L`express 6.01.2011 - My Personal Assistant

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L`express 6.01.2011 - My Personal Assistant
ARCHIVES RICHARD LEUENBERGER
RÉGION
L'EXPRESS / JEUDI 6 JANVIER 2011
7
VAL-DE-RUZ
Un jazz-brunch au moulin de Bayerel
Soirée de lecture avec l’écrivain
ajoulot Jean-Marie Adatte
Le calendrier 2011 des animations du moulin de Bayerel, sous Saules,
s’ouvrira le dimanche 16 janvier par un jazz-brunch. Le groupe Old Time
Jazz Remember se produira de 10 à 14 heures. Réservations obligatoires
jusqu’à mardi ([email protected] ou 079 /787 24 60). /comm-réd
Mardi, le Lyceum Club de Neuchâtel propose une soirée
publique de lecture avec l’écrivain ajoulot Jean-Marie Adatte,
autour de ses deux derniers recueils de nouvelles
«Dérapages» et «Nos crépuscules». 20h, Beaux-Arts 11. /réd
VAL-DE-TRAVERS
Une Vallonnière préside l’association
suisse des concierges personnels
La Vallonnière Johana Eidam
a lancé, il y a trois ans, sa
propre entreprise de
conciergerie personnelle. Elle
est aujourd’hui à la tête de
l’Association suisse des
concierges personnels, qui a
vu le jour en octobre dernier.
Une structure, dont elle est
également membre fondateur,
qui vise à faire connaître cette
profession au grand public et
qui se bat pour l’obtention
d’un statut reconnu. Rencontre
avec une créatrice de temps
libre dynamique et engagée.
d’engagement des personnes
que nous employons.
«Avoir recours
à un concierge
personnel n’est
pas une question
de moyens, mais
de priorités»
Ce n’est donc pas vous qui
accomplissez directement les
missions qui vous sont
confiées?
Cela dépend des cas. En ce
qui me concerne, j’emploie
une personne pour les ménages et une pour les tâches
administratives. Je travaille
également avec des partenaires
tels qu’une fiduciaire, ou un
traiteur, pour certaines missions. Mais tout ce que je peux
faire moi-même, je le fais.
Johana Eidam
FANNY NOGHERO
Johana Eidam, qu’est-ce qui
vous a poussée, avec
quelques-uns de vos collègues,
à fonder l’Association suisse
des concierges personnels en
octobre dernier?
Nos objectifs sont de faire
connaître notre métier au
grand public, de garantir une
qualité et une éthique grâce à
une charte et de faire en sorte
que la profession soit reconnue. En réunissant toutes les
personnes qui pratiquent ce
métier, nous espérons pouvoir
échanger nos expériences et
conseils afin d’éviter les nombreux pièges auxquels nous
sommes confrontés.
Quels types de pièges?
Le fait que nous n’ayons pas
un véritable statut légal nous
pose notamment des problèmes au niveau des assurances.
Nous devons également être
extrêmement vigilants en ce
qui concerne les formalités
En quoi consiste exactement
votre métier?
Libérer les gens de leurs tracas et leur offrir du temps libre.
Cela va des courses au pressing
aux formalités liées à un déménagement, en passant par
l’organisation d’un anniversaire, le ménage, la recherche
d’un objet déterminé ou
encore la mise en vente de
biens sur internet. Notre
champ d’action a pour seule
limite la légalité et l’éthique. Je
ne ferai jamais rien d’illégal ou
d’amoral.
Etes-vous parfois confrontée à
des demandes loufoques?
Pas jusqu’à présent, les gens
sont raisonnables. Personne ne
m’a jamais demandé d’aller
acheter des gadgets dans un
sex-shop, par exemple. La
requête la plus particulière
que j’ai eue a été la recherche
d’un camping-car pour Paléo,
à une semaine de la manifestation.
JOHANA EIDAM La Saint-Sulpisanne est une créatrice de temps libre et préside l’Association suisse
des concierges personnels.
(FANNY NOGHERO)
Avoir recours à un concierge
personnel n’est certainement
pas à la portée de toutes les
bourses...
Détrompez-vous! Il ne s’agit
pas d’un service élitiste. Avoir
recours à un concierge personnel n’est pas une question de
moyens, mais de priorité.
Prenez, par exemple, les femmes qui vont chez la manucure
tous les mois et qui pour ça
dépensent une centaine de
francs, nombre d’entre elles
n’ont pas de gros revenus.
Pour ce prix, elles pourraient
également s’offrir deux heures
de temps libre. C’est un choix.
A ce propos, quels sont vos
tarifs?
Je propose plusieurs forfaits, notamment pour les
déménagements et pour les
jeunes mamans. Mais en
général je facture mes services 40 francs de l’heure pour
les particuliers et 50 francs
pour les entreprises. Sauf
pour les femmes de ménage,
que je facture 32 francs de
l’heure. Un prix qui comprend toutes les formalités
légales pour les déclarer. Le
client n’a à s’occuper de rien,
il reçoit juste une facture à la
fin du mois. /FNO
Elle-même surchargée
Johana Eidam est devenue concierge personnelle et a créé
My Personal Assistant en 2007, parce qu’elle était elle-même
surchargée.
«A l’époque je travaillais à 100% dans une entreprise et je
n’arrivais jamais à rien faire. Les reçus de la poste traînaient
des semaines dans ma voiture et aller au pressing relevait
presque de l’impossible. Je voulais depuis longtemps être
indépendante et je me suis dit qu’un tel service pourrait être
utile à d’autres.» C’est ainsi qu’elle s’est lancée dans
l’aventure.
Une activité qui lui permet aujourd’hui de vivre et qui
l’emmène un peu partout dans le canton, voire même parfois
jusqu’à Bienne ou Yverdon, où personne ne propose encore
un service de concierge personnel. /fno
LA CHAUX-DE-FONDS
En bref
Chasse au trésor chez Michel le brocanteur
■ LA CHAUX-DE-FONDS
Un brunch en faveur
de Digger ce dimanche
L’enseigne pourrait s’appeler
«A la recherche du temps
perdu». Depuis plus de 15 ans,
le brocanteur Jean Michel veille
sur un capharnaüm d’objets
hétéroclites avec l’âme d’un
poète. Un métier difficile, mais
qui a encore de l’avenir, préditil.
Quel est le point commun
entre un masque à gaz et un
baril de lessive Dash? Relégués
au fond d’un grenier, ces objets
se sont vu offrir une seconde
vie dans la brocante Michel, rue
de la Balance à La Chaux-deFonds.
On y vient avec une idée bien
précise ou pour jeter un petit
coup d’œil. Depuis 15 ans, le
Chaux-de-Fonnier Jean Michel
s’est reconverti dans la brocante, d’abord promenade des
Six-Pompes, puis rue de la
Balance. Un métier pas facile
avec lequel, malgré les idées
reçues, on ne devient pas millionnaire. «Sans mon AVS, je
ne m’en sortirais pas», confie-til.
Electricien de formation,
celui que tout le monde appelle
Michel confie avoir «toujours
aimé les objets, la technologie,
savoir comment cela fonctionne». A la différence de
l’antiquaire qui doit être en
mesure de certifier l’origine et
l’authenticité d’une pièce, parfois rare, toujours ancienne et
souvent très chère, le brocanteur propose «à la fois du vieux
et de l’utilitaire», résume-t-il.
«80% de ma clientèle vient
pour se meubler ou décorer son
logis. Et sur dix clients, neuf
viennent pour vendre!», explique-t-il. Aujourd’hui, la ten-
BROCANTE L’utilitaire de seconde main et les pièces de collections
se mêlent dans la malle aux trésors de Michel le brocanteur.
(RICHARD LEUENBERGER)
dance en matière de décoration
est à la sobriété. Du coup, on se
débarrasse des bibelots hétéro-
clites qui encombraient l’étagère hier.
Mais on ne trouve pas que
des pichets ébréchés dans les
brocantes. En témoigne un dictaphone de 1920 «manufactured in New York» qui trône
dans la boutique.
«Ce qui a foutu le boulot en
l’air, ce sont les grandes brocantes qui rassemblent plusieurs
centaines de marchands. Cela a
entraîné la fermeture de magasins. Sans compter les ventes
aux enchères sur internet.
Depuis 2001-2002, le rendement de la brocante a diminué
de deux tiers.» La boutique ne
désemplit
pourtant
pas.
Ouverte 7/7 jours, c’est l’occasion d’une petite balade le
dimanche. «On y vient comme
dans un petit musée, pour se
rincer l’œil», apprécie-t-il.
A noter que les objets sont
aussi proposés à la location. /syb
La Chaux-de-Fonnière Régine Gern,
qui organise des brunchs depuis
deux ans, se propose ce dimanche,
pour ce qui sera la dernière de ces
rencontres conviviales, de verser le
bénéfice à la fondation de déminage
humanitaire Digger DTR à Tavannes.
Le brunch, agrémenté d’un
programme musical (flûte et piano),
a lieu rue du Doubs 34, de 11h à
14h. Réservations au 032 913 33
68, jusqu’à demain à 9 heures. /réd
■ CULTURE
Nouveau site internet
franco-interjurassien
L’Association interjurassienne des
centres culturels en collaboration
avec le Centre chorégraphique
national de Franche-Comté à Belfort
possède un nouveau site contenant
un agenda culturel ou encore des
articles rédactionnels sur un projet
transfrontalier ou un artiste. http://
relaisspectaclesfrancesuisse.eu
/comm-réd