La religion de l`holocauste

Transcription

La religion de l`holocauste
AAARGH REPRINTS
décembre 2007
[email protected]
Tomasz Gabi
La religion de l’holocauste
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Traduction de A. Marge
C’est dans les numéros 2/1996 et 1/1997 d’un périodique de la droite
intellectuelle polonaise, Staczyk, que Tomas Gabi publia un texte en deux parties
intitulé « Religia Holocaustu » (La religion de l’Holocauste). Il fut suivi dans le
numéro 2/1997 de la même revue par « Rewizjonizm Holocaustu» (Le
révisionnisme de l’Holocauste), une brillante et solide étude consacrée au
mouvement révisionniste, dont Gabi expose avec clarté les principaux arguments.
Que Gabi fisse paraître un tel article aujourd’hui lui vaudrait d’être
immanquablement traîné devant les tribunaux, la Pologne ayant adopté, quasi
simultanément à son entrée dans l’OTAN, une loi liberticide punissant jusqu’à
trois ans d’emprisonnement «le déni de génocide » . Voilà comment l’esprit libéral
des démocraties étend son empire dans les Etats libérés du joug soviétique ! Pour
informer nos lecteurs sur les activités révisionnistes en Pologne et en témoignage
de solidarité avec les historiens poursuivis dans ce pays (cf. VffG*, 3/99, p. 355)
nous vous présentons la traduction française – à partir de l’allemand - du premier
des textes mentionnés ci-dessus.
* VffG : Die Vierteljahreshefte für freie Geschichtsforshung – Revue trimestrielle pour la liberté
de recherche historique (Allemagne).
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Il est manifeste que les relations polono-juives sont soumises depuis
quelques temps à une tension croissante, directement ou indirectement liée à
l’Holocauste. C’est à dire à la politique des autorités du IIIe Reich entre 1939 et
1945, dont l’objectif, selon l’opinion prévalente, aurait été la liquidation des juifs
européens. L’Holocauste constitue bien la véritable pierre d’achoppement, à la fois
fondement et contexte, de la controverse actuelle. Il est conséquemment légitime
de ne pas évaluer l’Holocauste comme un événement historique, mais plutôt
comme une incidence qui a été permutée en mythe. Il n’est en effet jamais
envisagé sous l’angle factuel dont sont abordées, par exemple, les guerres
puniques, la politique de Napoléon ou l’extermination des Tasmaniens…
L’Holocauste n’appartient pas à l’histoire, en tant qu’élément de son passé, mais
représente cette mythologie omniprésente, constamment réactualisée et
instrumentalisée ; une des composantes centrales de la culture, de la politique et de
l’idéologie en Europe occidentale [1]. Si ce mythe était, à la source, de facture
uniquement juive, il a obtenu, grâce à l’enseignement public et aux mass médias,
un crédit universel. On l’a élevé au rang d’événement fondamental, un prisme par
lequel on observe désormais l’histoire du XXe siècle et, plus encore, oui, l’histoire
de l’humanité !
Dans la dernière édition de Staczyc, nous annoncions que des projets
étaient en cours d’étude dans l’ensemble des pays européens pour pénaliser la
mise en doute de l’Holocauste. Ceci prouve bien que l’Holocauste ne relève pas du
passé, d’une chronologie factuelle, mais d’un recueil de dogmes ; un mythe de
structure quasi-religieuse remplissant des fonctions variées et qui est utilisé
comme instrument politique, moral ou idéologique.
Non, l’Holocauste
n’appartient pas au passé ; il est cet élément «éternellement présent», typiquement
contemporain, pivot de stratégies sciemment développées dans les conflits actuels,
politiques ou idéologiques.
Cette histoire «de bourreaux et de victimes», se référant à des événements
qui remontent à plus d’un demi-siècle, se transforme désormais en une arme
impitoyable dans les rapports de force pour le pouvoir. Elle peut servir d’outil de
domination idéologique ou pour imposer des intérêts plus matériels et prosaïques ;
elle peut servir d’instrument de chantage politique, de lavage de cerveau et de
propagande. Elle peut prendre la forme du «Shoah-business» ou devenir le moyen
d’une véritable guerre de religion. C’est seulement en considérant l’Holocauste
ainsi, à froid et sans émotion, que nous pouvons réellement comprendre ce qui se
passe et de quoi il retourne véritablement. C’est seulement ainsi que par la suite
nous réussirons à ne pas uniquement répliquer à l’accusation
«d’antisémitisme» par la contre-accusation stérile d’ «antipolonisme», après en
avoir accumulé les preuves soigneusement documentées – même si sur un autre
plan ces dernières s’avèrent très utiles. Non ! A trop nous focaliser sur notre
intérêt national, sur notre «polonisme», en plaquant un phénomène récent dans un
2
cadre ancien, nous perdrions de vue la simple réalité des faits et risquerions de
nous trouver intellectuellement dépourvus devant le déchaînement des passions et
la virulence de polémiques, que dans le fond rien ne justifie. Il faut traiter les
affaires «polono-juives» dans un contexte plus large qui tienne compte de la
constellation politique, religieuse et idéologique dans sa totalité et dont les
composantes essentielles sont : l’Etat juif, les principaux groupements de la
diaspora juive, de même que les élites démocrates-libérales de l’Occident et plus
particulièrement celles de l’Allemagne et des Etats-Unis. C’est ensuite seulement
que nous reconnaîtrons les vraies dimensions de la question «polono-juive», c’est
à dire, comme la partie d’un tout qui s’étend bien au-delà des frontières de notre
pays.
L’Holocauste et l’histoire
Chaque événement historique est exceptionnel, original, unique et diffère
intrinsèquement de tous les autres et pourtant présente des similitudes et des points
de comparaison avec ceux-ci. Il représente la répétition d’un phénomène ayant
déjà existé et qui réapparaît. Lorsqu’un de ces événements historiques est
considéré comme absolument exceptionnel, incomparable par nature, alors il cesse
de faire partie de l’histoire humaine, pour rentrer dans la sphère mystique. Voilà
exactement ce qui s’est passé avec l’Holocauste, citations à l’appui :
Israël Gutman :
« Je t’assure qu’il est difficile de trouver dans l’histoire l’exemple d’un meurtre
qui soit comparable à l’Holocauste. Jamais auparavant on avait assassiné tout un
peuple. L’Holocauste à cet égard a été la première expérience dans l’histoire de
l’humanité» [2]
« La Shoah, l’Holocauste, est un événement sui generis. Jamais auparavant dans
le paysage européen de la politique et des idées, n’avait germée la pensée
monstrueuse que l’éloignement et la destruction d’un peuple spécifique ou d’une
race spécifique pouvait aplanir le chemin pour la renaissance et le salut du
monde. Dans aucun Etat auparavant la décision de l’extermination de tout un
peuple n’avait été prise, un appareil administratif et militaire n’avait été élaboré
pour poursuivre des hommes sans défense à travers tout le continent et les
assassiner dans des fabriques de la mort construites spécialement à cet effet.» [3]
Leopold Unger
3
« On ne peut pas faire un film sur la Shoah, c.à.d., le Mal absolu. Personne ne
pourra faire un film sur l’extermination des juifs. La Shoah occupe la place
centrale dans l’histoire du XXe siècle. » [4]
Jean Daniel
« Il n’y a qu’un diable pour avoir imaginé quelque chose comme ça, un diable
technocratique au sommet d’une science devenue folle. La capture des
condamnés, le transport, la sélection pour la destruction : rien n’a été laissé au
hasard. Il n’en reste pas les moindres traces : le mécanisme infernal d’un crime
parfait. »[5]
Jürgen Thorwaldsen
«Un événement absolument unique de l’histoire. Jusqu’à nos jours, sans
comparaison possible avec les actions barbares, qui ont été commises à la même
époque par les Non-Allemands.»[6]
Elie Wiesel
« L’Holocauste échappe à toute analogie. L’abandon des Juifs aux griffes de la
Bête n’a pas de parallèle dans l’histoire. Il fut complet. La mort surveillait toutes
les issues.»[7]
« Ce fut un tournant dans l’histoire de l’humanité, après lequel rien ne pouvait
plus être comme avant. C’était une tragédie juive comparable à rien d’autre. D’un
point de vue philosophique, c’était le mal absolu. »[8]
« Auschwitz ne peut pas être expliqué et on ne peut pas le représenter
visuellement. Peu importe que l’Holocauste en soit le sommet ou la folie, il est
transcendant vis à vis de l’histoire. Tout en lui éveille l’effroi et conduit au
désespoir. Les morts sont en possession du secret que nous les vivants ne sommes
pas dignes de dévoiler, ni en situation de le faire.».[10]
« A Auschwitz ce n’est pas seulement l’humain qui a été assassiné, mais l’idée de
l’homme. Vivre dans un monde, où il n’y a plus rien, dans lequel le bourreau se
conduit comme Dieu et prend les allures d’un maître de justice, était inimaginable
pour beaucoup. Car le monde a brulé son cœur à Auschwitz.»[11]
Arnold Mostowicz
«L’Holocauste fut la seule et unique fois dans l’histoire, que l’existence même
devint crime. Je pense donc qu’il fut sans pareil (einzigartig).» [12]
4
Lucy Davidowicz
« La spéficité du meurtre de six millions de juifs européens : jamais auparavant
dans l’histoire de l’humanité, un Etat et un mouvement politique n’avaient résolu
d’accomplir la destruction d’un peuple tout entier. »[13]
« Les noms de ces fabriques de la mort, et particulièrement le nom d’Auschwitz,
remplacent le Neuvième cercle de l’enfer dantesque comme chiffre de
l’accomplissement du Mal jusqu’à sa dernière conséquence.» [14]
Nora Levin
« L’Holocauste n’est pas seulement unique en raison de la dimension monstrueuse
des pertes humaines –l’assassinat de six millions de juifs, mais aussi parce que le
contexte en est profondément incompréhensible. Personne ne comprend vraiment,
de quelle manière de tels assassinats en masse purent se produire, et aussi
comment on les laissa advenir. L’accumulation de faits ne conduit pas à la
compréhension ; dans le fond, il est impossible de saisir ce qui s’est passé. […]
Les êtres normalement constitués sont simplement dans l’incapacité de se projeter
dans un tel monde, et une sensibilité normale ne fonctionne pas en l’occurrence,
car toutes les réactions humaines que nous connaissons ne peuvent se mesurer à
l’aune de l’hitlérisme. En vérité le monde d’Auschwitz était une autre planète […]
Auschwitz échappe à l’imagination et à la compréhension ; il ne se soumet qu’au
souvenir. Entre les morts et le reste de nous, il y a un abîme, que personne aussi
talentueux fût-il ne peut comprendre» [15]
Oui, rien ne fera taire les hurlements d’Auschwitz, qui « retentiront
jusqu’à la fin des temps » (Emmanuel Levinas) [16]. Aujourd’hui, nous « devons
considérer le monde à la lueur du feu d’Auschwitz. » (Robert McAfee Brown).
La théologie de l’Holocauste
Ce ne sont pas des critères politiques, sociologiques ou psychologiques
qui sont appliqués à ce mythe quasi-religieux de l’Holocauste, mais logiquement
et, avant tout, des caractérisations théologiques. Georges Steiner écrit : [17]
„S’il existe de véritables différences qualitatives entre la Shoah et les nombreux
massacres de masse qui ont entachés l’histoire avant et après la Shoah, alors elles
doivent être enfouies très profondément, à savoir dans une zone symbolique et
théologico-métaphysique. ».
5
Elie Wiesel pense que l’Holocauste est « un mystère insondable où Dieu
et l’homme, tous deux remplis de frayeur se regardent dans les yeux » ; « les Juifs
oubliés et abandonnés par Dieu étaient seuls, ils mouraient et se battaient seuls »
[18] D’après Steiner, après l’Holocauste, nous n’aurions plus à disposition les
mots et les phrases qui nous permettraient de parler de Dieu, car il n’y avait plus
de raison de s’adresser à Lui ou d’En parler ; son principal caractère étant
d’absence et de silence. Il s’ensuivit, affirme Steiner, «la sortie de Dieu» et de la
langue et du champ de l’expérience humaine. La question qui plane sur Auschwitz
est de nature infiniment plus profonde que ne le serait une question de pathologie
politique ou de conflits économiques, ethniques et sociaux, aussi importants
puissent-ils être. C’est la question de savoir si on peut se représenter l’existence ou
la non-existence de Dieu.[19] Pour Jerzy Rawicz, Dieu était «devenu fou » ; pour
d’autres comme McAfee Brown «Dieu, au regard de la tangibilité de cette
extermination, avait été lui-même victime de l’extermination.» Ferdinand Camon
écrivit : [20]
« A la fin de notre rencontre Primo Levi conclut : « Si Auschwitz existe, alors
Dieu n’existe pas ». Je pense que l’écrivain voulait par cette assertion résumer sa
philosophie de la non-existence de Dieu en retournant l’argument d’Anselmo
d’Acostes : si Dieu existe, alors Auschwitz ne peut pas exister. Et parce
qu’Auschwitz existe, l’existence de Dieu est impossible.»
Ces citations montrent que l’Holocauste n’est pas traité comme un
élément historique, mais «cosmique», lequel possède une telle charge démoniaque
et infernale, que l’on doit se poser la question des Fins Dernières. Le fait que l’on
ait forgé une « théologie de l’Holocauste » et non pas une « théologie des crimes
des Kmehrs rouges », que pour l’Holocauste une justification de théodicée (justice
de Dieu) soit exigée, mais pas pour l’effroyable mort d’un seul enfant innocent,
confirme la thèse que nous formulions plus haut : nous avons affaire dans le cas de
l’Holocauste à un événement qui, se soustrayant à toute comparaison rationnelle,
est élevé à un niveau qu’aucune relativité historique ne saurait effleurer. Alors que
Dieu soit devenu fou, comme dit l’un, ou bien encore, soit mort à Auschwitz ,
comme affirme l’autre, ou qu’il continue d’exister malgré l’Holocauste, comme
l’annonce un troisième, ce n’est pas ça l’aspect crucial et déterminant. Non ce qui
est primordial, c’est que l’Holocauste, dans chacun de ces cas, a été érigé en un
point de référence absolu et considéré dans le cadre de sa relation particulière à
Dieu. L’Holocauste n’est pas un événement historique, mais un drame
eschatologique.
Alice et Roy Eckardt écrivent que la décision de l’extermination des Juifs
par Hitler relevait «d’une détermination eschatologique» [21] Par contre la
décision de Truman de lancer la bombe atomique sur Hiroshima, elle, ne doit en
6
aucun cas être qualifiée de détermination eschatologique. La même chose vaut
pour les résolutions d’un Robespierre, d’un Staline ou d’un Pol Pot.
L’Holocauste, élément de l’ «Histoire Sainte», est donc à considérer sur
un plan théologico-métaphysique. Elie Wiesel va même jusqu’à prétendre que,
dans un certain sens, il est blasphématoire de vouloir ne serait-ce que raconter ce
qui s’est passé à Auschwitz et Treblinka – quoique lui-même passe son temps à
écrire ou à parler de l’Holocauste- et que l’on ne devrait s’approcher de ces lieux
qu’en proie à une «Sainte Terreur».
Cette «Sainte Terreur» a présidé à la naissance d’une nouvelle religion
chargée de puissants tabous. Aujourd’hui on doit dire « 100 ans avant Auschwitz »
ou « 50 ans après Auschwitz », comme on disait précédemment « avant JésusChrist» ou « après Jésus-Christ ». La « nouvelle religion» (Prof. Ernst Nolte), ou
la «quasi-religion » (FAZ*, 23 août 1994) est équipée avec toutes ces variétés
d’attributs, que l’on connaît d’autres religions :
1)
Elle a ses lieux saints : c’est pourquoi l’établissement d’un centre
commercial sur le terrain de l’ancien camp d’Auschwitz est une « profanation »
(W. Paduch, courrier des lecteurs de la Gazeta Wyborcza du 17 mars 1997) à
propos de laquelle nul ne s’étonne que six députés du congrès US se soient
indignés publiquement.
2)
Elle a ses textes saints – on pense au Journal d’Anne Frank ou a
un autre truc liturgique comme Au nom de tous les miens de Martin Gray, qui,
traduit en de nombreuses langues, fut vendu à plus de 30 millions d’exemplaires ,
adapté pour une série télévisée et repris partiellement par certains manuels
d’histoire française.
3)
Elle a ses chapelains – quand on regarde Elie Wiesel et qu’on
écoute ses sermons, on est aussitôt soumis à la tentation de le nommer «Son
Eminence»
4)
Elle a ses reliques : en janvier 1994 les agences de presse
rapportèrent que le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem avait reçu en présent
« un canapé en cheveux de Juifs assassinés à Auschwitz ». Les morceaux de savon
en « Graisse Pur Juif » conservés dans ce même lieu, eux, sont aujourd’hui
généralement considérés comme de « fausses reliques »…
5)
Elle a ses temples, dont celui du Musée de l’Holocauste à
Washington qui est le plus célèbre.
6)
Elle a ses hérétiques et ses apostats : la Rzeczpospolita du 11-12
mai 1996 donna un chapeau significatif à son article sur les démêlés de l'Abbé
Pierre [23] « Grzech ojca Piotra » (Le péché de l’Abbé Pierre). En apportant son
aide à Roger Garaudy, son ami révisionniste, l’Abbé Pierre n’avait pas commis
une erreur, mais un péché !
7
* FAZ : Frankfurter Allgemeine Zeitung
L’ Holocauste et le christianisme
Il ressort clairement de ce que nous avons vu ci-dessus, que les
implications métaphysico-théologiques de l’Holocauste conduiront nécessairement
à un conflit avec le christianisme. Pour les Juifs l’Holocauste était devenu
«l’équivalent de la Crucifixion, l’équivalent de la Rédemption.» (Jeffrey Hart)
Henryk Grynberg écrit : [24]
« Des centaines d’années durant, ces Juifs qui cherchaient à pratiquer l’humilité
talmudique durent en payer le prix le plus fort, jusqu’à l’immense crucifixion du
20e siècle. »
A un autre endroit, il parle de la « Crucifixion des six millions » et se
réfère à un texte de Franklin Litwells intitulé La Crucifixion des Juifs.[25] Il cite
aussi le théologien allemand Dietrich Bonhoeffer, qui appelait les Juifs « les plus
faibles et les plus désarmés des frères de Jésus Christ », de même que le pape Jean
XXIII, qui s’exprima de manière semblable :
« Pardonne-nous de t’avoir crucifié une seconde fois dans leur corps [le corps des
Juifs] »
Georges Steiner affirme : [26]
„Si, dans le martyre du Christ, d’après la croyance chrétienne, un être divin, Fils
de Dieu et Fils de l’Homme, est mort pour les hommes, on peut aboutir aussi à
cette interprétation, que dans la Shoah le peuple Juif mourut pour Dieu et qu’il a
pris sur lui l’inimaginable faute de l’indifférence, de l’absence et de l’impuissance
de Dieu. »
Certains théologiens chrétiens donnent parfois l’impression de s’être
convertis à la religion de l’Holocauste. Dans le discours de Jean-Paul II à
Auschwitz en 1978, au cours duquel il parla du « Golgotha de nos temps », on
pouvait déjà percevoir qu’il se soumettait aux catégories théologiques de
l’Holocauste. Le philosophe juif Emil Fackenheim écrit : [27]
8
« Que sont donc les souffrances de la croix en comparaison avec les souffrances
d’une mère, dont on assassinait l’enfant dans les rires bruyants ou au rythme
d’une valse viennoise ? »
C’est pour cette raison qu’Elie Wiesel aussi dans son « discours » (plus
exactement, son sermon) à Kielce dénonça la présence profanatoire de croix à
Auschwitz et en exigea la disparition. Il avouait cependant d’un même jet, qu’il ne
devrait pas y avoir non plus d’étoiles de David dans le périmètre du camp. Dans
une «Lettre à un ami catholique en Pologne» qui parut dans la Gazeta Wyborcza
du 16 juillet 1996, Wiesel écrivait :
« Je suis contre tout symbole religieux à Birkenau, y compris contre l’étoile de
David […] Birkenau reste son propre symbole, son propre monument. Les restes
des cheminées, des baraquements, des arbres, des cendres, le silence : rien
d’autre n’appartient à ce cimetière à nul autre comparable.»
Dans le cadre de la religion de l’Holocauste, l’étoile de David est un
symbole de portée secondaire. « Chambres à gaz », fours crématoires,
baraquements, cendres – tout ça fut transformée en symboles et reliques de la
religion de l’Holocauste et seulement eux ont droit de cité à Auschwitz.
La religion de l’Holocauste ne se contente pas d’éclipser et de déloger le
christianisme. Non ! Elle lui colle aussi sur le paletot la responsabilité de
l’Holocauste et la pousse sur le banc des accusés. Certains auteurs juifs vont même
plus loin ; c’est ainsi qu’Arnold Mostowicz est d’avis que tous les peuples, sauf
le Juif, et toutes les religions, sauf la juive, devraient se tenir à la barre des
accusés. [28] Avec une logique tranchante, il nous apprend ainsi que tous les nonjuifs seraient damnés et, a contrario, les Juifs élevés au rang d’accusateurs,
inquisiteurs et juges de la damnation. C’est de cette façon que l’élection d’un
peuple et la supériorité de sa religion s’affirment…
L’Holocauste a pris valeur d’une apogée négative de la chrétienté. Cette
dernière en a pratiquement perdu la justification de son existence et doit mettre
pavillon bas devant la nouvelle religion ; son pape, Elie Wiesel, l’annonce ex
cathedra - bien sûr : [29]
« Un Chrétien sensé sait qu’à Auschwitz ce n’est pas le peuple juif qui mourut,
mais la chrétienté. ».
Il en découle une inversion de la théologie chrétienne traditionnelle : à la
place des Juifs responsables de la mort du Christ, ce sont désormais les chrétiens
qui portent la responsabilité de la mort des Juifs dans l’Holocauste. Et, enfin, la
9
faute en retombe sur l’initiateur du dogme chrétien : sans le Christ pas de
Christianisme, sans Christianisme pas d’Holocauste. Il y a un chemin qui conduit
tout droit du Christ à Hitler : ce dernier n’a-t-il pas ratifié le concordat avec le
Saint-Siège et payé son impôt au culte (Kirchensteuer) jusqu’à la fin de sa vie ?
Voilà quelle est l’«l’historiosophie profane» de la religion de l’Holocauste.
Grynberg écrit qu’à l’époque de l’empire romain, les chrétiens auraient
posé les bases de l’antisémitisme moderne qui a débouché sur l’Holocauste,
n’hésitant pas à affirmer : [30]
« La haine qui conduisit à ce crime est née de l’antisémitisme chrétien. Dans les
faits, cet antisémitisme fit des Juifs un peuple élu – entre autre, un peuple élu pour
l’Holocauste. »
Afin que la religion de l’Holocauste puisse définitivement triompher, il ne
manquait qu’une chose : les Chrétiens devaient d’eux-mêmes avouer leur faute. Et
c’est exactement ce qui se passe en ce moment. En 1987, le Saint Siège dut
présenter aux représentants du judaïsme l’ébauche d’un document comportant
l’affirmation, entre autres, que « l’antisémitisme religieux » a été « une
composante essentielle de l’Holocauste. » Ce document, dont la presse se fit
l’écho, n’a pourtant jamais fait l’objet d’une publication officielle. En 1994, le
Corriere della Sera publia un long article intitulé, « Holocauste : l’Eglise
s’accuse ». Il y était question de la rédaction en cours au Vatican d’un texte
reconnaissant que l’antisémitisme de tradition ecclésiastique a été une des balises
essentielles sur le chemin de l’Holocauste ; et même, nous rapporte le quotidien
italien, ce document contiendrait l’aveu que « l’Eglise ne s’était pas vraiment
opposée au génocide raciste ». Le rabbin Marvin Hier du Centre Simon
Wiesenthal fit à ce propos un commentaire jubilatoire : [31]
« Selon toutes les apparences, ce document représentera véritablement un aveu
historique de l’Eglise ; elle admet sa culpabilité de n’avoir rien fait pour
empêcher l’Holocauste.»
En relation avec l’affaire de l’Abbé Pierre l’épiscopat français déclara :
[32]
« L’Eglise sait qu’elle doit prendre acte de sa propre responsabilité de
l’Holocauste et c’est ce qu’elle a d’ores et déjà commencé de faire. »
Lorsque le Saint Siège publie finalement un document officiel, dans
lequel, sur la lancée de l’épiscopat français, «l’Eglise [reconnaît] sa complicité
dans l’avènement de l’Holocauste», il faut y voir une réalité bel et bien établie de
la capitulation définitive du Christianisme devant la religion de l’Holocauste.
10
Simultanément le Christianisme va se soumettre à un enjuivement accru et ne
subsistera – sur la base de son rite habituel- que comme une manifestation
marginale du culte mondial de la religion de l’Holocauste. L’anathème de la
damnation sera alors lancé contre tous ceux sur qui pèserait le moindre petit
soupçon qu’ils puissent douter de la religion de l’Holocauste. C’est un tel interdit
qui a déjà été émis à l’encontre de l’Abbé Pierre par l’épiscopat français. Son
ancien ami, le cardinal Lustiger d’origine juive, le condamnant en ces termes, car
[32]
« il ne s’en tient pas seulement à l’antijudaïsme théologique, mais il est allé
beaucoup plus loin en s’en prenant à la politique israélienne, au sionisme et aux
Juifs en général. »
Finalement, l’Abbé Pierre fut obligé d’abjurer ses « péchés » en
confession publique, par un exercice qui s’apparente à une séance d’exorcisme.
Dans un communiqué au journal La Croix il alla même jusqu’à dire se plier
entièrement à l’avis des experts nommés par les évêques.
On ne pourrait souhaiter preuve plus éclatante de la capitulation de
l’Eglise devant la Religion de l’Holocauste… Aujourd’hui, on peut dialoguer avec
tout le monde : avec des Juifs, des Musulmans, des Animistes, des Athées… Mais
avec ceux qui ne veulent pas reconnaître la Religion de l’Holocauste, il n’y a pas
de dialogue possible. Eux seuls en effet sont traités d’hérétiques par l’Eglise –et en
tout premier lieu la française- même s’ils ne sont hérétiques que du point de vue
de la religion de l’Holocauste. Cette dernière est bien de nos jours « l’église
triomphante ». Acculés dans leurs défenses par la poussée des calotins de la
« Shoah », nombre de vicaires chrétiens –d’abord les protestants, puis les
catholiques- ont d’ores et déjà pratiquement changé de camp, en jetant une à une
par dessus bord les positions traditionnelles du christianisme.
La Pologne et les Polonais dans la religion de l’Holocauste
Dans cette religion de l’Holocauste un rôle tout particulier a été dévolu à
la Pologne et aux Polonais. C’est finalement sur notre terre que « le drame
eschatologique » s’est joué ; c’est sur un territoire où se trouvent des lieux comme
Auschwitz-Birkenau, Treblinka, Sobibor, Chelmno et Belzec qu’un événement à
nul autre comparable dans l’histoire s’est produit. La Pologne a été l’épicentre de
l’extermination, le pays ou fut érigé le « deuxième Golgotha », où il advint ce
tournant dans l’histoire de l’humanité et où l’Holocauste des bourreaux et des
victimes eut lieu. Depuis, la Pologne est un pays impur, un pays sacrilège et
maudit.
11
Un député de la Knesset s’étonnait : [33]
« Il est difficile de comprendre, comment nos frères peuvent encore fouler la terre
impure de Pologne.»
Auschwitz et les autres « camps d’extermination », certes des lieux saints,
n’en bénéficient pas moins d’un statut « d’extraterritorialité théologique » et
exclusivement les Juifs sont admis au bénéfice de cette sainteté. La Pologne est la
« deuxième Egypte», un pays dont la terre « fertilisée » par les cendres et le sang
devint un désert. Le Prof. Jan Blonski écrit : [34]
« Le sol polonais a été contaminé et déshonoré, et c’est sur nous que continue de
peser l’obligation de le nettoyer. Bien évidemment comme on le ferait d’un
cimetière, avec pour seul devoir, la considération de notre passé.»
Mais le nettoyage ne sera jamais effectué ; la terre polonaise restera à
jamais et irrévocablement souillée et maudite.
Sur cette terre souillée et maudite vivent des Polonais. Et celui qui vit sur
une terre souillée et maudite, est lui même souillé et maudit. C’est ce que dit
ouvertement le Juif Michael Stenhauf : [35]
« Les habitants du Gouvernorat général étaient exposés à la souillure de cette
terre. »
De surcroît, ce n’est pas du tout par hasard que la Pologne a été choisie
pour être le théâtre de l’Holocauste. Elie Wiesel écrit : [36]
„En ce qui concerne les Polonais : ce n’est pas un simple hasard si les plus grands
camps d’extermination ont existé chez eux et nulle part ailleurs.»
L’ «événement phare » de l’histoire de l’humanité s’est déroulé justement
sur le sol de ceux qui « tétèrent l’antisémitisme avec le lait de leur mère.» [37]
C’est là, d’après Martin Buber « qu’une haine primitive des Juifs » a fait éruption.
Les Polonais sont complices de l’Holocauste. Tous les chrétiens bien sûr ont été
complices, mais la complicité des Polonais est particulièrement grande, parce
qu’ils sont ce peuple tant imprégné de catholicisme. Ils sont complices, parce
qu’ils étaient présents – présents non pas lors de la mort d’êtres humains
quelconques, mais de la mort sacrée du peuple élu. Ils sont complices d’avoir été
là à ce « nouveau Golgotha » lors de la «deuxième Crucifixion ». Et, enfin, ils
sont complices, parce qu’ils furent les auxiliaires des auxiliaires (Helfershelfer)
des bourreaux. Quelques citations juives à ce propos :
12
Elie Wiesel :
« Les Polonais ont jouissivement persécuté les Juifs, comme si cela avait été leur
occupation favorite. » [38]
Lucy Dawidowicz :
« Nous ne saurons jamais exactement combien de centaines de Juifs furent
assassinés par les partisans polonais dans les forêts et les marais de Pologne.»
[39]
Alfred Lipson, un de ces dévots de la « Shoah » de seconde zone,
collaborateur d’un «Centre de documentation sur l’Holocauste » au
Queensborough Community College, a prétendu que l’Armija Krajowa
(mouvement de résistance nationaliste pendant la seconde guerre mondiale)
projetait de parachever « la solution finale de la question juive. » [40]
Cette année, au cours des festivités consacrées à la célébration de
l’Holocauste, et ceci pour la première fois, un «survivant du pogrom de Kielce»
(1946) alluma le feu sacré. Dans le N° 29/1996 de Tygodnik Powzechny, un
Aleksander Klugman écrivit à ce sujet :
« L’invitation d’un survivant du pogrom de Kielce à allumer la sainte flamme lors
des célébrations en mémoire de l’Holocauste, semble indiquer – bien qu’il n’y ait
pas eu de déclaration officielle- que ce pogrom est partie prenante de
l’Holocauste dont il fut peut-être le dernier acte.»
C’est de cette manière que la thèse de la complicité des Polonais est
entérinée. Elle avait surgi sur la place publique à l’occasion d’une immense
exposition que le Musée de l’Holocauste de Washington avait consacrée à ce soidisant pogrom.
Alain Dershowitz, l’activiste « droits-de-l’hommiste » bien connu,
affirmait que plus de 1500 Juifs, ayant survécu à l’Holocauste, auraient été
assassinés après celui-ci par des Catholiques polonais. [41] Il n’est pas inutile de
mentionner ici un problème d’ordre théologique. Les victimes du soi-disant
pogrom de Kielce et d’autres prétendus « épouvantables pogroms » (Nahum
Goldmann) de l’après-guerre sont-elles des victimes directes de l’Holocauste (ce
que semblerait indiquer le déroulement des cérémonies du souvenir à Jérusalem) ?
Ou bien s’agit-il du « meurtre de survivants de l’Holocauste » ? Ce meurtre serait
en quelque sorte encore pire, si l’on peut dire, que l’Holocauste lui-même, car les
« survivants de l’Holocauste» possèdent dans la « religion de l’Holocauste » un
13
statut ontologique d’un grade particulièrement élevé. Peut-être doit on y voir la
raison pour laquelle Dershowitz stigmatisa le prétendu pogrom de Kielce comme
« l’une des plus inhumaines cruautés de l’histoire contemporaine », alors qu’il a
fait moins de victimes que, par exemple, le massacre perpétré par Baruch
Goldstein à El Chalil (Hébron) sur des Palestiniens en train de prier.
La fonction des Polonais dans le pandémonium de l’Holocauste a été
fixée une fois pour toutes : ils sont ces badauds de spectateurs devant le crime, les
sbires des bourreaux, voire des bourreaux eux-mêmes. Seuls les Allemands étaient
capables d’un tel forfait ; seuls les Polonais étaient capables d’assister en badauds
ou en sbires à un tel forfait. Les Allemands d’abord, puis les Polonais portent la
marque de Caïn sur le front et jouent le rôle de « l’ennemi métaphysique ». Une
animosité de ce type ne se laisse pas surmonter par une approche politique
rationnelle. Non ! La religion de l’Holocauste a atteint aujourd’hui la plénitude et
la maturité de sa forme et tous les acteurs doivent jouer ce rôle qui leur a été donné
pour l’éternité. La croyance traditionnelle à l’Election des Juifs va de pair avec la
croyance à la Damnation des Allemands et des Polonais. La culpabilité perpétuelle
qui se transmet du père au fils est inhérente au dogme de la religion de
l’Holocauste et celui qui adhère à cette dernière doit en accepter et le dogme et la
« culpabilité métaphysique ».
Et, là, objecter que les Allemands seraient, eux seuls, coupables de
l’Holocauste n’est d’aucune aide. Au contraire, la Religion de l’Holocauste, ne
s’en renforcerait que davantage. Nous cherchons à fuir l’abîme de la damnation en
nous hissant sur la tête de ces autres que nous enfonçons un peu plus
profondément, sans nous apercevoir que de cette manière, non seulement nous ne
sortons pas de la fosse, mais, bien plus, nous nous faisons les missionnaires de
cette même Religion de l’Holocauste qui nous y a plongé pour notre éternelle
expiation. Au regard de l’impérialisme de cette nouvelle religion, il est
indispensable que nous surmontions notre antigermanisme - qu’il soit d’obédience
« démocratique populaire » ou « libérale démocratique ». Une perpétuation de cet
antigermanisme (à ne pas confondre avec une animosité politique contre l’Etat
allemand !) renforcerait aujourd’hui cette Religion de l’Holocauste qui menace
aussi bien les Allemands que les Polonais. Nous sommes dans le même bateau, les
Allemands et nous – qu’on le veuille ou non.
Ce statut d’humiliation théologique des Polonais et des Allemands durera
aussi longtemps que la Religion de l’Holocauste régnera. Il n’y a aucune chance
pour que nous puissions nous délivrer « solitairement » -sans les Allemands- de ce
statut d’humiliation théologique. Toute tentative visant à n’y laisser emprisonnés
que les Allemands est vouée à l’échec. Ce phénomène d’humiliation théologique
doit en effet être vaincu en tant que tel.
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Tant que durera la Religion de l’Holocauste, il n’y aura pas de
purification, pas de pardon et pas de réconciliation. Elie Wiesel, Prix Nobel de la
Paix, écrit : [43]
« Tout Juif devrait préserver quelque part dans son cœur une zone de haine, une
haine saine et virile contre ce que l’Allemand personnifie et contre ce qui existe en
chaque être allemand. Tout le reste serait une trahison de nos morts.»
On a beau s’excuser mille fois, quémander le pardon, adjurer la
réconciliation, tout ça ne sert à rien : un ennemi métaphysique est un ennemi pour
l’éternité, même quand il décline continuellement ses contritions, porte
invariablement un cilice en guise de chemise et se flagelle sans discontinuer.
Pardonner signifierait mettre fin au statut d’humiliation théologique des
Allemands et des Polonais, ce qui ébranlerait une donnée essentielle de la Religion
de l’Holocauste. C’est pourquoi la Pologne restera pour toujours « un pays
maudit » et que nous serons pour toujours ces valets de bourreaux que l’on injurie
avec mépris. C’est ainsi que les choses resteront, tant que la Religion de
l’Holocauste régnera.
Il ne nous servira à rien de nous vanter désespérément des arbustes de
Yad Vashem plantés pour ces « Justes » parmi nos compatriotes, car ils ne font
qu’indiquer combien peu nombreux ils étaient et combien d’indifférents nous
comptions. Il ne nous servira à rien non plus de rectifier les mensonges, d’appeler
au dialogue, à la discussion rationnelle, à la réconciliation. Lorsque nous nous
regardons dans un miroir, qu’y voyons nous grimacer si ce n’est «la gueule
abrutie d’un policier ivre» ou «la face de fouine d’une crapule» (Andrzej
Szczypiorski) ? Nous, les « bourreaux d’Amalek », les « coupables du pogrom de
Kielce », sommes condamnés à mariner dans une fosse de malédiction et à être
saupoudrés de tonnes de sucre – car, comme le dit, Ignatz Bubis, Président du
Comité central des Juifs en Allemagne :
« Peu nombreux sont ceux qui se souviennent que les gens d’Hitler donnaient un
kilo de sucre pour un Juif. En Pologne particulièrement, il y eut de grandes
distributions de ce sucre-là. » [44]
Jamais nous ne pourrons nous délivrer de cette fosse, tant que la Religion
de l’Holocauste qui nous y retient prisonniers, ne se sera pas écroulée.
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Annotations
Tomasz Gabi est un Polonais qui vit à Breslau. Germaniste et excellent connaisseur
de l’histoire allemande, il édite la revue de la droite intellectuelle, Staczyk. Il est
possible de l’obtenir en lui écrivant :
T. Gabi, ul. St. Pietaka 9, PL-51-140 Breslau/Wroclaw. Pologne
Ce texte a fait l’objet d’une adaptation et d’une traduction du polonais vers
l’allemand de Jürgen Graf. Il a été sensiblement écourté et modifié, notamment en
ce qui concerne la disposition des citations dans le corps du texte et les renvois en
bas de page. C’est cette version allemande qui à son tour a été traduite en français
par A. Marge.
Le texte de Tomasz Gabi est disponible dans l'original polonais sur le site de
l'AAARGH: Religia "Holocaustu",
http://www.aaargh.com.mx/fran/livres6/Gabispol.pdf et aussi
http://vho.org.aaargh/fran/livres6/Gabispol.pdf
[1] L’historien israélien Yehuda Bauer écrivit dans le Canadian Jewish News du 30
janvier 1992 : « L’Holocauste est devenu le symbole dominant de notre culture. Il ne
se passe pas un mois, sans qu’une nouvelle production télévisuelle, un nouveau film,
une nouveau récit ou poème, ne se consacrent à ce thème. »
[2] Gazeta Wyborcza, 22 avril 1993.
[3] Polityka 52/1995.
[4] Gazeta Wyborcza, 14 mars 1994.
[5] Le Nouvel Observateur, 6 octobre 1978.
[6] Piesn umarlych Opowiadania (Das Lied der Toten. Erzählungen-Le Chant des
Morts. Récits), Breslau, 1991, pp.20 et 165.
[7] Piesn umarlych. Opowiadania (Das Lied der Toten. Erzählungen-Le Chant des
Morts. Récits), Breslau, 1991, pp.20 et 165.
[8] Gazeta Wyborcza, 27 janvier 1995.
[9] Bog po Oswiecimiu. Wymiari masowego mordu na narodzie zydowskin (Gott
nach Auschwitz. Die Dimensionen des Massenmordes am jüdischen Volk - Dieu
après Auschwitz. La dimension du massacre en masse du peuple juif), Fribourg en
Breslau, 1979, p. 23.
[10] New York Times, 16 avril 1978.
[11] Cf. note 7, pp. 157 et 166.
[12] Gazeta Wyborcza, 27 janvier 1995.
[13] The Holocaust and the Historians, Cambridge 1981, pp. 14 et 20.
16
[14] Ibidem, p.15
[15] Cité d’après Michael Marrus, Holocaust, Varsovie 1992, p.12
[16] Truda wolnosc. Eseje o judaizmie (Die schwierige Freiheit. Essays über das
Judentum – Difficile liberté. Essais sur la Judéité), Gdansk 1991, p. 139.
[17] Dlugie zycie metaforyki (La longue vie de la métaphore), Akzente 1987, N° 6,
p. 200.
[18] Cf. note 9, pp. 23 et 24.
[19] Cf. note 17, p. 212.
[20] Rozmowa z Primo Levim (Entretien avec Primo Levi), Literatura 1996, N° 6.
[21] Henryk Grinberg, Prawda neartystyczna (L’inartistique vérité), Kattowitz
1990, p. 70.
[22] Discours du Parlement fédéral (RFA) du 9 novembre 1988 ; in Das Parlament
N°48 du 25 novembre 1988, documentation p.9.
[23] Cf. VffG (voir astérisque de l’introduction) N°1 de 1997, pp. 9 à 18, NdR.
[24] Henryk Grynberg, cf. plus haut note 21, p. 34.
[25] Ibidem, p. 38.
[26] Cf. note 17, p. 210
[27] Cité d’après Waclaw Hryniewicz, “Niepojetny Bog w obliczu piekel swiata”
(Ce Dieu borné quant à l’enfer terrestre), in Znak, N°4, 1996.
[28] Cf. note 12.
[29] Weltwoche du 26 janvier 1995.
[30] Ibid. p. 69
[31] Gazeta Wyborcza N° 126, 1994.
[32] Gazeta Wyborcza, 27-28 juillet 1996.
[33] Gazeta Polska, 25 janvier 1996.
[34] Biedni Polacy patrza na getto, Cracovie 1994.
[35] In Holocaust z perspektywy polwiezca (L’Holocauste, un demi-siècle
après), Varsovie 1995, p. 90.
[36] Cf. note 7, p. 143
[37] Bnai’Brith Messenger, 26 avril 1991.
[38] Cf. note 7, p. 170
[39] Cf. note 13, p. 94
[40] Trybuna, 16 août 1996.
[41] Gazeta Polska, 8 août 1996.
[42] Prof. Ernst Nolte, Die Deutschen und ihre Vergangenheit (Les Allemands
et leur passé), Propyläen, Berlin, 1995, p. 217.
[43] Legends of our Time, New York, 1982, p. 142.
[44] Entretien de Bubis à Przeglad Tygodniowy, N° 19, 1993.
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