Thème : Les visites guidées Problématique

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Thème : Les visites guidées Problématique
EPE
Thème : Les visites guidées
Problématique : Comment valoriser la visite commentée pour que chacun
accède à la culture de manière autonome ?
I/ Caractéristiques de la visite traditionnelle
a)Le statut des guides
b)Des visites guidées pour quels publics ?
c)Avantages de la visite traditionnelle
d) Inconvénients de la visite traditionnelle
II/ Visite adaptée
Pour quel public ?
Intérêt, but d’une visite adaptée ?
III/ Les outils et installations mis en place lors d’une visite adaptée
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Aujourd’hui, les loisirs et loisirs culturels sont ouverts à tous grâce à une lutte permanente
pour permettre à tous d’accéder à la culture. La visite guidée dans les sites touristiques reste
appréciée par un grand nombre de visiteurs mais est d’un autre part très concurrencée par
tous les moyens technologiques comme les audio guides qui remplacent les guides. Alors
Comment valoriser la visite commentée pour que chacun accède à la culture de manière
autonome ?
Effectivement, le verbe valoriser a une connotation très forte il signifie présenter de façon
plus avantageuse, accorder une importance plus grande à quelqu'un, à quelque chose. Ici la
visite commentée et le guide doivent être mis en avant car la visite commentée est une tâche
qui se préparée en amont, c’est un long travail de recherches et de documentations, une
visite guidée est le fait de conduire, emmener guider, mener un groupe sur un lieu pour le
faire découvrir et partager ses connaissances. Il existe de plus en plus de formes variées de
visites guidées, il est estimé que chaque individu a le droit à l’accès à la culture qu’il soit âgé,
handicapé ou autre. Il faudrait que la culture qui signifie l’ensemble des connaissances
générale se vulgarise pour que chacun puisse en profiter individuellement et en autonomie
c'est-à-dire qu’elles puissent se déplacer par elles mêmes et faire leur visite. Pour les
personnes portant un handicap c’est parfois difficile mais avec de nouvelles installations et
équipements se développent tous les jours pour aider ces personnes.
Ce sujet me tient à cœur puisque sur mes trois stages j’ai fait deux stages en lien avec le
guidage la première fois au château de Drée à Curbigny et la seconde au monastère royal de
Brou à Bourg en Bresse et cela m’a énormément appris, apporté sur moi-même et sur les
autres. Je crois que la tolérance est une des valeurs fondamentales du tourisme et c’est ce
qu’il me plaît. Le public est varié, les visiteurs sont plutôt sympathiques et intéressés. Le fait
de partager mes connaissances sur un territoire ou sur un monument, des personnages
historiques me plaît c’est pour cela que j’aimerai plus tard ouvrir une maison d’hôte ou un
hôtel. Dans un premier temps nous verrons les caractéristiques de la visite commentée
traditionnelle et dans un deuxième temps nous verrons les caractéristiques de la visite
commentée adaptée.
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I/ Visite traditionnelle
a)Le statut des guides
Avant d'expliquer ce qu'est une visite guidée, je vous propose un « topo » sur le métier de
guide.
Le métier de guide conférencier prend en charge le touriste sur place, il a pour fonction
d'encadrement sur laps de temps court qui a pour but la découverte du patrimoine. Le guide
conférencier a le choix en France, car c'est un pays riche en patrimoine culturel, historique,
naturel...
Le guide est là pour présenter le patrimoine et le mettre en valeur autant que possible, il
joue un rôle de premier plan dans la satisfaction du client et dans la qualité du produit
présenté.
Le guide conférencier prend en charge une ou plusieurs heures un ou plusieurs visiteurs pour
assurer une mission précise qui est de faire la visite d'un lieu ouvert ou fermé, un site , un
parc. Pour mettre le patrimoine en valeur il dispose de plusieurs possibilités, les visites
animées, à thèmes.. Le guide conférencier peut aussi assurer des conférences et animations
pour attirer toutes les formes de publics. Il doit être capable d'assurer les ateliers et
animations en français et langues étrangères.
Le statut du guide conférencier : il est sous le statut de travailleur indépendant c'est à dire
qu'il est auto-entrepreneur,il n'a donc pas le droit au chômage, ils peuvent être payés à la
vacation, salariés en CDD,CDI ou saisonnier et dans ce cas le rythme est très dense sept jours
sur sept pendant plusieurs semaines. En général le guide conférencier travaille à plusieurs
endroits en même temps. Un guide doit savoir se vendre auprès des employeurs pour réussir
à trouver du travail. Pour cela un bon répertoire professionnel aide pour cela les guides
peuvent aussi rejoindre des associations de guides et se créer leur répertoire en vue d'être
bien lisible.
Par rapport aux guides, la réglementation dit qu'officiellement l'action de guidage est libre
en France mais la carte professionnelle de guide est obligatoire pour faire une visite dans un
monument historique ou un musée national si la visite a lieu dans le cadre d'une prestation
commerciale proposée par une entreprise titulaire d'une immatriculation.
Dans la pratique, les Offices de Tourisme ont des guides qualifiés alors qu'ils n'ont pas
forcément d'immatriculation. Aussi que les sites légifèrent en interne pour limiter voir
interdire les guidages externes.
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La visite guidée traditionnelle prévoit un guide pour un groupe ou des individuels, c’est donc
une méthode d’informations qui permet l’acquisition, la clarification, la confrontation ou le
renforcement des connaissances. Elle privilégie l’observation directe de situations ou de
personnes et stimule l’intégration personnelle. La visite s’effectue dans une même institution
ou entreprise, ou dans une organisation extérieure. De façon générale, cette méthode
s’avère un excellent outil de relations publiques des entreprises pour se doter d’une image
sociale auprès des gens d’une collectivité locale. Elle s’inscrit donc dans une perspective
d’implication sociale ou éducative.
Population Cible : La visite guidée profite à tous les types de clientèle que ce soit des enfants,
des adolescents, ou des travailleurs qui s’informent sur les nouvelles technologies. Elle
s’adresse à des groupes d’environ 10 à 35 personnes mais ce nombre peut varier en fonction
de la demande. Un trop grand nombre de personnes ne permettrait pas d’entendre les
explications du guide ou dans certains cas d’assurer la sécurité ou l’encadrement des
participants. Plus l’âge moyen du groupe est bas plus il devrait être diminué en conséquence
à moins d’ajouter des accompagnateurs pendant l’activité.
Type d’intervention : la visite guidée vise particulièrement des buts de type « exploratoire ».
Elle aide les membres à prendre conscience d’une situation plus qu’à acquérir des habiletés
ou connaissances spécifiques. Les thèmes proposés peuvent être : la reconnaissance de lieux
physiques, la mise au fait des étapes d’un processus de production, l’observation du
fonctionnement d’appareils, etc.
Durée : la durée moyenne d’une visite guidée est d’environ 1h30-2h00. Ceci exclut le temps
de transport aller-retour vers les lieux de l’activité. En règle générale, plus l’information à
diffuser est spécifique plus le groupe est homogène, plus la rencontre sera détaillée, donc
plus longue.
Temps de préparation : La visite guidée demande au moins trois semaines de préparations
en théorie et exige une planification minutieuse
Contexte privilégié : La visite guidée, en temps que méthode répond à des attentes précises
de la clientèle visée. Il est donc important que les buts soient clairs et réalistes car elle ne
peut explorer toutes les facettes de l’information à diffuser ; elle se concentre plutôt vers un
ou plusieurs axes principaux. Dans certains cas elle donnera lieu à d’autres activités plus
spécifiques. Une visite guidée ne peut répondre à tous les intérêts ou à toutes les questions.
Elle implique qu’il y a quelque chose à voir, c’est pourquoi beaucoup d’informations visuelles
doivent être disponibles. La visite guidée n’est pas une activité touristique, des
commentaires oraux ou un guide explicatif du parcours renforcent les éléments visuels. De
plus, le vocabulaire doit s’adapter à la clientèle dans un effort de vulgarisation des
informations présentées
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La visite guidée est, entre autre, une méthode pour susciter d’autres besoins ou
comportements. Elle constitue un déclencheur et exige la combinaison d’autres méthodes
afin de favoriser la diffusion de l’information ou de la demande d’information plus précise. Il
convient par exemple d’ajouter des documents écrits, des bandes vidéos, diaporama, un
exposé, des affiches…
b)Des visites guidées pour quels publics ?
Il y a diverses formes de publics
Le Public scolaire
Des scolaires du primaire à la faculté viennent pour visiter des monuments, à des fins
culturelles et éducatives. J'ai participé à un atelier de lycées au monastère royal de Brou,
c'étaient des lycéens spécialisés dans l'art architectural, ils ont pu faire des croquis de
certaines parties de l'église, des stalles ou autre et après ils devaient reconstruire une voute
avec des pierres à la façon du XVIe siècle. Les plus jeunes peuvent participer à diverses
animations dans les sites touristiques et les plus vieux des visites plus approfondies.
Le Public socialement défavorisé
Le public défavorisé touche des personnes désavantagées d'un point de vue social et
économique, qui dispose de peu de ressources pour vivre et qui n’ont pas forcément accès à
la culture.
Le Public senior
Le public sénior est constitué de personnes âgées ou à la retraite. Public qui a une très
grande place dans le tourisme car ils n’ont plus d’activités professionnelles et se consacrent
souvent à leurs loisirs comme la culture. J'ai pu participé au floralies lors de mon stage au
monastère royal de Brou en novembre, car nous recevions des groupes qui participaient le
matin ou l'après midi aux floralies, c’est une exposition de fleurs qui se déroulait au parc des
expositions de Bourg en Bresse. Après ou avant d'aller aux floralies des groupes venaient
visiter le monastère royal de Brou, et c'était surtout un public sénior, j’ai donc pu très bien
cerné le public senior et leurs besoins en tant que guide et en tant qu'hôtesse d'accueil
lorsque l'on accueillait ces groupes avant la visite.
La Visite à thématique
Les visites thématiques touchent tous les publics, c’est une visite plus centrée que d’ordinaire
sur un thème voulu, la visite et davantage approfondi sur le thème évoqué. Par exemple au
château de Drée si nous le souhaitions, les guides pouvaient se déguiser avec des costumes
style XVIIe,là ma visite aurait pu être plus centrée sur la vie des femmes au XVII ou XVIII
suivant sur quelle époque du château que j'aurai choisi de plus m'attarder.
Visite ludique
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C’est une façon originale d’aborder un thème, les visites ludiques touchent surtout un public
familial, les visiteurs viennent en famille et explorent le monument avec un carnet de route
par exemple.
Il y a aussi plusieurs formes de visites commentées différentes
La Visite insolite : les visites insolites sortent de l’ordinaire avec des guides déguisés par
exemple au château de Drée a été proposé durant l'été une visite nocturne du château avec
une visite guidée tout à fait inédite avec un éclairage exclusivement à la bougie.
La Visite guidée traditionnelle : Un guide prend en charge un petit groupe et fait un
commentaire de visite sur le monument.
La Visite libre : Le visiteur se déplace librement dans le monument, il fait sa visite seul, il n’a
pas de commentaires oraux de la part d’un guide mais il peut souvent se munir d’un audio
guide si il le souhaite et suivre le parcours que lui proposera celui-ci en se déplaçant d’un
point à un autre avec des explications sur certains endroits du monument.
La Visite pour les groupes : Le groupe est souvent déjà composé, le guide accueille son
groupe et le prend en charge pour toute la durée de la visite.
c)Avantages de la visite traditionnelle
La visite guidée présente beaucoup d’avantages comme l’incitation à l’apprentissage par la
stimulation visuelle et auditive, elle engendre la réflexion personnelle, une discussion entre
les membres du groupe, elle intègre donc une participation active du groupe. Mais elle
stimule aussi l’intérêt pour des informations générales, elle permet aussi la création de
nouveaux besoins et intérêts et elle endosse l’image sociale ou éducative du lieu visité.
d) Inconvénients de la visite traditionnelle
Mais la visite guidée présente aussi des inconvénients comme le fait qu’elle ne s’adresse qu’à
un groupe restreint de personnes, elle exige une planification minutieuse, elle peut
engendrer certaines fois des coûts, elle peut impliquer aussi la production de matériel
d’accompagnement, elle peut aussi provoquer un manque de discipline ou un manque
d’intérêt chez les participants.
La visite traditionnelle n’est pas forcément adaptée à tous les publics au niveau du
déplacement ou des commentaires eux mêmes…
II/ Visite adaptée
En Europe, plus d'une personne sur cinq estime qu'il est difficile de voyager en raison de
l'âge, d'un handicap ou d'une mobilité réduite. Pour faire de chaque voyage une expérience
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agréable, l'Union européenne a mis en place une série de droits visant à vous permettre de
voyager comme toute autre personne.
a)Pour quel publics ?
Pour chaque handicap évoqué il existe un pictogramme. Il y a le pictogramme moteur qui
garantit un accès en autonomie depuis le parking de l’établissement jusqu’à l’issue de
secours.
Les critères principaux sont des portes larges (au moins 77cm de passage utile ; des pentes
douces aménagées, un sol non meuble et non glissant, des espaces de manœuvre et des
espaces d’usage au minimum dans la chambre, la salle de bains, les sanitaires ; des passages
sous lavabo, sous tables, sous comptoirs d’accueil supérieurs à 70cm. Les douches sont à
l’italienne. Le prestataire apporte son aide pour toute demande spécifique.
Définition : Une personne à mobilité réduite est une personne gênée dans ses mouvements
en raison de sa taille, de son état, de son âge, de son handicap permanent ou temporaire
ainsi qu’en raison des appareils ou instruments auxquels elle doit recourir pour se déplacer.
Personnes à déficience visuelle
La déficience visuelle est le stade final d’une atteinte oculaire bilatérale, lorsque les
ressources thérapeutiques, médicales ou chirurgicales ont été épuisées (plus d’espoir
d’améliorer la vue). Dans la vie quotidienne, la déficience visuelle se répercute d’abord sur
les activités mettant en jeu la vision centrale (lecture, écriture, reconnaissance des visages,
manipulation d’objets…) et sur les déplacements, surtout dans les environnements inconnus.
L’évaluation du trouble repose en général sur des mesures objectives tenant compte à la fois
de la perte de l’acuité visuelle nécessaire à la vision des détails de notre environnement, et
du champ visuel indispensable à la perception de l’espace dans lequel on évolue. Selon le
degré de sévérité, on parle de cécité ou de malvoyance. Mais les valeurs seuils de ces deux
paramètres peuvent varier selon les circonstances.
Le pictogramme visuel, il garantit un éclairage bien maîtrisé (sans contre jour, sans zone
d’éblouissement, sans pénombre). Les éléments méritant d’être repérés sont contrastés
(poignées de porte, interrupteurs…) Les informations et documents grands caractères et
braille. Des aides au déplacement (bandes rugueuses, bandes podotactiles, bande d’éveil de
vigilance, mains courantes) sont installées pour préserver la sécurité.
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Il y a dans le monde près de 285 millions de personnes qui présentent une déficience
visuelle: 39 millions d’entre elles sont aveugles et 246 millions présentent une baisse de
l’acuité visuelle.
Près de 90% de celles qui présentent une déficience visuelle vivent dans des pays en
développement.
82% des aveugles sont âgés de 50 ans et plus.
Dans le monde, les défauts de réfraction non corrigés constituent la principale cause de
déficience visuelle mais, dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la cataracte reste la
première cause de cécité.
Au cours de ces 20 dernières années, on a observé une forte diminution du nombre de
personnes présentant une déficience visuelle due à une maladie infectieuse.
80% de l’ensemble des déficiences visuelles sont évitables ou curables.
Personnes à déficience auditive
Troubles de l'audition chez une personne. La déficience auditive (DA) peut se caractériser
par la différence entre le niveau sonore minimum perçu normalement (seuil normal
d’audition) et le niveau minimum perçu par les personnes sourdes.360 millions de personnes
dans le monde souffrent de déficience auditive incapacitante.
La déficience auditive peut être héréditaire, être due à la rubéole chez la mère au cours de la
grossesse ou à des complications à la naissance, à certaines maladies infectieuses telles que
la méningite, à l'utilisation de médicaments ototoxiques, à l'exposition à un bruit excessif ou
au vieillissement.
La moitié des cas de déficience auditive pourraient être évités par la prévention primaire.
Les personnes atteintes de déficience auditive peuvent voir leur état amélioré par l’utilisation
de dispositifs tels que les appareils auditifs, les dispositifs d’aide à l’audition et les implants
cochléaires, de même que par le sous-titrage, la formation à la langue des signes, un soutien
éducatif et social.
La production actuelle de prothèses auditives répond à moins de 10% des besoins sur le plan
mondial.
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Pour le handicap auditif il existe aussi un pictogramme, il garantit une acoustique de qualité.
Un outil d’aide à l’audition (amplification et transmission des sons) est à disposition dans les
lieux d’informations et médiation. La mise en sécurité est assurée (système de flash lorsqu’il
existe une alarme sonore). Les sous titrées présentées sous format écrit. Dans quelques lieux
le personnel a entrepris une initiation à la Langue des Signes Françaises.
Personnes à déficience mentale
L’expression « handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle (approche
scientifique) et les conséquences qu’elle entraîne au quotidien (approche sociale et
sociétale).
Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de
conceptualisation, de communication, de décision, etc.
Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et
évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne.
C’est à la solidarité collective qu’il appartient de reconnaître et de garantir cette
compensation.
Le pictogramme mental garantit la sécurité sur le site et dans l’hébergement. La signalétique
a été adaptée et des illustrations simples permettent un bon repérage et une compréhension
du lieu. Les éléments anxiogènes sont neutralisés ou expliqués dès l’accueil.
Au monastère royal de Brou est mis en place un système de gratuité du droit d’entrée pour
les personnes handicapées et accompagnateurs sur présentation d’un justificatif. Le public
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dit spécifique représente 5.84% du public accompagné par le service des publics en 2011 au
monastère royal de Brou.
b) Intérêt, but d’une visite adaptée ?
Le but des visites guidées étant que tout le monde puisse accéder à la culture suivant son
âge, sa condition sociale ou physique, tout le monde doit pouvoir accéder à la culture.
Chaque site touristique peut organiser des animations diverses pouvant toucher tous les
publics.
III/ Les outils et installations mis en place lors d’une visite adaptée
A Brou élaboration et mise à disposition d’un document de présentation des expositions
temporaires en gros caractère pour améliorer le confort d’usage mais aussi thermo gonflage
de 4 productions sur Gustave Doré pour une découverte tactile de la composition, la
traduction des discours en Langues des Signes Françaises lors des inaugurations des
expositions temporaires, l’avis de la commission d’accessibilité pour la fabrication de plans
inclinés (passage pour fauteuils roulants) pour accéder aux petites chapelles de l’Église. Il y a
eu aussi une exposition tactile avec des échantillons de pierres de construction et de taille.
Ont été mises en place aussi, des actions de sensibilisation par le soutiens apporté à des
associations depuis 2011 par le service des publics qui participe au comité de sélection des
« Arts Bis »,exposition annuelle organisée par « Résonance contemporaine présentant des
œuvres réalisées par des personnes en situation de handicap.
Brou, plus précisément le service des publics accompagne aussi dans leur visite les écoles à
enseignement spécifiques, en 2011 325 élèves ont été accompagné par le service des
publics, par exemple l’EREA de Bourg en Bresse, la SEGRA, des visites et ateliers adaptés pour
les adultes sont possibles aussi. 220 adultes en situation de handicap ont été accompagnés
en 2011 par les médiateurs culturels de Brou
Toute l’année sont organisées des visites, des ateliers pour les personnes souffrant d’un
handicap mental en majorité
Des visites en langue des signes françaises sont aussi organisées par une médiatrice
culturelle sourde.
Mais le handicap n’est pas forcément physique ou mental il peut être financier. Les familles
socialement défavorisées ne peuvent s’offrir ce genre de loisirs, ils sont souvent éloignés de
la pratique culturelle et artistique, 222 personnes ont bénéficié d’une médiation.
Des médiateurs sont aussi intervenus au centre pénitentiaire de Bourg en Bresse, certains
détenus ont pu assister à une visite au monastère ce qui est important dans le cadre de leur
réinsertion. Certains détenus ont assisté à une visite du chantier de Brou lorsqu’il était en
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chantier de restauration de l’église, ils ont pu rencontrer des professionnels du bâtiment. 17
détenus ont bénéficié d’un accompagnement par le service des publics en 2011.
Les visites peuvent être adaptées pour les adultes mais aussi pour les enfants, les scolaires
qui viennent en général deux fois, ils ont deux séances de une heure et demi. La première
visite est théorique, elle est menée par un historien de l’art et la deuxième séance les enfants
sont reçus par un plasticien pour une séance de création artistique en rapport avec le thème
étudié lors de la première séance. Le public scolaire représente9833 entrées en 2011 pour le
monastère royal de Brou ce qui n’est pas négligeable, les lycées, collèges et écoles primaires
sont nombreux à venir. Les installations mises en place et ateliers ont plu puisqu’en 2012 on
remarquait une hausse de 15% de la fréquentation des lycées. 28 étudiants ont aussi été
accueillis en 2012.
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Comment valoriser le métier de guide face aux nouveaux moyens mis en place
pour que chacun accède à la culture de manière autonome ?
En effet le métier de guide reste très important pour la France car elle permet aussi indirectement de
rester à la première place mondiale au niveau touristique. Les guides sont représentatifs du
patrimoine français c’est eux qui le font apprécier aux touristes et il est très important que les
touristes aiment leur destination France pour qu’ils veuillent y retourner très vite afin de faire tourner
l’économie de la France grâce au tourisme.
De plus, le guide reste généralement apprécié des touristes car l’interaction est possible mais le
métier est de plus en plus menacé dans le tourisme avec l’apparition de nouvelles technologies et de
nouveaux outils comme les audio guides qui sont de plus en plus perfectionnés et qui prennent la
place du guide à par entière c’est pour cela que le guide doit sans cesse renouveler ses visites pour
gagner sa vie et surtout rester toujours attractif, proposer des produits différents capables de
contenter tous les publics, les seniors, les enfants en passant par les scolaires et les personnes à
besoins spécifiques. C’est ce qu’essaie de mettre en place le monastère royal de Brou qui fait partie
du centre des musées nationaux avec par exemple le petit livret « Aldric » conçu pour les familles qui
souhaitent découvrir le monument ensemble et de manière très simple adapté aux enfants. L’offre
doit être variée car la demande est toujours plus forte car un mercredi par mois est occupé car se
déroulent des ateliers pour découvrir l’archéologie ou les arts plastiques. Le monument est donc
toujours en mouvement d’autant plus que se tient une exposition temporaire sur le thème du rêve
qui attire surtout un public déjà expérimenté comme des professeurs d’arts plastiques.
Le deuxième temps fort de mon étude est le droit à l’autonomie pour se déplacer librement sur les
sites touristiques, le droit à la culture pour tous dans le plus de sites touristiques possibles, bien que
d’après la loi d’ici 2015 toutes les structures touristiques devraient être équipées pour recevoir la
clientèle à besoin spécifiques. Lors de mes stages au château de Drée et au monastère royal de Brou
Jai pu être confronté à des situations d’accueil avec des personnes à besoins spécifiques alors qu’au
monastère royal de Brou les personnes à besoins spécifiques étaient très bien accueillies et pouvaient
circuler librement dans les trois quarts du monument, au château de Drée les personnes en chaise
roulante ne pouvaient accéder au château mais uniquement aux jardins ce qui n’est pas normal car la
clientèle à besoins spécifiques est mise de côté directement. Pour améliorer cela il y a encore du
chemin à parcourir mais on peut dire que les sites touristiques en France essaient de plus en plus
d’adapter leur site aux besoins de toutes les clientèles.
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