AMERIQUE DU SUD : C`est Noël chaque fois qu`on force la misère à
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AMERIQUE DU SUD : C`est Noël chaque fois qu`on force la misère à
AMERIQUE DU SUD : C'est Noël chaque fois qu'on force la misère à reculer plus loin - C'est Noël sur la terre chaque jour car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour. J'ose croire au rêve de Dieu Je crois en Dieu qui est le Père de tous les hommes, et qui leur a confié la terre. Je crois en Jésus-Christ qui est venu pour nous encourager et pour nous guérir, pour nous délivrer des puissances, Il est au milieu de nous, le Seigneur vivant. Je crois en l'Esprit de Dieu, qui travaille en tout homme de bonne volonté. Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants. Je veux croire que tous les hommes sont des hommes, et que l'ordre de la force et de l'injustice est un désordre. Je veux croire que le monde entier est ma maison, et que tous moissonnent ce que tous ont semé. Je veux croire que le droit est un, ici et là, et que je ne suis pas libre tant qu'un seul homme est esclave. Je ne croirai pas que le rêve de l'homme restera un rêve et que la mort sera la fin. J'ose croire au rêve de Dieu lui-même: un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera. Extrait d’un texte de Dom Hélder Câmara (1909-1999) archevêque émérite d’Olinda et Récife. Témoignage Au Paraguay : l’orchestre des instruments recyclés – ARTE reportage juin 2015 "Nothing else matters" de Metallica par l'orchestre de Cateura "Le monde nous envoie ses déchets, nous lui renvoyons de la musique" : telle est la devise de l’orchestre de Cateura, un quartier pauvre d'Asunción. Vingt-cinq mille personnes vivent à quelques mètres de la plus grande décharge de la capitale paraguayenne. Misère, chômage, délinquance, difficile pour les enfants de Cateura d’imaginer un avenir différent. Et si le changement venait de la musique ? C’est l’idée originale qu’a eu Favio Chavez en 2006, alors qu’il était technicien environnemental à la décharge de Cateura . Favio Chávez propose aux enfants des recycleurs de la décharge de leur enseigner la musique. Mais acheter des instruments neufs était inenvisageable, il les a donc fait fabriquer à partir de déchets récupérés sur les monticules d’ordures. Un saxophone avec un bout de gouttière et des pièces de monnaie. Un violon avec un pot de peinture, une fourchette et un bout de palette. Une contrebasse avec un bidon d’huile. Une guitare avec des boîtes de conserve. Des instruments qui permettent de tout jouer, de Mozart à Metallica, en passant par Astor Piazzolla. Progressivement, de nombreux riverains ont adhérés au projet. C'est ainsi que s'est constitué l'Orchestre des instruments recyclés de Cateura (Orquestra de Instrumentos Reciclados Cateura). L’orchestre de Cateura et ses quarante musiciens, ont fait de ces instruments recyclés leur marque de fabrique. Et depuis trois ans la formation s'est déjà produite au Brésil, en Colombie et dans toutes les grandes salles d’Amérique latine. Les tournées financent les projets sociaux de l’orchestre : ainsi, non seulement cent cinquante enfants du quartier suivent des cours à l’école de musique, mais certains peuvent aussi entamer des études supérieures payées par des universités. Les bénéfices recueillis ont aussi permis à plusieurs familles d’être relogées.