La branche automobile suisse a besoin de la Comauto
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La branche automobile suisse a besoin de la Comauto
La branche automobile suisse a besoin de la Comauto ! Argumentaire pour le maintien de la « Communication concernant l‘appréciation des accords verticaux dans la distribution automobile » (Comauto) Version actualisée de septembre 2014 Les entreprises de la branche suisse de l‘automobile ont besoin de la Comauto ! La Comauto de 2003 pour la branche automobile suisse doit impérativement être poursuivie. Les Etats membres de l‘UE avertissent la Suisse et lui déconseillent de suivre les réglementations de Bruxelles nuisibles pour les PME en se basant sur les résultats actuels découlant de l‘abandon de la REC automobile en guise de réglementation parallèle d‘origine de l‘UE. La tentative de sauvetage de l‘UE visant à inciter les constructeurs et les importateurs à proposer volontairement des contrats équitables et conformes à la concurrence à leurs concessionnaires et ateliers par le biais d‘un code de conduite a échoué. C‘est la raison pour laquelle des Etats membres de l‘UE comme l‘Autriche doivent corriger ultérieurement la décision erronée de la Commission européenne. En décidant de poursuivre la Comauto, la COMCO peut non seulement apporter sa contribution à la lutte contre l’îlot de cherté de la Suisse mais aussi permettre aux entrepreneurs de la branche automobile de survivre face à la concurrence. ✔ L‘actuelle Comauto a fait ses preuves au cours de ces dix dernières années et est nécessaire pour la sécurité juridique de la branche automobile. C‘est la seule réglementation contenant des prestations de garantie conviviales pour les clients en cas d‘achats transfrontaliers qui ne seraient sinon possibles qu‘en bénéficiant de la complaisance des constructeurs. ✔ Une suppression de la Comauto sans remplacement mettrait en péril le bon fonctionnement actuel de la concurrence en Suisse et serait grandement préjudiciable pour les petites et moyennes entreprises. ✔ Une suppression sans remplacement se répercuterait sur le système de l‘éducation nationale et sur le maintien d‘emplois qualifiés pour les jeunes et les moins jeunes. Comauto : encouragement de la concurrence et support indispensable de la branche automobile ! La Comauto suisse permet aux garages de survivre face à la concurrence et d’obtenir le meilleur rapport qualité/prix pour les consommateurs. Distribution de plusieurs marques possible : aujourd’hui un entrepreneur n’a pas besoin de l’autorisation de son importateur pour inclure dans son assortiment et vendre d’autres marques. Pour le garagiste, cela se traduit par davantage de liberté entrepreneuriale et d’indépendance ; quant au consom mateur, il accède plus facilement à un éventail de marques et de modèles différents. Grâce à l’interdiction de contrats exclusifs, les nouvelles marques pénètrent beaucoup plus simplement sur le marché suisse, d’où une relance de la concurrence. Droit d’établissement garanti : aujourd’hui, tous entrepreneurs ont possibilité d’installer d’autres bureaux de vente et/ou de livraison sans l’ac cord de son importateur. Il décide s’il souhaite s’étendre ou non sans subir le dictat de l’importateur. L’auto mobiliste peut trouver un professionnel à proximité de son domicile pour le conseiller et s’occuper de lui, même s’il vit dans une région reculée. Suite à l’abandon de la Comauto, les établis sements qui seront encore en mesure de répondre aux futures exigences et normes des importateurs devront se concentrer sur les agglomérations urbaines. Protection garantie contre la rési liation : tous entrepreneurs peut aujourd’hui compter sur un délai de résiliation ordinaire d’au moins deux ans dans son contrat d’atelier et de concessionnaire. De plus, la nécessité d’une résiliation par écrit avec indication objective et transparente des motifs empêche un importateur d’utiliser la résiliation comme moyen de punition contre un garagiste tombé en défaveur. onéreuses). Le consommateur en profite car le garagiste peut ainsi se soustraire au monopole tarifaire de l’importateur pour les réparations et les maintenances. Maintien de l’obligation de contrac ter pour les contrats d’atelier : aujourd’hui, chaque atelier a droit à des contrats après-vente s’il satisfait aux critères qualitatifs (normes) de tels contrats. La Comauto garantit ainsi que les travaux de garantie ne soient pas seulement effectués par quelques ate liers possédés par les importateurs (ce qui provoque une augmentation des prix). Le droit à être intégrés dans le réseau d’ateliers garantit par ailleurs aux garagistes une certaine sécurité de la planification et de l’investissement. Une solution optimale pour la vente de pièces détachées : aujourd’hui, les garages sont libres de décider à qui ils passent commande (au constructeur ou à ses sous-traitants) et d’acheter et d’installer des pièces d’origine ou de qualité équivalente (souvent moins UPSA/AGVS – 2 Sans la Comauto : faillites en masse et augmentations des prix ! La Comauto garantit à l’entreprise de marque la possibilité de concevoir librement ses prix et d’acheter ses véhicules, pièces de rechange et consommables sans subir les direc tives de l’importateur. Les construc teurs automobiles sont d’importantes multinationales alors que les conces sionnaires et les ateliers sont le plus souvent de petites et moyennes en treprises. Sans la Comauto, les petites et moyennes entreprises auront du mal à faire face à la concurrence. Les autres règlementations du droit des cartels se sont montrées totalement insuffisantes pour la distribution auto mobile et le marché de service suisse. Sans Comauto, l’importateur peut nuire durablement à la concurrence. Les mesures interdites jusqu’à présent se raient du jour au lendemain « légales » : • Interdiction de la distribution multi marques : l’importateur peut désormais s’opposer à ce que le garagiste distribue plusieurs marques. • Réduction du délai de résiliation : l’im portateur peut désormais prescrire dans les contrats des délais de rési liation courts comme p.ex. de trois mois (contre 2 ans jusqu’à présent). Les PME ne pourraient ainsi plus engager les investissements néces saires dans les garages en raison de l’absence de protection des investis sements. • Restriction pour les pièces de re change : l’importateur peut désormais exercer une pression pour que les véhicules, pièces de rechange et consommables (lubrifiants par exemple) soient exclusivement achetés au constructeur. La conséquence logique est une augmentation des prix. • Interdiction du droit d’établissement : l’importateur peut désormais interdire au entrepreneurs d’ouvrir de nouvelles succursales. Les conces sionnaires resteraient ainsi artificielle ment petits par rapport aux importa teurs et devraient se concentrer sur les agglomérations lucratives. • Obligation du entrepreneur : l’impor tateur peut désormais obliger le concessionnaire à proposer les ser vices de la société de leasing du constructeur. Sans la Comauto, l’existence même de nombreuses petites et moyennes entreprises automobiles est grave ment menacée. Comauto : renforcement des PME face à la concurrence ! En raison du prix d’achat élevé et de la complexité technologique, les véhi cules ne peuvent pas être comparés à d’autres produits. L’entretien et la répa ration des véhicules revêtent une im portance particulière, compte tenu de leur incidence sur la sécurité. L’épine dorsale de la branche automobile est constituée d’un tissu de petites et moyennes entreprises. Tous ces ga rages doivent consentir d’énormes in vestissements pour se conformer aux standards imposés, que ce soit dans le domaine de l’équipement technique des ateliers ou de la formation intensive des collaborateurs. • La Comauto instaure des conditions cadres équitables pour règlementer le déséquilibre des forces en pré sence entre les constructeurs, leurs importateurs et les nombreuses PME. • La Comauto garantit une indépen dance professionnelle minimale des concessionnaires et des ateliers automobiles et permet d’amortir les investissements effectués. Comauto : il faut une sécurité juridique et de planification ! Un abandon de la Comauto ne signifie pas le retour du bon vieux temps. Bien au contraire ! Les expériences de l’UE sont alarmantes : • Sans Comauto, les importateurs auraient désormais les mains totale ment libres pour organiser leur réseau de distribution et d’ateliers et en profiteraient à leur avantage. L’actuelle sécurité juridique et de planification dont bénéficient les concessionnaires serait irrémédia blement perdue avec l’abandon de la Comauto. Un marché sans Comauto serait grave ment préjudiciable à chaque entreprise et à la branche. • Sans Comauto, chaque entrepre neur se retrouverait livré à son sort et devrait se protéger seul contre une nouvelle augmentation des normes actuelles, la pression crois sante sur les coûts ou la croissance massive de sa dépendance vis-à-vis de l’importateur. UPSA/AGVS – 3 Les associations de branche et les représentants d’intérêts suivants se prononcent en faveur de la CommAuto : • Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA) • Automobile Club de Suisse (ACS) • Association de formateurs professionnels • Union suisse des arts et métiers (usam) • Association Suisse des PME • Association Suisse des Société de Leasing (ASSL) • Union Suisse du Métal (USM) • Association Suisse du carrelage (ASC) • swiss automotive aftermarket (SAA) •Syna • Touring Club Suisse (TCS) •Unia •VFAS • Association transports et environnement (ATE) • 2roues suisse Vous obtiendrez de plus amples informations auprès de : UPSA/AGVS Wölflistrasse 5, Case postale 64, CH-3000 Berne 22 Téléphone +41 (0)31 307 15 15, Fax +41 (0)31 307 15 16 [email protected], www.agvs.ch UPSA/AGVS – 4