Les Stagiaires - Samantha Bailly

Les Stagiaires
Samantha Bailly
Parution : 21 mars 2014
Prix : 18,20€
milady – 60-62 rue d’hauteville – 75010 paris
[email protected] – www.milady.fr – www.facebook.com/milady.editions – twitter.com/MiladyFR
Quand la « génération Y » entre en collision avec
le monde du travail : un récit marquant dans lequel
beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.
Un sujet d’actualité :
stages à vie pour la génération Y ?
Depuis le début des années 2000, les médias ont publié de nombreux articles sur le sujet :
La voix d’une génération Visionnez la
présentation par
l’auteure :
Alors que la jeunesse est censée être le plus bel âge de la vie, pour
cette génération née en période de crise, rien n’est simple. Amour,
travail, famille, tout se complique… Mais la génération Y a
décidé d’affronter la crise avec humour et lucidité !
L’auteure
Samantha Bailly est née en
1988. Sensible depuis toujours
aux belles-lettres, son baccalauréat littéraire en poche,
elle entreprend une maîtrise
de littérature comparée et se
met à écrire. Parallèlement à
ses études, elle travaille dans
le domaine du jeu vidéo. Son
talent ne passe pas inaperçu : elle n’a que 20 ans lorsque son
premier roman est publié. Samantha vit à Paris et se consacre
désormais à l’écriture, voguant entre les genres au gré de son
imagination avec une aisance remarquable.
Bailly/Boulet :
une association générationnelle X & Y
Boulet, illustrateur et blogueur BD, est sans doute le plus
populaire de sa génération (X). Ses billets d’humeur sur
www.bouletcorp.com sont suivis quotidiennement par plus
de 30 000 fans et publiés par les éditions Delcourt dans la
collection « Shampooing ». Il pourrait être le grand frère de
Samantha. C’est d’ailleurs en toute simplicité et fraternité
qu’il a accepté d’illustrer la couverture de son roman !
« À 30 ans, ils n’ont jamais connu de CDI. »
Le Monde
Illustration : Boulet.
On devine que Samantha Bailly, 26 ans, a mis beaucoup d’ellemême dans Les Stagiaires, où elle aborde la vie de jeunes adultes
et traite de tous les sujets sans tabou. Ça fait sourire, ça fait
réfléchir, ça nous touche… Bref, la tribu des stagiaires qu’elle
met en scène a tout pour séduire un grand nombre de lecteurs.
« De 600 000 en 2006 à 1,6 million en 2012,
le nombre de stages a explosé ces dernières années. »
Libération
« Stagiaires, la précarité à vie. »
Les Inrocks
Le livre
Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent
tous d’horizons différents. Leur seul point
commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis,
entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de
l’industrie créative.
Une réalité s’impose rapidement : beaucoup
de candidats, peu d’élus. Désormais, le
stage est devenu une étape obligatoire pour
ces jeunes qui sont à la croisée des chemins
dans leurs vies professionnelles et affectives.
Provinciale tout juste débarquée, Ophélie
a laissé derrière elle petit ami et logement,
et doit faire face aux difficultés de la vie
parisienne. Étudiant en école de commerce,
Arthur est tiraillé entre les grands projets
qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix,
passionnée de mangas, ne jure que par ses
sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste
ses limites dans les soirées électro…
Dans une atmosphère conviviale, travail et
vie privée s’entremêlent.
Pourtant, une question demeure en fond
sonore : qui restera ?
L’expression « génération Y » désigne
généralement les personnes nées
entre 1980 et 1994 et fait suite à la
« génération X » qui regroupe celle née
entre 1965 et 1979.
« Génération stagiaires : ce que disent
les réformes et la réalité. » Le Nouvel Obs
« Ces jeunes qui enchaînent les stages
sans jamais être embauchés. »
Challenges
Photographies : Thomas Samson. AFP.
Le stage est désormais une étape obligatoire dans le
parcours professionnel de cette génération surdiplômée
dont les perspectives d’avenir restent limitées.
Lors de la manifestation du 31 octobre 2013 contre
le nouveau texte de loi Khirouni prévoyant un taux
maximum de stagiaires par entreprise et l’exonération
d’impôt des gratifications, plusieurs groupes dénonçaient le détournement abusif de ce statut, véritable
sous-salariat, toujours disponible, corvéable à merci,
et sans cesse renouvelé.
« Cherche stagiaire pour étendre mes
lessives, changer ma housse de couette
et aller ouvrir l’eau de la douche le
matin quand c’est tout froid. »
Tweet de Pénélope Bagieu,
32 ans, dessinatrice et bloggeuse
(Ma vie est tout à fait fascinante)
en réaction à la loi Khirouni
L’un des membres du groupe Sauvons les Riches portait un dossard explicite :
« Stagiaire PSG payé 436,05 €/mois, Ibrahimovic gagne 2 675 fois plus que moi. ».
Quant aux membres de Génération Précaire, ils portaient des pancartes « Super stagiaire, mini prix mais
il fait le maximum. »
Pourtant, Michel Sapin, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue
Social rappelait récemment : « Un stage, ce n’est pas un travail, ça ne doit pas être un travail, ça ne doit
pas être une période de salariat. »
En attendant, la génération Y se mobilise autour de ce nouvel enjeu social et politique. Les exemples sont
nombreux : le blog Vie de stagiaires, le tumblr humoristique Vis ma vie de stagiaire, le blog BD de Yatuu,
22 ans, qui enchaîne les stages dans des agences de publicité ou encore… le roman de Samantha Bailly !