rapport - (GCS) Télésanté Basse
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2015 d’ACTIVITES RAPPORT rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activité 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 201 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - rapport d’activités 2015 - 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Thierry Lugbull (depuis la création - réélu en AG en 2012 et 2015) M. Olivier Angot 12 salariés au 31/12/2015 (11.8 ETP) 120 (111 membres délibératifs, 9 membres consultatifs) au 31/12/2015 Partenaires et financeurs de la structure et des projets Agence Régionale de Santé, ASIP Santé, Europe, Conseil Régional, Conseils Départementaux du Calvados, de l’Orne et de la Manche. Mission Compétences et expertise TSBN est la maîtrise d’ouvrage régionale de l’Espace Numérique Régional de Santé et l’assistance à maîtrise d’ouvrage en matière de télémédecine et de systèmes d’information de santé. TSBN facilite et accompagne la mise en œuvre de projets et de services de télésanté en Basse-Normandie, en veillant à l’interopérabilité et à la sécurité des systèmes déployés. TSBN aux côtés des porteurs de projets : • Accompagnement au montage de projets : formalisation des besoins, rédaction de cahiers des charges, contractualisation • Pilotage de projets • Conseil et expertise en matière de télésanté • Aide au déploiement des usages • Information et veille sur la télésanté Coordonnées Caen Adresse agnons 14000 p m o C es d e 10 ru ndard) Téléphone (sta 02 50 53 70 00 ajectoire Hotline ViaTr 02 50 53 70 02 02 50 53 70 03 Fax : [email protected] Email : cont www.tsbn.fr Site : 120 membres 6 30 projets et services Le mot de l’Administrateur Thierry LUGBULL Directeur des centres hospitaliers de Saint-Lô et Coutances En tant qu’administrateur, j’ai vu naître et grandir le GCS Télésanté Basse-Normandie. Au terme de sa sixième année d’existence, je constate que TSBN confirme aujourd’hui sa maturité, devenant un acteur clé au cœur de la e-santé sur le territoire bas-normand ! Maturité dont l’un des signes révélateurs est l’augmentation du nombre de nos membres : de 19 fin 2009, le GCS Télésanté Basse-Normandie est passé à 120 membres répartis en cinq collèges en novembre 2015, franchissant le seuil des 100 adhérents. Cette augmentation exponentielle démontre l’intérêt croissant des acteurs régionaux du sanitaire et du médico-social pour l’offre de services e-santé qui se développe et se diversifie. C’est en tant qu’utilisatrices des services proposés par l’Espace Numérique Régional de Santé (ENRS) que de nombreuses structures (près de 50 en 2015 !) ont fait le choix d’adhérer à notre GCS. Par exemple, la pérennisation du projet Domoplaies a amené les EHPAD à rejoindre TSBN. Les téléconsultations des plaies complexes se développent dans ces établissements qui souhaitent bénéficier du service. Une maturité qui s’affirme également par l’expansion des services et des usages ! L’équipe opérationnelle, cette année encore, s’est agrandie afin d’accompagner l’augmentation de notre activité. Les semis de nos premiers projets ont mûri en un véritable bouquet de services structuré en quatre grandes familles : services d’infrastructure, 12 salariés services d’information, services de télémédecine et systèmes d’information de santé partagés. Cet élargissement de l’offre de services répond à la diversité de nos membres et de leurs besoins. En 2016, la tendance devrait se confirmer : des usages en expansion, pour des utilisateurs de plus en plus nombreux ! La plateforme de télémédecine Therap-e complétera le panel de ses services et la plateforme de partage Suiv-e ouvrira ses premiers usages avec la mise en œuvre du DCC (Dossier Communicant de Cancérologie) et les premiers dossiers de coordination autour du parcours du patient (notamment en éducation thérapeutique). C’est également en 2016 que TSBN proposera à ses membres un marché pour faciliter l’utilisation de la MSSanté et développera l’exploitation de la plateforme décisionnelle Vanilla. La consolidation de notre GCS et de l’offre de services sera une force à conjuguer à celle du GCS télésanté Haute-Normandie en vue du nouveau défi qui se présente en 2016 : se restructurer ensemble pour s’inscrire dans le nouvel environnement régional normand ! C’est avec confiance et fierté que j’assumerai la prolongation d’un an de mon mandat d’administrateur, voté en juillet dernier par nos membres, en vue de préparer le rapprochement des deux GCS. 2538 K€ budget 2015 7 2015 JANV FEV Première réunion de lancement du projet ViaTrajectoire EHPAD : démarrage du déploiement Première formation des référents ViaTrajectoire en EHPAD Démarrage des diagnostics des systèmes d’information en EHPAD MARS Lettre « TSBN info n°8 » Services e-santé, témoignages et démonstrations lors de l’Assemblée générale TSBN Publication du rapport d’activité Télé-AVC : Démarrage des usages au CH d’Argentan Lancement de l’application smartphone Domoplaies Résultat de l’enquête de satisfaction des membres AVRIL Premières téléconsultations entre l’USMP (Unité Sanitaire en Milieu Pénitencier) de Condé sur Sarthe et le CHIC d’Alençon Mamers Mise en ligne du site dédié du Collectif Départemental de Prévention du Suicide 50 MAI Participation aux journées HIT dans le cadre du « village des GCS e-santé » Réalisation d’un film de présentation de TSBN et d’un film projet « Human-e » JUIN Participation à la seconde journée régionale AVC : co-présentation par TSBN et CH de Flers du projet télé-AVC et téléthrombolyse Télé-AVC : Démarrage des usages au CH de L’Aigle et au CH de Lisieux Travaux d’agrandissement des locaux de TSBN JUIL Journée «projets et services» TSBN à la FAC de médecine de Caen (démonstrations, ateliers et retours d’expériences) Assemblée générale intégrant 13 nouveaux membres Lettre « TSBN info n°9 » Mise en ligne du site dédié de la MAIA Nord Cotentin Notification du marché réseau haut débit Norm@n SEPT Renfort de l’équipe opérationnelle avec l’embauche de Thiphaine Bernat, chef de projet des systèmes d’information de santé et de Clément Leroux, chef de projets DMP MSSanté OCT Domoplaies passe en mode service NOV Notification du marché portail Lettre «TSBN info n°10 » Télé-AVC : Démarrage des usages au CH Avranches-Granville (site Avranches) Assemblée générale de TSBN : passage du seuil des 100 membres (120) Déploiement à mi-parcours de ViaTrajectoire EHPAD Participation aux journées Plaies et Cicatrisations de l’Ouest (PCO) DEC 8 En quelques dates Télé-AVC : Accès à l’expertise neurologique à moins de 1 heure pour tous les bas-normands en cas de suspicion d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) Mise en ligne du site dédié de l’ANPAA Basse-Normandie Première téléconsultation entre le Centre Psychothérapique de l’Orne (CPO d’Alençon) et l’USMP de Condé sur Sarthe TSBN au cœur de la e-santé Contexte national ASIP Santé Bruno GROSSIN, Directeur du Pôle Appui aux Acteurs et Relation Clients Cadre commun des projets de e-santé : Un cadre, au service de l’urbanisation des projets Le développement du numérique constitue un levier essentiel au service des politiques publiques de santé. Conscients de cet apport, les pouvoirs publics ont lancé de nombreux projets et programmes numériques au service de la modernisation du système de santé. A ces impulsions nationales se sont ajoutées de nombreuses initiatives régionales, portées par les Agences Régionales de Santé (ARS) et accompagnées sur le terrain par les Maîtrises d’Ouvrages Régionales SI (MOAR-SI). Cette dynamique qui a conduit à un existant riche et parfois hétérogène, doit s’inscrire dans un cadre permettant une cohérence et une articulation des projets, au bénéfice des parcours. Le « cadre commun des projets de e-santé » a pour ambition de répondre à cette exigence en posant les fondamentaux pour une e-santé urbanisée. Un cadre co-produit avec les acteurs de la e-santé en région Le « cadre commun des projets de e-santé » a été coconstruit avec l’ensemble des représentants d’acteurs nationaux (directions d’administrations centrales, DSSIS, Cnamts, CNSA, ANAP, ASIP Santé) et des acteurs e-santé en région (ARS et GCS e-santé), à travers plusieurs groupes de travail tout au long de l’année 2015. Le cadre comporte 3 objets : les référentiels, le socle commun minimum de services et des principes de conduite de projets Le cadre décline : • Les référentiels à respecter par les projets de e-santé, lorsqu’ils sont disponibles et applicables • Le socle commun minimum de services : tronc commun de services numériques en santé que chaque ARS devra mettre en place dans son territoire • Des principes de conduite de projets : le respect de ces principes contribuera au développement urbanisé et harmonisé de systèmes d’information de santé 10 Le cadre est un document évolutif. Dans cette première version, il se concentre, sur le périmètre de la coordination des soins et les services aux usagers. ll a vocation à être actualisé une fois par an, pour tenir compte des besoins du terrain tant en termes de référentiels que de nouveaux services numériques. Le cadre est un point de réflexion et d’appui pour la mise en œuvre des projets e-santé et offre une référence en matière d’exigences techniques (interopérabilité, sécurité) à prendre en compte dans les projets et dans le développement des solutions industrielles. Il s’adresse à l’ensemble des acteurs de la e-santé dans le cadre de leurs missions : • Les Agences Régionales de Santé, responsables de la bonne mise en œuvre du cadre en région • Les Maîtrises d’ouvrages régionales des SI, en charge d’appliquer le cadre dans la conduite des projets de e-santé ; d’accompagner et/ou de déployer les services du socle commun ; et de participer à la pédagogie du cadre auprès des acteurs de santé de la région • Plus largement, tous les acteurs du champ sanitaire et médico-social (industriels, utilisateurs, etc) Un cadre qui devient la règle partagée Afin de donner une réalité concrète au cadre, les pouvoirs publics souhaitent l’inscrire dans une instruction qui sera adressée aux Directeurs Généraux d’ARS, au premier trimestre 2016. Cette instruction demandera explicitement aux DG d’ARS de mettre en œuvre le cadre dans leurs régions respectives. TSBN, la maîtrise d’ouvrage de l’ENRS en Basse-Normandie Le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) Télésanté Basse-Normandie (TSBN) accompagne le développement des projets de télésanté en région, en lien avec les institutions nationales et régionales compétentes dans le domaine de la santé, de la télémédecine et des systèmes d’information de santé. TSBN fédère des acteurs de santé et du médicosocial et travaille en partenariat avec l’Agence des Systèmes d’Information Partagés de Santé (ASIP Santé), l’Agence Régionale de Santé (ARS), le conseil régional, les conseils départementaux du Calvados, de l’Orne et de la Manche et la préfecture de région. Les missions de TSBN • Mettre en œuvre les stratégies nationale et régionale • Proposer et promouvoir des actions innovantes • Accompagner ses membres dans la réalisation de leurs projets • Diffuser de l’information sur la télésanté Maîtrise d’ouvrage de l’Espace Numérique Régional de Santé (ENRS) en Basse-Normandie, TSBN contribue à : • La mutualisation des moyens humains et techniques, des savoir- faire et des compétences pour créer et gérer l’ENRS • La mise en œuvre des systèmes d’information utilisés par ses membres dans la gestion des prises en charge des patients et des consultants • Le dépôt auprès des autorités compétentes de tout dossier d’autorisation, de financement ou de subventionnement TSBN, un acteur incontournable dans l’écosystème régional de la e-santé Avec une augmentation de 66% du nombre de ses membres en 2015, TSBN fédère plus que jamais le monde de la santé bas-normande dans toute sa diversité, professionnels libéraux, établissements publics et privés, sanitaires et médico-sociaux. TSBN est aujourd’hui une structure mature, connue et reconnue par l’ensemble de ses partenaires institutionnels, ARS, ASIP Santé, Conseil Régional, Conseils Départementaux, Caisses Primaire d’Assurance Maladie. En 2015, plusieurs projets, issus de ces partenariats, se sont concrétisés, parmi lesquels : • La dématérialisation du dossier unique d’inscription en EHPAD (ARS, URML, Conseils départementaux du Calvados, de la Manche et de l’Orne) • Le déploiement du Dossier Médical Partagé dans le département de la Manche (ARS, CPAM de la Manche) • L’accompagnement « Système d’Information des Pôles de Santé Libéraux et Ambulatoires » (URML, ARS, Conseil Régional, Conseils départementaux du Calvados, de la Manche et de l’Orne) Fort de ses réalisations, TSBN est régulièrement sollicité, par d’autres régions, pour des retours d’expérience, des collaborations, notamment en télémédecine (Languedoc-Roussillon, Picardie, Haute-Normandie, Centre, Bretagne, Pays de la Loire, Rhône-Alpes, Guadeloupe). 11 La gouvernance La gouvernance du GCS Télésanté Basse-Normandie s’appuie sur l’Assemblée Générale de ses membres, le comité restreint et l’administrateur. Dans le souci de permettre l’expression de toutes les composantes libérales, sanitaires et médico-sociales, des instances consultatives sont également associées à la vie de la structure et à la mise en œuvre des projets et services. 12 La gouvernance Les instances Administrateur Un administrateur et un co-administrateur sont garants de la bonne gestion de la structure au quotidien. Pour assurer une continuité et une transition sereine pour le rapprochement des 2 GCS Télésanté normands, TSBN a fait voter en assemblée générale de juillet 2015, une prolongation jusqu’à fin 2016, des mandats de : • Monsieur Thierry LUGBULL, directeur des CH (publics) de Saint-Lô et Coutances, administrateur du GCS TSBN • Monsieur Didier DELAVAUD, président de la polyclinique (privée) d’Avranches, co-administrateur • L’ensemble des membres du comité restreint Assemblée générale L’assemblée générale de TSBN se compose de l’ensemble des représentants de ses membres réunis en 5 collèges. Elle valide les décisions et les réalisations et est convoquée généralement deux fois par an. Dans le cadre de la mise en œuvre des projets et services, afin de permettre l’expression de toutes les composantes libérales, sanitaires et médico-sociales, la convention du GCS TSBN ouvre l’adhésion à deux catégories de membres : • Membres délibératifs, répartis en 4 collèges • Membres consultatifs (URPS, Fédérations et Unions des secteurs sanitaire et médico-social) Le comité restreint M. Lugbull Administrateur Etablissements médico-sociaux Etablissements sanitaires Mme Gambier M. Leroy M. Delavaud Co-administrateur M. Gossieaux Réseaux Struct. transverses Ville M. Faroy M. Guyot Comité Restreint Le comité restreint est composé de 2 représentants des 4 collèges des membres délibératifs. Il assure la gouvernance opérationnelle de TSBN. Parmi ses compétences : • L’évolution infra-annuelle du portefeuille projets • L’approbation du tableau des effectifs • La participation à des appels à projets nationaux, en particulier ceux lancés par l’ASIP Santé Mme Coq Mme Legendre Comité Consultatif Les membres consultatifs se réunissent au sein d’un comité qui émet un avis consultatif, préalablement aux délibérations de l’Assemblée Générale et du comité restreint sur : • Le budget prévisionnel • Le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens avec l’Agence Régionale de Santé • Les projets et programmes annuels et pluriannuels 13 120 membres au 31 décembre 2015 Collège A Établissements Sanitaires 46 Anider Centre François Baclesse Centre psychothérapique de l’Orne CH l’Aigle CH Argentan CH Aunay sur Odon CH Avranches-Granville CH Bayeux CH Carentan CH Côte Fleurie CH Public du Cotentin CH Coutances CH Estran-Pontorson CH Falaise CH Flers – Jacques Monod CH Lisieux – Robert Bisson CH Mortagne CH Mortain – Gilles Buisson CH Pont l’Evêque* CH St-Hilaire-du-Harcouët CH St James CH St-Lô – Mémorial France Etats-Unis CH Vimoutiers - Marescot CH Vire CHIC Alençon Mamers CHIC des Andaines CHU de Caen Clinique du Dr Henri Guillard - Coutances Clinique St Dominique - Flers EPS de Bellême* EPSM de Caen Fondation Bon Sauveur Picauville Fondation Bon Sauveur St-Lô Fondation hospitalière Miséricorde HAD Alençon – Soigner ensemble HAD Croix Rouge Caen* HAD Soins et maintien à domicile Bessin Hôpital Local de Sées* Korian William Harvey Korian Côte Normande Polyclinique de la Baie - Avranches Polyclinique du Cotentin* Polyclinique de Deauville Polyclinique de la Manche* Polyclinique du Parc - Caen Hôpital privé St Martin 14 Collège B Ville 10 ADOC Basse-Normandie Association Soins Santé Argentan* Centre de Soins Condé sur Noireau PSLA Avenir Santé Condé sur Noireau PSLA de Deauville* PSLA de les Pieux* PSLA de Saint James* PSLA de Vire* Radiologie Saint-Martin de Caen* SISA pôle de santé de l’Aigle 39 ADCMPP et CAMSP Manche ANPAA Basse-Normandie EHPAD Anne Leroy - Saint-Lô* EHPAD Asile de Marie - Thury Harcourt* EHPAD Aubade - Flamanville* EHPAD Beau Soleil - Ellon* EHPAD Les Bougainvillées - Le Breuil en Auge* EHPAD La Clairière des Bernardins - Torigni/Vire* EHPAD Le Clos à Froment - La Glacerie* EHPAD Côte de Nacre - Luc sur Mer* EHPAD Emeraude - Bourguébus* EHPAD Les Epicéas - Tinchebray* EHPAD L’Hexagone - Trévières* EHPAD Le Florilège - Fleury/Orne* EHPAD L’Hermitage - Cherbourg-Octeville* EHPAD Henry Dunant - Caen* EHPAD Hortensias - Marigny* EHPAD Jeanne Bacon - Villers Bocage EHPAD Jean Ferdinand de St Jean - Caen EHPAD Korian Reine Mathilde - Grainville/Odon* EHPAD Korian Les Rives de l’Odon - Evrecy* EHPAD Laurence de la Pierre - Condé sur Noireau* EHPAD La Mesnie - Saint Pierre/Dives* EHPAD Les petites sœurs des pauvres - Caen* EHPAD La Providence - Longny au Perche* EHPAD La Quincampoise - Cherbourg-Octeville* EHPAD Résidence Anaïs De Groucy - Periers* EHPAD Résidence Delivet - Ducey* EHPAD Résidence Opale - Aube* EHPAD Résidence L’Orée des bois - La Chapelle d’Andaine* EHPAD les résidences Saint Benoit - Caen* EHPAD Le Sacré Cœur - Athis de l’Orne* EHPAD Sainte Mère l’Eglise* EHPAD Saint Gabriel - Granville* EHPAD Saint Jacques et Saint Christophe - CesnyBois-Halbout* EHPAD Saint Joseph - Livarot* EHPAD Saint Vincent de Paul - Occagnes* EHPAD de Trun GCSMS Inter établissement Sud Manche Collège D Réseaux et Structures transverses 16 Les membres Collège C Établissements Médico-Sociaux Association APRIC Association Basse-Normandie Santé Association Réseau de Services pour une Vie Autonome (RSVA) Collectif Départemental de Prévention du Suicide dans la Manche Espace Régional d’Education Thérapeutique de Basse-Normandie (ERET) GCS « Accompagner et Soigner Ensemble dans le Bocage et le Prébocage » Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS) Basse-Normandie MAIA Nord-Cotentin - Présage MAIA du Perche* Réseau Bas-Normand pour la prise en charge de la Sclérose en Plaques (RBN-SEP) Réseau Bas-Normand Santé Qualité (RBNSQ) Réseau CICAT-LR Réseau RéPPOP - DONC (Dépistage Obésité Nord Cotentin) Réseau NormanDys Réseau ONCO Basse-Normandie Réseau TELAP Collège E Consultatif 9 FEHAP (Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la personne)* FHF (Fédération Hospitalière de France) FHP (Fédération Hospitalière Privée) FNCLCC (Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer)* FNEHAD (Fédération Nationale Hospitalisation à Domicile) Basse-Normandie URML Basse-Normandie URIOPSS Basse-Normandie URPS Infirmiers Libéraux de Basse-Normandie* URPS Orthophonistes de Basse-Normandie *Nouveaux membres en 2015 15 L’équipe opérationnelle L’équipe grandit avec les usages et les services L’équipe opérationnelle du GCS TSBN s’est de nouveau renforcée en 2015 avec l’arrivée de deux personnes en septembre. Clément Leroux, chef de projets « Dossier Médical Partagé et Messagerie Sécurisée de Santé » et Tiphaine Bernat, chef de projets « Systèmes d’information de santé (libéral et ambulatoire)». Thierry LUGBULL Administrateur TSBN accueille également Thomas Vernouillet depuis novembre 2015. Interne en santé publique au CHU de Caen, il a pour mission d’investiguer les solutions numériques déployables dans le cadre d’un réseau « ville-hôpital ». Didier DELAVAUD Co-Administrateur Prisca HIRTZ Responsable de projets Chargée de communication Système d’Information de Santé Partagé Projets Collabora tifs et Communica tion Olivier ANGOT Directeur Tiphaine BERNAT Chef de projets pport David MARQUES Architecte Systèmes d’Information Karine HAUCHARD Responsable de projets Infrastructure et Su Helen HALLEY Assistante de projets Clément LEROUX Chef de projets Karine MADELEINE Chef de projets Sylvie PRESTAVOINE Assistante administrative et financière Projets de Télémédecine Equipe �dministrative et Direction Frédérique Gudanis, infirmière au CHU de Caen, accompagne le projet SCAD. Elle travaille avec l’équipe de télémédecine du GCS à raison d’une journée par semaine dans les locaux de TSBN. Quentin PELOIS Chef de projets François SEGUIN Chef de projets Denis LEVRAT Ingénieur logiciels 16 L’équipe opérationnelle Missions et coordonnées des équipes L’équipe Administrative et de Direction Sylvie et Helen, gèrent à elles deux l’administratif de TSBN, les ressources humaines, la planification des réunions et la logistique ainsi que le suivi comptable et financier sous la responsabilité d’Olivier Angot, directeur et responsable de certains projets. Cette équipe vient en support aux équipes projets à plusieurs niveaux notamment pour les marchés publics. Elle assure également la Hotline fonctionnelle de ViaTrajectoire (sanitaire et médico-social). Olivier ANGOT - Directeur - [email protected] – 06 99 15 68 90 Sylvie PRESTAVOINE - Assistante administrative et financière - [email protected] – 02 50 53 70 00 Helen HALLEY - Assistante projets - [email protected] – 02 50 53 70 02 (remplacée par Annie PHILIPPE en fin d’année durant son congé maternité) L’équipe Télémédecine Karine et François sont chargés de mener les projets toujours plus nombreux de télémédecine, tels que SCAD, Télé-AVC, Domoplaies, Human-e, USMP connectée... En 2015, plusieurs projets suffisamment matures passent en « mode service ». Karine HAUCHARD - Responsable de projets télémédecine - [email protected] – 07 78 19 83 80 François SEGUIN - Chef de projets télémédecine - [email protected] – 07 79 49 93 66 L’équipe Infrastructure et Support David, Denis et Quentin assurent ensemble la partie technique et infrastructure des services et projets socles de l’ENRS tels que Norm@n, l’hébergement, la visioconférence, e-m@ge... Et tous les autres projets de manière transverse. Ils gèrent également la partie système d’information du GCS TSBN. David MARQUES - Architecte des systèmes d’information - [email protected] – 06 18 30 15 87 Denis LEVRAT - Ingénieur logiciels - [email protected] – 02 50 53 70 58 Quentin PELOIS - Chef de projets infrastructure - [email protected] – 07 89 55 69 52 L’équipe information et Systèmes d’Information Collaboratifs Prisca et Karine gèrent principalement les projets Coord-e (outil de coordination et partage pour les organisations pluriprofessionnelles et DCC (Dossier Communicant de Cancérologie). Elles ont également en charge la communication de TSBN,le portail info santé et les formations sur les outils (sites dédiés et ViaTrajectoire). Prisca HIRTZ - Responsable de projets collaboratifs et chargée de communication - [email protected] – 06 60 82 29 74 Karine MADELEINE - Chef de projets collaboratifs - [email protected] – 06 78 15 23 66 L’équipe des Systèmes d’Information de Santé Partagés Clément et Tiphaine constituent une toute nouvelle équipe dédiée aux projets des systèmes d’information de santé partagés tels que le DMP la MS Santé et l’accompagnement SI des pôles de santé. Ils sont en lien étroit avec l’ensemble des acteurs du sanitaire, du médico-social et de la ville. Clément LEROUX - Chef de projets DMP et Messagerie Sécurisée de Santé - [email protected] – 06 87 82 07 56 Tiphaine BERNAT - Chef de projet SI de santé (libéral et ambulatoire) - [email protected] – 06 87 82 95 54 Répartition de l’activité de l’équipe opérationnelle du GCS TSBN (en j/h) 01/01/2015 au 31/12/2015 17 Communication Informer nos membres, les partenaires et les utilisateurs potentiels sur les missions, l’organisation et les activités de TSBN, les projets et les services e-santé L’année 2015 confirme le passage de TSBN à la maturité. En matière de communication, nous avons engagé, d’une part, le renouvellement de nos supports de communication institutionnels et d’autre part, confirmé la réflexion sur l’identité de l’ENRS et de ses services. Nous avons reconduit les actions qui rythment notre plan de communication annuellement : la communication digitale avec l’alimentation et la mise à jour du site www.tsbn.fr et la diffusion de «TSBN Info» (vœux + n°8, 9 et 10 de la lettre), l’édition avec le rapport d’activités 2014 (250 exemplaires) et les relations presse (5 communiqués de presse : téléimagerie, 2 communiqués sur le projet Human-e, journée TSBN du 2 juillet, plus de 100 adhérents ou l’adhésion par les usages.) HIT 2015, village des GCS e-santé (du 19 au 21 mai) : Pour la première fois, 8 GCS e-santé représentant 8 régions se sont réunis pour participer au salon du HIT et créer un « Village des GCS e-santé ». Une belle réalisation collective qui a démontré la capacité des GCS à se fédérer, à mutualiser et partager. Un travail collectif a amené les GCS à produire une communication autour d’une identité du village (les annonces de la participation au HIT 2015 sur les sites, les lettre info, les e-invitation), des relations presse (dossier de presse, communiqué de presse), du programme des conférences, d’une invitation VIP pour le cocktail. Cette expérience a offert de la visibilité auprès des acteurs de la santé et de la e-santé et a contribué à montrer une image positive de dynamisme et de collaboration. Journée TSBN, services et projets (2 juillet) : Nous avons organisé une journée dédiée aux réalisations concrètes de TSBN en matière d’e-santé. Tourné vers la pratique, cet évènement a accueilli une centaine de participants autour d’ateliers de démonstrations du bouquet de services e-santé en cours de déploiement en région et de retours d’expériences des professionnels de terrain, utilisateurs de services de télémédecine (Télé-AVC, Human-e, Domoplaies, SCAD, et Messagerie Sécurisée de Santé). Au-delà de ces actions, nous avons ressenti la nécessité de relater dans nos supports d’information le développement de notre activité et de l’offre de services e-santé. Une nouvelle version de notre plaquette institutionnelle (4 pages) s’est accompagnée de la création d’une plaquette « service », « Therap-e au service de la télémédecine en Basse-Normandie » (4 pages). En complément, nous avons réalisé les premiers films autour de notre activité : un film institutionnel présentant TSBN et ses activités (une version longue de 6’34’’ déclinée en une version courte de 3’11’’) et un film de présentation du projet Human-e tourné à l’occasion de la conférence de presse du mois de mai. L’année 2015 aura été marquée par l’introduction de la communication événementielle à travers deux actions majeures : la participation au HIT (Salon professionnel des technologies et systèmes d’informations appliqués à la santé) et l’organisation d’une journée TSBN dédiée à ses projets et services. 18 Enfin, afin d’apporter plus de lisibilité à la structuration et l’enrichissement de l’offre de services portée par l’ENRS, nous avons revisité le logo du portail Basse-Normandie Santé et doté d’une identité la plateforme de télémédecine Therap-e et la plateforme de partage Suiv-e. Au cœur de notre activité : les projets et les services de l’ENRS Services d’infrastructure Services d’information Services SI de santé partagés Services de télémédecine ... et témoignages L’ENRS bas-normand L’Espace Numérique Régional de Santé L’Espace Numérique Régional de Santé (ENRS) se définit comme un espace cohérent de services dématérialisés, porté institutionnellement par l’ARS. Le GCS TSBN est la maîtrise d’ouvrage de l’ENRS bas-normand. Il respecte le cadre d’interopérabilité et les référentiels nationaux promus notamment par l’ASIP Santé, tout en répondant aux besoins régionaux de santé. Avant tout ouvert sur les usages, l’ENRS bas-normand capitalise sur des services socles . Il propose une offre de services accessibles par un portail web, www.basse-normandie-sante.fr, et exploitables à travers un cadre d’interopérabilité (CI-SIS). Le cadre technique et fonctionnel de l’ENRS vise à construire un espace de confiance au sein duquel la sécurité et l’interopérabilité sont garanties. Il permet également d’assurer le développement de la coopération et des services « métier » en garantissant l’accès aux informations sur l’offre de santé. 20 En Basse-Normandie, en 2011 et 2012, TSBN a posé les fondements de l’Espace Numérique Régional de Santé et concrétisé la mise en production des premiers services. En 2013 et en 2014, les services socles de l’ENRS se sont enrichis, avec la mise en œuvre : • De la plateforme de télémédecine Therap-e, d’un service d’échange et d’intégration (EAI), ainsi que d’un serveur d’identité et de rapprochement • De la plateforme décisionnelle dont le premier usage est la mise en œuvre de l’Observatoire Régional des Urgences En 2015, une nouvelle plateforme « Suiv-e » a vu le jour. Elle permet notamment de faciliter la coordination et le partage d’informations au service du décloisonnement du parcours patient. En 2015 également, la plateforme décisionnelle a permis la mise en place de tableaux de bord de suivi des accès aux services de l’ENRS disponibles sur le site de TSBN www.tsbn.fr. L’ENRS Bas-Normand Perspectives La plateforme décisionnelle permettra en 2016 d’étendre progressivement l’analyse et le suivi des données issues de l’usage des différents services de l’ENRS : • Télémédecine • Coordination du parcours patient • Dossier Communicant de Cancérologie • Régulation des SAMU bas-normands • ViaTrajectoire Afin de fournir des services de qualité dans un contexte où les usages de télésanté sont de plus en plus critiques, le GCS TSBN s’est muni en 2015 d’un outil d’hypervision « POM Monitoring ». Cette solution de supervision, basée sur le moteur open source Nagios, permet d’avoir une vision exhaustive des différentes couches techniques, réseau, serveurs, nexus de l’ENRS, ainsi que des applications les plus critiques. L’objectif à termes, est de : • Fournir une vue en temps réel, de l’état des services de l’ENRS aux différents utilisateurs • Émettre une alerte en cas de dysfonctionnement et permettre de prendre rapidement les mesures correctives • Mesurer la qualité de service ressentie par les utilisateurs Les différents processus de chaque service applicatif seront contrôlés en temps réel. Télé-AVC sera le premier service de télémédecine à être pourvu de cette surveillance. Les projets et services e-santé régionaux, portés par l’ENRS sont répartis en deux grandes catégories Les services d’infrastructure : Fondations techniques et fonctionnelles de l’ENRS, ils couvrent : • Le socle technique • Les services socles L’offre de services : Orientée vers les usages, l’offre de services propose trois grandes familles de services aux utilisateurs : • Les services d’information • Les services de télémédecine • Les systèmes d’information de santé partagés 21 Services d’infrastructure 22 Le réseau haut débit sécurisé dédié à la santé Depuis décembre 2011 un réseau haut débit appelé Norm@n a été mis en place par TSBN avec le prestataire « Adista ». Ce réseau privé permet aux différents établissements de santé d’échanger des données numériques. Au service de la santé et de l’humain, Norm@n se doit de respecter des contraintes en matière de sécurité, de qualité, de rapidité et de disponibilité. 51 sites sont connectés au réseau haut débit sécurisé Norm@n, dont les 27 établissements de santé (cf carte), 18 sites rattachés à ces établissements, des réseaux de santé, 2 Datacenters de l’ENRS, 3 USMP(Unités de soins en milieu pénitenticatire). Norm@n permet aux établissements de redonder leur ligne, 18 lignes de secours ont été mises en place grâce à ce marché. Vie du service en 2015 Publication d’un accord Cadre constitué de 2 lots : • Lot 1 : Mise en place d’un VPN MPLS régional « Norm@n » • Lot 2 : Visioconférence bas-normande L’accord cadre relatif au VPN MPLS régional « Norm@n » pourra être cédé aux membres du GCS TSBN lequel s’est constitué centrale d’achats en fin d’année. Visioconférence • Mise en place d’un nouveau pont de visioconférence HD • Possibilité de réserver les ressources à l’aide d’un outil adapté • Utilisation des clients PC pour réaliser des visioconférences • Un support au service de la visioconférence Services d’infrastructure Norm@n : Perspectives Consolidation de l’existant et amélioration de la sécurité. En pratique Solution et prestataire Adista : pour assurer le déploiement et le maintien en conditions opérationnelles des services. Conditions d’accès au service • Être membre du GCS TSBN pour bénéficier de l’accord cadre • Cible : les établissements de santé publics, privés ainsi que les acteurs des secteurs médico-social et libéral Différents services d’accès peuvent être proposés en fonction de l’éligibilité de l’établissement. Contraintes techniques • Une étude d’éligibilité préalable est nécessaire. 51 sites connectés à Norm@n* Contact E IC RV SE *au 31/12/2015 service TSBN : Demande d’accès au Support : Adista 89 30 Téléphone : 03 83 98 i.fr rm t@ or Email : supp GCS TSBN BN) : Information service (TS rmation ecte systèmes d’info David Marques, archit re de projets Infrastructu Quentin Pelois, chef 23 Services d’infrastructure em@ge Le service socle em@ge (transfert dicom), un réseau de téléimagerie au service des projets de télémédecine Vie du service en 2015 Deux nouveaux établissements ont rejoint le réseau de téléimagerie : • CH de Mortagne • CH de Vire 2015 a été une année de consolidation du réseau em@ge et de capitalisation de son usage. Grâce à la mise en place de mécanismes d’interopérabilté, l’imagerie est désormais pilotable et exploitable depuis la plateforme de télémédecine Therap-e de TSBN. Ces développements et ces mécanismes d’interopérabilité ont permis de : • Mettre en place de la téléradiologie sur Therap-e ˃ Accès à l’imagerie via Therap-e (covotem) depuis n’importe quel endroit > Possibilité de réaliser du post-traitement 3D de n’importe quel endroit • Donner l’accès à l’imagerie de télé-AVC quel que soit le lieu Contact ICE V ER S 24 ès au service cc Demande d’a GCS TSBN (métier) : rvice (TSBN) : Information se systèmes es, architecte David Marqu d’information Les solutions exploitées pour la mise en œuvre de ce service sont : • Le serveur Nexus Central qui communique avec tous les établissements connectés au réseau de téléimagerie. Il dispose à tout moment d’une copie des références des images échangées entre les établissements • La plateforme régionale qui assure les échanges d’imagerie entre les serveurs ETIAM Nexus V5 • La Passerelle de services ETIAM Nexus, installée dans chaque établissement, communique d’une part avec le serveur ETIAM Nexus central pour le partage des examens d’imagerie, et d’autre part avec le réseau d’imagerie (PACS) et le système d’information (SIH) de l’établissement pour la récupération et la mise à disposition des données médicales et administratives utilisées pour réaliser les actes de télémédecine • Le serveur de revue diagnostic EasyViz, fourni aux professionnels de santé hors de leur établissement, est un outil de visualisation et de traitement avancé des images dédiées au diagnostic radiologique. Les traitements d’images sont réalisés sur le serveur, et seul le rendu visuel de ces traitements est transféré vers le poste du professionnel de santé afin d’optimiser la bande passante utilisée. EasyViz est depuis 2015 exploitable depuis Covotem. 198 827 En pratique Conditions d’accès au images transférées service par mois * • Etre membre du GCS TSBN • Cible : Établissements et cabinets ayant besoin de recevoir ou d’envoyer des images médicales de manière sécurisée Coût Le coût d’acquisition comprend la 1ère année de maintenance : • Nexus virtuel licences illimitées : 16 735 € HT • Nexus physique licences illimitées : 18 540 € HT • Nexus petit établissement : 12 400 € HT Maintenance annuelle, à partir de la 2ème année : • Nexus virtuel licences illimitées : 2 135,25 € HT • Nexus physique licences illimitées : 2 406 € HT • Nexus petit établissement : 1 478,35 € HT * en 2015 Services d’information 25 Services d’information Portail e-santé régional www.basse-normandie-sante.fr A la fois portail d’information et portail d’accès aux services de l’ENRS, www.basse-normandie-sante.fr propose ses fonctionnalités et ses services à tous : grand public, professionnels et structures intervenant dans le domaine de la santé et du médico-social (établissements, réseaux, associations…) Mis en ligne en décembre 2012, le portail passe en mode service en 2014. L’outil intègre un volet information santé régionale, l’accès aux services e-santé dédiés aux professionnels, les groupes de travail collaboratif ainsi que les sites dédiés. En 2015, un chantier de refonte a été engagé dans le cadre d’un nouveau marché avec IDO-in pour le maintien en conditions opérationnelles du service comprenant le passage en v4 d’IdéoPortal. Cette nouvelle version repositionnera le portail www.basse-normandie-sante.fr comme le portail des services e-santé en Basse-Normandie. TSBN a en charge la gestion opérationnelle et technique de l’outil et l’accompagnement des utilisateurs. Volet information santé régionale L’association Basse-Normandie Santé, organisée en comité éditorial, s’occupe spécifiquement de la gestion des contenus (ligne éditoriale, validation des contenus) du volet «portail d’information». Relais des acteurs régionaux de santé et du médico-social, le portail en accès tout public propose actualités, évènements et dossiers thématiques. La mise en œuvre de la nouvelle version du portail s’accompagne également d’un chantier de mise à jour du rubriquage et des contenus. Contact ICE V SER 26 il d’information : Comité éditorial du porta l’Association BNS Dr Bureau, Président de TSBN au Portail d’information Demande de contribution travail collaboratif, Ouverture de groupes de Support : de projets collaboratifs Prisca Hirtz, responsable lisateurs ENRS : Gestion des comptes uti Hirtz David Marques et Prisca Accès aux services e-santé pour les professionnels L’offre de services s’enrichit avec la mise en place des services socles et les 3 plateformes (de télémédecine, de partage et décisionnelle). Le portail professionnel prend tout son sens et donne accès à un bouquet de «services e-santé pro». Aussi, la nouvelle version offrira un accès plus ergonomique pour professionnels. Perspectives Passage en production du nouveau portail e-santé miavril 2016 : • Repositionnement avec un accès info et un accès pro de la v2 de www.basse-normandie-sante.fr • Nouvelle version du service « espaces collaboratifs et gestion documentaire » • Saisie et mise à jour des contenus du «portail info» En pratique Solution et prestataire IDO-in : IdéoPortal (gestion de contenus, espaces collaboratifs), IdéoDirectory (annuaires), IdéoSSO (authentification unique aux services de l’ENRS). Conditions d’accès au service • Portail d’information : consultation en libre accès, contribution libre sous réserve de validation par le comité éditorial • Groupe de travail collaboratif : ouvert à tout groupe d’acteurs régionaux réunis autour d’un projet santé / médico-social • Portail d’accès aux services e-santé professionnels : en fonction des habilitations de l’utilisateur reconnues pour chaque service de l’ENRS Le service « sites dédiés » met à disposition des membres de TSBN un outil de gestion de contenus de site internet Le service « sites dédiés » permet de créer et personnaliser assez simplement son site internet. L’objectif est de mettre à disposition un outil de gestion de contenus et d’accompagner les utilisateurs jusqu’à les rendre autonomes. Issu du portail régional Basse-Normandie Santé, le service «sites dédiés» s’appuie sur le même outil de gestion de contenus (IdéoPortal), ce qui permet de mutualiser la maintenance et de favoriser le partage d’information d’un site dédié vers le portail régional. Ce changement de version majeure de l’outil apportera des améliorations graphiques et fonctionnelles (responsive design, etc.) • Nouvelle version du service « sites dédiés » : disponible mi-avril 2016 • Migration progressive des sites dédiés vers la nouvelle version de l’outil : ˃ Mise à jour de la documentation utilisateurs ˃ Accompagnement des utilisateurs au changement d’outil Ce service comprend • La mise à disposition de l’outil de gestion de contenus avec ouverture du site • L’accompagnement à la création du site et la formation à la prise en main de l’outil (une à quatre demi-journées) • La maintenance et l’hébergement du site • Le support aux utilisateurs (webmasters, administrateurs des sites) En pratique Solution et prestataire IDO-in : outil de gestion de contenus IdéoPortal Vie du service en 2015 Trois nouveaux sites ont été mis en ligne, portant à 17 le nombre de sites créés avec le service depuis son ouverture en 2013 : Collectif départemental de prévention du suicide dans la Manche, MAIA Nord Cotentin, ANPAA Basse-Normandie. Dix sessions de formation (initiales et complémentaires) ont été réalisées dans l’année en plus du support technique aux utilisateurs du service. Perspectives S’appuyant sur le même outil de gestion de contenus que le portail Basse-Normandie Santé, le service «sites dédiés» bénéficiera du passage en version 4 d’IdéoPortal. Services d’information Sites dédiés Conditions d’accès au service Etre membre du GCS TSBN Contact SE RV ICE TSBN : ts renseignemen Demande de s au service Demande accè support Formation et projets sponsable de Prisca Hirtz, re collaboratifs 17 sites dédiés en ligne* *au 31/12/2015 27 Services d’information ORU Observatoire Régional de Urgences La recherche épidémiologique, la veille sanitaire et l’activité des services d’urgences disposent d’un observatoire L’ORU doit permettre : • D’effectuer une étude précise sur l’activité des services d’urgences • D’activer une veille sanitaire par le biais d’indicateurs spécifiques La Région Normandie et la totalité de ses services d’urgences sont reliés à l’ORU. La solution est constituée d’un outil décisionnel et d’une base de données centralisée, alimentée par les services d’urgences via un flux XML quotidien recensant l’intégralité des passages aux urgences. Cet outil permet d’établir des restitutions sur des données affinées et qualifiées. Des tableaux de bord dynamiques, des indicateurs communicants (envoi de mails sur objectifs) et des rapports sont désormais élaborés. La société BPM-Conseil, avec son outil Vanilla, et le GCS Télésanté Basse-Normandie ont poursuivi leur étroite collaboration durant l’année 2015 pour mener à bien ce projet. Vie du projet en 2015 Les Résumés de Passages aux Urgences (RPU) ont continué d’alimenter la base durant toute l’année : 298 341 RPU bas-normands reçus. Les envois sont automatisés vers l’INVS tous les jours et 1 fois par mois à l’ATIH. Le format étendu des RPU a été mis en place pour les établissements suivants : • Centre Hospitalier de Mortagne au Perche • Centre Hospitalier de Vire • Clinique de la Miséricorde à Caen • Centre Hospitalier de Coutances • Centre Hospitalier Mémorial de Saint-Lô Nombre de RPU en 2015 : Perspectives • Affiner la qualité des données collectées par les services d’urgences • Continuer la mise en œuvre du RPU étendu pour tous les établissements bas-normands • Mettre en place un flux en temps réel • Mettre en place tous les indicateurs et restitutions demandés par les services d’urgences • Déployer l’outil décisionnel sur d’autres projets En pratique Solution et prestataire BPM-Conseil : plateforme de restitution Vanilla 298 341 RPU bas-normands reçus* Phase du RPU standard terminée à 100% fin 2015. Tous les établissements bas-normands émettent quotidiennement. Phase du RPU étendu avancée à 21 % à fin 2015. Contact ET J RO P Métier : COPIL ORU ail ORU Groupe de trav ation TSBN èmes d’inform st sy te ec it ch es, ar David Marqu ciels ingénieur logi Denis Levrat, *sur l’année 2015 28 Services des Systèmes d’Information de santé partagés 29 Services de SI de santé partagés ViaTrajectoire EHPAD Outil web de dématérialisation du dossier unique d’inscription en EHPAD Dans la continuité de ViaTrajectoire sanitaire, l’outil a évolué pour répondre aux besoins du médicosocial, notamment pour la dématérialisation du dossier unique d’inscription en EHPAD en vue de simplifier et uniformiser les pratiques. Désormais accessible aux usagers et à leurs aidants, aux médecins libéraux et aux professionnels de santé en établissement sanitaire, ViaTrajectoire médico-social permet aux EHPAD de recevoir et de suivre les demandes d’inscription, ainsi que pour les demandeurs. Cet outil comporte : • Un annuaire des EHPAD (localisation, tarifs, critères de confort, ressources disponibles pour les prises en charges spécifiques…) • Un module d’orientation permettant de proposer des solutions d’hébergement selon de nombreux critères adaptés aux besoins du résident (proximité, tarifs, soins requis, prise en charge proposée, autres prestations) • Un tableau de bord permettant à chaque EHPAD de centraliser tous les dossiers reçus et donc d’en faciliter la gestion et le suivi Budget : 270 k€ Financements : Conseils Départementaux, ARS, FEDER* *sur la durée du projet 30 Solution et prestataire GCS SISRA : éditeur de l’outil ViaTrajectoire Vie du projet en 2015 Le territoire bas-normand, découpé en 12 secteurs de déploiement est déjà opérationnel pour 7 d’entre eux à fin 2015 avec 145 EHPAD formés à l’outil Web ViaTrajectoire. En parallèle, l’URML-BN par le biais de l’ADOC Basse-Normandie et de l’Echangeur, a communiqué auprès de l’ensemble des médecins libéraux sur le projet en cours. Elle les forme à l’utilisation de l’outil (8 réunions de formation au cours du dernier trimestre 2015), au fur et à mesure du déploiement, et leur donne accès à des tutoriels pour la partie médicale obligatoire du dossier. Dans le même temps, les conseils départementaux ont formé les services « aidants aux usagers » (Centres Médico-Sociaux, CLIC et ou MAIA, selon les départements) et communiquent auprès des usagers. En Basse-Normandie, les premières demandes d’inscriptions en EHPAD grâce au dossier dématérialisé ViaTrajectoire ont démarré et certains sont déjà en liste d’attente ! Perspectives • Fin du déploiement et des formations des EHPAD et des autres utilisateurs de l’outil (assistants sociaux, prescripteurs en MCO, services de SSR des établissements sanitaires et les services sociaux d’aide à l’usager) • Diminution de l’utilisation du dossier papier • Définition et mise en œuvre des éléments de statistiques Services de SI de santé partagés Méthodologie de déploiement, par secteur : • Réunion de lancement • Réalisation d’un diagnostic « Système d’Information » dans chaque EHPAD • Réalisation de formations auprès des EHPAD, USLD, et SSR • Réalisation de formations auprès des services sociaux des MCO • Information et formation des médecins traitants • Information aux Usagers Contact E SE IC RV jets T, chef de pro formatrice Olivier ANGO éploiement et d e d e gé ar ch , Helen HALLEY éploiement chargée de d , PE IP IL PH ie Ann ce EINE, formatri Karine MADEL nique : 53 70 02 Support tech ments : 02 50 se lis ab ét e in 31 06 22 02 Hotl s traitants : 02 in ec éd m e in Hotl on : n et fiches Documentati ts de formatio en m cu o d es S TSBN L’ensemble d sur site du GC le ib n o p is d t pratiques es www.tsbn.fr 31 Services de SI de santé partagés ViaTrajectoire Sanitaire Outil d’aide personnalisée à l’orientation des patients vers des structures de Soins de suite et réadaptation (SSR), d’Hospitalisation A Domicile (HAD), ou de Soins Palliatifs (SP) Véritable outil d’aide à l’orientation des patients en sortie de court séjour, ViaTrajectoire se compose d’un annuaire national des structures, et met en corrélation la demande, les besoins en ressources avec l’offre des structures d’admission. Cet outil a été mis en place en 2011 en Basse-Normandie à la demande de l’ARS, afin de répondre à la circulaire DHOS/01 n°2008-305 du 3 octobre 2008 imposant pour chaque région un outil de régulation des filières. En pratique Solution et prestataire GCS SISRA : éditeur de l’outil ViaTrajectoire. Conditions d’accès au service Cible : Établissements de santé bas-normands. L’accès au service pour la région Basse-Normandie en 2015 est pris en charge par l’ARS. La cotisation annuelle a été de 40 000 €. Vie du service en 2015 L’ensemble des prescripteurs (MCO) et responsables des admissions (SSR, HAD USP) utilisent la plateforme ViaTrajectoire pour l’orientation des patients. La COB (Coordination Observatoire Basse-Normandie) intervient auprès des utilisateurs et des référents pour les situations bloquantes et apporte conseil et expertise métier. Elle propose un observatoire des flux patients par filière. Elle participe aux groupes de travail pour l’amélioration de l’outil et de son ergonomie. TSBN assure toujours les éventuels compléments de formation, la hotline fonctionnelle et technique de l’outil. 56 dossiers envoyés par jour en moyenne* Perspectives • Outil en cours d’amélioration et de simplification du processus d’orientation ViaTrajectoire sanitaire • Accès à ViaTrajectoire depuis le portail d’accès à l’ENRS • Interface avec le Répertoire Opérationnel des Ressources (ROR) Contact E IC RV SE *sur l’année 2015 32 nique Support tech TSBN 50 53 70 02 sements : 02 Hotline établis andie) er e Basse-Norm Support méti ir to va er bs O ie ation Christian Mar COB (Coordin Mouret et Dr sa El 94 67 09 82 22 on et les fiches Documentati de formation ts en m cu o d es S TSBN L’ensemble d r le site du GC su s le ib n o p is d pratiques sont fr n. sb .t www Réseau Régional de l’Aide Médicale Urgente Unification et Modernisation des Systèmes d’Information des SAMU Le Réseau Régional de l’Aide Médicale Urgente (RRAMU) est né de la volonté de l’ARS et des trois SAMU bas-normands d’unifier et de moderniser leur système d’information. Le projet vise à déployer un système d’information commun à toutes les structures de l’aide médicale urgente de Basse-Normandie. Le Système d’Information RRAMU, novateur par ses choix techniques et son approche régionale native avec un référentiel unique est en exploitation depuis mi 2004 dans les SAMU de Haute-Normandie et bénéficie régulièrement de nouvelles évolutions. Vie du service en 2015 Après avoir été le premier SAMU bas-normand à déployer le système d’information de régulation RRAMU en janvier 2014, le SAMU d’Alençon a renouvelé et dispose depuis le 3 novembre 2015 d’une téléphonie IP intégrée à RRAMU. Les trois SAMU bas-normands bénéficient désormais d’un même outil avancé de gestion des appels intégrant au dossier de régulation médicale toutes les fonctions nécessaires à une gestion optimale de l’aide médicale urgente : • Réception des appels • Décision médicale • Gestion du lieu d’accueil si besoin • Gestion opérationnelle des moyens et suivi de l’intervention Perspectives • Fourniture, installation et mise en œuvre d’une infrastructure régionale de Gestion de Voies Radio (GVR) pour les SAMU bas-normands • Déploiement de l’outil de restitution Vanilla pour le suivi d’activité des SAMU • Déploiement des modules destinés aux SMUR et aux services d’urgences En pratique Solution et prestataire • GCS RRAMU : éditeur de l’outil de régulation RRAMU • BPM-Conseil : éditeur de l’outil de restitution d’activité, Vanilla Conditions d’accès au service Coût : Maintenance annuelle de 25 k€ par SAMU Services de SI de santé partagés RRAMU La société Isatis a réalisé en 2015, une analyse et une qualification des besoins dans le cadre de la mise en œuvre d’une infrastructure régionale de Gestion de Voies Radio (GVR) pour les SAMU bas-normands. Contact E SE IC RV rvice (TSBN) : Information se ef directeur et ch Olivier Angot, MU de projet RRA 33 Services de SI de santé partagés DMP Dossier Médical Partagé Le Dossier Médical Partagé (DMP) est un dossier médical informatisé qui permet aux professionnels de santé de partager les informations de santé utiles à la coordination des soins d’un patient. Il favorise la prévention, la qualité et la continuité des soins. La loi de « modernisation de notre système de santé » adoptée le 17 décembre 2015 met en place la refonte du DMP et confie son déploiement à la CNAMTS. Une fois le DMP créé par une structure ou un professionnel de santé, tous les acteurs du parcours de soin du patient peuvent y accéder avec le consentement du patient. Ils peuvent alors consulter les éléments présents dans le DMP et ajouter toute information pertinente. Le patient décide quels sont les professionnels de santé autorisés à le consulter et à quels documents et informations ils ont accès. La forte implication de la CPAM 50 et des professionnels de santé du Centre Manche a permis la mise en place de plusieurs projets intégrant le DMP comme un outil de partage au sein des pôles de santé, et également pour les patients dans le cadre du programme d’accompagnement au retour à domicile (PRADO) insuffisance cardiaque. Contact ET J RO P 34 TSBN jets ux, chef de pro Clément Lero é DMP/MS Sant Vie du projet en 2015 • Mise en place du projet DMP/PRADO – CPAM 50 • Forte implication du pôle de santé libéral ambulatoire (PSLA) de Villedieu dans la Manche Perspectives • Déploiement du Dossier Communicant de Cancérologie (DCC) • Dématérialisation du Dossier de Liaison Urgences (DLU) • Intégration du DMP dans les autres projets PRADO - CPAM 50 / 61 Services de SI de santé partagés MS Santé Messagerie Sécurisée de Santé L’espace de confiance MS Santé est un système de messagerie sécurisée réservé à l’ensemble des professionnels de santé pour leur permettre d’échanger par mails des données de santé à caractère personnel. La mise en place de cette dématérialisation des échanges entre professionnels de santé contribue à améliorer la coordination et la qualité des soins tout en garantissant la sécurité des données échangées. Mis en place par l’ASIP Santé en partenariat avec les ordres professionnels de santé (médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, infirmiers), un service gratuit est disponible pour tous les professionnels de santé équipés d’une Carte de Professionnel de Santé (CPS). Les établissements de santé aussi se mobilisent et mettent en place au sein de leurs structures des solutions pour être rapidement en mesure de communiquer par MS Santé avec les professionnels de santé libéraux de leur bassin. Contact ET P J RO TSBN ojet ux, chef de Pr Clément Lero é DMP/MS Sant Vie du projet en 2015 • 28 établissements en cours d’intégration du domaine de confiance • Mise en place de formations pour les infirmiers libéraux • Projet « dépistage de la rétinopathie diabétique » avec la CPAM 50 Perspectives • Envois par Messagerie Sécurisée de Santé des compte-rendus d’expertise par les infirmières expertes du service Domoplaies • Mise en place de bassins de professionnels autour des structures MS Santé compatibles • Mise en œuvre d’un service d’hébergement de messageries professionnelles intégrant une compatibilité MS Santé 35 Services de SI de santé partagés Suiv-e La Plateforme de Partage en Basse-Normandie Face aux grands défis à relever concernant l’offre de santé (démographie des professionnels de santé préoccupante, exigences de qualité et de sécurité accrues, nécessité de maîtriser l’évolution des dépenses, vieillissement de la population), le Plan Stratégique Régional de Santé propose quatre axes pour repenser l’offre de santé dont l’un est le décloisonnement des prises en charge. Cela suppose de réviser les modes de prise en charge actuels et les rôles respectifs de chaque acteur. Il s’agit de développer les coopérations entre tous les acteurs de la santé et de mutualiser les moyens. La mise en place de la plateforme Suiv-e participe à cet objectif et vise à faciliter la communication et la coordination des professionnels au service du décloisonnement du parcours du patient. Suiv-e porte différents usages répartis dans deux familles de services : Coord-e (SI de coordination pour les organisations pluriprofessionnelles) et le DCC bas-normand (Dossier Communicant de Cancérologie). La plateforme proposera une couverture fonctionnelle riche avec différents modules : référentiels (annuaires structures, professionnels, patients), métier (dossier patient avec création de formulaires, partage de documents, édition de compte-rendus et courriers, ligne de vie, gestion et suivi des actions), agenda et planification, échanges (alertes et notification, partage avec le DMP, échange par messagerie sécurisée), pilotage (tableaux de bord,….), administration. Contact J ET O PR 36 TSBN projets sponsable de Prisca Hirtz, re collaboratifs projets eine, chef de Karine Madel collaboratifs Démarré en 2014 avec la phase d’appel d’offre qui a abouti à la notification du prestataire Inovelan et de sa solution WebDCR (novembre 2014), le projet entre dans sa phase opérationnelle en 2015. Après une phase de cadrage, le sous-projet technique d’intégration de webDCR à l’ENRS a démarré (chantiers annuaire, SSO, identité, infocentre) sur le second semestre. L’équipe de TSBN a suivi une première formation, afin de monter en compétence sur l’administration de la plateforme. Un recadrage du projet avec le prestataire a également mené à établir une nouvelle feuille de route, favorisant une meilleure couverture fonctionnelle du volet SI de coordination sur la thématique de l’éducation thérapeutique et permettant de paralléliser le déploiement de Coord-e et du DCC. Perspectives : Déploiement des premiers usages • DCC : volet gestion des RCP et déploiement des premières fiches (1er semestre 2016) • Coord-e : ˃ Déploiement ERET ˃ Démarrage des spécifications du SI MAIA (fin 2016) Solutions et prestataires • Groupement Inovelan/AZnetwork avec WebDCR • IDO-in avec Ideosanté pour l’intégration à l’ENRS Conditions d’accès • Etre membre de TSBN • Selon les priorités de déploiement définies par l’ARS Ce nouveau projet vise à mettre en place le service Coord-e, système d’information de coordination proposé aux organisations collaboratives pluriprofessionnelles sur la plateforme de partage Suiv-e L’objectif de Coord-e est de faciliter la communication et la coordination des professionnels au service du décloisonnement du parcours du patient. Ce système d’information propose une « boîte à outils » organisée autour d’un dossier de coordination du parcours patient constitué de documents partagés, du suivi des actions réalisées et de la ligne de vie. Il permet d’établir des diagnostics, de créer des PPS (Parcours Personnalisé de Soins), PPE (Parcours Personnalisé d’Éducation thérapeutique) ou PSI (plan de services individualisé), d’évaluer les besoins du patient, de partager conseil et expertise, en favorisant les échanges entre les acteurs et en assurant un suivi coordonné du patient. En 2015, le projet est entré dans sa phase opérationnelle avec l’installation de la plateforme en environnement de recette, le démarrage de l’intégration technique et la rédaction des spécifications de l’ERET. Vie du projet en 2015 • Avril : installation de la plateforme et démarrage des chantiers techniques d’intégration • 14 groupes de travail avec l’ERET (spécifications initiales éducation thérapeutique) • Novembre : COPIL et comité stratégique avec recadrage du projet et nouvelle feuille de route • Décembre : première analyse du besoin de l’ERET par Inovelan Chaque organisation utilisatrice du service définira ses spécifications fonctionnelles au regard de son besoin métier afin de paramétrer ses propres contextes et dossiers de coordination. Perspectives • Juin : MOM (Mise en Ordre de Marche) de l’ERET • Septembre : mise en production de l’ERET • Amorce des spécifications du SI MAIA (dernier trimestre 2016) L’utilisation d’un outil mutualisé, par l’ensemble des réseaux de santé et structures d’appui territoriales (MAIA, etc.), favorisera le partage des données liées au patient et à son parcours d’une organisation à une autre, pour une meilleure continuité et cohérence des soins et des accompagnements. La première organisation pilote déployée dans le cadre de la mise en œuvre de Coord-e est l’ERET (Espace Régional d’Éducation Thérapeutique) autour de la thématique de l’éducation thérapeutique. TSBN, maîtrise d’ouvrage du projet est missionné par l’ARS pour : • Mettre en œuvre et assurer le maintien en conditions opérationnelles de Coord-e • Accompagner la définition du besoin spécifique des réseaux et structures d’appui territoriales Services de SI de santé partagés Coord-e Solution et prestataire Le groupement formé par les sociétés Inovelan et AZ Network avec la solution WebDCR, a été retenu en Basse-Normandie pour la fourniture et l’hébergement de la plateforme de partage Suiv-e qui porte le service Coord-e. Contact PR OJ ET TSBN projets sponsable de Prisca Hirtz, re collaboratifs projets eine, chef de Karine Madel collaboratifs 37 Services de SI de santé partagés 38 DCC Le Dossier Communicant de Cancérologie Le DCC (Dossier Communicant de Cancérologie) est un projet national de mise en place d’un système d’information et de communication en cancérologie issu du Plan Cancer I dont la mesure 34 préconise d’assurer l’existence d’un DCC dans chaque région Le partage et l’échange des données médicales entre professionnels de santé constituent des facteurs importants d’amélioration de la qualité des soins et de la continuité de la prise en charge des patients ; ils s’inscrivent dans les actions des Plans Cancer II (20092013) et III (2014-2019). Généraliser le dossier communicant de cancérologie (DCC) et mobiliser les outils de communication numérique au service de la coordination villehôpital figurent parmi les objectifs du Plan Cancer 2014-2019 (mesure 2.19). Les Agences Régionales de santé doivent en assurer la mise en œuvre. Le service DCC a vocation à informatiser certaines étapes clés du parcours en cancérologie du patient qui est complexe et varié : diagnostic, inscription en RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire) et préparation de la fiche RCP, décision thérapeutique, annonce du diagnostic et proposition de prise en charge. Il permet également la remontée d’informations médicales et d’activités. Comme confirmé par la directive de la Délégation à la stratégie des systèmes d’information en santé du 13/11/2013, l’objectif en termes de SI est de garantir que 100% des patients atteints de cancer bénéficient d’un passage en RCP donnant lieu à une fiche RCP informatisée, structurée, comportant des items minimaux définis par l’INCa (Institut National du Cancer) et conforme au cadre d’interopérabilité spécifié par l’ASIP Santé, et un PPS (Programme Personnalisé de Soin) informatisé. Ces documents doivent être versés dans le DMP (Dossier Médical Partagé) si le patient en possède un, et/ou être transmis par messagerie sécurisée de santé au médecin traitant et aux autres professionnels de santé impliqués dans la prise en charge du patient. Ceci doit être réalisé dans un contexte réglementaire propre au respect du cadre transversal commun à la coordination des soins. En Basse-Normandie, l’ARS a souhaité mutualiser sur la plateforme Suiv-e afin d’en compléter l’offre de services avec le DCC. Les modules fonctionnels de Suiv-e s’appuient sur la solution WebDCR d’Inovelan et permettent de paramétrer un outil de gestion des RCP et de construire des fiches RCP répondant aux attentes des professionnels bas-normands et aux exigences de l’INCa. Le réseau Onco Basse-Normandie est missionné en tant que maîtrise d’ouvrage du DCC : il travaille avec les acteurs de terrain à l’expression des besoins. TSBN endosse le rôle d’assistance à maîtrise d’ouvrage et appuie le réseau dans sa mission, tout en assurant le suivi et la coordination du projet auprès de l’éditeur (planning, suivi des intégrations et de la recette, accompagnement à la formation, maintien en conditions opérationnelles du service). Vie du projet en 2015 La première phase du projet DCC en région consiste en la mise en œuvre d’un outil de gestion des RCP dématérialisées. En 2015, le réseau Onco Basse-Normandie a spécifié trois fiches RCP (urologie, dermatologie, ORL) qui ont été intégrées par l’éditeur en vue d’être recettées. Par ailleurs, un chantier technique de mise en place de connecteurs entre l’ENRS bas-normand, son service DCC et les SI des 24 établissements autorisés en cancérologie a été engagé. L’objectif est de récupérer l’identité des patients inscrits en RCP dans le service DCC et d’envoyer en retour le compte-rendu de RCP dans le SI de l’établissement. Perspectives • Au premier semestre 2016, mise en place de la gouvernance du dispositif DCC (ARS, fédérations hospitalières, URML, réseau ONCO, GCS TSBN) • Recette et passage en production des 3 premières fiches (mai 2016) • Spécification de l’organisation de la gestion des RCP, paramétrage dans l’outil et définition des profils et habilitations (fin avril 2016) • Accompagnement au déploiement des premières fiches et formation des utilisateurs • Intégration de 3 nouvelles fiches (juin 2016) • Mise en place des connecteurs pour les 24 établissements Contact ET P J RO Métier : die Basse-Norman Réseau Onco r eu at n coordon Xavier Blaizot, TSBN projets sponsable de re , tz ir H ca is Pr collaboratifs projets eine, chef de Karine Madel collaboratifs Services de télémédecine 39 Services de télémédecine Therap-e La Plateforme de Télémédecine en Basse-Normandie Quatre grands défis en termes d’offre de santé sont inscrits dans le Plan Stratégique Régional de Santé : • • • • Une démographie des professionnels de santé préoccupante Des exigences de qualité et de sécurité accrues La nécessaire maîtrise de l’évolution des dépenses Une population vieillissante dont les besoins iront croissants Relever ces défis suppose de décloisonner les prises en charge et d’aménager l’accès aux services et aux suites de soins pour maintenir un accès de proximité. Dans ce contexte, la télémédecine représente une réelle opportunité pour le territoire. Sous l’impulsion de l’ARS, avec des cofinancements de l’ASIP Santé et du Conseil Régional (par le biais de fonds européens), TSBN a mis en œuvre une plateforme globale de télémédecine « Therap-e ». Mise en œuvre en 2013, Therap-e permet depuis maintenant 3 ans, le développement de plusieurs projets de télémédecine en région, comme USMP connectée (téléconsultations entre le centre pénitentiaire de Condé Sur Sarthe, le CHIC d’Alençon Mamers et le CPO de l’Orne), Domoplaies, Télé-AVC, ou encore Human-e (projet humanitaire entre les CHU de Caen et Bamako en chirurgie maxillo-faciale). Therap-e est un service opérationnel à disposition des acteurs de santé bas-normands, qui permet de développer simplement des activités de télémédecine quelles que soient les spécialités médicales sous réserve d’une validation préalable par l’Agence Régionale de Santé. Avec Therap-e, l’utilisateur peut effectuer les différentes actions nécessaires au diagnostic (ou avis médical) depuis une interface unique. Le travail collaboratif entre professionnels de santé est rendu possible grâce à la visioconférence, l’audioconférence, le partage (d’application, d’écran et d’un pointeur) et les transferts sécurisés de données (imagerie, rapports médicaux, ECG, biologie… ) Il est désormais possible de consulter un patient à distance tout en ayant une interaction de grande qualité grâce à une caméra HD pilotable à distance. L’expert peut « rencontrer » le patient de façon dynamique et interagir avec lui comme il le ferait en présentiel. Téléconsultation Téléassistance Téléexpertise Télésurveillance La plateforme s’adapte aux différents contextes cliniques (mode programmé ou urgence) par différents moyens (PC, tablette, chariot). Il est dorénavant possible de développer tout type d’activité de télémédecine en région, de s’adapter à des contextes professionnels très variés avec une même interface logicielle. 40 Toujours à l’écoute des besoins d’accessibilité du terrain, le GCS TSBN a fait évoluer les fonctionnalités de la plateforme Therap-e afin de rendre possible la télémédecine mobile sans réduire les exigences de sécurité. Ces nouvelles fonctionnalités en mobilité ont vocation à rendre une demande d’avis d’expertise entre professionnels de santé presque aussi accessible que l’envoi d’un MMS. Ce service sécurisé permet des échanges simples et rapides garantissant la traçabilité des avis. SCAD Mise en place d’une nouvelle solution logicielle pour le télésuivi des pathologies chroniques (1er usage - intégration de l’algorithme de l’insuffisance cardiaque et de réadaptation cardiaque). Téléconsultations en EHPAD et PSLA Proposer un accès à l’expertise de spécialistes par téléconsultations et téléexpertises au sein des �tablissements d’Hébergement pour Personnes �gées �épendantes et des Pôles de Santé Libéraux et Ambulatoires. Télémédecine appliquée aux urgences Apporter une téléexpertise spécialisée dans les services d’urgences de Basse-Normandie afin de faciliter les prises de décisions (prise en charge locale, transfert immédiat ou différé…) Premier usage : Chirurgie maxillo-faciale. Télé-EEG Interprétation à distance de tracés EEG – Electroencéphalographie coordonnée en région. Services de télémédecine Perspectives Du nouveau sur Therap-e pour 2016 La télémédecine se veut désormais mobile pour s’adapter au mode de vie d’aujourd’hui ! Therap-e s’affranchit des contraintes d’un support statique afin de permettre les demandes et avis d’expertise de n’importe quel endroit depuis des smartphones iOS ou Android. E-Staff Dispositif d’organisation de staffs médicaux : télédossiers préparés en amont des staffs puis partagés dans le cadre de réunions de concertations pluridisciplinaires, afin d’échanger sur des dossiers de patients atteints de pathologies complexes (exemple : sclérose en plaque, cancer… ) Article 36 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2014 Il vise à expérimenter la tarification d’actes de télémédecine, les premières rémunérations de l’activité devrait être au rendez-vous de 2016. Solution et prestataire • IDO-in : ˃ Solution Covotem, plateforme de télémédecine ˃ Solution logicielle IdéoSanté, annuaire des professionnels de santé régional, serveur de rapprochement d’identités patients, portail régional de santé… Conditions d’accès au service • Autorisation et contractualisation avec l’ARS de Normandie préalable à toute activité de télémédecine • Etre membre du GCS TSBN Contraintes techniques Les contraintes techniques sont variables selon le périmètre du projet. En pratique Contacts pour développer un nouveau projet de télémédecine en région : > Pour information et accompagnement sur le dossier • Karine HAUCHARD, responsable projets télémédecine • François SEGUIN, chef de projets télémédecine > Pour soumettre le dossier à l’ARS de Normandie • Gilles CHAMBERLAND, CMSI ARS de Normandie 41 Services de télémédecine Domoplaies Projet interrégional de télémédecine appliquée aux plaies Le projet Interrégional «Domoplaies» mené conjointement par le Languedoc-Roussillon et la Basse-Normandie a consisté à la mise en place d’un dispositif de télémédecine permettant de mettre en relation des requérants tels que des médecins traitants, des infirmiers diplômés d’état libéraux (IDEL), ou des structures (ex : EHPAD, Pôles de santé, HAD…) avec des centres d’expertise qualifiés dans le domaine de la plaie (médecins spécialistes et IDE qualifiés, titulaires d’un Diplôme Universitaire en plaies et cicatrisations), pour le suivi de patients à distance. Ce projet devenu un service régional en 2015 a pour objectif de : • Mettre en relation les centres experts et les requérants grâce à un dispositif sécurisé de télémédecine • Améliorer la prise en charge des plaies complexes En Basse-Normandie, avec un centre d’expertise par département, à Caen, Alençon et Cherbourg, l’ensemble de la région est couverte. Solution et prestataires • IDO-In / Covalia : plateforme de télémédecine et intégrateur (solution Infinys dossier de spécialité en plaies) • Orange : partenaire réseau mobile • DELL : tablettes en mobilité • Bastide : prestataire formation des utilisateurs, logistique et hotline 515 utilisateurs* 42 139 établissements* Services de télémédecine Vie du service en 2015 Fin de l’expérimentation Domoplaies en mode projet Après deux années d’expérimentation, le projet Domoplaies s’achève sur une belle réussite en novembre 2015, avec l’atteinte des objectifs fixés en termes de volumétrie de patients à inclure dans le dispositif de télémédecine sur la dernière année. En Basse-Normandie, l’objectif initial de 700 patients suivis par télémédecine sur un an était très ambitieux. Il a été atteint et même dépassé puisque ce sont 740 patients qui ont été suivis en 2015 et 1462 plaies prises en charge. L’objectif de 3500 actes de télémédecine, en un an, répartis sur les 3 centres experts estimés au début de l’expérimentation n’a pas été atteint et c’est une bonne nouvelle ! En effet, seulement 1916 actes ont été nécessaires et ce grâce à la qualité de l’expertise et l’efficacité des soins prodigués. La moyenne du nombre de téléconsultations a été de 2,59 actes par patient, au lieu des 5 estimées. Des tests de nouvelles solutions techniques (amplificateur 3G, Domino 4G,…) ont été réalisés afin d’améliorer la couverture réseau dans les zones difficiles. L’année aura également été marquée par le lancement d’une application smartphone (compatible iOS et Android). Ce projet de télémédecine de par sa réussite en mobilité a suscité un grand intérêt au niveau national. Perspectives • Intégration d’un module de visioconférence à l’application smartphone • Finalisation et publication de l’évaluation médico-économique à la fin du premier semestre 2016 • Migration du dossier de spécialité Infinys vers Covotem Chiffres clés depuis le démarrage du projet en octobre 2013 au 31/12/2015 En Basse-Normandie : 1067 patients suivis et 2057 plaies avec 2630 actes de télémédecine 515 utilisateurs requérants libéraux distincts depuis le début du projet (dont 64 pour le mode smartphone seul) et 139 établissements (EHPAD, SSR, CH, Clinique, HAD, SSIAD et PSLA). Contact RV ICE SE 1067 patients* *depuis le début du projet 2057 plaies* 2630 ormandie Métier : our la Basse-N p P LA ssillon TE au Le rése nguedoc-Rou La le r u o p R AT-L Le réseau CIC projets TSBN sponsable de re , d ar ch au H Karine télémédecine télémédecine ef de projets ch , in gu Sé is Franço actes* 43 Services de télémédecine SCAD Dispositif de télémédecine de Suivi Clinique A Domicile Le service SCAD consiste à installer un dispositif de télémédecine sur le lieu de vie des patients. Le « Suivi Clinique A Domicile » et l’éducation thérapeutique prolongée permettent de réduire l’incidence des maladies chroniques. Dans le périmètre actuel, tout patient souffrant d’insuffisance cardiaque chronique, pris en charge dans l’un des établissements raccordés au dispositif, peut bénéficier d’un suivi clinique à domicile. La modernisation du SCAD est en cours. Grâce à l’intégration du SCAD sur la plateforme de télémédecine Therap-e, cohérence et harmonisation des pratiques de prise en charge par télémédecine seront au rendez-vous. Les premiers à en profiter seront les patients, qui pourront utiliser dès 2016, une solution simple, moderne et mobile qui s’adapte parfaitement au mode de vie actuel. Grâce au retour d’expérience du projet SCAD insuffisance cardiaque et à l’implication constante des professionnels de santé passionnés par ce projet depuis plus de 10 ans, la région va pouvoir rapidement déployer ce service vers d’autres pathologies chroniques (diabète, insuffisance rénale, insuffisance pulmonaire, suivi de la malnutrition…) Le SCAD tel qu’il est connu en région va hériter des fonctionnalités avancées de la plateforme Therap-e, mises en place grâce aux autres projets régionaux de télémédecine. C’est là toute la valeur ajoutée des initiatives régionales mutualisées au service de la population. Vie du service en 2015 • Poursuite de l’implication des établissements avec une activité en constante hausse : 200 patients suivis par le SCAD en 2015 • Démarrage de la Clinique de la Miséricorde • Rédaction du cahier des spécifications fonctionnelles, maquettage et tests de la solution • Rapprochement avec la région Centre qui souhaite bénéficier du retour d’expérience du SCAD et réflexion commune pour faire évoluer le dispositif • Réunion organisée à l’initiative de l’ARS Haute Normandie et du CHU de Rouen pour étudier l’opportunité d’un rapprochement et d’un déploiement de la solution SCAD version 2 en Haute Normandie 44 Services de télémédecine Perspectives • Mise en place de la nouvelle solution pour les 10 établissements utilisateurs en 2016 • Définition de nouveaux protocoles de prise en charge suite aux travaux de l’ICC (Instance de Concertation Clinique) pilotée par le Docteur Thierry PREAUX Solutions et prestataires • Société IBC-Dialog : support et livraison des équipements • IDO-In/Covalia : plateforme de télémédecine et intégrateur Conditions d’accès au service • Obtenir l’autorisation d’accès au service donnée par l’ARS de Normandie • Etre membre du GCS TSBN Contact E SE IC RV protocole IC ements sur le n ig se n re e d éadaptation Demande e) et READ (R u q ia d ar C ce (Insuffisan cardiaque) es PRIC, er, cardiologu Association A r Rémi Sabati D et in el ce B ri e Dr Annett ière coordinat udanis, infirm Frédérique G ecine rojets téléméd TSBN p le b sa n o sp ard, re médecine Karine Hauch e projets télé d ef ch , in gu François Sé 45 Services de télémédecine Télé-AVC Le projet Télé-AVC vise à améliorer la prise en charge des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) en phase aigüe, conformément aux recommandations du plan AVC national 2010-2014 L’AVC : 3ème cause de mortalité (1ère pour les femmes) 2ème cause de déclin cognitif 1ère cause de handicap acquis UNE minute de perdue, ce sont DEUX MILLIONS de neurones détruits La télémédecine dans le projet de Télé-AVC peut permettre le gain de temps nécessaire à un diagnostic plus rapide et ainsi voir diminuer les séquelles et/ ou les décès. En effet, ce projet permet aux urgentistes de solliciter leurs confrères neurologues dans le cadre de la prise en charge des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC). Le principe de la téléconsultation en urgence AVC : • La solution de télémédecine relie le box des urgences au neurologue distant • Le médecin urgentiste accueille un patient avec suspicion d’AVC. Il lui fait passer un examen d’imagerie médicale puis sollicite l’avis d’un neurologue par téléconsultation • Le neurologue se connecte, accède aux éléments partagés (images IRM/scanner, fiche de liaison) et échange par visioconférence en temps réel avec le patient et le médecin urgentiste • En contact direct avec le patient, il peut ainsi affiner son diagnostic et accélérer sa prise en charge, tout en supervisant à distance un éventuel acte de thrombolyse Solution et prestataire IDO-In / Covalia : plateforme de télémédecine et intégrateur. 39 téléconsultations* *sur l’année 2015 46 Perspectives • Installation du CHPC Cherbourg • Evolution du projet médical pour intégrer la prise en charge de la thrombectomie pour tous les patients de la région (nouvelle recommandation de prise en charge) • Finalisation du déploiement du dispositif : démarrage des usages au CHPC Cherbourg et au CH Mémorial Saint-Lô Contact PR O T JE ité Métier : sable de l’Un Touzé, respon el u an m Em Pr re ire du CHU eur de la filiè Neuro-Vascula ecin coordinat éd m , ie ar M Dr Christian ë AVC phase aigu Services de télémédecine Vie du projet en 2015 • L’ensemble des sites requérants ont été déployés en 2015 (CH Argentan, CH L’Aigle, CH Lisieux et CH Avranches-Granville / site d’Avranches) • Installation du CH Mémorial de Saint-Lô • Mise en place du serveur de post traitement EasyViz permettant l’accès à l’imagerie par le neurologue sénior depuis son domicile • Actualisation du projet médical 49 télédossiers créés* édecine projets télém e TSBN d le b sa n o ard, resp édecine Karine Hauch projets télém e d ef ch , in François Ségu *sur l’année 2015 47 Services de télémédecine USMP Connectée Le projet de télémédecine en USMP (Unité sanitaire en milieu pénitentiaire) est un projet répondant aux orientations nationales qui visent à améliorer la prise en charge des détenus tout en limitant les coûts La solution de télémédecine relie l’unité sanitaire du centre pénitentiaire de Condé sur Sarthe avec le service des urgences du CHIC d’Alençon Mamers et le CPO (Centre Psychothérapique de l’Orne). Perspectives • Téléconsultations en chirurgie traumatologie • Développement des téléconsultations avec l’UHSI (Unité Hospitalière Sécurisée Interrégionale) Ce projet vise à permettre une prise en charge médicale de qualité et plus rapide des détenus, tout en évitant au maximum des extractions particulièrement coûteuses pour les individus relevant d’un niveau de haute sécurité. Solution et prestataire IDO-In / Covalia : plateforme de télémédecine et intégrateur L’originalité de ce projet est l’utilisation des outils de travail collaboratifs de la plateforme Therap-e associée à l’utilisation du DPI (Dossier Patient Informatisé) du centre hospitalier d’Alençon. L’USMP de Condé sur Sarthe est un service déporté du centre hospitalier. De ce fait, il dispose d’une utilisation mixte de la plateforme régionale Therap-e avec l’accès au DPI (CORA) du SI du CHIC Alençon-Mamers. Par exemple, grâce à acquisition d’un dermatoscope connecté, les détenus peuvent bénéficier d’une téléconsultation avec un dermatologue distant. Le matériel utilisé permet d’obtenir une grande qualité de vidéo et de photographies à inclure au dossier. Vie du projet en 2015 Démarrage des usages de télémédecine avec cinq téléconsultations en dermatologie et deux en chirurgie viscérale. Contact 7 téléconsultations* *sur l’année 2015 48 ET P J RO jet médical ents sur le pro em n ig se n re de l’USMP Demande de in responsable ec éd m t, lle Dr Patrick Fo ine jets télémédec ro p e TSBN d le b sa n ard, respo édecine Karine Hauch projets télém e d ef ch , in François Ségu Services de conseil et expertise 49 Services de conseil et expertise Conseil et expertise Au-delà de ses activités de gestion des services et des projets déployés dans le cadre de l’ENRS, TSBN développe également une activité en conseil et expertise auprès de ses membres. Cette expertise se concrétise notamment à travers des prestations d’accompagnement. L’objectif est de contribuer à l’amélioration des systèmes d’information, dans le respect des référentiels nationaux et des critères d’interopérabilité. Cette activité de conseil et expertise auprès de ses membres trouve sa première concrétisation à travers l’accompagnement sur le programme Hôpital Numérique. Hôpital Numérique Accompagnement des membres de TSBN à l’atteinte des prérequis du programme Hôpital Numérique Le programme Hôpital Numérique est au cœur de la stratégie nationale des systèmes d’information hospitaliers (2012-2016). L’ambition est d’élever le niveau de maturité des systèmes d’information pour la production de soins dans l’ensemble des établissements de santé de façon à améliorer significativement la qualité et la sécurité des soins. Le programme Hôpital Numérique a fixé les priorités et objectifs sur 5 ans, mobilisant tous les acteurs concernés et accompagnant les établissements de santé dans leur transformation grâce aux technologies de l’information et de la communication. Le programme définit un socle commun composé de : • 3 domaines constituant les « prérequis » pour lesquels l’ensemble des indicateurs doit être atteint par l’établissement : identités/mouvements, fiabilité - disponibilités, confidentialités • 5 domaines fonctionnels prioritaires centrés sur la production de soins pour lesquels le programme Hôpital Numérique fixe des objectifs d’informatisation : ˃ Les résultats d’imagerie, de biologie et d’anatomo-pathologie ˃ Le dossier patient informatisé et interopérable ˃ La prescription électronique alimentant le plan de soins ˃ La programmation des ressources et l’agenda du patient ˃ Le pilotage médico-économique Rôle de TSBN TSBN soutient les établissements de santé demandeurs dans l’atteinte des prérequis et des cibles d’usage définis dans le cadre du programme Hôpital Numérique. Les missions de TSBN sont de : • Porter les marchés et ainsi garantir l’homogénéité de mise en œuvre des projets contribuant à l’atteinte des prérequis (audit, plan d’actions, outils méthodologiques, formation… ) • Apporter les conseils et l’expertise (PSSI, analyse de la valeur, matrice des risques, plan de reprise d’activité, plan de continuité d’activité, analyse comparative des solutions envisageables au regard de leurs couvertures fonctionnelles respectives… ) • Assister les établissements de santé désireux de lancer un projet de mutualisation ou d’externalisation • Coordonner la mutualisation des procédures, des retours d’expérience • Identifier les compétences des établissements pour constituer un groupe régional d’experts (réseau, sécurité, visio, virtualisation… ) Vie du service en 2015 • Prestation d’accompagnement à Hôpital Numérique au CH de l’Aigle • Prestation de fourniture de documents servant de modèles pour la construction de PSSI Modalités d’accès au service Tarification de l’intervention de l’architecte systèmes d’information TSBN à la journée. Contact E IC RV SE 50 e ccès au servic Demande d’a TSBN (métier) : GCS rvice (TSBN) : Information se es, architecte David Marqu formation systèmes d’in Projet d’accompagnement des systèmes d’information au sein des Pôles de Santé Libéraux et Ambulatoires Mise en œuvre du volet « SI PSLA » de la charte partenariale régionale de déploiement des PSLA. Dans un souci commun d’accès aux soins et face à la persistance défavorable de la démographie médicale, l’Union Régionale des Médecins Libéraux de Basse-Normandie (URML-BN), l’Agence Régionale de Santé Basse-Normandie et la Région ont élaboré une stratégie régionale de promotion de l’exercice coordonné, lancée en 2007. Une charte partenariale régionale de déploiement des Pôles de Santé Libéraux et Ambulatoires a été signée en 2008 (et renouvelée en 2015) par une trentaine de partenaires dont : URML, ARS, Etat, collectivités territoriales, Conseils de l’Ordre et Unions Régionales de Professionnels de Santé Libéraux, faculté de médecine, SIBN (Syndicat d’Internes), URBAN (médecins remplaçants), et URIOPSS (médico-social). En 2013, une évaluation de la politique régionale a été réalisée par l’Observatoire Régional de la Santé et a mis en exergue la nécessité d’un accompagnement spécifique pour les Systèmes d’Informations des PSLA. En effet, l’utilisation croissante des systèmes d’information participe à l’évolution des pratiques de la médecine ambulatoire et au décloisonnement des champs sanitaire et médico-social. Les SI constituent le point névralgique de la collaboration entre les professionnels impliqués dans un projet de PSLA. Les partenaires signataires de la charte ont missionné TSBN pour la mise en œuvre de ce volet SI PSLA. Ce projet, cofinancé par le Conseil Régional, l’ARS et les Conseils Départementaux (14, 50, 61) se découpe en deux temps. La première phase du projet vise à proposer aux professionnels des PSLA : • Une cartographie fonctionnelle de l’offre industrielle issue d’un appel à contribution auprès des éditeurs de logiciels médicaux • Une grille d’analyse des fonctionnalités de cette offre industrielle L’objectif du livrable de cette phase d’étude est de permettre aux professionnels de confronter l’offre à l’expression de leurs besoins, de mesurer les impacts sur leur organisation, leur infrastructure et ainsi contribuer à la définition de la trajectoire visant au déploiement de leur système d’information. Le livrable de cette étude sera « l’input » de la seconde phase du projet dont l’objet est l’accompagnement des professionnels du PSLA dans la définition et la mise en œuvre d’un système d’information prenant en compte l’évolution des pratiques de la médecine ambulatoire, le décloisonnement des champs sanitaire et médico-social. Cet accompagnement sera proposé, après la rédaction du projet de santé et avant la construction immobilière, afin d’y intégrer toutes les contraintes techniques nécessaires au déploiement du système d’information cible. Repère : Définition d’un Pôle de Santé Libéral et �mbulatoire Organisation pluridisciplinaire de professionnels de santé dans un bassin de vie. Les pôles de santé sont constitués entre des professionnels de santé et le cas échéant, des maisons de santé, des centres de santé, des réseaux de santé, des établissements de santé, des établissements et des services médico-sociaux, des groupements de coopération sanitaire et des groupements de coopération sociale et médico-sociale. Ils assurent des activités de soins de premiers recours, le cas échéant de second recours et peuvent participer aux actions de prévention, de promotion de la santé et de sécurité sanitaire. Services de conseil et expertise SI PSLA Vie du projet en 2015 • En septembre, le GCS TSBN a recruté, conjointement avec l’URML, une chef de projets des systèmes d’information pour accompagner les nouveaux pôles de santé au déploiement des systèmes d’information • 5 pôles de santé ont été ciblés pour un projet d’accompagnement : Les Pieux, Coutances, Vire, Argentan/Ecouché et Putanges • Une grille de fonctionnalités a été envoyée aux différents éditeurs de système d’information afin de réaliser une cartographie fonctionnelle de l’offre industrielle et de répondre au mieux aux besoins des professionnels de santé Perspectives Accompagnement au déploiement des systèmes d’information au sein des 5 pôles identifiés : • Analyse des besoins des PSLA • Accompagnement au choix du système d’information • Suivi de la mise en œuvre de la solution retenue • Assistance au démarrage Contact PR O T JE TSBN rojets at , chef de p Tiphaine Bern santé formation de systèmes d’in ulatoire libéral et amb 51 Services de conseil et expertise Diagnostics des Systèmes d’Information en EHPAD Le GCS TSBN à la rencontre des EHPAD du territoire bas-normand Dans le but de mieux appréhender l’environnement médico-social de ses membres et futurs membres, le GCS TSBN s’est appuyé sur le déploiement de ViaTrajectoire pour aller à la rencontre de l’ensemble des EHPAD de Basse-Normandie. Lors de ces rendez-vous, deux sujets principaux ont été abordés : • La maturité du système informatique des EHPAD • Leurs souhaits et besoins en télésanté Après avoir visité plus de 150 EHPAD en 2015, le constat en termes de système d’information est le suivant : • Il existe deux grandes catégories d’établissements : Les EHPAD informatiquement indépendants et les EHPAD dépendants, chacun représentant 50% • L’informatisation des dossiers de soins est très avancée avec environ 80% des établissements qui possèdent un logiciel de soin • Les structures informatiquement indépendantes sont bien souvent seules face aux prestataires informatiques et manquent souvent de maturité dans ce domaine • Les problématiques en matière de système d’information sont très souvent communes Les spécialités souhaitées en télémédecine : Les principales spécialités attendues sont par ordre de préférence : dermatologie, dentiste, ophtalmologie, gérontopsychiatrie, oto-rhino-laryngologie et cardiologie, les autres étant moins demandées. Dans l’ensemble les structures sont motivées et souhaitent intégrer des projets de télésanté à plus ou moins long terme. Perspectives Suite aux diagnostics réalisés en 2015, (l’ensemble des structures seront vues avant la mi-mai 2016), TSBN met en oeuvre un certain nombre d’actions, comme la mise en place de services et de marchés dans le but d’épauler les établissements, les aider à améliorer la maturité de leur système d’information en les aidant à intégrer des projets de télésanté tels que la Messagerie Sécurisée de Santé ou le Dossier Médical Partagé. A l’issue de ces visites, le GCS TSBN adresse à chaque établissement un rapport individuel proposant un plan d’actions qui vise à améliorer leur système d’information. Un certain nombre de documents leurs sont aussi adressés, pouvant répondre à différentes problématiques et offrant des solutions pragmatiques pour sécuriser leur système d’information : • Charte informatique • Guide des bonnes pratiques • Mise en place d’un NAS • Politique de sauvegarde • Liste des dysfonctionnements • Caractéristiques informatiques pour le renouvellement d’un poste 152 établissements visités* 17 364 kilomètres parcourus* Contact E SE IC RV TSBN jets is, chef de pro Quentin Pelo infrastructure 85 rapports individuels fournis* *sur l’année 2015 52 Témoignages 53 Témoignages Mme ERNAULT, Carpiquet (14) Pour l’inscription d’un parent en EHPAD dans la Manche « J’ai eu connaissance de l’existence de l’outil ViaTrajectoire par un courrier du CLIC (Centres locaux d’information et de coordination gérontologique) de la Manche en fin d’année 2015. Ils m’informaient que le CMS (Centre Médico-Social) du Conseil Départemental prenait le relais sur les dossiers de demande d’inscription en EHPAD et que je pouvais créer le dossier de ma maman, directement sur Internet grâce à ViaTrajectoire. Malgré quelques difficultés rencontrées au démarrage, j’ai toujours obtenu l’aide nécessaire auprès des instances (Conseil départemental, CMS, GCS Télésanté et même mon groupe de bénévoles en informatique !) Après quelques temps, le dossier de maman était créé administrativement et j’y ai même joint les pièces demandées. Il fallait encore faire compléter le volet médical. J’ai trouvé et imprimé un document comportant les explications destinées aux médecins libéraux et l’ai transmis à son médecin traitant. Lorsque je me suis connectée quelques jours plus tard le volet médical était bien complété et validé par le médecin traitant. Je pouvais maintenant sélectionner les établissements, comparer les prix, voir leurs fiches descriptives et quelques photos… A cette étape, il y a eu quelques bugs informatiques qui ont disparu par la suite et j’ai pu envoyer le dossier aux EHPAD que j’avais préalablement sélectionnés. Aujourd’hui, je fais le suivi toujours depuis mon domicile. Le dossier a été refusé dans 3 endroits et mis en liste d’attente dans 2 autres. 2 EHPAD n’ont pas encore répondu alors je les ai relancés par téléphone et ai fait une nouvelle recherche car il y a urgence et tous les EHPAD ne comportent pas d’unités fermées. L’outil ViaTrajectoire permet de suivre très facilement le dossier et d’obtenir des réponses des EHPAD assez rapidement avec le motif de refus, de telle sorte que j’ai pu élargir ma recherche… Une fois le dossier fait, il est simple d’ajouter de nouveaux établissements pour leur faire parvenir une demande d’inscription. » M. Yvan CARTEL, Directeur de l’EHPAD « Les Laurentides » à Tourouvre (61) « Nous avons été formés et utilisons ViaTrajectoire depuis juin 2015. Nous avons depuis, beaucoup de demandes qui arrivent de manière dématérialisée : 70% pour seulement 30% de dossiers papier. Nous y voyons plusieurs avantages, notamment pour le suivi du dossier reçu et son traitement. De plus, il est généralement bien complet. Cependant nous rencontrons des difficultés avec les médecins libéraux qui n’adhèrent pas tous au changement. Nous craignons une perte de contacts avec les familles des résidents hospitalisés dont la demande d’inscription est gérée par l’hôpital. En effet avec la dématérialisation, les envois sont fait en masse directement sans visite préalable en EHPAD et en un simple clic. 54 Le fait de voir quelles autres structures ont été contactées est aussi un avantage en termes de transparence. Une fois par semaine, la secrétaire, l’infirmier cadre et moi-même nous réunissons en commission pour étudier les demandes et y répondre. (Le poste de médecin coordonnateur est vacant dans notre établissement). Actuellement la démarche est facile et nous fait gagner du temps. Nous espérons qu’il en sera toujours de même lorsque nous approcherons des 100% de dossiers reçus par ViaTrajectoire… » Témoignages Dr Valérie SEPTVANT, Médecin généraliste à Tourlaville (50) « J’utilise l’outil ViaTrajectoire depuis le début du lancement dans le département de la Manche. C’est un outil que je trouve très utile dans ma pratique quotidienne, qui m’apporte un réel plus et qui me fait gagner du temps de par sa facilité d’utilisation. J’ai eu connaissance de son existence par l’intermédiaire du GCS TSBN. Lors de l’utilisation de ViaTrajectoire, je demande aux patients de renseigner la partie administrative en leur donnant le numéro de dossier et en insistant sur le fait que le choix des maisons de retraite leur revient. Je remplis uniquement les parties « médicale » et « autonomie ». Je ne pense pas que l’outil permette une meilleure confidentialité du dossier car il faut pour le patient un accès à internet et très souvent les personnes âgées ne savent pas s’en servir donc c’est une tierce personne qui gère son dossier : enfants, petits-enfants, aide-ménagère... La communication par rapport aux patients se fait relativement simplement : soit la famille me parle de la maison de retraite, soit le patient, soit moi-même. De ce fait, je leur explique que ViaTrajectoire évite de déposer le dossier manuscrit dans chaque maison de retraite et que c’est donc plus pratique. Mes patients réagissent plutôt bien quand je leur propose cette solution. Ce sont parfois les enfants qui sont plus réticents quand ils ont eux-mêmes 70 ans et ne maîtrisent pas forcément internet. Les points positifs de l’outil : pratique car on nous donne la possibilité de modifier les dossiers en fonction de l’évolution du patient. Les points négatifs : les sous-classes des pathologies ou les antécédents médicaux ne sont pas très utiles. Les antécédents et les pathologies actuelles sont parfois liés et donc distinguer cela pour remplir le dossier n’est pas très pratique. Parfois, il n’y a pas de pathologie à proprement parler, c’est du grand âge donc pas de case à cocher. Pour ma part, je note la pathologie et utilise l’espace « commentaires » pour justifier et expliquer. Les informations restent utiles pour les EHPAD… Le dossier autonomie n’est pas très explicite avec les différents items : ne fait pas, ne fait pas correctement, ne fait pas spontanément…Un patient peut répondre à plusieurs items : faire spontanément mais incorrectement. Que cocher dans ce cas ? L’outil est donc perfectible, notamment pour les pathologies et leurs sous-classes, qui me semblent inutiles et pour le dossier autonomie. » TSBN dans l’accompagnement au changement La maturité technologique des outils est une condition nécessaire à la réussite de nos projets, nécessaire mais pas suffisante. Les impacts de nos projets portent avant tout sur les hommes. C’est particulièrement le cas dans les projets de Systèmes d’Information Partagés, comme ViaTrajectoire, où obtenir l’adhésion de tous est indispensable. On constate que plus les acteurs sont nombreux et d’horizons divers, plus cette adhésion est difficile à obtenir. C’est pourquoi à chaque étape de déploiement de ses projets, TSBN, à l’écoute des acteurs de terrain, facilite la conduite du changement, en mettant en place des actions de communication, d’accompagnement, et de formation qui favorisent la compréhension, l’adhésion au projet. Lorsque des points bloquants ou des points d’amélioration sont identifiés, les équipes du GCS mettent tout en œuvre pour trouver des solutions adaptées. L’écoute, l’échange et le partage sont alors des qualités vitales pour la réussite du projet en cours. A chaque étape, il faut s’assurer de tout faire pour que l’ensemble des acteurs du projet se rejoignent sur les rails de la réussite. 55 Témoignages Lénaïc PISTIEN Coordinatrice, Réseau de Service pour une Vie Autonome « Le RSVA, Réseau de Services pour une Vie Autonome, est un réseau de santé dont l’objectif est de développer, maintenir et restaurer l’autonomie des personnes en Basse-Normandie, quels que soient l’origine et la nature de leur déficience, leur âge ou leur mode de vie, tout en respectant leur projet de vie. Les actions développées par le RSVA sont issues des besoins recensés auprès des personnes en situation de handicap, de leurs familles, des associations, des différentes structures et professionnels qui interviennent dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap. La volonté du RSVA est de favoriser la coordination de projets rassemblant les acteurs des secteurs du social, du sanitaire et du médico-social dans le but de mettre en place des outils et dispositifs favorisant l’accès à la santé des personnes en situation de handicap. Le RSVA est un réseau de santé financé dans le cadre du Fonds d’Intervention Régional de l’Agence Régionale de Santé. Nous avons élaboré en concertation avec les acteurs sanitaires et médico-sociaux de l’Avranchin un Dossier de Liaison d’Urgence (DLU). Ce dossier a été créé pour faciliter la prise en charge et l’accompagnement de la personne en situation de handicap lorsqu’elle est reçue par des professionnels de santé ne la connaissant pas. Il permet à ces professionnels d’adapter leurs pratiques aux particularités de la personne (exemple : comment le patient s’alimente, boit, dort, élimine…) et facilite ainsi le déroulement de son accompagnement. Ce document peut être utilisé en version imprimée ou ajouté informatiquement au Dossier Médical Personnel (DMP). Les informations contenues dans le DLU sont, grâce au DMP, rendues accessibles à tout professionnel de santé habilité accompagnant le patient, qu’il exerce en milieu libéral, hospitalier ou médico-social. Cette liaison entre les différents professionnels de santé est indispensable à un parcours de soins sans rupture. A l’origine, une première fiche de liaison avait été créée par le RSVA et ses partenaires. La version papier étant peu utilisée, le RSVA a souhaité l’intégrer au DMP pour une meilleure diffusion. Il facilitera l’accès aux informations contenues dans le DLU. En quelques clics, le professionnel de santé autorisé, qu’il soit urgentiste ou médecin généraliste, aura accès aux éléments essentiels nécessaires à une pratique adaptée aux particularités de son patient. Par ailleurs, notre DLU n’a que peu d’avenir au format papier. En cas d’urgence, on ne songe généralement pas à emporter un dossier contrairement à la carte vitale. Pour le moment le DLU est un fichier figé au format PDF, intégré tel quel au DMP. A terme, nous souhaiterions que les champs d’information du DLU puissent être complétés au moment de la création ou de l’alimentation du DMP. Une fusion des champs éviterait les redondances et ainsi les erreurs de saisie et de mise à jour, notamment concernant les données d’identité et de référents. Nous nous interrogeons par ailleurs sur la faisabilité d’une mise en surbrillance du DLU lors de l’ouverture du DMP en mode bris-de-glace. » Dr Philippe SABATHIER Médecin Généraliste, Président Sisam 50, PSLA Villedieu 56 « L’investissement dans le DMP nous est logiquement apparu lorsque nous avons ressenti la nécessité de modifier notre logiciel médical et de migrer vers une version en ligne. Le partage et l’utilisation à distance devenaient alors plus simples et le recueil de données pouvait se faire en tout lieu et à tout moment. Dans un premier temps la mise en place du DMP a réactivé la nécessité de réaliser des synthèses de dossiers régulières. La fiche de synthèse devait devenir le primum movens du DMP. Depuis 2014 le PSLA de Villedieu a naturellement évolué vers la création d’une SISA, Société Interprofessionnelle de Soins Ambulatoires, (Sisam 50), dont la fonction intrinsèque laisse place à des actions novatrices apportant une plus-value pour la santé publique. Comment dans ce cas ne pas profiter de cette possibilité pour développer le DMP qui restait sous représenté dans notre département. Témoignages Fanny ANFRAY Pilote, Dispositif MAIA Sud Manche MAIA signifie méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’autonomie. La méthode MAIA est un modèle organisationnel national. Ce dispositif associe tous les acteurs engagés dans l’accompagnement des personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie et de leurs aidants grâce à une démarche novatrice : l’intégration des services d’aide et de soins. L’intégration va plus loin que la coopération, car plus que de la coordination, elle conduit tous les acteurs à coconstruire leurs moyens d’action, leurs outils collaboratifs, et in fine à partager les actions et la responsabilité de leur conduite. Cette approche permet d’apporter une réponse décloisonnée, harmonisée, complète et adaptée aux besoins de la personne âgée. La mise en œuvre de l’intégration repose sur la méthode MAIA et ses 6 composantes : • 3 mécanismes interdépendants : la concertation, le guichet intégré, la gestion de cas • 3 outils : le formulaire d’analyse multidimensionnelle et l’outil d’évaluation multidimensionnelle, le plan de service individualisé, les systèmes d’informations partageables. « En lien avec le Réseau de Services pour une Vie Autonome (RSVA), nous favorisons la création du Dossier de Liaison d’Urgence (DLU) pour les personnes vivant à domicile et son intégration dans le DMP (Dossier Médical Partagé). Le DLU devrait améliorer les transferts d’informations utiles et nécessaires entre les établissements de santé et les services d’aide et de soins intervenants au domicile de la personne. L’objectif est de fluidifier la circulation des informations lors des entrées et sorties des patients des établissements de santé. En l’intégrant dans le DMP, on renforce la sécurité, la continuité et la qualité des informations renseignées et des soins lors des situations d’urgence. Cela permettra d’éviter des hospitalisations inappropriées et des retours à domicile mal préparés. L’utilisation du DMP par tous les acteurs de santé permettra de mettre en place une communication efficace entre les professionnels des différents secteurs en décloisonnant les services. Cette culture de la transmission de l’information, en toute sécurité et conformément à la législation renforcera la sécurité, la continuité et la qualité des accompagnements réalisés par les services d’aide et de soins. » (Source : Les cahiers pédagogiques de la CNSA, octobre 2014) L’objectif a donc été à la fois qualitatif et quantitatif ; qualitatif puisque les professionnels de santé ont dans un premier temps choisi des patients compliants ayant des pathologies lourdes ou nécessitant un suivi régulier ; quantitatif puisque l’ensemble des généralistes de Villedieu a participé à cette mise en place avec un seuil minimal requis défini dans un objectif 2015 de la Sisam 50. Le DMP reste très peu utilisé dans la région. Il est quasi inexistant chez nos correspondants hospitaliers même si des actions semblent être mises en place. La perspective d’équiper tous les services d’urgences locaux apparaît réalisable pour un coût modique compte tenu du service rendu. Nous avons commencé à mettre en place des actions « novatrices » dans certains EHPAD afin de faciliter la récupération des dossiers des patients et la communication entre médecins traitants et médecins coordinateurs. Des directrices ou directeurs ont accepté ces actions (maison de retraite de La Haye Pesnel, Sartilly, Saint Gabriel à Granville). Il apparaît clairement dans cette perspective que l’utilisation du DMP pour les outils ViaTrajectoire devrait apparaître naturelle voire s’imposer dans un avenir très proche… J’ai pour ma part informé les deux instances de la redondance et de la complexité de deux modes étanches de recueil de données qui devraient être complémentaires et non chronophages pour des professionnels qui se raréfient… Enfin le DMP devrait pouvoir compléter ou être complété par des systèmes existants comme celui du Centre François Baclesse (CFB) à Caen. » 57 Témoignages Dr Christian MARIE, Médecin animateur filière AVC Emmanuel TOUZE, Neurologue CHU de Caen « Malgré environ 140 unités neurovasculaires (UNV), services dédiés à la prise en charge des patients victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC), en France il persiste d’importantes inégalités sur les temps d’accès à ces unités. En Basse-Normandie, c’est notamment le cas d’une partie de l’Orne et de la Manche. Or, un traitement d’urgence de l’infarctus cérébral (lié à une occlusion d’artère) doit être administré le plut tôt possible et au plus tard 4h30 après le début des symptômes et ne peut être indiqué que par des experts neurovasculaires (neurologues essentiellement). Ce traitement est la thrombolyse (médicament visant à dissoudre le caillot qui occlut l’artère). Le service de télémédecine télé-AVC permet de pallier à ces inégalités territoriales. Ainsi, un patient suspect d’AVC peut être conduit très rapidement vers un service d’urgences équipé du service télé-AVC et examiné à distance par un neurologue expert, en collaboration avec le médecin urgentiste local. L’imagerie cé- rébrale est partagée et le traitement thrombolytique peut être administré dans les meilleurs délais s’il est indiqué. Dans un second temps le patient est transporté vers une UNV pour la suite de la prise en charge. L’intérêt d’un tel dispositif a été largement démontré dans plusieurs études internationales et son déploiement se poursuit encore en France. Dans notre région, le déploiement technique s’est achevé fin 2015. Entre le 1er octobre 2014 (début du projet) et le 31 décembre 2015, un total de 64 télédossiers ont été suivis, aboutissant à 53 téleconsultations et 22 thrombolyses. Le bon fonctionnement de télé-AVC est le résultat d’une étroite collaboration entre neurologues, médecins urgentistes, SAMU, et radiologues. Grâce à la mise en œuvre de ce projet de télémédecine, nous sommes parvenus à créer une réelle dynamique et une harmonisation des procédures de prise en charge de l’AVC en phase aiguë où que l’on se trouve sur notre territoire. » Dr FOLLET, Médecin à l’USMP de Condé sur Sarthe « La télémédecine a démarré en avril 2015 avec succès entre le CHIC d’Alençon Mamers et l’USMP (Unité Sanitaire en Milieu Pénitentiaire) de Condé sur Sarthe. Le système est pratique et fonctionnel. Il nous permet de répondre à un besoin d’accès à des spécialistes notamment en dermatologie sans avoir besoin d’organiser une extraction des détenus. Les détenus sont très favorables à la télémédecine ce qui ne les empêchent pas de continuer à demander un double avis de spécialistes. Cette problématique n’est donc pas liée à la télémédecine. La télémédecine en unité de soin est issue d’un plan national et nous sommes convaincus de l’intérêt d’un tel dispositif pour organiser l’offre de soins et limiter les risques et les coûts d’extraction des détenus. Cependant nous constatons encore le peu d’actes de télémédecine. Avant de lancer notre expérimentation USMP connectée, j’ai contacté mes homologues de plusieurs autres centres pénitentiaires, qui faisaient le même constat. Les choses changent lentement et c’est par l’évolution des pratiques professionnelles et de la réglementation que les activités de télémédecine se développeront. Nous poursuivons le déploiement de la télémédecine qui n’a démarré que depuis quelques mois avec prochainement de nouvelles téléconsultations en chirurgie traumatologie. Il est également prévu dans le schéma directeur du CHICAM de faire évoluer nos équipements dans le but d’effectuer des échographies avec transmissions de vidéos pour interprétations distantes. Lorsqu’une extraction est nécessaire pour hospitalisation, nous envoyons les détenus vers l’UHSI de Rennes (Unités Hospitalières Sécurisées Interrégionales) et il serait intéressant de développer les téléconsultations de chirurgie et d’anesthésie par la suite. » Géraldine VIVIEN, Coordinatrice administrative de l’ERET « Depuis début 2015, l’Espace Régional d’Éducation Thérapeutique et le GCS TSBN travaillent en partenariat sur l’élaboration du système d’information de coordination bas-normand (Coord-e). L’ERET, nommé « organisation pilote » du projet, a eu pour mission d’exprimer et de retranscrire ses besoins en tant qu’utilisateur de ce système. L’équipe du GCS TSBN nous a accompagnés, durant une quinzaine de demi-journées pour mener à bien ce travail, long et complexe, avec de nombreuses 58 remises en questions de notre fonctionnement en lien avec nos antennes territoriales. Ce travail collaboratif nous a permis de définir précisément nos attentes, de déterminer l’enchaînement logique des étapes et envisager les contraintes techniques afin de remettre au prestataire Inovelan un dossier solide et complet de nos besoins. Une première version test verra le jour au second trimestre 2016. » Perspectives 2016 la vision du directeur Perspectives 2016 Renforcer la relation de proximité avec ses membres Avec une forte augmentation du nombre de ses membres, (+ 66%), TSBN compte au 31 décembre 2015, 120 membres. Depuis sa création en 2009, la proximité avec ses membres fait partie de l’ADN de TSBN mais ce qui était simple et naturel à 19 l’est moins à 120 ! Si cet engouement illustre l’intérêt croissant de l’ensemble des acteurs bas-normands pour les projets et services proposés par TSBN, il nous oblige également à repenser nos modalités de communication, d’écoute et d’accompagnement de nos adhérents. Pour tenter de répondre à cet enjeu, TSBN proposera en 2016 : • La mise en place d’un référent TSBN par collège • Collège « Établissements Sanitaires » : Karine HAUCHARD • Collège « Ville » : Tiphaine BERNAT • Collège « Établissements Médico-Sociaux » : Quentin PELOIS • Collège « Réseaux et Structures transverses » : Prisca HIRTZ • Collège « Consultatif » : Olivier ANGOT • La « relance » du comité technique qui réunira semestriellement les Directions des Systèmes d’Information des établissements membres du GCS TSBN pour : • Anticiper les impacts des projets et services de TSBN sur les SI des établissements • Évaluer la qualité, la pertinence et l’adaptation des prestations dispensées par TSBN dans le domaine technique et proposer des mesures susceptibles de les améliorer • L’organisation de « journées adhérents », trois décentralisées (Calvados, Orne, Manche) et une centralisée à Caen (lors de l’Assemblée Générale de Novembre). Le principe retenu est de réunir les adhérents par collège (Sanitaire, Médico-Social, Réseaux et Structures Transverses) pour : • Présenter les projets et services avec un « prisme » lié aux activités du collège • Échanger sur les besoins des membres du collège • Co-construire le portefeuille des projets et services du GCS TSBN Poser les bases d’un modèle technico-économique d’accès aux services de l’ENRS La multiplication des usages des différents services proposés par le GCS TSBN légitime des choix réalisés ces dernières années, mais pour envisager sereinement leur pérennité nous devons répondre à une question « simple » : Qui paye quoi ? Établir les bases de ce modèle technico-économique d’accès aux services de l’ENRS sera un des chantiers majeurs de l’année 2016. En 2013 la refonte de notre convention constitutive fut le fruit d’échanges riches et fournis avec l’ensemble des acteurs de santé bas-normands. On ne 60 change pas une méthode qui a fait ses preuves et ce nouveau chantier devra lui aussi tenir compte de la diversité des acteurs concernés pour aboutir à un consensus légitimant sa mise en œuvre. La définition de ce modèle technico-économique sera donc à l’ordre du jour en 2016 des réunions du : • Comité consultatif du GCS TSBN, composé des organismes et structures représentatives de la diversité des acteurs du monde de la santé • Comité restreint du GCS TSBN, composé des représentants de chacun des 4 collèges des membres délibératifs de TSBN La création des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) est prévue à l’article 27 du projet de loi « de modernisation de notre système de santé ». Le projet de décret prévoit une convergence des SIH opérationnelle fin 2020. Cette convergence ne sera pas simple et devra prendre en compte un existant très hétérogène. Si TSBN n’a pas vocation à se substituer aux directions des systèmes d’information concernés par ces convergences, certaines briques de l’Espace Numérique Régional de Santé (ENRS) pourront contribuer à la réussite de ces territorialisations des systèmes d’information en santé : • Le serveur régional de rapprochement d’identité (MPI) qui contribue à la continuité des soins en permettant d’identifier avec fiabilité un patient, dans tous les systèmes d’informations de santé • Le répertoire opérationnel des ressources (ROR) qui fournit aux professionnels de santé une aide à l’orientation des patients en donnant accès à la description formalisée, fiable et actualisée des ressources au niveau du territoire de santé normand • La plateforme régionale de télémédecine Therap-e et la plateforme régionale de partage Suiv-e, qui devraient constituer des leviers importants au service du projet médical partagé du groupement hospitalier de territoire. Perspectives 2016 Des outils régionaux au service de la convergence des systèmes d’information des GHT Rapprochement des GCS Télésanté haut et bas-normands La loi sur les régions publiée au Journal Officiel du 17 janvier 2015, substitue, à partir du 1er Janvier 2016, aux 22 régions métropolitaines, 13 régions constituées par l’addition de régions existantes. Haute et Basse-Normandie se réunissent en une unique région, la Normandie. En 2015, les directions, les instances de gouvernance des GCS Télésanté haut et bas-normands ont engagé une démarche de rapprochement et réalisé un premier état des lieux couvrant les domaines suivants : • Projets et services • Statut et gouvernance • Contrats et marchés en cours • Comptabilité et ressources humaines Cet état des lieux a mis en évidence que s’il existait des différences notables dans la gouvernance de nos structures, nombre de nos projets et services étaient relativement comparables et construits autour de solutions techniques identiques. 2016 devra nous permettre de poser les principes d’une maîtrise d’ouvrage cohérente de l’Espace Numérique Régional de Santé (ENRS) normand. Un des premiers chantiers visera à rapprocher les deux portails d’accès aux services de l’ENRS, tout en préservant les services existants. Déploiement du Répertoire Opérationnel des Ressources (ROR) Le Répertoire Opérationnel des Ressources est rendu obligatoire par les décrets n° 576 et 577 du 22 mai 2006 et la circulaire DHOS du 13 février 2007. C’est un service en ligne qui fournit aux professionnels de santé une aide à l’orientation des patients en donnant accès à la description formalisée, fiable et actualisée des ressources au niveau du territoire de santé normand, voire au niveau interrégional. Le ROR a également vocation à devenir le référentiel de santé de l’ENRS. TSBN a d’ores et déjà initié des travaux d’urbanisation avec l’ensemble des services de l’ENRS. En Normandie, le GCS RRAMU-HN a été missionné par l’ARS pour développer le ROR normand. Si techniquement le ROR est finalisé, sous le pilotage de l’ARS, TSBN devra en 2016 contribuer à la définition et à la mise en œuvre du plan de déploiement permettant de décrire l’offre de soins du territoire bas-normand. 61 Perspectives 2016 Volet libéral des projets et services de TSBN Depuis le 15 Septembre 2015, Tiphaine BERNAT, chef de projet Systèmes d’Information de santé (libéral et ambulatoire), a renforcé l’équipe opérationnelle de TSBN. Elle est également à mi-temps salariée de l’URML. Au sein de TSBN, elle est notamment en charge de l’accompagnement des Systèmes d’Information des nouveaux Pôles de Santé Libéraux et Ambulatoires (PSLA). En 2016, ce dispositif d’accompagnement devrait progressivement monter en charge et ainsi bénéficier à 5 PSLA. Depuis son adhésion en mars 2014, l’ADOC-BN est un partenaire privilégié de TSBN pour relayer nos projets et services au secteur ambulatoire. Nous avons ainsi coordonné en 2015 nos actions d’information et de promotion du déploiement de ViaTrajectoire en EHPAD. Cette collaboration devrait se nourrir en 2016 des projets confiés à TSBN dans leur déclinaison libérale : DMP, télémédecine, MSS… Côté téléimagerie, les conditions semblent réunies pour envisager dès 2016 un maillage complet des cabinets de radiologie au sein du réseau régional e-m@ge et ainsi disposer des fondations nécessaires au développement des usages de téléradiologie. TSBN travaille en étroite collaboration avec les structures de gestion du dépistage organisé du cancer. Le territoire bas-normand devrait en 2016 répondre à l’appel à projet de l’Institut National du Cancer (INCa), visant à expérimenter et évaluer la dématérialisation des flux d’information associés à la mammographie numérique. Le maillage complet des cabinets publics et privés de radiologie sera un élément clef pour mener à bien ce projet. Une plateforme décisionnelle au service des usages Pour mettre en œuvre l’observatoire régional des urgences, TSBN a fait l’acquisition de Vanilla, une plateforme décisionnelle qui, en 2016, devrait voir son périmètre s’étendre aux données et indicateurs issus des services de l’ENRS : • RRAMU, le système d’information des SAMU • ViaTrajectoire, l’outil d’aide à l’orientation des patients en sortie de cours séjour et de dématérialisation des dossiers d’inscription en EHPAD • Therap-e, la plateforme régionale de télémédecine • Suiv-e, la plateforme régionale de partage Un service de rapprochement d’identité au service de la continuité des soins La continuité des soins exige de pouvoir identifier avec fiabilité un patient, dans tous les systèmes d’informations de santé. La réduction des erreurs et risques liés à l’identification est un enjeu majeur pour la prise en charge : qualité et continuité des soins, partage et échange des informations entre professionnels de santé. La mise en œuvre de ces objectifs est assurée par la mise en place des services d’identification et de rapprochement dans le cadre de la création d’une plate-forme d’échange et de partage de données de santé pour la coordination de la prise en charge du patient. Cet élément d’infrastructure est l’élément focal dans la construction des systèmes d’information de santé d’une manière urbanisée gage de pérennité et d’évolutivité. 62 Il permet d’assurer une identification unique, fiable et exhaustive du patient au service des échanges entre les acteurs de santé. TSBN souhaite s’engager sur une politique d’identification et de rapprochement, lui permettant d’assurer une meilleure consolidation de ces données d’identification du patient au niveau de l’ENRS Bas-Normand pour répondre aux exigences de partage et d’échange des informations médicales dans le cadre de la construction d’un « SI d’échange » régional. La diminution d’identités multiples et la construction d’une identité fédératrice en seront la traduction directe. Les comptes 2015 Comptes 2015 Clôture de l’exercice au 31 Décembre 2015 Les comptes annuels se caractérisent par les données suivantes : • Total du bilan : 4 314 942 € • Chiffres d’affaires : 829 041 € • Résultat net comptable : 11 873 € Bilan Actif 2015 Bilan Actif 31/12/2015 Immobilisations incorporelles Immobilisations incorporelles en cours Autres immobilisations corporelles Autres immobilisations financières Avances et acomptes Avances et acomptes versés sur commandes Participations Créances usagers et comptes rattachés Autres créances Disponibilités Charges constatées d’avances Total 31/12/2014 653 153 € 22 565 € 72 777 € 2 500 € 556 183 € - € 90 506 € 2 500 € 4 069 € 332 € 227 598 € 596 282 € 2 637 381 € 102 349 € 332 € 158 775 € 746 919 € 2 184 831 € 117 748 € 4 314 942 € 3 861 866 € Bilan Passif 2015 Bilan Passif 31/12/2015 Résultat de l'exercice Apports avec droit de reprise Subventions d’investissement sur biens non renouvelables par l’organisme Emprunts et dette financières divers Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales Autres dettes Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Produits constatés d’avance Total Charges 2015 par projet 64 31/12/2014 11 873 € 2 000 € - € 2 000 € 725 931 € - € 384 189 € 108 180 € 2 896 € 14 712 € 3 065 159 € 646 689 € 400 € 588 161 € 122 457 € - € - € 2 502 158 € 4 314 942 € 3 861 866 € Produits 2015 par financeur Charges Achats (c/60) 13 782,74 € Achats non stockés Comptes 2015 Compte de résultat 2015 13 782,74 € Services extérieurs (c/61) 384 615,93 € Assurances Charges locatives Entretien et réparations Études et recherches Locations immobilières & mobilières Sous traitance générale Services extérieurs divers 1 289,14 € 5 231,71 € 137 028,77 € 385,87 € 152 398,08 € 87 982,36 € 300,00 € Autres Services extérieurs (c/62) 939 603,69 € Déplacements, missions et réceptions Divers Frais postaux et de télécommunications Publicité, publications, relations publiques Rémunérations d’intermédiaires et honoraires Services bancaire et assimilés 51 982,58 € 119 590,75 € 593 344,23 € 28 824,17 € 145 261,79 € 600,17 € Charges de personnel (c/64) 672 260,79 € Autres charges de personnel Autres charges sociale Cotisations sociales Rémunérations brutes du personnel 8 765,16 € 1 041,79 € 196 238,58 € 466 215,26 € Impôts, taxes et versements assimilés (c/63) 55 369,69 € Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations Dotations aux amortissements (c/68) 55 369,69 € 279 412,71 € Dotations aux amortissements sur immobilisations Autres charges (c/65) 279 412,71 € 188 966,61 € Subventions versées 188 966,61 € Impôts sur les sociétés (c/69) 3 164,00 € Impôts sur les bénéfices 3 164,00 € TOTAL DES CHARGES (a) 2 537 176,16 € Produits Subvention d’exploitation 1 420 896,21 € Subvention d’exploitation 1 420 896,21 € Autres Produits 829 041,22 € Production vendue autres services Produits des activités annexes 820 964,32 € 8 076,90 € Autres produits gest. Courante 6 516,21 € Produits divers de gestion courante 6 516,21 € Produits Financiers 13 183,32 € Autre produits financiers 13 183,32 € Produits exceptionnels 279 412,71 € Quote part de subventions d’investissements virée au résultat TOTAL DES PRODUITS (b) RESULTAT NET DE L’EXERCICE (b) - (a) 279 412,71 € 2 549 049,67 € 11 873,51 € 65 Merci aux contributeurs de ce rapport d’activités 2015 de TSBN et en particulier à tous les acteurs des projets et utilisateurs des services e-santé qui ont accepté d’apporter leur témoignage. Impression : mars 2016 rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2 d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport 5 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’ctivités 2015 rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rap - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2 d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport 5 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’ctivités 2015 rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rap - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - rapport d’activites 2015 - GCS Télésanté Basse-Normandie 10 rue des compagnons - 14000 CAEN Tél : 02 50 53 7000 - Fax 02 50 53 7003 - [email protected] www.tsbn.fr