Famille des ESSARTS

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Famille des ESSARTS
Famille des ESSARTS
(GO) Je descends effectivement probablement de la même famille (j'ai 1 ou 2 ascendants dénommés Pierre des
essarts.
L'un dont notice suit :6166022 : Pierre Essarts (des), décédé en 1349.
(Notes : Conseiller en la cour des Comptes, anobli par Philippe VI. Financier et conseiller du Roi,
injustement condamné pour malversation, puis réhabilité par Jean Le Bon (emprisonnement, amende
100 000 écus réduite plus tard à 50 000); son gendre Etienne Marcel , qui avait renoncé à la succession, ne
bénéficiera pas de la remise d'amende) était le père de Marguerite des Essarts, épouse du célèbre Etienne Marcel
(qui figure donc aussi dans ma généalogie ascendante)
L'autre 6169566 : Pierre Essarts (des). (Notes : Trésorier de France) (qui est probablement le même), était
le père de Jeanne des Essarts, épouse de Henry Baillet, changeur à Paris en 1344
6/7/01
"Bruno GOGEL" [email protected]
Voici ma fiche complète sur Pierre des ESSAR(T)S dont je vous parlais
Pierre des ESSARS Seigneur de la Mothe-Tilly & Villerval au comté d'Artois
Prévôt de Paris, Grand Bouteiller de France, "Père du Peuple"
Né en 1372 - 62, Quiercy la Motte, Château, PAS DE CALAIS
Décédé le 1er juillet 1413 - 75, Paris, Décapité aux Halles sur ordre de Jean Duc de Bourg, PARIS
À l'âge de 41 ans
Parents
Philippe-II des ESSARS, Seigneur des Thieux Chevalier banneret +1404/
Marie Pétronille de BUCY
Mariages et enfants
Marié avec Marie de RUILLY, dont
Robert +
Notes
#Générale#Pierre Des ESSARS
La famille Des Essars ou des Essarts, à laquelle appartiennent aussi Charlotte et Philippe trouve son origine
en Pierre, argentier du roi au début du XIVème siècle, et en sa femme Jeanne. Ce Pierre eut deux fils :Philippe
et Pierre II, l'un et l'autre maîtres des comptes, Philippe, seigneur de Thieux, épousa Jeanne de Soyecourt et
donna le jour un autre Philippe, chevalier banneret, qui épousa Marie de Bucy. Pierre Des Essars, seigneur de La
Motte-Tilly en Artois, est issu de ce mariage de même que ses frères Antoine (qui continua la lignée) et
Philippe, évêque d'Auxerre.
On le fait naître au château de Quiercy-La Motte (Pas-de-Calais) en 1372. Il servit le roi dans ses armées, fit
notamment partie du contingent français en Écosse pour soutenir les Ecossais dans leur lutte contre Richard II
et Henri IV et fut fait prisonnier en 1402. Revenu en France. Pierre Des Essars, qui au dire du Religieux de
S.-Denis, était un homme ambitieux, emporté, de peu de, jugement, se mêla à la portion la plus turbulente de
la noblesse, se signala par sa violence, se laissa gagner, vers 1406, au pari de Jean sans Peur, qui le pensionna
dès cette date. Il n'est cependant pas certain que ce soit le duc de Bourgogne, alors absent de Paris et en quasi
disgrâce, qui ait fait nommer Pierre Des Essars prévôt de Paris le 30 avr. 1408. C'est en vertu de ces fonctions
mais à l'instigation du duc de Bourgogne que Pierre arrêta, l'année suivante, Jean de Montagu, grand maître de
la maison du roi et surintendant des finances, qu'il fit pendre à Montfaucon le 17 oct. 1409. A cette époque, Jean
sans Peur, devenu chef du gouvernement, fit combler de dignités Pierre Des Essars. Celui-ci devint chambellan,
maître d'hôtel du roi, fit partie, le 20 oct. 1409, de la commission chargée de rétablir l'ordre dans les finances,
eut les offices de grand bouteiller de France (21 juill. 1410), de premier président de la Chambre des comptes,
de souverain maître des eaux et forêts (5 mars 1411). Il obtint les capitaineries de Cherbourg, de Montargis, de
Nevers, qui lui rapportaient plus de 10000 livres par an. Sa faveur connut une éclipse entre oct. 1410 et le 22
sept. 1411, pour soupçon de volerie.
Lorsque commença la guerre civile, en mai 1411, Pierre fut chargé par Jean sans Peur de la distribution, dans
Paris, des queues de vin et des sommes d'argent destinées à réchauffer le zèle de sel partisans. Il fut mêlé de
très près à la gestion des finances royales à cette époque et accusé d'avoir part aux rapines du duc de Bourgogne.
La haine du peuple parisien, qui, quelques mois plus tôt, lavait béni pour avoir assuré le ravitaillement en vin de
la capitale, ne connut bientôt plus de bornes. Vers le début de févr.1413, au cours d'une des passes d'armes entre
les gens du duc de Bourgogne et de l'Université, Pierre avait fait déposer le cadavre d'un cheval à la porte du
collège d'Harcourt. L'université tout entière considéra cette brimade comme insulte. Ce fut le prétexte de
L’insurrection cabochienne. Le 13 févr., Pierre Des Essars fut cité nommément dans les remontrances au roi qui
servaient de préface à lOrdonnance cabochienne et signalé comme ennemi du peuple. Se sentant menacé, le
prévôt l'enferma dans la Bastille et envoya quelques hommes d'armes, commandés par Thomelin de Brie,
s'emparer du pont de Charenton, mais la milice parisienne arrêta les soudards à la sortie de la ville. Effrayé,
Des Essars s'enfuit le 24 févr. Destitué par les Cabochiens, il se retira à Cherbourg. II chercha alors à se
rapprocher du dauphin, duc de Guyenne, s'offrant à lui donner des preuves des projets d'assassinat et des
dilapidations du duc de Bourgogne. Le duc de Guyenne rappela Des Essars à Paris; celui-ci fit une entrée
publique comme prévôt de Paris et, le 27 avr., alla réoccuper la Bastille. Ses ennemis - et ils étaient légion,
tant bourguignons qu'armagnacs - ameutèrent le peuple en lui affirmant que le prévôt arrivait à point pour
détruire Paris. 25 000 hommes vinrent assiéger la Bastille le 28 avr. D'une fenêtre, Des Essars parlementa,
promettant de quitter Paris si on le laissait sortir librement; on lui répondit par des cris de mort. Le duc de
Bourgogne vint en personne et s'entremit entre le prévôt et la foule, mais en vain. Les émeutiers qui stationnaient
devant la Bastille se rendirent à l'hôtel de Guyenne et arrêtèrent 15 personnes de l'entourage du dauphin. Le 29,
Jean sans Peur revint à la Bastille toujours assiégée. Interpella Des Essars et l'assura de sa protection. Ce ne fut
pourtant que les premiers jours de mai que le prévôt accepta de quitter la citadelle pourtant imprenable. Bien
qu'on lui eut promis liberté et vie sauve, il fut enfermé au petit puis au grand Châtelet. On lui fit son procès;
accusé d'accaparement d'offices, de pilleries, de conspiration, etc., il fut condamné à mort. Traîné sur une claie
puis porté aux Halles en charrette, il fut décapité le 1er juill. Il se montra sur l'échafaud admirable de courage et
de sérénité. Son corps fut suspendu au gibet de Montfaucon comme l'avait été celui de Jean de Montagu, sa
victime.
Son frère Antoine, qui devait être exécuté avec lui, eut un sursis et put s'échapper. Sa femme, Marie de Ruilly,
obtint plus tard restitution de ses biens. Son fils Robert mourut sans avoir été marié.
Voir les Chroniques du temps de Charles VI Le P. Anselme. Cardevacque, Dict. biogr. Du Pas-de-Calais, 196 A.
Coville, Les Cabochiens, table.
ROMAN DAMAT
(Source : Dictionnaire de Biographie française sous la direction de M. PREVOST & Roman dAMAT,
archivistes paléographes conservateurs honoraires à la Bibliothèque Nationale Librairie Letouzey et Ané - Paris
1956)
=====
Après avoir été accusé d'avoir voulu enlever le Roi et le Duc de Guyenne, il fut condamner à perdre la tête le
1e juillet 1430 (Source : Chesnaye DESBOIS DAU à EST n° 337)
=====
Pierre des ESSARTS (Seigneur de La Mothe-Tilly, et de Villerval au comté d'Artois, Prévôst de Paris, Grand
Bouteiller de France, Maître de l'hdu Roy, Grand-Maître-Gouverneur et Général réformateur des Eaux et Forêts
de France, Gouverneur de Cherbourg, Nemours, et du chasteau de la Bastille ; il eut la tête coupée aux
Halles à Paris le 1er juillet 1413) x Marie de RULLY (fille de Jacques et de Jeanne La GIFFARDE)
(Source : Michel POPOFF - Prosopographie des Gens du Parlement de Paris)
===== Sa mère serait Jeanne de SOYECOURT et non Marie de BUCY
(Source : Père ANSELME)
Son ascendance serait la suivante :
N..... des ESSARS
|
Pierre des ESSARS +1348/
|
Philippe-Ier des ESSARS, Seigneur de Thieux et de Glatigny au Val de Galie +ca 1361
|
Philippe-II des ESSARS, Seigneur des Thieux Chevalier banneret +1404/
|
Pierre des ESSARS, Seigneur de la Mothe-Tilly & Villerval au comté d'Artois 1372-1413
J'ai toutefois un problème avec mes différentes sources. Aussi je vous livre la synthèse de mes questions dans un
fichier EXCEL. Peut-être y verrez vous plus clair que moi et peut-être connaissez vous d'autres sources
Dans l'attente du plaisir de vous lire, et dans l'espoir de tirer cela au clair,
Bien à vous Bruno GOGEL
Je viens de regarder dans des photocopies partielles des BAILLET prises dans l'ouvrage de Michel POPOFF.
Votre Henri BAILLET est dit Trésorier de France (mais sans année). Quelle est votre source ? elle apparaît
comme complémentaire et m'intéresse assez ;-))
Et quelle est votre/vos sources pour l'autres Pierre des ESSARTS (le beau-père d'Etienne MARCEL) ?
http://myweb.worldnet.net/~mense/boissier/hist0003.htm
La Boissière est une commune de 176 habitants, appartenant au canton de Saint André de l'Eure
(3.110 habitants), au troisième arrondissement d'Evreux (49.103 habitants), au département de l'Eure
(513.818 habitants pour une superficie de 603.748 hectares).
Les premières traces de La Boissière se situent en 1150 puisque cette année là, le Seigneur Pierre des Essarts
renonce aux réclamations qu'il élevait contre l'hôpital de Jérusalem et reconnaît dûment acquis audit hôpital les
biens provenant de l'héritage seigneurial
www.cnrs.fr/Cnrspresse/Archeo2000/html/archeo08.htm
Les résultats, désormais publiés (voir bibliographie) ont débouché sur des résultats novateurs dans de multiples
domaines concernant le passé rural du site et les étapes de sa transformation, son urbanisation dans un contexte
dominé par les besoins de défense, puis son effacement devant le développement des palais royaux. Ils ont
permis d'étudier ou d'apporter des informations inédites sur des monuments mal connus (carrière romaine,
enceinte de Charles V, manoir de Pierre des Essarts, château des Tuileries) et ont entraîné la découverte de
collections archéologiques importantes (ensemble d'enduits peints du XIVe s., mobilier provenant du faubourg
des XVe et XVIe s., restes de l'atelier de Bernard Palissy, vaisselle de la cour des Suisses).
http://odur.let.rug.nl/~sitm/carlson.htm
To establish the norm against which all that follows can be compared, I include two of the many executions that
create a picture of Charles VI surrounded by traitors, both within his very household and at a distance. Charles
had become king at age 12, with his uncles as regents. As an adult he suffered from periodic madness, enabling
the various uncles and other advisors to engage in a prolonged struggle for control of the government. Like many
subsequent analysts, the Bourgeois blames French infighting for English successes. On 7 October 1409, Jean de
Montaigu, Grand Master of the King's household, was arrested by the Provost of Paris, Pierre des Essarts.
Implicated as an Armagnac partisan, he was
put into a cart, wearing his own colours: an outer coat of red and white, hood the same, one
stocking red and the other white, and gilt spurs. His hands were tied in front of him, holding a
wooden cross. He was perched up in the cart like this and taken with two trumpeters before him to
the Halles. There they cut his head off and afterwards his body was taken to the Paris gallows and
hung up as high as it would go, in its shirt and hose and gilt spurs. (PJ 31, emphasis added)
His body remained on the gallows for nearly three years (PJ 69). Two years after de Montaigu's execution,
Colinet du Puiseulx "sold" the bridge to St. Cloud to the Armagnac confederates. After the Burgundian faction
re-took that town, 12 November 1411,
In contrast to the ceremonious execution of noble traitors by the Burgundian rulers of Paris, reports of Armagnac
mayhem in the countryside are sprinkled through this portion of the journal. In the villages around St. Denis in
1411, for example, "they hanged people up by the thumbs or the feet, they killed or took for ransom, they raped
women, and started fires" (PJ 55). Peace between the factions in August 1413 brought the Armagnacs into
power in Paris and a temporary end to the executions. The bodies of those executed as traitors were taken down
and buried in consecrated ground, to the consternation of the Bourgeois (PJ 80-81). In the case of Pierre des
Essarts, who I will discuss later, the corpse had been hanging for less than two months.
Nor was the performance itself always orderly. Enders argues that the executed prisoner sometimes refused to
play his role, and that the spectators were upon occasion "forced to invent their own pathos when the victim
failed to provide it." (43) She cites an execution described by the Bourgeois that will be my focus for the rest of
this paper. Like the royal entry, the execution is a dialogue between multiple parties (or a polylogue) and the
execution of the Provost of Paris, Pierre des Essarts, was clearly a forum for negotiating power relations. Des
Essarts was implicated in an Armagnac conspiracy shortly before the "peace" of 1413. After several months'
imprisonment,
On 1st July 1413 the Provost was dragged on a hurdle from the Palais to the Heaumerie or
thereabouts and then made to sit on a bench in a cart, holding a wooden cross in his hand. He wore
a black slashed outer coat furred with marten skins, white hose and black slippers on his feet. Thus
he was taken to the Halles and his head was cut off and stuck up a good three feet higher than the
others. (PJ 73)
So far, the description conforms to the typical formula for this period. The ending is orderly as well (with the
exception of one vital detail which I will discuss shortly): "When he realized that he had got to die, he knelt
down in front of the executioner, kissed a little silver figure that the executioner had round his neck, and forgave
him his death very kindly. Thus was Pierre des Essarts beheaded and his body was taken to the gallows and
hanged as high up as it would go" (PJ 74).
A third voice, that of the prisoner, is not always present in the records or in the analyses. Des Essarts is an
exception. A remarkable coup is interposed between his formulaic pardon of the executioner and his death: "He
asked all the lords that his deeds should not be proclaimed till after he was dead; this they agreed to." As Cohen
amply demonstrates, the display of a prisoner's crimes was a preeminent component of the punishment ritual
(44). That des Essarts retained an unusual power even in death is shown by this ability to exact concessions from
those who executed him. Des Essarts was not fully shamed. Indeed, his very shamelessness is what I have thus
far left out of the description. I have saved this portion of the text for last because it mixes his behavior together
with that of the crowd. Like the secular authorities who condemn and the clerical, who absolve, des Essarts
anticipates the response of spectators: "The astonishing thing was that he did nothing but laugh all the time from
the moment he was tied to the hurdle till his death, just as he used to do in the time of his greatest majesty." The
spectators, in turn, seem to carry out their customary performance with little regard for the event they see: "Most
people thought his brain had turned, for everyone watching him was crying bitterly, weeping more miserably
than you ever heard tell of for any man's death. And he laughed, he alone. He imagined that the people would
prevent his death." Indeed, the Bourgeois has earlier mentioned that the Parisians loved des Essarts "because he
defended the city so well" (PJ 52), and that "no Provost for a century past had been so well loved both by the
King and by the people" (PJ 70).
http://damsethi.multimania.com/rep1/dat138.htm
MARCEL, Etienne Sexe: Masculin
Décès : Paris 75
Famille:
Conjoint:
DES ESSARTS, Marguerite Sexe: Féminin
Naissance : @#DJULIAN@ 1320
Parents:
Père: DES ESSARTS, Pierre
http://archiver.rootsweb.com/th/read/GEN-MEDIEVAL/1998-06/0898741562
1 BAILLET, Antoinette de [Jean 2 sr/FRESNES,Nicole] b.1430? France; d. + VAUDETART, Pierre sr.PouillyleFort de [Jean 2 de/CLAUSTRE, Marguerite], b.1430? France; d. 2 BAILLET, Jean 2 sr.deSceaux [Pierre
sr/VITRY,Marie] b.1410?; d.1477 3 FRESNES, Nicole dePotherive du [Pierre], b.1410? France; d. 4 BAILLET,
Pierre sr.deSceaux [Jean 1 sr/AY,Jacqueline] b.1390? France; d. 5 *** VITRY, Marie de
[Gilles/ALEXANDRE,Jeanne], b.1390? France; d. 6 FRESNES, Pierre sr.Potherive du [] b.1390? France; d. 8
BAILLET, Jean 1 sr.de [Henri,tresorier/ESSARTS,Jeanne des] b.1350? 9 AY, Jacqueline vcts.d' [Jean vct],
b.1350? France; d. 10 VITRY, Gilles sgr.Goupilleres de [Simon] b.1360? France; *** 11 ALEXANDRE, Jeanne
[], b.1360? France; d. (difference here,can’t find ref.) 16 BAILLET, Henri,tresorier deFrance [] b.1320? France;
d. 17 ESSARTS, Jeanne des [Pierre], b.1320? France; d. 18 AY, Jean vct.d' [] b.1320? France; d.1381 20
VITRY, Simon de [Philippe] b.1320? France; 34 ESSARTS, Pierre general-desFinances des [] b.1300?
France; d. 40 VITRY, Philippe de [] b.1280? France; ***
http://www.chez.com/saby/htm/3_1325.html
Pierre des Essarts était le Maître des comptes et banquier du roi Philippe le Bel. Il avait été anobli en 1320. Père
de Marguerite des Essarts deuxième épouse d’Estienne Marcel. Il fut déchu après la bataille de Crécy, il mourut
en 1349.
Bonsoir Gérard, (8/7/2001)
Nos derniers échanges ont ravivé en moi le désir de continuer à creuser cette généalogie MACEL et à travers
elle celle des ESSARTS. Je me suis trouvé ce matin sur gallica : La Famille d'Etienne MARCEL de Henri
FREMEAUX (que je ne saurai trop vous conseiller de télécharger si vous ne l'avez déjà).
Aussi à la lecture de ce document et de mon tableau excel que je vous ai envoyé hier (l'avez vous reçu ?), je
suis ce soir en mesure de dire ceci :
Mais quelle est la mère de Philippe des ESSARTS ?
ANSELME / POTIER de COURCY nous apprend que Philippe des ESSARTS marié à Jeanne de SOYECOURT
serait lefrère de Pierre-II, Maître des Comptes tué à Crécy en 1346. Il serait alors le fils de Pierre des ESSARTS
et de Jeanne N.....
Toutefois, ANSELME (avant qu'il ne soit repris par POTIER de COURCY) - lequel a été repris par Pierre
LESTOURMY -ne donne d'une part qu' un frère au Philippe des ESSARTS marié à Jeanne de SOYECOURT,
prénommé Richard (auteur de la branche des Barons de Lignières et de Meigneux) et ne parle pas de Pierre-II.
D'autre part la parenté de ces Philippe etRichard n'est pas citée.
ROMAN d'AMAT, quand à lui cite un Philippe des ESSARTS marié à Jeanne de SOYECOURT, et lui donne
pour parents Pierre des ESSARTS et Jeanne N..... et pour frère Pierre-II, Maître des Comptes, même si CHAIX
d'EST-ANGE donne à ce même Philippe la même épouse et les mêmes parents mais aucun frère ou soeur.
Par ailleurs PERRENS (qui est cité dans H. FREMEAUX), nous apprend qu'un Philippe des ESSARTS - ancêtre
de François des ESSARTS, Lieutenant du Roi en Champagne décédé à Trèves le 18 juin 1590 - frère de Martin
des ESSARTS et beau-frère d'Etienne MARCEL est le fils de Pierre des ESSARTS et de Jehanne N..... . Il nous
apprend par aillieurs que ce Philippe était familièrement appelé Pépin.
En revanche, Raymond CAZELLE fait descendre ce Pierre-Junior des ESSARTS (tué à la bataille de Crécy) de
Pierre des ESSARTS et de Thomasse de GUERIN (sa première épouse, la seconde étant Jeanne N.....), et ne
donne aucun frère (ou demi-frère) nommé Philippe (ou Pépin) à ce Pierre-Junior, mais donne bien un demi-frère
prénommé Martin (mineur en 1349) qui pourrait être le frère qui accompagne Philippe le 1er Août 1358 après la
mort d'Etienne MARCEL et qui est cité par PERRENS.
Enfin, dernier doute - toujours dû à Raymond CAZELLE - le Philippe des ESSARTS qui a été choisi comme
tuteur des enfants mineurs de Pierre des ESSARTS en 1349 (et dont semblerait parlé PERRENS) - ce qui semble
indiqué qu'il est parent de l'épouse du Prévôt des Marchands - est dit noble, chevalier, ayant fait la guerre,
Seigneur de Thieux près de Dammartin, et époux de la fille d'un bourgeois de Paris mercier du nom de
GARNOT de LYONS, et non de Jeanne de SOYECOURT !... (même si selon ANSELME, POTIER de
COURCY, ROMAN d'AMAT, CHAIX d'AIX-ANGE et LESTOURMY, son mari Philippe est bien dit Seigneur
de Thieux).
Afin de peut-être pouvoir lever ces ambigüités, il conviendrait de trouver la première édition de l'ouvrage de F.T.
PERRENS (Editions 1860 - page 317) ou sa parution sous le titre "Etienne Marcel, prévôt des marchands (13541358)" paru dans la collection de l'Histoire Générale de Paris en 1874 . En effet, même si Raymond CAZELLES
semble être le seul en réelle contradiction avec PERRENS qui nous permet avec quasi-certitude de raccrocher
notre Philippe au Pierre des ESSARTS beau-père d'Etienne MARCEL, il cite cette référence comme le premier
ouvrage sérieux sur Etienne MARCEL depuis cinq siècle de biographies.
Et rendez vous compte que si l'hypothèse retenue est la bonne, cela fait d'Etienne MARCEL, l'oncle par alliance
de la fille de Simon de BUCY, son plus mortel ennemi ....

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