Les employés d`une entreprise internationale de Londres parlent

Les employés d’une entreprise internationale
de Londres parlent Brexit
L’équipe d’Appartager, groupe EasyRoommate,
s’exprime sur le référendum du 23 juin.
Londres, le 2 juin 2016
Le 23 juin 2016, les britanniques sont invités à se rendre aux urnes pour décider si leur pays doit
continuer à faire partie de l’Union Européenne. Les sondages annoncent d’ores et déjà un résultat
serré.
Appartager, site n°1 de la colocation en France et dans le monde est présent dans 24 pays et
disponible dans 8 langues. Ce sont plus de 21 nationalités qui sont représentées au sein de son
équipe ! Alors forcément, depuis les bureaux de Soho à Londres, les employés se sentent très
concernés par le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Ils ont partagés
leurs opinions sur le sujet.
Qu’est ce qui changerait, si le Royaume-Uni quittait l’UE ?
Océane, 24, France En tant que française, j’ai peur de devenir indésirable à Londres, j’ai peur
que les impôts augmentent, que les gens se renferment… On ne pourra peut-être plus utiliser
l’assurance santé européenne. Ça découragera ma famille et mes amis de venir me voir.
Amar, 31, Royaume-Uni Je ne pense pas que les conséquences seront aussi dramatiques que
ce que les médias racontent.
Maxime, 22, France Peut être qu’à court terme les britanniques gagneront à sortir de l’Union, mais
sur la durée je ne vois pas comment un Brexit pourrait leur être bénéfique. Le prix des biens
importés d’Europe va augmenter, celui des voyages aussi… Les investissements risquent de se
déplacer vers Paris ou Berlin.
Ding-Zhe, 33, France-Taiwan Londres fera ce qu’il faudra pour retenir ses investisseurs mais ce
sont les régions pauvres qui souffriront, alors qu’il y a déjà un vrai problème dans la manière dont
la richesse est distribuée dans ce pays.
Fred, 45, Royaume-Uni-Ghana Les hautes sphères seront bouleversées mais on ne devrait voir
aucune différence dans le quotidien.
Selon vous, pourquoi certains britanniques veulent quitter l’UE ?
Florian, 30, France C’est difficile de trouver des britanniques d’accord pour discuter du Brexit.
Pour avoir vécu ici depuis 10 ans, je pense que, comme en France, ils ont l’impression que les
étrangers viennent voler leur travail.
Jose, 37, Portugal Ce sont sans doute des gens plus âgés qui se rappellent avec un peu de
nostalgie la puissance de l’Angleterre d’il y a 50 ans.
Giuseppe, 38, Italie Ils ne se sentent pas écoutés et veulent envoyer un signal fort à Bruxelles.
Pavel, 29, Russie Ils pensent que l’UE tire leur économie vers le bas.
Jean, 26, France Ils ont sans doute peur de perdre leur identité, leurs traditions.
Amar, 31, Royaume-Uni Parce que nous contribuons énormément au budget de l’Union et que
cette ressource pourrait être investie dans notre propre économie.
Alida, 30, France-Gabon Comme toujours les gens voient le mal dans l’étranger. Je pense que
les britanniques qui veulent quitter l’UE sont surtout motivés par la peur de l’immigration. C’est de
l’ignorance, ils voient seulement la jungle de Calais et ne réalisent pas la richesse que l’immigration
leur apporte par ailleurs.
Chris, 40, Royaume-Uni Il y a de nombreuses raisons : l’ingérence de Bruxelles sur le plan légal,
la question des retraites, la pression de l’immigration sur les services publics, la souveraineté qui
glisse de plus en plus vers Bruxelles.
Fred, 45, Royaume-Uni-Ghana Le projet européen est extrêmement onéreux et pas du tout
rentable. Depuis 20 ans, les auditeurs n’ont pas pu comprendre clairement comment était réinvesti
le budget de l’UE. Il y a un vrai manque de transparence.
Eugene, 26, Lettonie Les gens parlent sans cesse de solidarité mais ne s’occupent jamais de
trouver des solutions pour tout ce qui ne fonctionne pas.
Vous vous seriez installé à Londres si elle n’avait pas été une
capitale européenne ?
Pavel, 29, Russie Avec ou sans l’UE, Londres est toujours une ville puissante et un foyer de
croissance pour les start-ups et l’économie digitale.
Fred, 45, Royaume-Uni-Ghana C’est une ville cosmopolite, c’est facile de s’installer ici.
Ludovic, 26, France Je ne serai pas venu à Londres s’il avait été aussi difficile d’obtenir un visa
que, par exemple, aux Etats-Unis. Pas seulement pour moi, les entreprises aussi devraient faire
des démarches administratives interminables.
Alida, 30, France-Gabon Quand mon mari et moi avons décidé de nous installer ici c’était parce
que c’était un pays de l’Union. Je cherchais un pays proche de la France, où les gens parlent
anglais. Nous ne serions pas venus si nous avions dû faire une demande de visa. Mon mari est
allergique à la paperasse et j’ai déjà donné : à batailler tous les ans, pendant 14 ans, pour
renouveler ma carte de séjour avant d’obtenir la nationalité française.
Brexit, pour ou contre ?
Chris, 40, Royaume-Uni Pour, le projet européen est voué à l’échec. On ne peut pas gouverner
des états individuels de cette manière.
Eugene, 26, Lettonie Pour, tout pourrait être mieux organisé sans autant bureaucratie. Si je
pouvais voter, moi aussi je voterais pour quitter l’UE.
Kevin, 26, France Contre ! Égoïstement je suis inquiet pour ma situation personnelle : est-ce que
je pourrais rester ? continuer à travailler ici ? m’installer pour de bon ? Mais plus généralement,
l’Union Européenne a été fondé pour assurer la paix, encourager les échanges économiques,
améliorer la vie des européens. C’est égoïste de l’abandonner au moment où des difficultés se
présentent. Mieux vaut chercher à arranger la situation de l’intérieur que juste abandonner.
Dami, 31, Allemagne-Nigéria C’est comme dans une relation de couple, quand tout va bien mais
qu’on pense que l’herbe est plus verte ailleurs. Le plus souvent il vaut mieux travailler sur sa
relation actuelle plutôt que de chercher une nouvelle copine.
Ding-Zhe, 33, France-Taiwan Je suis un professionnel qualifié, que le Royaume-Uni sorte ou non
de l’Union ne change pas grand-chose pour moi. Mais je ne sais pas si les britanniques se rendent
compte des répercussions pour eux. Après, s’ils veulent partir, laissons-les. Je suis fatigué de ce
débat !
Fred, 45, Royaume-Uni-Ghana Je pense que quitter l’UE pourrait avoir un impact négatif et c’est
pour ça que personne n’est sûr de la marche à suivre. Parce que je suis un pessimiste, je pense
que nous devrions rester.
Maxime, 22, France Contre, l’Europe est un beau projet, ce serait dommage de l’abandonner.
Jean, 26, France Contre. Nous avons peut-être des différences culturelles mais dans l’ensemble
nous nous ressemblons beaucoup. Nous pouvons cohabiter et respecter les traditions du pays qui
nous accueille.
Verdict, le 23 juin !
Appartager appartient au groupe EasyRoommate, crée en 1999 par des français à New-York.
Le siège social a déménagé à Londres en 2005, une ville choisie pour son cosmopolitisme et son
rayonnement économique.
Les employés d’EasyRoommate viennent des quatre coins du monde, avec des
représentants de pas moins de 4 continents. Un sondage mené en interne a montré que dans
l’ensemble, et sans surprise, une large majorité s’oppose à la sortie du Royaume-Uni de l’Union
Européenne.
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83% de l’équipe est contre le Brexit
10% est sans opinion sur la question
7% est pour.
50% pensent qu’un Brexit aurait des conséquences négatives sur leur carrière, 86,5% que
cela aurait des conséquences négatives sur l’économie britannique.
Une certitude demeure, le débat autour du Brexit devrait continuer d’alimenter les conversations
autour de la machine à café jusqu’au 23 juin !
Pour plus d’information sur Appartager ou plus de détails, n’hésitez pas à me contacter,
Bien cordialement,
A propos d’Appartager.com : Partager plus qu’un toit
Avec 10 millions de visiteurs par an et la plus grande communauté de colocataires en France, Appartager.com est
aujourd’hui le N°1 de la colocation en ligne dans l’Hexagone. Par ailleurs présent dans 25 pays et disponible dans
12 langues, Appartager.com est également le premier site de la colocation dans le monde, où il totalise plus de
500 millions de pages vues par an et 80 millions de visiteurs.
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