Psychologie fœtale

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Psychologie fœtale
Psychologie fœtale
On va étudier les 1ères étapes du développement. Cette fois on va étudier ce qui ce passe avant
la naissance et jusqu’au début de la naissance.
L’intéressement au stade du fœtus est tout récent. On considérait auparavant que le fœtus était
un être sans conscience, sans réaction… qu’il vivait dans un monde sans stimuli. C’est surtout
vers la fin des années 1970 que l’on a développé la psychologie fœtale.
Qu’est-ce qui a contribué à cette étude ?
Maintenant on a des techniques médicales de plus en plus avancées, comme l’échographie :
l’échographie permet de voir en temps réel le fœtus bouger…
Sur le plan institutionnel, il y a des services obstétriques (qui s’occupent des grossesses et des
accouchements) et des services pédiatriques (s’occupant des enfants).
Il y a toute une médecine qui s’est développée pour l’enfant. Aujourd’hui on arrive à sauver
des prématurés de plus en plus jeunes. Avec un prématuré on peut voir par extrapolation le
développement fœtal. Quelle est la limite de viabilité d’un prématuré ?
24 semaines (d’age gestationnel) ou un enfant de plus de 700 grammes.
L’age gestationnel se calcule en semaines d’aménorrhée. Un bébé naît a 40.5 semaines (entre
38 et 42 semaines)
Age conceptionnel : c’est le moment ou les gamètes se rencontrent, c’est l’age biologique réel
(270 jours)
On peut dire qu’avant :
• 32 semaines de gestation, l’enfant est considéré comme un grand prématuré.
• 37 semaines de gestation, l’enfant est considéré comme prématuré.
(Le délai d’avortement est passé il n’y a pas longtemps à 12 semaines)
Malgré ces progrès, il est excessivement dur d’analyser pour des raisons éthiques, pratiques…
le prématuré, donc on pratique les recherches sur l’animal.
On va étudier la sensorialité du bébé avec le développement anatomique et fonctionnel de
celui-ci. Quelles sont les stimulations de l’environnement ?
Quelle est la sensibilité du fœtus à ces stimulations ?
Y a-t-il une continuité entre la vie post et prénatale ? Est-ce que l’enfance est capable
d’apprendre, se remémorer ?
Les organes sensoriels sont fonctionnels avant la naissance, ce développement est commun à
tous les vertébrés.
1er développement :
•
cutané,
•
vestibulaire,
•
chimique,
•
auditif,
•
visuel.
1. Sensibilité cutanée ou somesthésique
On parle de sensibilité cutanée dans les cas suivants :
• sensibilité à la douleur,
• sensibilité à la température,
• sensibilité au contact.
1.1 Développement anatomique et fonctionnel
La sensibilité cutanée est la première sensibilité qui se met en place, elle se met en place
légèrement avant la sensibilité vestibulaire.
Comment se fait le développement anatomique et fonctionnel de ce système ?
La maturité des récepteurs se met en place selon un gradient céphalo-codal (de la tête jusqu'à
la fin de la colonne), exemple : capteurs peri-buccaux (autour de la bouche).
Avant la naissance, la densité des capteurs est la même que ceux rencontrés chez l’adulte
(même nombre par unité de mesure).
1.2 Stimulation de l’environnement fœtal et sensibilité du fœtus
Dès la naissance, le bébé a des réactions à la douleur : réaction motrice d’évitement, pleurs…
Le bébé réagit aux caresses et aux affleurements, qui vont cette fois-ci provoquer chez lui une
détente musculaire ou une réaction d’éveil. Ces récepteurs tactiles sont sollicités pendant la
gestation (pendant les déplacements maternels et par les mouvements du fœtus lui-même.)
2. Sensibilité vestibulaire (équilibration)
L’équilibre est réalisé grâce à une partie spécifique, située dans l’oreille interne, qui permet
l’équilibration. Cet appareil vestibulaire permet la stabilité du corps, malgré le changement de
position de celui-ci.
2.1 Développement anatomique et fonctionnel
Le système vestibulaire et auditif mature en même temps, mais le système vestibulaire a 2
semaines d’avance sur l’achèvement de sa construction. Le système vestibulaire se développe
à 7 semaines, il est mature à 14 semaines, puis fonctionnel à 21 semaines.
On ne sait pas grand-chose sur son développement in utero. Mais on sait que chez un
prématuré de 25 semaines on peut observer le réflexe de Moro.
Le réflexe de Moro est une réaction à la suite d’un changement brusque de support (extension
subite des bras et des jambes et de la tête lors d’un changement de support).
2.2 Stimulation de l’environnement fœtal et sensibilité du fœtus
A partir de 9-10 semaines, le fœtus a des mouvements de rotation de la tête, ce qui permet de
stimuler l’appareil vestibulaire. Cet appareil vestibulaire peut être aussi sollicité par le
déplacement de la mère.
3. Sensibilité chimique : olfactive et gustative
3.1 La gustation
3.1.1 Développement anatomique et fonctionnel
Entre 13 et 15 semaines, apparaissent sur le palais et la langue les bourgeons du goût, puis le
nombre de récepteurs augmente de manière considérable jusqu'à la naissance. Ces capteurs
permettent de détecter les 4 saveurs primaires :
• Salé,
• Sucré,
• Amère,
• Acide.
3.1.2 Stimulation de l’environnement fœtal et sensibilité du fœtus
L’enfant va être stimulé grâce au liquide amiotique. Selon la composition de celui-ci, l’enfant
va garder la bouche fermée (amer, acide), mais si cette substance est sucrée on peut observer
l’enfant boire le liquide amitotique.
Au cours de la grossesse, la barrière placentaire devient de plus en plus perméable et laisse
passer certaines molécules. On peut retrouver dans le liquide amitotique de fortes substances
aromatiques, tel que le curry…
Quelle est la sensibilité de l’enfant ? L’enfant est capable de distinguer les 4 saveurs
primaires. Chez le prématuré, l’enfant accepte le sucré, mais rejette l’amer et l’acide, on
possède des résultats mitigés pour le salé.
3.2 L’olfaction
3.2.1 Développement anatomique et fonctionnel
Le système olfactif apparaît à 11 semaines, le système est fonctionnel à 25 semaines. Le
système olfactif peut se diviser en 4 ensembles, qui ont chacun une fonction différente :
• 1er système : odorant contenu dans l’air,
• 2e système : réagit aux stimulation plus intenses (ex : fraîcheur du menthol),
• 3e système : réagit au composant tactile des stimulations odorantes piquantes (ex :
ammoniac),
• 4e système ; détecte des substances odorantes dans l’eau (système très utile chez le
nourrisson).
3.2.2 Stimulation de l’environnement fœtal et sensibilité du fœtus
A la naissance, on observe les mimiques de l’enfant avec des odeurs plaisantes ou
déplaisantes. On fait cette expérience sur des bébés de moins de 12 heures. On observe leur
attitude faciale de dégoût, rejet pour les odeurs déplaisante, et les têtes d’acceptation avec des
odeurs plaisantes (banane, vanille, chocolat, lait).
Chez le fœtus, on pense qu’il y a une olfaction fœtale. On sait que le milieu liquide est
susceptible de véhiculer des odorants et donc de stimuler des récepteurs.
Il n’y a pas de preuve directe de l’olfaction chez le fœtus humain, mais nous avons la preuve
chez l’animal, et par analogie, on peut dire qu’il en est ainsi chez l’homme.
On observe chez l’animal quand on envoie des substances dans le liquide amitotique des
réactions comme une accélération cardiaque… On peut déduire qu’il y a bien olfaction chez
le fœtus.
En fin de gestation, le système olfactif est mature, et peut donc recevoir des informations
chimiques. La barrière placentaire est de plus en plus perméable, et le liquide amitotique est
de plus en plus chargé en substances odorifique.
Si ces substances aromatiques arrivent sur les récepteurs olfactifs, il y a habitation,
familiarisation prénatale. Ces composés sont retrouvés dans la période post natale (mère qui
allaite l’enfant).
Comment les bébés arrivent à reconnaître les odeurs ?
Est-ce que le bébé reconnaît l’odeur maternelle ? (Schall).
On prend des bébés de 3 jours, on les allonge sur le dos et on leur applique des tampons de
gaze avec différentes odeurs :
• sein maternel,
• odeur d’une mère inconnu,
• odeur neutre.
On constate alors que 17 bébés sur 20 préfèrent le tampon maternel au neutre, et 25 bébés sur
32 vont s’orienter vers le tampon maternel. Idem pour les résultats avec le lait maternel.
L’enfant a donc une capacité de discrimination olfactive, mais cette expérience ne permet pas
de dire qu’il y a une préparation prénatale. Pourquoi ?
Peut-être que le bébé a eu le temps d’apprécier l’odeur de sa mère où il y a peut-être une
préférence spontanée.
Mais d’autres travaux vont dans le sens d’une préparation fœtale.
Une recherche effectuée avec des bébés âgés de moins d’une heure :
On met le bébé entre les seins de sa mère (1 sein normal et l’autre lavé, donc sans odeur) et le
bébé s’oriente vers le sein intact au niveau olfactif.
Autre expérience avec un bébé de 2 semaines, on le nourrit exclusivement au biberon, donc il
ne reçoit aucune exposition à l’odeur du sein maternel. Si on présente le sein d’une femme qui
allaite et celui d’une femme qui n’allaite pas, l’enfant a une préférence pour le sein de la mère
qui allaite. On peut donc conclure que l’enfant a une préférence innée pour les seins allaitant.
On recommence la même expérience, mais cette fois-ci, avec l’odeur du liquide amiotique
(odeur prénatal), cette expérience est faite avec des bébés de 2-4 jours, on fait choisir les
bébés entre l’odeur de « leur » liquide amiotique et une odeur neutre, et on voit que les bébés
s’oriente plus du cotés de l’odeur de leur liquide amiotique que de l’odeur neutre.
Mais on a peut être a faire avec une préférence spontanée !?
Donc on reprend les bébés de 2 jours et on refait le test entre l’odeur du liquide amiotique et
l’odeur du colostrum (1er lait maternel : lais de couleur jaune, riche en anticorps), et cette foisci il n’y a pas de préférence entre les2.
Le liquide amiotique et le colostrum possèdent les mêmes molécules, car ils dépendent tout
d’eux de l’alimentation de la mère.
Cynlrik : « l’odeur du père est véhiculé par les molécules via la mère, puis ces molécules
passe par le placenta, l’enfant est donc capable de « retrouver » son père. La mère est capable
au bout du 2e jours après la naissance de reconnaître l’odeur de son bébé.
La perception auditive :
La 1er étude date de 1925, c’est la partie la mieux étudier chez le fœtus. On a beaucoup de
donner sur la maturation de ce système. Les différentes structures de l’oreille, se développent
à partir 24e jours de gestation, et ses structures sont fonctionnelles au début de 3e trimestres.
4.2 Stimulation de l’environnement fœtal et sensibilité du fœtus.
Comment procède t’on pour cette étude ?
On enregistre dans l’utérus, ce que l’enfant entend. Mais on peut le faire qu’après la rupture
de la membrane. Ce milieu intra-utérin, n’est pas silencieux.
On y retrouve 2 types de bruits :
• endogène
• exogène
Bruit endogène : bruit provenant de la mère et du placenta, le bébé entends les bruits
cardiovasculaire de sa mère, de lui-même, tout les bruits digestif ( : borborygmes digestif).
Tous ces bruits constituent un bruit de fond, ce sont surtout des bruits de basse fréquence.
Bruit exogène : les bruits exogènes vont subir un atténuation. En effet les bruit grave sont
masqué par les bruit endogènes, les sons aigues son atténué par la parois abdominale.
Pour qu’un son atteigne le fœtus, il faut que l’intensité soi d’au moins 60dB, plus le son est
lointain plus il est atténuer. Si le son est à moins de 2 mètres (peu atténuer), il sera perçut.
On analyse les réponses motrices et cardiaque de l’enfant : les 1er résultat son observable a
partir de la 20e semaine, et on sait qu’un bébé proche du terme (naissance) est capable de
différentié les sons (fort, faible, fréquence…). Le fœtus est capable d’habituation, l’enfant
reconnaît des bruits qui reviennent les plus souvent. La voies de la mère est perçue par
l’enfant par les tissus et les OS, en plus du milieu extérieur, mais la vois de la mère est mieux
perçu que les voix extérieur, mais la voie de la mère est plus déformé.
On regarde comment le bébé réagit au bruit cardiaque. Lorsque l’on présente le bruit
cardiaque, sa fréquence de succion augmente. On fait écouter à des bébés après la naissance,
les bruits de l’atmosphère régnant à l’intérieur du ventre le leur mère (bruit intra-utérin) les
enfants arrêtent de pleurer, on présentes ses mêmes bruits juste avant la tété (moment ou le
bébé se met a pleurer) et on observe a 86% un arrêt des pleurs, et on constate dans 30 % des
cas un endormissement.
Est-ce que le bébé a une préférence pour la voix maternelle à la naissance ?
On utilise une méthode de conditionnement : le bébé apprend en tétant (il entent la voix de sa
mère) et on s’aperçoit que les bébés tètent plus souvent pour obtenir la voix de leur mère, que
pour entendre la voix d’une autre femme. Ils préfèrent aussi la voie de leur mère filtrée, que la
voix de la mère réel, il y a bien une continuité post natal à la voix de la mère.
Quand est-il de la voix du père ?
Les nouveaux né de 2 jours n’ont pas de préférence pour leur papa, bien qu’on est demandé
au père de parler pendant 4 heures par jours devant le ventre de la mère. L’enfant entend
mieux la voix de la mère intra-utéro que la voix du père.
Les nouveaux nés préfèrent la langue parlé par leur mère, qu’une autre langue, idem avec le
chant, l’enfant préfère la berceuse que la mère chantait avant la naissance, à la nouvelle
berceuse.
Cette fois-ci on fait un test sur l’adaptation du bébé au bruit répétitif, donc avec des mamans
vivant avec leur bébé prés d’un aéroport.
Si la mère a emménager après le 5e mois de grossesse 50% des bébé qui se mette a pleurer on
pour cause le bruit d’avion. Si la mère a emménager entre le 1er 5e mois de grossesse 13% des
bébé qui se mette a pleurer on pour cause le bruit d’avion. Si la a toujours vécu près de
l’aéroport (avant sa grossesse) 6% des bébé qui se mette a pleurer on pour cause le bruit
d’avion.
Sensibilité visuel :
Pour un prématuré on sait que le système visuel est fonctionnel avant la naissance.
Au bout de 7 semaines il y a début de la formation du nerf optique
Au bout de 16 semaines, on observe des mouvements oculaire lent
Au bout de 20 semaines le fœtus peu fermer et ouvrir les paupières.
Le système visuel poursuit sa maturation après la naissance. Est-ce que le fœtus est stimulé
visuellement ?
Le fœtus se développe dans un milieu obscur, donc il y a un comportement limité. Mais si on
met un forte source de lumière sur le ventre de la mère, on observe une réponse motrice du
bébé.
Conclusion :
En conclusion on peut dire que le fœtus vis dans un milieu riche en stimulation, ces
stimulations sont varié, il en existe différent type.
Lorsque le bébé arrive au monde, il possède déjà des expériences, et il a déjà tout un
répertoire de comportement structuré par les expériences prénatal.
Y a-t-il continuité ou discontinuité post-prénatal ?
→ Discontinuité :
• élément dû au changement d’environnement, le fœtus passe d’un état d’apesanteur à la
pesanteur
• passe d’un milieu aquatique à un milieu aérien
• alimentation continu a discontinu.
IL y a donc bien une rupture qualitative au niveau de l’environnement, mais est ce que cette
rupture entraîne une rupture aux niveaux des systèmes sensoriels ?
On a montré qu’il n’y a pas de discontinuité dans le développement. Le bébé garde les
expériences prénatal, donc il y a continuité transnatal.
Le fœtus est bien capable d’apprentissage, c’est déjà un organisme cognitif.
Donc pour étudier le développement, il est nécessaire de s’intéresser à la partie avant la
naissance.
Méthode d’étude du bébé.
Pourquoi le bébé est-il tant à la mode ?
C’est parce que nos connaissances ont beaucoup évolué, grâce au nouvelle technique.
La gamme de comportement est limitée chez le bébé, le bébé n’a pas le langage en plus, donc,
on ne peut pas donner de consigne, et encore moins, attendre une réponse verbal, et l’enfant,
n’a pas de représentation de la tache. Pour étudier le bébé on va s’appuyer sur les acquis
(connaissance) du bébé : sucer, toucher, regarder, entendre, sentir. Toute ces activités sont
essentiellement sensorielles. On va distinguer :
1. Les indices comportementaux utilisés :
•
•
indice physiologiques
comportements moteurs
1.1 Indice physiologique :
Activité électrique cérébrale, rythme respiratoire, rythme cardiaque
On va observer si il un changement de stimulation engendre un changement dans les tracés
cardiaque… Mais il faut faire attention, c’est parfois le changement de situation qui fait varier
les tracés cardiaques, et non les différents stimuli.
1.2 Comportements moteurs :
Activité oculomotrice (ex : temps de regard), exploration tactile et préhension, activité oral
(temps de succion).
On peut aussi s’appuyer sur les comportements moteurs :
Ex : le taux de succion ; Il existe 2 types de succion :
•
nutritive
•
non nutritive
On utilise pour voir ça, des tétines qui ont des capteurs de pressions, et on peut mesurer ainsi
l’amplitude et le nombre de succion par unité de temps.
Succion non nutritive : on peut avoir 2 patterns d’activité :
• activité régulière d’aspiration
• activité irrégulière de mâchonnement (fonction exploratoire)
2. méthodes :
XXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Espace pour les TD
2.3 Habituation et réaction à la nouveauté
La méthode la plus utilisé, est fondée sur un principe simple, et universelle. On présente au
bébé plusieurs fois de suite la même stimulations pour qu’il s’habitue, et quand au bout d’un
certain nombre d’essai le bébé est habitué on présente au bébé une stimulation nouvelle, et si
son attention augmente, c’est que le bébé fait bien la différence entre les 2 stimulations. Il
existe 2 types de procédures :
Procédure a essais fixe :
On fixe la durés de chaque essais, et l’intervalle entre chaque essais. Tout est prévu à
l’avance :
• le nombre d’essais
• la duré de chaque essai
• l’intervalle inter essais
La duré : on regarde le temps ou le bébé regarde le stimulus et après on calcule le taux
d’habituation. (Analyse des 2-3 derniers essais par rapport au 2-3 premiers essais), à la fin si
le temps final est plus faible que le temps de départ alors on peut dire qu’il y a habituation.
On ne tient pas compte du comportement du bébé, si le bébé ne regarde pas, on n’en tient pas
compte. Il y a différente vitesse d’habituation. Il y a aussi un risque de contre temps : le bébé
commence à regarder alors que la présentation se termine…
Le critère le plus utilisé est le critère de Cohen. (Le critère de Cohen soit une diminution de 50%
de la moyenne des temps de regard de trois (ou deux) essais consécutifs par rapport à la moyenne
des trois (ou deux) premiers essais.)
Phase de réaction à la nouveauté :
Quand le critère d’habituation est atteint on apporte un stimulus nouveau (si l’enfant perçoie
la différence entre l’ancien est le nouveau, on constate une remonter des temps de fixation.)
Le problème chez le bébé, c’est que l’on ne peut jamais être vraiment sur que ce temps ne soit
pas liée au hasard par rapport a la nouveauté.
On a 2 possibilités : groupe contrôle, passe la même phase d’habituation, que l’autre groupe,
mais même après l’atteinte du critère d’habituation on continue a présenté au bébé le même
stimulus. Apres on regarde si il y a une différence entre le groupe expé, et le groupe contrôle.
On utilise donc la 2eme possibilité (la 1er demande beaucoup de bébé). Dans la phase test on
alterne, la présentation du stimulus familier et le nouveau, et on compare les temps de regard,
entres les stimuli familier, et les nouveaux.
Et l’on observe une réaction à la nouveauté. On peut également effectuer cette mesure grâce à
une manipulation tactile des objets, on regarde comment le bébé prend connaissance des
objets de manière tactiles.
Procédure contrôlée par L'enfant :
La durée et le nombre des essais ne sont pas déterminés à l'avance mais sont régulés par le
bébé. Un essai débute lorsque le bébé regarde le stimulus et s'arrête lorsqu'il ne le regarde
plus. L’habituation est arrêtée quand le bébé a atteint un certain critère. Critère de Cohen:
diminution de 50% de la moyenne des temps de regard de trois (ou deux) essais consécutifs
par rapport à la moyenne des trois (ou deux) premiers essais.
2.4 Temps de fixation relatif
On présente 2 stimuli différent et on regarde lequel l’enfant regarde le plus longtemps
Ce procéder a été mise au point en 1958 par FANTZ au début des nouvelles méthodes d’étude
du bébé.
Il existe 2 versions :
La version initiale : on présente 2 stimuli au bébé (stimuli par paire) et on regarde quel cible
le bébé regarde le plus.
On regarde combien de temps le bébé
Ex :
regarde le carré est le rond, et on peu
déterminer ainsi la figure qu’il préfère.
Où l’on pressente 2 cibles identiques,
pour voir si le bébé n’a pas de
préférence. On a trouvé chez le très
jeune bébé une préférence d’un coté par
rapport a l’autre, préférence qui disparaît
l’
On s’aperçoit que le bébé a une préférence à un figure qui s’approchait d’un visage humain
par rapport au autres figures.
Cette méthode n’est plus trop utilisée car le bébé (très jeune) a une préférence à un coté, donc
cette méthode n’est pas véritablement fiable.
2eme version : on propose au bébé 2 images identiques. Puis dans la phase de test, on modifie
1 des 2 cibles, et on regarde si le bébé regarde le plus la nouvelle cible que l’ancienne. Si oui,
on parle de préférence visuel et on peut dire que l’enfant discrimine les 2 cibles.
2.1 Observation :
Cette méthode est utilisée dans plusieurs branche du développement (sociale, cognitif et
affectif). En quoi consiste cette méthode ?
Elle consiste a enregistrer les comportement s des bébés (soit directement soit indirectement à
l’aide d’une camera vidéo ce qui est plus fréquent). Pour l’observation, il faut bien définir ce
que l’on veut observer, il faut donc définir une problématique en fonction de ces
comportements que l’on veut observé, on créer une grille ou l’on note des unités de
comportements.
2.2 Conditionnement :
Il y a 2 types de conditionnements : conditionnement classique ou conditionnement opérant.
Mais nous allons nous intéressé aux conditionnement opérant : c’est l’activité cognitive qui va
être le préalable au conditionnement, il sert a voir si l’enfant à des capacités à saisir des
relations de causalités. On a une action sur le bébé qui est nécessaire. Pour ce faire, on part
d’une condition d’activité spontané chez le bébé (pédalage quand on met le bébé sur le dos),
et on installe un portique avec 4 objets attractifs, l’enfant ce met a pédaler, après on accroche
un ruban entre la cheville de l’enfant et le portique, le bébé continue de pédaler, mais comme
il s’aperçoit que les objets bouge (agitation des objets), le bébé va donc se mettre a pédaler
plus vite pour obtenir le mouvement des objets. Au bout de quelques jours, le bébé pédale
moins vite, donc on raccroche des objets nouveaux, et le bébé retrouve sa cadence de
pédalage rapide, donc le bébé a bien vu la différence entre les anciens et les nouveaux objets
(mise en mémoire des anciens objets).
Cette méthode est beaucoup moins utilisée. Il faut être très prudent sur l’observation des
résultats :
• Il peut y avoir un problème de vigilance du bébé (bébé qui pleur, dort…)
• Différence de rapidité du développement. Au début le bébé a un développement très
rapide (durant les premiers jours de sa vie), et il y a de grosse différence d’évolution entre
les bébés.
Le développement psychomoteur du jeune enfant
On étudiera le passage du nouveau né jusqu’au jeune enfant (de 0 à 18mois-2ans)
Psychomotricité : on étudie à la fois les fonctions psychique et motrice.
Motricité : c’est un regroupement de mouvement volontaire et involontaire. On essais de voir
comment la pensé agit sur la motricité et comment la motricité agit sur la pensé (interaction).
Qu’est ce qui caractérise la motricité du nouveau né ?
Les réflexes, mouvement en grande involontaire. Le réflexe est déclenché par une stimulation,
il est inné, c’est un mouvement ‘’rigide’’ dans sa forme, dans son déroulement, il s’effectue
toujours de la même façon, il se met en place chez le fœtus (réflexe).
Le centre réflexe est situé dans la moelle épinière (tronc cérébral)
Il existe plusieurs type de réflexe chez le nouveau né :
•
Réflexe de la marche
•
Réflexe de succion (stade sensori-moteur)
•
Réflexe d’agrippement
•
…
Beaucoup de ces réflexes vont disparaitre dans les 2-3 premiers mois.
Caractérisation de la motricité d’un enfant de 2 ans :
Il accomplit des actions (action volontaire), les mouvements qu’il effectue peuvent être
appelé : geste.
Geste : mouvement diriger vers un but, et ajuster à ce but.
Les conduites de l’enfant montre qu’il y a une planification des gestes au niveau du parcours
et de la finalité.
Mouvement : action que l’on voit, mais derrière cette action, se trouve une activité mentale
qui est complexe : coordination du mouvement, amplitude, enchainnement de but dans le
temps et dans l’espace.
Les mouvements volontaire sont contrôlés par le cortex.
Mais comment l’enfant passe de ces mouvements involontaire a ces réactions ?
1. Developpement des habilités manuelles.
1.1
Développement de la saisie des objets :
Il y a une acquisition majeure durant les 6 premiers mois, l’enfant sera plus autonome car il
sera capable de saisir des objets.
• A la naissance le bébé a le réflexe d’agrippement, le bébé saisie les objets par hasard.
• A 4 mois, c’est le début des saisie volontaires, il effectue une prise ‘’palmaire’’, il n’y a
pas de différentiation des doigts, il saisie avec tout les doigts, toute la main.
• Vers 7-8 mois il y a une prise pouce index
1.2 Les bases précoces du geste manuel
On observe qu’avant 7 mois l’atteinte de l’objet se fait par balayage, à 7 mois il y a une
approche parabolique, a 8 mois il y a une approche directe.
A partir de 10 mois le bébé intègre une rotation des poignés. On va essayer d’analyser de
manière plus finie les mouvements du bébé.
Mais si on met le bébé dans des conditions particulière (approche l’objet du bébé) le bébé le
saisit : PRE-REACHING (pour le bébé de moins de 4 mois). Pour observer cela il faut libérer
la motricité du bébé : le mettre dans une situation ou l’on annule tous ses réflexes.
Les conditions à respecter pour l’obtenir :
•
Tenir la tête du bébé (le soulager du poids de sa tête)
• Le mettre dans un état d’attention soutenue : lui parler, lui montrer des
objets voyant….
Puis le bébé approche le bras de l’objet, ce qui montre qu’il a une coordination du bras vers
l’objet (vision objet), cela montre aussi qu’il a une conduite intentionnelle vers un but. Mais
on a pas de correction du geste : le bébé rate sa cible.
Pour le bébé c’est une nouvelle façon d’explorer le monde, au même titre que l’observation
que l’on peut faire de son regard. Nous avons un pré requis à la coordination
vision préhension qui va s’établir à 4 mois. Vers 3 mois, il y a une diminution de ses
mouvements, puis ses mouvements réapparaissent vers 4 mois.
1.3 l’approche vers l’objet :
Vers 3-4 mois, il y a des approches volontaire, on tend des objets vers le bébé, et le bébé les
saisit (mouvement indirecte, saccadé, chaotique). Au fur et a mesure le geste s’affine : il est
mieux orienté, plus directe.
A 5-6 Mois le bébé, n’a pas encore intégré la phase de ralentissement de la mains avant de
saisir un objet, donc le bébé pousse l’objet, mais ne le saisit pas.
A 9mois, on observe l’inverse : le bébé arrête son geste quand il arrive sur l’objet, cette
capacité de freiner son geste est une étape importante dans l’acquisition a attraper un objet.
Comment le bébé parvient à ajuster sa mains au caractéristique de l’objet.
2e phase dans le mouvement de la main :
• 1er phase : phase de transport balistique
• 2e phase : phase d’ajustement de la main au caractéristique de la main.
Chez l’adulte l’ajustation de la main est anticipée. On utilise ce protocole opératoire à partir
informations visuel et également grâce aux représentations interne basé sur l’expérience.
Propriété des objets :
•
propriétés extrinsèques : distance, orientation
•
propriétés intrinsèques visibles : forme, taille, texture
•
propriétés intrinsèques invisible : poids fragilité
Chez l’adulte : exemple avec une valise : l’homme a une représentation de la valise comme un
objet lourd. Mais quand une personne prend un valise qu’il croit lourde alors qu’elle est
légère, la personne corrige son geste grâce aux informations kinesthésique.
Chez le bébé : chez le bébé, il n’y a pas d’anticipation pour les caractères invisible et les
propriété visible. Ce mécanisme d’anticipation va se développer progressivement, et à des
ages différents selon les objets.
1er propriété prise en compte par le bébé (localisation de l’objet), le bébé est capable de savoir
si l’objet est à sa porté ou hors de son atteinte, il en va de même pour la taille.
Taille de l’objet : a partir de 10 mois le bébé ajuste la taille de sa main à la taille de l’objet ;
Pour un gros objet il utilise ses 2 mains.
L’ajustement au poids se fait beaucoup plus tard.
Le bébé fait beaucoup de progrès à la fin de la 1er année, Si le bébé ajuste de mieux en mieux
sa main au caractéristique de l’objet, il fera aussi des progrès dans la manière d’agriper les
objets.
1.4 la prise de l’objet :
Au début le bébé n’a pas un contrôle indépendant de chaque doigt, le bébé est seulement
capable d’ajuster sa main, c’est plus tard qu’il arrivera à ajuster sa main.
Au départ le bébé est a un stade d’agripement en force, au fur et a mesure il passera a un
stade d’ agripement de précision.
Qu’est ce qui permet une transition, est une amélioration ?
Le réflexe d’agripement disparais, donc il laisse place a un meilleur réflexe
vision
préhension, la longueur des doigts intervient aussi, et la maturation nerveuse joue un grand
rôle ( : contrôle la musculature de la main). Tous ces facteurs permettent d’anticiper et
d’améliorer la coordination de la main.
Capacité d’agrippement : capacité d’agriper avec la bonne pression, pour pouvoir le soulever.
Chez l’adulte : quand on agripe un objet : on augmente 2 types de forces :
•
force d’agrippement pouce index
•
force de soulèvement, flexion du bras
Le bébé n’anticipe pas les forces du poids de l’objet. Le bébé ajuste la force après avoir
soulever l'objet, on observe cette ajustement seulement au début de la 2e années.
2. Développement de la locomotion :
2.1 La marche néonatale
Le bébé a plusieurs manière de se mouvoir avant de savoir réellement marcher : marche a 4
patte, assis sur les fesses et pousse avec les mains, se tracte avec ses bras sans s’aider des ses
membres inférieur.
Le bébé utilisera une des techniques vu ci-dessus, mais il ne les emploiera peut être pas toute.
Il y a une grande hétérogénéité dans l’age d’acquisition de la locomotion.
Les premiers moyens de locomotion du bébé sont très important, car le bébé peut enfin
atteindre de manière ‘’autonome’’ les objets qu’il désire.
•
•
•
A 10 mois le bébé marche si on lui tient les 2 mains
A 1 ans le bébé marche si on lui tient une seul main
A 14 mois le bébé adopte une marche autonome mais maladroite, car le bébé cherche son
centre de gravité.
La marche autonome a un fort impact dans la vie psychologique du bébé. Elle modifie la
représentation du corps propre, elle est nécessaire à la conquête de l’espace, il va pouvoir
atteindre beaucoup plus facilement les objets qu’il désir, et il tire une grande satisfaction de
cette nouvelle autonomie.

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