à
nouveau l’incertitude.
Les grands mouvements de l’œuvre
peuvent se comprendre en fonction du
regard du spectateur : ce qu’il sait, ce qu’il
ne sait pas, mais également ce qu’il croit
savoir. Au travers de cette pièce, c’est un
discours sur le théâtre que propose William
Shakespeare. Tout en invitant le spectateur
à le rejoindre, il s’interroge sur les rapports
entre l’art, l’illusion, la vérité et aussi la vie.
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L’Agenda
“Le Petit Dragon”
une célébration digne de l’art du cirque chinois
Le Cirque Phénix est de retour en Suisse avec “Le Petit Dragon”, un nouveau spectacle
inédit d’Alain Pacherie qui remet sur scène les meilleurs membres de la troupe du Cirque
de Pékin, ses “Étoiles”. Cinquante artistes nous présenteront leurs prouesses à travers
douze numéros qui raconteront une histoire féerique et mêleront l’art acrobatique,
martial et dramatique. Ce bijou du nouveau cirque est à découvrir le 12 février à l’Arena
de Genève.
Texte : Danila Kashkin | Photo : Laurent Bugnet
L
e Cirque Phénix a été fondé en 2000 par
Alain Pacherie qui y occupe également les
positions de metteur en scène et de directeur
artistique. Depuis 15 ans déjà, ses spectacles
qui mélangent les codes traditionnels aux
nouvelles tendances ne cessent d’émerveiller
le public avec des représentations uniques et
très contemporaines. Il a déjà collaboré à
plusieurs reprises avec le Cirque de Pékin et
s’y associe encore une fois pour la saison
2015-2016.
“Le Petit Dragon” met en scène le récit d’un
enfant élu des origines les plus humbles qui
est doté d’une force physique et mentale
exceptionnelle. Les puissants de son monde,
les chefs de guerre et les brigands, l’arrachent
à sa famille et tentent de l’utiliser comme un
outil pour accéder à de plus en plus de
pouvoir. Il vivra d’incroyables aventures,
deviendra un jeune adulte et changera le
destin de son peuple, ainsi que sa propre vie.
Toute une troupe d’acrobates, moinesguerriers, équilibristes et manipulateurs
d’objets uniront leurs efforts pour donner vie
à cette histoire accessible même aux plus
jeunes, à travers douze tableaux qui se
conjugueront dans des décors somptueux tirés
du célèbre Opéra de Pékin, pleins de lumière,
de musique et de couleurs. Pour témoigner de
l’évolution perpétuelle de leur maestria, les
artistes pékinois utiliseront des constructions
inédites pour l’art du cirque chinois telles que
la fameuse roue de la vie, ainsi que des agrès
qui appartiennent plutôt à l’histoire
contemporaine de cette vénérable institution,
comme par exemple, la roue Cyr. Ils
revisiteront également plusieurs numéros
classiques qui ont su conquérir les cœurs du
public à travers l’Europe et contribuer à la
renommée mondiale du Cirque de Pékin, dont
notamment les acrobaties à la corde aérienne,
les jonglages d’objets lourds et les divers
numéros d’équilibre.
L’équipe derrière ce spectacle épique et
audacieux a aussi tenté d’offrir aux
spectateurs une expérience différente de leurs
rencontres précédentes avec les Étoiles du
Cirque de Pékin. Elle s’est attachée à mettre
les artistes dans la situation inconfortable
d’exceller dans l’exécution technique, tout en
créant un lien plus étroit avec le spectateur, de
s’éloigner de la coutumière démonstration
prodigieuse de l’art du cirque vers un contact
beaucoup plus intime et chaleureux. Il vous
reste à découvrir ce que le Cirque Phénix vous
réserve cette fois…
L’Agenda
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