r. blostin

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r. blostin
24>26 novembre 2016
LILLE GRAND PALAIS
BIOTHÉRAPIE
SAVOIR-FAIRE DU GEB
Savoir-faire du GEB
Simplification des règles de posologies en homéopathie
Richard BLOSTIN
Cabinet Vétérinaire - 42 rue Francis Poulenc - 77430 CHAMPAGNE SUR SEINE
De très nombreuses publications montrent
que les hautes dilutions dynamisées (HDs)
ont une activité biologique (1)(2). Un problème conceptuel aujourd’hui non résolu est
que cette activité existe à des dilutions qui
vont au-delà du nombre d’Avogadro, donc des
dilutions qui théoriquement et statistiquement ne contiennent plus de molécule initiale.
Et nous-mêmes en écrivant et le lecteur lisant
ces lignes illustrent ce paradigme.
organothérapie) ou très complexes (comme
en homéopathie).
5 étapes peuvent être décrites :
On sait pratiquement que pour que ces dilutions fonctionnent, il faut qu’elles subissent
le processus de dynamisation, qui consiste
à agiter vigoureusement la nouvelle dilution
préparée.
4) au niveau du receveur le stade de décodage
Ce qui caractérise l’homéopathie est la loi de
Similitude. Donner à un individu malade, un
médicament qui quand il est donné de façon
répétée sous forme diluée et dynamisée à
un individu sain, provoque l’arrivée de symptômes dans l’espace et le temps, symptômes
qui se rapproche le plus (Similaires) de ceux
du malade.
Mais comment ces dilutions peuvent-elles
avoir une activité biologique alors qu’elles ne
contiennent plus de molécules ? Cette question est centrale pour de nombreux groupes
de recherche dont le GIRI qui regroupe des
chercheurs universitaires conventionnels curieux de cette question.
Le paradigme informationnel
Avant de voir les différentes hypothèses
pour expliquer cette activité, il est important
de connaître les différents types de courbes
réponses/doses que l’on rencontre avec les
HDs.
Trois types peuvent être décrits :
- une courbe de type gaussienne
- une courbe en dent de scie
- une courbe monotonique avec asymptote
C’est la courbe en dents de scie qui pose le
plus de questions, car elle ne se rencontre pas
en chimie moléculaire classique. La réponse
biologique change du tout au tout dès lors
que les dilutions évoluent : ainsi il est possible
de constater une activité biologique en 9 CH,
puis aucune en 10, puis de nouveau une en 11,
…. Idem en 200CH, 201, ….
Comment expliquer ce type de courbé ?
C’est une question récurrente de nombreux
groupes de recherche dont le Groupe International de Recherche sur l’Infinitésimal (GIRI)
qui regroupe des chercheurs universitaires,
curieux de cette question.
Le paradigme informationnel nous donne une
hypothèse plausible pour comprendre ce phénomène. Il est utilisé couramment en symbiotique, en éthologie, en linguistique, …
1) Au niveau de l’émetteur le stade symbolique
2) au niveau de l’émetteur le stade du codage
3) le medium qui transmet l’information
5) au niveau du receveur le stade symbolique
Ainsi, lors d’une conversation entre deux personnes, l’émetteur pense à un mot (stade
symbolique), le mot est codé et énoncé ( codage), transmis dans l’air (medium), décodé
dans l’oreille interne du receveur (décodage)
puis analysé au niveau cérébral (stade symbolique).
Dans cet échange, il n’y a pas de transmission
moléculaire. Si le receveur comprend l’information, il peut réagir. S’il ne la comprend pas,
il ne réagit pas.
Concernant les HDs, de nombreuses études
sur le medium, indiquent que celui-ci porte
l’information mais n’est pas l’information, tout
comme le facteur porte les lettres. Et que le
message serait d’ordre électromagnétique.
Avec le paradigme informationnel, pour qu’il y
ait une activité biologique, cela implique différentes obligations :
- Que l’émetteur et le récepteur soient susceptible de comprendre le même langage
(stade symbolique). En homéopathie, ce serait la Similitude.
Comme si, par la Similitude, le médicament
homéopathique était porteur de l’ensemble
des symptômes du malade, ou plutôt était capable de provoquer quand donné chez un individu sain de façon répétée, des symptômes
Similaires. Le médicament homéopathique
serait porteur de cette information concernant la Similitude, information que l’individu
malade pourrait comprendre, et aboutir au
processus de guérison.
Si l’on considère la possibilité de guérir par
du Similaire, c’est un fait connu en médecine,
notamment en immunologie. Ainsi pour la
vaccine et la variole, qui présentent des lésions cutanées très proche, la vaccine étant à
l’origine de la vaccination et de la vaccination
contre la variole.(3)(4)
Le paradigme informationnel nous semble
plus adapté que le paradigme moléculaire
classique (même au niveau des nano molécules) pour essayer de comprendre les
courbes doses/réponses obtenues de façon
répétable avec les HDs.
- Que l’émetteur soit capable d’émettre l’information, que le receveur soit susceptible de
la recevoir (stade du codage)
Bien sûr, comme nous l’avons vu rapidement,
il reste beaucoup d’inconnus. Le conditionnel
est aujourd’hui nécessaire.
- Qu’il existe un medium susceptible de transmettre l’information
Mais le paradigme informationnel peut guider
les chercheurs pour trouver au niveau cellulaire ou au niveau des organismes, les récepteurs de l’information. Il existe aujourd’hui des
modèles expérimentaux scientifiques notamment à base de plantes.
- Que le receveur, même s’il comprend l’information, soit susceptible de réaliser l’activité
biologique, donc en val du stade informationnel
Qu’une information puisse être transportée
par ondes électromagnétiques est aujourd’hui
une évidence. Même en biologie, comme c’est
le cas dans les neurosciences.
Une question est sur la qualité de l’information. Les HDs semblent susceptibles de transporter des informations simples (comme en
1
La compréhension du fonctionnement des
HDs permettra certainement de faire un bond
à la biologie.
Simplification des règles de prescription en
homéopathie
Le paradigme informationnel permet de simplifier les règles de prescription en homéo-
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pathie, décrites par Kent, Vithoulkas,et bien
d’autres…(5)
Il ne s’agit que d’une simplification mais qui
permet de bien commencer en homéopathie
quand on est face à son patient.
Appliquons le paradigme informationnel et
imaginons que nous communiquons avec
notre patient en lui parlant. Nous attendons
de lui une réponse. Notre patient répond cliniquement ou ne répond pas. S’il répond, il peut
le faire superficiellement par exemple par des
signes locaux, ou des signes généraux, ou par
des signes comportementaux.
A l’avance, nous devons savoir ce que nous
espérons comme réponse.
C’est la Similitude qui nous aide. La Similitude
peut être considérée comme le langage commun que nous avons avec notre patient.
Il n’y a pas une Similitude absolue, mais des
degrés de Similitude dans l’espace et le temps
du malade. Nous avons vu en effet, que lors
des expérimentations chez les individus sains
avec des doses répétées de HDs, il apparaît progressivement (temps) et à différents
niveaux de l’organisme (espace) des symptômes.
Il est important avant de prescrire, de fixer son
degré de Similitude à atteindre, c’est-à-dire
pratiquement de relever les symptômes dans
un espace/temps bien défini.
Ainsi la Similitude peut être plus ou moins
locale, générale, comportementale, ….
En aigu, c’est assez facile, car nous prenons
l’ensemble des symptômes apparus depuis
que l’animal est malade.
Pour communiquer, nous avons deux autres
outils : la posologie et le niveau de dilution.
La posologie, donner 3 granules ou une dose,
peut correspondre dans un dialogue verbal, à
respectivement parler lentement (3 granules),
ou parler vite (dose).
Si l’on parle vite trop longtemps, trop d’information est distillée, ce qui peut être inefficace.
La hauteur de dilution peut être comparée à
la force de la voix : faibles dilutions (4-5 CH)
comme parler lentement et hautes dilutions
comme parler fort.
Pratiquement
En aigu
- On donne une dose ( ou 15 granules) et on
observe ce qui se passe. En suraigu, ne pas
avoir peur de renouveler la dose, souvent en
haute dilutions. C’est tout comme si dans une
salle, un incendie éclatait. L’orateur va crier rapidement: - “au feu, merci de sortir de la salle
!” Le message est clair (Similitude ). Il le crie (
haute dilution) et parle rapidement ( message
rapide= dose ). Il observe ce qui se passe et
éventuellement il répète sa phrase.
Si le public ne répond pas, c’est peut-être que
ce n’est pas la bonne langue ( Similitude), qu’il
ne peut se déplacer ( incapacité à répondre au
message compris).
Si l’orateur parle doucement (faible dilution),
le message portera moins bien, que pour le
public le plus proche ou le plus attentif. Si le
message est hurlé de façon répétée, il risque
de diminuer en efficacité.
Donc, en aigu, on prescrit en Similitude, on
donne une dose qu’on répète éventuellement
et on observe. Si amélioration, on attend
qu’elle s’épuise pour redonner une dose. Si
l’amélioration est incomplète ou non-durable,
il faut revoir un autre remède en Similitude.
parfois après une phase de refus puis de déni
(aggravation).
Travailler sur des espaces/temps avec différents remèdes, dont certains en dilution
basse, notamment à visée de mieux faire fonctionner les organes d’élimination (drainage).
En basses dilutions, généralement 2 fois par
jour, pendant de longues périodes, comme s’il
fallait répéter souvent, un message dit doucement et à priori assez superficiel. Et y associer
de temps en temps des messages agissant
plus en profondeur, comme des doses chaque
semaine.
Mais là, nous arrivons dans les différentes
manières de pratiquer l’homéopathie, qui ont
malheureusement diviser les praticiens.
Dans tous les cas, considérer sa prescription
comme étant un message pouvant et devant
être compris par notre patient, grâce au paradigme informationnel, est une aide pour débuter en homéopathie.
Il sera alors temps d’enrichir la pratique en
la complexifiant et en s’appuyant sur l’expérience des anciens.
Bibliographie
(1) www.giriweb.com/
(2) International Journal for High Dilution Research
http://www.feg.unesp.br/~ojs/index.php/ijhdr
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccine
En chronique
(4)https://fr.wikipedia.org/wiki/Variole
Différentes possibilités qui font que la pratique de l’homéopathie est plurielle.
(5) Les 21 éventualités à la suite d’une dose homéopathique | Homeosurf
Travailler sur un espace/temps de Similitude
important. Souvent alors en haute dilution.
Et on observe comme toujours la réaction du
patient avant de renouveler ou changer de
médicament. Il y a la possibilité d’une aggravation passagère, dite aggravation homéopathique, qu’il faut savoir gérer. Comme si, on
disait quelque chose d’important à quelqu’un
et que le message devait faire son chemin,
www.homeosurf.fr/les-21-eventualites
2
Déclaration publique d’intérêts sous la
responsabilité du ou des auteurs :
• Aucun conflit d'intérêt
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Savoir-faire du GEB
Recherche et pratique clinique : le cas de la Leishmaniosis
Leoni V. BONAMIN
DV - Médecin Vétérinaire – Université de São Paulo, Brésil, 1987. - PhD - Pathologie Expérimental – Université de São Paulo, Brésil, 1995 avec
um stage à ENVL – France entre 1992 – 1993.
La leishmaniose est une zoonose cutanée et
systémique, considerée négligée par la OMS,
qui se produit dans de nombreux pays dont le
traitement est lié à beaucoup d’effets secondaires et de la perte de qualité de vie. Résultats précédents sur les effets de Antimonium
crudum (AC) 30cH sur la leishmaniose expérimentale murine ont montré que le traitement
des souris porteuses de l’infection expérimentale par Leishmania (L) amazonensis avec AC
30cH, pendant 60 jours, a produit un effet
anti-inflammatoire claire, avec une réduction
significative de la migration des cellules mononucléées (monocytes et lymphocytes) dans
le site de l’infection. Dans le même temps, un
grand nombre de parasites non phagocytés
sont trouvés dans le tissu adipeux adjacent.
Au mêmme temps que le noeud lymphatique régional a montré une augmentation du
nombre de lymphocytes B responsables de la
neutralisation des antigènes solubles libérés
par le parasite.
Pour connaître les mécanismes impliqués dans
cette observation, une série d’études in vitro
a été effectuée, en utilisant des co-cultures
de macrophages (RAW 264.7) et Leishmania
(L.) amazonensis traitées avec différentes dilutions homéopathiques (6cH, 30cH, 200cH),
dans différents temps (de 2 à 120 heures).
Les caractéristiques morfo-fonctionnelles des
macrophages (phagocytose et l’activité d’oxydation), le nombre de promastigotes libres
dans le surnageant et des cytokines ont été
évaluées. Les essais ont été réalisés en quatre
dans trois expériences, résultant en 12 points
de données pour chaque dilution / temps de
évaluation.
Aucun effet spécifique n’a été vu dans les
cellules traitées avec AC 6cH. Par contre, les
cellules traitées avec AC 30cH et AC 200cH
ont présenté une réduction temporaire de
la propagation cytoplasmatique (spreading) après 02 heures d’incubation, suivi par
une augmentation après 48 heures, dont
l´augmentation plus importante a été observé
dans le traitement AC 200cH. Cependant, le
pourcentage de parasites internalisés à 48,
96 et 120 heures d’incubation était également
plus élevée dans les cellules traitées avec AC
200cH et le nombre de cellules positives à
CD86 après 24 hueres d’incubation était significativement plus faible après ce traitment,
ça veut dire, il y avait moins de capacité de ces
cellules à présenter des antigènes, ce qui ne se
produisait pas avec l’AC 30cH. Il est suggéré
que le AC 200cH améliore la capacité des
phagocytes d´auberger les parasites, mais
pas de les digérer.
Le panneau de cytokines a corroboré ces
résultats. Les deux dilutions réduit la production de tris cytokines liées à une inflammation
aiguë : IL-6, IL 12 p40 et IFN gamma, après
48 heures d’incubation. Aussi, la production
de MIP-1 bêta (CCL4) et RANTES, deux cytokines de contrôle de l´inflammation chronique
sont réduites après 120 heures.
Un effet spécifique de l’AC 30 cH était
l´inibition des deux pics de CCL2 (MCP-1)
observés dans les macrophages infectés à
24 et 120 heures. Cette cytokine est un important stimulus de chimiotaxie des monocytes,
ce qui explique les résultats obtenus in vivo.
En plus, le comte des promastigotes pas internalisés dans le surnageant après 24 heures
d’incubation a montré une augmentation des
parasites libres dans la co-culture traitée avec
AC 30cH, mais le traitmenet n’a pas affecté
la viabilité de ces parasites. Ces données sont
cohérentes avec la morphologie des cellules
imediatement après l’interaction avec les parasites, révélées par la coloration par l’acridine
orange. Macrophages traités avec AC 30cH
étaient pratiquement dépourvus de vacuoles
acides, montrant moins de capacité à l’intériorisation et à la digestion des parasites dans les
premiers stades de l’incubation.
Par contre, un grand pic de VEGF-A, associé à
une augmentation des parasites internalisés,
a été observé au bout de 120 heures de traitement exclusivement avec le courant alter-
3
natif 200cH. C´est connu que le VEGF est
un important facteur de croissance des vésseaux nouveaux dans la phase chronique de
l´inflammation et sont associés à la résolution
de la lésion tissulaire.
Il n’y avait pas de différence statistique entre
les groupes en ce qui concerne la production
de TNF, NO et de H2O2, montrant que les
médicaments limitent la capacité des phagocytes de produire des cytokines responsables
par la chimiotaxie d´autres célulles mononuclées, mais ne modifient pas son activité cytotoxique. La production tardive de VEGF-A par
les cellules traitées avec AC 200cH suggère
aussi un possible biais M1-M2, en prenant
le rôle anti-inflammatoire des macrophages
dans la phase chronique.
Les résultats sont en accord avec l’effet antiinflammatoire de l’AC 30cH précédemment
observée in vivo et permet d’expliquer les
mécanismes mis en jeu, y compris le rôle de
la dilution 200cH. Ainsi, il existe une variation
claire, en fonction du temps, dans l’exécution de différentes dilutions homéopathiques
dans ce modèle expérimental, avec les effets
du courant alternatif 30cH plus apparents à
partir 2 à 48 heures d’incubation et l’effet du
AC 200cH AC plus évident après 72 heures
d’incubation. Cette découverte est un bon
example de l´importance de la recherche
fondamentale pour la pratique clinique en
homéopathie, car les critères de choix des
dilutions dans les différentes situations sont
encore plutôt empiriques.
Déclaration publique d’intérêts sous la
responsabilité du ou des auteurs :
• Soutien financier: FAPESP 2014 / 00967-1
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HSP lors de la décompensation cardiaque
Patrick CONESA
DV
Clinique Vétérinaire du Costel - 14 avenue du 8 mai 1945 – 69960 CORBAS
• T+12h : NT-proBNP et FR au repos
Les résultats mettent en évidence une grande
disparité des valeurs en regard des stades
d’insuffisance cardiaque; par exemple chien
5 et le chien10 dont les résultats sont inversés.
Néanmoins on peut constater une amélioration de l’état clinique avec comme constante
la diminution de la FRr.
6: Liu L, Zhang XJ, Jiang SR, Ding ZN, Ding GX, Huang
J, Cheng YL. Heat shock protein 27 regulates oxidative stress-induced apoptosis in cardiomyocytes:
mechanisms via reactive oxygen species generation
and Akt activation. Chin Med J (Engl). 2007 Dec
20;120(24):2271-7. PubMed PMID: 18167217.
7: Delogu G, Signore M, Mechelli A, Famularo G. Heat
shock proteins and their role in heart injury. Curr Opin
Crit Care. 2002 Oct;8(5):411-6. Review. PubMed
PMID: 12357108.
Bibliographie
Les perturbations du métabolisme mitochondrial des cardiomyocytes jouent un rôle clé
dans la pathogénie des cardiomyopathies au
travers du stress oxydatif.
Les facteurs aggravants du processus oxydatif :
• Syndrôme ischémie/reperfusion
• TNFalpha
• Hypoxie
L‘ Extrait d’algue rouge Porphyra umbilicalis
• Stimule de l’expression de certaines protéines de stress
• Possède un pouvoir anti-oxydant
Le protocole
• Recrutement d’insuffisant cardiaques stades
II et III
• T0 : NT-proBNP (Le Nt-proBNP est une
famille d’hormones natriurétiques libérées
en réponse à une élévation de pression et à
l’étirement du muscle cardiaque, la portion
Nterminale est plus stable et mesurée. Valeur pronostique).
FR au repos sup à 40 bonne valeur prédictive
d’une décompensation
1 capsule/6kg de proteostress®
1: Tahrir FG, Knezevic T, Gupta MK, Gordon J, Cheung
JY, Feldman AM, Khalili K. Evidence for the Role of
BAG3 in Mitochondrial Quality Control in Cardiomyocytes. J Cell Physiol. 2016 Jul 6. doi: 10.1002/
jcp.25476. [Epub ahead of print] PubMed PMID:
27381181.
2: Knezevic T, Myers VD, Gordon J, Tilley DG, Sharp TE
3rd, Wang J, Khalili K, Cheung JY, Feldman AM. BAG3:
a new player in the heart failure paradigm. Heart Fail
Rev. 2015 Jul;20(4):423-34. doi: 10.1007/s10741-0159487-6. Review. PubMed PMID: 25925243; PubMed
Central PMCID: PMC4463985.
3: Bernardo BC, Sapra G, Patterson NL, Cemerlang
N, Kiriazis H, Ueyama T, Febbraio MA, McMullen
JR. Long-Term Overexpression of Hsp70 Does Not
Protect against Cardiac Dysfunction and Adverse
Remodeling in a MURC Transgenic Mouse Model
with Chronic Heart Failure and Atrial Fibrillation. PLoS
One. 2015 Dec 14;10(12):e0145173. doi: 10.1371/journal.pone.0145173. eCollection 2015. PubMed PMID:
26660322; PubMed Central PMCID: PMC4680216.
4: Higashikuni Y, Tanaka K, Kato M, Nureki O, Hirata Y, Nagai R, Komuro I, Sata M. Toll-like receptor-2
mediates adaptive cardiac hypertrophy in response
to pressure overload through interleukin-1 upregulation via nuclear factor B activation. J Am Heart
Assoc. 2013 Nov 18;2(6):e000267. doi: 10.1161/
JAHA.113.000267. PubMed PMID: 24249711; PubMed
Central PMCID: PMC3886766.
5: Kee HJ, Eom GH, Joung H, Shin S, Kim JR, Cho
YK, Choe N, Sim BW, Jo D, Jeong MH, Kim KK, Seo
JS, Kook H. Activation of histone deacetylase 2 by
inducible heat shock protein 70 in cardiac hypertrophy. Circ Res. 2008 Nov 21;103(11):1259-69. doi:
10.1161/01.RES.0000338570.27156.84. Epub 2008
Oct 10. PubMed PMID: 18849323.
4
Déclaration publique d’intérêts sous la
responsabilité du ou des auteurs :
• non communiquée
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Orthosiphon : une plante du rein intéressante pour le cœur :
de l’observation aux données scientifiques
Richard BLOSTIN
Cabinet Vétérinaire - 42 rue Francis Poulenc - 77430 CHAMPAGNE SUR SEINE
Orthosiphon stamineus est une plante traditionnellement utilisée dans les insuffisances
rénales.
Deux publications récentes nous permettent
de mieux comprendre son activité et d’élargir
son utilisation clinique.
D’après Medecine/Sciences/mars 2008/
n°3 les gènes Snail et les maladies rénales
provoquent la transformation de cellules épithéliales en cellules mésenchymateuses amenant à une fibrose rénale. L’acide ursolique et
oléanique présents dans l’Orthosiphon, ont la
capacité d’inhiber in vitro la liaison du TGF-β
à ses récepteurs. Le TGF-β favorise la transformation de cellules épithéliales en cellules
mésenchimateuses.
Cette Transformation Epithélio Mésenchimateuse (TEM) s’observe en cas de fibrose mais
aussi dans des pathologies comme le cancer.
Dans le rein, les lésions fibrotiques apparaissent comme la conséquence de néphropathies chroniques et consistent en une accumulation de myofibroblastes, locaux ou issus
des cellules épithéliales rénales ayant subi
une TEM. Ces myofibroblastes produisent un
excès de matrice extracellulaire conduisant à
une modification drastique de l’architecture
du parenchyme rénal à l’origine du dysfonctionnement rénal et pouvant évoluer vers
l’insuffisance rénale. Les lésions de fibrose
obligent la création de shunts vasculaires qui
diminuent la filtration glomérulaire.
L’utilisation de l’Orthospihon, amènerait une
stabilisation du processus dégénératif, ce
que la clinique semble confirmer, même à des
stades IRIS 4 chez le chat.
Dans les insuffisances rénales, Orthosiphon
s’utilise en aigu comme en chronique.
En aigu, associé à une perfusion, nous le donnons en doses fractionnées, répétées dans la
journée (jusqu’à 3ml pour un chat d’EPS Orthosiphon).
En sub-aigu ou chronique, nous le prescrivons à raison de 1ml pour 10 Kg 2 fois par jour.
Doses modulées en fonction de la clinique et
des résultats des analyses sanguines.
A noter un effet dose constaté à la fois sur
l’aspect diurétique que sur les paramètres cliniques, urinaires et sanguins.
Une seconde publication de 2013, dans le Int J
Vasc Med, montre pour Orthosiphon un effet
hypotenseur du fait du blocage spécifique des
récepteurs AT1 de l’angiotensine. Cet effet
n’est pas sans rappeler celui du Telmisartan et
indiquerait un effet IECA.
Ainsi l’Orthosiphon aurait un effet diurétique,
anti-fibrotique et IECA qui l’indique comme
traitement complémentaire dans les insuffisances cardiaques permettent de limiter l’utilisation du furosémide et autres diurétiques
de l’anse et de leurs effets secondaires associés. Nous utilisons l’EPS Orthosiphon intégré
dans le protocole conventionnel habituel.
Là aussi, un effet dose est constaté et certains
chiens ont pu bénéficier de doses biquotidiennes de 4ml pour 10 kg, sans effet secondaire négatif.
Une dernière étude parue dans le Biomed Res
Int en 2013, indique chez les rats, l’absence
d’effets secondaires négatifs même à des
doses très élevées (5 000 mg/Kg)
6
Ainsi en s’appuyant sur la recherche fondamentale, nous pouvons intégrer Orthosiphon
stamineus dans les protocoles conventionnels
lors d’insuffisances rénales ou d’insuffisances
cardiaques, du fait de ses propriétés aquarétiques, anti-fibrotiques et IECA, avec un effet
dose, et sans effet secondaire négatif chez le
chien et le chat, ainsi que chez les NAC.
Bibliographie
Boutet A., M. Nieto A ; Les gènes Snail et les maladies
rénales Les leçons de l’organogenèse, M/S n° 3, vol.
24, mars 2008
Manshor NM , Dews A, Asmawi MZ, Ismail Z, Zazali
N, Hassan Z. Vasular Reactivity Concerning Orthosiphon stamineus Benth-Mediated Antihypertensive in
Aortic Rings Of Spontaneously Hypertensive Rats. Int
J Vasc Med, 2013
ec.europa.eu/health/documents/community-register/2010/.../anx_85908_fr.pdf
http://www.vetinfo.com/lasix-side-effects-in-dogs.
html#b
Yam MF, Lim CP, Fung Ang L, Por LY, Wong ST, Asmawi
MZ, Basir R, Ahmad M.
Antioxidant and toxicity studies of 50 % methanolic
extract of Orthosiphon stamineus Benth. Biomed Res
Int. 2013;2013:351602.
Déclaration publique d’intérêts sous la
responsabilité du ou des auteurs :
• Vétérinaire animateur régional pour
Wamine. Une intervention par an.
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Aubépine, une plante du coeur
Patrick CONESA
DV
Clinique Vétérinaire du Costel - 14 avenue du 8 mai 1945 – 69960 CORBAS
Les indications
Stade I à III NYHAC
Effets : inotrope+ anti-arythmique +vasodilatatrice
Active sur la fatigabilité la dyspnée et les oedèmes déclives
La dose : 2,5 à 30 mg/KG/J en 2 prises
4 à 8 semaines de traitement pour un effet
optimal
• Pro-antioxydant
via le métabolisme des lipides,action freinatrice de la péroxydation lipidique
action sur le système mitochondrial des cardiomyocytes: diminution du potentiel mb des
mitochondries ce qui favorise la fluidité mb et
les échanges ; augmentation du métabolisme
mitochondrial qui fournit je vous le rappelle
95 % de l’énergie des cardiomyocytes ; augmentation de la production de SOD par le
biais du système de captation des ERO au sein
de la mitochondrie
• Pro-anti-inflammatoire
par action freinatrice sur la production des
TNFalpha IL1 et IL6
véritable activité enzymatique anticox2 sélective et anti PAL A2
• Effet inotrope positif
favorise l’entrée du Ca2+ dans les cardiomyocytes
action ciblée sur le VG avec diminution du volume résiduel post systolique donc augmentation de la FE
HO
HO
O
O
OH
R2
OR1
HO
OH
O
HO
HO
(a)
R1 = H or sugar
R2 = H, OH or O-sugar
OH
O
OH
(a)
OH
R2
O
HO
HO
R3
(b)
OH
OH
HO
O
OH
R1
HO
O
OH
R1 = H or sugar
R2 = H or sugar
R3 = H or OH
HO
(b)
Figure 2: Example of flavonols (a) and flavones (b) in Crataegus
leaves and flowers.
Figure 3: Example of an oligomeric procyanidin (OPC) consisting
of three epicatechin monomers.
(c)
blocage des canaux sodiques avec prolongation du potentiel d’action et allongement de la
période réfractaire au niveau des cardiomyocytes ventriculaires
action contre le vieillissement des endotheliums par action sur la réponse contractile
engendrée par PGE2 et TXA
• Métabolisme lipidique
diminution du nombre de foyers ectopiques
• Régulation de la PA
les hyperosides ont une action dose dépendante sur la FC et la PA action sur les R muscariniques de type M2 et les Béta-R
en parallèle une stimulation de la NOsynthase
favorisant la vasodilatation par inhibition des
ECA vasculaires
• Remarque
à forte dose l’aubépine peut engendrer des
BAV
diminution des VLDL et LDL circulantes via
l’activation du PPAR
Le récepteur activé par les proliférateurs de
peroxysomes (peroxisome proliferator-activated receptor, PPAR) est une protéine de la
superfamille des récepteurs nucléaires liant
naturellement les lipides et agissant comme
facteur de transcription des gènes cibles impliqués notamment dans le métabolisme des
lipides et l’adipogenèse.
• Vasodilatateur
augmentation de l’activité de eNOs
• Vasodilatateur
augmentation de l’activité de eNOs
• Antiremodelage cardiaque
NO active les canaux ATP/K et Ca2+/K
régulation de l’apoptose cellulaire
NO IEC des vaisseaux coronaires et des endotheliums
réduction de la prolifération cellulaire par recombinaison aux R des PDGF(platelet derivated
GF) FGF(fibroblast GF) et EGF(epidermal GF)
OH
OH
• Antiagrégant plaquettaire
à la dose de 100 mg/kg !
• Anti arythmique
• Vasculoprotecteur
action équivalente aux antiarythmique de
classe III tel l’amiodarone
les flavonoïdes stabilisent les jonctions des
cellules épithéliales
7
NO active les canaux ATP/K et Ca2+/K
NO IEC des vaisseaux coronaires et des endotheliums
NO IEC des vaisseaux coronaires et des endotheliums
Le récepteur activé par les proliférateurs de
peroxysomes (peroxisome proliferator-activated receptor, PPAR) est une protéine de la
superfamille des récepteurs nucléaires liant
naturellement les lipides et agissant comme
24>26 novembre 2016
LILLE GRAND PALAIS
facteur de transcription des gènes cibles impliqués notamment dans le métabolisme des
lipides et l’adipogenèse.
Stade Ib et II : prolonge la période sans traitement conventionnel
Stade III : permet de titrer efficacement le
furosémide et prolonge efficacement la durée
de vie
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8
Déclaration publique d’intérêts sous la
responsabilité du ou des auteurs :
• non communiquée

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