Programme final - CIUSSS de l`Est-de-l`Île-de

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Programme final - CIUSSS de l`Est-de-l`Île-de
COMMENT CONCILIER
LES DEUX RÉALITÉS
Un colloque de la direction de l’enseignement de
l’Hôpital Louis H.Lafontaine en collaboration avec
le Centre Dollard-Cormier – Institut universitaire
sur les dépendances
4, 5 et 6 février 2009
www.hlhl.qc.ca/toxico-sante-mentale
Lieu :
Centre d’enseignement Frédéric Grunberg, Pavillon Bédard, 3e étage
Hôpital Louis-H. Lafontaine, 7401, rue Hochelaga, Montréal, Québec, H1N 3M5
Membres du comité scientifique
• Dr Patrick Barabé, psychiatre, président du comité scientifique
• Mme Line Boudreault, adjointe au directeur de l’enseignement
• Dr Florence Chanut, psychiatre
• Dr Pierre David, psychiatre
• Dr Gilbert Desmarais, psychologue
• Dr Michel Landry, psychologue-chercheur
• Dr Luc Nicole, psychiatre
• M. Stéphane Potvin, Ph.D., psychologue-chercheur
Comité organisateur
• Mme Line Boudreault, responsable du comité organisateur
• Mme Félicia Russo
• Mme Maryse Jean
Pour tout renseignement :
Mme Maryse Jean
Téléphone : 514- 251-4000 poste 4032
Mme Félicia Russo
Téléphone : 514- 251-4000 poste 4034
Courriel : [email protected]
Direction de l’enseignement
Hôpital Louis-H. Lafontaine, Pavillon Bédard, 3e étage
7401, rue Hochelaga, Montréal (Québec) H1N 3M5
Vous trouverez durant le colloque
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Des conférenciers de renommée internationale et des ateliers.
Le salon des partenaires : l’Hôpital Louis-H. Lafontaine accueille
ses partenaires pour échanger et répondre à vos questions.
Une exposition d’affiches : des chercheurs et des spécialistes
présentent leurs résultats de recherche et répondent à vos questions.
Le contenu des présentation du colloque sera disponible à l’adresse suivante :
http://www.hlhl.qc.ca/toxico-sante-mentale
Commanditaires
La direction de l’enseignement de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine remercie chaleureusement Genpharm et
la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine pour leur généreuse contribution au succès de ce colloque.
Conférenciers invités
Dre Lisa Najavits, psychologue chercheur, Boston, Harvard Medical School
Dr Brian Rush, Center for addiction and Mental Health, Ontario
Conférenciers
Dr Didier Acier, psychologue chercheur, Centre Dollard-Cormier - IUD
M. Didier Acier, détenteur d’un Ph.D. en psychologie clinique de l’Université de Montréal, a une fonction de chercheur institutionnel
au Centre Dollard-Cormier - Institut universitaire sur les dépendances. Il enseigne comme chargé de cours au département de
psychologie et au certificat de toxicomanie de l’Université de Montréal. Ces champs d’intérêts sont les troubles concomitants, la
cyberdépendance, la réduction des méfaits et la rémission sans traitement.
Mme Élise Badey, M.sc, travailleuse sociale, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Mme Elise Badey est détentrice d’une maîtrise en service social de l’Université de Montréal et travaille à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine
depuis plus de dix ans. Elle a exercé auprès d’une clientèle ayant un trouble de la personnalité pendant trois ans et a développé un
intérêt dans l’intervention de groupe auprès de cette clientèle. Elle occupe le poste de chef clinico-administratif du Programme des
troubles de la personnalité depuis septembre 2008.
Dr Patrick Barabé, psychiatre, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Médecin-psychiatre qui travaille à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Médecin responsable du
programme des troubles psychotiques de la clinique Cormier-Lafontaine où des traitements sont offerts à une clientèle psychotique
aux prises avec une toxicomanie. Dr Barabé est impliqué dans la formation des étudiants en médecine, des résidents en psychiatrie
et donne des conférences sur la question des troubles concomitants.
Dr Dominic Beaulieu-Prévost, Ph.D., stagiaire postdoctoral au CRFS
Dominic Beaulieu-Prévost a été formé en psychologie et est chercheur post-doctoral au Centre d’Études du Trauma. Il travaille
actuellement sur les liens entre le soutien social et le stress post-traumatique. Son principal domaine de recherche et d’expertise
concerne les cognitions sociales (mémoire autobiographique, perceptions, croyances et identité). Ses publications antérieures ont
aussi porté sur différentes problématiques reliées aux cognitions sociales soit la santé mentale des minorités sexuelles, l’hypnose,
le rêve et les méthodes quantitatives.
Dr Félix-Antoine Bérubé, psychiatre, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Félix-Antoine Bérubé est psychiatre à l’Hôpital Louis-H Lafontaine. Son intérêt dans le traitement des troubles de la personnalité
l’a amené à se former auprès des équipes de la Clinique du Faubourg à Québec, puis du Programme des Troubles Relationnels
à l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal. Depuis 2007 il participe, avec le Dr David, à la mise en place de la Clinique des Troubles
Relationnels et de la Personnalité, comme responsable du volet clinique externe.
M. Jean-Pierre Bonin, Ph.D., infirmier-chercheur, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Ses recherches portent particulièrement sur l’évaluation des services pour les personnes atteintes de troubles mentaux, de troubles
concomitants de santé mentale et de toxicomanie, de même que sur l’élaboration d’une échelle de triage en santé mentale pour
les urgences générales.
Caporal Jacques Bordeleau, coordonnateur service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé, GRC
Coordonnateur adjoint provincial du service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé de la Gendarmerie royale du
Canada depuis 1997 et coordonnateur provincial du service depuis novembre 2006. Le caporal Bordeleau a occupé différentes
fonctions en lien avec les stupéfiants : enquêteur sur les dossiers en matière de drogue au poste de Sherbrooke de 1977 à 1983,
enquêteur et superviseur sur les dossiers d’héroïne à la section lutte antidrogue de Montréal de 1983 à 1991, chef d’équipe à la
section de filature oeuvrant sur les dossiers majeurs d’enquête principalement en matière de drogue et de corruption de 1991 à
1994, enquêteur senior et superviseur dans les dossiers d’enquêtes majeures en matière de drogue principalement la cocaïne de
1994 à 1997, témoignages à la cour en qualité de témoin expert sur les us et coutumes des trafiquants de drogues.
Mme Line Boudreault, criminologue, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Titulaire d’une maîtrise en criminologie et d’une formation en administration, Mme Boudreault a travaillé durant près de 20 ans dans
le domaine des dépendances dont une quinzaine d’années au Centre Dollard-Cormier, institut universitaire sur les dépendances.
De 1992 à 2002, elle a enseigné au certificat de toxicomanie de l’Université de Montréal. Elle occupe actuellement le poste d’adjointe
au directeur de l’enseignement de l’Hôpital Louis H. Lafontaine.
Conférenciers (suite)
Dre Florence Chanut, psychiatre, Hôpital du Sacré Cœur de Montréal
Psychiatre, chargée d’enseignement clinique à l’Université de Montréal, elle a effectué un fellowship de recherche sous la direction du
Dr Maurice Dongier et Thomas G. Brown sur l’entretien motivationnel pour l’abus de substances à l’Université McGill. Elle travaille à
l’Hôpital du Sacré-Cœur au programme des troubles de la personnalité et a mis sur pied un service de consultation pour les troubles
concomitants au sein de cette institution. De plus, elle est responsable du programme des troubles de personnalité et conduites
addictives de la Clinique Cormier-lafontaine. Dre Chanut détient une certification d’entraîneur en entretien motivationnel.
Mme Rachel Charbonneau, coordonnatrice clinico-administrative, Centre Dollard-Cormier - IUD
DSSS en toxicomanie, étudiante à la maîtrise en travail social et enseignante au certificat en toxicomanie à l’Université de
Sherbrooke. Mme Charbonneau participe au développement du volet santé mentale du Programme adulte depuis près de 10 ans.
M. Simon Charbonneau, neuropsychologue, Clinique Cormier-Lafontaine et Hôpital Notre-Dame (CHUM)
M. Jean-François Cherrier, travailleur social, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Jean-François Cherrier, travailleur social et détenteur d’une maîtrise en service social de l’Université Laval travaille au programme
des troubles relationnels et de la personnalité de l’Hôpital Louis H. Lafontaine. Il a rédigé en 2004 deux articles dans la revue
Intervention sur les groupes de soutien et l’approche de réappropriation du pouvoir. Ayant pratiqué au CLSC Côte-des-Neiges,
ainsi qu’en Allemagne dans une résidence thérapeutique, il a centré son intervention sur la pratique de groupe, ce qu’il continue à
approfondir en clinique externe et à l’hôpital de jour auprès de la clientèle vivant avec un trouble de la personnalité.
Dr Richard Cloutier, psychiatre, Clinique Cormier Lafontaine
Richard Cloutier est médecin psychiatre et travaille à la Clinique Cormier-Lafontaine depuis 2002. Il est chef médical de cette
clinique et chef clinico-administratif du programme toxicomanie et santé mentale de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Il donne plusieurs
conférences chaque année et il est particulièrement intéressé à mettre en évidence les liens entre la psychiatrie et les conduites
addictives dans une perspective biopsychosociale. Dr Cloutier est présentement inscrit à la maîtrise en sciences biomédicales sur
ce sujet. Il est chargé d’enseignement de clinique au département de psychiatrie de l’Université de Montréal.
Mme Sandra Cormier, travailleuse sociale, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Sandra Cormier est travailleuse sociale à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine depuis 1996, diplômée au baccalauréat en travail social et
présentement étudiante à la maîtrise en gestion de la santé, en qualité et des services. La majeure de son expertise est en lien avec
les troubles de la personnalité, de plus, elle a collaboré à l’élaboration d’un programme spécialisé en comorbidité, soit trouble de
la personnalité et conduites addictives, à la Clinique Cormier Lafontaine.
M. Gilles Cuillerier, coordonnateur direction de la recherche et du développement, Centre Dollard-Cormier - IUD
Actuellement Coordonnateur à la Direction de la recherche et du développement universitaire au Centre Dollard-Cormier-Institut
universitaire sur les dépendances, il oeuvre dans le milieu des dépendances depuis plus de quinze années. Il a participé aux travaux
du comité de travail de la FQCRPAT concernant les troubles concomitants de santé mentale et de dépendance.
Mme Tonia Dominique, M.Sc., infirmière, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Étudiante au doctorat à l’Université de Montréal et professionnelle de recherche au Centre de recherche Fernand Seguin, elle possède
une expertise en analyse qualitative et ses travaux portent sur l’évaluation des structurels et politiques des transformations.
Mme Danielle Duhamel, psychologue, Clinique Cormier-Lafontaine
Clinicienne impliquée dans le traitement de la toxicomanie depuis plusieurs années, elle a contribué à mettre sur pied le
programme de traitement intégré « Troubles de la personnalité et conduites addictives » (TP.CA) à la clinique Cormier-Lafontaine.
Mme Lynda Fiset, éducatrice, Centre Dollard-Cormier - IUD
Éducatrice spécialisée au Programme adulte, volet santé mentale, responsable du développement d’une offre de services 2e ligne,
9 heures et plus, en externe.
Mme Ariane Hurtubise, responsable d’unité de vie, DSRHC, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Ariane Hurtubise est responsable d’unité de vie dans une ressource de type chambre et pension au sein de la Direction des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté à l’hôpital Louis-H Lafontaine. En plus de détenir un baccalauréat en
administration des affaires, elle est éducatrice spécialisée et poursuit présentement des études en Psychoéducation à l’université
de Trois-Rivières. Engagée et impliquée dans divers comités elle est proactive à promouvoir une vision favorisant la réadaptation,
l’empowerment, la réhabilitation et la réinsertion sociale pour une clientèle ayant des troubles concomitants. En plus d’assurer
un rôle de leadership au niveau de l’équipe intervenante, elle a mis à contribution ses compétences au niveau de la réalisation
d’un document d’évaluation, d’intervention et de référence en situation de crise. Elle s’est également impliquée au niveau du
développement de la programmation de services offerts à La Petite Patrie tant au niveau du cadre de référence, des approches et
des valeurs qui sous-tendent les interventions effectuées au près de la clientèle et de la communauté.
Conférenciers (suite)
M. Stéphane Guay, Ph.D., chercheur au CRFS , professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal
Stéphane Guay est chercheur et psychologue, directeur du Centre d’Études du Trauma de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et professeur
adjoint à l’école de criminologie de l’Université de Montréal. Ses recherches visent principalement à identifier les composantes
du réseau social pouvant aider au rétablissement des victimes d’un évènement traumatique et à améliorer les interventions psychologiques dispensées aux personnes qui développent un trouble de stress post-traumatique (TSPT).
Mme Diane Gauthier, directrice générale adjointe, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Madame Diane Gauthier est directrice générale adjointe et codirectrice de la direction des services cliniques à l’Hôpital Louis-H.
Lafontaine. Auparavant, elle avait notamment œuvré pendant 15 ans à la Régie régionale de la santé et des services sociaux de
Montréal-Centre, dans des postes de planification des services en santé mentale et en déficience intellectuelle. Mme Gauthier est
détentrice d’une maîtrise en administration publique et d’un baccalauréat spécialisé en orthopédagogie.
M. André Jauron, ergothérapeute, Clinique Cormier-Lafontaine
Chargé d’enseignement de clinique, Université de Montréal
Mme Violaine Lallemand, psychologue, Centre Dollard-Cormier - IUD
Psychologue spécialisée en toxicomanie oeuvrant principalement auprès d’une clientèle ayant une problématique de santé mentale,
représentante du CDC-IUD au sein de différents comités cliniques et superviseure de stages.
Dr Michel Landry, directeur de la recherche et du développement universitaire, Centre Dollard-Cormier - IUD
Directeur de la recherche et du développement universitaire du Centre Dollard-Cormier - Institut universitaire sur les dépendances,
Michel Landry est détenteur d’un doctorat en psychologie de l’Université de Montréal et professeur associé au département de psychologie de cette université, également professeur associé à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de
Sherbrooke. Son leadership en toxicomanie est reconnu dans les milieux de pratique et chez les décideurs comme en font foi les
nombreux comités provinciaux et ministériels sur lesquels il est appelé à siéger et ses nombreuses contributions dans le domaine
dont l’introduction et le développement d’outils validés d’évaluation et d’intervention. Il codirige également une équipe de recherche
en toxicomanie subventionnée par le Fonds québécois de recherche société et culture (FQRSC), le RISQ. En collaboration étroite
avec nos partenaires des milieux d’intervention de tout le Québec et du milieu universitaire, particulièrement l’Université de Montréal,
il a piloté la démarche qui a mené à la désignation de l’institut universitaire sur les dépendances.
Mme Véronique Landry, professionnelle de recherche, RISQ
Véronique Landry, MSc. Service social, courtier en transfert de connaissances Centre Dollard-Cormier - Institut universitaire sur
les dépendances et professionnelle de recherche au RISQ (Recherche et intervention sur les substances psychoactives-Québec)
Mme Brigitte Lavoie, conseillère clinique, Suicide-Action Montréal
Mme Lavoie est psychologue de formation. Elle travaille dans le champ de prévention du suicide depuis près de 20 ans. Elle a occupé
différentes fonctions : directrice générale de Suicide-Action Montréal, responsable clinique dans plusieurs programmes d’aide aux
employés (PAE), membre du conseil d’administration de l’Association canadienne de prévention du suicide, présidente du conseil
d’administration de l’association québécoise de prévention du suicide. Elle offre également de la formation.
Mme Vicky Lavoie, psychologue, CHUQ
Madame Lavoie est psychologue clinicienne à la clinique pour Traumatismes liés au Stress Opérationnel (TSO) du CHUQ. Elle
travaille auprès d’anciens combattants présentant principalement des troubles anxieux et de l’humeur, de même que des troubles
reliés à l’utilisation de substances, conditions à taux de cooccurrence élevés au sein de cette clientèle. Spécialisée dans l’évaluation
et le traitement de l’ÉSPT, elle complète également son doctorat en psychologie à l’Université Laval.
Mme Mélanie Lavoie-Tremblay, Ph.D., infirmière, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Ses recherches portent particulièrement sur les aspects organisationnels reliés à l’évaluation des services et la rétention en début
d’emploi.
Mme Marie Lecavalier, adjointe à la direction clientèle, Centre Dollard-Cormier - IUD
Marie Lecavalier possède une Maîtrise en service social. Elle travaille dans le champ de la dépendance depuis 30 ans et occupe le
poste d’adjointe à la direction clientèle. Depuis 2006, elle travaille, conjointement avec Suicide-Action Montréal, a élaboré un nouvel
outil sur l’estimation de la dangerosité suicidaire, notamment en tenant compte des aspects de la toxicomanie.
Conférenciers (suite)
Mme Nancy Légaré, pharmacienne
Nancy Légaré a obtenu un baccalauréat en pharmacie en 1995 à l’Université de Montréal et a poursuivi une formation d’appoint
en psychiatrie, obtenant un BCPP (Board Certified Psychiatric Pharmacist) en décembre 2000 du Board of Pharmaceutical
Specialties de Washington, DC. Elle a également complété une maîtrise en sciences biomédicales à l’Université de Montréal en
2005. Actuellement, elle est à terminer un doctorat clinique en pharmacie (Pharm.D.), à l’Université de la Floride. Elle enseigne
aux facultés de pharmacie, sciences infirmières, médecine (psychiatrie) et éducation permanente (toxicomanies) de l’Université de
Montréal. Elle est également l’auteure de plusieurs publications dans les domaines de la psychiatrie et de la toxicomanie.
M. Luc Legris, conseiller clinique, DSRHC, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Luc Legris est psychologue clinicien et détient un doctorat en psychologie clinique d’approche psychodynamique. Pendant quelques
années, il a partagé son temps entre sa pratique privée, l’enseignement et la recherche où il s’est intéressé particulièrement
à la dépression et au suicide chez les aînés. Actuellement, il est conseiller clinique en réadaptation à la Direction des services
de réadaptation et d’hébergement dans la communauté à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Il est également conférencier pour la
Fondation des maladies mentales.
Dr Alain Lesage, psychiatre chercheur, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Professeur titulaire au département de psychiatrie de l’Université de Montréal, il est psychiatre, chercheur et directeur associé
au centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine de Montréal depuis 1987. Il se concentre d’abord en
recherche épidémiologique et évaluative des besoins de soins et de services des personnes souffrant de troubles mentaux graves,
et collabore en recherche sur le suicide. Il dirige un module de soutien évaluatif au développement des services psychiatriques à
l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Rédacteur associé à la Revue Canadienne de Psychiatrie, il a été rédacteur-en-chef de la revue Santé
Mentale au Québec. Il a reçu en novembre 2007 le prix Alex Leighton de l’Académie Canadienne d’Épidémiologie Psychiatrique et de
l’Association des Psychiatres du Canada.
Dr André J. Luyet, psychiatre, chef du département de psychiatrie, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Depuis 2005, le Dr Luyet cumule les fonctions de psychiatre, chef du département de psychiatrie et codirecteur des services clinique
à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Professeur adjoint au département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de
Montréal, le Dr Luyet a exercé la psychiatrie à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine dès 1990. Il a été membre du comité d’inspection
professionnelle du Collège des médecins du Québec de 1999 à 2001 et président de ce comité de 2001-2002, nommé syndic adjoint
en 2002 et a été Directeur adjoint à la direction des études médicales de 2003-2005. Le Dr Luyet a fait des études postdoctorales en
psychiatrie à l’Université de Montréal et est détenteur d’une maîtrise en administration de l’Université de Sherbrooke.
Dre Marie-Pierre Mailhot, résidente III en psychiatrie
Dre Mailhot est résidente III en psychiatrie à l’université de Montréal. Elle est ergothérapeute de formation et a complété une
maîtrise en santé communautaire portant sur l’organisation des services de santé mentale en première ligne. Elle demeure
active en recherche via un collectif de résidents s’intéressant à la perception de la violence en milieu hospitalier. Ses principaux
intérêts cliniques s’articulent autour des problématiques relatives aux troubles de personnalité, à la psychose, à la dépendance aux
substances et aux modèles de soins en santé mentale.
Mme Patricia Maisl, psychoéducatrice, Clinique Cormier Lafontaine
Dès la fin de son stage en 2002, au Centre Dollard-Cormier - IUD, Mme Maisl a obtenu un poste de psychoéducatrice au Centre
Dollard-Cormier-IUD. Plus spécifiquement, elle est depuis 2003 au programme des troubles psychotiques à la Clinique Cormier
Lafontaine. Elle a participé à l’élaboration de ce programme et s’implique au niveau de la supervision de stagiaires. Elle est coauteure avec le Dr Patrick Barabé et M. André Jauron d’un article dans la revue Partenaires « Les enjeux cliniques d’un programme
intégré pour le traitement des troubles psychotiques et de toxicomanie » .
M. André Marchand, Ph.D., chercheur au CRFS, psychologue et professeur titulaire au département de psychologie de l’UQAM
André Marchand est chercheur et psychologue, co-directeur du Centre d’Études du Trauma de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et
professeur titulaire au département de psychologie de l’UQAM. Ses recherches visent principalement l’évaluation et le traitement
des troubles anxieux, l’application de nouvelles technologies au traitement des troubles anxieux et l’évaluation des coûts reliés au
traitement des troubles anxieux.
Dre Louise Nadeau, Ph.d.,psychologue professeur, Université de Montréal
Louise Nadeau est professeure en Psychologie à l’Université de Montréal, Directrice scientifique du Centre Dollard-Cormier Institut
universitaire sur les dépendances et chercheure associée au Centre de recherche de l’Hôpital Douglas. Ses travaux ont pour objet
la conduite avec facultés affaiblies et la comorbidité psychiatrique. Elle est présidente d’Éduc’alcool et de la Fondation canadienne
sur la recherche sur l’alcoolisation foetale. Elle siège au conseil de l’Alcoholic Beverage Medical Research Foundation. Elle a été la
vice-présidente du conseil d’administration des Instituts de recherche en santé du Canada, de 2000 à 2006. En 2006, elle a reçu de
l’Association francophone pour le savoir le prix Marcel-Vincent pour son travail en sciences sociales.
Conférenciers (suite)
Dre Lisa Najavits, psychologue chercheur, Boston, Harvard Medical School
She is author of the books Seeking Safety: A Treatment Manual for PTSD and Substance Abuse (2002) and A Woman’s Addiction Workbook (New Harbinger Press; 2002), as well as over 125 professional publications. In 1997 she was recipient of the Chaim Danieli Young
Professional Award of the International Society for Traumatic Stress Studies; in 1998 the Early Career Award of the Society for Psychotherapy Research; and in 2004 the Emerging Leadership Award of the American Psychological Association’s Committee on Women.
She is currently president-elect of the American Psychological Association Division on Addictions. She is past-president of the New
England Society for Behavior Analysis and Therapy; and on the advisory boards of Psychotherapy Research, Psychology of Addictive
Behaviors, and the Journal of Gambling Studies. Dr. Najavits has received a variety of National Institutes of Health research grants,
including an independent scientist career award from the National Institute on Drug Abuse. She is a fellow of the American Psychological Association; board certified in behavioral therapy; a licensed psychologist in Massachusetts; a psychotherapy supervisor; and
conducts a psychotherapy practice. She received her PhD in clinical psychology from Vanderbilt University (Nashville, Tennessee) and
her bachelor’s degree with honors from Columbia University (New York, New York). Her major clinical and research interests include:
trauma, posttraumatic stress disorder; substance abuse; and psychotherapy outcome research.
Dr Jean-Marc Pépin, médecin, Domrémy Mauricie, Centre du Québec
Médecin de famille, diplômé de l’Université Laval en 1976. A débuté son travail de clinicien à Domrémy MCQ en 1984, ce qui lui a permis
de développer une expertise en toxicomanie et d’y ajouter avec les années, des champs d’intérêts en santé mentale, neurophysiologie
de la dépendance, douleur chronique et toxicomanie. Chargé de cours à l’Université de Sherbrooke depuis 1995 dans le cadre du
certificat en toxicomanie et depuis 2005, enseigne au 2ième cycle, l’aspect clinique du cours “Psychopharmacologie et la toxicomanie”.
Mme Marie-Claude Pominville, psychologue, Centre Dollard-Cormier - IUD
Psychologue au service de formation et de soutien clinique, Marie-Claude Pominville est détentrice d’une maîtrise à l’université de
Montréal. Suite à une année en pratique privée, elle amorce une pratique clinique au centre de réadaptation Domrémy Montréal
où elle occupe un poste de psychologue clinicienne auprès d’une clientèle adulte alcoolique et toxicomane. Elle a pratiqué pendant
20 ans auprès de cette clientèle adulte ayant au cours de ces années occupé diverses fonctions.
Dr Stéphane Potvin, psychologue chercheur, CRFS
PhD en sciences biomédicales à l’Université de Montréal, 2006 (Titre de la thèse: La comorbidité “schizophrénie - toxicomanie”:
modèles clinique et neurobiologique, et traitement pharmacologique) et post doctorat en neurophysiologie à l’Université de Sherbrooke,
2008, monsieur Potvin est chercheur adjoint au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal, avec un attachement au
Centre Fernand-Seguin de l’Hôpital, à compter de 2009.
- Axes de recherche: abus de substances dans la psychose; douleur dans la psychose
- Méthodologies: imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et anatomique, psychopharmacologie, testing cognitif informatisé
(CANTAB), questionnaires psychologiques, entrevues psychiatriques, mesures psychophysiques (douleur), méta-analyse
Dr Brian Rush, psychiatre, Center for addiction and Mental Health, Ontario
Dr Rush is a Senior Scientist with the Centre for Addiction and Mental Health in Toronto and Professor in the Dept. of Psychiatry at
the University of Toronto. He holds a Ph.D. in Epidemiology and Biostatistics and has worked for over 30 years in the substance abuse
and mental health fields. In 2001-02, he completed a report commissioned by Health Canada on Best Practice for the identification,
assessment and treatment of people experiencing cooccurring mental health and substance use disorders and since then has been
focused on issues -related to prevalence in population and clinical group, screening and service integration.
M. Bruno St-Germain, éducateur spécialisé, DSRHC, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Bruno St-Germain est éducateur spécialisé à Louis-H-Lafontaine, depuis 2002. Il oeuvre à La Petite Patrie, ressource d’hébergement
sous la Direction des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté, depuis janvier 2007.
Mme Hélène Simoneau, chercheure, Centre Dollard-Cormier - IUD
Hélène Simoneau est chercheure au Centre Dollard-Cormier-Institut universitaire sur les dépendances et membre du RISQ. Elle a
enseigné la psychologie de la Motivation et des Émotions pendant 8 ans à l’Université de Montréal. D’ailleurs, sa thèse de doctorat
portait sur la motivation au traitement des personnes alcooliques et toxicomanes, thème qui suscite toujours son intérêt. En
collaboration avec Joël Tremblay et Jacques Bergeron, elle rédige présentement un module sur l’approche motivationnelle dans le
cadre de la formation en dépendances qui sera offerte aux intervenants de première ligne.
Dr Constantin Tranulis, psychiatre, Hôpital Louis-H. Lafontaine
Dr Tranulis est un psychiatre clinicien et un chercheur sur le premier épisode de psychose. Il s’intéresse particulièrement à l’expérience
subjective des personnes souffrant de psychose, à leur manière de comprendre ce qui leur arrive à travers des récits sur la maladie
et aux facteurs psychossociaux qui influencent le pronostic. En tant que chercheur, il utilise des méthodes mixtes pour analyses des
récits sur la maladie, la stigmatisation et les comportements de recherche d’aide.
Vous trouverez les notices biographiques des conférenciers et les résumés des ateliers à l’adresse suivante :
http://www.hlhl.qc.ca/toxico-sante-mentale
Affiches
Présentation continue les 5 et 6 février - Corridor principal
• Laurence Villeneuve et Gilles Trudel - Tabagisme et psychopathologies
• Stéphane Potvin et Emmanuel Stip - La toxicomanie est associée à davantage de symptômes
extrapyramidaux dans la schizophrénie: une méta analyse
• Stéphane Potvin, Olivier Lipp, Emmanuel Stip - Les traits de personnalité associés à la toxicomanie dans la schizophrénie
• Stéphane Potvin, Adham Mancini-Marië, Cherine Fahim - Les patients souffrant de schizophrénie
et de toxicomanie perçoivent davantage les émotions sociale: une étude en IRM fonctionnelle
• Yves Fuamba, Stéphane Potvin, Tania Pampoulova, Emmanuel Stip, Gilles Côté, Gabriella Gobbi Abus de cannabis, impulsivité et comportements violents chez les patients atteints de schizophrénie
Salon des partenaires
Présentation continue les 5 et 6 février - Salle BE-3345
• Centre Dollard Cormier
• Clinique Cormier Lafontaine
• Centre Québécois de documentation en toxicomanie (CQDT)
• Gendarmerie Royale du Canada
• Hôpital Louis-H. Lafontaine
• Société québécoise de schizophrénie
• CSSS de la Pointe-de-l’Île
• CSSS Lucille-Teasdale
• CSSS St-Léonard et Saint-Michel (à confirmer)
Afin de permettre aux participants de rencontrer les chercheurs et nos partenaires, il n’y
aura aucune autre activité présentée en simultané jeudi le 5 février de 15 h 00 à 16 h 00.
OBJECTIFS DU COLLOQUE
Permettre au participant de :
• Être exposé aux différentes approches, aux meilleures pratiques, aux initiatives récentes, présentes
ou en développement (partenariats, étapes de mise en œuvre) dans le domaine des troubles
concomitants
• Dépasser le simple niveau d’information ou de présentation formelle et théorique et échanger sur
les projets en cours, les pratiques actuelles et les meilleures pratiques
• S’outiller pour le dépistage, l’évaluation et le traitement
• Réfléchir et échanger sur les possibilités, les avenues et les moyens permettant de concilier
les différentes réalités et les différentes approches dans le domaine des troubles concomitants
• Se familiariser avec les idées et les projets novateurs menant à des changements de pratique et
permettant de dépasser certaines des contraintes et limites rencontrées dans le domaine des
troubles concomitants.
Ce colloque constitue une activité de formation collective agréée conformément à la définition
précisée dans le programme de Maintien du certificat du Collège royal des médecins et chirurgiens
du Canada.
Programme : Activité pré-colloque
Formation « À la Recherche de la Sécurité »
Mercredi le 4 février • 9h00 à 16h00 - Salle BE-3349
Accueil dès 8h30 - Dîner de 12h00 à 13h00
Offert en traduction simultanée
Lisa M. Najavits, PhD. Seeking Safety: An evidence-based practice for trauma and/or
substance abuse
À la Recherche de la Sécurité est une psychothérapie axée sur le présent et visant à aider
des individus aux prises avec un État de stress post-traumatique (ESPT) et un trouble lié à
l’utilisation d’une substance (TUS). Elle a été élaborée en 1992 par Lisa M. Najavits, Ph.D. au
Harvard Medical School/McLean Hospital. À la Recherche de la Sécurité a été développée afin
de pouvoir être utilisée de manière flexible et est disponible sous forme de manuel, fournissant
à la fois de la documentation pour les clients et des indications pour les cliniciens. Elle peut
être offerte en groupe ou sur une base individuelle et convient à divers contextes cliniques et
à différentes populations (p. ex. des femmes, des hommes, des adultes, des adolescents, des
prisonniers, des anciens combattants, des patients en consultation externe ou interne, des
individus issus de quartiers défavorisés, etc.). Ce programme de traitement a également été
utilisé avec des personnes avec un TUS qui ont vécu un historique de trauma, mais sans avoir
un diagnostic d’ESPT.
Objectifs de l’atelier de formation d’un jour :
1) Faire une revue des aspects critiques provenant de la recherche et de la clinique dans
le traitement de l’ESPT et du TUS.
2) Augmenter l’empathie la compréhension des participants vis-à-vis des individus aux prises
avec un double diagnostic d’ESPT et de TUS.
3) Présenter À la Recherche de la Sécurité, un modèle de traitement basé sur les données
probantes et visant à traiter de façon intégrée l’ESPT et le TUS.
4) Fournir des outils et des ressources d’évaluation et de traitement de l’ESPT et du TUS.
Conférences, ateliers et plénière
Jeudi 5 février • 7h30 à 11h00
7h30 à 9h00
9h00 à 9h15
9h15 à 10h45
10h45 à 11h00
Inscription et accueil (café et croissants)
Mot de bienvenue - Salle BE-3349
Dr Patrick Barabé, président du comité
scientifique et M. André Lemieux, dir.
gén. Hôpital Louis-H. Lafontaine et Mme Madeleine Roy, dir. gén., Centre Dollard-
Cormier - IUD
Conférence d’ouverture - BE-3349
Dre Lisa Najavits, Ph.D.
Seeking safety, une approche intégrant
les troubles concomitants et le stress
post-traumatique
Offert en traduction simultanée
Pause santé
Jeudi 5 février • 11h00 à 12h30
Atelier J1 - Salle BE-3349
Mme Vicky Lavoie, M. Stéphane Guay
État de stress post-traumatique et troubles liés à l’utilisation
de substances : Tenir compte des interrelations cliniques
dans nos modèles thérapeutiques
L’état de stress post-traumatique (ÉSPT) et les troubles liés
à l’utilisation d’une substance (TUS) présentent des taux
de cooccurrence élevés à la suite d’un trauma. Cette dualité
diagnostique complique le processus thérapeutique et est
associée à des taux d’abandon et de rechute élevés. Les
meilleures pratiques d’intervention ne font pas consensus à ce
jour. Cette conférence vise dans un premier temps à faire état
des connaissances actuelles en ce qui a trait aux hypothèses
explicatives de l’interrelation entre l’ÉSPT et les TUS. Les
enjeux à considérer au niveau du choix des interventions
thérapeutiques à privilégier seront ensuite discutés. Des
modèles psychothérapeutiques cognitivo-comportementaux
intégrés ont récemment été développés afin de cibler
conjointement cette dualité clinique et ont fait l’objet d’études
empiriques. Ces derniers seront brièvement présentés. Les
bénéfices et difficultés que l’on peut observer lors de la mise en
place d’un traitement intégré à l’intérieur d’un milieu clinique
seront ensuite discutés et illustrés au moyen d’exemples
cliniques provenant de notre expérience auprès d’une population
d’anciens combattants. Enfin, des projets de recherche visant
à améliorer l’efficacité des interventions auprès des victimes
souffrant conjointement d’un ÉSPT et d’un TUS, en cours et à
venir, seront exposés.
Dr Dominic Beaulieu-Prévost, M. Stéphane Guay
et M. André Marchand
La problématique de l’abus d’alcool dans
le traitement de l’ESPT
La présente étude tente d’identifier les prédicteurs de
consommation à risque et l’impact de cette consommation lors
d’un traitement de l’ÉSPT pour des individus sans problème
majeur de toxicomanie ou d’alcoolisme. 94 individus présentant
un diagnostic d’ÉSPT ont été référés au Centre d’Étude du
Trauma pour traitement (16 à 25 sessions de thérapie cognitivocomportementale). Une entrevue diagnostique fut effectuée et
des informations sur la consommation d’alcool, des mesures
de symptomatologie et générales ont été recueillies avant et
après le traitement. Les résultats montrent une diminution
des symptômes d’ÉSPT après le -traitement. Les individus
dont le trauma est plus récent présentent plus de risques
de s’enivrer fréquemment. Le traitement de l’ÉSPT n’a pas
d’impact notable sur les fréquences des consommations
élevées d’alcool et d’enivrements. Par contre, on note une
légère diminution des conséquences psychosociales de la
consommation problématique en fin de traitement. Finalement,
la consommation à risque a peu d’impact sur le traitement
de l’ÉSPT. Les interrelations entre consommation à risque et
efficacité du traitement de l’ÉSPT semblent faibles mais la
consommation d’alcool devrait être mieux évaluée lorsque le
trauma est récent. L’identification d’une consommation à risque
devrait nécessiter une intervention spécifique additionnelle.
Atelier J2 - Salle BE-3272
Mme Hélène Simoneau
Approche? Entretien? Entrevue? Motivationnelle :
Comment s’y retrouver?
La conférencière présentera les principaux termes utilisés
dans les interventions visant à accroître la motivation au
changement ainsi que quelques principes de base permettant
de se familiariser avec l’entretien motivationnel. Dans la
première partie de la conférence, elle répondra aux questions
suivantes : La motivation au changement est-elle synonyme
de motivation au traitement? Quels sont les mythes associés
à la motivation? Le thérapeute est-il impuissant devant un
usager qui est peu motivé au changement? Comment créer
un contexte qui favorise la motivation? Quelle est la différence
entre l’approche et l’entretien motivationnel? Ces approches
tiennent-elles compte des stades de changement? La deuxième
partie de la présentation portera plus spécifiquement sur
l’entretien motivationnel. Après avoir situé le développement de
cette approche dans son contexte historique, la conférencière
décrira les fondements de l’approche. Ainsi, elle fera un bref
survol des attitudes de base (acceptation, empathie et l’esprit
de l’entretien motivationnel) et des quatre principes de base
(exprimer l’empathie, faire ressortir les dissonances, composer
avec la résistance et soutenir l’auto-efficacité).
Atelier J3 - - Salle BE-3284
Dr Stéphane Potvin
Schizophrénie et toxicomanie:
Vers un changement de perspective
La prévalence à vie d’une toxicomanie est élevée dans la
schizophrénie, et il existe des évidences fiables à l’effet que
la toxicomanie est associée à une panoplie de conséquences
négatives dans la psychose (ex: rechutes psychotiques).
L’objectif de cette présentation est de résumer les travaux
de recherche menés par une équipe du Centre FernandSeguin intéressée aux relations complexes entre psychose et
toxicomanie. Il s’agit de travaux portant sur les symptômes
négatifs, dépressifs et extrapyramidaux, le traitement des
émotions, le fonctionnement cognitif, les traits de personnalité,
la violence et l’anatomie cérébrale, chez des patients atteints
de schizophrénie avec et sans toxicomanie co-occurrente. Par
le biais de ces travaux, nous avons été en mesure de démontrer
que la toxicomanie est liée à davantage de symptômes
dépressifs et neurologiques, de recherche de sensation fortes
et d’anomalies neuroanatomiques dans la schizophrénie. De
façon étonnante, nous avons aussi démontré que les patients
Conférences, ateliers et plénière
avec un double diagnostic ont moins de symptômes négatifs,
moins d’anhédonie, un meilleur traitement des émotions,
de meilleures aptitudes sociales, et même un meilleur
fonctionnement cognitif (surtout quand ils sont jeunes), lorsque
comparés à des schizophrènes non-toxicomanes. Ces résultats
ne cadrent pas avec les modèles habituels des relations
entre psychose et toxicomanie, lesquels mettent l’emphase
sur les conséquences néfastes de l’abus de substances chez
ces patients. Ces travaux sont toutefois en accord avec une
nouvelle mouvance dans la littérature, qui reconnaît davantage
la nature paradoxale des liens entre psychose et toxicomanie.
Les implications cliniques potentielles de ce changement de
perspective seront brièvement discutées.
Dr Constantin Tranulis
Psychose et cannabis: ce que l’anthropologie et
la psychiatrie culturelle peuvent nous apprendre
Il existe un rapport complexe et toxique entre la consommation
de cannabis et la psychose. Des débats scientifiques et de
société ont lieu régulièrement autour de cette problématique,
mais trop souvent les connaissances scientifiques et les voies
thérapeutiques sont écartées en faveur de positions morales
ou moralisantes fortes. Ces positions se matérialisent de façon
évidente dans la différence entre les politiques hollandaises
de décriminalisation et l’augmentation récente des peines
criminelles en Angleterre. Encore plus proche de notre réalité,
ceci se rencontre dans un refus de considérer les données
scientifiques sur la consommation de cannabis et la maladie
mentale, spécifiquement la psychose, de façon objective et
nuancée. Ceci crée un appauvrissement de la réflexion clinique
et une limitation dans la capacité d’écouter et d’aider les
patients dans leurs problèmes co-morbides, quand ce n’est
pour tout simplement leur refuser les soins. Comme alternative,
il existe une littérature riche, essentiellement ethnographique,
mais aussi provenant de groupes de recherche en psychiatrie
sociale, qui décrit les liens entre la toxicomanie et la psychose
sous des angles inattendus et riches de renseignements.
Dans cette présentation, je réviserai cette littérature, mettant
l’emphase sur quelques concepts-clefs qui ont des implications
pratiques et cliniques et en offrant à l’auditoire un espace pour
échanger sur ce sujet
Atelier J4 - Salle BE-3282
Dr Michel Landry et Mme Marie-Claude Pominville
L’approche de la réduction des méfaits dans le champ
de la réadaptation : un facteur de changement
Au Québec, à la fin des années 80, l’approche de la réduction
des méfaits provoque une profonde remise en question de la
philosophie de traitement et des méthodes d’intervention
dans le domaine de la réadaptation en toxicomanie. Cette
conférence propose une description des transformations des
pratiques depuis 1997 au centre Dollard-Cormier liées à cette
approche. Nous établirons un bilan des forces et des limites
de celle-ci dans un contexte de réadaptation. Si cette approche
nous a appris à accepter toute amélioration de la situation des
personnes toxicomanes comme un résultat légitime et valable
en soi, notre mission de réadaptation nous invite à ne pas
perdre de vue l’objectif d’un grand nombre parmi elles : arriver
à se libérer de la dépendance.
Mme Line Boudreault
L’impact d’une clientèle présentant un
trouble concomitant sur le travail d’équipe
La présence d’un cadre clinique et son respect permet de
diminuer les risques liés à l’apparition du clivage mais plusieurs
éléments viennent court-circuiter l’adhésion à ce cadre. Le
profil de la clientèle n’est pas seul en jeu. L’étape de maturation
d’une l’équipe, sa composition, la nature des services offerts,
le contexte de travail constituent un système complexe. Nous
présenterons les différents éléments pouvant rendre difficile
l’adhésion au cadre clinique, des exemples concrets de
manifestation de clivage, leur impact et également des pistes
de solution afin de prévenir ou de réduire les difficultés vécues.
Dîner • 12h30 à 13h30
Jeudi 5 février • 13h30 À 15h00
Atelier J5 - Salle BE-3284
Dre Florence Chanut, Mme Danielle Duhamel
Le programme Troubles de la personnalité et conduites
addictives: exposé de certains de ses ingrédients actifs
Pour qui travaille dans le réseau des dépendances ou dans
celui de la psychiatrie, la combinaison troubles sévères de la
personnalité et toxicomanie évoque tout probablement l’image
d’un suivi épineux, ponctué de carrefours où la conduite du
clinicien aura un impact majeur. Lors de cette présentation
nous tenterons d’extraire de notre programme de traitement
intégré « Troubles de la personnalité et conduites addictives »
des ingrédients actifs, susceptibles d’influencer la pratique dans
divers milieux de traitement. On parle de 1) manières concrètes
d’accueillir le comportement des usagers, 2) de préciser une
philosophie de traitement où les attentes et rôles réciproques
sont redéfinis, 3) de nourrir la réflexion autour de changements
à apporter au contexte où s’inscrivent les soins.
Nous nous pencherons plus particulièrement sur :
• Le travail avec les tiers,
• Le rôle des projets de vie,
• L’intégration au plan de traitement, des objectifs liés à la
toxicomanie,
• La notion de services continus et intermittents : la gestion du
temps de thérapie,
• La prise en compte de l’option « pas de traitement ».
Mme Violaine Lallemand
Une expérience de développement de partenariat dans
l’ntervention auprès d’une clientèle aux prises avec
une problématique toxicomanie santé mentale
Cet atelier propose de présenter aux participants l’état de la
situation d’une expérience de développement de partenariat
entre le Centre Dollard-Cormier – Institut universitaire sur les
dépendances (SIC-SRD), le réseau local du CSSS d’Ahuntsic et
Montréal-Nord, du CSSS Bordeaux-Cartierville-Saint-Laurent,
les organismes communautaires et autres organismes du Nord
de Montréal. De cette expérience, est né un comité clinique
de soutien et de liaison en santé mentale dont la structure
interactive permet d’aborder les différentes problématiques
rencontrées auprès de cette clientèle dont celle des troubles
concomitants toxicomanie / santé mentale. Les participants
seront informés de la philosophie qui anime le comité clinique
de soutien et de liaison en santé mentale et des étapes du
processus auquel le CDC–IUD a participé depuis 2005. Nous
verrons les embûches inhérentes à ce type de démarche, les
résultats empiriques obtenus auprès de l’équipe santé mentale
du CDC-IUD ainsi que les bénéfices retirés pour une clientèle à
double problématique toxicomanie / santé mentale.
Conférences, ateliers et plénière
Jeudi 5 février • 13h30 À 15h00
Atelier J6 - Salle BE-3282
D Didier Acier
L’influence du réseau social sur la consommation
de substances psychoactives chez une clientèle
présentant des troubles concomitants
La conférence présente les résultats d’une étude qualitative
s’intéressant à l’influence du réseau social sur les variations de
la consommation de substances psychoactives. Il s’agit du point
de vue de participants présentant des troubles concomitants
du Centre Dollard-Cormier – Institut universitaire sur les
dépendances. Le réseau social réfère à l’ensemble des réseaux
relationnels des participants, soit principalement le réseau
familial, les relations de couple, les relations d’amitiés et les
relations thérapeutiques. Une entrevue en profondeur a été
réalisée auprès de 22 participants et les analyses qualitatives
suivent le modèle de l’approche mixte de Miles et Hubermann
(2003). Les résultats montrent l’importance du réseau social
tant sur les augmentations et les diminutions de consommation
de substances psychoactives (SPA). La discussion propose des
pistes de compréhension montrant que: 1) le réseau social
peut être liée à une diminution de la consommation tant sur
un mode de soutien que sur un mode de confrontation; 2) la
consommation est vécue comme un « soutien » à l’entrée et au
maintien du réseau social mais elle est aussi utilisée pour gérer
les « sorties » de ce même réseau. Plusieurs pistes de réflexion
sont proposées à travers : 1) le développement et le travail de
collaboration avec le réseau des patients et 2) le développement
d’objectifs individuels pour améliorer et maintenir la présence
du réseau social.
r
M. Luc Legris, Mme Arianne Hurtubise et M. Bruno St-Germain
Santé mentale et toxicomanie: Les enjeux cliniques
et organisationnels de l’hébergement réadaptatif
Au sein de la direction des services de réadaptation et
d’hébergement dans la communauté de l’hôpital Louis-H.
Lafontaine, l’accueil de personnes qui présentent des
problématiques concomitantes de toxicomanie et de santé
mentale a pris un réel essor en 2003. Ce développement a
été principalement initié par l’arrivée de nouvelle clientèle
provenant du CHUM et en lien avec une ouverture sous régionale
des ressources de la DSRHC. L’arrivée de cette clientèle
qui présentait alors, de façon marquée, des problématiques
concomitantes de santé mentale et de toxicomanie, a d’abord
été vécue par les équipes d’intervention comme un choc de
valeurs. Cette réalité fut par ailleurs un moteur important pour
mettre en branle un plan de développement, tant sur le plan
clinique qu’organisationnel. La présentation fait état de cette
démarche de direction qui, au départ, concernait davantage
le service de l’hébergement individualisé. Depuis, plusieurs
initiatives ont permis aux équipes d’intégrer des approches
et des façons de faire adaptées à cette clientèle, éléments qui
feront l’objet de la présentation. Plus avant, il sera question de
présenter le rôle que peut jouer l’hébergement réadaptatif dans
l’accompagnement de ces personnes et dans les interfaces
à créer avec les équipes traitantes dont la clinique CormierLafontaine.
Atelier J7 - Salle BE-3372
Dr Michel Landry et Mme Véronique Landry
Proposition d’outils de repérage, de détection et
d’intervention précoce pour les clientèles présentant
des problèmes de toxicomanie
La présente communication vise à sensibiliser les participants
concernant les outils de repérage, de détection et d’intervention
précoce en 1ère ligne. Les outils présentés s’inscrivent à
l’intérieur des orientations de l’Offre de service de dépendance
du Ministère de la santé et des services sociaux. Cette Offre
de service sera présentée brièvement ainsi que les notions de
repérage et de détection. Les caractéristiques de certains outils
plus couramment utilisés pour les adultes et les adolescents
ainsi que leur emploi clinique seront décrits. Les participants
seront invités à réagir par rapport aux outils présentés, à
discuter de leur pertinence et de leur utilisation dans les
différents milieux cliniques à qui ils s’adressent.
Mme Marie Lecavalier et Mme Brigitte Lavoie
Estimer le danger de passage à l’acte suicidaire
chez une population dépendante un défi un outil
Au cours des années précédentes une augmentation de décès
par suicide a été observée chez les intervenants du milieu de
la toxicomanie. Le Centre Dollard-Cormier institutuniversitaire
sur les dépendances conjointement avec Suicide-Action
Montréal ont travaillé à mettre à jour les outils utilisés par les
intervenants de deux milieux. Le premier constat est à l’effet
que les éléments liés à l’intentionnalité doivent être associé
à d’autres variables en portant une attention particulière sur
certains facteurs liés à la dépendance. Au cours de cet exposé
une présentation d’un nouvel outil fera objet d’une présentation
ainsi que le rationnel qui a conduit à cette organisation.
Atelier J8 - Salle BE-3349
Dr Richard Cloutier
Itinérance, toxicomanie et santé mentale: Sortir du complexe de l’exclusion
Nous tenterons de jeter un éclairage clinique sur la complexité
du phénomène de l’itinérance. On portera une attention plus
particulière à l’impact des conduites “addictives” comme
enjeu sur lequel on peut intervenir pour sortir du complexe
de l’exclusion. Le phénomène de l’itinérance a toujours existé.
La prévalence des troubles graves et persistants dont la
schizophrénie est autour de 15%, celle des troubles affectifs
autour de 50% et la problématique du jeu pathologique est autour
de 10%. Dans la liste de facteurs de risque pour se retrouver
itinérant, la plus importante est le manque de logements à prix
abordables, particulièrement lorsque associé à un diagnostic de
trouble concomitant. On peut dégager schématiquement trois
grandes trajectoires menant à l’itinérance : aigu, épisodique,
chronique. Pour y remédier, on vise l’approche “outreach”,
l’approche intégrée et en réseau. Et qu’il est possible d’intervenir
de façon intéressante quand chaque personne itinérante n’est
pas instrumentalisée comme un problème mais rencontrée
dans une attitude ouverte et réciproque de défi à relever.
Mme Rachel Charbonneau et Mme Lynda Fiset
Intervention auprès d’une clientèle aux prises avec
une problématique toxicomanie santé mentale.
Programme adulte appariement santé mentale
Cet atelier explique le fonctionnement de l’équipe d’appariement
santé mentale du Programme adulte du Centre Dollard-Cormier
– Institut universitaire sur les dépendances (CDC–IUD). Nous vous
entretiendrons du profil de la clientèle, des approches utilisées
et du cadre thérapeutique, du cheminement d’un usager dans
ce programme, du soutien accordé lorsque cet usager est en
processus d’évaluation, des modalités de référence auprès
des intervenants éducateurs / professionnels et des axes
d’intervention.
Conférences, ateliers et plénière
Vendredi 6 février • 7h30 à 11h00
8h30 à 9h00 - Café et croissants
9h00 à 10h15 - Conférence - Salle BE-3349
Dre Louise Nadeau et Dr Brian Rush
Integration of mental health and addictions services
and systems: Are risks and presumed benefits evenly
distributed among the sub-populations affected?
Offert en traduction simultanée
Canadian and international data from epidemiological and
clinical studies on mental and substance use disorders have
pointed out the substantive overlap in these disorders and
concomitant risks and negative life course trajectories. Such
data have been used to argue for better integration of mental
health and addiction services and supports. “Integration”,
however, comes in many forms and at many levels, for example,
clinical and support services aimed at the person and families
seeking help, programs or organizations that deliver these
services, and systems that plan, finance, administer and monitor
these programs and organizations. The value of integrated
clinical and support services is clearly indicated for people
with cooccurring disorders. However, it is more challenging
to pinpoint the motivations and overall value of different forms
of integration for people with mental health OR substance use
problems (but not both). Are the risks/costs of various types
and levels of integration likely to outweigh the benefits for all
sub-populations that would be impacted? This presentation
will summarize the data that has been driving the movement
towards integration of mental health and addiction systems and
address this and other important questions posed by the data.
10h15 à 10h30 - Pause santé
Vendredi 6 février • 10h30 à 12h00
Atelier V1 - Salle BE-3284
Caporal Jacques Bordeleau. Gendarmerie Royale du Canada.
Cet atelier couvrira 3 sujets
Solution sans prescription
Lien entre médication et drogues de rue : Quelle médication
circule dans la rue, pour quels besoins. La filière d’approvisionnement en médication ou comment les médicaments se
retrouvent dans la rue.
Drogues de synthèse : Un malaise en pleine émergence
Bref historique (Alexander Shulgin). Association, phénomène
musical et drogues. Nouvelles tendances et drogues de synthèse.
Quelques statistiques.
Le marché des drogues : Social ou racial?
Aspect socio-géographique. Les facteurs de prévalence des
substances. Implications de différents groupes criminalisés.
Émergence des pluralités ethniques.
Atelier V2 - Salle BE-3272
Dr Alain Lesage
Renforcer la continuité entre services de santé mentale
et de toxicomanies pour mieux prévenir le suicide
Une étude commandée à notre groupe de recherche par le
gouvernement du Nouveau-Brunswick a permis un audit de
tous les 102 cas consécutifs de suicide en 2002-2003. À l’aide
de la revue des dossiers médicaux, de santé mentale, de
toxicomanies, du coroner et des entrevues avec les proches
consentants, les chercheurs ont établi à l’aide d’instruments
semi-standardisés : 1. Les diagnostics de troubles mentaux et
toxicomanies; 2. L’utilisation des services de 1ière, 2ième ligne
de santé, de services sociaux, de toxicomanies, de justice; 3.
Les besoins d’interventions et de services au niveau individuel,
local et régional/provincial. Plus des deux tiers des personnes
décédées présentaient un trouble de l’humeur; près de 60%
une toxicomanie. Si près de la moitié avait été en contact avec
les services de santé mentale dans la dernière année, moins de
5% avaient contact avec les services de toxicomanies (même si
plus du tiers avait eu contact avec les services de toxicomanie
auparavant dans leur vie). Les besoins noncomblés se
distribuent à peu près en égale proportion entre d’une part une
meilleure capacité de détection, de traitement et de référence
par les services médicaux et sociaux de première ligne pour
le traitement adéquat des troubles mentaux et toxicomanies;
et d’autre part pour les personnes déjà en contact avec les
services spécialisés, une meilleure coordination et continuité
des soins de santé mentale et de toxicomanies, y compris des
protocoles régionaux à cet effet pour les personnes présentant
une co-morbidité de troubles mentaux, toxicomanies et
conduites suicidaires.
M. Gilles Cuillerier
Modalités et expériences d’intégration des
services en matière de troubles concomitants
La prise en compte des problèmes de dépendance et de santé
mentale chez une même personne oblige les intervenants de
chacun de ces réseaux à développer des espaces de coopération.
Cette communication présentera les résultats obtenus suite à
une consultation auprès des différents Centre de réadaptation
pour personnes alcooliques et autres toxicomanes (CRPAT)
du Québec en matière de coopération avec les partenaires
de la santé mentale. Cette consultation a été réalisée dans
le cadre d’un mandat reçu de la Fédération québécoise des
Centres de réadaptation pour personnes alcooliques et autres
toxicomanes (FQCRPAT). Un portrait des différents moyens les
plus souvent utilisés par les CRPAT pour soutenir la coopération
avec leurs partenaires de la santé mentale sera présenté.
Selon l’adaptation québécoise du modèle d’intégration pour
l’intervention des personnes vivant des troubles mentaux
concomitants à des troubles liés aux substances psychoactives
(NASMHPD-NASADAD, 1999) réalisé par la FQCRPAT (2005)
différentes expériences de coopération seront présentées. Ces
expériences permettent de situer quatre niveaux d’intégration
des services selon la gravité des problèmes de consommation
et de santé mentale. La discussion portera sur les avantages,
les contraintes et les limites des modalités d’intervention et
des expériences de coopération dans le contexte particulier de
travail des participants.
Conférences, ateliers et plénière
Atelier V3 - Salle BE-3349
M. André Jauron et Mme Patricia Maisl
La démarche de réadaptation dans le traitement
intégré des troubles psychotiques avec toxicomanie
Le programme des troubles psychotiques avec toxicomanie de
la clinique Cormier-Lafontaine aborde de façon simultanée les
enjeux cliniques rattachés à cette double problématique. Le
premier grand défi est sans contredit de créer un espace propice
pour que la personne puisse s’engager dans un processus. Tout
au long de celui-ci, il faut à la fois s’interroger sur le manque
de motivation et sur les difficultés avec lesquelles la personne
n’arrive pas à composer. Souvent, la réalité est quelque part
entre les deux. C’est ainsi qu’à certains moments, l’intervention
est davantage inspirée de l’approche motivationnelle, tandis
qu’à d’autres, on doit plutôt prendre en compte certains
troubles du comportement ou focaliser davantage l’intervention
sur l’amélioration des capacités et des habiletés à s’engager.
Plusieurs étapes d’intervention sont ainsi proposées dans la
démarche de réadaptation où nous discuterons de l’apport
essentiel du croisement de ces différentes approches, touchant
de façon simultanée le trouble psychotique et la problématique
de toxicomanie.
Dr Patrick Barabé
Évolution clinique, modèles explicatifs et interventions
démontrées efficaces pour une clientèle psychotique
avec une problématique de toxicomanie
Au cours de cette présentation, les données les plus pertinentes
de la littérature au sujet de la comorbidité psychose – toxicomanie
seront présentées. Nous verrons dans quelle mesure les
patients atteints d’un trouble psychotique ont également
une problématique reliée à la consommation de substances
psycho actives. Nous verrons comment cette comorbidité
a un impact sur l’évolution clinique et complique le suivi et
le traitement de ces patients. Les aspects liés au traitement
tant pharmacologique que psychosocial, les recommandations
d’experts dans le domaine et certains éléments ayant trait à
l’organisation des soins seront également discutés. Finalement,
nous verrons que les approches habituellement utilisées pour
le traitement de la toxicomanie doivent souvent être adaptées
lorsqu’on les utilise avec une clientèle psychotique en raison
de la présence fréquente de troubles cognitifs, de difficultés ce
socialisation et de concrétude.
Atelier V4 - Salle BE-3282
Dr Richard Cloutier et Dre Marie Pierre Mailhot
J’ai mal. Faites de quoi!
La somatisation pose un défi pour les professionnels de la
santé, mais aussi pour le système de santé en tant que tel. En
effet, elle pourrait être responsable de jusqu’à 10% des coûts
directs en santé. L’abus de substances, dont celles prescrites,
est fréquent. Cette problématique est d’autant plus complexe
qu’elle se situe à la frontière entre le corps et l’esprit. De plus,
devant les multiples demandes formulées par les personnes en
souffrant, elle induit souvent des réactions émotives puissantes
de la part des soignants. La présentation vise à élaborer une
approche conceptuelle et clinique fondée sur les données
probantes et à discuter des principaux écueils rencontrés en
clinique, dans le but d’arriver à un équilibre entre le « Primo
non nocere » du serment d’Hippocrate et notre souci d’adresser
la souffrance sous-jacente dans un climat de collaboration.
Dîner • 12h00 à 13h00
Vendredi 6 février • 13h00 à 14h30
Atelier V5 - Salle BE-3284
Dr Félix Antoine Bérubé, Mme Elise Badey,
Mme Sandra Cormier et M. Jean-François Cherrier
Prendre en compte l’inévitable: gestion de la toxicomanie
au sein d’un programme spécialisé dans le traitement
des troubles de la personnalité
La réorganisation des services cliniques à l’Hôpital Louis-H
Lafontaine a permis la mise en place d’un programme de
traitement s’adressant spécifiquement aux troubles de la
personnalité, dans l’est de Montréal. Les données actuelles
soulignent un lien significatif entre les troubles de la
personnalité, particulièrement du groupe B, et les troubles
liés aux substances. Au niveau conceptuel, cela est peu
étonnant : les conduites addictives font partie intégrantes des
critères diagnostiques du trouble de la personnalité limite. Il a
également été démontré que la résolution d’un trouble lié aux
substances est associée à un meilleur pronostic en regard des
troubles à l’axe II. Face à ces données, dans un programme
s’adressant d’abord aux troubles de la personnalité du groupe
B, nous ne pouvons exclure d’emblée les patients qui présentent
simultanément ces deux problématiques.
Cela soulève plusieurs enjeux :
1) Certains traitements adaptés aux troubles de la
personnalité ciblent-ils simultanément les troubles liés aux
substances?
2) Comment pouvons-nous ajuster les traitements proposés
pour qu’ils tiennent compte de cette réalité?
3) Devons-nous et pouvons-nous impliquer les ressources
en toxicomanie, en parallèle aux traitements offerts? et
comment?
4) Pouvons-nous circonscrire une clientèle qui profiterait
d’avantage d’une référence vers un programme spécialisé
dans les troubles concomitants?
Dre Florence Chanut
L’utilisation de l’entretien motivationnel avec des
personnes présentant un double diagnostic
Pour qui travaille dans le réseau des dépendances ou dans
celui de la psychiatrie, la combinaison troubles sévères de la
personnalité et toxicomanie évoque tout probablement l’image
d’un suivi épineux, ponctué de carrefours où la conduite du
clinicien aura un impact majeur. Lors de cette présentation
nous tenterons d’extraire de notre programme de traitement
intégré « Troubles de la personnalité et conduites addictives »
des ingrédients actifs, susceptibles d’influencer la pratique dans
divers milieux de traitement. On parle de 1) manières concrètes
d’accueillir le comportement des usagers, 2) de préciser une
philosophie de traitement où les attentes et rôles réciproques
sont redéfinis, 3) de nourrir la réflexion autour de changements
à apporter au contexte où s’inscrivent les soins.
Nous nous pencherons plus particulièrement sur :
• Le travail avec les tiers,
• Le rôle des projets de vie,
• L’intégration au plan de traitement, des objectifs
liés à la toxicomanie,
• La notion de services continus et intermittents :
la gestion du temps de thérapie,
• La prise en compte de l’option « pas de traitement ».
Conférences, ateliers et plénière
Atelier V6 - Salle BE-3272
M. Jean-Pierre Bonin, Mme Mélanie Lavoie-Tremblay
et Mme Tonia Dominique
Au cœur des changements, quelle est l’expérience des
clients et des intervenants des cliniques externes de
l’Hôpital Louis-H. Lafontaine
Les services offerts aux personnes atteintes de troubles
concomitants de santé mentale et de toxicomanie traversent
actuellement des changements importants. En effet, le Plan
de transformation des services en santé mentale et celui en
toxicomanie suggèrent que l’on doive traiter les deux problèmes
de façon intégrée. Par ailleurs, les études démontrent que
les personnes atteintes de divers troubles mentaux tels, la
dépression, les troubles de personnalités et les troubles
anxieux souffrent aussi de troubles liés aux substances.
Or, l’Hôpital Louis-H. Lafontaine a entrepris au cours de la
dernière année des transformations vers une approche par
programmes clientèles, et un de ces programmes vise cette
clientèle. Une équipe de recherche issue du Module de soutien
évaluatif au développement des services psychiatriques de
l’Hôpital Louis-H. Lafontaine a pour mandat d’évaluer les
effets de ces transformations auprès des intervenants et des
clients des cliniques externes. La présentation portera sur les
principaux résultats provenant d’entrevues individuelles et de
groupe, menées auprès d’intervenants et de clients de l’Hôpital
Louis-H. Lafontaine. Ces entrevues permettent de distinguer les
perceptions de ces personnes avant, durant et après une telle
transformation, et peut servir de base pour tout changement
qui peut être implanté dans le système de santé.
Mme Diane Gauthier et Dr André Luyet
Consommation en milieu hospitalier : Le phénomène et son impact : Constat et pistes d’action
Atelier V7 - Salle BE-3349
Dr Jean-Marc Pépin
Les pièges de la médication en toxicomanie
Le lien entre la santé mentale et la dépendance est bien connu
et semble prendre de l’ampleur avec la venue des nouvelles
substances et de la polytoxicomanie. Il est indispensable
de mieux connaître les données de la recherche médicale
sur la neurophysiologie cérébrale et de la dynamique du
circuit de la récompense. Le développement des facteurs de
sensibilisation neurale et comportementale commence à nous
faire comprendre l’immense pouvoir des psychotropes sur la
vie du toxicomane ainsi que son influence sur la santé mentale.
Saisir mieux cette dualité nous conduira vers des gestes
thérapeutiques plus objectifs par l’utilisation plus éclairée de la
pharmacothérapie, afin de mieux soigner cette clientèle, sans
aggraver le processus addictif.
Mme Nancy Légaré
Santé mentale, toxicomanie et pharmacothérapie :
un difficile ménage à trois
Idéalement, la consommation d’alcool, de tabac, de caféine et
de drogues devrait être évitée chez les personnes souffrant de
maladie mentale, afin de minimiser les risques d’interactions
tant avec la maladie qu’avec les médicaments utilisés pour
leur traitement. Cependant, l’utilisation de tels produits,
licites ou illicites, est un phénomène relativement répandu
dans cette population. Cet atelier a pour but tout d’abord de
sensibiliser les intervenants aux effets à court et à long terme
de la consommation d’alcool, de tabac, de caféine et de diverses
drogues sur l’évolution de certains troubles mentaux, ainsi que
sur l’efficacité des traitements psychopharmacologiques. Les
effets du sevrage à ces différentes substances et leur impact
sur la maladie seront également abordés. Finalement, les
interactions les plus fréquemment rencontrées et les plus
cliniquement significatives seront discutées à travers des
présentations de cas.
Atelier V8 - Salle BE-3282
M. Simon Charbonneau
Impact neuropsychologique des troubles concomitants
L’impact neuropsychologique isolé des principaux troubles
psychiatriques et de la surconsommation prolongée des
principaux psychotropes est de mieux en mieux compris,
mais les conséquences de la combinaison de ces deux types
de problématiques sur le fonctionnement cognitif demeurent
moins bien connues. Les individus aux prises avec des
troubles concomitants présentent-ils des troubles cognitifs
qualitativement différents (sphères cognitives atteintes) par
rapport aux individus souffrant de problématiques touchant
uniquement la santé mentale ou la consommation, ou présententils simplement une atteinte cognitive quantitativement plus
sévère ? Une analyse de la littérature pertinente à ce sujet
sera d’abord présentée. Le rôle du neuropsychologue dans le
processus diagnostic dans ce contexte sera ensuite précisé à
l’aide de vignettes cliniques.
Vendredi 6 février • 14h45 à 16h00
Plénière - Salle BE-3349
Dr Richard Cloutier, psychiatre, Clinique Cormier Lafontaine
Mme Lyne Bouchard, conseillère aux soins infirmiers, Institut
Philippe-Pinel de Montréal
Dr Thomas g. Brown, Directeur du programme de recherche
sur la toxicomanie du Centre de recherche de L’institut Douglas
Mme Julie Gagnon, Chef santé au centre régional de santé
mentale, service correctionnel du Canada
Vers un établissement sans fumée. Le défi des
établissements accueillant une clientèle présentant
des problèmes de santé mentale et de dépendance.