Quand Andersen a écrit la petite sirène, il peignait un monde
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Quand Andersen a écrit la petite sirène, il peignait un monde
« Petite sirène » de Katia LUTZKANOFF Un spectacle de théâtre pour une comédienne Et un danseur (Herwann ASSEH) Jeune (et tout) public (à partir de 7 ans). Quand Andersen a écrit la petite sirène, il peignait un monde magique et merveilleux : celui de l’enfance. Et les erreurs de jugements, de choix de vie que l’on peut faire par la suite. J’ai eu envie de sortir du conte, de le ramener à la réalité, tout en chantant la magie du monde de l’enfance. Quand on a eu la chance d’avoir une enfance lumineuse, cette lumière est en vous pour la vie. Et même si vous allumez en vous d’autres brasiers, inévitablement, à un moment donné de votre vie, c’est la toute petite flamme de l’enfance qui resurgira. Et très souvent, c’est elle qui vous inspirera les bons choix. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une enfance merveilleuse. Mais l’on croise toujours quelqu’un qui saura nous ouvrir à la magie du monde, un grand-père, un instituteur, un voisin, l’auteur d’un livre… Je voudrais que ce spectacle offre de la lumière. C’est l’histoire d’une petite fille de la mer que l’on nomme « petite sirène » parce qu’elle savait nager avant même de marcher. Tout est merveilleux là où elle vit, elle est en harmonie avec le monde qui l’entoure. Elle passe son temps sur le sable ou dans la mer. Elle se promène avec son grand-père aussi. Il lui apprend le monde, la magie du monde, la grandeur du monde, en jouant avec elle dans leur bout de monde perdu au bout du monde. Il avive en elle sans le savoir, l’envie de toucher le soleil, de voyager dans les étoiles… En grandissant elle va se méprendre, se tromper de soleil, suivre des étoiles factices. Quand elle voudra, désillusionnée, revenir dans son monde merveilleux, la magie ne sera plus… Ou, sera à reconquérir… Une narratrice. Sur scène. Une femme qui « fera le chemin à l’envers ». Elle essaiera de raviver la petite lumière en elle pour continuer d’avancer. Et pour tenter de la transmettre. Un grand-père. Filmé et dont on entendra la voix. Un grand-père qui, comme dans « l’Emile » de Rousseau explique à une enfant les mystères de la vie en jouant à « marcher sur le sable et se croire sur la lune ». Un grand-père qui s’appuie sur l’imaginaire de sa petite fille, sur son aptitude à se raconter des histoires, sur son envie de comprendre le monde, pour lui apprendre un peu de ce qu’il sait des mystères de la vie. Un danseur. Sur scène. Auréolé d’une lumière à brûler les ailes de tous les Icare. Venu d’une ville lointaine, il ne parle pas le même langage : voilà pourquoi j’ai choisi de mêler deux formes artistiques : le théâtre et la danse, le verbe et le geste. « Petite sirène » et lui devront s’inventer des passerelles pour pouvoir se rejoindre… J’ai choisi de mêler deux univers artistiques, le théâtre et la danse. Que l’union des deux soit un éloge de la différence, un langage de la tolérance. Que l’on ressente la différence de chaque personnage, que l’on ressente aussi leur attirance pour cet ailleurs que représente l’autre. Aucun des deux ne contraint l’autre à choisir entre les deux univers, ils se créent seulement des passerelles pour réussir à se rejoindre. Une petite fille. Filmée et dont on entendra la voix. L’enfance de la narratrice qui lui reviendra par bribes. Un petit garçon de sable. Filmé et auquel on donnera une voix de personnage de dessin animé. Sculpté dans le sable par la « petite sirène » avec des cheveux d’algues et des yeux coquillages. Il répond à la fillette quand elle lui parle : quand on est enfant, notre jouet préféré devient notre meilleur ami, notre confident, et conseiller. Pour ne pas l’humaniser totalement, et le laisser en partie dans un monde imaginaire, nous lui donnerons une voix comme celles que l’on prête aux personnages de dessins animés. La lune et son astronaute. Un rêve que la « petite sirène » fait chaque soir : le voyageur dans la lune lui fait un signe avant qu’elle ne s’endorme. Le décor à l’image de la mémoire, insaisissable. Sur la scène, des voiles de bateaux. Comme une étendue de sable. Dessus, on devine un château. Symbole du monde merveilleux de l’enfance. La narratrice travaille à sa reconstruction. Au dessus du château, une des voiles est hissée, comme un ciel. Des images filmées L’enfance de la narratrice défile sur le « ciel » au dessus du château. Des images prises sous la mer. Des images d’un grand-père et d’une petite fille qui marchent sur une grande étendue de sable… En ayant souvent travaillé sur le thème de la mémoire avec Hervé Lelardoux du théâtre de l’Arpenteur, je me suis aperçue que nos souvenirs étaient la plupart du temps déformés par la mémoire qu’on en garde. Ils sont souvent plus colorés, plus lumineux, la petite maison de votre enfance est démesurément grande… Je voudrais donc des images excessivement lumineuses et colorées car dans notre mémoire le film ne passe pas en noir et blanc, ni les images en sépia. Une bande son : Dans la première partie, la mer, mouettes, cornes de brume etc… Quand la petite sirène changera de monde cette bande son glissera vers des bruits de villes mêlés aux sirènes de voitures, de crissements de pneus, de musiques plus construites etc…. Katia LUTZKANOFF Au milieu de la mer une île de sable. L’EQUIPE ARTISTIQUE KATIA LUTZKANOFF Comédienne, auteur, metteur en scène - Conservatoire d’Art Dramatique de Brest - Licence d’Art du spectacle à l’Université Rennes 2. - En 1990 premiers pas en tant que comédienne avec le « Théâtre de l’Instant » à Brest, sous la direction de Bernard Lotti qui vient alors d’être nommé directeur du théâtre de la Parcheminerie à Rennes. Elle s’installe à Rennes. - En 1994, elle rencontre Hervé Lelardoux du « Théâtre de l’Arpenteur » à Rennes. Il l’engage pour jouer dans un spectacle jeune (et tout) public « Dimanche 14h15 ». Depuis 2000, elle à collaboré à tous les spectacles conçus et mis en scène par Hervé Lelardoux du « Théâtre de l’Arpenteur » à Rennes. Elle explore avec lui un univers où fiction et réalité se mêlent. Elle a aussi travaillé en tant que comédienne avec Michel Liard de la compagnie « Fol Ordinaire » à Nantes, Patrick Pelloquet et Jean Guichard du « Théâtre Régional des Pays de la Loire », « Fiat Lux » à St Brieuc, Roland Lancelot du « Théâtre Isidore » à Rennes, Jean-Pierre Artur de la compagnie « Signe Distinctif » à Rennes, La « Compagnie Patrick Cosnet » à Pouancé (Maine et Loire) etc… - De 2000 à 2007 Jean Guichard (fondateur du Théâtre Régional des Pays de la Loire) l’engage sur « les promenades contées de l’abbaye de Maillezais» en Vendée en tant que metteur en scène adjoint. Elle s’occupe alors de la direction d’acteur. - Depuis 2010, elle a fait 4 mises en scène, au sein de l’IBEP à Rennes, organisme visant la réinsertion de jeunes déscolarisés. Elle les filme et fait ses propres montages vidéo. Jean-Pierre ARTUR Metteur en scène adjoint En 1987, il sort du Conservatoire d’Art Dramatique de Rennes, dirigé par Guy Parigot, et travaille en tant que comédien, sous la direction de Pierre Debauche dans « L’illusion comique » de Corneille. - En 1989, il fonde la compagnie « Signe Distinctif » avec laquelle il crée « Le capitaine au masque rouge », spectacle burlesque adapté d’une légende bretonne. - En 1995, il propose une mise en scène burlesque des « Fables » de La Fontaine. - Il signe plusieurs mises en scène au sein de la compagnie « Signe Distinctif » mais aussi pour la compagnie Rennaise « Théâtre Isidore ». - Parallèlement, il est engagé en tant que comédien par Bernard Lotti du « théâtre de l’instant » à Brest, Patrick Pelloquet du « Théâtre Régional des Pays de la Loire, Michel Liard du théâtre du « Fol Ordinaire » à Nantes ; Jean Guichard des « Rencontres imaginaires » d’Angers, Patrick Cosnet de la compagnie « Patrick Cosnet » à Pouancé. - Il est régulièrement appelé par des studios d’enregistrement pour faire des voix off sur des documentaires, fictions ou dessin animé. - Il assure de nombreuses formations auprès d’établissements scolaires ou universitaires. - En 2010 il signe une adaptation de « l’île au Trésor » intitulé « un après-midi de tempête », spectacle pour jeune public produit par la compagnie « Signe Distinctif » et dans lequel il joue. - En 2012 Il signe l’écriture et la mise en scène de son premier « One man show » intitulé « On est bien seul ». HERWANN ASSEH Danseur, chorégraphe et fondateur de la compagnie Moral Soul, Brest - Né en 1975 à Libreville au Gabon, de mère bretonne et de père gabonais, Herwann Asseh quitte l’Afrique dans son enfance pour grandir en France, en Bretagne. - En 1993, sa carrière professionnelle dans le monde de la danse débute réellement lorsqu’il rencontre la jeune chorégraphe Kim Hoan, avec qui il découvre des nouveaux modes d’expression, comme la Street Dance, discipline dont il sera sacré Champion du monde en 1999 au Mexique. - En 1994, sa rencontre avec Grande de Bahia le transporte dans la culture de la Capoeira. - Mais la rencontre déterminante d’Herwann Asseh sera celle de Bernardo Montet, chorégraphe et danseur contemporain, qui lui propose d’intégrer sa compagnie, Cie Mawguerite. - En 1999, Herwann ASSEH, encouragé par Bernardo Montet, fonde sa propre compagnie de danse professionnelle : « Moral Soul » Le Quartz – Scène Nationale de Brest soutient alors ses projets artistiques. - Créations chorégraphiques : "Des noeuds dans les pieds" (2010) avec Martine Geffrault-Cadec, metteur en scène ; ".com1" (2009) avec Mike Hayford; "2.4H" (2008) avec Rudi Rehava; "99" (2008);"Armorythmes" (2006) avec Dominique Molard, directeur musical; "Expérience 4" (2006) avec Jean-Christophe Spinosi, directeur musical ; "Artifice" (2005) Conçu et codirigé avec Naab ; "Kali-yuga" (2005) ; "OSE" (2004) ;"Sy-nop-sys" (2004)"2 uni vers" (2002)"Les émigrants" (2000)"Maman, regarde !" (1999) - La compagnie travaille à la sensibilisation et l'apprentissage des danses urbaines auprès d'un public toujours plus large. Elle organise des cours réguliers de danse hip hop et en accro urbain dans les structures socioculturelles du bassin brestois. CEDRICK GONOD Chanteur, musicien, fondateur du groupe « Miss Mary Mack ». Dans « Petite sirène » : Créateur son, montage vidéo - Diplômé école de cinéma l’ESRA à Rennes. - Producteur de plusieurs groupes musicaux : « Régis Boulard », « Chien vert », « Coming Soon », « Zak Laughed », « Red », « Howard Hughes », « Yoyoyo Acapulco », « The Sons of the desert », etc …) Pour plus d’informations, consulter le site ceddygonod.com - Réalisateur artistique du dernier coffret DVD/CD d’Etienne Daho « Live a Pleyel ». - Formateur enregistrement son auprès de la FAIAR, à Marseille et auprès de l’IBEP à Rennes. - Régisseur technique sur plusieurs spectacles théâtraux de diverses compagnies. - Depuis 2001, il participe à la plupart des créations artistiques d’Hervé Lelardoux du « Théâtre de l’Arpenteur » en tant que créateur son et cadreur. Il assure tous les montages sonores et vidéos des spectacles de la compagnie. - En 2011, il est l’auteur de la bande sonore quasi omniprésente dans le spectacle jeune (et tout) public « Voyage en ville invisible » conçu et mis en scène par Hervé Lelardoux du « Théâtre de l’Arpenteur ». LA COMPAGNIE « SIGNE DISTINCTIF » Association fondée en 1989 par le comédien Jean-Pierre Artur à sa sortie du Conservatoire de Rennes. - 1990 il met en scène « Le capitaine au masque rouge » adaptation burlesque d’une légende bretonne. - 1995 Katia Lutzkanoff le rejoint pour jouer dans sa mise en scène burlesque des « Fables » de La Fontaine. Avec 3 autres comédiens rennais, Louis Chérel, Michel Hermouet et D.Prié. Il a tourné jusqu’en 2001 en France métropolitaine, à l’île de la Réunion et au Canada. - De 2004 à 2007 Spectacle théâtral « Sur les pas d’Amandine » de J. Guichard ; m.e.s Jp Artur ; comédiens : G Broudic, K Lutzkanoff. Musicien : F Tétaud. - 2006 Lecture spectacle « Les gens sont bizarres » de R.Devos. Comédien Jp Artur - 2007 Spectacle théâtral et musical « Divines gourmandises et élixirs du diable » - En 2009 « Un après-midi de tempête » adaptation de « l’île au trésor » de Stevenson par Jp Artur ; mise en scène JL Placé. - En 2011/2012 « On est bien seul » one man show écrit et mis en scène par JP Artur. Comédien : Erwan Papon. - Parallèlement la compagnie assure très régulièrement des formations auprès d’établissements scolaires et universitaires. Compagnie « Signe Distinctif » http://signe-distinctif.org/ CONTACT : Katia LUTZKANOFF [email protected]