Compte-rendu du 11 avril 2005 - L`A. Agence culturelle du Poitou
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Compte-rendu du 11 avril 2005 - L`A. Agence culturelle du Poitou
COREPS Comité régional des professions du spectacle en Poitou-Charentes COMITÉ DE PILOTAGE 12 Validé le 13 juin 2005 Compte-rendu synthétique de la réunion du 11 avril 2005 à la Région de 9h30 à 17h30 LISTE DES ORGANISMES ET PERSONNES PRÉSENTES SYDCAR SYNDEAC URF-CGT DRAC CONSEIL REGIONAL COREPS L’Agence régionale du spectacle vivant Estelle Narbonne Jean-Baptiste Herry Odile Azagury Joël Gunzburger Francis Lebarbier Fred Mousson Jean-Claude Sénéchal Maud Brun Gérard Deniaux Elise Caillère (stagiaire) Héloïse Dallez Jany Rouger EXCUSÉS DRAC Pierre Blanc Claudine Trougnou CONSEIL RÉGIONAL Jean-Marc Duroy _______________________________________________________ A- ORDRE DU JOUR 1 - Validation des comptes-rendus suivants : plénière du 25/11/2004 et de ses ateliers, bureaux exécutifs du 02/12/04, du 27/01/05, du 11/02/05 et du 11/03/05. 2 – Travail sur la proposition de règlement intérieur et formalisation de la composition du COREPS et de son bureau exécutif. 3 – Validation de la proposition d'étude socio-économique de la création et de sa diffusion dans le spectacle vivant et l'audiovisuel 4 - Choix des dates pour les réunions suivantes : plénière de juin consultation du COREPS sur le plan pour l'emploi du ministère de la Culture appliqué par la DRAC consultation du COREPS sur les dispositifs régionaux en faveur de l'emploi artistique et culturel. cadrage de l'étude socio-économique prochain bureau exécutif B- COMPTE-RENDU DE LA REUNION Jean-Claude Sénéchal demande à ce que soit rajouté à l’ordre du jour l'avant-projet de loi relatif à la participation d'amateurs aux représentations du spectacle vivant, la DRAC souhaitant recueillir l’avis des membres du bureau exécutif. Ce point sera donc traité en fin de réunion. 1 - Validation des comptes-rendus depuis le 25 novembre 2004 Les comptes-rendus du 25/11/05 (plénière et ateliers) sont validés, sous réserve des modifications effectuées collectivement ce jour. Francis Lebarbier précise qu’il s’agit d’une photographie d'une étape de travail, avec des pistes, des utopies, des propositions, des constats, des rêves. Il souhaite que cela soit bien précisé lors de l'envoi de ces comptes-rendus. Jean-Claude Sénéchal s'étonne de la déclaration suivante de Jean-Marc Duroy dans le compte-rendu de la plénière du 25/11/05 : «En revanche, à ma connaissance, la DRAC n'aurait pas de schéma de développement culturel...». Il ne comprend pas le sens de cette phrase sibylline. Francis Lebarbier revient sur l’expression "langue de bois technique" qu’il a utilisée suite aux déclarations de Pierre Blanc (compte-rendu BE du 11/02/05). Le débat portait sur l'emploi dans le spectacle vivant. Depuis fin janvier, les syndicats ont demandé une entrevue avec M. Van Dam au sujet des subsides passant par la DRAC et de la création d'emplois dans le spectacle vivant. Pierre Blanc leur a répondu que, s'il y avait un rendez-vous avec la DRAC, ce ne serait pas avant le mois de juin. L’URF-CGT attend toujours d'être consultée sur ces chiffres, comme Messieurs Van Dam et Bouët s'y étaient engagés le 15 juin 2004. Francis Lebarbier réaffirme qu’il est confronté à un double langage car, selon lui, pour des raisons de désaccords entre directions, la DRAC suit la décision du Conseil Général de la Charente-Maritime concernant sa subvention au Centre Chorégraphique Régional. Peu importe les éventuels problèmes avec Régine Chopinot, le résultat est le suivant : 200 000 € en moins et 3 licenciements. L’URF-CGT se débat actuellement au niveau des Prud'hommes pour que ces salariés aient des indemnités ou des reconversions. Entre un discours qui consiste à dire "on va mettre de l'argent sur l'emploi" et le fait de savoir à quoi il a servi, il constate une opacité certaine. Jean-Claude Sénéchal précise qu’il y aura bien un plan pour l'emploi en Poitou-Charentes, avec une réelle dotation. Le ministère doit annoncer prochainement tous les dispositifs. Concernant Régine Chopinot, la DRAC a sa propre politique et n'est pas du tout assujetti aux décisions du Conseil Général de Charente-Maritime. Une évaluation, commandée par Jérôme Bouët et rendue récemment, a conduit les tutelles à réagir. Quant aux licenciements, ils ont été décidés par Régine Chopinot qui, par ailleurs, est en train de recruter de nouvelles personnes… Est-ce légal ? Francis Lebarbier fait remarquer qu’une décision de non-reconduction d'une subvention peut avoir des conséquences importantes. Jean-Claude Sénéchal approuve mais explique qu’il faut aussi pouvoir assurer des redéploiements de crédits afin d’aider des projets émergents et de nouvelles équipes artistiques. Les subventions publiques ne sont pas attribuées à vie. Francis Lebarbier rappelle des questions abordées dans l'atelier "Rôle des pouvoirs publics" le 25 novembre dernier. Qu’est-ce qu’un financement public ? À quoi sert-il ? Doit-il aller vers la création d'emplois, vers l'aide aux projets ? 2 – Travail sur la proposition de règlement intérieur et sur la composition du COREPS Héloïse Dallez mentionne que, le 22 mars 2004, Cédric Couture avait soumis au bureau exécutif un premier projet qui n'avait pas été validé. Elle explique que, à sa prise de fonction, du fait de l’absence d’entité juridique pour le COREPS, elle a ressenti la nécessité de posséder un cadre de travail pour bien poser les modes de fonctionnement. Elle propose donc une nouvelle mouture de règlement intérieur. Les membres du bureau exécutif communiquent leurs remarques. Héloïse Dallez en tiendra compte pour corriger ce projet et demande à chacun de renvoyer ses propositions sur la partie «délibérations» afin de valider définitivement ce règlement lors de la prochaine réunion. En effet, l’URF-CGT s’interroge sur le nombre de voix octroyé à chaque membre en fonction de sa représentativité. À noter : le bureau exécutif se nomme désormais comité de pilotage afin de mieux correspondre à l’absence de forme juridique du COREPS. Le secrétaire technique devient coordinateur, avec pour rôle la mise en œuvre des décisions du Comité de pilotage Une discussion s’engage sur la composition du COREPS et de son Comité de pilotage. Jean-Baptiste Herry regrette qu’il n'y ait pas ou peu de représentants des diffuseurs au Comité de pilotage car le COREPS a aussi besoin de leur avis pour fonctionner. Fred Mousson insiste sur la nécessité d’être représentatif pour être membre du COREPS. La Fédurok, le Pôle régional des musiques actuelles et le G19 ne sont ni organisation d'employeurs, ni syndicat de salariés. La Fédurok, par exemple, devra attendre d’être sous forme de syndicat (en cours actuellement) pour intégrer le COREPS. Elle y entrera alors automatiquement. Estelle Narbonne rétorque qu’il n'est pas précisé dans la circulaire que les diffuseurs doivent être des syndicats mais «des organisations professionnelles représentatives des professions du spectacle». Jany Rouger reconnaît que le terme «organisation» est ambigu. Une association comme le G19 est organisée en association, mais n'est pas une organisation d'employeurs structurée pour travailler sur cette thématique. Jean-Claude Sénéchal affirme que les membres du G19 représentent une réalité, pour l’emploi comme pour l’économie. Idem pour la Fédurok. Francis Lebarbier explique que l’URF-CGT s'oppose à l’entrée de personnes qui s'autoreprésenteraient ou qui ne représenteraient rien au niveau du Comité de pilotage. Les organisations professionnelles de salariés ou d'employeurs citées dans la circulaire doivent être dûment reconnues. Le G19 fait actuellement logiquement partie des membres associés. Joël Gunzburger objecte que, pour travailler de façon effective, il n’est pas possible d’ouvrir davantage le Comité de pilotage. Francis Lebarbier propose d’inviter telle ou telle personne selon nécessité, en fonction de l’ordre du jour. - Projet de lettre d'information pour les membres du COREPS élargi Héloïse Dallez rapporte que plusieurs membres du COREPS ont signalé une carence d'informations, notamment auprès du COREPS élargi qui, depuis le 25 novembre 2004, n'a pas été tenu au courant des travaux. La coordinatrice soumet donc le principe d’une lettre d’information ainsi qu’un projet de texte pour son premier numéro. Le principe d'une lettre d'information régulière est accepté à l'unanimité. Le texte est validé sous réserve des modifications demandées. Héloïse Dallez propose d'envoyer cette lettre en même temps que les comptes-rendus validés du 25/11 et des derniers comités de pilotage, ainsi que l'invitation à l’assemblée plénière de juin. Le comité accepte. 3- Calendrier par rapport à l'étude socio-économique L’étude prévoit la participation d’étudiants pour certaines collectes de données. Gérard Deniaux recommande les étudiants de masters (formations totalement professionnalisantes : ARSEC, IUR La Rochelle, IEP Grenoble) plutôt que ceux de maîtrise car ils peuvent être rapidement opérationnels. Mais leur emploi du temps sera-t-il compatible avec le planning de l’étude ? Au regard du calendrier de l’étude, Francis Lebarbier s'inquiète de la reconduction du contrat de travail d’Héloïse Dallez, actuellement en CDD et à temps partiel sur le COREPS jusqu’à fin novembre. Jany Rouger explique que le poste de la coordinatrice va redevenir un plein temps et passer en CDI. Gérard Deniaux et J-C Sénéchal confirment cette nécessité en précisant que la coordination du COREPS fait désormais partie des missions pérennes fixées par la DRAC et la Région à l’Agence régionale du spectacle vivant. Jany Rouger estime que la réunion plénière sur la présentation de l'étude pourrait se tenir fin 2006. La proposition d'étude est validée sous réserve des corrections apportées. 4- Décider de dates de réunion - Consultation du COREPS sur le plan pour l'emploi du ministère de la Culture appliqué par la DRAC Jean-Claude Sénéchal assure qu'il existe un plan pour l'emploi à la DRAC Poitou-Charentes. La DRAC présente au mois de mars, comme à chaque exercice budgétaire, les propositions du programme d'intervention dans leur globalité. Cette année, la présentation a dû s'établir selon les nouveaux schémas de la Lolf. Une fois le programme validé par le Préfet de région, la DRAC affine la répartition des crédits par secteur, ce qui prend un certain temps. Concernant les aides directes à l'emploi, elles vont essentiellement aux compagnies et aux lieux de diffusion déjà subventionnés. Selon les demandes reçues, la mise en place d'un CDD d'usage qui correspondrait à la période du projet consoliderait des emplois précaires, notamment des emplois administratifs. Régularisations et nouvelles embauches interviendront, sauf pour le spectacle enregistré. Gérard Deniaux explique que la réglementation des CDD portait jusqu’à présent leur durée à 18 mois maximum. Il s’agit donc d’une modification de droit commun. Jean-Baptiste Herry proteste car cette annonce va à l'encontre des lois actuelles et des positions défendues par l'ensemble des organisations syndicales. Francis Lebarbier rappelle que le CDD d'usage doit avoir un caractère exceptionnel. Il estime que l’État effectue un passage en force, sans que le code du travail n'ait été retouché. Jean-Claude Sénéchal objecte qu’une seule compagnie a demandé un CDD d'usage pour aller au terme de son projet artistique. Quand le DRAC présentera le plan pour l'emploi, il apportera toutes les précisions qualitatives et quantitatives. J-C Sénéchal demande par conséquent aux syndicats d'attendre d'avoir tous les éléments avant de réagir. Dès que possible, il s'engage à prévenir Héloise pour l'organisation d'une réunion d'information à ce sujet, en présence du DRAC. Francis Lebarbier est très mécontent de la manière dont le DRAC consulte les organisations syndicales. En effet, ces dernières ont demandé dès le 27 janvier à rencontrer M. Van Dam pour échanger sur le plan pour l’emploi, sans réponse. Jean-Claude Sénéchal précise que ce n'est pas de la mauvaise volonté de la part de M. Van Dam. Ce dernier doit suivre un calendrier de travail avant de pouvoir communiquer les chiffres définitifs. Jean-Baptiste Herry explique que la volonté des organisations syndicales est d'essayer de mettre sur la table les aides possibles de l'Etat et de la Région pour aboutir à des choses cohérentes. - Consultation du COREPS sur les dispositifs régionaux en faveur de l'emploi artistique et culturel Maud Brun indique qu’il est difficile de consulter systématiquement le COREPS avant de consulter les élus régionaux. Un forum participatif, ouvert à un COREPS élargi, devrait être organisé en juin ou en septembre sur ce thème. Concernant le dispositif d'aide aux compagnies conventionnées, le principe d'accompagner des emplois administratifs a été validé par la Présidente. De même le fait de passer à deux compagnies par pays rural, et à quatre par agglomération. Ce sera proposé à la commission permanente le 25 avril. Le nouveau dispositif est une aide à la coproduction et à la diffusion des compagnies régionales. Il permet d'accompagner les structures de diffusion à condition qu’elles accueillent en résidence une compagnie régionale sur une durée d'un mois, qu’elles assurent la coproduction financière de l'achat du spectacle et l'organisation d'une tournée à l'échelon régional. Gérard Deniaux rajoute que, pour le théâtre, un maximum est fixé à cinq lieux avec un minimum de dix représentations. Pour les compagnies de danse : trois lieux et cinq représentations. Le lieu d'accueil du spectacle bénéficiera d'une somme forfaitaire pour coproduire. Il bénéficiera également d'une aide complémentaire pour aider à la diffusion du spectacle. Ce sera le pilote qui recevra l'aide, avec pour mission de la répartir. Francis Lebarbier s’interroge sur les garanties de cette répartition. Gérard Deniaux tient à ce que les gens prennent leurs responsabilités : il s’agit de civilité. Ce dispositif favorisera l'emploi puisque les compagnies seront en résidence pendant un mois dans le lieu de coproduction. La période de répétition sera rémunérée. Il est à noter que ce dispositif s'applique aux opérateurs régionaux mais aussi aux compagnies extérieures qui font leur travail de création en Poitou-Charentes. La Région prend actuellement des contacts avec les Pays de Loire, le Centre, l’Aquitaine, le Limousin et la Bretagne pour une réflexion sur la mise en place d'un dispositif qui favoriserait la diffusion des créations des compagnies dans les régions (dispositif proposé à la prochaine commission permanente du 25 avril). Fred Mousson souhaite savoir s’il existe un dispositif pour l'audiovisuel. Gérard Deniaux explique que le projet est de mettre en place des formations nationales en région (250 heures environ) avec pour objectif d'élargir les champs de compétences des professionnels régionaux (ex : un éclairagiste spécialisé dans le spectacle vivant pourrait, grâce aux formations, travailler aussi pour le tournage d’un film). Fred Mousson est inquiet car les professionnels, en fonction des secteurs, n'ont pas les mêmes grilles de salaires. Les salaires de l'audiovisuel pourraient ainsi être tirés vers le bas. Et que vont devenir les professionnels régionaux de l'audiovisuel-cinéma qui ont de plus en plus de difficultés à trouver du travail ? Car si, ponctuellement, lorsque plusieurs grosses productions débarquent en même temps dans la région, il peut y avoir carence de techniciens et de comédiens, sur l’ensemble de l'année, les professionnels régionaux cinéma/audiovisuel sont trop nombreux… Héloïse Dallez propose d’envoyer pour information le compte-rendu de la première réunion du groupe de travail audiovisuel-cinéma à Gérard Deniaux. - L’assemblée plénière La réunion du COREPS élargi est fixée au lundi 13 juin à 14h30, en fonction des agendas de Ségolène Royal et Jean-Claude Van Dam. - Comité de pilotage Le 13 juin à 10h, le Comité de pilotage se réunira, notamment pour préparer la plénière de l’après-midi. Il est convenu qu’un représentant du G19 ainsi qu’un représentant du Pôle régional des musiques actuelles seront présents en tant qu’invités à ce comité de pilotage. 5- L'avant-projet de loi relatif à la participation d'amateurs aux représentations du spectacle vivant Fred Mousson n'a pas eu le temps de lire le texte. Francis Lebarbier attend à ce sujet les éléments de ses camarades au niveau national. Aussi, Jean-Claude Sénéchal téléphonera à chacun pour avoir les avis. C- REMARQUE Odile Azagury, absente en deuxième partie de réunion, souhaite ajouter qu’il serait intéressant de bénéficier de l’avis d’un représentant d’une MJC ou d’un acteur représentatif sur un territoire rural pour les problématiques concernant la diffusion. En effet, ces acteurs culturels ne possèdent pas forcément un lieu de diffusion mais sollicitent néanmoins les artistes qui doivent proposer de nouvelles formes de diffusion dans des lieux éphémères. O. Azagury cite pour exemple Emmanuel Brouillaud (MJC de Lussac-les-Châteaux) qui sera notamment invité à la première réunion de cadrage de l’étude socio-économique. D- CALENDRIER DE TRAVAIL DU COREPS Mardi 3 mai, de 15h à 18h30 réunion audiovisuel-cinéma À la DRAC Jeudi 19 mai de 10h à 13h réunion à l'initiative du DRAC pour présenter le plan pour l'emploi au Comité de pilotage du COREPS Jeudi 19 mai de 15h à 18h réunion de cadrage pour l'étude sur l'emploi et l'économie dans le spectacle vivant et enregistré en Poitou-Charentes À la DRAC Mardi 24 mai de 9h30 à 12h30 Réunion sur la formation et l'emploi À l'Agence régionale du spectacle vivant Lundi 13 juin de 10h à 12h Comité de pilotage À la Région – Salle Renaudot Lundi 20 juin de 10h à 13h Assemblée plénière