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Projet 852 copie.indd - Nyota Radio Télévision
Quotidien d’information générale - Série III n°
852
Prix : 2000 Fc
Directeur de Publication : Jacques Famba
Tél. 0899311288 - 0998190510
Courriel : [email protected],
www.nyota.net
Récépissé n◦MIN/CM/LMO/053/2015
Le secret de la messe de l’Ile de Gorée
Les opposants ont
rencontré «Satan»
(P. 12)
POLITIQUE
Processus électoral
L’Eglise catholique exige
des élections en 2016
( P. 2)
Chronique
Caleçon + chemise
= calchemise ?
D
epuis deux jours, j’en ai très marre
des élucubrations de nos politiques.
Ainsi, Je vous glisse dans un autre
domaine qui n’a rien à voir avec la politique
politicienne qui fâche de plus en plus. Tenez :
Adieu chemise débraillée ! À mi-chemin entre
le caleçon et la chemise, ce tout nouveau
vêtement deux en un a les faveurs du mâle
moderne.
Grenouillère d’été, body pour homme,
combi en toile de chemise ? Ce vêtement
hybride né de la fusion entre le caleçon et la
chemise révolutionne le vestiaire masculin.
Voilà 5 000 ans que chemises et caleçons
se frôlent, sans jamais s’unir. Il était grand
(Texte en page 3)
Bilan mitigé de la
session parlementaire
de septembre
(P. 4)
Mondial des clubs
Assalé, deux
Grève à l’OCC : couronnes
et
la RDC sans œil ! un coup dur
(P. 5)
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
(P. 11)
2 La République
ACTUALITE
Repères
Processus électoral
L’Eglise catholique exige des élections en 2016
A
moins de 12 mois de
la présidentielle, les
prélats congolais
exhorte le gouvernement à
dégager « en toute urgence
» les ressources nécessaires pour les scrutins. L’Eglise catholique congolaise dit
avoir reçu des informations
selon lesquelles les moyens
n’ont pas été dégagés pour
le financement des élections.
Ainsi, elle exhorte le
gouvernement à rendre
disponible les ressources
nécessaires à la Commission électorale nationale
indépendante.
Selon l’abbé André Masingana, secrétaire-général
adjoint de la Conférence
épiscopale, qui a présenté
le «rapport d’observation
pré-électorale» de cette institution, « la RDC a tenu des
élections générales en 2011,
le pays est en train de faire
son chemin démocratique,
et cet élan ne doit pas être
brisé ».
Interrogé sur l’avenir du
processus électoral, le président de la CENI, Corneille
Nangaa, a déclaré qu’« on
Lisez
Li
sez et faites lire
La République
jnga
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Coordonnateur de la Rédaction
Boendy Bo Lokanga
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Jean
Senga
Sengavictor
Jean-Victor
ne peut publier un calendrier
que lorsqu’on est sûr d’avoir
des ressources nécessaires
pour le mettre en œuvre ».
Ici, l’opposition accuse
la majorité de vouloir se
maintenir aux
commandes plus
longtemps, et de
retarder les élections de 2016.
Cependant, Joseph Kabila entend réunir prochainement un
dialogue national
en vue de dégager un «consensus» le
plus large possible sur
l’organisation et le financement des élections à
venir.
BBL
Sud-Kivu
Les pluies diluviennes
font 16 morts à Kalehe
S
elon Radio Okapi, seize personnes ont trouvé la mort
à la suite de fortes pluies qui se sont abattues dans la
nuit du mercredi 16 décembre dans plusieurs localités
du territoire de Kalehe dans le Sud-Kivu. Par ailleurs, ces pluies
ont également emporté plusieurs habitations, faisant plus de 160
sans abris, qui ont trouvé refuge dans des familles d’accueil.
La société civile déplore « l’indifférence » des autorités provinciales face à cette situation, estimant que cette question
nécessite une action urgente.
Delphin Birimbi, membre de la société civile de Mbinga-Nord,
en territoire de Kalehe, est à Bukavu pour faire le suivi de la
situation auprès des autorités provinciale.
«On venait de trouver plusieurs morts dont cinq à Buganga
vers Rutshunda. Une personne est morte dans l’avenue Kalere,
à Minova-centre. Il y a aussi cinq morts à Kabishamaga, dans
la zone de Minova et cinq autres à Rwamiko, dans le centre de
Kalungu», détaille-t-il.
Delphin Birimbi fait également état de l’enclavement du territoire de Kalehe après ces pluies.
«Il y a eu coupure totale de la route au niveau de la rivière
Bigeni, à Mweha. Là, il n’y a plus passages de véhicules en
provenance de Goma, ni de Bukavu pour fréquenter BingaNord. Le territoire de Kalehe vient d’être enclavé à cause de la
coupure de la route», affirme-t-il.
Le ministre provincial des Affaires humanitaires du Sud-Kivu,
Dr Mwanza Nangunia, a annoncé, depuis deux jours, la délocalisation de toutes les personnes habitant les sites exposés
aux risques d’inondation sans plus de précision sur la date de
la mise en œuvre de cette mesure.
La semaine passée, le territoire de Kalehe avait enregistré
huit morts, neuf blessés et plus d’une centaine de bâtiments
détruits, après de fortes pluies.
BBL/RO
Province de la Tshopo
Un atelier pour faciliter la
gestion des marchés de Kisangani
U
ne vingtaine de gérants des marchés, de chargés d’assainissement, de chefs de secteurs, de bourgmestres
des communes, d’administrateurs de territoires ainsi
que le commandant de la police des marchés prennent part à
un atelier depuis mercredi 16 décembre sur les mécanismes à
mettre en place pour faciliter la gestion des marchés de la ville
de Kisangani.
Selon le chargé de renforcement des capacités de la Coopération technique belge (CTB) qui a initié cet atelier de réflexion
et de formation, la confusion autour de la gestion des marchés
de la ville serait à la base de la faible mobilisation des recettes
dans ces marchés.
La CTB prévoit d’organiser des ateliers similaires dans les
autres territoires de la province de la Tshopo où elle a construit
des marchés.
RO
Nord-Kivu
A quoi servent les
drones de la Monusco ?
M
ercredi dernier à l’aube, un aéronef sans pilote
de la Monusco s’est écrasé près de Bunia, dans
la province d’Ituri. L’appareil de reconnaissance
sans pilote est tombé « à 3 kilomètres après la piste d’atterrissage », a précisé le lieutenant-colonel Martin Amouzoun,
porte-parole militaire de la Monusco, lors de la conférence
hebdomadaire de l’ONU.
« Nos troupes sont allées sur le terrain et les investigations sont en cours » pour déterminer l’origine du crash, a-t-il
ajouté. L’incident, qui s’est produit dans une zone inhabitée,
n’a pas fait de mort ou de blessé. Mais selon des photos
prises par l’armée congolaise peu après l’incident, et que
Jeune Afrique a pu consulter, il n’y a eu rien à sauver : on
découvre un appareil disloqué, plusieurs pièces calcinées,
certaines encore fumantes.
C’est le troisième crash d’un drone de la Monusco : le
premier s’est déroulé en janvier 2014 et le second en octobre de la même année, sans faire de victime. Ces appareils
sont officiellement entrés en action début décembre 2013
à Goma, capitale de l’instable province du Nord-Kivu, lors
d’un vol inaugural historique : jamais auparavant une force
de maintien de la paix de l’ONU n’avait recouru à l’usage
de tels engins.
Les drones doivent principalement mener des vols de
reconnaissance pour renforcer la prise de renseignement
des Casques bleus sur les nombreux groupes armés de
l’Est. Après les trois accidents, il reste encore des drones
en état de vol, mais impossible d’en dévoiler le nombre pour
des raisons opérationnelles, confie Félix Basse, porte-parole civil de la Monusco qui s’exprimait auparavant sur les
questions militaires.
Interrogé sur la plus-value des drones, un haut-responsable militaire congolais se montre très critique. Cet appareil
ne « répondait pas aux critères de renseignement furtif »,
car il était trop bruyant, et « aucune image n’était partagée avec les autorités congolaises ». En outre, « Le trafic
d’armes n’a pas stoppé, le trafic de ressources naturelles
(minerais, bois…) n’a pas été dissuadé ».
Félix Basse juge pour sa part que les drones offrent un «
apport significatif » à la Monusco, puisqu’ils lui permettent
d’avoir une « liberté d’action et de prendre des décisions
à temps ». Il en veut notamment pour preuve deux événements qui se sont produits fin novembre. Sur le plan humanitaire, il raconte qu’un drone a permis de repérer rapidement
une embarcation qui avait fait naufrage sur le lac Kivu, ce
qui a facilité l’arrivée des secours et aidé la Monusco à «
sauver une dizaine de vies humaines ».
Quant au volet militaire, il revient sur les attaques simultanées meurtrières menées dans la région d’Eringeti, au
Nord-Kivu, par de présumés rebelles ougandais des Forces
démocratiques alliées (ADF). « Les drones nous ont permis
de suivre ce groupe, de le repérer, d’identifier une zone
bien précise, ce qui nous a permis d’engager la riposte dès
le lendemain : nos hélicoptères d’attaque ont pu entrer en
action pour engager ce groupe. »
BBL/JA
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
La République
LES POINTS
Billet
Boîte à clichés
Epouvantail
E
n France. Trump / Le Pen. Si loin, si proches, si semblables. Tous deux héritiers qui se
cachent de l’être, chouchous haïs des médias, ils jettent à la vindicte populaire élites et
intellectuels avec une démagogie sans limite et un langage outrancier, sans filtre, pour
vendre leur «vérité» à bas prix. Ils ont l’Autre, le musulman surtout, mais pas seulement, pour cibles, la peur du terrorisme, du déclassement et les questions identitaires comme stratégie. Et ça
marche. Marine Trump n’a même pas besoin de cohérence : ses supporteurs se voient comme les
garants d’une république éternelle et exceptionnelle, prêts à tout croire. Donald Le Pen peut ainsi
promettre la fin d’un cher Etat hypertrophié aux électeurs du sud et vendre un Etat protecteur aux
«blue collars» déclassés du Nord sans que ceux-ci ne voient de flou et de loup. On peut faire un
pari, et prendre rendez-vous en novembre 2016 et mai 2017. Ni Trump ni Le Pen ne seront président-e. Grâce aux systèmes électoraux, primaires et grands électeurs aux Etats-Unis d’une part,
second tour en France d’autre part, grâce à l’opposition aux idées qui reste majoritaire dans l’opinion
et à la personnalité des deux phénomènes, ils ne franchiront pas le dernier obstacle. Au moins en
2017. Mais on voit bien que les figures de Trump et de Le Pen entraînent des stratégies politiques
particulièrement néfastes.
La posture qui consiste à jouer avec l’épouvantail ou à lui ressembler pour accrocher la dernière
place disponible en finale mène sur le long terme à l’impasse. Les candidats, français et américains,
feraient mieux de créer les conditions du changement, de tenir des lignes claires et de définir quel
avenir ils souhaitent à leur pays. Pour que Marine Trump cesse d’imposer sa lecture tronquée des
faits, l’urgence est d’apporter des réponses au nouvel ordre géopolitique, à la peur du déclassement,
au chamboulement des repères culturels. Il y a urgence, ici et là-bas. La France et l’Amérique, si
loin, si proches et si semblables, parfois.
BBL
Chronique
Caleçon + chemise = calchemise ?
D
epuis deux jours, j’en ai très marre
des élucubrations de nos politiques.
Ainsi, Je vous glisse dans un autre
domaine qui n’a rien à voir avec la politique
politicienne qui fâche de plus en plus. Tenez
: Adieu chemise débraillée ! À mi-chemin entre le caleçon et la chemise, ce tout nouveau
vêtement deux en un a les faveurs du mâle
moderne.
Grenouillère d’été, body pour homme, combi en toile de chemise ? Ce vêtement hybride
né de la fusion entre le caleçon et la chemise
révolutionne le vestiaire masculin.
Voilà 5 000 ans que chemises et caleçons
se frôlent, sans jamais s’unir. Il était grand
temps de les marier ! Soucieux de rajeunir cet
incontournable du vestiaire masculin et d’éviter les risques de débraillages malencontreux,
trois comparses qui se sont rencontrés sur les
bancs de leur école d’ingénieur ont eu l’idée
de créer le bien nommé calchemise.
Le nouveau-né dans le paysage vestimentaire à de nombreux mérites : « confortable »
et « pratique » sont les mots qui reviennent
dans la bouche des nouveaux adeptes. De
plus, porté avec un pantalon, le calchemise
est indétectable. Aux yeux de tous, il n’est
qu’une chemise. Classique, élégant, original,
hipster…, le calchemise s’adapte à toutes les
fantaisies de monsieur et « permet chaque jour
d’apprécier le plaisir simple de lever le bras
3
pour attraper l’agrafeuse », explique Simon
Fréour, le directeur marketing de la start-up.
Le succès de ce drôle de vêtement, lancé
le 30 octobre et vendu au tarif unique de 50
euros, est au rendez-vous. Moins de deux
mois après, près de 30 000 curieux se sont
rendus sur le site de la marque, et en deux
semaines, les objectifs de vente fixés pour le
mois avaient été atteints.
S’il est incontestable que le (sous/sur ?)-vêtement rompt avec la monotonie de l’attirail
stylistique masculin, pas sûr en revanche que
madame soit convaincue…
BBL
Le RDC vers la précarité
P
iqûre de rappel. En 2006, les Congolais écoutaient
avec émotion le discours d’investiture de Joseph Kabila,
premier président issu d’élections jugées crédibles en
RDC. L’ex-Zaïre revenait enfin à la vie après une guerre civile
qui avait fauché la vie de plusieurs millions de Congolais, jeté la
plupart d’entre eux sur le chemin de l’errance et plongé le pays
dans une misère indescriptible.
Dans le même élan, un processus démocratique consensuel né
des accords de Sun-City prenait forme. Les Congolais commençaient à se remettre au travail pour rebâtir un vaste pays saccagé
par les guerres civiles post-indépendance, la barbarie du régime
Mobutu et les atrocités des rébellions dites de libération qui ravagèrent le pays, de 1996 à 2002.
L’espoir naissait avec le président Joseph Kabila qui bénéficiait
d’une large adhésion populaire à son programme dit des « Cinq
chantiers ». Une ambition titanesque qui traduisait les immenses
attentes populaires liées à la bonne gouvernance, à la construction d’infrastructures et à l’amélioration des conditions de vie de
l’ensemble des Congolais.
Cependant, depuis un paquet de temps, l’opposition s’emploie
à accuser la majorité au pouvoir de vouloir faire un coup d’Etat
constitutionnel, arguant qu’elle a pris conscience qu’elle ne pourrait
plus se maintenir à travers un jeu démocratique franc et ouvert,
et qu’elle a levé l’option d’entamer lentement mais sûrement le
périlleux périple de la mise en tombeau de la jeune démocratie.
En effet, pour l’opposition, la majorité s’exerce à modifier les
règles électorales en allant d’un scrutin présidentiel à deux tours
à celui à tour unique, à la veille de la présidentielle de 2011. La
coalition au pouvoir espérait ainsi voir son champion rempiler
face à une opposition qui ne réussissait pas à former un bloc uni.
Grâce aux plusieurs avantages, Joseph Kabila s’offre alors non
sans peine un second mandat à la tête du pays.
On ne fait pas d’élections dans un pays en guerre
L’est du Congo est encore écumé par des hordes de combattants locaux et étrangers qui opèrent en toute impunité, pillent les
ressources naturelles, violent les femmes, incendient des villages,
massacrent quotidiennement les populations qui ne savent plus
quel saint se vouer.
Pendant ce temps, la classe politique s’embrigade dans une
logique de consensus pour le partage du pouvoir et, sans l’avouer,
d’un nouvel ordre constitutionnel. Histoire aussi de remettre les
compteurs à zéro a travers les concertations nationales et le futur
dialogue national, favorables a ceux qui voudraient rentrer dans
l’exercice du pouvoir par des manœuvres de couloir.
Présentement, ca bloque. Il faut respecter la Constitution pour
ne pas engager la nation sur une voie suicidaire. L’ensemble de
l’opposition politique et un groupe d’autres frondeurs dormants de
la majorité qui attendraient de vider le camp du pouvoir en place
ont signé une déclaration commune rejetant toute manœuvre qui
s’écarterait des dispositions de la Constitution en vigueur. Enfin
plus significatif, la très influente Église catholique et de nombreuses organisations de la société civile projetteraient des « actions
d’envergure » pour contraindre le pouvoir à ouvrir l’arène politique
et à organiser la présidentielle dans les délais constitutionnels.
Tout se fait au vu et au su des Congolais au nom desquels les
politiques se dressent abusivement. Vacciné contre les microbes
politiques, le peuple ne se laissera pas mener à l’abattoir comme
des moutons, et projetterait des votes sanction. Car il a pris pleinement conscience et ne donnerait aucune chance aux ennemis
de l’humanité.
BBL
Thermoϐlash
M
Conseil gratuit....
esdames, vous vous sentez toujours heureuse lorsque les gens
Voient votre robe et vous disent que vous êtes sexy ?
«Vous êtes sexy» n’est pas un bon message d’accueil, ceci n’est pas un
compliment, c’est plutôt une insulte. Ils vous disent, vous avez quelque chose de
bon dans votre jupe. Ils disent que vous devriez être experte et professionnelle
au lit. Ils ont envie de votre corps. Rien de plus. Ils vous disent que vous êtes un
bon jouet. Ils vous disent que vous symbolisez le sexe et non une personnalité à
respecter. Ils disent simplement que vous êtes plus près d’être une prostituée que
d’une femme vertueuse, d’une femme de qualité et exceptionnelle.
Il faut donc toujours s’habiller pour se faire jolie et belle, ne pas s’habiller pour avoir l’air sexy. Les Princesses et
Premières dames ne se font pas
vêtir pour paraître sexy, elles s’habillent pour être belle, adorable et jolie.
Rappelez-vous toujours que les bons produits sont toujours bien
couverts, emballés, mais les produits sans valeur sont toujours exposés à tous.
Vous êtes précieuse, couvrez-vous. Ainsi, lorsque vous vous habillerez demain matin, demandez-vous, suis-je
habillée comme une PREMIÈRE DAME
ou comme UNE FILLE SEXY ?
Faites le bon choix et soyez fière d’être un bon exemple pour la société.
BBL
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
4 La République
ACTU-PLUS
Processus électoral : la classe politique Bilan mitigé de la session
interpelée par les deux préalables de la parlementaire de septembre
CENI et l’enquête de la CENCO
A
u cours d’un point
de presse tenu mercredi 16 décembre
au siège de la CENCO à
Kinshasa, deux faits majeurs ont été mis en exergue
par la CENI et la CENCO
qui avait rendu public son
enquête.
En effet, le président de
la CENI, M. Corneille Nangaa Yabuleo a déclaré que
« l’enrôlement des majeurs
et le problème du fichier
électoral étaient les deux
points majeurs de la CENI
avant de publier un nouveau
calendrier électoral ». Il a
affirmé : « Tout le monde est
d’accord, partis politiques
de la Majorité présidentielle
comme l’opposition politique
qu’on ne doit pas organiser
les élections sans avoir intégré les nouveaux majeurs.
Cela pose déjà un problème du fichier électoral. Pour
nous, nous pensons qu’il y
a déjà un consensus sur
ce point et c’est sur ce point
que nous commençons déjà
à travailler ».
Il sied de rappeler qu’en
novembre dernier, l’Organisation internationale de la
Francophonie (OIF) avait
préconisé l’enrôlement de
nouveaux majeurs. A l’issue
de sa mission d’audit du
fichier électoral, l’OIF a indiqué que plus ou moins deux
millions d’électeurs sont
déjà décédés. Le président
de la CENI, M. Corneille
Nangaa Yabuleo a indiqué
que son institution n’est
pas capable d’extirper ces
morts du fichier électoral. «
Avoir des morts dans la liste
électorale, ça biaise. Dans
un pays où il n’y a pas de
registre d’état-civil, la CENI
n’a pas la capacité légale,
ni technique d’extraire ces
morts du fichier électoral »,
a-t-il poursuivi. Pour Corneille Nangaa Yabuleo, la
CENI fait également face
à la contrainte budgétaire
pour organiser les élections
avant de publier un nouveau
calendrier. « Avec trois calendriers publiés et non exécutés, cela pose problème.
Mais cela ne veut pas dire
que la CENI ne va pas publier un calendrier. Même ce
soir, elle est capable de publier un nouveau calendrier
réaménagé », a conclu le
président de la CENI.
Par ailleurs, la Conférence épiscopale nationale
du Congo (CENCO) avait
rendu public également son
enquête le même jour. Le
deuxième secrétaire général de la CENCO, l’abbé
André Masinganda a dit que
cette enquête a révélé que
75% des Congolais ne font
pas confiance au processus électoral en RDC. Les
causes de méfiance n’ont
pas été ressorties dans
cette étude. M. l’abbé André Masinganda a indiqué
que l’enquête de cette Mission nationale d’observation
électorale de la CENCO a
été menée sur l’ensemble
du pays durant la période
allant du 29 août au 5 décembre 2015.
Face à ce tableau, le
deuxième secrétaire géné-
ral de la CENCO a formulé
quelques recommandations à la CENI afin de rétablir la confiance perdue
auprès des populations sur
le processus électoral. «
La confiance des citoyens
étant un élément-clé de la
crédibilité et de la légitimité
des résultats, la CENCO
invite le gouvernement et la
CENI et toutes les autres
parties prenantes impliquées dans le processus
électoral de respecter les
obligations internationales
pour des élections démocratiques et de poser des actes
conformes à la Constitution
», a-t-il recommandé.
Le président de la CENI
dit prendre acte de ce rapport
et assure que « l’observation
d’un processus électoral
vise exactement à renforcer
la confiance du public ».
Selon lui, l’observation d’un
processus électoral a aussi
pour objectif d’encourager
l’élaboration et la mise en
place des règlements et
pratiques électorales équitables, ainsi que la réduction
des frustrations et violences
électorales. Les checkists
ayant servi à la collecte des
données sur le terrain au
cours de l’observation préélectorale de la CENCO
évaluent l’administration
électorale et la campagne
électorale. Celles-ci sont
qualifiées d’illégale. Ce
rapport d’observation préélectorale a été présenté
devant le président de la
CENI et le corps diplomatique accrédité en RDC.
Louis-Paul Eyenga
Insécurité dans le Nord-Kivu
Une enquête souligne les attaques
systématiques menées par les ADF
U
ne enquête judiciaire menée du 3 au 12 décembre par l’auditorat militaire de Beni-Butembo
dans la localité d’Eringeti et dans les sites de déplacés environnants révèle que 375 violations des droits de l’homme ont été commises lors de l’attaque des rebelles ougandais
des ADF le 29 novembre dernier à Eringeti. Cette attaque avait fait 24 morts, selon la Monusco.
Pour le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en
RDC, Jose Maria Aranaz, les résultats de cette enquête confirment « les attaques systématiques
d’une extrême cruauté commises de manière indiscriminées par les combattants de l’ADF contre
la population civile ».
Il fait état d’un besoin urgent de neutraliser sans délai les rebelles ADF pour mettre fin à l’insécurité à laquelle fait face la population civile de Beni.
Parmi les 375 violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire documentées
dans l’enquête de l’auditorat militaire, on compte notamment:
• 25 cas d’atteinte au droit à la vie, dont 13 femmes et deux mineurs
• 6 cas d’atteintes à l’intégrité physique, dont quatre femmes
• 3 cas d’enlèvement suivis de travaux forcés, dont deux mineurs
• 244 cas d’atteinte au droit à la propriété (pillages)
José Maria Aranaz félicite les autorités congolaises pour leurs efforts visant à ce que les auteurs
de ces actes soient traduits devant les juridictions nationales ou internationales.
L’enquête de l’auditorat militaire a été appuyée par le BCNUDH et la Section d’appui à la justice
et à l’administration pénitentiaire de la Monusco.
En mai 2015, un rapport du BCNUDH avait révélé qu’entre le 1er octobre et le 31 décembre
2014, au moins 237 civils ont été tués dans des attaques des combattants ADF.
BBL/RO
C
’est le 15 décembre dernier que la session parlementaire de septembre, essentiellement budgétaire, est intervenue avec un bilan mitigé. C’est le
cas à l’Assemblée nationale où le président de la chambre
basse du Parlement, Aubin Minaku a souligné dans un
discours de circonstance que « la liberté d’expression des
députés de l’opposition n’a jamais été atteinte sous mon
mandat et elle ne le sera en aucun cas et sous aucun prétexte. Nul ne peut objectivement prétendre que la liberté
d’expression des députés de l’Opposition est bafouée ici
dans cet hémicycle ».
Cette session budgétaire a toutefois permis aux
deux chambres du Parlement de voter la loi de finances
de l’exercice 2016 en vue de doter le gouvernement des
moyens nécessaires de sa politique. Il en est de même
de la loi portant reddition des comptes du pouvoir central
pour 2014 dont le vote était un préalable à l’examen et au
vote de la loi de finances de l’exercice 2016. Ces deux
lois seront transmises au président de la République pour
promulgation.
Cette session avait également inscrit parmi ses priorités
la poursuite des réformes législatives jugées nécessaires
à la consolidation de l’Etat de droit et à l’amélioration de
la gouvernance politique et institutionnelle, économique et
sociale, notamment la poursuite de la décentralisation, la
répartition équitable des ressources nationales, la réforme
du secteur de la Justice, l’amélioration du cadre macroéconomique et du climat des affaires, la gestion des ressources
naturelles.
Concernant la décentralisation, les deux chambres du
parlement, saisies par le président de la République sur
pied de l’article 137 de la Constitution, ont procédé à une
nouvelle délibération et adopté la loi organique portant
organisation et fonctionnement de la Caisse nationale de
péréquation. Celle-ci a été transmise au président de la
République pour promulgation.
Cependant, l’Assemblée nationale qui a entériné Corneille Nangaa, Norbert Basengezi et Mwenze aux postes
respectivement de président, vice-président et questeur de
la CENI, doit poursuivre la réforme au sein de la CENI pour
la mise en œuvre de la loi électorale pour des élections
apaisées de la base au sommet.
S’agissant de la réforme de la Justice, de la lutte contre
l’impunité des crimes internationaux et de la promotion
des droits de l’homme et des libertés publiques et dans
sa mise en œuvre, l’Assemblée nationale et le Sénat ont,
au cours de cette session qui vient de s’achever, adopté
les lois modifiant et complétant le Code pénal, le Code de
procédure pénale, le Code pénal militaire et le Code de
justice militaire en vue de la mise en œuvre du Statut de
Rome de la Cour pénale internationale.
Enfin, les deux chambres du Parlement ont adopté au
cours de cette session la loi fixant les mesures d’application
de la liberté de manifestation.
Comme nous l’avions souligné, le bilan de la session
parlementaire de septembre était mitigée dans la mesure
où l’on attend que l’on puisse atteindre le mois de mars
2016 pour examiner et actualiser la loi électorale.
Louis-Paul Eyenga
La République, une somme
d’infos brutes et améliorées
pour le meilleur de tous et
contre le pire de personne.
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
La République 5
ECONOMIE
Grève à l’OCC : la RDC sans œil ! Fibank
L
es agents et cadres de l’Office Congolais de
Contrôle ont poursuivi jeudi 17 décembre 2015,
leur mouvement de grève enclenché depuis mardi
pour réclamer le paiement des arriérés de plus de quatre
mois de salaires ainsi que d’autres avantages sociaux leurs
reconnus par la convention collective liant les deux parties
de cette entreprise publique. Basile Masua Tchomba, président de la délégation syndicale nationale, avait accusé
l’employeur de n’avoir pas réservé une suite favorable à sa
demande de la tenue de l’Assemblée générale prévue pour
mardi à la Direction générale de la société, ni au paiement
des arriérés des salaires. Le mouvement s’est durci en
raison de l’interpellation par la police des délégués syndicaux des travailleurs gardés au cachot du camp Lufungula,
dans la commune de Lingwala. La reprise du travail est
assujettie désormais à la satisfaction des revendications
des travailleurs et à la libération des délégués incarcérés,
injustement selon des agents de l’OCC.
Tout le problème à l’OCC est la dégradation brutale des
conditions de vie des travailleurs depuis l’arrivée aux affaires d’Hassan Yengula Maktumy mi-mars dernier. Selon
des informations reçues sur place, à sa prise des fonctions,
ce transfuge de la DGDA a été estomaqué par la saignée
des finances de l’OCC avant son arrivée. Une situation
reconnue par des agents et cadres de l’entreprise qui
dénoncent des dépenses fantaisistes orchestrées par des
proches de l’ancien DG. Dans le souci de sortir de cette
ornière, les agents ont accepté la cure d’amaigrissement
imposée par le comité Hassan. Malheureusement la cure
s’éternise et certaines mesures auraient conduit à la mort
des cadres ; on cite notamment la mise à la retraite dont
certains auraient reçu notification sur le lit d’hôpital, avant
de rendre l’âme dans les instants qui suivent.
De plus, d’aucuns ont sombré dans le cycle infernal de
dettes à intérêts faramineux, d’autres sont chassés de leurs
habitations, alors que d’autres se sont révélés incapables
de scolariser leurs enfants à cause de l’impaiement qui
dure depuis plus d’un trimestre.
LR
Le PNUD encourage la RDC à
poursuivre le développement humain
L
e Programme des Nations Unies pour le
développement(PNUD) encourage la RDC à poursuivre le développement humain par le travail autour,
de nouveaux débouchés, du bien-être des travailleurs et
de développement humain et des actions ciblées. Un communiqué de cette organisation qui donne cette information
indique que la RDC a conjugué des efforts dans le cadre
du Plan national stratégique de développement (PNSD) en
cours d’élaboration pour faire du travail et de l’emploi, les
facteurs de prospérité et de bonheur.
En rapport avec le classement mondial du développement
humain de 2015, il indique que la RDC a gagné 11 places,
passant de la 188ème place en 2013 à 176ème, et de ce
fait, elle a enregistré des progrès en termes d’espérance
de vie, de durée attendue et moyenne de scolarisation
ainsi qu’en termes de revenu national brut par habitant. La
source précise qu’en République démocratique du Congo,
le travail en général et en particulier celui des jeunes et des
femmes se pose avec acuité, laissant entendre qu’elle est
parmi les pays qui ont le taux de chômage le plus élevé,
et aussi le taux de sous-emploi global, le plus élevé chez
les jeunes.
Ce rapport 2015 estime que la réduction des inégalités
et la création d’emplois sont vitales pour le développement
humain dans la région d’Afrique-subsaharienne. Le rapport
insiste sur le fait que la notion de travail est beaucoup plus
large que celle de l’emploi. Deux milliards de personnes
sont sorties d’un faible niveau de développement humain
avant de consolider ces progrès.
R.B.
Les Congolais en ont marre de
produire ce qu’ils ne consomment pas, et de consommer ce
qu’ils ne produisent pas
Les comptes sont au rouge !
D
ans un communiqué de vendredi
dernier, la Banque
centrale du Congo (BCC) a
décidé de nommer un comité provisoire à la tête de
la First international bank
(Fibank). La nouvelle équipe
est dirigée par Alphonse
Guy Ramazani. Il sera assisté de quatre autres personnes, a expliqué mercredi
16 décembre à Radio Okapi,
le directeur des opérations
bancaires en charge de
la politique monétaire de
la Banque centrale, JeanLouis Kayembe.
Selon lui, la Fibank n’a
plus suffisamment de fonds
propres devant lui permettre d’être à l’abri « en cas
de choc ». « Quand une
banque n’a pas suffisamment de fonds propres,
elle devient vulnérable et
en cas de choc. Elle risque
d’avoir des problèmes graves. Voilà pourquoi, pour
Siège de la BCC à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
être proactive, pour anticiper
des situations qui peuvent
être difficilement gérables,
la banque centrale a pris
cette décision » a indiqué
Jean Louis Kayembe.
La nouvelle équipe mise
en place aura pour mission
d’assurer une bonne gestion
courante de la banque et
surtout d’élaborer un plan
de redressement de cet
établissement bancaire.
Selon lui, la suspension
du comité de gestion n’est
qu’une mesure préventive.
La banque centrale assure que ces changements
n’auront aucune incidence
sur les clients tant pour les
opérations de retrait que de
dépôt.
LR/OR
Des stocks de vivres pour les
festivités de fin d’année à Kinshasa
A
l’approche des festivités de fin d’année,
le gouvernement a
prévu d’inonder les marchés
de la Capitale en produits
vivriers en vue de permettre à la population de s’approvisionner sans difficultés. C’est ainsi qu’à l’issue
d’une tournée d’inspection
dans les principales chambres froides de la capitale,
le ministre de l’Economie
nationale Bahati Lukwebu
rassure en ces termes : «
Je voudrais me rassurer
de la quantité des produits
vivriers disponibles dans les
entrepôts afin d’éviter des
spéculations sur les prix et
garantir le panier de la ménagère pendant et après les
festivités de fin d’année ».
Modeste Bahati a visité
notamment les entrepôts
tenus par les dépositaires, notamment FC Congo,
Congo frais, Egal, Socofrais,
Inalca, Socimex, Congo
Futur, Mino Congo, Sokin et
tant d’autres
sociétés spécialisées
dans l’importation des produits vivriers. A cette occasion le numéro un de l’économie nationale a rappelé
les obligations de tous les
dépositaires de livrer à la
consommation les produits
de bonne qualité et en quantité suffisante et soigner les
conditions de leur conservation. Il les a invités à cultiver
le patriotisme dans les transactions commerciales.
Légère augmentation
de prIx
Par ailleurs, les produits de première nécessité
connaissent une légère
hausse des prix dans certains ports de Kinshasa.
Dans certains ports de Kinshasa en particulier aux ports
(S.A.C) société agricole et
commerciale, Orgaman et
CELCO, le sac des maïs
coûtant, il y a deux mois
43. 000Fc se négocie actuellement à 45.000fc, soit
une augmentation de deux
milles Francs congolais pour
la vente en gros. Au détail,
un kg de ce produit généralement appelé (Ekolo) qui
se négociait à 450 FC revient à ce jour 500 FC. Par
contre le sac des braises a
baissé sensiblement, soit de
18.000FC à 13.000 FC.
Pour les vendeurs la
hausse du maïs, est psychologique car les acheteurs pensent que pendant
la période des festivités de
fin d’année, les travailleurs
profitent de stocker les réserves alimentaires dans
des maisons en vue de faire
face à la crise du mois de
janvier. Ailleurs on indique
cette hausse est consécutive à la la rareté d’accostage
des bateaux marchandises
et la baisse par l’accostage de plusieurs bateaux
marchandises. Un vendeur
relève qu’il est difficile pour
la RDC de connaître une
carence de ces produits,
car le pays connaît deux
saisons culturales. Il y a une
saison du fleuve qui va de
septembre à février et celle
du Kasaï va de janvier en
mai. Par fleuve, il entend
les produits qui viennent de
l’Equateur et
Kisangani, tandis que par
Kasaï, les produits provenant de Bandundu,
Ilebo, Ndekese , Kole ,
Lodja.
R.B.
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
Lise
6
La République
SOCIETE
Campagne de distribution de
Vers la démolition des constructions sur des sites dangereux produits de test de la malaria
e ministère de
l’Aménagement du
à des pharmaciens à Kinshasa
territoire, Urbanisme
Conséquences des pluies à Kinshasa
L
et Habitat a annoncé, mercredi 16 décembre certaines
mesures destinées à prévenir les dégâts causés par
les pluies en RDC. Selon le
directeur du cabinet adjoint
du ministre, Bonaventure
Mautu Boleke, les services de cette administration
envisagent d’interdire les
constructions dans les zones constamment menacées d’inondations.
« Nous allons faire en
sorte que les sites qui ont
connu plusieurs dégâts
de façon récurrente soient
déclarés non aedificandi,
c’est-à-dire on ne peut pas
y construire, conformément
aux règles urbanistiques »,
annonce-t-il.
Bonaventure Mautu affirme, sans plus de détails,
que d’autres mesures ont
également été prises après
« un travail de terrain » réalisé par des agents de son
L
ministère après les dégâts
causés par les dernières
pluies. Ces pluies ont fait
officiellement une trentaine
de morts et plusieurs milliers
de sans-abris.
« Nous avons reçu des
données qui peuvent aider
le gouvernement à se prémunir afin que pareils cas
n’arrivent plus dans les années à venir », fait-il savoir.
La collecte des données
après les pluies aurait commencé à Kinshasa et devrait
s’étendre à travers le pays
notamment à Bukavu, Kindu
et Kisangani. Des villes
souvent confrontées à des
dégâts de pluie.
Plusieurs quartiers ont
été inondés à la suite des
dernières pluies qui se sont
abattues sur la ville de Kinshasa. Des milliers de familles ont perdu des biens.
Et d’autres se sont retrouvées sans abris.
LR/RO
Sensibilisation de la jeunesse féminine des universités
et instituts supérieurs de Kinshasa au VIH/SIDA
L
e Conseil national
de la jeunesse a organisé, vendredi à
Kinshasa, une journée de
sensibilisation à l’intention
de la jeunesse féminine
des universités et instituts
supérieurs de la ville contre
le VIH/SIDA, à la clôture de
16 jours d’activisme contre
les violences faites aux
femmes et aux filles, leur
égard, indique un document
de cette structure reçu mardi
à l’ACP.
Selon la source, «le président du Conseil national de
la jeunesse, Saidi Masudi
a situé la nature tridimensionnelle de cette journée
marquant la clôture de 16
jours d’activisme contre les
violences faites aux femmes
et coïncidant avec la journée internationale de droit
célébrée le 10 décembre
de chaque l’année». «Cette
journée doit interpeller la
jeunesse sur ses droits et
sur le VIH/SIDA, une maladie à éviter en prenant des
précautions», a-t-il dit.
Il a souligné que son ONG
s’engage à lutter contre toute forme des violences notamment sexuelles à cause
des conséquences néfastes
sur la santé notamment les
grossesses indésirables,
les infections sexuellement
transmissibles (IST) et le
VIH/SIDA. A ce sujet, M.
Saidi a loué les efforts du
gouvernement qui ne ménage aucun effort dans la
lutte contre cette épidémie
qui, jusqu’à ce jour, n’a pas
des remèdes.
La vice-présidente du
Conseil national de la jeunesse en charge du genre,
Liliane Lelo, qui est intervenue sur le thème de l’année
: «Plus d’engagement et
plus des ressources pour
mettre fin à l’épidémie du
Sida d’ici 2030, a souligné
sa préoccupation pour cette
maladie. Elle a invité la responsable de la coordination
estudiantine des universités
et instituts supérieurs de
Kinshasa à s’investir pour
relever les défis face à ce
fléau notamment la prise
de conscience sur les trois
modes de prévention, la
dénonciation des auteurs
de violences sur le genre et
l’intégration des jeunes dans
l’élaboration des programmes des éducateurs pour la
sensibilisation».
Quant à M. Robert Okenge, directeur de cabinet de
la ministre de la Femme,
Famille et Enfant, il a encouragé les jeunes regroupés
au sein de cette structure
pour l’organisation de ce
genre d’activités qui montre
à suffisance le rôle devant
être joué par les jeunes en
cette matière.
Cette journée a été aussi
marquée par la projection
d’un film sur le VIH/SIDA par
Mme Fabienne Kulapa du
Programme national multisectoriel de lutte contre le
SIDA (PNMLS) lequel a édifié les jeunes sur le concept
de cette maladie, les modes
de transmission, de prévention et de traitement. ACP
’ «ACF», un organisme international spécialisé dans la
distribution de produits pharmaceutiques a lancé mercredi,
à Kinshasa, une campagne de distribution de produits de
test de la malaria à une cinquantaine de pharmaciens sélectionnés par cet organisme, a appris le même jour un journaliste de
l’ACP auprès de l’Ordre urbain des pharmaciens. L’ACF remet
gratuitement dans ce cadre un lot de produits, devant de test de
la malaria simple à des pharmaciens qui, à leur tour, procéderont
au dépistage des malades.
L’objectif poursuivi, précise-t-on, est de dépister le paludisme
est de donner la possibilité aux malades atteints du paludisme de
se faire soigner à moindre frais. Certaines organisations internationales impliquées dans les soins de santé estiment que la malaria
qui fait des victimes à travers le pays peut être éradiquée à peu
de frais et sans d’examens médicaux qui coutent chers.
Selon elles, les symptômes de la maladie sont généralement
connus, notamment la fièvre à répétition, souvent le soir, les maux
de tête et parfois la fatigue et les frissons. L’ACF travaille en partenariat avec des bailleurs de fonds qui ont mis ces produits à sa
disposition.
ACP
La prévalence contraceptive moderne
est estimée à 20,5% à Kinshasa
L
a prévalence contraceptive moderne à Kinshasa est
estimée à 20,5%, selon les derniers résultats 2015 de
l’enquête mixte PMA 2020 communiqués lundi par le
président national de l’Association pour le Bien-être familial-Naissances désirables (ABEF-ND), Georges Ntumba, à l’occasion
du lancement de la semaine spéciale de sensibilisation et d’offre
gratuite de services de planification familiale en faveur de onze
zones de santé de la capitale congolaise.
M. Ntumba a également indiqué que son association a recruté cette année 527.235 nouvelles acceptantes des méthodes
contraceptives modernes venues s’ajouter à 189.672 anciennes
acceptantes. Cependant, il a noté que les besoins non satisfaits
en planification familiale demeurent encore énormes dans le pays
où l’enquête démographique de santé 2013-2014 (EDS) a relevé
28% en milieux rural et urbain.
Il a précisé que L’ABEF-ND dispose d’environ 586 agents de
distribution à Base communautaire et plus de 64 structures sanitaires réparties dans 17 zones de santé d’intervention à Kinshasa
pour l’offre de service gratuit en planification familiale. Evoquant
les avantages de l’utilisation des méthodes contraceptives par les
femmes et les jeunes filles, il a souligné qu’elles épargnent à ces
dernières les grossesses non désirées et la déperdition scolaire
et académique.
M. Ntumba a rappelé que l’ABEF-ND, en tant que partenaire
du gouvernement congolais, s’inscrit dans la mise en œuvre du
plan stratégique national pour répondre aux besoins non satisfaits
et augmenter la prévalence contraceptive, en collaboration avec
le ministère de la Femme, Famille et Enfant.
ACP
Quid des infrastructures
scolaires du Kasaï Oriental ?
M
. Raphaël Sanduku Tarantuanzu, nouveau chef de
division provinciale de l’EPS-INC pour la province éducationnelle du Kasaï Oriental, effectue depuis le début
de semaine, une tournée de prise de contact et de contrôle des
infrastructures scolaires de sa juridiction.
Cette mission permet au Directeur de l’enseignement, de faire
un état de lieu infrastructurel des différents établissements scolaires publics et privés, en vue d’adapter la qualité et les conditions
des études aux nouvelles réformes édictées par le ministère de
tutelle.
Le contact avec les gestionnaires des écoles et la visite des
bâtiments sur le terrain permettent à la province éducationnelle du
Kasaï Oriental de faire de l’enseignement le cheval de batail du
gouvernement dont le souci premier est de former des personnes
capables de construire la société de demain.
M. Sanduku a affirmé, dans certaines écoles déjà visitées,
qu’une personne formée intégralement est déjà une société
construite, raison pour laquelle il insiste auprès des enseignants,
sur une formation effective, efficace et affective en vue d’une éducation intégrale des enfants. La tournée a débuté par le territoire
de Kabeya Kamwanga, renseigne-t-on.
ACP
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
La République
PROVINCES
7
La CSC soutient le dialogue
Redistribution des revenus dans l’ex- Katanga
politique pour toutes ϐins utiles
L’ONG Cordaid accuse
D
eux temps forts
ont marqué cette
semaine les activés de la Confédération
Limete, un séminaire ouvert,
suivi du Conseil national le
jeudi 17 décembre syndicale du Congo qui, dans un
premier temps, a organisé
au Centre Bondeko de auxquels avaient pris part les
délégations venues des
fédérations provinciales,
des militants et délégués de
Kinshasa ainsi que les partenaires belges de l’ACV/
CSC. Le thème retenu de
ces deux rencontres rehaussées de la présence
d’une forte délégation du
gouvernement à travers le
délégué du Vice-premier
ministre et ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance
sociale ainsi que père-fondateur de la CSC, Clément
Buangi est : « Pour une gestion syndicale rationnelle et
une autonomie de la CSC
», avec pour sous-thème :
« Maintenir le cap ».
A l’ouverture du séminaire, le président de la
CSC, Guy Kolela Tshibangu,
avait balisé la piste de la
rencontre pour évaluer les
orientations découlant des
résolutions et recommandations du Conseil national de
2014 et projeter les activités
à entreprendre afin de renforcer les acquis de gestion
et configurer les réformes à
imprimer pour le développement institutionnel de la
CSC.
Au moment où la CSC
s’est prêtée à l’évaluation
générale et systématique
des résolutions du conseil
national, elle a donné son
avis sur le dialogue politique
en cours de préparation,
en dehors des questions
d’actualité sur le découpage
territorial et implications
syndicales, la responsabilité des syndicats face aux
enjeux politiques de l’heure
ainsi que la politique nationale de protection sociale.
A ce sujet, fort de l’expérience que revêt le dialogue
social dans le monde du
travail, le président de la
CSC Guy Kolela Tshibangu
a déclaré que « le dialogue
politique proposé par la
Haute hiérarchie du pays n’a
pas d’inconvénient et est le
bienvenu pour pouvoir mettre patriotiquement autour
d’une table les opérateurs
politiques congolais pour
toutes fins utiles. Ce, en
vue d’éviter toute situation
malencontreuse et préjudiciable à la paix sociale et
l’ordre public ».
S’agissant du pari de ces
deux rencontres dont la
clôture interviendra ce vendredi, où s’affiche une densité thématique abordant les
sujets purement syndicaux
notamment, il était question
de procéder à la vulgarisation de l’enquête diligentée
par la CSC sur le pouvoir
d’achat des travailleurs kinois face à l’inflation socioéconomique.
Il sied de rappeler qu’au
cours de ces journées de
réflexions, les participants
ont analysé si la CSC était
réellement impliquée dans
toutes les activités de la
société civile ; si la CSC a
mené des études sur le pouvoir d’achat des travailleurs
kinois face à l’inflation et à
l’environnement socioéconomique et si la CSC est
présente dans tous les cadres de concertation sectorielle tant au niveau national
qu’international.
Louis-Paul Eyenga
le Gouvernement central
L
a redistribution des revenus générés par les industries extractives dans l’Ex-Katanga ne tient pas
compte des besoins de la population locale, rapporte
Radio Okapi. Ils sont en grande partie réservées directement dans les comptes du gouvernement central, a révélé
un rapport de l’ONG néerlandais, Cordaid, publié mardi 15
décembre à Kinshasa. Ce document est le résultat d’une
enquête menée en 2014 dans six compagnies minières à
Kolwezi et à Lubumbashi avec la participation des communautés riveraines de 12 villages. L’enquête de Cordaid
cherchait à établir l’impact des industries extractives sur les
communautés locales. Selon ce rapport, la RDC a produit
plus d’un million de tonnes de cuivre et cobalt sans compter
les autres minérais depuis 2014 pendant que la pauvreté de
la population vivant dans les zones minières et ses environs
augmentait de plus en plus. L’enquête a également établi
l’inexistence des standards définis, précisant la nature et
l’ampleur de l’engagement des entreprises minières dans
le développement social. Un vide qui aurait entraîné des
écarts considérables dans les politiques sociales des entreprises minières opérant dans la région. Certaines proposent des politiques sociales encourageantes pendant que
les autres ne proposent rien du tout, renseigne le rapport.
S’agissant de l’exploitation industrielle, cette étude a établi
un lien direct entre l’exploitation minière et la déforestation
et la perte de la biodiversité, la dégradation des sols et du
paysage, la pollution des eaux superficielles et souterraines
ainsi que la pollution de l’air. Le rapport recommande notamment l’intégration, dans le code minier, des dispositions
réglementaires et institutionnelles promouvant le développement local des zones extractives et favorisant l’emploi
de la main d’œuvre par le développement de compétences
locales.
RO/LR
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
8 La République
NATION
Célébration des 47 ans
175 personnes enlevées contre d’existence de la SCPT
rançon en 2015, selon HRW
e quarante septième anniversaire d’existence de
Droits de l’homme
H
uman Rights Watch
(HRW) a recensé
en 2015 au moins
175 cas de personnes enlevées contre rançon par des
groupes armés opérant en
RDC. Les ravisseurs réclamaient de l’argent avant de
libérer leurs otages, a révélé
un rapport de cette ONG publié mercredi 16 décembre à
Goma au Nord-Kivu.
Pour HRW, la grande
majorité d’enlèvements documentés ont été recensés
dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, dans
l’Est du pays.
Dans un incident survenu
le 2 septembre, rapport
l’ONG, des hommes armés
ont enlevé une étudiante
de 27 ans près de l’hôpital
général de Goma et l’ont
emmenée au fin fond de la
forêt, où elle a été détenue
avec d’autres otages. Les
ravisseurs frappaient et maltraitaient les otages, même
en les brûlant avec des
baïonnettes chauffées.
« Lorsque nous avons
demandé de la nourriture,
ils ont choisi un homme
parmi nous et l’ont tué en
lui tranchant la gorge », a-telle confié à Human Rights
Watch. « ‘Si vous voulez
manger, voilà la viande’,
nous ont-ils dit. » Elle a été
détenue pendant neuf jours,
et relâchée après que sa famille ait versé une rançon.
Dans les cas documentés
par Human Rights Watch,
les ravisseurs ont réclamé
de 200 à 30 000 dollars
américains par otage, même
si les montants payés étaient
souvent bien inférieurs à la
somme réclamée, selon
des proches et d’anciens
otages.
Pour mettre fin aux enlèvements, l’ONG invite les
autorités de la RDC à créer
une unité de police spéciale
chargée de lutter contre
cette pratique.
« La hausse alarmante
du nombre de kidnappings
constitue une grave menace
pour la population de l’Est
de la RD Congo. Les autorités congolaises devraient
de toute urgence créer une
unité de police spéciale
chargée d’aider à secourir
les otages, et de mener des
enquêtes et des poursuites
contre les ravisseurs », a
déclaré Ida Sawyer, chercheuse senior de la division
Afrique à Human Rights
Watch.
Cette ONG dit avoir mené
des entretiens auprès de 45
anciens otages et témoins
dans le Nord-Kivu entre mai
et décembre.
Ces sources ont indiqué
que les ravisseurs opèrent
en général en groupes d’une
dizaine d’individus ou plus,
et sont souvent armés de
kalachnikovs et d’autres
armes d’assaut.
Nombre d’entre eux portent des tenues militaires
et semblent appartenir, ou
avoir appartenu, à l’un des
nombreux groupes armés
actifs dans l’Est de la RD
Congo.
Les ravisseurs suivent
souvent une procédure similaire : ils frappent, fouettent
ou menacent leurs otages
de mort, leur demandant
d’appeler leurs proches ou
leurs employeurs afin de
les persuader de payer pour
leur libération.
Les ravisseurs ont souvent utilisé les téléphones
portables des victimes ou
bien leurs propres téléphones afin de négocier le paiement des rançons. Dans
certains cas, les ravisseurs
ont enlevé un seul otage, et
dans d’autres cas un groupe
d’otages, détaille HRW.
BBL/RO
SNCC/Maniema
Le dépôt diesel en construction
L
e ministre des Transports et Voies de
Communication a
procédé, lundi 14/12/2015,
à la pose de la première
pierre marquant le début des
travaux de construction du
dépôt diésel de la Société
Nationale de Chemin de
Fer du Congo, SNCC en
sigle. La salle des machines a servi de cadre à cette
cérémonie rehaussée de
la présence de toutes les
notabilités de la Province du
Maniema.
Dans son mot de circonstance, Kalumba Mwana
Ngongo Justin avait appelé
les agents de la SNCC à
plus d’ardeur au travail pour
rentabiliser l’axe ferroviaire
Kindu-Kabalo-Kamina-Kalemi qui dispose déjà de
quatre locomotives neuves
avant d’annoncer l’arrivée
très prochaine des wagons
passagers en vue d’humaniser le transport par voie
ferrée.
Auparavant il avait exhorté les populations de la
Province du Maniema en général et celles de la ville de
Kindu en particulier de rendu
hommage au Président de la
République pour le désenclavement terrestre, fluvial
et aérien de cette province
dans le cadre de sa vision
de la modernité.
Pour sa part, le gouverneur de province, Tutu Salumu Pascal avait rassuré
toute l’implication de son
gouvernement provincial
dans la sécurisation du pa-
L
la Société Commerciale de Postes et Télécommunications (SCPT) a été fêté le 13 décembre à
Kisangani dans la plus grande méditation, a déclaré mardi
à l’ACP le directeur provincial de cette entreprise étatique,
M. Muyumba Mwila Joseph au cours d’un entretien dans
son cabinet de travail.
Très optimiste quant à l’avenir de la SCPT, le directeur
Muyumba a dressé un tableau reluisant grâce à la volonté
exprimée par le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et à l’équipe dirigeante actuelle
de la société.
La SCPT n’offre plus l’image d’une société en arrêt de
production a-t-il indiqué, la société renait de plus en plus
et une certaine visibilité s’observe dans ses services essentiels tel que ; le courrier ordinaire, le courrier express, la
boîte poste, le compte chèque postal et le transfert d’argent
appelé «Mandat Express International» (MEI). Aussi notet-il sa société qui a pour vocation le transport de biens ne
ménage aucun effort pour la restauration de sa capacité
en vélos, motos et véhicules.
Concernant la connexion de l’ex-province Orientale à la
fibre optique retenue comme troisième phase, le directeur
provincial a indiqué qu’une équipe de la direction générale
de la SCPT venait d’y séjourné pour une mission d’étude
du sol et autres obstacles naturels pour la réalisation et
l’installation de ce fibre dans toute l’ex-province orientale.
ACP
Ituri : des civils encadrés par des
policiers rançonnent les conducteurs
sur l’axe Bunia-Komanda
D
es civils encadrés par des policiers rançonnent
des conducteurs qui empruntent le tronçon Bunia-Komanda, au niveau du pont Ndoya, dans
la nouvelle province de l’Ituri. Au cours d’une interview
accordée mercredi à Radio Okapi, ils indiquent que ces
personnes transformées en cantonniers leur exigent de
payer 500 Fc (0,54 USD) ou 1 000 Fc (1,08 USD) pour les
motos et 2 000 Fc (2,15 USD) pour les voitures et un peu
plus pour camions.
Les raquetteurs peuvent ainsi gagner par jour, suite à
cette pratique, 400 000 Fc (430.05$), estiment les conducteurs.
Cette situation énerve des camionneurs qui doivent payer
le péage route au Fonds national d’entretien routier (Foner),
soit à Lengabo à la sortie de Bunia, soit avant d’atteindre
Komanda à 65 kms de Bunia.
Le chef de chantier de l’office des routes qui répare ce
pont depuis une semaine assure qu’il pourra être à nouveau
opérationnel dimanche 20 décembre.
LR
trimoine et des installations
de la SNCC.
Les agents de la SNCC
qui ont, à cette occasion,
sollicité l’implication de
l’autorité publique pour le
retrait aux FARDC du camp
des agents de cette société,
totalisent présentement plus
de cent mois des salaires
non payés.
ACP/LR
Cafardé ? Sous informé ? …
Beuh, il y a une solution :
Larépubliquez – vous !!!
Service vente et abonnement.
Tel : (+243) 81 50 11 886, (+243) 99 74 40 728
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
La République 9
TRIBUNE DU SAVOIR
Explication
E
Le terrorisme, affaire de potes
n France, une vingtaine de jeunes suspectés d’appartenir à un
groupe ayant commis un attentat en 2012, et qui en préparait
d’autres, sont renvoyés devant une cour d’assises spéciale. Une
cour d’assises spéciale les condamnera ou les acquittera. Un dispositif
rare, réservé aux affaires les plus graves, dont les crimes terroristes. Le
jury y est remplacé par des magistrats professionnels. Ils devront juger 20
personnes soupçonnées de plusieurs actes terroristes, commis ou envisagés. L’instruction, ouverte en 2012, vient d’être bouclée. Le juge du pôle
antiterroriste du tribunal de Paris, David Bénichou,
a rendu le 7 décembre son ordonnance de «mise
en accusation», que Libération a pu consulter. Un
seul mis en examen bénéficie d’un non-lieu intégral
: Yann Nsaku, un joueur de foot dont la présence
dans cette affaire avait été largement médiatisée.
Les autres seront tous jugés.
Au fait, cette affaire tentaculaire raconte les mutations du mouvement jihadiste depuis trois ans,
ses obsessions et ses constants. S’y croisent la
publication par Charlie Hebdo des caricatures de
Mahomet, une attaque à la grenade contre une
épicerie casher de Sarcelles, des repérages aux
abords de casernes militaires, des braquages pour financer l’achat d’armes,
un projet avorté par hasard (l’un des suspects ne s’est pas réveillé…), des
départs en Syrie suivis de retours avec l’ambition de commettre des attentats sur le territoire français. La composition du groupe de Cannes-Torcy en
rappelle aussi bien d’autres : des jeunes hommes dans la vingtaine, venus
d’horizon sociaux et religieux différents, passés pour certains par la prison,
tous réunis par la fascination pour un leader charismatique, plus âgé qu’eux
: Jérémie Louis-Sidney. C’est lui qui soude les deux bandes, l’une à Torcy
en Seine-et-Marne et l’autre à Cannes, dans les Alpes-Maritimes.
A Torcy comme à Cannes, les deux groupes fréquentent des mosquées,
mais restent à la marge, discutent entre eux après les prières, entretiennent
des relations parfois tendues avec les responsables des lieux de culte.
Louis-Sidney est décrit tantôt comme «l’émir», tantôt comme «un chef de
meute». Le personnage apparaît fantasque – il avait envisagé d’appeler
un de ses fils Moudjahidin («combattants» en arabe et titre que s’attribuent
volontiers les jihadistes) – mais aussi violent – il ne quitte jamais son 357
magnum. Il est surtout très radical et profondément antisémite, invoquant
souvent «l’exemple de Mohamed Merah», selon plusieurs témoignages.
Mais Jérémie Louis-Sidney ne sera pas jugé. Lors de son arrestation à
Strasbourg, le 6 octobre 2012, il tire sur les forces d’intervention avant
d’être criblé de balles par les policiers.
Son «lieutenant», lui, comparaîtra bel et bien. Jérémy Bailly, 28 ans, a
été interpellé le même jour. La cour d’assises spéciale devra déterminer
s’il est coupable de l’attentat contre l’épicerie casher de Sarcelles, le seul
attentat réalisé dont la cellule est accusée. Il n’avait fait aucun mort. Retour
en trois chapitres sur ce groupe, présenté comme «le plus dangereux mis
au jour depuis 1996 en France», par le procureur François Molins.
Grenade dans une épicerie de Sarcelles
Flash-back. A l’été 2012, les deux bandes de Torcy et de Cannes se
rencontrent. Six personnes descendent de la banlieue parisienne à bord
d’un camping-car. Direction le Sud, où ils retrouvent dix membres du groupe
cannois autour de Louis-Sidney. Pendant deux semaines, tous gravitent
dans les environs de Cannes.
Au bord d’une rivière où ils prennent l’habitude de se retrouver, ils parlent
religion, jihad (à cause de «l’actualité internationale», dira l’un d’eux aux
enquêteurs), évoquent l’affaire Merah. Bailly et Louis Sidney exhibent des
armes. Pour le juge d’instruction, il s’agit là d’un «séjour fondateur».
Trois membres de la bande sont accusés d’avoir lancé une grenade dans
une épicerie casher de Sarcelles quelques semaines plus tard. A 12 h 30,
le 19 septembre 2012, un pavé en béton brise la vitrine du magasin. Une
grenade est projetée à l’intérieur. Elle roule sous une rangée de chariots
et explose, libérant des milliers de billes métalliques. Aucune des quatre
personnes à l’intérieur n’est gravement blessée.
A l’extérieur, deux personnes sont aperçues fuyant à pied. Pour le
magistrat instructeur, ces deux hommes sont Jérémy Bailly et Jérémie
Louis-Sidney. L’ADN de ce dernier est d’ailleurs retrouvé sur la cuillère
de la grenade, devant le commerce. Bailly et Louis-Sidney s’échappent
à bord d’une voiture conduite par un troisième homme, Kévin P., selon le
juge Bénichou.
L’attaque contre l’épicerie casher a lieu le «jour de la publication par
l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo de nouvelles caricatures du prophète Mahomet», note le juge dans son ordonnance de mise en accusation.
C’est ce premier attentat qui déclenchera une enquête, rapidement confiée
à la section antiterroriste du parquet de Paris. Un mois plus tard, la police
interpellera sept suspects, dont Bailly. Chez lui est retrouvé un bip pour
ouvrir un garage. Bailly ne parle pas, mais les enquêteurs trouvent le box.
A l’intérieur : des armes, une cocotte-minute avec tout ce qu’il faut pour la
transformer en bombe (du nitrate de potassium, du charbon, du souffre,
des clous et des réveils électriques). Selon plusieurs mis en examen, le
matériel devait servir pour détruire un McDonald’s à Lognes (Seine-etMarne). Prévu pour le 3 octobre, le projet a été annulé faute d’essence
que devait apporter Kévin P., qui ne s’est pas réveillé…
Des militaires ciblés dans le Sud
L’affaire ne s’arrête pas avec les interpellations d’octobre 2012. En juin
2013, la compagne d’un certain Maher O. dépose plainte pour violences
conjugales. A cette occasion, elle révèle qu’il projette «d’assassiner des
militaires dans une caserne». Son compagnon n’est pas un inconnu, les
policiers l’ont aperçu en compagnie de Louis-Sidney quelques mois plus
tôt et placé sur écoute. Ils s’inquiètent de sa radicalité. Sur son compte Facebook, Maher O. affiche une photo d’un «homme
armé à cheval porteur d’un drapeau symbolisant
le jihad armé». Au printemps 2013, il évoque un
départ vers une destination jugée «mystérieuse»,
car «jamais évoquée» par téléphone. L’homme
est interpellé le lendemain du dépôt de plainte de
sa compagne.
Deux de ses «comparses» attirent aussi l’attention. Tous deux étaient incarcérés à la maison
d’arrêt de Grasse en même temps que Louis-Sidney. C’est pendant sa détention que «l’émir» s’est
converti à l’islam radical. L’un d’eux, Jamel B.,
s’est rendu en Syrie pendant un mois durant l’hiver
2013. Le même est repéré à proximité du camp militaire de Canjuers, dans
le Var, le soir du 16 juin. Pour les enquêteurs, ce déplacement confirme
l’intention d’une attaque prochaine. Les deux hommes sont arrêtés dans
la nuit. Des armes seront retrouvées chez un autre. Aux yeux du magistrat
instructeur, le mode opératoire de ce groupe, excroissance de la cellule de
Cannes-Torcy, rappelle Mohamed Merah qui obsédait tant Louis-Sidney :
outre les pistolets mitrailleurs, une GoPro et un scooter T-Max sont saisis
lors des perquisitions.
Retours de Syrie et cache d’explosifs
Autour de Louis-Sidney figuraient, à leur manière, des précurseurs. Dès
l’automne 2012, trois Cannois partent en Syrie pour «participer aux combats
aux côtés des jihadistes». L’Etat islamique n’est alors pas encore présent
dans le pays, Al-Qaeda vient de s’y implanter. Pour le juge d’instruction,
«une filière jihadiste syrienne» est mise en place au départ de Cannes.
Deux Cannois du groupe sont rentrés en France, suivant un scénario
qui donne des cauchemars aux services antiterroristes et rappelle les attentats du 13 Novembre. Début 2014, Abdelkader T. se fait arrêter sur le
chemin du retour, lors d’un contrôle fortuit à la frontière grecquo-italienne.
L’autre, Ibrahim B., parvient en revanche à rentrer en France, malgré une
brève arrestation en Grèce. Juste après son arrivée sur le territoire, la police l’interpelle à Mandelieu-la-Napoule, près de Cannes. Elle découvrira
quelques jours plus tard, cachés dans l’immeuble où il est arrêté, «trois
engins explosifs artisanaux» - des petites bombes confectionnées dans
des canettes de Red Bull - remplies de TATP, l’explosif utilisé lors des
attentats de Paris. Toutes sont en état de fonctionner.
Le troisième homme, Rached R., serait toujours en Syrie aujourd’hui
où il a rejoint successivement la branche syrienne d’Al-Qaeda et l’Etat
islamique, deux groupes jihadistes rivaux. Pendant ces trois années, il a
été blessé à de multiples reprises. Mi-mars 2015, sa mère expliquait aux
enquêteurs qu’il était «toujours immobilisé [et] avait beaucoup maigri». Sur
l’ordonnance du juge, à côté de son nom apparaît simplement la mention
«mandat d’arrêt».
BBL avec Le Point
Migrants : en quoi consiste le projet européen
de création d’un corps de gardes-frontières ?
L
e plan que la Commission de Bruxelles met sur la table, mardi 15
décembre, est une véritable bombe. La Commission a l’intention de
proposer un règlement visant à créer une véritable agence européenne de gardes-côtes et de gardes-frontières, constituée de milliers de
personnels mobilisables rapidement, et qui aurait la capacité de s’autosaisir
en cas de menace jugée grave à une frontière de l’Union.
Ce projet, s’il est approuvé par les Etats et le Parlement européens,
marquerait, une avancée considérable vers une gestion commune des
frontières de l’Union. Il suppose toutefois des abandons de souveraineté
qui ne manqueront pas de faire débat.
Quel est l’objectif assigné à ce corps de gardes-frontières/
gardes-côtes ?
L’enjeu est mieux surveiller les frontières extérieures de Schengen. Pour
la Commission, il s’agit d’endiguer le flux de migrants, alors que plus de
1,5 million d’entre eux ont franchi « illégalement » les frontières extérieures
de l’UE en 2015, et que plus d’un million sont déjà arrivés en Allemagne.
Pour Bruxelles, l’enjeu est aussi de sauver le traité de Schengen, qui
permet la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’Union. Ces
derniers mois, plusieurs Etats, à commencer par l’Allemagne, ont rétabli
des contrôles à leurs frontières, afin de tenter d’endiguer les arrivées de
migrants. D’autres, comme la Hongrie, ont hérissé de véritables barrières
pour empêcher les réfugiés de rejoindre le vieux continent.
BBL
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
10 La République
CULTURE & ARTS
Musique
Musique
Stromae s’est marié à son styliste
Bientôt «Mutu na se makolo likolo» de
Lambio-Lambio sur le marché de disque
I
C
’est la grande surprise pour les fanatiques de
Stromae. Et non, ne vous en faites pas, il ne lui
est rien arrivé de mal. Plutôt il est aux anges et vit
le grand bonheur avec l’élue de son cœur Coralie Barbier.
Vous l’aviez compris, l’artiste s’est marié.
Vous ne vous trompez pas, Coralie Barbier est bien la
styliste de Stromae. L’auteur de ses différentes tenues de
scène assez particulières et uniques. Il a bien eu raison de
l’épouser car elle participe aussi bien à son épanouissement
émotionnel.
C’est vrai qu’aucune annonce n’avait été faites par Stromae, tout simplement parce qu’il tient à protéger sa privée.
C’est même pour cette raison que ni le nom de sa tendre
épouse moins encore leur idylle n’avaient été dévoilé auparavant. Un petit secret qui ne fait pas mal d’ailleurs.
La cérémonie de mariage a eu lieu le week-end dernier,
dans un hôtel 4 étoiles en Belgique, aménage pour la
circonstance. L’artiste y avait réserve 79 chambres, soit
l’entièreté du bâtiment, afin de partager son bonheur avec
ses invites pendant 2 jours de suite.
Stromae vient donc de démontrer qu’il est possible d’avoir
une vraie vie privée, bien que l’on soit l’un des hommes les
plus connu au monde.
B.J.D
Nostalgie
Sam Mangwana, un Angolais
nationalisé congolais
l s’était enfermé depuis
plusieurs mois au studio pour l’enregistrement du single qui s’intitule
«Mutu na se makolo likolo».
Les travaux étant finis, celuici n’attend que la proposition
de son producteur pour le
mettre sur le marché.
Selon son géniteur, la
sortie de ce single pourra
avoir lieu d’ici la fin de cette
année en cours en vue de
permettre aux amoureux de
la bonne musique de festoyer avec ce beau single.
Ceci sera sous deux supports, audio et vidéo.
Produit par la maison
«F victim» de Fally Ipupa,
cet opus servira aussi de
la promotion à cette nouvelle maison de production
qui jusque-là n’est qu’à sa
deuxième production.
Notez que ce single est
réalisé avec le groupe cher
a Lambert Moke Tomisi dit
Lambio-Lambio «Vijana»
En attendant sa sortie
sur le marché, Moto na
Nzambe et son groupe ont
arrêté avec les production
scénique pour se concentrer a la promotion de cet
opus qui pourra renverser
les données dans le monde
musique. Lambio-Lambio
étant un vieux routier dans
la musique, mettra toutes les
batteries en marche pour la
réussite de ce single qui sert
de l’avant-gout avant la sortie proprement dit de l’album
«Likolo ya Mokolo».
B.J.D
La deuxième édition de Rumba Parade
se tient du 17 au 19 décembre prochain
I
nitié par l’Institut National des Arts, pour la
promotion de la rumba
congolaise dans toute sa
diversité, le festival Rumba
Parade s’apprête à ouvrir
ses portes dans quelques
jours. Ceci se tiendra donc
du 17 au 19 décembre prochain.
Sous la direction du professeur Yoka, le festival
compte offrir une place de
choix à la fanfare. C’est un
des instruments de musique
qui fait la particularité de la
rumba congolaise. Raison
pour laquelle, l’Ina a fait
appel à quelques groupes
de fanfare très connu à Kinshasa, pour prester a cette
manifestation.
Aussi à l’occasion de
ce grand évènement, un
hommage sera rendu à
l’un des pères de la rumba
congolaise, longtemps reste
dans l’oubli, qu’est Nico
Kassanda. L’artiste est très
reconnu pour sa finesse
dans la manipulation de la
guitare, et principalement la
guitare hawaïenne.
Cette deuxième édition
connaitra aussi la participation de la délégation Wallonie-Bruxelles, qui servira
d’ailleurs de cadre pour les
trois jours de réjouissance.
Il est prévu non seulement
des prestations des groupes
musicaux et aussi des journées de réflexion pour codifier la rumba congolaise.
Du cote des invites, le
festival produira Petit Wendo, les artistes Héritiers du
défunt Wendo Kolosoy, aussi Givano et bien d’autres
artistes.
B.J.D
Chant chorale «Chœurs de Noël de
Paix» à Limete du 19 au 20 décembre
E
S
am Mangwana est un musicien plutôt d’origine
angolaise. Congolais aussi pourquoi pas? Car sa
discographie est plus congolaise qu’angolaise,
pays qui l’a adopté et dans lequel il a évolué et vécu depuis longtemps. Il est originaire de la province d’Uige, de
la juridiction de Mucaba.
Un artiste hors pair. Il a su donner à sa musique une
dimension internationale, car il savait adapter son rythme
partout où il est passé, Cameroun, Côte d’Ivoire. Bref, dans
toute la côte ouest africaine.
Il a travaillé avec Tabu Ley Rochereau (au sein d’Afrisa
Fiesta, d’Afrisa Fiesta National et plus tard d’Afrisa International) et avec Franco Luambo Makiadi (TP OK Jazz).
En solitude, il a créé plusieurs groupes (Festival des
maquisards, African All Stars) et enregistré de nombreux
disques au cours de sa longue carrière, tel que Waka Waka,
Bana Ba Cameroun, Suzanna, Maria Tebbo, Nakupenda,
Kabibi, Bowane, Kiyedi, Fati mata, Mabele1, Zela Ngai
Nasala, Zala Sportif, Ibrahim, Aladji, Belle-mère, La Fête
au Village, PAPA BONBON, jalous jalous, Matinda.
B.J.D/Wikipédia
n marge des festivités
marquant la fin de l’année 2015, un décor
pittoresque est en train d’être
planté à Kinshasa, capitale de
la République démocratique du
Congo en faveur de tous les
fans de la musique chorale.
L’Agence Axiologique Communication, promoteur de l’événement compte, pour sa part,
émerveiller le public à travers
un concert de haute facture
dénommé «Chœurs de Noël
de Paix», qu’elle organise du
19 au 20 décembre 2015, dans
l’enceinte de l’espace Echangeur de Limete.
A en croire Lecoeur Mutshipayi, responsable de l’Agence
Axiologique, ce concert s’inscrit dans le but de promouvoir
la musique chorale dans toute
sa diversité culturelle. Aussi,
a-t-il poursuivi, c’est un moment formidable ou un grand
rendez-vous historique qui va
constituer un point d’orgue
de rencontre entre plusieurs
chœurs de la Rdc.
Ce sont deux grandes soirées «Highlight» que les Kinoises et Kinois s’apprêtent à
ressentir la vibration à l’espace
échangeur de Limete.
Pendant deux jours, soit du
19 au 20 décembre prochain,
«Chœurs de Noël de Paix»,
envisage de mettre sur scène,
une série de prestations des
chœurs d’hommes et des
femmes en provenance de
différentes paroisses de la
Ville-province de Kinshasa
dûment sélectionnés pour la
circonstance.
Plus d’une dizaine de chorales de la Ville prendront part à
cette grande messe susceptible
de vivifier l’âme des chrétiens
pendant la période de Noël.
Alignées pour le 19 décembre prochain, le public va
savourer une ambiance inédite
avec les chorales, chœur la
Grace, le chœur Célébrons ; le
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
Chœur Nodasa de l’Unikin ; le
Chœur Cantate dominum ; le
chœur Magnificat ; le Groupe
Nouvelle alliance ; le Chœur
Kin Est de néo-apostolique ;
Chœur le Quator.
Puis s’en suivra, le 20 décembre avec le Chœur Kin
Nord et Kin Centre I de NéoApostolique, l’Orchestre la joie
du ciel; le chœur Tshiondo de
CPK Lemba ; le Chœur la Fraternité de Saint Dominique; le
Groupe Tous adorons ; Chœur
la Voix des anges, et enfin,
Chœur la Victoire de CBCO
Bandal II.
En ce qui concerne les prestations, chaque groupe sélectionné va se munir de son
répertoire de chants pour
agrémenter ces festivités. Par
ailleurs, il convient de rappeler
qu’en marge de ce concert,
les billets sont vendus en prévente et les ventes (pendant les
festivités).
B.J.D
La République
SPORT
Mondial des clubs
Assalé, deux couronnes et un coup dur
P
our un mois de décembre, la
température est actuellement
très agréable à Osaka. Mais
à voir certains joueurs du TP Mazembe quitter le Stade Nagai emmitouflés
dans des couvertures, cette douceur
est toute relative, comparée au climat
de RD Congo. La bonne nouvelle,
c’est que les Corbeaux retrouveront
bientôt des températures plus douces.
La mauvaise, c’est qu’ils quittent le
Japon après une deuxième défaite en
deux matches de Coupe du Monde
des Clubs de la FIFA 2015, cette fois
contre le CF América.
Le Tout-Puissant n’a pas fait honneur à
son nom, l’attaquant Roger Assalé en est
conscient. «D’abord il fait très froid, ça a été
difficile», lâche l’Ivoirien au micro deFIFA.
com, le col de sa veste remonté jusqu’au
menton... mais des sandales aux pieds !
«Mais ce n’est pas une excuse. Il y a des
jours où on peut tout essayer, et rien ne
marche.»
Ou presque rien. Rainford Kalaba a
bien inscrit un but pour les Africains, mais
auparavant, les Mexicains avaient marqué
deux fois pour influger au TP un deuxième
revers après le 3:0 contre Sanfrecce Hiroshima en quart de finale. «Nous espérions
porter haut les couleurs de l’Afrique, mais
nous sommes tombés sur des équipes qui
ont donné plus que nous», regrette celui qui
avait raté son premier match, et a débuté le
second sur le banc. «Au niveau personnel,
j’aurais voulu apporter plus de choses»,
ajoute-t-il, déçu par ses propres performances.
Une année réussie
L’attaquant pouvait légitimement viser
plus haut sachant qu’il débarquait avec
deux sacres continentaux conquis au cours
de l’année écoulée. Vainqueur de la Ligue
des champion de la CAF pour sa première
saison chez les Corbeaux, il avait déjà remporté la Coupe d’Afrique des Nations de la
CAF avec les Éléphants. «C’est très difficile
pour un joueur de remporter deux titres aussi
importants la même année. Être régulier et
couronné de succès avec le club et la sélection, c’est la preuve que c’est une année
réussie», admet-il, conscient que les deux
matches perdus ne doivent pas faire oublier
387
11
Deux hauts responsables
de la FIFA plaident non
coupable à New York
Q
une saison pleine.
Plutôt que d’y voir une conclusion ratée,
Assalé préfère considérer l’échec japonais
comme le début d’une nouvelle aventure.
«Le plus important, c’est de se servir de
la déception pour l’avenir. Il faut retenir
autre chose de cette compétition que la
défaite», juge-t-il. «Nous avons beaucoup
appris auprès de grandes équipes. Nous
devons maintenant nous motiver pour aller
de l’avant et préparer la nouvelle saison
pour qu’elle soit aussi réussie. Nous ferons
tout pour revenir l’an prochain et faire une
meilleure compétition. Nous sommes champions d’Afrique, nous allons tout faire pour
le rester.»
Ayant refusé des offres de France et de
Belgique pour signer à Mazembe, Assalé
avait alors justifié son choix par un désir
d’épanouissement personnel, mais aussi de
revanche. « J’ai fait le bon choix», assure-t-il
un an après. «En 2014, j’ai perdu la finale
de la Coupe de la Confédération avec le
Sewé Sport de San Pedro, et j’avais cœur
de remporter une compétition internationale
en club. Un an après, je remporte la Ligue
des champions et je dispute la Coupe du
Monde avec le Tout-Puissant. Je suis fier
de cette équipe et je lui suis reconnaissant
de ce qu’elle m’a permis d’accomplir. J’ai
progressé, je me suis développé. C’est le
cadre idéal pour progresser en Afrique.»
Du beau monde
Double roi du continent, Assalé a effectivement franchi un cap mais n’a pas encore
atteint tous ses objectifs. Appelé régulièrement avec les Éléphants, il ne fait pas
encore figure de titulaire. «La Côte d’Ivoire
est une grande équipe, notamment parce
que tous les joueurs évoluent en Europe.
C’est très difficile d’être appelé en sélection
en jouant encore en Afrique», estime celui
qui cite El Fenomeno Ronaldo comme idole.
«Le plus important, c’est de toujours faire de
bonnes performances, de continuer à progresser pour encore être appelé. Avec des
joueurs comme Max-Alain Gradel, Wilfried
Bony, Gervinho ou Salomon Kalou, c’est dur
de gagner sa place. Il y a du beau monde,
mais l’important n’est pas d’être en concurrence avec ces joueurs, mais d’essayer
d’apprendre d’eux.»
Pour marcher dans les traces de ses
glorieux aînés, Assalé rêve d’Europe. «On
peut être un grand en Afrique, mais le top du
football mondial, ça se passe en Europe»,
estime-t-il. «C’est important pour un joueur
africain de commencer en Afrique, de progresser et de s’affirmer, mais pour prouver
sa place au plus haut niveau, il faut aller de
l’avant et réussir en Europe. Il faut toujours
travailler et regarder le futur.» Celui de Mazembe et d’Assalé passe peut-être par un
retour en Coupe du Monde des Clubs l’an
prochain. Il faudra alors se servir du passé
pour préparer l’avenir.
FIFA.COM
uelques heures après leur arrivée à New York, deux
hauts responsables de la FIFA mis en cause dans le
scandale de corruption qui secoue l’instance mondiale
du football ont plaidé non coupable, mardi 15 décembre, devant
le tribunal fédéral de Brooklyn.
L’ancien président de la Fédération hondurienne de football
(Fenafuth) Rafael Callejas a été le premier à comparaître. L’homme de 72 ans est inculpé de racket et de blanchiment d’argent.
Toujours membre de la commission marketing et télévision de la
FIFA, il est accusé d’avoir reçu, avec d’autres, des pots-de-vin
entre mars 2011 et janvier 2013 à hauteur de 1,6 million de dollars
(environ 1,45 million d’euros), dans le cadre de l’attribution de
droits de retransmission télévisée de matchs de qualification pour
la Coupe du monde. M. Callejas avait quitté lundi le Honduras «
en citoyen libre », selon les autorités de son pays. Il a été arrêté
à son arrivée à Miami, en Floride, sans incident, puis transféré à
New York. Il a été maintenu en détention.
Juan Angel Napout s’est présenté peu de temps après devant le
juge. Le vice-président suspendu de la FIFA, par ailleurs ex-président de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol),
est inculpé de complot de racket, complot de fraude électronique,
complot de blanchiment d’argent.
L’homme de 57 ans avait été extradé dans la matinée de
Suisse. Arrêté à Zurich, il avait donné son accord pour être livré
aux Etats-Unis le 8 décembre. Le Paraguayen a obtenu sa remise
en liberté contre une caution de 20 millions de dollars (18 millions
d’euros), dont 10 millions en liquide à payer d’ici à mercredi. Il est
assigné à résidence à New York, avec surveillance électronique
constante. La prochaine audience dans son dossier a été fixée
au 16 mars.
Les deux hommes font partie de la deuxième vague de seize
inculpations, annoncées le 3 décembre par les autorités américaines. Au total, trente-neuf personnes et deux entreprises sont
accusées par les autorités américaines dans ce scandale, dont
douze ont déjà plaidé coupable.
Les suspects sont accusés d’avoir sollicité et reçu plus de
200 millions de dollars (183 millions d’euros) en pots-de-vin et
rétrocommissions sur une période de vingt-cinq ans, en liaison
notamment avec des droits de retransmission télévisée des tournois et matchs de football. L’acte d’accusation compte deux cent
trente-six pages.
BBL
Platini boycotte son
audition devant la FIFA
M
ichel Platini a décidé de boycotter son audition prévue
ce vendredi à Zurich devant la justice interne de la FIFA,
« dès lors que le verdict a déjà été annoncé dans la
presse par un des porte-parole » au « mépris de la présomption
d’innocence », ont indiqué ses avocats.
Par cette décision [boycotter son audition], Michel Platini entend
signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu’il
considère comme uniquement politique et visant à l’empêcher de
se présenter à la présidence de la FIFA.
La radiation à vie du monde du foot a été requise contre Michel Platini pour ce fameux paiement controversé de 1,8 million
d’euros en 2011 par Sepp Blatter, président démissionnaire de la
FIFA qui sera lui entendu jeudi. La décision de la justice interne
de la FIFA est attendue à partir de lundi.
Platini explore toutes les suites, y compris judiciaires
Le président de l’UEFA a été suspendu par la commission
d’éthique de la FIFA le 8 octobre pour 90 jours, soit jusqu’au 5
janvier. Sa candidature à la présidence de la fédération internationale est gelée le temps de sa suspension, alors que le scrutin
est prévu le 26 février 2016 à Zurich. Quand Platini évoque un
« verdict déjà annoncé dans la presse », il se réfère aux propos
d’Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d’instruction de la
FIFA, qui a déclaré vendredi dernier : « Platini sera certainement
suspendu pour plusieurs années. »
Ces propos sont apparus quelques heures sur le site Internet
de Lequipe.fr, puis édulcorés ensuite. M. Bantel s’est plaint samedi
auprès de l’AFP de la publication d’une « interview non autorisée
». Il a ensuite fait savoir à l’AFP qu’en tant que porte-parole des
instructeurs de la FIFA, il avait le droit de donner son avis sur des
sanctions possibles.
« M. Platini explore toutes les suites, y compris judiciaires, à
donner aux propos tenus par M. Andreas Bantel », écrivent mercredi ses avocats, qui, eux, se rendront bien vendredi à l’audience
de la justice interne de la FIFA à Zurich.
BBL
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015
12 La République
POINT CHAUD
Le secret de la messe de l’Ile de Gorée
L
Les opposants ont rencontré «Satan
a dernière rencontre des opposants congolais au Sénégal divise
encore les esprits au pays. L’opinion est partagée entre les souteneurs de cette rencontre qui rentre dans le cadre de la liberté d’un
chacun de se mouvoir et de s’abreuver dans la calebasse de son choix.
Il est donc de bon aloi que des Congolais, à la manière des Lumumba
auprès de Nkwame Krumah, s’inspirent de l’expérience de leurs frères
sénégalais qui font incontestablement figure de modèle dans la culture
politique au niveau de l’Afrique.
A l’opposé, des Congolais reprochent aux pèlerins de Dakar d’être partis
concocter un plan diabolique contre les institutions dont les animateurs sont
issus des élections démocratiquement organisés au pays. La sauce salée
provient du fait de la participation des animateurs de « Balai citoyen » et «
Y en a marre », deux mouvements citoyens ayant déjoué les tentatives de
s’éterniser au pouvoir des anciens présidents Blaise Compaoré au Burkina
Faso, et Abdoulaye Wade au Sénégal. L’histoire récente rappelle la venue à
Kinshasa de ces deux animateurs qui devaient initier des jeunes congolais
à la manière de conduire une résistance citoyenne contre le pouvoir en
place. Une aventure ayant débouché sur l’arrestation, jusqu’à ce jour, de
certains jeunes congolais des mouvements Lucha et Filimbi, alors que les
Sénégalais et Burkinabé étaient simplement extradés vers leurs pays.
Mais ce qui n’a pas assez circulé dans l’opinion est la présence active
dans cette rencontre de sir Greg Mills, une figure très redoutée en raison
de son CV riche en opérations difficiles menées par ce Sud-Africain. Ce
personnage ne saurait être mobilisé par les organisateurs pour de simples discours. C’est un stratège, un homme de terrain dont on recourt
aux services seulement dans une phase ultime d’une opération. D’où la
colère – on peut aussi dire la peur – des hommes au pouvoir à Kinshasa.
A chacun de découvrir la biographie de cet homme !
LR
Dr Greg Mills
Inauguration du barrage de Matebe
D’importants capitaux pour
préserver le par des Virunga
L
e mercredi 16 décembre 15, Joseph Kabila inaugure le barrage
hydroélectrique de Matebe, dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu. Un important ouvrage produisant 13,2 MW et
dont les travaux de construction ont duré deux ans. Pour ce faire, la firme
Howard Buffet Fondation, maître d’ouvrage, a dû débourser une bagatelle
de 20 millions de dollars américains.
Selon les détails, les problèmes de dessert en énergie électrique sont
ainsi résolus sur quatre axes principaux : Rutshuru-Bunagana, Rutshuru-Ishasha, Rutshuru-Kanyabayonga et Rutshuru-Kibumba. Le projet ne
s’arrête pas là ; il intègre également la construction de 6 ouvrages analogues devant produire dans l’ensemble 120 MW, avec la création d’au
moins 1000 emplois directs, précise Cosma Wilungula, directeur général
de l’Institut congolais pour la conservation de la nature. Ce projet sera
exécuté sur financement de l’Union européenne pour un coût global de
120 millions de dollars américains.
Cette mobilisation internationale a pour avantage de mettre à l’abri de
convoitises coriaces le parc national des Virunga sous la menace conjointe
du gouvernement congolais et des multinationales charmés par les réserves
pétrolières sous son sol. Classé patrimoine international ; et en raison de
sa participation à l’équilibre écologique, le parc des Virunga bénéficie de
l’attention du monde dressé contre le projet d’exploitation pétrolière et les
nombreuses incursions de la population environnante contre ses espèces
végétales et animales. En effet, l’électricité, espère-t-on, va détourner la
population du recours constant au bois de chauffe et aux charbons, à la
base de la déforestation tant déplorée. De ce fait, le barrage de Matebe
constitue une première réponse aux besoins des habitants locaux en énergie, comme il impulse la dynamique de développement autour des Virunga
; elle ouvre de bonnes perspectives pour des opérateurs économiques qui
seront désormais intéressés à investir dans la région du Nord-Kivu.
C’est aussi une bonne manière d’assurer une rentabilisation soft du parc.
Comme l’a si bien signifié le ministre de Tourisme, Elvis Mutiri wa Bashara,
pour qui la centrale hydroélectrique de Matebe est un atout important pour
la relance du tourisme au Nord-Kivu. Il a ce faisant, invité les jeunes de la
région à déserter les rangs des groupes armés et à réintégrer la vie civile.
Car, a-t-il dit, cette centrale va notamment générer beaucoup d’emplois.
Cap sur le reboisement
Pour l’administrateur directeur général de l’Institut congolais pour la
conservation de la nature, Cosmas Wilungula, la construction de la centrale
hydroélectrique de Matebe est destinée à limiter la déforestation. « Nous
pouvons restaurer davantage la forêt dans ce parc [des Virunga] et nous
pouvons contribuer à atténuer le réchauffement de la planète », rassure-t-il.
L’homme se réjouit de la contribution de l’Union européenne car, soutient-il,
les 13,6 mégawatts de la centrale de Matebe sont insuffisants pour couvrir
les besoins en énergie des habitants du Nord-Kivu. Mais l’administrateur
se réjouit de l’implication de l’Union européenne tendant à accroitre le volume de l’énergie à offrir aux riverains du parc : « Nous venons d’obtenir
une étude déjà terminée par le financement de l’Union Européenne pour
interconnecter toutes les centrales qui vont être construites pour atteindre
une puissance de 100 mégawatts ».
Sur place on a appris que des opérateurs économiques sont au portillon du barrage pour la conclusion du marché de fourniture de l’énergie
électrique ; ils se recrutent parmi les exploitants de la savonnerie et de la
cimenterie.
LR
G
reg Mills doctorat est directeur de la Fondation Brenthurst basée
à Johannesburg. Un conseiller spécial à un certain nombre de
gouvernements africains et autres, il est largement publié sur les
affaires internationales, le développement et la sécurité, un chroniqueur
régulier en Afrique du Sud et au-delà, et l’auteur des best-sellers «Pourquoi
l’Afrique est médiocre - Et ce que les Africains peuvent faire à ce sujet
»(Penguin: 2010) et, avec Jeffrey Herbst (Président: Université Colgate),»
Troisième libération de l’Afrique »(Penguin: 2012).
En 2008, il a été déployé en tant que conseiller stratégique au président du Rwanda.
De 2007-12 il a dirigé le Secrétariat de l’International Advisory Board
présidentielle au Mozambique, et depuis 2012, le Comité consultatif présidentiel sur l’économie du Malawi.
En 2006, il était en mission à Kaboul en tant que chef de de la Force
internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) Prism groupe d’analyse
stratégique, et a été détaché à la FIAS à Kandahar aussi avec Prism en
2010, et au QG de la FIAS à nouveau à Kaboul en 2012. En Juillet 2013, il
a été nommé en tant que membre du Groupe de haut niveau de la Banque
africaine de développement pour les États fragiles.
Basé sur ses expériences de consolidation de la paix, en 2011 il a édité
conjointement, avec le général Sir David Richards, «Victoire chez les personnes: leçons tirées de la lutte contre les insurrections et la stabilisation
d’États fragiles (2011: Royal United Services Institute), et en 2013 a publié
‘Somalie- - Fixation plupart Échec de l’État de l’Afrique »(Tafelberg) avec
Peter Pham du Conseil de l’Atlantique et spécialiste de contre-insurrection
australien David Kilcullen. Le petit-fils de l’avant-guerre pilote de Grand Prix
Billy Mills, et lui-même pilote de l’équipe 24 heures africaine Mans, il a publié
plusieurs titres sur l’histoire du sport automobile, et plus récemment ‘Agriculture, de meubles et Marmalade: Southern Motorsport Heroes africains’
(Panmacmilllan: 2013). Son livre le plus récemment publié est «Pourquoi
Unis Récupérer: Modification Sociétés __gVirt_NP_NN_NNPS<__ Walking
Into Gagner Nations- l’Afghanistan au Zimbabwe.
Picador Afrique / Hurst.
La phrase du jour
« La sagesse n’est pas un
comprimé qu’on avale. On
naît sage, on ne le devient
pas (Proverbe ghanéen) »
La République n° 852 du Vendredi 18 Décembre 2015