Ascension La Tour de Babel
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Ascension La Tour de Babel
Ascension La Tour de Babel 1 Biblique Genèse 11: 1-9 A partir de là, la curiosité est éveillée : pourquoi y a-t-il aujourd’hui plusieurs langues ? Qu’y a-t-il derrière ce « nous » ? Une foule anonyme ? Un groupe fasciné par l’autorité d’un chef ? Motivations de la construction : se faire un nom et éviter la dispersion. Action prophylactique face à la noyade possible dans l’indifférencié. Babel signifie « porte des cieux » ou « confusion » (la traduction est contestée). C’est peut-être une critique de la civilisation babylonienne qui se révolte contre Dieu. 1 Tout le monde parlait alors la même langue et se servait des mêmes mots. 2 Partis de l'est, les hommes trouvèrent une large vallée en Basse-Mésopotamie et s'y installèrent. 3 Ils se dirent les uns aux autres : « Allons ! Au travail pour mouler des briques et les cuire au four ! » Ils utilisèrent les briques comme pierres de construction et l'asphalte comme mortier. 4 Puis ils se dirent : « Allons ! Au travail pour bâtir une ville, avec une tour dont le sommet touche au ciel ! Ainsi nous deviendrons célèbres, et nous éviterons d'être dispersés sur toute la surface de la terre. » 5 Le Seigneur descendit du ciel pour voir la ville et la tour que les hommes bâtissaient. 6 Après quoi il se dit : « Eh bien, les voilà tous qui forment un peuple unique et parlent la même langue ! S'ils commencent ainsi, rien désormais ne les empêchera de réaliser tout ce qu'ils projettent. 7 Allons ! Descendons mettre le désordre dans leur langage, et empêchons-les de se comprendre les uns les autres. » 8 Le Seigneur les dispersa de là sur l'ensemble de la terre, et ils durent abandonner la construction de la ville. 9 Voilà pourquoi celle-ci porte le nom de Babel. C'est là, en effet, que le Seigneur a mis le désordre dans le langage des hommes, et c'est à partir de là qu'il a dispersé les humains sur la terre entière. 3 étapes de la migration : se déplacer, découvrir, s’installer. Cette façon de construire engendre bonheur et satisfaction : nouvelle prouesse technologique ! Expression d’une théophanie (apparition de Dieu). Il n’y a pas de commune mesure entre le ciel que les hommes veulent atteindre et celui de Dieu : Il doit descendre. De plus, il a un nom face à la foule dite en « nous » et il agit seul face à des hommes qui cherchent le « nous » fusionnel. ☼ Un nom, une identité, il n’est pas bon de se la donner à soi-même, cela se reçoit. Le chapitre précédent soulignait cela en montrant que chacun des fils de Noé est appelé pas son nom, se voit attribuer un lieu pour vivre, une langue à parler et une appartenance à une nation. ☼ Les hommes aspirent à devenir célèbres. Ils cherchent à dépasser leur condition d’êtres particuliers, voués à une existence limitée dans le temps et dispersée dans l’espace (chacun portant son propre nom, habitant son propre lieu, parlant sa propre langue). ☼ Dieu descend, c’est l’expression d’une théophanie (apparition de Dieu). Le verbe descend souligne qu’il n’y a pas de commune mesure entre le ciel de Dieu et celui que les hommes cherchent à atteindre. Pour assurer à chacun la possibilité rester « sujet » tout en étant membre d’une collectivité, d’avoir une histoire individuelle et collective, Dieu brouille les langues. Il brise ainsi le rêve d’avoir tous le même nom, de la fusion dans un nous collectif qui anéantit la différence. Biblique 1.2 Notes bibliques - La tour de Babel : Genèse 11: 1-9 On peut voir dans ce récit la clé de voûte – selon le yahviste (J) – de toute l’histoire des origines. On y reconnaît des matériaux très anciens qui peuvent avoir leurs racines en Mésopotamie, mais se sont développés sur sol israélite. On distingue trois motifs qui ont pu appartenir à des récits indépendants : • la construction d’une tour-ville (2.3.4a.5); • la confusion des langues (1.6.7.9); • et la dispersion des hommes (4b.8). Certains pensent qu’un récit traditionnel aurait pris naissance avec le commentaire d’un événement du XIIe s. avant J.-C. : Nabuchodonosor 1er avait commencé à faire bâtir une tour qui ne fut jamais achevée. L’auteur du récit biblique aurait alors repris le motif de l’inachèvement et, pour donner un sens à cet échec, propose d’y voir une intervention de Dieu. Intervention punitive ? Intervention protectrice ? Bien qu’on ait beaucoup insisté sur la punition, l’interprétation reste ouverte. V. 1 – En introduisant un motif étiologique (qui recherche les causes) au début du récit, ce verset provoque la question du lecteur : pourquoi y a-t-il aujourd’hui plusieurs langues ? On pourrait traduire «il était une fois...». C’est comme si le récit revenait en arrière, avant la dispersion en de nombreux peuples qu’évoquait le ch. 10 : il y a unité de l’humanité en un seul peuple parlant la même langue. V. 2 – «En se déplaçant vers l’Orient» (ou de l’Orient ?). L’auteur imagine avec perspicacité une grande migration. «Les hommes découvrirent une grande plaine» : il s’agit de la Mésopotamie, cette plaine entre le Tigre et l’Euphrate, pays de Shinéar, qui est la région de Babylone. Après le déplacement et la découverte, une troisième étape dans l’action des hommes : «ils y habitèrent». C’est l’installation : ils passent de la condition de nomades à celle de sédentaires et cela représente un bouleversement non seulement dans leur manière de vivre, mais également dans leur mentalité, dans leur culture et dans leur comportement religieux. Le V. 3 rapporte une décision des hommes de se donner les moyens de bâtir quelque chose. Elle s’exprime d’une façon qui souligne leur zèle et leur enthousiasme : «Allons !» C’est la première fois qu’ils prennent la parole ! Curieuse manière de parler, d’ailleurs, comme si tous ensemble disaient la même chose. Qu’y a-t-il derrière ce “nous” ? Une foule anonyme ? Une communauté unie ? Un groupe fasciné par l’autorité d’un chef ? Le narrateur parle ensuite de l’exécution technique de cette construction : le matériau utilisé par les Babyloniens, les briques et le bitume, correspond aux pierres et au mortier que l’on emploie en Palestine. L’invention de la brique, là où les hommes ne disposent pas de pierres, est un progrès considérable, qui leur ouvre des possibilités extraordinaires. Le style hébreu, qui joue sur les mots et les sonorités, exprime leur satisfaction et leur bonheur à les découvrir. Encore une nouvelle prouesse technologique ! Le V. 4 est capital. Pour la seconde fois, les hommes prennent la parole et précisent alors leur projet : «bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel». Ville et tour sont fondamentalement liées, désignant peut-être une ville fortifiée, une citadelle, voire une ziggourat babylonienne, puisque l’hébreu ne dispose pas d’autre mot pour la nommer. La motivation de cette construction est double : se faire un nom et éviter la dispersion. «Faisons-nous un nom» : l’expression est frappante. Tout d’abord parce qu’un nom, on ne se le fait pas, on le reçoit. Dans la généalogie du chap. 10, chaque descendant des fils de Noé est appelé par son nom et se voit attribué un lieu où vivre, une langue à parler et une appartenance à une nation. En décidant de se faire un nom collectif, les humains, dans le récit de Babel, cherchent à sortir de leur individualité, à dépasser le particularisme, à se fondre dans le Nous qui gomme les différences. Cette entreprise a quelque chose d’exaltant, c’est un extraordinaire stimulant qui incite à croire que rien n’est impossible (cf. v. 6). Se faire un nom en construisant un édifice prestigieux, c’est aussi une façon pour les hommes et les femmes de perpétuer leur mémoire, de ne pas être ignorés ou oubliés. Comment Dieu va-t-il répondre à ce besoin fondamental des êtres humains de dépasser leur condition d’êtres particuliers (chacun portant son propre nom, habitant son propre lieu, parlant sa propre langue), voués à une existence limitée dans le temps et dispersée dans l’espace ? V. 5 – «Le Seigneur descendit.» L’expression est celle d’une théophanie (apparition de Dieu), mais elle prend ici un relief tout particulier puisque, pour voir la ville et la tour que bâtissent les fils d’Adam et qui devait toucher le ciel, Dieu est obligé – ô ironie ! – de descendre ! Il n’y a pas de commune mesure entre le ciel infini de Dieu et le ciel dérisoire que les hommes se figurent pouvoir atteindre. A l’élan des hommes vers le haut répond l’action de Dieu, celui qui est en haut et qui descend jeter un regard sur ce qu’ils font. Le contraste s’accentue : Dieu a un nom, le Seigneur, ou plutôt YHWH, alors que les hommes, Biblique 1.3 anonymes, sont à la recherche d’un nom; Dieu est seul, alors que les hommes, nombreux, cherchent leur force dans leur regroupement. Et voici, V. 6, le diagnostic divin : le statut unitaire de l’humanité a rendu possible ce que les hommes commencent à faire (ce verbe commencer apparaît déjà en 4,26; 6,1; 9,20; 10,8). «Rien de ce qu’ils projetteront de faire ne leur sera inaccessible» : ce commencement est lourd déjà de l’ambition des hommes qui sont prêts à aller jusqu’au bout pour s’affirmer eux-mêmes. V. 7 – «Allons !» Réponse ironique de Dieu à l’élan enthousiaste des hommes (vv. 3 et 4), qui reprend la forme «nous» pour se moquer d’eux. Par cette analogie entre l’action de Dieu et celle des hommes, le narrateur souligne le fossé qui sépare l’impuissance humaine de la puissance absolue de Dieu. «Brouillons ici leur langue» : pour le narrateur, l’action de Dieu est prophylactique : dans ce rêve de se faire un nom, le même pour tous, Dieu décèle le risque de l’uniformisation, de la fusion de l’individu dans un Nous artificiel et vide qui anéantit la différence, l’altérité, l’inconnu. Du jour où tous les humains sont noyés dans l’indifférencié, il n’y a plus de communication possible et plus d’événement nouveau, il n’y a que la répétition des mêmes mots et des mêmes choses. L’histoire est anéantie. En brouillant les langues à Babel, Dieu brise l’unanimité des hommes pour protéger leurs identités diverses. Il leur assure ainsi la possibilité de rester des “sujets” tout en étant membres d’une collectivité, mais aussi de devenir autres, d’avoir une histoire individuelle et collective. V. 8 – La description que donne ce verset de l’action de Dieu ne correspond pas directement à la décision qu’il vient de prendre. Il y a pourtant relation de cause à effet entre la dispersion des hommes et le fait qu’ils parlent diverses langues. Dieu met les hommes en échec sur les trois plans déjà mentionnés : ils ne s’entendent plus, ils sont dispersés, ils ne bâtissent plus. Le récit est clos. Le V. 9 répond maintenant à la question du début : pourquoi y a-t-il de si nombreuses langues sur terre ? Le Seigneur a brouillé la langue de toute la terre. Par un jeu sur les mots hébreux “là” (sham) et “nom” (shèm), l’auteur indique que c’est là-même où ils voulaient être ensemble et se faire un nom que leur langue a été brouillée et qu’ils ont été dispersés. Si le nom que voulaient se donner les bâtisseurs à travers leur œuvre signifiait leur ambition d’atteindre le ciel (Babel signifie en akkadien porte des dieux), il rappellera désormais l’échec de leur entreprise (jeu de mots entre Babel et le verbe hébreu balal : brouiller, mélanger, confondre). On sait donc pourquoi cette ville s’appelle Babel. Pour poursuivre la réflexion «Si les langues n’étaient pas si compliquées, elles seraient simples» (Zygomar de la Palice). Qui n’a pas rêvé de pouvoir dire vraiment ce qu’il pensait, communiquer avec les autres en vérité ? Qui n’a pas la nostalgie d’une langue «propre à exprimer le vrai en éliminant toute possibilité d’erreur ou d’ambiguïté», d’un monde où les mots ont le même sens pour tous, où l’on parle la même langue ? Le récit de Babel se prononce sur ce rêve et en montre le caractère fallacieux. La lecture juive a particulièrement développé cette réflexion. L’unicité de la langue peut conduire au monolithisme totalitaire, au dialogue démagogique, à l’utilisation du langage pour la propagande, la désinformation, le lavage de cerveau, parce que, tôt ou tard, le pouvoir décide du sens (ou du non-sens) des mots ! Dans son livre 1984, Orwell dénonce cet abus de pouvoir auquel conduit selon lui la naïveté du rêveur. Le parti en vient à résumer en trois slogans le sens qu’il donne aux mots : la guerre, c’est la paix; la liberté, c’est l’esclavage; l’ignorance, c’est la force ! Que le pouvoir soit celui des régimes totalitaires ou des bonimenteurs publicitaires, il contrôle le sens des discours et dépossède les hommes et les femmes de leur parole. Ainsi, lire l’épilogue de Babel comme une condamnation de Dieu sur ce pouvoir abusif que revendiquent les hommes, c’est en même temps y discerner de sa part une mesure de protection et de salut. La confusion des langues doit empêcher désormais tout discours définitif et globalisant : les mots sont rendus à leur fonction de communication entre des êtres fragiles, différents et responsables. Dieu lui-même, en appelant Abraham, intervient comme celui qui donne la parole à un homme, le fait naître à sa propre histoire et l’en rend responsable dans le cadre d’une alliance. Il y a ainsi un lien entre Genèse 11, le récit de Babel, et Genèse 12, le début de l’aventure d’Abraham. La création, Aux sources de la vie et du Monde, éd. Enbiro, pp. 134-135 Ascension La Tour de Babel 1 Animation Genèse 11: 1-9 Objectifs pour tous les âges : • • faire comprendre que l’affirmation « faisons-nous tous semblables, ayons tous le même nom », conduit dans un enfermement ; se souvenir que le projet de Dieu est d’avoir avec chacun(e) une relation personnelle, d’appeler chacun par son nom. Rencontre pour l’éveil à la foi ou pour les groupes d’enfants de 5 à 7 ans Animation 1a) ou 1b) 1. Raconter Genèse 11: 1-4 2. Les enfants construisent une grande tour avec des cartons à chaussures, la tour la plus haute possible. 3. Ils collent sur chaque carton une image choisie, dans un catalogue illustré, montrant un habit ou un jouet qu’ils devraient avoir pour être « comme les autres ». 4. Les animatrices/animateurs donnent l’ordre d’arrêter dans toutes les langues qu’ils connaissent (excepté le français) lorsqu’ils estiment que l’activité a assez duré. 5. Devant le désarroi des enfants, ils expliquent à chacun/e, en français, qu’il est temps de terminer l’activité. 6. Ils racontent la fin du récit Genèse 11: 5-9 7. Ils soulignent que le projet de Dieu est d’avoir une relation personnelle avec chacun/e. 8. Ils murmurent à chacun/e dans l’oreille : x (prénom de l’enfant), Dieu t’appelle. (Dans une rencontre d’éveil à la foi en famille, donner le même message à chaque adulte). 9. Chanter : « Tu m’appelles, Seigneur me voici ! » Rencontre pour les groupes d’enfants de 8 à 10 ans Animation 1c) La rencontre est animée avec les mêmes moyens et selon le même déroulement que celle des 5 à 7 ans. Mais au point 3, au lieu de coller des images, les enfants écrivent sur les cartons des slogans appelant à être tous semblables. Rencontre pour les préadolescents de 11 à 13 ans Animation 1d) 1. La rencontre débute par un « tirer à la corde ». (Le groupe est partagé en 2 équipes. Chaque équipe se place à une extrémité de la corde. Au signal tous commencent à tirer sur la corde. Lorsque l’une des équipes a réussi à entraîner toute l’équipe adverse au-delà de la limite marquée sur le sol au milieu de l’espace à disposition, elle est gagnante. (Remarque : au début du jeu, le milieu de la corde est posé à l’endroit de cette marque au sol.) 2. Réflexion et discussion par équipe autour de la question : à notre avis pourquoi avons-nous gagné ? ou pourquoi avons-nous perdu ? 3. Mise en commun au cours de laquelle on soulignera des remarques allant dans le sens « on est tous semblables », « on a tous fait la même chose » ou « c’est parce que x ou y n’a pas fait comme nous ». Animation 1.2 4. Questionnement autour de la tour : à quoi sert une tour ? Elle est grande, elle protège, elle rend fort… Comment se sent-on lorsque l’on est devant une tour ? dans la tour ? en haut de la tour ? à qui appartient la tour ? qui vient y habiter ? y travailler ? (le pouvoir investit la tour). 5. Compléter le dessin de la tour. 6. Examiner le document « Construction :encore et toujours plus haut ». 7. Regarder le document les tours au cours du temps : les ziggourats (-2112 – 2095), le Colisée (fin du 1er siècle, capacité 50 000 personnes), peinture de Bruegel le vieux (1525-1530), la tour de Taipei à Taiwan (2004-508m), les projets à Dubaï. 8. Dans la Bible, il y a aussi une histoire de tour : lire Genèse 11 : 1-9 et comparer les premiers versets avec la traduction de A. Chouraqui. Et Dieu, que pense-t-il de la construction de cette tour ? En discuter. 9. Découvrir l’affiche de l’Europe. Le mythe de l’Antiquité qui dénonçait la prise de pouvoir de l’homme sur le divin reprend-il vie ? Les hommes s’assemblent et se rendent semblables pour plus de pouvoir et d’efficacité. 10. Lire le psaume 103:1-18. Les enfants se répartissent en petits groupes et choisissent un verset en rapport avec le thème. 11. Chaque groupe explique le pourquoi de son choix. Et l’on termine par un partage où chacun dit ce qu’il retient de la rencontre. Animation 1.3 Chant Tu m’appelles Paroles : Ch. Gaud Musique : R. Fau Tu m’appelles, Seigneur me voici, Dans ton amour, dans ton esprit. 1. Je me tiens sous ton regard, j’ai confiance car tu m’aimes. Je te dis tous mes soucis, je te raconte mes peines. 3. Je te parle dans mon cœur, je te dis ce que je fais. Je sais bien que tu m’écoutes, car, c’est vrai, tu me connais. 5. Tu veux me donner la main, je veux vivre en ta présence. Tu peux tracer le chemin qui fait naître l’espérance. Chante la fête, H22, éd. AREC Animation 1.4 Compléter ce dessin Catepub, Titia Koen et Marie-Hélène Luiggi, Paris : S.E.D., 2001 Animation 1.5 Tiré de Création, aux sources de la vie et du monde, Enbiro Ajouter une tour de votre ville au milieu de ces tours. Et aujourd’hui on continue à construire des tours plus hautes à Taiwan, à Dubaï, aux Bahamas,… Animation 1.6 Les tours au cours du temps Ziggourat Reconstitution d’une ziggourat construite à Ur par Ur-Nammu, roi d’Ur (2112-2095 av. J.C.). Edifices de briques, les ziggourats présentaient trois plates-formes au somment desquelles se dressait un temple. Le Colisée : Rome, fin du 1er siècle (capacité : 50'000 personnes) La Tour de Babel peinte par Bruegel le vieux (1525-1530) Animation 1.7 La Tour de Taipei à Taiwan (2004, 508m) Projets en cours à Dubaï Animation 1.8 Genèse 11: 1-5 Traduction en français courant Traduction de A. Chouraqui 1 Tout le monde parlait alors la même langue et se servait des mêmes mots. 1 Et c’est toute la terre, une seule lèvre, des paroles unies. 2 Partis de l'est, les hommes trouvèrent une large vallée en Basse-Mésopotamie et s'y installèrent. 2 3 Ils se dirent les uns aux autres : « Allons ! Au travail pour mouler des briques et les cuire au four ! » Ils utilisèrent les briques comme pierres de construction et l'asphalte comme mortier. 3 4 Puis ils se dirent : « Allons ! Au travail pour bâtir une ville, avec une tour dont le sommet touche au ciel ! Ainsi nous deviendrons célèbres, et nous éviterons d'être dispersés sur toute la surface de la terre. » 4 Ils disent: « Offrons, bâtissons-nous une ville et une tour, sa tête aux ciels, faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur les faces de toute la terre. » 5 5 Le Seigneur descendit du ciel pour voir la ville et la tour que les hommes bâtissaient. Et c’est à leur départ du Levant, ils trouvent une faille en terre de Shin‘ar et y habitent. Ils disent, l’homme à son compagnon: « Offrons, briquetons des briques ! Flambons-les à la flambée » La brique est pour eux pierre, le bitume est pour eux argile. IHVH-Adonaï descend pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils du glébeux. Animation 1.9 Affiche de l’Europe Catepub, Titia Koen et Marie-Hélène Luiggi, Paris : S.E.D., 2001 Animation 1.10 Psaume 103: 1-18 1 Je veux dire merci au Seigneur ; de tout mon coeur, je veux remercier l'unique vrai Dieu. 2 Oui, je veux remercier le Seigneur sans oublier un seul de ses bienfaits. 3 C'est lui qui pardonne toutes mes fautes, guérit toutes mes maladies, 4 m'arrache à la tombe, me comble de tendresse et de bonté. 5 Il remplit ma vie de bonheur, il me donne une nouvelle jeunesse ; je suis comme l'aigle qui prend son vol. 6 Le Seigneur intervient pour redresser les torts, il rend justice à tous ceux qu'on opprime. 7 Il a fait connaître ses plans à Moïse et ses exploits au peuple d'Israël. 8 Le Seigneur est compatissant et bienveillant, patient et d'une immense bonté. 9 Il ne fait pas constamment des reproches, il ne garde pas éternellement rancune. 10 Il ne nous a pas punis comme nous l'aurions mérité, il ne nous a pas fait payer le prix de nos fautes. 11 Sa bonté pour ses fidèles monte aussi haut que le ciel au-dessus de la terre. 12 Il met entre nous et nos mauvaises actions autant de distance qu'entre l'est et l'ouest. 13 Le Seigneur aime ses fidèles comme un père aime ses enfants. 14 Il sait bien, lui, de quoi nous sommes faits : d'un peu de poussière, il ne l'oublie pas. 15 La vie de l'homme fait penser à l'herbe : comme l'herbe des champs, qui commence à fleurir 16 mais périt dès que passe le vent brûlant, la voilà disparue sans laisser de trace. 17 Mais la bonté du Seigneur pour ses fidèles dure depuis toujours et durera toujours. Et sa loyauté reste acquise aux enfants de leurs enfants, 18 s'ils respectent les règles de l'alliance et pensent à faire ce que Dieu a commandé. Matériel à disposition au CIDOC Genèse 11.1-9 : la tour de Babel Enfant Bible racontée aux enfants (La). - [S. l.] : Rym Musique, 2001. - 1 disque compact Durée: 68' Cote: DC-1-55 Cherchez les chérubins : [voyagez dans le temps et vivez des événements bibliques spectaculaires, cherchez et trouvez Simon et Céline Chérubin, qui se retrouvent au milieu de l'action]. - Lyon : Éd. Clé, 1997. - 1 brochure Cote: 10B-02-46 Création (La) / Albert Hari, Charles Singer. - Strasbourg : Signe, 1997. - 33 p. (Bible junior) Cote: 10B-02-3/1 Dis-moi la Bible. 1 : [La naissance du monde; première maman ; les deux frères ; l'arche de Noé ; la tour de Babel] / Georges Durand. - Paris : Chalet, 1979. - 60 p. Cote: 10A-01.101-2 S'il te plaît, lis-moi une histoire de la Bible / Bob Hartman ; ill. de Susie Poole. - Cléon d'Andran : Excelsis, 1997. - 110 p. Cote: 10B-01.101-45 Adolescent Babel et Pentecôte : lecture de Genèse 11 et Actes 2. - [S.l.] : [s.n.], 1992. - 1 dossier Cote: BAI-043 Tour de Babel [Photolangage]. - Lausanne : CIDOC, 2004. - 11 photos Cote: 7134 Récit des origines (Le) : Genèse 1-11 : notes exégétiques et plan d'animation. Lausanne : Evangile et Culture : Centre catholique romand de formation Permanente, 1990. - 88 p. Cote: 10D-02-5 Adulte Aujourd'hui de la création (L') : lecture actualisée du récit des commencements / Antoine Nouis. - Lyon : Réveil-Publications ; Paris [etc.] : Les Bergers et les mages, 2001. 308 p. Cote: 2-102-35 Babel : du texte du symbole / Hubert Bost. - Genève : Labor et Fides, 1985.-268 p. Cote: 2-101-13 Babylone. - In: Le Monde de la bible, no 71(1991). - 64 p. Cote: R1-071-1991 Exils : un Dieu qui nous appelle à trop de ruptures / Jean Alexandre. - Poliez-le-Grand : Éd. du Moulin, 2007. - 83 p. Cote: 1-109-21 Genèse: commentaire pastoral / Alain Marchadour. - Paris : Bayard : Centurion, 1999. 242 p. (Commentaires) Cote: 2-102-29 Profession théologien : quelle pensée chrétienne pour le XXI siècle / Claude Geffré, Gwendoline Jarczyk. - [Paris] : Albin Michel, 1999. - 315 p. Cote: 12-104-20 Tour de Babel (La) / Pierre Bouretz, Marc Buhot de Launay, Jean Louis Schefer. - Paris : Desclée de Brouwer, 2003. - 187 p. (Triptyque) Cote: 2-102-33 Genèse 11.1-9 2/2