Le journal des - Les blogs du CCFD

Le journal
des
50 ans
Bourgogne - Franche-Comté
Mobilisons-nous, oui,
et mobilisons-les !
C’est parti pour nous et nous entreprenons de toutes parts de porter ensemble la
réussite de cet événement du 2 avril. Mais le
temps est venu d’élargir notre assise, de permettre à d’autres de nous rejoindre…
L’anniversaire des 50 ans ne nous appartient pas seulement : il appartient aussi à tous
nos alliés, partenaires, associations proches,
mouvements et services de la solidarité, bénévoles discrets et sans grades dans toutes
les associations, sans lesquels nous existerions si peu, ou de façon si étriquée. Ils nous
manqueraient s’ils n’étaient pas présents à
Dole. C’est vers eux que doivent se porter
nos efforts du moment, pour leur donner
leur place, les associer, construire avec eux
les différents moments de la journée.
Nous avons commencé depuis quelques
années à travailler en réseau. Nous savons
que toutes les actions patiemment menées
au jour le jour dans chacun de nos départements ont tissé des liens qui ne demandent
qu’à être intensifiés, des proximités qui ne
demandent qu’à être activées. Et si ceux que
nous attendons étaient prêts à venir… s’il n’y
avait plus qu’à les inviter…
Oui, mobilisons-les, nous avons besoin
d’eux !
Pierre Durand, délégué de région
Vous brûlez d’envie de participer au stunt ?
Contactez vite votre référent stunt : le 19 mars
approche à grands pas !
(Vous trouverez ses coordonnées en page 2 du
premier numéro du Journal des à ans)
Dole
25 janvier 2010 - n° 2
J-67
Rendez-vous le 19 mars
Dans toute la région : un stunt pour créer l’événement
En entendant ce terme anglais pour la première fois, on est tenté
de consulter un dictionnaire et voilà ce qu’on peut y trouver :
Le stunt (terme anglais signifiant « cascade ») est une discipline dont
le but est d’enchaîner des figures (tricks) sur la roue arrière ou la roue
avant, principalement à moto.
Nous en sommes loin, oublions ça ! Alors c’est quoi un stunt pour
nous, français et militants du CCFD - Terre Solidaire ? ?
Il s’agit d’une “action de rue” dont l’objectif va être de communiquer, de faire passer un message en s’adressant aux médias dans
un lieu public choisi pour que l’événement ait un maximum de
retentissement.
Le CCFD-TS s’est déjà
illustré dans cet exercice. Le 15 octobre 2009,
pour la Journée mondiale de l’alimentation, en
plein Paris sur la place
de l’Opéra, a eu lieu un
« Picnic en noir, contre les
recettes du scandale ».
Ce stunt eut un retentissement important et il est encore visible
sur internet : http://www.youtube.com/watch?v=UWJGm3TeJ54
Maintenant, pour nous, il s’agit d’avoir la bonne recette
pour réussir notre stunt.
Pour cela, on prendra :
 Un lieu adapté et balisé (autorisations…)
 Une grosse louche de médias (le plus possible !)
 Un bon scénario : clair, court (rien n’empêche de le refaire plusieurs fois…), visuel (très) !
 Des rôles bien distribués ! Il y a ceux qui jouent, ceux qui parlent aux médias et ceux qui communiquent avec le public (les
messages ayant été préparés à l’avance)
 Ajouter un partenaire si possible (bien définir son rôle)
 Une grosse dose d’attention à l’ordre (ne pas gêner…) et à la
sécurité
 Ne pas oublier images et vidéos (opérateurs à prévoir) pour
témoigner !
Le journal des
25 janvier 2011 - n° 2
ZOOM
ans
sur la journée du 2 avril
Le thème : L’accès à la terre
On assiste depuis ces dernières années, au niveau mondial, à un véritable commerce de terres agricoles dans
des proportions de plus en plus importantes. Depuis la
hausse des prix sur les céréales en 2007, l’agriculture
revient sur le devant de la scène internationale. Si on
ne parle plus de famine depuis longtemps en Occident,
ce mot n’est pas pour autant sorti du vocabulaire dans
certains pays du Sud.
Ce phénomène est d’autant plus préoccupant que la population mondiale est en forte croissance et est encore
majoritairement paysanne. Si la productivité s’est accrue
(mécanisation, révolution verte…), la capacité à nourrir
la planète reste un enjeu très actuel. Aussi, depuis peu,
les lignes bougent, des stratégies d’État se mettent en
place, on remet en cause certaines pratiques agricoles,
le commerce international, la propriété du foncier : des
philosophies s’affrontent.
Pour sa part, dans son dernier rapport d’orientation, le
CCFD-Terre Solidaire a choisi la souveraineté alimen-
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taire comme un de ses six champs thématiques fondamentaux. Un des paramètres de cette souveraineté est
la capacité à disposer de terres pour satisfaire les besoins nationaux et régionaux avec des agricultures familiales viables et durables.
Le 2 avril, nous serons invités à participer à
des forums sur l’accès à la terre, dont les thèmes
nous guideront dans notre réflexion :
 La terre dans la Bible
 Le droit à l’alimentation donne-t-il le droit à la terre ?
 La terre n’est-elle qu’une marchandise à consommer ?
 L’accès à la terre, cause de conflits dans le monde
 L’agriculture familiale a-t-elle encore un avenir en
France et dans le monde ?
 Comment se réapproprier la terre malgré les changements climatiques ?
Votre présence ce jour-là permettra de nourrir le débat
et nous faire progresser dans nos convictions.
dans les diocèses
Émilie Kress, membre de l’équipe formation régionale,
nous dit comment se vivent les différentes propositions du
CCFD-Terre solidaire dans son département.
nisations de contre-pouvoir, aux lobbyistes qui constituent
les réseaux auxquels participe le CCFD-Terre Solidaire est
primordial.
Un programme bien chargé
Aidons l’argent !
Que de choses nous sont proposées cette année ! La fête
des 50 ans, un thème d’année “costaud” (comme d’habitude…) sur Droits fondamentaux et gouvernance, une campagne de plaidoyer à faire vivre, sans compter le voyage
d’immersion au Brésil, la collecte et le reste… Comment
évoquer tout cela dans nos diocèses de manière cohérente
pendant les temps forts de communication avec le réseau
que constituent les formations diocésaines ?
Nous sommes appelés à aider l’argent à sortir des paradis
fiscaux. Le nombre des cartes postales que nous allons envoyer permettra à la plateforme d’associations d’exprimer
au moment du G20 nos exigences de régulation sur ces
lieux d’enfermement de l’argent qui privent les pays du
Sud de ressources pour se développer.
“Gouvernance et droits fondamentaux”
Le développement se construit sur la base des droits fondamentaux : civils et politiques, mais aussi économiques,
sociaux et culturels. L’accès à ces droits permet un respect
de la dignité humaine et la construction d’un véritable “vivre ensemble”. Mais il dépend des modes de gouvernance :
soucieux du bien commun ou du seul intérêt de quelquesuns. Cette année nous sommes donc invités à investir tous
les lieux de gouvernance pour faire valoir nos convictions,
des plus proches – associations, syndicats, conseils municipaux – aux plus éloignés (G20…). Notre soutien aux orga-
La souveraineté alimentaire
Lors des 50 ans, en présence de partenaires, nous approfondirons le thème de la souveraineté alimentaire et nous
serons alors au cœur de notre thème d’année. Le droit
à l’alimentation est pour nous associé à l’accès à la terre
dans le cadre d’une agriculture familiale.
En marche !
Voilà la dynamique dans laquelle nous sommes et à laquelle
nous invitons l’ensemble du réseau, à commencer par les
membres des équipes locales présents aux formations.
Nous sommes tous invités à l’action ! Beau programme !
Le journal des
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ans
Dans les coulisses du 2 avril
La commission animation est au travail…
Anne-Marie, Mylène, Chantal, Fabienne et Émilie se rencontrent, se téléphonent, se maillent !!!
Peu à peu l’aventure prend forme.
On ne peut pas encore tout vous dévoiler ! Mais nous vous offrons quelques indices sur ce qui vous attend le 2 avril à Dole
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Apprendre à danser,
se déguiser, réfléchir,
célébrer…
Une échelle
de pompiers ?
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Partager un immense gâteau
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Chanter Joyeux anniversaire !!!
Enfin à ma portée…
Qui a dit que l’informatique, c’était compliqué ?
Certainement pas moi après avoir découvert ce Blog au nom très évocateur YAPLUKA !
Impossible à oublier ce blog et tellement intéressant et facile…
D’ailleurs, YAPLUKA cliquer là-dessus http://blog.ccfd-terresolidaire.org/bfc/
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Le journal des
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50
ans
Moi, j’y vais…
Le 2 avril, à Dole ! C’est sûr, moi, j’y vais.
Le 2 avril, cette date est déjà marquée sur mon agenda depuis un moment… alors oui j’y vais !
Mais je n’y vais pas tout seul ! Tous les acteurs de l’ACE (action
catholique des enfants) du Doubs vont m’accompagner et je peux vous
dire qu’ils sont bien motivés ! il faut dire que l’idée de la flash mob a été
le moteur pour participer à cet anniversaire. Depuis ce début d’année,
toute l’équipe commence à répéter les différents mouvements de cette
flash mob. Et plus ça avance et plus de nouvelles personnes non issues des
mouvements s’intéressent, nous interrogent et souhaitent y participer. Il
faut dire que le bouche-à-oreille fonctionne très bien dans notre réseau.
Et donc les amis des amis des animateurs se rattachent à notre projet !
Je pense sincèrement que c’est une belle occasion et surtout une chance pour faire découvrir
à un large public toute la dynamique du CCFD, ses projets, ses actions, ses partenaires… Cette journée va être
aussi une occasion d’entendre une parole d’Église inhabituelle et découvrir un autre visage d’Église. Une Église
présente à la vie des hommes, une Église partie prenante des luttes pour un monde meilleur ! Alors j’y vais, c’est
sûr, et j’espère bien te compter parmi nous !
Nicolas, animateur coordinateur pour l’ACE du Doubs
Un partenaire, un pays
Un partenaire indonésien sera présent à Dole le 2 avril !
M. Zubaidah a 48 ans, et il est membre du SPI (Serikat Petani
Indonésie). Cet organisme, qui était à l’origine – en 1998 – une
fédération indonésienne de syndicats paysans, a évolué en 2007 et regroupe à présent des unions de paysans
sur la base d’inscriptions individuelles et non plus collectives. Actuellement 12 unions de paysans la constituent,
avec environ 1 000 000 de membres.
Les objectifs principaux sont la réforme du
modèle de développement économique indonésien et tout particulièrement la réforme de la politique agraire dans une optique de souveraineté
alimentaire. Il s’agit de promouvoir une agriculture paysanne, en phase avec les convictions du
CCFD-Terre Solidaire, dont il est partenaire depuis 2003.
Les axes de travail principaux de SPI sont : la
réforme agraire, les droits humains, la souveraineté alimentaire, les familles rurales, les ressources génétiques et de la biodiversité.
SPI appartient au réseau de Via Campesina (mouvement paysan international) et en est le secrétariat international opérationnel à Djakarta depuis 2004.