maison triest - Huize Triest
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maison triest - Huize Triest
www.huizetriest.be • 0473 75 67 04 Voulez-vous nous aider ? Objectifs Nous cherchons des bénévoles enthousiastes qui peuvent se libérer quelques heures par semaine. A partir de la spiritualité de PierreJoseph Triest, nous nous mettons ensemble au service de personnes dans le besoin. Êtes-vous prêts à entretenir des rapports chaleureux avec des personnes dans le besoin ? Alors, ne craignez pas de prendre contact avec nous. Voulez-vous soutenir volontiers notre projet financièrement ? C’est possible. Il vous suffit de verser un don sur le compte BE30-4400340021-11, BIC KREDBEBB (avec attestation fiscale), asbl Projets Frères de la Charité, Stropstraat 119, 9000 Gent avec la mention « Maison Triest-Maison Communautaire Tabor » ou sur le compte IBANBE86 445-3546791-50, BIC KREDBEBB (sans attestation fiscale). Les écoles, organisations et associations qui désirent un témoignage concernant le projet ou la spiritualité peuvent s’adresser au responsable. Pour une visite à la Maison Triest-Maison Communautaire Tabor, veuillez prendre contact à temps. 1. Avec les gens qui fréquentent notre restaurant social, les sanstoit de notre abri de nuit, les pensionnaires que nous assistons, avec nos collaborateurs et sympathisants, nous voulons créer une authentique communauté de vie et de travail. Un vrai chez-soi pour ceux qui n’en ont pas… Maison Triest-Maison Communautaire Tabor Gezondheidstraat 2 . 9000 Gent 0473 75 67 04 (fonctionnement général) 0800 62227 (réservation abri de nuit urgent) [email protected] www.huizetriest.be coordinateur : Werner Van de Weghe Service social : uniquement le mercredi de 9h00 à 16h00 0476 03 15 87 (Dirk Durant) [email protected] 2. Notre projet n’a pas de but lucratif et nous essayons, dans la mesure du possible, d’être autosuffisants. Nous voulons braver la force écrasante de l’exclusion du marché du travail en créant un espace d’engagement bénévole où ceux qui nous fréquentent et nos bénévoles peuvent être partie prenante de la Maison Triest-Maison Communautaire Tabor. 3. En soutenant nos hôtes, nous leur apprenons à se tenir debout. 4. Nous voulons soutenir les parents de familles défavorisées dans l’éducation qu’ils donnent à leurs enfants. 5. L’intégration des réfugiés dans le monde des défavorisés. Nous essayons vraiment d’être un signal contre l’acidification. 6. Mettre des jeunes du premier monde en contact avec des gens du quart monde. Nous voulons faire connaître notre spiritualité à des jeunes. A l’intérieure de la ‘Maison Triest-Maison Communautaire Tabor’ bat le cœur du fondateur de notre congrégation : Pierre-Joseph Triest. 7. Contribuer à créer une image plus juste, être les porte-parole de ceux qui comptent sur nous, oser mettre le doigt sur la plaie. Mon expérience-Rabot La force du rituel… Stafke… Quand j’avais dix-sept ans, Stafke était un homme comme beaucoup d’autres, seul et oublié. De façon tout à fait inattendue, j’ai rencontré Stafke quand j’avais dix-sept ans. J’étais descendu du tram trop tôt et j’avais perdu mon chemin. Tout à coup un cri, quelque part dans les environs du Rabot. Il était là, étendu, et il murmurait : Je suis Stafke et j’ai bu toute ma vie, je n’ai travaillé qu’une seule fois dans ma vie, dans le métal, la seule chose que j’aie jamais faite. Il poussa un petit morceau de métal dans ma main et ensuite exhala son dernier souffle. Quand j’avais dix-sept ans, j’ai rencontré Stafke pendant 15 minutes. Je ne savais pas ce qui m’arrivait. Maintenant, environ 17 ans plus tard, je le sais. Ce morceau de métal, je l’ai encore, et cet homme qui avait alors 83 ans, vit encore, il vit encore dans mon cœur. N’est-ce pas un peu ressusciter ? Sachez qu’il ne mourra qu’au moment où nous l’oublierons. Maintenant, à peu près dix-sept ans plus tard, je me trouve à nouveau dans le tram près du Rabot à Gand… Madame Agneska et son petit-fils Jurek de Pologne… J’étais allé rendre visite à l’un des nôtres à l’hôpital. Vers 18h, j‘avais pris le tram en direction de la Maison TriestMaison Communautaire Tabor. Le tram s’arrête à l’arrêt Rabot et là un homme commence à frapper à la fenêtre. Je l’ai regardé pensant : « Celui-là ressemble à un réfugié Bulgare que j’ai aidé il y a quelques années », mais je n’en étais pas sûr. Le tram a démarré et cet homme a commencé à courir. A l’arrêt suivant, il a sauté dans le tram et m’a demandé dans un néerlandais très pauvre de l’accompagner. « Frère, Frère, venez, nous avons besoin d’un Frère ou d’un Curé ». Je n’arrivais pas à lui expliquer que je n’étais pas un Frère et encore moins un Curé. Plus j’essayais d’expliquer qui j’étais, plus il disait : « Frère, venez avec moi, nous avons besoin de vous ». Il me fit entrer dans une maison délabrée où, dans une petite pièce, une femme était étendue dans un fauteuil. Il y avait beaucoup de gens dans cette chambre, ce qui causait beaucoup de bruit. On criait dans une langue dont je ne comprenais rien. Cette femme était mourante et ils avaient besoin d’un prêtre pour lui administrer les derniers sacrements. J’ai marqué une simple ‘croix’ sur le front de cette femme. Et tout à coup, il s’est fait un grand silence dans cette chambre bruyante. Un tel silence que j’en ai eu froid dans le dos. Je me suis demandé si ce n’était pas la force du rituel. Il s’est avéré que c’était une famille errante de Pologne au cours de son séjour à Gand. Je m’étais donc trompé, ce n’étaient pas des Bulgares. La maman mourante s’appelait Madame Agneszka. Je suis resté encore un peu, puis j’ai quitté la famille pour me rendre à la Maison Triest-Maison Communautaire Tabor afin de m’y remettre de cette profonde expérience. Six jours plus tard, à 8 heures du matin, dans la Maison Triest-Maison Communautaire Tabor, ce jeune homme qui m’avait fait descendre du tram se trouvait à notre porte. « Frère, voici un petit cadeau pour vous ». C’était une petite bouteille de vodka. Jurek n’avait pas le temps de prendre une tasse de café, il m’a quitté en disant : «Merci, nous allons à Bruxelles, vous n’êtes pas un frère mais vous êtes quand-même notre frère.» « Stafke, Agneszka et Jurek : je les ai vus près du Rabot à Gand et je ne les oublierai jamais… » Werner Van de Weghe, membre associé des frères de la Charité MAISON TRIEST MAISON COMMUNAUTAIRE TABOR Un “chez-soi” pour nos semblables Un signal actuel contre la détérioration Frères de la Charité Un foyer heureux La Maison Triest - Maison Communautaire Tabor n’est pas une maison triste. Nous voulons qu’elle soit un foyer « heureux », un foyer où l’on peut se sentir pleinement humain. « Triest » est le nom de famille du chanoine Pierre-Josef Triest, fondateur des Frères de la Charité. Il est né à Bruxelles le 31 août 1760, neuvième enfant de la famille. Il a été ordonné prêtre à une époque mouvementée et a consacré sa vie, jusqu’au dernier jour, à des gens fragiles, indigents et marginaux. Il ne voulait pas que son œuvre se perde après sa mort, mais qu’elle se prolonge grâce à des Frères et à des Sœurs dont il était le responsable. Pour ceux qu’il a fondés il reste « un grand Monsieur » ! Le 24 juin 1836, Pierre-Joseph Triest mourait prononçant encore : « Date et datibur vobis » (« Donnez et on vous donnera »). Le nom « Maison communautaire Tabor » nous renvoie à nos vies, avec ses hauts et ses bas. Nous faisons route avec des frères en humanité et nous essayons de créer un ‘chez-soi’ pour eux. Ensemble, debout dans la vie, pleins d’espoir … « Je m’appelle François, 36 ans, j’avais mis sur pied ma propre entreprise, comme boucher, mais mon entreprise s’est détériorée quand ma femme m’a quitté. C’est à peine si je me rends compte que je vis. Peu de gens me regardent encore. J’ai appris à vivre avec peu d’argent, peu de nourriture et des vêtements reçus. Je manque d’amour et d’affection. Souvent je me pose la question : pourquoi moi, pourquoi ai-je mérité cela ? » Allume-feu Une identité propre Ce que nous offrons… La ‘Maison Triest-Maison-Communautaire Tabor’ est issue de la communauté Saints Anges, affiliée à l’hôpital Dr Guislain. Quotidiennement, des sans-abri et des pauvres venaient frapper à la porte de la communauté, demandant de l’argent et de la nourriture. Mais peut-être cherchaient-ils quelque chose de plus ? Frère Godfried Bekaert, Frère Clariet Lippens et Frère René Stockman ont été touchés par ces nouveaux besoins et ont fondé la Maison Triest. Nous voulons que notre maison soit accessible. Pas de dossiers ni d’interrogatoires obligatoires. Cela implique notamment que le projet n’est pas subsidié. La Maison Triest-Maison Communautaire Tabor est un petit projet à caractère familial, un lieu où des personnes peuvent des personnes pour d’autres. Beaucoup de gens ne peuvent pas accéder aux structures de soins. Pour eux le chemin vers l’organisme est trop long et le seuil trop élevé. De septembre à juin inclus, nous offrons : La maison a officiellement débuté ses activités le 22 septembre 1986. C’est dans le même esprit, qu’aujourd’hui encore la porte reste ouverte chaque jour. Le centre d’accueil (9h-16h) comportant un restaurant social (dîner 12h-13h30) et point de distribution de petits pains (12h-16h) accueille les gens chaque jour ouvrable, offrant aussi la possibilité de prendre une douche gratuitement. L’accès à notre abri de nuit est aisé dès 21h jusqu’à 9h. Le 18 décembre 2004 la ‘Maison Triest’ a été restructurée : elle est devenue ‘Maison Triest-Maison Communautaire Tabor’. Nous cherchions des réponses aux questions : « Qui sont les pauvres aujourd’hui ? et « Qu’est-ce que notre équipe de bénévoles permet de gérer ? » L’assistance aux réfugiés et l’abri de nuit urgent sont devenus une partie intégrante de notre fonctionnement. L’assistance est ouverte en permanence. L’assistance à la ‘Maison Triest-Maison Communautaire Tabor’ a été fondée par Werner Van de Weghe, membre associé de la Congrégation des Frères de la Charité et père de 4 enfants, en collaboration avec l’équipe de bénévoles : elle veut apporter une réponse au cri des réfugiés (avec ou sans papiers) au sein de notre société à Gand. A partir du 1er septembre 2011, le mercredi, un service social élaboré par Mr Dirk Durant est disponible. Notre identité chrétienne s’exprime dans notre option pour les plus pauvres, envers et contre tout, c’est un choix conscient d’être Eglise en marge de la société. Cela deviendra un processus d’essais et erreurs, sachant que la place de l’Eglise ne sera pas seulement au sommet de la montagne. 2. L’assistance des réfugiés avec ou sans papiers. Ouverte en permanence. Tous les contacts se prennent via le 0473 75 67 04 - [email protected] La Maison Triest-Maison Communautaire Tabor est portée par des membres associés, des frères, des collaborateurs et beaucoup de bénévoles prêts à donner un coup de main. 1. Un abri de nuit d’urgence, les nuits de lundi, mardi, mercredi et jeudi de 21h00 à 8h45. En outre, pendant l’hiver, du 1er décembre au 15 mars, les nuits de vendredi, samedi et dimanche. L’entrée est prévue entre 21h00 et 22h00. Après 22h la porte est fermée. La réservation ne se fait que par le 0800/62227 de 11h à 16h30. 3. Le Centre d’accueil. Accessible par téléphone au n° 0473 75 67 04 – [email protected] Possibilité de douche gratuite - café gratuit - boissons gazeuses au distributeur automatique - possibilité de prendre un repas de midi - possibilité de jeux, TV, crêpes, méditation, lieu pour se reposer dans notre restaurant social ou notre jardin intérieur Point de distribution de petits pains pour des sans-abris et des personnes seules - Le lundi, Néerlandais pour les nouveaux arrivants venant de l’étranger - Service social le mercredi. Accessible par tél au 0476 03 15 87 – sociale.dienst.triesttabor@ fracarita.org 4. Prière et repas communautaires : Le vendredi de 18h00 à 20h30. Toujours sur invitation. Accessible par tél au n° 0473756704 – [email protected] En juillet et août : 1.Assistance 2. Petit projet de construction mobile en Slovaquie, pour soutenir les familles sur place.