Max Planck, Prix Nobel de Physique et inventeur de la mécanique

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Max Planck, Prix Nobel de Physique et inventeur de la mécanique
Max Planck, Prix Nobel de Physique et inventeur de la mécanique quantique a dit: “Pour moi qui ai consacré toute ma vie à la science la plus rigoureuse, l'étude de la matière, voilà tout ce que je puis vous dire des résultats de mes recherches: il n'existe pas, à proprement parler, de matière! Toute matière tire son origine et n'existe qu'en vertu d'une force qui fait vibrer les particules de l'atome et tient ce minuscule système solaire qu'est l'atome en un seul morceau... Nous devons supposer, derrière cette force, l'existence d'un Esprit conscient et intelligent. Cet Esprit est la matrice de toute matière” “Je considère la conscience comme un sujet fondamental. Je considère que la matière est un dérivé de la conscience. Nous ne pouvons pas éviter de réfléchir sur ce sujet qu'est la conscience. Tout ce dont nous parlons, tous ce que nous considérons comme existant, découle de la conscience”. L’Energie Sombre Qu’est-ce que le réel ? Existe-t-il seulement quand on le regarde ? Est-il comme on le décrit souvent, un objet mathématique ? Nous croyons que l’univers est mathématisable, parce que les succès de la description mathématique du monde sont évidents. Einstein, par exemple, avait par ses équations, réussi à découvrir, que deux particules intriquées, au sein d’un même atome le resteraient même si cet atome était objet d’une action, qui aurait éjecté ces deux particules à de grandes distances l’une de l’autre. Einstein n’y avait pas cru, de là est né son fameux paradoxe EPR, qui mettait en cause les fondements de la physique quantique. Aujourd’hui pourtant, les expériences d’Alain Aspect et John Bell, ont ensuite démontrés qu’Einstein avait tort et que ses équations avaient raison. Cela montre bien la force de la description mathématique du monde. En dépit de cela, nous pensons qu’il y a des limites à cette mathématisation du réel, et surtout, qu’à un certain moment, c’est notre intuition qui doit prévaloir, pour nous montrer comment comprendre la nature et la réalité de cet univers, et de l’espace-temps qui le constitue. L’existence d’un psychisme dans l’univers, que nous constatons tous les jours au niveau de la faune et des hommes, fait partie à notre avis de l’espace-temps en tant que partie intégrante de sa nature, il ne vient pas s’ajouter à lui, car il est une partie inhérente à son essence même. 1
La compréhension de la nature de ce psychisme qui se manifeste dans l’univers devrait aujourd’hui faire l’objet de recherches particulières basées sur l’intuition que certains chercheurs pourraient en avoir, ce qui les conduirait probablement à émettre différentes hypothèses de travail, dont chacun d’eux assumera la responsabilité, jusqu’au jour où de nouvelles expériences, et de nouveaux outils de recherche, montreraient si jamais leur thèse était confirmé ou non. Si, comme nous le pensons, ce psychisme était partie inhérente de la nature, et donc de l’espace-temps, il aurait du exister aussi bien au niveau des particules élémentaires (proto-conscience ?), qu’au niveau du règne animal et humain. Il s’agirait donc ici d’une propriété extrêmement importante, mais insuffisamment étudiée de cet espace-temps. Nous allons émettre ici quelques idées, sous forme d’une thèse de travail, sur ces questions. Peut-être tomberaient-elles, un jour, dans l’oubli. Ou bien seraient-elles, par contre, confirmées par quelques expériences nouvelles que les générations futures mettraient en place, grâce aux outils de recherche mentionnés plus haut. L’Energie Sombre peut être assimilée à la constante cosmologique. Elle a effectivement certaines propriétés de la constante cosmologique, dont celle d’assurer l’expansion accélérée de l’univers. Mais l’Energie Sombre est aussi liée aux propriétés quantiques de l’espace-temps, et peut être vue comme une manifestation des fluctuations quantiques du vide qui ont lieu, tant que l’espace-temps n’a pas encore été décohéré. Il est possible d’identifier l’espace-temps lui même à ce substrat de fluctuations quantiques, donc à son Energie Sombre, qui créé constamment des particules et des antiparticules qui s’annihilent, et que nous savons représenter à lui seul le 70% du bilan de l’énergie de l’univers. Tout état quantique peut être décrit dans le cadre incontournable de l’équation de Erwin Schrödinger, dont le génie fut de passer du formalisme particulaire au formalisme ondulatoire : HΨ = EΨ Cependant, appliquer l’équation de Schrodinger à l’espace-temps signifie prendre en considération le Facteur E (pour énergie). Or, E reste un élément inconnu, mais que nous pensons pouvoir raisonnablement assimiler à l’Energie Sombre, puisque l’équation de Schrodinger s’applique à l’énergie uniquement quand elle est en état de cohérence quantique. L’état quantique de l’espace-temps, dans son état cohérent que représente l’Energie Sombre devrait donc aussi satisfaire une telle équation de son état ondulatoir. Or, qu’en serait-il de l’espace-temps, dès qu’il se trouve à proximité de galaxies formées de particules décohérées ? 2
Pourrait-il garder son statut initial, ou prendrait-il un état intermédiaire entre l’Energie Sombre cohérente et les particules de ces astres-là ? L’Energie Sombre pourrait-elle être affectée par sa proximité avec des galaxies, de façon à ce qu’elle donne naissance à un état intermédiaire entre elle et celui de la matière ordinaire ? La matière sombre pourrait-elle être un candidat à cette forme intermédiaire ? A notre avis, la grande question à laquelle il faudrait répondre aujourd’hui en physique quantique, n’est pas tant de savoir ce qu’est l’Energie Sombre, mais de savoir ce qu’est réellement la matière sombre, et ses possible relations avec l’Energie Sombre. La réponse à cette question, aurait certainement été un objectif à atteindre pour Erwin Schrödinger, s’il vivait encore. C’est de ce genre de recherches, à notre avis, que pourrait venir un jour la réponse à de grandes questions existentielles, comme celle de savoir s’il y a vraiment eu un Big Bang, ou bien, si l’univers avait toujours existé avec des phases d’expansion et des phases de contraction. Un autre grand mystère dans la physique actuelle est l’évolution de l’entropie dans l’univers: Nous avons déjà remarqué ailleurs dans ce blog que cette dernière, qui va en augmentant, peut être vue comme la contrepartie exacte de l’accroissement de l’organisation dans des domaines tels que ceux que constituent l’évolution de la matière, de la faune, de la flore et de l’intelligence dans l’univers. Un équilibre pourrait être ainsi constamment conservé, de façon à ce que l’entropie croissante soit la contrepartie, mais inversement proportionnelle de l’information incluse dans la matière et la vie. Roger Penrose a d’ailleurs proposé l’idée qu’autour du Big Bang l’espace temps était dans un état « particulier » et que ce « particularisme » était la contrepartie de la basse entropies initiale, et donc à l’origine de toute la croissance de l’organisation qui allait suivre. (voir dans « thèses », Avant le Big Bang) Il semble donc y avoir comme une « pulsion » qui porte l’espace-temps à s’organiser de façon de plus en plus complexe pour transformer l’entropie en l’information que constituent la matière et la vie. Cette observation mérite d’être rapprochée de deux autres thèses de Roger Penrose et Stuart Hameroff : - L’étude commencée par Roger Penrose dans « Shadows of the Mind » et poursuivie par lui avec Stuart Hameroff dans « Consciouness in the Universe » sur le concept de l’existence d’un genre de proto-conscience au niveau physique plus élémentaire. - Leurs idées sur la nature de la conscience dans l’univers, et son lien avec la cohérence quantique. Voici sur ce sujet un extrait de « Consciouness in the Universe»: 3
« La conscience résulte d’événements physiques discrets ; ces derniers ont toujours existé dans l’univers sous la forme d’évènements de proto-conscience non cognitif, agissant dans le cadre de lois physiques précises, non encore entièrement comprises. La biologie a développé un mécanisme capable d’orchestrer ces événements et de les coupler à l’activité neuronale, créant un sens cognitif, des moments conscients, et par là aussi un contrôle causal du comportement. Spécifiquement, ces événements sont supposés correspondre à des moments de réduction de l’état quantique » Imaginons donc, comme Roger Penrose l’indique (Shadows of the Mind), qu’il existe, dans le cytosquelette de nos neurones, des microtubules, où est constamment maintenu un état de cohérence quantique discrète, qui constitue le siège élémentaire de la conscience. C’est à dire que le cerveau contiendrait une structure capable de contrôler et de faire usage du mécanisme de réduction de la fonction d’onde. A ceux qui disent que la conscience est un état qui nait seulement dans des structures complexes tel que le cerveau humain, Penrose répond en citant le cas d’organismes unicellulaires (protozoaires) qui n’ont pas de cerveau mais qui se déplacent pour manger ou pour s’éloigner d’un danger. Il est aussi assez remarquable de mentionner ici que ces organismes peuvent être anesthésiés avec les mêmes produits que ceux utilisés pour les êtres humains. Ceci est du au fait qu'ils ont dans leur cytosquelette des microtubules, qui eux aussi sont le siège de leur conscience élémentaire. Que deviendraient donc ces facultés, que génèreraient la proto-conscience des particules élémentaires quand elles deviennent immensément nombreuses, et en état de cohérence quantique ? - Serait-il raisonnable de dire que cette proto-conscience disparaît ? - Ou bien serait-il plus juste de considérer que cette proto-conscience persiste et que le grand nombre de particules dont elle est constituée lui permet d’acquérir de nouvelles facultés ? - La vraie signification du principe d’incertitude de Heisenberg devrait elle etre reconsidérée a la lumière de ce qui précède ? Que deviendraient donc ces facultés si l’on admet que l’Energie Sombre, qui constitue une part majoritaire de la masse de l’univers, est, elle-même, en état permanent de cohérence quantique ? Nous pouvons ainsi, enfin, chercher à lier ici tous les fils de ce discours en suggérant que l’évolution de l’espace-temps vers une complexification de plus en plus grande, permettant d’aboutir à la matière puis à la vie, pourrait être liée à un genre de psychisme élémentaire inconnu immanent dans l’énergie Sombre. 4
Tout ceci nous amène à émettre l’hypothèse qui suive : - Une proto-conscience existe au niveau des particules élémentaires. - Tous les états de conscience sont tributaires d’une cohérence quantique. - Un genre de conscience de nature inconnue existe déjà également dans l’Energie Sombre, chez qui cet état de cohérence quantique est permanent. L’Energie Sombre, qui n’a pas encore interagi avec la matière, et qui est donc restée en état de cohérence quantique, aurait ce genre d’état de conscience immanent de façon suffisante pour expliquer le maintien de la corrélation entre particules distantes. On se souvient tous de la stupéfaction d’Einstein, Podolsky et Rosen, devant un phénomène aussi étrange que la corrélation à distance des particules intriquées. Si la conscience possède les aspects quantiques proposées par Penrose, le seul cas où surviendrait un type de phénomènes analogues a ces corrélations, serait le fonctionnement du cerveau humain, car ce sont les états de cohérence quantique qui surviennent dans le cytosquelette des neurones, non reliés par des axones, qui permettent l’unité du moi, en dépit du fait qu’a l’échelle des cellules cérébrales, les distances qui séparent ces neurones sont gigantesques. Nous pourrions donc ainsi suggérer que le maintien de la corrélation entre particules distantes puisse être liée à l’existence d’états cohérents, et donc, finalement à l’existence d’un psychisme, immanent dans l’Energie Sombre. Seul ce psychisme immanent élémentaire de l’état de cohérence quantique, pourrait expliquer la transmission instantanée d’informations aux distances considérables, qui semblent être impliquées dans les corrélations EPR. Cet état de conscience, pourrait être lui-même aussi à l’origine des pulsions intentionnelles déjà citées plus haut, qui, de toute évidence à notre avis, sont la source même de tout ce qui existe. De quelle nature seraient donc ces pulsions de l’espace-temps ? Nous touchons là l’un des problèmes les plus graves et les plus importants que se poseront les générations futures : - Ces pulsions sont-elles des propriétés de l’espace-temps, telle que la constante cosmologique, la constante de Planck ou la vitesse de la lumière ? - Ou bien sont-elles le reflet d’un psychisme de nature encore inconnue, qui serait immanent dans l’Energie Sombre? 5
Dans le cas ou la deuxième alternative serait prise en considération, on pourrait se demander par qui et comment ces constantes et ce programme ont-ils été écrits avec une telle précision. Si nous devions répondre à cette question, il est clair que c’est la deuxième alternative que nous choisirions. Toutefois, réfléchir sur la nature de ce psychisme et sur son réel mode de son fonctionnement, relève des limites extrêmes de la physique quantique avant de verser dans la pure métaphysique. Nous nous étions posés un but, dans le concept de notre site : celui d’aller aussi loin que possible dans la recherche en physique quantique, mais sans pour autant dépasser les limites qui la séparent de la métaphysique. C’est la raison pour laquelle nous arrêterons là, notre réflexion sur ce sujet. Peut-être que, les nouvelles technologies auxquelles accèderaient les générations futures, leur permettraient-elles de mieux étudier que nous cet état de conscience, de nature inconnue, que nous attribuons à l’Energie Sombre. Nous resterons convaincus, que ce domaine de recherche sera un jour privilégié par nos enfants. 6