Le Chasseur - Chasser en Bretagne

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Le Chasseur
des Côtes d’Armor
bulletin de la fédération départementale des chasseurs
N° 30
décembre 2008
SOMMAIRE
1
éditorial
Yvon Méhauté
2
www.fdc22.fr
3
Concours
Saint-Hubert
4-5
Sangliers :
attention
aux dégâts
6-7-8
Lapin de
garenne :
aménager son
territoire
9
Finale Nationale
des meutes sur
renard à
Louargat
10-11
Chasse et
environnement
Université d’été
à Plérin
12-13
Sécurité
en battue
14
Jacky Bernard
un chasseur
photographe
15
Permis de Chasser
16
Brevet Grand
Gibier
Pouvoir chasser
et savoir compter
Chaque chose en son temps, les chasseurs savent que la réussite d’une
saison ne s’improvise pas la veille de l’ouverture. Comme la sélection et
la préparation rigoureuse des chiens augurent de belles menées, le travail sur le territoire s’avère indispensable. Avant de moissonner, il faut
en effet labourer et semer. En guise de bon exemple, nous présentons
dans ce bulletin les efforts des chasseurs de Trédrez et de Plévenon qui
s’investissent les uns au nord du département, dans le Trégor, les autres
au sud, sur le cap Fréhel, pour que le lapin de garenne retrouve sa place
légitime dans notre environnement. Voilà deux exemples à suivre en
cette période où le petit gibier souffre d’une météorologie défavorable, de
maladies à répétition et du bouleversement du paysage. La baisse du
nombre de 300 permis de chasser en 2008 après un répit de trois années
indique une certaine démotivation et une démobilisation qui ne sont
fort heureusement pas le lot de Jean-Yves Rolland et de Jean-Claude Le
Bras, respectivement président et secrétaire de la société de Trédrez ou
encore de Gérard Burin, président de la société de Plévenon, et de son
trésorier Yvon Hervé, également responsable du parc modèle qui a été
construit en bordure des landes du cap Fréhel. Voilà qui fait chaud au
cœur et qui m’incite à vous adresser un message d’espoir en cette fin
d’année. Voici aussi venu le temps de la mobilisation avec la création
des treize pays cynégétiques prévus dans notre schéma départemental. Le
coup d’envoi a été donné le 28 octobre dernier à Trévé par Michel Le
Denmat. D’ici Noël, l’ensemble des administrateurs de la fédération
auront tenu une réunion pour expliquer les enjeux et susciter les initiatives locales. Les chasseurs, je le répète encore une fois, sont maîtres de
leur destin. Que 929 chasseurs costarmoricains aient suivi la formation
à la sécurité en battue organisée par la Fédération en forêt d’Avaugour
Bois-Meur est un autre signe encourageant. Voilà qui démontre notre
capacité à nous informer, à nous former et à transformer nos comportements de chasseurs cueilleurs en chasseurs gestionnaires et chasseurs
responsables. Ce n’est d’ailleurs pas la seule formation dispensée à la
Fédération. De plus en plus de piégeurs, de chasseurs de grand gibier, de
chasseurs à l’arc, de gardes particuliers prennent le chemin de notre siège
pour parfaire leurs connaissances. C’est la voie à montrer aux nouveaux
chasseurs. Cette année, 134 candidats ont réussi l’examen du permis de
chasser. Cette relève croit à la nécessité de la chasse dans notre monde,
à sa permanence et à son avenir. À nous de bien accueillir les nouveaux
permis et de les encourager pour qu’ils deviennent de bons ambassadeurs
de la chasse dans la société et que leur passion amène de futures générations à pratiquer à leur tour cette passion ancestrale qui est la nôtre. Je
conclurai ce mot par une dernière bonne nouvelle. Le 21 octobre 2008,
la Cour d’Appel de Rennes a confirmé le jugement rendu le 7 septembre 2006 par le Tribunal des Prud’hommes de Saint-Brieuc en validant le bien-fondé du licenciement de l’ancien directeur de la
Fédération par notre Conseil d’Administration. Une page est donc
tournée.
Yvon Méhauté
Président de la Fédération des Chasseurs des Côtes d’Armor
Yvon Méhauté,
président de la
Fédération des
Chasseurs,
les membres
du conseil
d’administration
et le personnel
de la Fédération
des Chasseurs
des Côtes d’Armor
vous présentent
leurs meilleurs
vœux pour
l’année 2009
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MULTIMÉDIA
Cliquez sur le site de la Fédération: www.fdc22.fr
L
a Fédération départementale
des Chasseurs des Côtes
d’Armor a ouvert un site internet afin de promouvoir les activités
cynégétiques et de faciliter l’accès des
chasseurs costarmoricains aux diverses informations techniques, scientifiques, administratives ou réglementaires concernant la chasse.
Le site www.fdc22.fr présente sur sa
page d’accueil les treize pays cynégétiques qui structurent le département,
un agenda des manifestations qui
composent l’actualité départementale
ainsi qu’un menu déroulant de
rubriques sur la fédération, la réglementation, les formations, les guides
pratiques, les formulaires à télécharger, le permis de chasser, les partenaires associatifs, l’éducation à l’environnement.
Simple et ludique à utiliser, le site
www.fdc22.fr veut être un outil de
vulgarisation de la chasse, de simplification pour les formalités des chasseurs et de communication entre les
chasseurs. Le site internet de la
Fédération est mis à jour périodiquement par Guillaume Le Provost.
Au menu :
- La Fédération : le mot du
Président, rôle et missions, les personnes, chiffres clés, le schéma départemental de gestion cynégétique
- La Réglementation : réglementa-
tion générale (arrêtés d’ouverture et
de fermeture), piégeage et destruction, gibier d’eau et de passage
- Les formations : le piégeur agréé, le
chasseur à l’arc, le garde-chasse particulier, le responsable de battue, l’hygiène alimentaire
- Les guides pratiques : les armes à
feux, les plans de chasse, les jachères,
le fonctionnement d’une association,
les dégâts du grand gibier.
- Les formulaires à télécharger : formulaires pratiques pour une association de chasse (délégation de pouvoir
aux battues, présence aux battues,
bail de chasse individuel, statut société de chasse, etc.) ; formulaires piégeage (constatation de dégâts, déclaration annuelle de piégeage, déclaration
de piégeage en mairie, délégation du
droit de destruction, demande de
destruction à tir des animaux classés
nuisibles, demande d’intervention
pour une action de piégeage) ;
demande d’autorisation pour l’organisation d’un concours de chiens
d’arrêts ; demande de reprise de
lapins, demande d’inscription à une
formation de garde-chasse particulier, etc.
- Permis de chasser : modalités générales, inscription à l’examen, valider
son permis, la chasse accompagnée, le
carnet bécasse, perte et duplicata du
permis de chasser.
- Les partenaires associatifs : les
associations de chasse spécialisées du
département et les partenaires de la
Fédération départementale des
Chasseurs.
- L’éducation à l’environnement :
les animations, les expositions, etc.
Les chasseurs internautes peuvent dès
maintenant contacter la Fédération
départementale pour donner leur avis
sur le site internet, proposer des
informations ou poser des questions… Car le site www.fdc22.fr a
aussi l’ambition d’être un lieu d’échanges : [email protected]
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CYNOPHILIE
Concours Saint Hubert 2008 à Rostrenen
O
rganisé par la Fédération des
Chasseurs des Côtes d’Armor
à Rostrenen le samedi
11 octobre 2008, le concours départemental Saint-Hubert a réuni vingttrois chasseurs aux chiens d’arrêt. Les
compétiteurs répartis en quatre groupes de compétiteurs guidés par des
membres de la société de chasse de
Rostrenen ont été jugés par
Mme Philippe et MM. Le Jeune,
Penault et Connan. À noter la diversité des races représentées cette année
au concours départemental SaintHubert : Epagneul Breton, Setter
Anglais, Setter Irlandais, Setter
Gordon, Braque Français, Pointer,
English Cocker Spaniel, English
Springer Spaniel.
Dans la catégorie « Chasseur », le lauréat 2 008 est Marc Roule de Glomel
avec Apache, un Setter Anglais (M).
Dans la catégorie « Junior », le
Les lauréats du concours 2008
gagnant est Kevin Lemoine de
Plaintel avec Bill, un Braque Français
(M).
Dans la catégorie « Trialer », le lauréat
est David Philippe de Plaintel avec
Vanille, un Braque Français (F).
Dans la catégorie « Spaniel », le lauréat est Mickaël Le Flem de SaintAgathon avec Stella, un English
Springer Spaniel (F).
Tél. : 02.96.33.40.75 Fax 02.96.33.37.62
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GESTION SANGLIER 2007-2008
Attention dégâts
a gestion des populations de sangliers dans les Côtes
d’Armor est devenue une des priorités de la Fédération
Départementale des Chasseurs. Deux chiffres illustrent
l’importance de ce dossier : un prélèvement de 870 animaux
au cours de la saison écoulée et un montant des dégâts de
95 673 euros ! L’indemnisation des dégâts de sangliers est à
nouveau en augmentation en 2007-2008 par rapport aux
dernières années (2006-2007 : 84 898 euros, 2005-2006 :
64 048 euros). Ces dégâts concernent essentiellement les cultures de maïs. Les efforts de prévention, notamment les subventions versées par la Fédération pour l’achat et la pose de
clôtures ont permis de limiter l’envolée du montant des
dégâts. En effet, les surfaces détruites imputées au sanglier
sont stables (147 hectares en 2007 et 151 hectares en 2006)
dans le département. Pour la troisième année consécutive,
l’augmentation des indemnisations peut être expliquée par
l’augmentation du cours des céréales, augmentation fixée par
la commission nationale d’indemnisation. L’expertise et l’indemnisation des dégâts agricoles occasionnés par le grand
gibier sont en effet encadrées par la loi. Une commission
départementale, fixe tous les ans les barèmes d’indemnisation des prix pour les différentes productions agricoles. Les
moyens de prévention des dégâts agricoles préconisés par la
Fédération sont la pose de clôtures électrifiées (150 kilomètres en dix ans), l’agrainage dissuasif lors des périodes critiques au c oeur des grands massifs forestiers du département,
et les prélèvements par la chasse (de préférence les jeunes et
non les laies meneuses afin de ne pas déstructurer les compagnies). La Fédération départementale des chasseurs a subi
cette inflation. En conséquence, elle a approuvé lors de son
assemblée générale le passage du prix du bouton sanglier de
46 à 58 euros. Les chasseurs sont invités à se mobiliser pour
aménager les territoires afin de prévenir les dégâts mais aussi
pour participer aux battues administratives afin de réguler les
populations. À titre d’information, le montant national des
dégâts aux cultures a été de 23,5 millions d’euros pour la saison 2006-2007. Ce sont les sangliers qui causent l’essentiel
des dégâts (83 %), loin devant les cerfs (12 %) et autres cervidés. Les pertes concernent d’abord le maïs (40 %) puis les
autres céréales (25 %), les prairies (25 %) et les autres productions (maraîchages, vignes).
L
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GESTION SANGLIER 2007-2008
Total
870
95673,84
5
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FAUNE SAUVAGE
Lapin de garenne:
A
près un premier article
consacré aux maladies
du lapin de garenne
(avril 2008) puis un deuxième
article consacré à la gestion des
maladies du lapin de garenne
(juillet 2008), et un troisième
volet traitant de la gestion des
prélèvements
(septembre 2008), voici la fin de cette
série d’articles avec l’aménagement des territoires.
Le maintien des populations de
lapins de garenne est l’une des
préoccupations majeures de la De gauche à droite: Jean-Yves Le Rolland président de la société de Trédrez-Locquémeau, JeanFédération des Chasseurs des Pïerre Le Manac’h administrateur de la fédération, David Rolland technicien fédéral, JeanCôtes d’Armor. Pour ce faire, la
Fédération a entrepris de soute- Claude Le Bras secrétaire de la société de Trédrez-Locquémeau et responsable du dossier lapins
nir les initiatives émanant des sociétés de chasse ou de Pommerit-Jaudy après avoir aménagé six garennes au
l’association des chasseurs de lapins (ACLA22) qui milieu d’une réserve de dix-sept hectares.
contribueraient à améliorer la gestion de l’espèce. Une
Le bon choix de Plévenon
gestion globale de l’espèce et de ses habitats nécessite à la
La
société
de
chasse
de Plévenon a fait appel au service
fois des opérations de prélèvement dans les populations
technique
de
la
Fédération
et à l’ACLA22 pour réimtrop importantes et la gestion des populations voit la
planter
le
lapin
sur
son
territoire.
En contrepartie d’un lot
réintroduction de lapins de garenne sur des territoires qui
de
lapins
reçus
en
2005,
les
chasseurs
locaux se sont engaen sont dépourvus (à condition bien entendu que ceux-ci
gés
à
créer
un
parc
et
des
garennes
artificielles.
Volontaire
soient classés gibier). La volonté de la Fédération des
pour
s’occuper
du
parc,
Yvon
Hervé
n’a
pas
ménagé
ses
Chasseurs des Côtes d’Armor est de reconstituer les
efforts
depuis
trois
ans.
Responsable
du
parc
et
propriépopulations naturelles de lapins de garenne sur l’ensemble du département avec une aide aux sociétés ayant taire du terrain où il a été implanté, Yvon Hervé est aussi
conclu un contrat de service “lapins” et réalisé des amé- le trésorier de la société de chasse de Plévenon. « C’est du
nagements fonciers favorisant la réintroduction et le travail », confesse-t-il en faisant visiter ses installations :
de deux enclos avec des garenmaintien de l’espèce. C’est ainsi que la société de un parc de 800 m2 assorti
2
nes
artificielles
de
20
m
,
composées
avec des souches. Le
Plévenon a obtenu de l’ACLA en 2005 un lâcher de 17
parc
est
entouré
d’un
grillage
d’une
hauteur
de 2 mètres
animaux repris dans la commune voisine d’Hénansal
2
avec
une
partie
enterrée
de
50
cm,
un
retour
au sol de
après avoir aménagé un enclos de 800 m pourvu de
50
cm
et
un
retour
en
hauteur
de
50
cm,
une
triple
prégarennes artificielles. Autre exemple de cette politique
caution
pour
éviter
que
les
lapins
tentent
de
gratter
le
sol
cynégétique, la société de Trédrez a obtenu cette année
ou
de
grimper
sur
le
grillage.
Une
double
clôture
élecune quinzaine de lapins repris sur la commune et à
trique prévient les incursions des renards et autres prédateurs.
Chasse-Pêche-Coutellerie À l'intérieur du parc divisé en deux enclos, Yvon Hervé a
aménagé deux cabanons avec du fourrage et disposé une
série de buses qui permet aux lapins de s’abriter en cas de
prédation aérienne.
- Fusils et carabines de chasse.
Depuis l’installation de 15 lapins reproducteurs (8 femel- Armes de tir et de loisir :
les et 7 mâles) en 2005, le parc a permis à Yvon Hervé de
Toutes catégories.
lâcher dans la nature quelques dizaines de lapins. Dès
qu’il a rassemblé un lot d’une dizaine de lapins, Yvon
- Paint-ball et accessoires.
Hervé les vaccine puis les lâche dans les environs. En bor- Munitions.
dure des landes du cap Fréhel, Plévenon dispose d’un bio- Bagagerie.
tope de prairies dans un environnement bocager où le
- Vêtements, etc.
lapin a toutes les chances de s’adapter et de proliférer.
- Occasions en magasin.
Cette petite société communale baille 600 hectares pour
42 sociétaires dont une quinzaine chasse le lapin. Les pre17, rue Carnot (quartier Gare) 22 100 DINAN
miers résultats sont encourageants mais Gérard Burin le
Tél. 02 96 39 20 37
président de Plévenon, Yvon Hervé et Jean-Yves
AZALOT
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FAUNE SAUVAGE
aménager un territoire
À Plévenon,
une clôture
conçue pour
protéger le parc
de l’incursion
des prédateurs
et empêcher
les lapins
d’en sortir.
Vêtements
ClubInterchasse
Planchais, les responsables du parc, savent qu’il suffit
d’une épizootie plus forte qu’à l’accoutumée pour tout
recommencer à zéro. « On n’a rien sans rien » dit-on à
Plévenon où le lapin de garenne est choyé avec de la luzerne et des choux que ces chasseurs de terrain cultivent à
l’instar de bons gestionnaires.
de pensionnaires y ont été lâchés, avec comme précaution la clôture grillagée des garennes pendant une dizaine de jours.
Depuis l’été, chaque mois les chasseurs œuvrent sur le
site en tondant 7 000 m2 de linéaire afin de favoriser la
repousse d’une herbe tendre, en semant une jachère
Trédrez Locquémeau
mise sur les bonnes volontés
Une année, 2007, a suffi pour décimer la population de
lapins de garenne à Trédrez. Les maladies ont failli avoir
raison des chasseurs et de la chasse traditionnelle aux
chiens courants. Pourtant le président Jean-Yves Le
Rolland et le secrétaire Jean-Claude Le Bras ont relevé le
défi. En mars 2008, ils contactent le service technique de
la Fédération. Leur appel à l’aide est entendu. Les 34
sociétaires de Trédrez dont les deux tiers chassent le lapin
peuvent reprendre espoir. Une première visite de David
Rolland, le technicien fédéral, permet d’identifier les
potentialités du territoire. C’est ainsi que des travaux sont
entrepris dans une friche de trois hectares, appartenant à
des chasseurs locaux, au milieu d’un parcellaire de prairies et de landes.
Plusieurs facteurs sont indissociables pour réussir un
aménagement :
1. des zones de couvert bas et dense, fournissant abris
et gîtes.
2. une nourriture abondante (prairies rases ou cultures)
3. un sol sec, sain et profond pour creuser terriers et
rabouillères.
4. la quiétude du territoire obtenue par une mise en
réserve.
5. un aménagement de cinq à six garennes en réseau.
Implanter une garenne isolée ne suffit pas (voir encadré).
Le roncier de Trédrez a ainsi été gyrobroyé, des allées
ont été tracées et semées en ray-grass tandis que six
garennes ont été construites avec des souches, des branchages et de la terre. Les travaux achevés une quinzaine
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FAUNE SAUVAGE
D gauche à droite: Yvon Hervé responsable du parc de Plévenon, Guillaume Jouan technicien fédéral,
Gérard Burin président de la société de Plévenon et Jo Carfantan président de l’Acla
Aménager une garenne
Implanter une garenne isolée ne s’improvise pas. Voici
quelques points à ne pas négliger.
- Diagnostiquer la capacité d’accueil du territoire. Peut-il
toujours accueillir une population de lapins? Une expertise
par un professionnel s’impose.
- Choisir un sol sec et bien drainé. L’implantation de la garenne doit être orientée au sud/sud-est, au soleil!
- Choisir des matériaux naturels. Privilégier les souches,
bûches, beaucoup de terre et des branchages. Prévoir un volume minimal de 20 m3.
- Bannir l’usage de la bâche plastique et privilégier un toit
composé de branches.
- Entretenir la garenne, renouveler les matériaux de la garenne tous les deux à trois ans.
Plaquette sur le lapin de garenne
La Fédération Régionale des Chasseurs de Bretagne a édité
une plaquette. Ce dépliant de douze pages est un support
technique fort utile pour aménager un territoire et réussir le
repeuplement du lapin de garenne.
Information : Service technique de la Fédération,
BP 214, 22 192 Plérin - Tél. 02 96 74 74 29.
8
fleurie, en piégeant les prédateurs (essentiellement
renards et fouines)… À l’ouverture, pas question de
chasser alentour. Lojeiz ar Lapined se situe en effet au
milieu d’une réserve de dix-sept hectares. Coût de l’opération 1 200 euros dont 950 euros subventionnés
par la Fédération et 200 euros subventionnés par la
commune. Le bilan est visible à l’œil nu : les gratis et
les crottes abondent autour des garennes. L’année prochaine, les lapins seront de retour dans les champs. Il a
fallu moins d’un an pour que les chasseurs retrouvent
le sourire… Il n’y a pas de secret. Il n’y a pas de miracle uniquement la récompense du travail effectué.
David Rolland compare justement la gestion d’un territoire à lapins à du jardinage… Les chasseurs de
Trédrez ont parfaitement compris le message. Ils sont
devenus des jardiniers de la nature. En 2009, la gestion
des prélèvements complétera leur gestion du territoire.
Les aides fédérales
En plus du soutien technique apporté pour la gestion et
l’aménagement par les techniciens fédéraux, la Fédération
départementale des Chasseurs des Côtes d’Armor accorde
une aide financière aux sociétés de chasse qui réalisent des
actions en faveur du lapin de garenne par le biais du
contrat fédéral. celui-ci est effectif jusqu’au 30 juin 2009.
Après cette date, le relais pourra être assuré par les politiques mises en place dans le cadre des pays cynégétiques
prévus par le schéma départemental de gestion cynégétique que nous avons présenté dans un précédent numéro. Voici le détail du contrat fédéral :
- construction de garennes artificielles de 20 m3, une pour
10 hectares minimum : 120 euros par garenne
- réhabilitation des tas de souches existants : 40 euros par
tas de souches.
- ouverture des milieux, girobroyeur : 75 euros / hectare.
- ouverture des milieux, fauche annuelle :
40 euros/hectare.
- création d’un parc de 1 000 m2 : certificat de capacité à
obtenir au préalable, dossier à monter avec les services de
la fédération.
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CYNOPHILIE
Finale nationale sur renard à Louargat
L
a Fédération des Associations de Chasseurs aux
Chiens Courants (FACCC) et la société de chasse de Louargat organisent la finale nationale sur
renard les 10 et 11 janvier 2009. Des meutes venues de
toute la France seront rassemblées dans les Côtes
d’Armor pour cette finale qui permettra de distinguer
les meilleurs lots de chiens courants dans la quête et la
poursuite du renard. Les concours se dérouleront dans
toute la région en accord avec les sociétés de chasse de
Pédernec, Bégard, Tréglamus, Pluzunet, Coat An Noz,
Vieux Marché, Belle-Isle en Terre, Trégrom.
La FACCC fédère un réseau d’une soixantaine d’associations départementales, réunissant environ huit
mille adhérents. Promouvoir et former, grâce notamment à l’organisation de concours de meutes et d’épreuves pour chiens courants, telle est la mission de
cette Fédération. À l’occasion de cette finale nationale,
la section départementale de la FACCC, la société de
chasse de Louargat et la Fédération des Chasseurs des
Côtes d’Armor organisent un certain nombre d’animations à destination des cynophiles, des chasseurs, du
grand public et des scolaires.
Vendredi 9 janvier : découverte de la faune locale
pour les élèves de l’école de Louargat.
Samedi 10 janvier :
- 7 h 30 : accueil des participants et des spectateurs à la
finale nationale sur renard à la salle du Mille Club.
- 8 h 30 : départ des premiers lots de chiens.
- toute la journée : exposition des meutes: exposition
découverte de la faune sauvage à la salle du Mille club.
- restauration à partir de 12 heures : galettes saucisses,
casse-croûte, crêpes, etc.
- dîner à 20 heures, jambon à l’os, à la salle des fêtes de
Louargat, animé par les sonneurs de la FACCC.
Inscription : 10 euros, réservation Tél. 06 79 08 92 64 Tél. 06 83 35 49 13.
Dimanche 11 janvier
- 7 h 30 : accueil des participants et spectateurs à la salle
du Mille Club.
- 8 h 30 : départ des premiers lots de chiens.
- toute la journée : exposition des meutes: exposition
découverte de la faune sauvage à la salle du Mille club.
- Déjeuner à 13 heures à la salle du Mille Club.
- Résultats : 15 heures, annonce du classement des
meutes et remise des lots.
Renseignements et réservation repas :
Tél. 06 79 08 92 64 et 06 83 35 49 13
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FONDATION WHF
Université d’été de la Fondation à Plérin
De gauche à droite, Denis Bredin (directeur régional du Conservatoire du Littoral), Gérard Mével (vice-président Conseil Régional de
Bretagne), Edouard-Alain Bidault (président WHF), Monique Le Clézio (vice-présidente du Conseil Général des Côtes d’Armor), Yvon
Méhauté (président FDC 22), Maguelonne Dejeant-Pons (directrice de l’aménagement du territoire et du paysage du Conseil de l’Europe)
A
près Bréau en Seine-et-Marne en 2007, c’est à
Plérin que s’est tenue du 4 au 6 septembre 2008
l’université d’été de la Wildlife Habitats
Foundation (Fondation pour la Protection des Habitats
de la Faune Sauvage) à l’invitation de la Fédération
Départementale des Chasseurs des Côtes d’Armor. La
Fondation, dont le financement est assuré par les chasseurs, a rassemblé pendant trois jours les gestionnaires des
sites naturels dont elle est propriétaire en France mais
aussi pléthore d’élus régionaux et de responsables environnementaux. À l’exemple des landes de Lan Bern et des
marais de Magoar, propriétés de la Fondation dans les
Côtes d’Armor, la protection des habitats de la faune sauvage n’exige pas seulement une somme de travail et un
budget de financement conséquent mais également une
expertise scientifique et une maîtrise d’ouvrage. La
somme des inventaires botaniques et faunistiques réalisés
sur les sites costarmoricains depuis vingt ans et la qualité
des interventions techniques pour restaurer ces milieux
remarquables ont impressionné les « étudiants » venus
arpenter les 120 hectares de landes et de marais du Centre
Bretagne. Tant les représentants du Conseil de l’Europe,
du Conservatoire de l’Espace Littoral, de la Chambre
d’Agriculture que les élus du Conseil Régional de
Bretagne et du Conseil Général des Côtes d’Armor ont
unanimement loué le savoir-faire et la maîtrise des gestionnaires de l’AMV.
La WHF dispose de territoires pilotes qui s’avèrent autant
de vitrines naturelles et qui lui apportent une légitimité
dépassant le cadre cynégétique. À l’occasion de cette université d’été, Denis Bredin, le représentant du
Conservatoire de l’Espace Littoral, s’est ainsi déclaré favorable à des partenariats dans les domaines de la gestion,
de l’aménagement et de l’accueil du public dans les zones
où les propriétés des deux institutions se jouxtent. De
même Maguelonne Dejeant-Pons, directrice de l’environnement au Conseil de l’Europe à Strasbourg, a invité les
représentants de la Fondation à déposer des dossiers éligibles par la Convention européenne du paysage.
Outre les interventions des personnalités et spécialistes
invités par le président Edouard-Alain Bidault, l’université d’été 2008 a donné lieu à des visites sur le terrain et à
des discussions techniques qui ont fait le bonheur des
participants. Le président de la WHF avait l’an dernier
sollicité l’esprit d’initiative et appelé de ses vœux un
réseau de gestionnaires. Après cette étape en Bretagne, il
10
est passé de la théorie à la pratique. Le premier noyau des
gestionnaires est constitué, les données s’échangent, les
idées sont lancées à l’instar des Clubs Nature Junior qui
devraient fleurir sur le modèle initié par Ismaël Lécrivain
dans le Maine-et-Loire, et de la charte pédagogique proposée à l’Éducation Nationale par Gilles Duperron. Il
reste à optimiser le financement de la Fondation, propriétaire de plus de cinq mille hectares d’espaces naturels
dont la gestion s’avère onéreuse. Une première opération
de mécénat s’étant avérée prometteuse en 2007, la WHF
entend développer ses relations avec les entreprises pour
promouvoir ses activités.
Jeudi 4 septembre, la première journée universitaire a été
consacrée à la visite des landes de Lan Bern et des tourbières de Magoar-Penvern à Glomel. Par groupes composés d’une dizaine de personnes, les participants à l’université d’été de la WHF ont découvert ces espaces naturels
du Centre Bretagne présentés par Pierrick Pustoc’h, animateur et technicien de l’AMV, Yannick Loidon et David
Rolland, techniciens à la Fédération des Chasseurs des
Côtes d’Armor. « La Fédération des Chasseurs a la volonté
de pérenniser le travail initié par Paul Le Garzic, fondateur
de l’AMV et à l’initiative de l’acquisition des premiers terrains de la Fondation à Glomel, a déclaré Yvon Méhauté,
président de l’Association de Mise en Valeur de Lan Bern
et Magoar et de la Fédération des Chasseurs des Côtes
d’Armor. Notre ambition est d’acquérir 17 hectares supplémentaires situés entre les sites de Lan Bern et Magoar et d’y
créer un complexe de sports nature en y investissant les chasseurs locaux et départementaux ».
La deuxième journée universitaire s’est déroulée à la
À la découverte du marais de Magoar avec Pierrick Pustoc’h
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FONDATION WHF
Maison de la Chasse de Plérin en présence de nombreuses personnalités réunies autour du thème : « des partenaires pour la Fondation Habitats ». Edouard-Alain
Bidault, président de la WHF et de la FDC du Maine-etLoire a rappelé au préalable au débat que « chaque territoire est le reflet d’un paysage, lequel correspond à des usages
locaux. La défense de la biodiversité est par conséquent liée à
la conservation des milieux et au maintien des usages. Les
Côtes d’Armor possèdent avec les 120 hectares de Lan Bern
et Magoar un territoire exceptionnel. Je cite souvent ce dossier en exemple parce qu’il y a ici des partenaires multiples
qui lient la fondation, l’association gestionnaire, la
Fédération départementale des Chasseurs, le Conseil Général
et le Conseil Régional. C’est aussi un exemple car le plan de
gestion scientifique a intégré les acteurs et les usages locaux
pour restaurer l’originalité du milieu ». Gérard Mével, le
vice-président du Conseil Régional a abondé dans ce sens
en déclarant que « les structures associatives comme l’AMV
à Glomel ont joué un rôle essentiel pour maintenir des paysages de qualité et authentiques. Les landes de Lan Bern et
de Magoar-Penvern possèdent un grand intérêt écologique
qui a été mis en valeur grâce à une initiative locale et une
bonne implication socio-économique. À Glomel comme
ailleurs en Bretagne, nous sommes passés de l’accessoire à la
priorité, de l’ironie à une révolution culturelle qui engage
l’humanité. C’est une victoire collective due à l’obstination,
au courage de certains pionniers qui ont anticipé l’évolution
de la société. La défense de l’environnement ce n’est pas une
contrainte mais un encouragement pour l’avenir ». Autre
personnalité présente à ces rencontres, Monique Le
Clézio, vice-présidente du Conseil Général des Côtes
d’Armor a évoqué la politique Espaces Naturels Sensibles
du département : « Le Conseil Général poursuit quatre
objectifs principaux : protéger durablement nos principaux
sites naturels ; conserver et générer nos habitats naturels les
plus remarquables ; proposer des lieux d’éducation à la nature et à la citoyenneté aux publics scolaires, costarmoricains et
touristiques ; contribuer à forger l’image d’un département
où il fait bon vivre. Seul le département ne pourrait conduire cette politique avec succès. Ce sont les partenaires tant
institutionnels qu’associatifs qui permettent le développement
de ces actions. Une vingtaine d’associations locales pour la
plupart participent aux animations de mise en valeur des
sites naturels et de leur suivi de gestion. Le Conseil Général a
ainsi deux partenariats avec l’AMV, un partenariat financier qui accompagne la politique régionale des Contrats
Nature et un partenariat de gestion puisque l’AMV est un
relais local pour suivre les contrats liant onze agriculteurs
pour la gestion d’habitats naturels remarquables ».
Edouard-Alain Bidault, président de la Fondation, remet le
trophée à Yvon Méhauté, président de la Fédération sous le
regard de Monique Le Clezio, vice-présidente du Conseil Général
Conservatoire de l’Espace Littoral), Ange Herviou
(Conseiller Général des Côtes d’Armor), Denis Bredin
(délégué régional du Conservatoire de l’Espace Littoral),
Paul Le Garzic (président d’honneur et fondateur de
l’AMV), Yvon Méhauté (Fédération des Chasseurs des
Côtes d’Armor), Guy Bonnefous (Fédération des
Chasseurs du Morbihan), René Quilliou (fondateur de
l’AMV), Pierrick Pustoc’h (technicien de l’AMV) et
Bernard Rio (journaliste).
Convention avec le Conservatoire du Littoral
Denis Bredin, délégué régional du Conservatoire de
l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres, a signé une
convention à l’occasion de l’université d’été de la
Fondation avec les fédérations des chasseurs des Côtes
d’Armor et du Morbihan. « Le Conservatoire du Littoral
n’a pas vocation à mettre sous cloche les territoires qu’il
acquiert, a-t-il déclaré. Nous privilégions le partenariat avec
les acteurs locaux pour assurer une gestion harmonieuse. La
gestion cynégétique des territoires est ainsi confiée aux associations locales et aux fédérations départementales des chasseurs comme dans le Finistère, le Morbihan ou les Côtes
d’Armor. La gestion, la protection des territoires et l’accueil
du public doivent être complémentaires ».
Trophées de la Fondation
Les trophées de la Fondation WHF récompensent le travail réalisé par ses membres et l’aide apportée par ses partenaires au cours de l’année. Lors de cette université d’été
2008, le président Edouard-Alain Bidault a ainsi mis à
l’honneur Maguelonne Dejeant-Pons (Conseil de
l’Europe), Monique Le Clézio (Conseil Général des
Côtes d’Armor), Liliane Faure (Fédération des Chasseurs
de Seine-et-Marne), Gérard Mével (Conseil Régional de
Bretagne), Jérôme Bignon (député et président du
De gauche à droite, Guy Bonnefous (président FDC56),
Denis Bredin (directeur régional du Conservatoire de l’Espace
Littoral), Yvon Méhauté (président FDC 22).
11
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CHASSE EN BATTUE
Les chasseurs se forment à la sécurité
P
our la quatrième année, la
Fédération Départementale des
Chasseurs et le Conseil Général
des Côtes d’Armor poursuivent leur
partenariat permettant ainsi aux chasseurs de se former à la sécurité dans le
massif forestier de Bois-Meur
Avaugour.
La formation dispensée concerne
divers domaines : la sécurité dans l’organisation des battues, l’amélioration
des connaissances des espèces et des
milieux naturels, la cohabitation avec
les autres utilisateurs de la nature.
Chaque année, la Fédération invite les
responsables des battues mandatés par
les sociétés de chasse, les adhérents de
la Fédération ainsi que les nouveaux
chasseurs ayant obtenu le permis de
chasser au cours de l’année écoulée.
Bien entendu, une même personne ne
peut participer qu’une seule fois à la
formation
Cette formation débute en novembre
pour éviter les éventuels problèmes liés
au ramassage des champignons en forêt
par le grand public. Quinze journées
de formation sont ainsi organisées sous
la responsabilité des administrateurs de
la Fédération et encadrées par le service technique de la Fédération avec le
concours de l’Association des
Chasseurs de Grand Gibier.
La journée de formation pratique
débute à 8 h 30 avec le débriefing des
encadrants dans le pavillon de chasse
de Bois-Meur, puis l’accueil des participants (vérification des permis,
Un 12 cors au tableau de la première journée de formation le 13 novembre à Avaugour
assurance et validation).
Après une formation théorique, et un
repas commun, les participants sont
sur le terrain à 11 h 30. Comme le stipule la convention avec le Conseil
Général, les chasseurs participants
sont porteurs d’une arme sur les
lignes de tir, et doivent rester à poste
fixe.
L’administrateur de la Fédération fait
office de responsable de battue et
délègue les missions de chacun.
Il présente l’organisation de la battue
avec le rappel des consignes de tirs,
de sécurité et de sonneries. Le référent de l’association des chasseurs de
grand gibier, en cas de besoin, aide
l’administrateur et le technicien pour
Les consignes de sécurité avant la battue
12
l’organisation de cette journée. Il
assure, le cas échéant, la fonction de
chef de ligne.
Pour chaque journée de formation,
l’administrateur concerné invite deux
meutes de son secteur pour la chasse
du chevreuil (soit trois participants
par meute maximum, avec un nombre de chiens par meute limité à dix).
Gilbert Le Bihan ou Michel Tanguy
(deux conducteurs de meutes locales
créancées sanglier), réalisent le pied le
matin et apportent un soutien technique pour l’organisation de la battue. Ils utilisent leurs meutes si des
sangliers sont présents.
La chasse se déroule entre 11 h 30 et
16 h 30 le lundi à Bois-Meur et le
jeudi à Avaugour. Le nombre de
traques (deux à cinq) dépend de la
densité d’animaux dans la parcelle
d’attaque, de l’aptitude des piqueux à
récupérer les chiens, des pieds trouvés
par les limiers le matin. Les parcelles
chassées sont prioritairement celles
où ont été rembuchés des cerfs ou des
sangliers.
La formation pratique s’achève en fin
de journée autour d’un casse-croûte.
Un compte rendu journalier de la
journée de chasse est ensuite réalisé
avec la liste des personnes présentes, y
compris les encadrants et les observateurs. Ce compe-rendu prévoit un
point sur le respect des consignes
(sécurité et tir) ; une enquête de satis-
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CHASSE EN BATTUE
faction des participants ; un point sur le nombre d’animaux vus et tirés dans chaque traque ; le nombre de tirs,
la vérification de chaque tir ; la destination de la venaison. À noter qu’une partie de la venaison est distribuée
aux agriculteurs riverains de la forêt ayant subi des dégâts
les années précédentes. Le principal objectif de cette
journée est de sensibiliser les chasseurs aux risques d’accident de chasse et aux moyens de prévenir ces accidents,
mais cette journée se veut également conviviale. En
2007-2008, douze animaux ont été prélevés et cinq à six
animaux ont été levés à chaque battue. Depuis le début
de cette opération, 929 chasseurs costarmoricains ont
participé à la formation aux règles de sécurité en battue.
Calendrier 2008-2009
Jeudi 13 novembre (administrateur Jean-Yves Le Gallais),
lundi 17 novembre (administrateur Christian Barbet), jeudi
27 novembre (administrateur Mickaël Penault), lundi
1er décembre (administrateur Sylvain Lemée), lundi
8 décembre (administrateur Jacky Connan), jeudi
18 décembre (administrateur Jean-Pierre Le Manac’h),
jeudi 8 janvier (administrateur Gilles Chauvel), lundi
12 janvier (administrateur Michel Le Denmat), jeudi
22 janvier (administrateur Jean-Luc Guégan), lundi 26 janvier (administrateur Gilles Michel), lundi 2 février (administrateur Elyane Philippe), jeudi 5 février (administrateur
Yvon Méhauté), lundi 16 février (administrateur Jean-Yves
Corlouer).
Information : Service technique de la Fédération,
BP 214, 22 192 Plérin Tél. 02 96 74 74 29.
■ Fermeture de la chasse au gibier
d’eau et oiseaux de passage
Sous réserve que l’arrêté du 17 janvier 2005 relatif aux dates de
fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau ne
soit pas modifié, voici les dates de fermeture de la chasse aux
oiseaux de passage et au gibier d’eau :
Cailles des blés, Bécasse des bois, Tourterelle turque,Tourterelle
des bois :
20 février.
Pigeon biset, Pigeon colombin, Pigeon ramier, Merle noir,
Grive musicienne, Grive mauvis, Grive draine, oie cendrée, oie
des moissons, oie rieuse :
10 février.
Autres espèces de gibier d’eau et oiseaux de passage : 31 janvier.
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MULTIMEDIA
Jacky Bernard, le regard animalier
J
acky Bernard réalise son rêve. Au printemps, il migre
en Scandinavie à la suite des bécasses qu’il photographie tout l’hiver dans les bois de Laniscat. En retraite
depuis cinq ans, l’ancien instituteur profite du temps
qu’il ne compte plus pour vivre une triple passion : la
chasse, la photographie et l’ornithologie. S’il est parvenu
grâce à sa persévérance et à une patience émérite à photographier la fugitive reine des bois en Bretagne, la piste
scandinave reste encore aléatoire. Pourtant Jacky Bernard
ne doute pas qu’il parviendra à réussir son pari : photographier la bécasse en période de reproduction avec ses
bécasseaux ! Peu disert, le photographe prise la solitude
des sous-bois à la foule des villes. Dans le CentreBretagne qu’il n’a pas déserté depuis l’enfance, il s’isole
souvent dans son affût, à l’heure où les hommes ne sont
pas encore levés, à l’heure où les animaux s’apprêtent à
quitter leur terrier. Être aux premières loges pour assister
à une parade animale se mérite et Jacky Bernard sait être
Une scène exceptionnelle
fidèle au rendez-vous que lui propose la nature au fil des
saisons (brame, parades nuptiales…). Pour réaliser une
superbe série de clichés d’une bécasse à veroter, il a dû
tenir l’affût une vingtaine de jours d’affilée de 6 heures à
midi. Combien de fois ne s’est-il pas relevé de son affût
forestier après six heures de veille infructueuse pour voir
soudain la mordorée tirer sa révérence à quelques mètres
de son champ de vision. Preuve que l’homme civilisé et
l’animal sauvage peuvent cohabiter sans se voir si le premier fait abstraction de ses bruyantes et conquérantes
habitudes. Fort heureusement, l’effort est parfois récompensé. Mais la discipline de l’affût ne suffit pas pour
autant à faire le talent. Jacky Bernard possède aussi l’œil
de l’artiste et maîtrise la technique des grands photographes animaliers. Le regard est précis, le cadrage irréprochable, la mise au point parfaite, la lumière idéale… Le
bonheur de contempler ces images est-il à l’aune de celui
du photographe ? Probablement pas car rien ne vaut l’émotion véritable, celle de l’instant lorsque l’oiseau surgit
en direct. L’homme a alors réussi à se confondre avec son
environnement. Invisible, il écarquille les yeux et se fait
désormais encore plus petit pour participer au spectacle
de la nature. En admirant ces photographies du petit
14
La mordorée surprise par le photographe
matin, on savoure et on imagine le bonheur que le
photographe a dû éprouver dans cette solitude enchanteresse !
Outre l’affût, le photographe pratique la billebaude avec
ses deux setters anglais, et rapporte de ses traques des
envols saisis sur le vif, des silhouettes fuyant entre les arbres, autant d’instants que les bécassiers connaissent et
recherchent avec un plaisir sans cesse recommencé.
Même si elle figure en bonne place dans sa galerie photographique, la bécasse des bois n’est pas la seule espèce
« épinglée » par l’artiste animalier. Depuis plusieurs
années, le Breton s’est également passionné pour un autre
oiseau emblématique et fort discret : le grand Tétras qu’il
surprend dans ses parades nuptiales printanières en
Finlande. « Le goût de la solitude et l’attrait des grands espaces nordiques m’ont entraîné ces derniers printemps à la
recherche des grands tétras, tétras-lyres, lagopèdes et gélinottes dans les reliefs montagneux du nord-ouest de la Suède et
de la Finlande. Beaucoup de temps passé en recherches, peu
de photos mais une expérience inoubliable ». À côtoyer ces
oiseaux princiers, Jacky Bernard pourrait aisément
oublier la faune de son quotidien de l’Argoat. Ce serait
mal le connaître, car l’homme de terrain s’émerveille également du spectacle que lui offrent les chevreuils, les
renards et les blaireaux, et du ballet des canards multicolores et des échassiers petits et grands.
Membre de l’Association des Photographes Animaliers
Bretons, Jacky Bernard a été deux fois primé au festival
international de la photographie animalière de Montier
en Der en 2005 et 2006. Ses clichés sont régulièrement
publiés dans divers magazines de chasse et de nature.
Au cours de l’été, le photographe costarmoricain exposait
à la Maison de l’Estuaire à Plourivo. Tous ceux qui n’auraient pas eu le loisir de visiter cette exposition peuvent
découvrir ces magnifiques images sur le site internet
www.jacky-bernard.com
Contact : Jacky Bernard Tél. 02 96 36 95 63
courriel : [email protected]
site internet : www.jacky-bernard.com
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ACTUALITÉ
Permis de chasser
L
a Fédération départementale des Chasseurs organise
toute l’année des sessions de formation pour préparer
l’examen du permis de chasser. Pour suivre ces formations
théoriques et pratiques en 2009, il suffit de s’inscrire dès à
présent en téléphonant au secrétariat de la Fédération des
Chasseurs à Plérin. L’inscription à l’examen du permis de
chasser est possible dès l’âge de 15 ans révolus. Le coût global d’un examen (épreuves théoriques et pratiques) au permis de chasser s’élève à 96 euros, ces frais incluent le dossier
d’inscription.
Les personnes pré-inscrites à l’examen du permis de chasser
recevront ultérieurement par courrier leurs dossiers d’inscription cerfa ainsi que leurs convocations aux formations
théoriques qui ont lieu au siège de la Fédération à Plérin et
aux formations pratiques qui se déroulent sur le site de
Botsay à Glomel. En 2008, 177 candidats se sont présentés
à l’examen du permis de chasser et 134 candidats y ont été
reçus. Ce nombre de candidats reçus est stable par rapport
aux années antérieures. Concernant l’examen théorique, 144
candidats ont été reçus soit un taux de réussite de 88,34 %.
Pour l’examen pratique, 134 candidats ont été reçus soit un
taux de réussite de 83,23 %. Les raisons des échecs de certains candidats concernent les questions relatives à la faune
sauvage alors que les questions se rapportant aux armes et
munitions sont bien assimilées. Néanmoins, ce sont les
règles de sécurité qui sont le plus souvent à l’origine des
échecs des candidats de l’épreuve pratique.
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■ Carnets Bécasse
Lorsqu’un PMA est instauré pour une espèce donnée,
tout chasseur qui souhaite prélever des animaux doit
tenir à jour un carnet de prélèvement. Il est également
stipulé que le chasseur doit retourner son carnet de prélèvements au président de la Fédération départementale qui l’a délivré. Tout chasseur qui n’a pas retourné
son carnet de prélèvements ne peut pas en obtenir
un pour la campagne cynégétique suivante (article R
225-17 du code de l’environnement). Les chasseurs
des Côtes d’Armor sont par conséquent invités à retourner leurs carnets au siège de la Fédération à la fin de la
saison de chasse et cela avant le 15 mars 2009.
■ Setter Anglais
Le Club d’Éducation et de Dressage du Setter Anglais
reprendra ses activités début février 2009. Il propose
aux propriétaires et conducteurs de Setters Anglais de
s’initier à l’éducation canine : la marche en laisse et sans
laisse, le “assis” ; le travail du chien à la chasse, la quête,
l’arrêt, le down, le rapport. Dix séances sont prévues le
samedi matin de février à début juin. L’ambiance du
Club est conviviale et le travail sérieux. Les séances
d’entraînement ont lieu à la Maison Familiale de
Boeuvres à Messac (Ille-et-Vilaine), axe Rennes-Nantes.
Le montant de l’inscription est fixé à 40 euros pour l’ensemble des séances, deux chiens maximum sont autorisés par adhérent.
Renseignements : Loïc Morlais président, Tél.
02 99 50 97 17 ou Stéphane Santos secrétaire, Tél.
02 99 98 62 91. Toute inscription est à adresser avant le
20 janvier 2009 accompagnée d’un chèque de 40 euros
à l’adresse suivante : Gérard Garrault, 4 avenue des
Vallons 35 680 Louvigné de Bais, Tél. 02 99 49 04 38.
■ ONCFS
Les rubriques “réglementation” publiées dans les trois
derniers bulletins fédéraux ont été réalisées par
Guillaume Rulin, chef du service départemental ONCFS
des Côtes d’Armor.
■ Fédération des Chasseurs
Horaires d’ouverture au public de la Fédération des
chasseurs des Côtes d’Armor :
Lundi : 8 h 30 à 12 h 00 et 14 h 00 à 18 h 00
Mardi : 10 h 30 à 12 h 00 et 14 h 00 à 18 h 00
Mercredi, jeudi et vendredi : 8 h 30 à 12 h 00 et
14 heures à 18 heures Le vendredi 26 décembre 2008
et le vendredi 2 janvier 2009 les bureaux de la
Fédération seront fermés.
■ LE
CHASSEUR DES CÔTES D ’ ARMOR
Bulletin de la Fédération départementale des Chasseurs des
Côtes d’Armor. Directeur de la publication : Yvon
Méhauté. Photogravure: Nouvelle Norme (Cesson-Sévigné
35) Impression: La Fertoise (La Ferté-Bernard 72)
Dépôt légal à parution. BP 214, 22 192 Plérin
Cedex. Tél. 02 96 74 74 29 Fax 02 996 74 74 19.
[email protected]
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ACTUALITÉ
Brevet grand gibier
L
’Association des chasseurs de Grand Gibier des
Côtes d’Armor organise une préparation au Brevet
Grand Gibier 2 009. Les cours de formation se
dérouleront dans la grande salle de la Fédération des
chasseurs, la Prunelle à Plérin les vendredis 20 février,
6 mars, 20 mars, 27 mars, 10 avril, 24 avril, 15 mai et
29 mai, de 19 h 30 à 23 h 30. Accueil des candidats à partir de 19 heures. Au cours de chaque séance, un repas sera
servi au prix de 10 euros.
Modules de formation : gibier de montagne, prédateurs
naturels, sylviculture, petite faune, flore, modes de chasse, vénerie, chasse à l’arc, recherche au sang, chiens, sécurité, balistique, armement, optique, pathologie, vider un
brocard, honneurs et trophées, législation.
Samedi 13 juin : sortie en forêt de 9 heures à 12 heures,
examen blanc de 14 heures à 17 heures.
Vendredi 26 juin : examen du Brevet Grand Gibier de
19 heures à 23 heures.
Les dates des épreuves de tir seront communiquées ultérieurement.
Les frais d’inscription sont fixés à 80 euros. Ils comprennent la formation et la fourniture du manuel de révision.
Un prix spécial est accordé au garde particulier agréé ainsi
qu’au conducteur UNUCR agréé : 69 euros.
Inscriptions : Michel Robert, 15 rue de la
Jeannette 22 370 Pléneuf-Val-André Tél.
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accompagnée d’un chèque à l’ordre de ADCGG22
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