Rapport d`activite 2005
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Rapport d`activite 2005
membre d’Odette International Groupement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’Industrie Automobile MEMBRES DU COMITÉ DIRECTEUR DE Noms GALIA Sociétés Christophe BEGIS VERNET / Directeur Informatique François BRUNET RIETER AUTOMOTIVE FRANCE / Logistic Manager Jacky COUSIN GALIA / Directeur de GALIA Dominique DE BENGY RENAULT / Chef de Département Organisation des Processus Jean DE WAILLY MICHELIN / OE Account Executive Didier FEGLY SACRED / Président Directeur Général Annick GENTES-KRUCH PSA PEUGEOT CITROËN / Directeur B2B (Vice Président de GALIA) Michel GODIN FAURECIA / Directeur Systèmes d’informations achats groupe Christophe GRAS ARCELOR AUTO / Chef du Département Informatique Didier HUET VALEO MANAGEMENT SERVICES / Branch Supply Chain & Logistics Director Antoine MOGLIA GLAVERBEL FRANCE / Responsable EDI Richard PIMIENTA RENAULT / Directeur B2B Jean-Luc SALAUD HUTCHINSON / Directeur Stratégie Groupe Didier VIGOUROUX MAGNETI MARELLI MOTO PROPULSION / Directeur Général Jean-Claude VINCENT PSA PEUGEOT CITROËN / Directeur Ressources Fournisseurs Logistique (Président de GALIA) SOMMAIRE ORGANISATION DE GALIA page 2 EDITORIAL page 3 PRÉSENTATION DE GALIA page 4 • LES MISSIONS • LES DOMAINES COUVERTS • LES MODES DE FONCTIONNEMENT LES RELATIONS DE GALIA page 5 LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA page 6 LES TRAVAUX DE GALIA/Odette page 8 • DOMAINE LOGISTIQUE • DOMAINE INGÉNIERIE • DOMAINE B2B LE PROGRAMME A.L.F.A page 36 LE RÉSEAU ENX page 42 LISTE DES MEMBRES GALIA page 47 1 GALIA ORGANISATION DE Président Directeur Jean-Claude Vincent Jacky Cousin Domaine Logistique Domaine Ingénierie Domaine B2B ENX Président Président Président Président Bruno Schweitzer Alain Badoux Jean-Claude Fichera Michel Le Méro Chef de projet Chef de projet Chef de projet Chef de projet Thierry Koscielniak Alexandre Loire Dominic Walton Nadine Buisson-Chavot 2 EDITORIAL Jean-Claude VINCENT J’ai le plaisir d’introduire ce rapport d’activité 2005 de GALIA. Ce rapport a pour objectif de vous informer des travaux de GALIA (sur le plan national et européen d’Odette), dans chacun de nos domaines d’activité (Logistique, Ingénierie, B2B, ENX) ainsi que du projet A.L.F.A. Jean-Claude Vincent Directeur Ressources Fournisseurs et Logistique Président de GALIA En 2005, les travaux en Logistique ont été très nombreux. Les sociétés européennes (constructeurs, équipementiers) se sont impliquées dans la mise au point des standards ainsi que dans leur implémentation. Le Comité Directeur de GALIA a décidé d’accueillir parmi ses membres les transporteurs et prestataires logistiques. Le domaine Ingénierie a vu la création de plusieurs recommandations « mondiales » sous l'égide de SASIG (USA, Japon, France, Allemagne, Suède). Il est indispensable d’élargir le cercle des participants aux travaux et de mieux les faire connaître pour faciliter leur mise en œuvre. Plusieurs standards ont été validés dans le domaine B2B. Nous entrons en 2006 dans une phase de mise en œuvre et de sélection/hiérarchisation des nouveaux sujets. 2005 a été l’année majeure d’initialisation du projet A.L.F.A. (mise en œuvre des TIC auprès des PME de rang 2 de l’automobile). Nous avons mis en place les organisations nationales et régionales, mobilisé les porteurs régionaux et les financeurs et démarré l’opération pilote auprès des 150 premières sociétés. Dans un contexte extrêmement concurrentiel des marchés automobiles européens, l’équipe GALIA concentre tous ses efforts sur le développement et surtout le déploiement des standards et processus concourant directement à l’amélioration de l’efficience et de la compétitivité de ses adhérents. Je vous souhaite une bonne lecture et vous rappelle que nous sommes à votre écoute et à votre service. Jean-Claude Vincent Président de GALIA NB : De très nombreuses sollicitations étrangères concernant l’intérêt envers nos travaux, nous ont poussé à réaliser une traduction du document en anglais. 3 PRÉSENTATION DE GALIA GALIA est une association française régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle est née en 1984 d’un besoin urgent d’amélioration des échanges entre partenaires du secteur automobile. GALIA compte à ce jour environ 400 membres : ■ sociétés industrielles (constructeurs automobiles, équipementiers et fournisseurs) ■ sociétés de services (informatiques, prestataires logistiques, transporteurs) ■ organisations Les missions de GALIA sont multiples ■ Elaborer des recommandations pour l’échange de produits et d’informations entre partenaires du secteur automobile. ■ Mettre ces recommandations à la disposition de ses membres. ■ Promouvoir la mise en œuvre par les sociétés du secteur automobile des solutions issues de ces recommandations. ■ Susciter la réalisation d’outils conformes aux spécifications contenues dans ces recommandations. ■ Informer les utilisateurs potentiels de ces outils. ■ Représenter et défendre les intérêts de ses membres auprès des organisations françaises, européennes et mondiales travaillant dans les mêmes domaines et sur les mêmes thèmes. Les domaines couverts ■ ■ ■ ■ La logistique L’ingénierie Le commerce électronique (domaine B2B) ENX (Réseau européen, privé, sécurisé) Les modes de fonctionnement ■ Le Comité Directeur Il est composé de 14 membres (2 PSA, 2 RENAULT, 10 fournisseurs). Le Comité Directeur élit son Président, son Vice-Président et son Trésorier. ■ Le Comité Exécutif Il est composé du Directeur et des Chefs de projet de chaque domaine. ■ Les Comités Logistique, Ingénierie, B2B Chaque comité est composé d’un Président, du Chef de projet GALIA et de représentants des sociétés membres. ■ Le Groupe Utilisateurs ENX Il est composé d’un Président, du Chef de projet GALIA et de représentants des sociétés membres. Le Directeur d’ENX participe à ce Comité. 4 LES RELATIONS DE GALIA En France GALIA d é veloppe des relations avec de nombreuses fédérations pro fessionnelles et comités, en particulier : ■ la FIEV (Fédération des Industries des Equipementiers pour Véhicules), ■ le CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles), ■ le CLIFA (Comité de Liaison des Fournisseurs de l’Automobile) composé de : FIEV, SNCP, GPA, FIM, FIEEC, Fondeurs de France, ■ la CGI (Commerce de Gros et International), ■ de nombreux organismes institutionnels dans le cadre du Projet A.L.F.A. tels que : DIGITIP, Conseils Régionaux, Chambres de Commerce, DRIRE, CETIM, CTDEC, CTN, PN2E, Performance 2010, Perfo Est, PPRA, CGS (Ecole des Mines de Paris), le Pôle Automobile Région Centre, le Pôle d’Excellence Automobile Champagne-Ardennes, FIEEC. En Europe GALIA est le membre français de l’organisation européenne Odette International qui est composée de huit membres : GALIA (France),VDA (Allemagne), ANFAC (Espagne), SMMT (Angleterre), Odette Suède, Odette République Tchèque, Odette Benelux, Odette Roumanie. Dans le monde GALIA participe à des projets « globaux » avec les organisations américaines (AIAG) et japonaises (JAMA/JAPIA). 5 LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA La documentation Elle regroupe environ 150 recommandations élaborées depuis 1984. Elle est disponible pour les membres sur le site internet de GALIA (www.galia.com). ■ Le site web L’information Le site offre deux espaces : l’un public, l’autre privé (réservé aux membres - plus de 12 000 visites du site web par mois). La lettre de GALIA mensuelle comporte un dossier, un témoignage et des informations d’actualité. Il a été créé un espace spécifique A.L.F.A. ■ La conférence et les forums Suivant les cas, GALIA organise une conférence annuelle en France, ainsi que des forums régionaux en collaboration avec des partenaires locaux. ■ Les rendez-vous de GALIA GALIA organise tous les deux mois un rendez-vous par un service de Web Conférence. Il s’agit d’utiliser les outils internet pour mettre en communication un intervenant et plusieurs centaines d’auditeurs restés à leur bureau. ■ Le club SSII GALIA organise au moins une réunion annuelle pour informer les fournisseurs de solutions membres de GALIA des travaux en cours et à venir. ■ L’espace partenaires Nous offrons aux sociétés prestataires membres Club une vitrine pour faire connaître à l’ensemble de la communauté automobile francophone le contenu de leur offre commerciale. Les formations Le catalogue des formations GALIA comprend aujourd’hui les programmes ci-dessous : ■ ■ ■ ■ ■ formation d’introduction aux échanges électroniques professionnels du secteur automobile, formation à EDIFACT, formation aux standards utilisés par les constructeurs (Messages - BL - Etiquettes), en français et en anglais, formation d’introduction à XML, formation Ingenierie en préparation Contact : [email protected] ■ formation indicateurs de la performance logistique, en français et en anglais, ■ formation de Sensibilisation à Global EVALOG, ■ formation Pratique à Global EVALOG, en français et en anglais Contact : [email protected] 6 LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA L’homologation de solutions Le Web EDI permet d’échanger des données correspondant à des besoins fonctionnels particuliers (logistiques et comptables) avec des partenaires, au travers de formulaires accessibles sur un écran de PC et une liaison internet.A fin décembre 2005, GALIA a homologué 5 applications conformes à la recommandation Odette e-forms V2 (trois autres applications sont en cours). L’accompagnement GALIA offre la possibilité aux sociétés membres Actifs qui en font la demande, de les accompagner dans la mise en œuvre de tout ou partie de leur projet logistique ou EDI. Les chefs de projet interviennent ainsi en tant que conseillers. Autres fonctions Micheline Sinseau Assistante de Direction Adhésions,Ventes Standards Sylvie Jean Assistante Domaines B2B, Communication (publications, manifestations, site web) Catherine Langevin Assistante Domaines Logistique, Ingénierie, ENX Catherine Petit Administration Comptabilité Nadine Buisson-Chavot EDI Logistique et Finance Responsable Informatique 7 ThierryKo s c i e l n i a k Responsable Communication Alexandre Loire Chef de Projet A.L.F.A. DOMAINE LOGISTIQUE LE MOT DU PRESIDENT DU COMITE LOGISTIQUE GALIA : « Comme vous allez le voir dans ce rapport d’activité, 2005 a été une année riche et fructueuse au sein du domaine logistique que ce soit au niveau européen ou au niveau national. Ce succès s’explique également par la volonté d’Odette de porter des projets à dimension mondiale (globale), en considérant la collaboration de plus en plus étroite qui la lie à ses associations sœurs : AIAG en Amérique et JAMA-JAPIA au Japon. Bruno Schweitzer Président T h i e rry Koscielniak Chef de Projet Parmi les faits marquants au niveau européen, on peut noter : - L’intégration progressive des Pays de l’Europe de l’Est dans la communauté Odette (Premier exemple concret : la création d’un Odette Roumanie). - Un Logistics Functional Committee qui a été profondément renouvelé et renforcé. Nous pouvons y retrouver à présent : 8 constructeurs (AUDI/VW, PSA, RENAULT, VOLVO CARS, VOLVO TRUCKS, SKODA avec deux nouveaux représentants : BMW et le Groupe DACIA), 6 équipementiers (ROBERT BOSCH, LEAR, TRÈVES avec 3 nouveaux représentants : SIEMENS VDO, ZF et VALEO), 8 organisations nationales (GALIA, VDA, Odette Tchéquie, SMMT, Odette Espagne, Odette Benelux, Odette Suède et Odette Roumanie) et Odette International. Grâce à cette mobilisation, plusieurs recommandations ont été élaborées tant, sur le plan européen que sur le plan international et plusieurs projets sont sur le point de démarrer. GALIA a profité de la dynamique créée au niveau européen pour redéfinir et relancer les activités Logistiques au plan national. - Un Comité Logistique qui s’est élargi avec 3 nouveaux représentants (MICHELIN, HEULIEZ et ROBERT BOSCH) qui viennent rejoindre les 2 constructeurs français et les 10 équipementiers (AB INDUSTRIE, ARCELOR, FAURECIA, GLAVERBEL, MAGNETI MARELLI, MECAPLAST, MGI COUTIER, RIETER, SNOP,TRÈVES). - Une mission plus orientée sur la promotion, la formation et le déploiement des standards développés au niveau européen ou au niveau mondial. En vous souhaitant une bonne exploitation de ce document. » Bruno Schweitzer Les nouvelles recommandations INDICATEURS DE LA PERFORMANCE LOGISTIQUE : RECOMMANDATION ODETTE LKPI Cette recommandation européenne intitulée « Logistics Key Performance Indicators (LKPI) » définit 6 indicateurs de la performance logistique communs e n t re un fournisseur et un client dans la phase d’approvisionnement de pièces ou de matière en série : LKPI n° 1 = Présence et qualité de l’AVIEXP, LKPI n° 2 = Taux de Service, LKPI n° 3 = Indicateur VMI, LKPI n° 4 = Conformité Emballages & Etiquettes, LKPI n° 5 = Incidentologie Logistique, LKPI n° 6 = Mesure de la performance concernant les 3 processus : - réception de la demande de livraison, - traitement d’un incident logistique, - coopération aux projets logistiques. 8 DOMAINE LOGISTIQUE Les nouvelles recommandations GESTION DES LIVRAISONS PAR LE FOURNISSEUR : RECOMMANDATION GLOBAL CMI MIN/MAX Cette recommandation mondiale intitulée « Collaborative Managed Inventory (CMI) » décrit un mode de gestion des approvisionnements dans lequel le client s’engage à transmettre en temps réel (par EDI) au fournisseur les prévisions et les niveaux de stocks afin que celui-ci établisse une proposition de réapprovisionnement dans le respect des règles préalablement établies dans la relation des deux acteurs. Cette proposition est considérée comme ferme. STANDARDISATION DES EMBALLAGES : PORTE ÉTIQUETTES Ce standard national en cours de finalisation, donne les spécifications des porte étiquettes homologués par GALIA. Deux modèles sont décrits, chacun pour une application différente (porte étiquette en métal : pour bacs plastiques / porte étiquette en plastique : pour bacs métalliques). STANDARD ÉTIQUETTE POUR LES CARTONS C40 Des besoins fonctionnels liés à l’évolution des logistiques PSA et RENAULT (projets Prix Départ et Logistique Alternative) ont nécessité de compléter l’étiquette Logistique ETI9 par une nouvelle étiquette de dimensions 210 x 40 mm plus particulièrement destinée aux emballages cartons C40 pour lesquels l’espace libre entre le bas du couvercle cloche et le bas du corps du carton n’est que de 44 mm. Carton C40 Nouvelle étiquette pour carton C40 Aussi, une nouvelle recommandation est disponible dans la rubrique « Standards » via la partie « membre » du site web GALIA pour prendre en compte ce sujet - Voir Etiquette logistique pour carton C40 (ETI9-1). EVOLUTION DES MESSAGES DELJIT/CALDEL ET AVIEXP Des besoins fonctionnels liés à l’évolution des logistiques PSA et RENAULT ont nécessité de compléter l’éventail des données échangées avec leurs fournisseurs, en particulier dans les échanges EDI couvrant les prévisions, les appels fermes et les avis d’expédition. Il a été pris le parti de chercher à minimiser les impacts chez les fournisseurs, et donc de faire évoluer les messages aujourd’hui utilisés plutôt que de migrer vers de nouveaux messages (messages GLOBAUX par exemple). 9 DOMAINE LOGISTIQUE Le déploiement des recommandations en Logistique GESTION DES EMBALLAGES DURABLES : EXEMPLE D’APPLICATION – LE PROJET PVS (PACKAGING VISIBILITY SYSTEM) PVS (Packaging Visibility System) est le nouvel outil de gestion des emballages durables développé et utilisé par RENAULT et NISSAN Europe. Par un partage des informations de stock et de flux entre le gestionnaire du parc de contenants et les sites utilisateurs, cet outil permet une optimisation de l’utilisation des emballages et de la mise à disposition des emballages vides. Ce système fonctionne sur un mode proche du VMI (Vendor Managed Inventory). Tout site utilisateur déclare ses flux d’emballages, tant entrants que sortants. Ces déclarations permettent une mise à jour en temps réel des stocks et des encours transport. En fonction de ces valeurs, de prévisions de consommation et de niveaux de stock mini et maxi accordés à chaque site pour chaque type d’emballage qu’il utilise, le gestionnaire du parc déclenche des réapprovisionnements pour que le stock disponible sur site oscille en permanence dans la plage prédéfinie. Ce principe de fonctionnement repose sur une recommandation GALIA (GED V4) publiée en 2003. Le site SNOP de Gacé (Orne) fabrique des pièces métalliques de structure qu’il livre à l’ensemble des usines RENAULT situées en Europe de l’ouest et Turquie. Utilisateur d’emballages standard (90 % d’emballages métalliques et 10 % de bacs en plastique) ce site utilise PVS pour gérer ses flux d’emballages durables avec RENAULT. Après quelques mois d’utilisation, Madame Blandine Lebonvallet, responsable logistique du site et Madame Nathalie Livet Pires, gestionnaire emballages, témoignent et nous font part de leur expérience. Témoignage du site SNOP de Gacé Madame Lebonvallet, comment votre site a-t-il vécu l’arrivée de PVS ? BL : « En interne, nous vivons l’arrivée de PVS comme une extension du déploiement du portail fournisseurs. SNOP, tant en central qu’au niveau des sites de fabrication, a toujours sollicité RENAULT pour être site pilote et moteur dans le déploiement des nouveaux outils disponibles sur le portail RENAULT. Nous avons par exemple très vite adopté des outils tels que IPPRF pour travailler efficacement sur notre performance logistique et sur l’accroissement de la satisfaction client que RENAULT mesure et publie sur le web. L’arrivée de PVS, en tant qu’outil de gestion des emballages disponible sur le portail, nous a conforté dans l’idée que le portail fournisseurs est porteur de progrès en termes de communication et d’échange avec notre client. Par ailleurs, le développement des espaces métier, la logistique en ce qui me concerne, facilite le déploiement des nouveaux projets sur notre site. Nous disposons désormais d’un point d’entrée unique pour accéder aux informations et outils dont nous avons besoin. » Madame Blandine Lebonvallet, responsable logistique (à gauche) Madame Nathalie Livet Pires, gestionnaire emballages (à droite) Et vous, Madame Livet Pires, comment, en tant que gestionnaire emballages, avez-vous vécu l’arrivée de PVS ? NLP : « Pour ma part, j’ai une vision très opérationnelle de ce déploiement. A partir de début 2005, nous avons reçu plusieurs bulletins d’information nous indiquant l’arrivée d’un nouvel outil de gestion des emballages chez RENAULT. Au fil du temps, la communication s’est faite plus précise jusqu’à ce qu’un contact direct s’établisse avec l’équipe de déploiement courant mai. Nous avons alors vraiment commencé à travailler sur PVS. Guidée par l’équipe de déploiement de RENAULT, je me suis alors formée en utilisant le module d’autoformation disponible sur le portail. Après quoi, mon contact chez RENAULT a vérifié ma compréhension du projet en me posant quelques questions. A cette occasion, il m’a apporté des informations complémentaires pour me faciliter la tâche et me permettre de bien démarrer. » Vous avez alors commencé à utiliser pleinement l’outil ? NLP : « Nous avons effectivement commencé à l’utiliser en juin, mais d’abord en doublon avec l’ancien système qui se basait sur un échange de formulaires Excel. Ce n’est qu’à la rentrée des congés d’été que RENAULT a autorisé notre site à n’utiliser que PVS. Nous avions alors prouvé notre aptitude à nous servir de ce système de manière efficace et fiable. » 10 DOMAINE LOGISTIQUE Avez-vous constaté une amélioration sur le flux d’emballages depuis que vous utilisez PVS ? NLP : « Il y a incontestablement un mieux. L’apport le plus immédiat de PVS tient au partage de l’information en temps réel. Nous sommes sûres que, RENAULT et nous, avons la même vision de nos stocks et de nos flux d’emballages. Pour autant, tous les problèmes d’approvisionnement n’ont pas encore complètement disparu mais nous sommes confiants pour l’avenir. Le fait de tracer et de suivre tous les flux met en évidence les dysfonctionnements et permet de voir qui est en cause. Des plans d’action ciblés devraient permettre de résoudre rapidement ces problèmes. » Qu’en pensez-vous, Madame Lebonvallet ? BL : « Je partage cet avis. Je souhaiterais néanmoins compléter la réponse de Nathalie.Actuellement, PVS ne fonctionne pas encore en mode cible, à savoir que toutes les déclarations de flux doivent encore être entrées manuellement dans le système. Le processus prévoit normalement que les données de nos AVIEXP puissent directement alimenter l’outil, nous dispensant ainsi de saisir nos expéditions d’emballages pleins. Ce processus manuel nous coûte un peu de temps et nous empêche de respecter un parfait temps réel. Il se passe en effet un peu de temps avant que Nathalie puisse saisir dans PVS les bordereaux de livraison que lui a remis notre service expédition. Mais la cible est claire. Nous y travaillons, en vérifiant que nos messages AVIEXP sont conformes et pourront être interprétés par PVS et nous savons que RENAULT prépare le déploiement de cette dernière fonctionnalité. » Quels sont, selon vous, les points positifs de ce déploiement ? BL : « Indéniablement, l’accompagnement opérationnel de RENAULT. Nathalie a été guidée et accompagnée durant toute la phase de déploiement. Elle a notamment toujours pu joindre facilement l’équipe RENAULT pour solutionner rapidement les problèmes qu’elle a rencontrés. Par ailleurs, les premiers résultats se font déjà sentir. Maintenant que nous avons goûté à PVS, nous ne changerions plus pour revenir au système précédent. » Y a-t-il, selon vous, des enseignements à tirer de ce déploiement ? BL : « Au-delà des points positifs que j’ai évoqués, je pense que la communication sur le projet et la diffusion de l’outil pourraient être plus larges.Tous les acteurs de la chaîne logistique sont intéressés par les emballages. Je souhaiterais que tous (approvisionneurs, acheteurs, chefs de projet, etc.) comprennent le fonctionnement de cet outil et sachent l’utiliser au moins en consultation. Ça nous aiderait à mieux communiquer en parlant avec des faits. On pourrait ainsi mieux illustrer nos propos et expliquer notre situation quand nous rencontrons un problème d’emballages. Il serait sans doute utile de communiquer plus largement sur cet outil. » Le mot de la fin au gestionnaire emballages ? NLP : « Je résumerais notre point de vue sur PVS en disant que le déploiement s’est bien passé sur notre site même si, comme nous l’avons dit, des choses restent à faire. Nous attendons maintenant la phase suivante qui nous permettra de déclarer nos flux d’emballages pleins en utilisant nos messages AVIEXP. Ensuite, comme nous sommes également fournisseur de l’usine NISSAN de Sunderland, nous attendons de déployer PVS sur ce flux. Ce sera un vrai plus pour nous d’utiliser des processus communs pour deux clients. Nous avons déjà été contactées par NISSAN à ce sujet et nous n’attendons plus que leur feu vert pour démarrer. Enfin, et d’un point de vue opérationnel, tous les problèmes ne sont pas résolus mais l’apport de PVS est incontestable et le progrès déjà sensible. Il nous reste maintenant à bien utiliser ce nouvel outil pour que la gestion des emballages soit optimale. » Propos recueillis par Thierry Koscielniak EVALUATION LOGISTIQUE : RETOUR SUR L’ENQUÊTE LANCÉE SUR L’UTILISATION DU RÉFÉRENTIEL GLOBAL MMOG / LE APRÈS LA FORMATION Soucieux de savoir sur quoi les formations Global MMOG / LE ont débouché, tant au niveau personnel, qu’au niveau entreprise, GALIA a élaboré un questionnaire destiné aux industriels qui sont venus assister aux différentes sessions. Ces 20 questions ont été envoyées à l’ensemble des personnes concernées avec pour objectif d’avoir un maximum de retour à la fin du mois d’avril 2005. Sur les 210 personnes interrogées, 40 % ont répondu à ce sondage. Une synthèse des réponses est à votre disposition sur le site Web de GALIA. 11 DOMAINE LOGISTIQUE IDENTIFICATION : APPLICATION DE LA RECOMMANDATION Odette OTL3 CAPITALISATION DES BONNES PRATIQUES : Pour accompagner le déploiement de la nouvelle étiquette ETI 9/OTL 3, GALIA, en collaboration avec RENAULT et PSA, a réalisé un retour d’expérience auprès des fournisseurs l’ayant déjà déployée. L’objectif était d’identifier les bonnes pratiques des fournisseurs afin de réduire les coûts de mise en place et de faciliter le déploiement de l’étiquette. Une synthèse de ces travaux est disponible sur le site Web de GALIA. SUIVI DU DÉPLOIEMENT : GALIA s’est attaché en cette année 2005 à suivre le déploiement de cette nouvelle étiquette. (Voir les témoignages de Jean-Christophe Ruck, Pilote Identification RENAULT et Siham Cherfa, Pilote Identification PSA). Application de la recommandation Odette OTL3 chez RENAULT et PSA TK : Pouvez-vous nous faire un point rapide sur le déploiement du standard OTL3 et nous donner quelques perspectives 2006 en la matière ? Jean-Christophe Ruck Siham Cherfa RENAULT : « La logistique L3P (Logistique Performante Programmée au service du Poste de travail) nécessite l’utilisation de petits emballages (PE). L’étiquette ETI1 /OTL1, apposée sur ces petits emballages se replie sous l’effet de l’humidité. Elle ne remplit alors plus ses rôles de pilotage des flux et d’identification des emballages. L’étiquette ETI9/OTL3 résout ces problèmes. À ce jour, 50 sites fournisseur livrent quotidiennement nos usines en utilisant l’étiquette OTL3. Le déploiement est en cours chez de nombreux autres fournisseurs. Notre objectif - utiliser OTL3 sur tous nos flux L3P dans l’ensemble de nos usines - devrait être atteint en 2006. La distribution des bacs/palettes en ressort nettement facilitée, ce qui est pour nous un progrès notable. » PSA : « En 2005 l’étiquette GALIA ETI9 est devenue le moyen d’identification cible de la logistique de PSA PEUGEOT CITROËN. La mise en place opérationnelle des flux est conditionnée par une étape de validation appelée EDIFACT V2. Lors de cette étape centralisée pour les domaines série et rechange, le site expéditeur devra vérifier qu’il est apte à mettre en place tous les modes de fonctionnements de PSA PEUGEOT CITROËN, en respectant les normes techniques (messages, étiquettes, bordereaux de livraison). Cette évolution est liée au déploiement du projet « logistique alternative » (APOLO) qui vise à optimiser les fonctions de gestion magasin en utilisant des informations définies dans l’ordre transmis et restituées sur les étiquettes GALIA des unités d’approvisionnement livrées (UC ou UM), mais aussi à pallier un besoin opérationnel identifié sur les porte étiquettes de faible hauteur, car sous l’effet de l’humidité, les ETI1 se recourbaient, rendant ainsi la lecture de l’étiquette impossible pour les opérationnels logistiques. Tous les sites expéditeurs de tous les fournisseurs de PSA PEUGEOT CITROËN sont concernés par le passage à l’ETI9. De manière synthétique, le déploiement est en cours et doit s’étaler principalement sur 2005 et 2006. Il se fait à l’initiative de PSA PEUGEOT CITROËN en fonction des priorités des projets. À fin Octobre, près de 1000 sites expéditeurs ont été rencontrés dont le tiers environ est aujourd’hui validé. En 2006, nous rencontrerons 1000 autres sites. » TK : Comment cette étiquette est-elle perçue chez vos fournisseurs ? Renault : « Nos fournisseurs adhèrent à la démarche. Les impacts sur leur système d’information (format des étiquettes) et leur poste d’expédition (dispositif d’impression, conduite du changement) requièrent une implication importante de leur part. Aujourd’hui, je ne peux que me réjouir de cet engagement. » PSA : « Le déploiement de cette étiquette a nécessité une forte implication de la part de nos fournisseurs ; ils ont fait preuve d’implication et d’imagination dans l’adaptation de leurs moyens techniques et de leurs organisations à cette nouvelle étiquette. » Complément d’informations de GALIA : « La capitalisation des bonnes pratiques, suite au retour d’expérience réalisé par GALIA/PSA/ RENAULT auprès des fournisseurs ayant déployé cette étiquette, a permis d’identifier une série de bonnes idées qui peuvent faciliter la réalisation de cette étiquette. » Propos recueillis par Thierry Koscielniak 12 DOMAINE LOGISTIQUE WEB EDI : RETOUR SUR LES HOMOLOGATIONS E FORMS V2 Le Web EDI permet d’échanger des données correspondant à des besoins fonctionnels particuliers (logistiques et comptables) avec des partenaires, au travers de formulaires accessibles sur un écran de PC et de liaison internet. GALIA a organisé en 2005 une homologation à partir de la recommandation Odette E forms V2 et a homologué 5 applications Covisint,TX2,Ténor Conseil, Planexware (société argentine), GXS. GESTION DE LA DEMANDE CAPACITAIRE : APPLICATION DE LA RECOMMANDATION Odette DCP • Retour sur l’expérience pilote qui a été réalisée en 2005 entre RENAULT, PSA, Robert BOSCH, PILKINGTON et FAURECIA. En partant de la recommandation, RENAULT et PSA ont décidé de mener une expérience multi client sur l’ajustement des capacités à la demande autrement appelée Demand Capacity Planning (DCP). Cette recommandation a pour but de formaliser les processus à mettre en place afin d’établir une meilleure collaboration entre les fournisseurs et les constructeurs du monde automobile, mais surtout d’anticiper et de résoudre les problèmes capacitaires. Les premières conclusions de cette étude sont les suivantes : ■ Confirmation des participants de l’intérêt de la recommandation Odette DCP. Cette recommandation est applicable à l’ensemble des pièces et capacités fournisseurs. ■ Consensus constructeurs/fournisseurs sur la nécessité d’une expression de besoin à la pièce sur 12 mois glissants en date d’expédition revue mensuellement. ■ Accord sur un déploiement par étape de la recommandation. La 1ère étape consiste à fournir aux fournisseurs une expression de besoin telle que définie précédemment avec un retour des fournisseurs par les moyens usuels des problèmes capacitaires qu’ils ne peuvent résoudre en interne. Les étapes suivantes doivent permettre aux fournisseurs de remonter les caractéristiques des capacités vers leurs clients et démarrer la collaboration. ■ Les fournisseurs confirment la nécessité que l’ensemble de leurs clients intègrent les attendus en terme d’expression de besoin. ■ Les évolutions des références pièces doivent être prises en compte dans l’expression de besoin au plus tôt dès leurs validations. ■ Nécessité de faire évoluer la recommandation pour intégrer les éléments validés sur les caractéristiques attendues de l’expression de besoin constructeurs. ■ Nécessité de réussir à associer d’autres constructeurs et surtout d’autres fournisseurs dans la démarche. ■ Nécessité de communiquer à destination des éditeurs de logiciel pour que ceux-ci intègrent les spécifications de la recommandation et ainsi proposent aux constructeurs et aux fournisseurs des outils pour répondre aux besoins de la recommandation. Une présentation conjointe RENAULT/PSA de l’expérience pilote a été réalisée par Olivier Sancier (PSA) et Frédéric Ferreol (RENAULT) lors de la conférence Odette des 17 et 18 novembre à Paris afin de communiquer sur les conclusions et de trouver de nouveaux partenaires dans les actions à suivre que ce soit au niveau des constructeurs, fournisseurs ou éditeurs de logiciel. 13 DOMAINE LOGISTIQUE Témoignage sur l ’ expérience pilote DCP Olivier Sancier est Gestionnaire des Ressources Industrielles dans la Direction Ressources Fournisseurs et Logistique de PSA. Il livre ses premières impressions sur l’expérience pilote menée en collaboration avec RENAULT autour de la recommandation DCP (Demand Capacity Planning)… Olivier Sancier TK : Dans le cadre de ce poste, quelles importances attachez-vous à l’application des standards GALIA/Odette ? OS : Les standards GALIA/Odette sont déjà largement utilisés au sein de PSA à tra v e rs les messages EDI (EDIFACT), la demande systématique de l’utilisation par le fournisseur de Global EVALOG pour évaluer sa performance Logistique ou la mise en place de la nouvelle étiquette OTL3. Le standard Odette Demand Capacity Planning est dans la continuité des échanges constructeurs fournisseurs. Ce standard autorise des échanges collaboratifs constructeurs/fournisseurs mais aussi fournisseurs/fournisseurs. Il va permettre de mieux gérer les contraintes capacitaires en anticipant les variations de la demande sur un périmètre d’un an glissant. Concrètement, cela va nous faire passer d’une analyse ponctuelle, longue et restrictive du capacitaire des fournisseurs, à une analyse glissée et plus exhaustive. TK : Revenons à l’un de ces standards : la recommandation DCP, pourquoi avoir voulu réaliser une expérience pilote ? OS : Le périmètre de la recommandation est le moyen terme et le long terme (un an à trois ans) avec des constructeurs qui peuvent partager les mêmes ressources chez les fournisseurs. RENAULT avait déjà engagé une étude de type mono client qui a été concluante mais qui n’abordait pas le contexte multi client. Le partage des ressources implique un niveau de confidentialité, de standardisation des données qu’il est nécessaire d’étudier pour que la recommandation soit crédible. La lecture de la recommandation et les conclusions de RENAULT ont enrichi notre réflexion et nous ont incités à nous poser certaines questions. Les constructeurs échangent déjà avec les fournisseurs mais quelles sont les données que nous savons échanger ? Disposons-nous d’informations communes dans leur structure ? Savons-nous répondre au DCP dans son périmètre le plus large (3 ans) ? Les fournisseurs trouveront-ils un intérêt à la démarche ? Sauront-ils renseigner leur capacitaire ? TK : Quelles ont été les facteurs clés de réussite d’une telle opération ? OS : Une telle étude a nécessité une ouverture et une adhésion à la recommandation. Pour que l’étude soit représentative, il a fallu un panel de fournisseurs présentant des logiques de production très différentes. Lorsque tous ces éléments ont été réunis, il a fallu envisager l’étude en faisant abstraction de l’outil informatique afin de trouver des réponses et des orientations qui nous permettent de valider la recommandation. Le logiciel permettant les échanges est une finalité. Il ne doit pas s’imposer dans le concept pour en tirer les bonnes conclusions. Enfin, il nous a fallu définir une ou des contraintes partagées par les clients.Voilà ce que nous sommes parvenus à composer avec l’équipe projet composée de RENAULT, BOSCH, PILKINGTON ET FAURECIA. TK : Quels bénéfices escomptez-vous de ce standard DCP ? OS : Le premier bénéfice est manifestement dans l’échange des informations entre clients et fournisseurs. La situation évoluera d’un mode où les volumes sont diffusés ponctuellement via des outils tels que les portails fournisseurs des constructeurs avec un retour attendu du fournisseur face à ces volumes vers un mode collaboratif où les échanges sont réguliers et structurés. Le concept étant multi client, le fournisseur bénéficiera d’une standardisation des informations. Cela signifie non seulement une meilleure anticipation des informations mais aussi un gain de temps dans notre activité. TK : Comment cette recommandation est-elle perçue par le fournisseur ? OS : Dans un premier temps, le concept intéresse le fournisseur qui réclame toujours plus d’informations pour mieux préparer son outil industriel. L’idée de volumes communiqués par l’ensemble de ses clients sur l’horizon de 12 mois consécutifs dans un standard commun lui évite d’avoir à réaliser la consolidation des volumes de ses clients et lui permet de suivre l’évolution des volumes avec beaucoup plus d’interactivité. Ce rapport avec le client, le fournisseur peut aussi le dupliquer vis-à-vis de ses propres fournisseurs. Propos recueillis par Thierry Koscielniak 14 DOMAINE LOGISTIQUE Les sujets en cours LANCEMENT DES 4 PROJETS PRIORITAIRES Odette EN LOGISTIQUE Le Board d’Odette a validé les fiches projets des 4 sujets prioritaires Odette en Logistique, retenus par les responsables Logistiques Européens présents lors du meeting du 18/11/2004. Ces projets ont débuté pour la plupart dès le mois de Septembre 2005. ■ Indicateurs de performance Logistique (Transporteurs & Prestataires Logistiques) Ce projet doit permettre de définir des indicateurs de performance logistique (Transporteurs & Prestataires Logistiques) communs pour toute la filière européenne. Un groupe de travail a été lancé au mois de Novembre 2005. Une recommandation sur le sujet doit voir le jour à la fin de l’année 2006. ■ Utilisation des standards dans les marchés Emergents (Chine) Ce projet de déploiement a pour objectif de promouvoir l’utilisation des standards GALIA/Odette en Logistique en Chine à partir d’applications concrètes. La priorité n°1 sera donnée aux flux d’informations [Application d’une solution simple et rapidement opérationnelle (Solution Web EDI homologuée E-forms V2 par GALIA)]. ■ Utilisation des standards dans les marchés Emergents (Europe de l’Est) Ce projet de déploiement a pour objectif premier de promouvoir l’utilisation des standards GALIA/Odette en Logistique dans les pays d’Europe de l’est (l’évaluation Logistique, la nouvelle étiquette OTL3, les messages EDI (EDIFACT), le Web EDI à partir d’une solution homologuée E-forms V2 par GALIA). Ce projet doit également permettre l’adhésion de ces pays à la communauté Odette afin qu’ils puissent participer activement aux travaux d’Odette (La Roumanie a d’ailleurs déjà donné son accord pour devenir membre d’Odette dés le début de l’année 2006). ■ Constitution de formation en Logistique Ce projet doit permettre de définir, dans un premier temps, un programme de formation sur des indicateurs de performance logistique pour toute la filière européenne. Un groupe de travail a été lancé au mois de Septembre 2005. Les premières formations sur le sujet doivent voir le jour lors du premier trimestre de l’année 2006. RÉVISION DU RÉFÉRENTIEL GLOBAL MMOG / LE Après deux ans d’utilisation, les organisations Odette et AIAG ont décidé de faire des ajustements sur le référentiel Global MMOG /LE afin de le rendre plus compréhensible par les utilisateurs. Profitant de l’année 2005 pour collecter au préalable l’ensemble des modifications souhaitées par les organisations nationales, un groupe de travail au niveau mondial va prioriser et réviser le document en question. L’objectif est de sortir une nouvelle version dans le courant de l’année 2006. AIAG et Odette organiseront 2 réunions par an sur Global MMOG /LE (une pendant la conférence Odette et une pendant le salon AUTOTECH) pour poursuivre ce processus de maintenance. GLOBAL LKPI Ce projet mondial (sur la base de la recommandation européenne LKPI) doit permettre de définir des indicateurs de performance logistique communs entre un fournisseur et un client dans la phase d’approvisionnement de pièces ou de matière en série. Un groupe de travail a été lancé au mois de Novembre 2005. Une recommandation sur le sujet doit voir le jour dans le courant de l’année 2006. GLOBAL INVOIC : ETUDE D’UN PROFIL GALIA Suite aux récentes évolutions en matière de facturation au sein de l’Europe, à la demande des constructeurs et d’un certain nombre d’équipementiers, il a été proposé de réouvrir la question de la facture et de définir un profil basé sur le modèle de données « Global » d’Odette. Le message Global Invoic V2 retenu est un modèle développé par les industriels de l’automobile internationale représentés par 4 organisations : Odette, JAPIA, JAMA, AIAG. Le groupe de travail Facture de GALIA a pour objectifs de : ■ Définir un profil GALIA « Facture » basé sur le message Global Invoic V2 à iso fonctionnalités par rapport aux messages INVOIC V5 et V3 actuellement utilisés (facture de biens, auto facture, note de crédit, note de débit, facture pro forma). Les domaines touchés devront concerner à la fois la facture de biens, celle de services et la facture mixte biens/services (par exemple : bien + transport). ■ D’étudier la possibilité de gérer de nouvelles fonctionnalités comme : Nota Fiscale, demande d’acompte, demande de remboursement, demande de retenue de garantie. ■ De refondre l’accord d’interchange pour la dématérialisation fiscale des factures. ■ De réaliser un guide des « best practice » de la DMF et en annexe, une synthèse des articles de loi ayant un impact majeur sur la DMF (exemple : Art 289Bis, annexe IV du CGI). Cibles PSA et RE N AU LT pour le déploiement : Les nouveaux partenaires en EDI Invo i c, principalement les fournisseurs de services ; ainsi que les partenaires qui en feront la demande explicite. 15 DOMAINE LOGISTIQUE IDENTIFICATION AUTOMATIQUE PAR RADIO FRÉQUENCE (RFID) Cette technique, dont les spécifications techniques sont en cours de normalisation ISO, peut permettre d’identifier les flux logistiques (emballages par exemple) depuis le quai d’expédition du fournisseur jusqu’aux lignes d’assemblage, et l’aval des lignes (mais ce dernier vecteur est en-dehors du périmètre de GALIA). L’association Européenne Odette assure une veille technologique sur le sujet au travers d’un groupe qui a été créé au mois d’avril 2005. Au sein de ce groupe RFID, des réflexions sont conduites avec les constructeurs et les équipementiers afin de : ■ promouvoir la RFID dans la Filière Automobile, ■ d’échanger des informations autour de projets pilotes nationaux, ■ d’échanger des informations trimestrielles avec l’AIAG et le JAMA/JAPIA, ■ d’évoquer les standards ISO sur le sujet ainsi que les contraintes légales (exemple : les fréquences d’utilisation), ■ de définir l’utilisation possible de la RFID dans la Chaîne Logistique, ■ de prendre une position Européenne sur l’identification EPC. L’identification des pneumatiques par la RFID : le témoignage de MICHELIN TK : Po u rquoi et à la demande de qui préparez-vous l’identification des pneumatiques par RFID ? Christian Mory Normes et Règlements, MICHELIN CM : MICHELIN est une entreprise qui se développe par l’innovation et par l’écoute du client. L’émergence de la RFID répond parfaitement à ces deux approches. D’une part, la RFID va apporter une véritable révolution technique et pas seulement dans le monde de la logistique. Une puce électronique sur un pneu pourrait par exemple constituer le premier élément d’un système électronique plus large fonctionnant en symbiose avec le véhicule et ses composants et participant à l’interface avec le conducteur voire avec l ’ e nvironnement extérieur du véhicule. Le pneu constitue un produit aux nombreuses propriétés techniques et on pourrait affiner le fonctionnement du véhicule simplement en déclinant cette identité technique. D’autre part, MICHELIN participe aux marchés de la première et de la deuxième monte et constate que des clients de ces deux marchés envisagent de rendre obligatoire l’utilisation de la RFID. Notre souci est d’assurer la cohérence de la demande RFID de ces divers clients car nous voulons éviter de devoir mettre sur le pneu une puce différente en fonction de la spécificité de tel ou tel client ou marché. Enfin, il existe des projets de nature réglementaire visant à assurer une meilleure Traçabilité des produits et pour lesquels la RFID constitue une réponse appropriée. TK : Donc, la RFID c’est pour bientôt dans les pneus ? CM : Oui et non. Le oui c’est que nous nous y préparons en réalisant des études et des tests que ce soit seul ou avec des partenaires clients. Le non c’est que, pour passer à une application courante, il faut que l’équation économique soit positive, c’est-à-dire que le client accepte de payer pour la plus value engendrée par la RFID. Il faut donc que chacun fasse ses comptes et identifie les avantages procurés par la RFID. Nous en profitons pour étudier de près les conséquences de l’introduction de la RFID sur la Supply Chain et sur la gestion informatique qui en découle. 16 DOMAINE LOGISTIQUE TK : Qu’en est-il de l’application de la RFID en Europe ? CM : Contrairement à ce qui se passe aux Etats-Unis, les forces permettant l’émergence de la RFID ne sont pas encore en action en Europe. Il existe en Amérique du Nord trois vecteurs de promotion de la RFID. D’abord le TREAD Act qui a engendré de nouvelles exigences en matière de rappels. FORD a pris l’initiative et a poussé à la naissance d’une norme, la norme B11, qui définit parfaitement les paramètres de la RFID pour les pneumatiques. Cette norme a le mérite d’exister et d’être partagée par les constructeurs de véhicules et les manufacturiers de pneumatiques. Sa mise en œuvre n’attend que l’avènement d’un environnement économique favorable. Ensuite, la chaîne de grande distribution Wal-Mart (qui distribue également des pneus) veut rendre progressivement obligatoire l’usage de la RFID par ses principaux fournisseurs. Cet usage va monter en puissance par extension géographique et par propagation à l’ensemble des fournisseurs (seuls les plus importants sont d’abord concernés). Enfin, le « Department of Defense » veut mettre en œuvre une gestion par RFID de sa logistique. On voit donc que le développement de la RFID aux Etats-Unis se fait surtout par obligation. En Europe, on ne voit pas encore naître ces obligations sauf, peut-être, de la part du groupe de distribution allemand Metro qui emprunte le même chemin que Wal-Mart. TK : Qu’attendez-vous du groupe RFID GALIA/Odette ? CM : D’abord, il ne faut pas que l’industrie européenne prenne le moindre retard sur ce qui se met en place dans le monde entier. GALIA et Odette constituent des carrefours privilégiés de sensibilisation à la question de la RFID. Ensuite, les standards sont en train de se mettre en place et GALIA et Odette sont les organismes idoines de définition de ces standards. Enfin, étant donné le poids de l’industrie automobile européenne, celle-ci doit intervenir dans les débats qui, aujourd’hui, sont surtout animés par la grande distribution ou les professionnels de la logistique. Odette est le porte-parole naturel de l’industrie automobile européenne sur ces questions. Propos recueillis par Thierry Koscielniak ELARGISSEMENT DE NOS MEMBRES AUX TRANSPORTEURS ET PRESTATAIRES LOGISTIQUES Sur la base d’interviews réalisées (LE-RAY TRANSPORT ET LOGISTIQUE - GEODIS - NORBERT DENTRESSANGLE - GEFCO DAHER – MORY), GALIA a réalisé devant les membres du Comité Directeur (RENAULT / PSA / RIETER / MICHELIN / VERNET / TREVES / VALEO / FAURECIA / ARCELOR /MAGNETI MARELLI / HUTCHINSON / GLAV E R B E L) une synthèse explicitant le rôle grandissant des transporteurs et des prestataires logistiques dans la Supply Chain Automobile. Les conclusions de cette présentation mettent en évidence l’intérêt que les transporteurs et les prestataires Logistiques ont à participer plus activement aux travaux GALIA/Odette en relation direct avec ses membres.Aussi, les membres du Comité Directeur ont décidé que ces métiers de la logistique peuvent dorénavant être membres de GALIA et contribuer à l’amélioration des échanges dans la filière automobile. Les perspectives TRAÇABILITÉ Une Loi fédérale américaine définit les pièces, généralement de sécurité, à tracer. Pour la mettre en application il convient d’utiliser des techniques ISO pour l’identification automatique des pièces et emballages, et de gérer ces informations pour les relier à celles transmises par électronique (EDI et systèmes informatiques de production), depuis le début de vie de chaque constituant jusqu’à la fin de vie des ensembles et du véhicule (définition ISO). Il n’existe à ce jour aucune Directive européenne précise sur le sujet, mais il convient de s’y préparer en s’appuyant sur l’existant américain. Chaque constructeur conduit sa propre réflexion en interne. On peut concevoir d’examiner une transposition des travaux américains pour les adapter aux modes de fonctionnement européens, dans le but d’apporter des éléments à la Commission Européenne. 17 DOMAINE LOGISTIQUE La formation en Logistique • FORMATION ETIQUETTES ET MESSAGES De manière à mieux comprendre et à aider les fournisseurs à mettre en œuvre les recommandations GALIA/Odette utilisées par les constructeurs français dans le cadre du déploiement des politiques Logistiques L3P et projet CINDI (RENAULT) et Logistique Alternative (PSA), GALIA a monté au mois d’avril 2005 une formation d’une journée sur les standards Messages et Etiquettes préconisés par les deux donneurs d’ordres. Plus de 50 personnes ont déjà participé à cette formation au cours de cette année... • FORMATION E-LEARNING EDI / WEB EDI Un programme e-learning EDI / Web EDI est disponible en accès public sur le site Web de GALIA. Il a été élaboré dans le cadre du programme A.L.F.A. (Amélioration des Liaisons dans la Filière Automobile) et vous permet, qui que vous soyez, dirigeant, informaticien, gestionnaire logistique ou commercial d’une société de la filière automobile, de vous familiariser avec des outils standards qui vous permettent d’optimiser ou d’automatiser vos processus client/fournisseur. Selon votre profil, vous suivrez un cursus personnalisé à travers les modules, d’une durée de 20 à 30 mn environ. • FORMATION GLOBAL MMOG / LE Le témoignage de Log&PI Global MMOG/LE en bref Après une année 2004 prometteuse, 2005 a confirmé la bonne dynamique des acteurs de la filière automobile autour de la mise en œuvre de Global MMOG/LE. Rappelons brièvement que cette recommandation, développée et promue par Odette en Europe et l’AIAG (Automotive Industry Action Group) aux Etats-Unis, est une méthode d’amélioration continue pour la logistique dans l’industrie automobile. Elle s’appuie sur un référentiel d’évaluation permettant de comparer l’organisation logistique d’un site avec les meilleures pratiques métier connues et validées comme telles de part et d’autre de l’Atlantique. Le résultat de cette évaluation constitue un véritable Sébastien Caillau (Formateur) diagnostic qui met en lumière des écarts organisationnels qu’un plan d’action ad hoc permettra de Log & PI Consulting réduire. La construction de ce plan d’action nécessite de sélectionner en priorité les items les plus importants en fonction de la stratégie de l’entreprise, des attentes de ses clients et des contraintes de ses fournisseurs. Cette sélection doit alors aboutir au lancement d’un programme de travail ambitieux mais réaliste. L’efficacité des actions entreprises sera ensuite mesurée lors d’une nouvelle évaluation qui permettra également d’identifier de nouveaux axes de progrès qui, après analyse, se dégageront comme autant de nouvelles priorités. Ce cycle constitue le socle d’une démarche de progrès continu structurée applicable par des entreprises de toutes tailles. Pour accompagner le déploiement de cette recommandation, GALIA propose deux types de formations inter entreprises depuis mars 2004. Une formation d’une journée, dite de sensibilisation, qui offre une première approche du référentiel et des stratégies de mise en œuvre associées. Et une formation pratique, d’une durée de 3 jours, destinée à former les futurs maîtres d’œuvre de la démarche. Ces modules de formation peuvent être dispensés aussi bien en français, qu’en anglais. Les formations GALIA en 2005 En 2005, GALIA a formé plus de 150 personnes dans le cadre de ces deux formations. Un tiers a participé à une journée de sensibilisation et les deux tiers restants ont suivi la formation pratique dont une session s’est, pour la première fois dans le cadre de GALIA, intégralement déroulée en anglais. Le ressenti des participants est très bon, même si ce propos mérite d’être modulé. Nous constatons une certaine frustration des participants aux formations 1 jour qui, ayant touché du doigt la portée et la puissance de l’outil, souhaiteraient faire un pas de plus pour être pleinement capables de le mettre en œuvre. Concernant la formation de 3 jours, la grande majorité des participants se sent bien armée pour appliquer la démarche tout en exprimant le besoin d’approfondir les techniques de construction et de suivi des plans d’action. 18 DOMAINE LOGISTIQUE Des formations personnalisées Courant 2005, et en parallèle de ces sessions de formation « classiques », GALIA a répondu à de nouveaux besoins. Ainsi, des entreprises ont souhaité que la formation pratique puisse, à la demande, être organisée sur un mode intra entreprise. Elles sont de plus en plus nombreuses à opter pour cette formule qui leur permet de faire de Global MMOG/LE l’une des pièces maîtresses de leur animation du progrès et au-delà, de leur stratégie logistique. Au cours du second semestre 2005, 4 formations de ce type ont été données et la demande reste soutenue pour début 2006 (ANTOLIN, RENAULT Truck, RENAULT pars (Iran)). Citons deux exemples.Textron Fastening System, division systèmes de fixation du groupe Textron, a fait former 13 de ses logisticiens provenant de 4 usines et de services logistique centraux. Pour cette entreprise réalisant 75 % de son chiffre d’affaires dans l’industrie automobile, Global MMOG/LE est devenu un élément structurant permettant à tous les sites d’adopter un langage commun, de partager les mêmes cibles organisationnelles et donc de standardiser leurs pratiques. Le référentiel est ainsi intégré dans la stratégie logistique de l’entreprise. Dans le même esprit, la société TREVES a fait former le management opérationnel de sa nouvelle usine située à Kezmarof (Slovaquie). L’objectif de cette formation était de donner au site des clefs lui permettant de se structurer en adoptant, dès sa création, les meilleures pratiques. Par ailleurs, GALIA a soutenu la promotion de l’outil au travers d’opérations de formation organisées en partenariat avec deux établissements d’enseignement supérieur : l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris et la Faculté des Sciences Appliquées de Béthune. Dans les deux cas, il s’agissait de former une douzaine d’étudiants à la démarche de progrès dans laquelle s’inscrit Global MMOG/LE et de leur permettre de la mettre en œuvre en entreprise. Ainsi, étudiants et industriels ont pu échanger autour de problématiques concrètes et réelles, tout en découvrant ensemble le référentiel et sa propension à tirer le progrès. Le succès qu’ont rencontré ces opérations plaide de manière évidente pour leur reconduction en 2006. Un bilan très positif Au total, la demande de formation a été très soutenue cette année et démontre l’intérêt des entreprises pour cette recommandation. L’offre s’est également diversifiée avec la réalisation d’une session de formation en anglais et l’organisation de formations intra entreprises. Enfin, la formation s’est avérée être un bon vecteur de promotion de la recommandation lorsque, portée par des étudiants, elle leur permet un passage en douceur de la théorie à la pratique tout en démontrant l’intérêt et l’efficacité de la démarche à quelques industriels. Pour 2006, la demande semble suivre la même tendance. Des sessions mensuelles « inter entreprise » sont déjà planifiées avec, en alternance, des sessions de 1 jour et de 3 jours. Par ailleurs, la demande de formation intra entreprise va croissant, preuve de l’ancrage de plus en plus profond de ce référentiel dans les stratégies logistiques des acteurs de la filière automobile. Enfin, 2006 verra l’arrivée de formations complémentaires à Global MMOG/LE. Ainsi, par exemple, une formation d’une journée consacrée à la mise en œuvre de la recommandation LKPI (indicateurs de mesure de la performance logistique) offrira un zoom sur l’animation de la performance dans les interfaces client-fournisseur de la Supply chain. Cette formation sera validée en avril 2006. Propos recueillis par Thierry Koscielniak La communication en Logistique RÉALISATION DE 2 RENDEZ-VOUS DE GALIA EN LOGISTIQUE Le 28 janvier 2005 : Le projet L ogistique A l t e r n a t i ve de PSA (240 inscrits) Le 09 décembre 2005 : Le projet CINDI de l’Alliance RENAU LTNISSAN (285 inscrits) • Introduction (Jean-Claude Vincent, Président de GALIA et Directeur Ressources Fournisseurs et Logistique de PSA) • Présentation du projet « Logistique Alternative » (Francis Geuens, Chef du projet « Logistique Alternative ») • Introduction (Bruno Ancelin, Directeur de la Logistique de RENAULT) • Présentation du projet CINDI (Dominique de Bengy, Chef de Département Organisation des processus) 19 DOMAINE LOGISTIQUE PARTICIPATION À DIVERSES MANIFESTATIONS Club des Utilisateurs SAP : Commission Automobile – 9 mars Intervention de GALIA (Thierry Koscielniak et Nadine Buisson Ch avot) et des deux Constructeurs Français : (Jean-Yves Kerjan (PSA) et Dominique Elie (RENAULT) au Club des utilisateurs SAP France. Les principaux objectifs de cette réunion étaient de présenter GALIA (son fonctionnement au niveau national et européen, les travaux réalisés et les travaux en cours) et d’indiquer les évolutions logistiques intervenues chez les constructeurs suite à la mise en place de nouvelles politiques logistiques (Prix départ et Logistique alternative pour PSA - DL départ, L3P et Projet CINDI pour RENAULT). Conférence Odette République Tchèque - 7 juin 2005, BRNO (République Tchèque) Gerhard Paulinz (VOLVO TRUCK) et Thierry Koscielniak (GALIA) ont réalisé une présentation conjointe de Global MMOG / LE à la conférence Odette République Tchèque du 7 juin 2005 à Brno devant prés de 200 personnes (dont 75 % de fournisseurs de l’industrie automobile Tchèques et Slovaques). L’objectif de cette présentation était d’encourager l’usage du référentiel Global MMOG/LE en République Tchèque et Slovaquie. L’assemblée de fournisseurs Tchèques et Slovaques Congrès AUTOMOTIVE Meetings - les 8 & 9 juin 2005, CNIT - Paris La Défense Intervention lors de la conférence « Relation Constructeurs/Fournisseurs : vers une évolution des rôles ?» animée par le rédacteur en Chef de Véhicule News. Cet exposé a été l’occasion de rappeler les changements significatifs que l’on peut observer dans le secteur Automobile, les conséquences de ces évolutions dans le domaine de la Logistique et la contribution de GALIA/Odette dans l’atteinte des objectifs. Cette présentation a été suivie de deux Témoignages : ■ les recommandations GALIA/Odette dans la stratégie Logistique du constructeur PSA (Jean-Claude Vincent, Direction Ressources Fournisseurs et Logistique), ■ l’importance du référentiel Odette Global MMOG / LE (Damien Derlot, Responsable Logistique de SNOP). Thierry Koscielniak (GALIA) Salon Europack 2005 - les 4, 5 & 6 octobre, Parc des expositions - Lyon Intervention lors de la conférence « La standardisation et la gestion des emballages durables dans l’industrie automobile » animée par Gilles Solard (Rédacteur en Chef de Stratégie logistique). Cet exposé a été l’occasion de rappeler le rôle que GALIA tenait dans la standardisation et la gestion des emballages au travers de plusieurs recommandations utilisées dans la filière automobile. Cette présentation de GALIA a été illustrée par deux témoignages : Michel Panouillot p o u r RENAULT avec un rappel de la politique emballages du groupe et Jean Bedier pour GEFCO. Gerhard Paulinz (VOLVO TRUCK) Salon RFID 2005 - les 12,13 & 14 octobre, Palais des Congrès - Paris Porte Maillot Intervention lors de la conférence « La RFID et l’industrie automobile ». Cet exposé a été l’occasion de décrire les travaux engagés par GALIA /Odette sur le sujet (utilisation possible de la RFID dans la chaîne Logistique, les gains potentiels de la RFID dans la Chaîne Logistique, les défis de la RFID dans la Chaîne Logistique Automobile, les normes et les recommandations automobiles associées à la RFID, les projets RFID en cours, les plans d’action RFID en Europe, les activités RFID aux US). Cette présentation de GALIA a été illustrée par plusieurs témoignages : GEODIS (Application d’un pilote RFID sur le suivi d’emballages, BALOGH (Application RFID dans les processus de fabrication) et DATALOGIC (Utilisation de la RFID dans un environnement contraint de l’industrie automobile : le secteur de la peinture). 20 DOMAINE LOGISTIQUE Conférence Odette 2005 - les 17 & 18 novembre, CNIT - Paris La défense Contribution de GALIA à la construction de plusieurs ateliers Logistiques - Rôle prépondérant des transporteurs et des prestataires Logistiques dans la Supply Chain avec Peter Reinshagen (GEFCO) / Retour sur un pilote RFID avec Jean-Christophe Crespel et Joël David (GEODIS) / Identification des pneumatiques par RFID avec Christian Mory (MICHELIN) / Management de la performance logistique par le suivi d’indicateurs avec Valérie Gautsch (NISSAN Europe), Damien Derlot (SNOP) et Marjorie Huertas (RENAULT) / Retour d’expérience sur l’application de la recommandation DCP avec Olivier Sancier (PSA) / Déploiement de la recommandation GALIA « Gestion des emballages durables » chez RENAULT avec Jacques Diavet. Cette conférence a été également l’occasion de récompenser RENAULT pour son implication dans les travaux en Logistique ainsi que Jan de Wit (RENAULT) pour sa gestion du projet LKPI. RÉALISATION DE PLUSIEURS ARTICLES DE PRESSE • • Véhicule News Stratégie Logistique Opération Global MMOG / LE en partenariat avec l’Ecole des Mines de Paris (03/2005) La standardisation et la gestion des emballages durables dans l’industrie automobile (11/2005) 21 Importance des standards GALIA /Odette dans l’évolution de la relation Client /Fournisseurs (07/2005) Retour sur le salon AUTOTECH 2005 à Détroit (10/2005) Retour sur la conférence Odette 2005 à Paris (12/2005) DOMAINE INGENIERIE LE MOT DU PRESIDENT DU COMITE INGENIERIE GALIA : Alexandre Loire (GALIA) Alain Badoux (PSA PEUGEOT CITRO Ë N ) Le domaine Ingénierie a déjà à son actif des réalisations concrètes sur lesquelles nous devons capitaliser. Nous pouvons citer par exemple le format ENGDAT V3, disponible déjà depuis plus d’un an et dont le déploiement n’est qu’à son début. Notre travail passe donc, dans un premier temps, par une prise de conscience de ce que nous possédons déjà. Ce travail de capitalisation est fondamental afin de pouvoir illustrer l’apport de notre comité. Cette disponibilité sur « étagères » doit voir sa concrétisation sur le terrain ; nous devons accompagner nos membres dans cette appropriation et dans la mise en oeuvre réelle de nos recommandations.Tous nos membres ne connaissent pas le gain qu’ils peuvent obtenir de leur participation à GALIA. Des actions de promotion de notre actif doivent permettre à chacun de rentabiliser sa participation. J’ai constaté que les participants à notre comité sont essentiellement des membres des directions des systèmes d’informations de quelques Entreprises adhérentes. Un élargissement aux utilisateurs réels doit améliorer notre contact avec le terrain. Pour cela, nous devons rester ouverts au dialogue et savoir écouter aussi bien les constructeurs que leurs fournisseurs. Beaucoup a été accompli, et nous aurons nous aussi beaucoup à apporter, avec le soutien des responsables de bureaux d’études. Alain Badoux Président Les nouvelles recommandations L’industrie Automobile aujourd’hui est organisée à l’échelle mondiale. Elle est une chaîne continue du constructeur au soustraitant de rang n. Les échanges d’informations sont par conséquent fréquents et la coopération entre partenaires doit être sans faille dans la mesure où les enjeux sont élevés en matière de confidentialité, de savoir faire et de marché. Si la filière s’est organisée de la sorte, c’est en partie parce que son marché est devenu mondial et que la disparité des coûts de main d’œuvre, de taxes et de matières premières renforcent une concurrence féroce. Seule une meilleure efficacité collective permet de l’affronter Notre industrie a dû s’adapter en menant deux actions principales : ■ Réduire le délai de conception et de développement, c’est-à-dire : - Renforcer la coopération entre constructeurs et sous-traitants. - Structurer les échanges d’informations entre eux. ■ Améliorer la fabrication et la distribution des véhicules. Cela passe par : - L’adaptation de l’outil industriel en permanence et au jour le jour à la demande de ses clients. - La couverture de tous les aspects de la logistique et de l’information depuis la commande jusqu’à la livraison des véhicules. Tout repose donc sur la fiabilité, la sécurité et l’organisation des transferts d’information. C’est exactement l’objet des quatre nouvelles recommandations qui ont été publiées cette année. Elles résultent de travaux d’harmonisation au niveau mondial avec nos partenaires dans le consortium SASIG à savoir Odette Sweden (Suède), le VDA (Allemagne), GALIA (France) l’AIAG (USA) et le JAMA /JAPIA (Japon). Ces recommandations, disponibles sur le site d’Odette International, ont pour référence : SASIG XMTD (ENGDAT V3) : Exchange and Management of Technical Data En synthèse, il s’agit d’envoyer un ensemble de données techniques depuis un émetteur A (avec une adresse précise et correcte) à un récepteur B (avec les bonnes caractéristiques). Souvent, par imprécision dans l’adressage, les données mettent du temps à partir et/ou à arr i ver à qui de droit. La recommandation SASIG-XMTD donne la version 3 des messages ENGDAT qui structurent et fiabilisent l’échange des données. Les types de données échangées sont des données CAO, calcul, une nomenclature BOM (Bill Of Materials) ou tout type de document les accompagnant (documentation, tableaux, plans, images, …). Les formats utilisés sont les formats natifs des systèmes de CFAO, de SGDT, de calcul ou les formats neutres d’échange : STEP, SET, IGES, UNISURF,VDA, SPAC, … Les échanges sont structurés dans la recommandation SASIG XMTD en quatre grandes étap e s : la demande, l’envoi et la réception de données, ainsi que la gestion des accusés de réception. Toutes ces étapes sont codifiées en message ENGDAT. Sur le schéma ci-dessous, on peut voir les flux complets et les organisations concernées par l’échange des données. 22 DOMAINE INGENIERIE L’avantage de formaliser ce type d’échanges est donc d’avoir un seul mécanisme, commun à tous constructeurs et sous-traitants de rang 1 à n, reposant sur un standard automobile de communication global. Ceci se traduit par des économies importantes puisque : ■ Il n’y a qu’un système d’échange au long de la supply chain dont le retour sur investissement est immédiat. ■ Il améliore la productivité car les utilisateurs n’ont à se former qu’une seule fois pour échanger des données CAO ou SGDT de façon intégrée ■ Il y a moins de délai entre la mise à disposition pour envoi et la réception effective des informations ; cela contribue significativement à la réduction des temps de cycle, puisque ces envois ont été automatisés. ■ La qualité, tant des processus que des produits, s’améliore car les données sont sûres et intègres ; les modèles arrivent tous en même temps et au bon endroit. En conclusion, la recommandation SASIG XMTD sera utilisée par des éditeurs de programmes informatiques pour mettre en application toutes ces notions dans des solutions d’échanges de données techniques qui seront prochainement disponibles. SASIG PDQ : Product Data Quality L’industrie automobile mondiale est de plus en plus dépendante de données produit numériques pour concevoir et fabriquer les véhicules. Ceci met en jeu des logiciels de Conception Assistée par Ordinateur. En raison de cette dépendance, les manques de qualité des données CAO génèrent des problèmes pendant le développement d’une nouvelle voiture. L’approche la plus efficace a été, pour les membres du consortium SASIG, de bâtir un ensemble de critères communs permettant d’évaluer la qualité des modèles numériques et de corriger les problèmes en fonction des critères du donneur d’ordres. La mission du groupe de travail a été de développer une recommandation globale définissant de façon neutre des critères de qualité en vue d’analyser automatiquement la qualité des données produit dans les domaines suivants : ■ ■ ■ ■ ■ ■ géométrie, données non géométriques (layers, etc.), maillage, fabrication, tolérances, inspection Qualité. Cette recommandation SASIG PDQ V2.0 a non seulement servi de base au développement de nombreux outils d’analyse de la qualité produit, mais, de plus, elle a été déposée à l’ISO qui a décidé d’en faire une « Publicly Available Specification », premier pas vers une certification totale, afin d’en faire bénéficier tous les utilisateurs de CAO qui doivent échanger des modèles entre partenaires dans toutes les branches industrielles. SASIG PDM : Product Data Management Aujourd’hui, dans les bureaux d’études, la maquette virtuelle est de plus en plus utilisée et, grâce à cet outil, les fournisseurs sont de plus en plus intégrés aux étapes de la conception véhicule. Ainsi, plus que des pièces virtuelles, on est amené à échanger des assemblages en 3D. Pour construire, visualiser et gérer une maquette numérique représentant virtuellement le produit et ses différentes configurations, on utilise des systèmes de gestion de données techniques qui permettent de sauvegarder l’arborescence du produit tel qu’il est conçu et tel qu’il sera fabriqué et maintenu . La recommandation élaborée par ce groupe de travail compare les différentes approches standardisées pour échanger des informations produit issues de ces systèmes de gestion de données techniques. A partir de ces comparaisons, la recommandation propose des solutions communes à tous les partenaires de l’industrie automobile mondiale dans les domaines de l’échange de données d’assemblage et de la gestion des modifications. 23 DOMAINE INGENIERIE La recommandation permet ainsi : ■ d’identifier et de modéliser les scénarii des processus ingénierie, ■ d’identifier les données et de spécifier les relations entre elles pour chaque scénario (synchrone, en ligne, …), ■ de développer UNE SEULE solution globale commune et basée sur STEP et XML, ■ d’harmoniser les efforts d’implémentation et de valider chaque solution, ■ de réaliser des économies substantielles sur les 1,4 milliards d’euros qu’ont coûté de tels échanges pour le seul continent Nord Américain. SASIG DEV : Digital Engineering Visualisation Les processus de communication et de validation à partir du monde de la conception changent. Nous avons connu des réunions d’échanges et de validation : ■ ■ ■ ■ autour de prototypes physiques, autour de stations CAO, par le biais d’échanges de données CAO natives (avec ou sans mèta-données), par le biais d’échanges de données CAO avec des outils de visualisation spécialisés (avec ou sans mèta-données). Maintenant, avec l’arrivée de la continuité numérique et des moyens « web », les besoins de visualisation touchent de plus en plus d’autres acteurs internes ou externes de l’entreprise. Quelques exemples : les acheteurs ont besoin de consulter des données 2D ou 3D avec leur PC, les réunions de validation se déroulent de plus en plus avec des séances de « conferencing » ; les outilleurs ont besoin d’avoir au plus tôt des données issues de la CAO pour réaliser des outils ou des séances de simulation de processus ; les garages utilisent des données issues de la CAO pour illustrer les méthodes de réparation… D’où la création du concept de « Master Document » pour une utilisation et une réutilisation globale en visualisation des données des ingénieries. Conscients du contexte, les constructeurs et équipementiers américains, japonais et allemands ont créé un sujet SASIG où le monde de l’automobile français n’est pas assez représenté. Le groupe DEV (Digital Engineering Visualization) de SASIG a rédigé un document (guideline) où sont consignées les best practices dans le domaine de la visualisation, les technologies et standards à prendre en compte pour faciliter une implémentation de la visualisation à partir de données de conception telles que géométrie CAO, structure produit, résultats de calculs, annotation, tolérances et données tessellées. Le but est d’améliorer la collaboration entre constructeurs et équipementiers. Cette recommandation devrait permettre d’optimiser par exemple : ■ les coûts : - en réduisant le nombre de licences CAO, de prototypes physiques, de modifications et en optimisant les stations de travail, - en supprimant, dans de nombreux cas, le besoin de plans 2D. ■ les délais : - en donnant un large accès aux données BE à travers l’entreprise étendue qui facilitera la collaboration, - en accélérant la mise sur le marché des produits. Le déploiement des recommandations Ingénierie En matière de déploiement, la plupart des recommandations Ingénierie ont pour vocation d’être intégrées dans des logiciels du marché. Sans faire de promotion pour une solution particulière, GALIA veut être en mesure d’analyser le déploiement des recommandations existantes en mettant en place des indicateurs appropriés. Cela permettra de détecter l’obsolescence éventuelle de certaines recommandations et de juger de leur besoin de mise à jour. Parmi les réflexions en cours, le Comité Ingénierie étudie la possibilité de développer un guide et un questionnaire destinés à optimiser la mise en place de l’ingénierie collaborative tout au long de la chaîne de valeur (dans le style de GLOBAL EVALOG) et la possibilité de mesurer l’intégration des recommandations dans les solutions du marché sous une forme qui reste à déterminer. En corollaire de ces actions, le Comité souhaite s’ouvrir aux PME-PMI en synergie avec le projet A.L.F.A. en écoutant leurs besoins spécifiques et en allant sur le terrain promouvoir les recommandations et assister les Rang 2 et Rang 3 dans leur mise en œuvre des processus recommandés par les donneurs d’ordres. 24 DOMAINE INGENIERIE Les sujets en cours ECHANGES EN ENVIRONNEMENT CATIA V5 (Phase pilote) L’arrivée sur le marché de la dernière version du logiciel de CAO de DASSAULT SYSTÈMES a provoqué bien des réflexions et des remises en cause de méthodologies utilisées jusqu’alors. Le travail du groupe GALIA fait suite aux travaux réalisés dans le domaine de la qualité des données numériques et prolonge les recommandations émises (ayant servi de cahier des charges aux éditeurs de logiciels d’analyse de la qualité des données CAO « checkers ») en s’attachant au cas spécifique de CATIA Version 5 dans la mesure où les constructeurs et les équipementiers français reçoivent ou se préparent à recevoir des données qui en sont issues dans la plupart des cas. Pour les équipementiers devant travailler avec l’environnement de chacun de leurs clients, échanger facilement est important. Le groupe de travail a donc réfléchi aux problèmes d’échange en environnement CATIA Version 5, que ce soit en mode fichier ou par le biais d’un système de gestion de données techniques. La recommandation en cours d’élaboration a pour objet de présenter les critères à respecter dans le but de s’assurer de la lisibilité et de l’exploitation des données issues de CATIA Version 5 ou entrantes dans le système, en mode fichier. Ce document est destiné à être examiné par les correspondants CAO chez les adhérents de GALIA, afin qu’ils puissent diffuser l’information auprès des utilisateurs. Il sera diffusé chez les éditeurs de logiciels d’analyse de la qualité afin qu’ils puissent intégrer ces critères dans les outils existants ou en développement. A ce jour, une centaine de critères a été dénombré et une phase de pilote devrait les valider dans le premier trimestre 2006. LA GESTION DES MODIFICATIONS La gestion des modifications impacte de façon importante l’industrie automobile. En effet, au cours du développement d’un véhicule, les pièces subissent de nombreuses évolutions qui ont, parfois, des conséquences en cascade sur d’autres pièces. Les services concernés sont non seulement les achats, mais aussi le bureau d’études, les méthodes, le planning du projet, l’approvisionnement des chaînes et sa logistique. Il est donc fondamental qu’un fournisseur soit immédiatement informé de toute modification qui impacte l’un des produits qu’il est chargé de concevoir. L’indisponibilité de telles informations, ou même simplement d’un retard dans leurs communications, peut avoir pour effet de laisser le fournisseur poursuivre son travail sur des éléments périmés, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur les coûts et les délais. Il est donc urgent d’harmoniser et de standardiser la gestion des modifications pour arriver à : ■ une relation efficace de chaque fournisseur avec ses donneurs d’ordres en réduisant le nombre de variantes dans la communication tout au long du processus, ■ une diminution du temps passé entre partenaires, ■ une augmentation de la qualité et de la robustesse du processus, ■ une meilleure transparence dans le suivi entre fournisseurs et donneurs d’ordres. En 2000 et 2001, un groupe de travail avait déjà été créé chez GALIA dans le but de traiter ces problèmes. Le résultat de ces travaux avait consisté en un cahier des charges fonctionnel et un cahier des charges technique qui permettaient de définir un processus de communication type. Une maquette avait été élaborée et devait être programmée et testée lors de projets pilote. Avec la création de COVISINT, l’émergence d’une solution potentiellement capable de régler la question des modifications, avait conduit à suspendre les travaux. Le 27 avril dernier, devant le constat que cette solution ne débouchait pas, les travaux ont été réactivés. Les conclusions de cette première réunion et les conclusions des travaux passés furent analysées ; ils ont confirmé la maturité de la maquette élaborée et ont permis de construire un premier plan de travail afin d’aboutir rapidement à de premiers résultats. A ce jour, les bénéfices escomptés peuvent être définis comme suit : ■ ■ ■ ■ éliminer toute confusion pouvant intervenir par la multiplicité des processus de gestion des modifications, éliminer toute duplication des tâches ou toute reprise après modification tout au long du processus, réduire la formation au processus par l’adoption d’un format et de messages communs, réduire les obstacles dans l’automatisation et l’interopérabilité du processus. 25 DOMAINE INGENIERIE L’équipe projet réunit des représentants de nos deux constructeurs nationaux, ainsi que des principaux équipementiers de l’industrie automobile française. Les profils requis sont des acteurs des achats des études et de l’informatique, dans un premier temps. Ponctuellement, des intervenants extérieurs (consultants et éditeurs) pourront être invités à partager leur expertise. Dans un second temps, nous envisageons de créer des liens avec des groupes traitant des sujets connexes dans les domaines de la logistique et des portails B2B. Il est clair que, dans le monde actuel, un tel projet ne peut rester franco-français. Membre de droit de deux associations internationales, Odette International et SASIG, GALIA cherche à faire de ce sujet, un sujet international. Le groupe CAD CAM AK du VDA a déjà investi sur la question. Il nous semble primordial de consolider les travaux allemands et français pour aborder cette question des échanges dans le consortium SASIG. Des premières discussions ont permis d’évaluer le besoin de coopérer dans ce domaine. Un groupe de travail va démarrer au printemps 2006. Les perspectives Témoignage d’Alain Jordan (RENAULT) à l’échelle GALIA et Odette GALIA : Alain Jordan, vous êtes le directeur des systèmes d’information de l’Ingénierie Véhicule de RENAULT. Vous venez d’entrer au Comité Directeur d’Odette International pour représenter les intérêts de l’industrie automobile française. Pouvez-vous partager vos objectifs pour dynamiser la standardisation dans le domaine de l’ingénierie ? Alain Jordan : Si je devais synthétiser en quelques points essentiels, je dirais qu’il faudrait : ■ Fonder des standards sur des démarches pragmatiques. En effet, lorsque l’on aborde certains sujets délicats, il vaut mieux se mettre d’accord sur un ensemble réduit de choses simples et utilisables avec un profit rapide, comme des dictionnaires. Dans le cas contraire, on risque d’aboutir à un échec ou s’enferrer dans de longues discussions, en se mettant dans un schéma où il est impossible de s’accorder sur des informations ou des pratiques trop sensibles. Autre idée pragmatique : ne pas rejeter d’emblée les « standards », plus ou moins de fait, adoptés par le marché. En effet, leur adoption se fait naturellement par les acteurs de la chaîne et ils permettent aux fournisseurs d’éviter de se retrouver avec autant de produits ou d’environnements informatiques qu’ils ont de projets et de clients… Il faut juste veiller à ne pas se laisser perturber par les querelles d’arguments des éditeurs. Alain Jordan (RENAULT) ■ Viser l’application des standards et pas seulement leur définition. En effet, sans déploiement et utilisation pratique, d’une part l’exercice est vain, et, d’autre part, on ne trouvera pas d’expert pour dégager du temps et venir participer aux groupes de travail. Cela implique une mise sous contrôle du déploiement avec définition d’indicateurs de situation, vérifications, formations, etc. Ne perdons pas de vue que l’utilisation est le vrai objectif des organismes de standardisation. ■ Enfin, il me semble particulièrement primordial, vu la tendance des accords inter entreprise et les effets de l’externalisation de certaines tâches, de travailler sur tous les types d’échanges en ingénierie (Echanges en environnement CATIA Version 5, par exemple, mais pas seulement). Les données 3D sont importantes mais n’oublions pas que nous échangeons de plus en plus d’éléments constitués, de morceaux plus ou moins importants de maquette numérique. Il faut veiller à la qualité des échanges des données de gestion projet (plannings, …) et à la validation de cette qualité. L’Assurance Qualité Projet (APQP) me semble un excellent sujet…. même s’il est sensible car il obligera à dévoiler des pratiques propres à chaque entreprise. Il y a de très nombreux travaux à prévoir dans le domaine des Ingénieries automobiles. Il faut y mettre les moyens humains nécessaires, prendre du temps et donner des orientations pour aboutir rapidement à des résultats visibles et applicables au quotidien. Je suis prêt, pour ma part, à y travailler. La formation en Ingeniérie Les recommandations élaborées dans le domaine de l’Ingénierie sont quasi systématiquement intégrées dans des développements de solutions vendues par des éditeurs indépendants de logiciels. Il n’est pas à l’ordre du jour pour GALIA, de proposer des formations à des produits du ma rc h é . En revanche, nous pouvons former des membres de bureaux d’études à des méthodes ou de bonnes pratiques qui sont liées aux recommandations Ingénierie. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train d’élaborer des p a rtenariats avec des organismes comme le CETIM et l’IUT de Mantes en Yvelines. L’IUT de Mantes en Yvelines fête cette année ses 10 ans. Il héberge 4 formations de DUT, 2 formations tertiaires (Gestion des Entreprises et des Administrations et Techniques de Commercialisation) et 2 formations secondaires (Génie Mécanique et Productique et Génie Industriel et Maintenance). Chaque formation de DUT propose une formation en Licence Professionnelle (BAC +3). Les spécialités « secondaires » développées à l’IUT sont en lien direct avec les licences professionnelles à savoir : La Mécatronique et l’Ingénierie Intégrée. 26 DOMAINE INGENIERIE L’IUT de Mantes en Yvelines propose donc un cycle de formation original dans le domaine de l’Ingénierie Intégrée. Celle-ci permet aux étudiants d’aller à la rencontre de l’entreprise et particulièrement de la PME. Les sujets abordés sont, par exemple : Les notions d’entreprise étendue, les potentiels de la CAO, les problématiques d’échange… Le principal objectif de ces formations est d’aider les PME/PMI de la filière automobile à établir des procédures leur permettant une utilisation optimale des outils de CAO en respectant les contraintes imposées par les manufacturiers de l’automobile. Ceci leur permettra de pouvoir répondre rapidement et favorablement aux appels d’offres, de réaliser des maquettes numériques évolutives et pérennes tout en garantissant une traçabilité optimale. A l’issue de ces formations, il sera possible, aux entreprises qui en feraient la demande, de se faire assister par un étudiant qui facilitera la mise en application de ce qui aura été vu pendant le cursus. Ce sera le prolongement de ce temps d’amélioration des compétences. Il sera alors possible d’envisager : ■ des actions d’Audit dans les Bureaux d’Etudes afin de connaître le fonctionnement de celui-ci et d’identifier des axes d’évolution, ■ de proposer des actions de formations ciblées, ■ d’aider les entreprises, dans le cadre de projets, de stages ou de contrats d’apprentissage, sur les sujets suivants : optimisation de l’utilisation des outils de CAO en respect des procédures imposées par le client, déploiement d’une nouvelle solution logicielle, participation à des projets de conception mécanique dans une démarche d’ingénierie intégrée… Ceci se place dans le cadre d’un partenariat entre l’IUT et GALIA. La communication en Ingénierie Outre les contributions du domaine ingénierie à la lettre d’information de GALIA, de nombreuses opérations de communication ont eu lieu : Rendez-vous GALIA pour présenter les groupes de travail, présentations au MICAD, animation de deux streams pendant la conférence Odette 2005 et participation à de nombreux colloques sur l’ingénierie collaborative et le PLM. Dans tous les cas, il fut possible de présenter l’état de l’art dans l’ingénierie chez GALIA et montrer l’importance des travaux dans ce domaine. A noter : Lors de la conférence Odette, Jean-Jacques Urban-Galindo (PSA), Président du Comité Ingénierie de GALIA jusqu’en Septembre 2005, a reçu des mains de John Zobeck, actuel Président d’Odette International, une récompense en remerciement des efforts et du temps engagés pour animer le Comité Ingénierie depuis 1999 et pour ses nombreuses communications à l’occasion des conférences annuelles Odette. 27 DOMAINE B2B Les nouvelles recommandations 1) Odette S2R Témoignage de Aymeric Taddei, Chef de projet pour le Centre de compétence portail client de VALEO. Qu’est-ce que le projet S2R ? S2R signifie « Sécurité et Réduction des Risques ». Le projet s’inscrit dans le cadre de l’association « Odette International » (www.odette.org). L’objectif principal est de proposer aux différents acteurs de l’industrie automobile des recommandations et des standards relatifs à l’utilisation et à la gestion des portails B2B afin d’optimiser la sécurité des accès et des échanges. Aymeric Taddei (VALEO) Quel est votre rôle ? Et quel est votre intérêt dans le projet S2R ? Je suis chef de projet de la partie « responsabilités » du projet S2R, sous groupe qui va définir les rôles et les responsabilités des différents acteurs intervenants dans les processus d’éch a n ges des portails B2B. L’intérêt de VALEO pour ce projet est basé sur deux axes : - La standardisation de la gestion des droits d’accès aux portails clients. De ce fait, une recommandation qui unifierait les procédures s é c u rité de ces portails nous permettrait d’augmenter la qualité de service délivrée à nos clients et donc de mieux satisfaire leurs attentes et conditions. - L’harmonisation au travers d’une prise de conscience, des moyens mis en œuvre par les acteurs de l’industrie automobile afin d’améliorer la sécurité de ce type d’échanges. Pourquoi S2R ? Ce projet a été initié par Odette International suite à la demande des fournisseurs de rang 1. La plupart des clients ont construit des portails B2B très différents les uns des autres en croyant qu’ils se suffiraient à eux-mêmes pour la partie sécurité. On s’aperçoit que les fo u r n i s s e u rs de rang 1 ont réussi pour certains à mettre en place des pro c é d u res de gestion des portails B2B, mais lorsque l’information est cascadée dans la chaîne d’approvisionnement, on découvre une baisse de sécurité des informations échangées. Les moyens à mettre en œuvre, dans le cadre des Conditions d’accès utilisateurs de chaque portail client, sont hétérogènes et diffi c i l e s à re m p l i r. L’harmonisation et standardisation des rôles et responsabilités ne peuvent que contribuer à une mise en œuvre plus contrôlée et sécuri s é e. Quels sont les objectifs de S2R ? Les objectifs de ce projet sont : - de fournir une recommandation aux acteurs de l’industrie automobile afin de sécuriser les éch a n ges externes avec leurs différe n t s part e n a i re s, - de développer un schéma de sécurité UNIQUE et STANDARD afin de favoriser la mise en application de ces procédures. Pour cela, quatre points ont été jusqu’alors identifiés : 1/ définir les acteurs, leurs rôles et responsabilités sur les portails B2B, 2/ définir une politique de sécurité des outils servant à accéder aux portails (antivirus, détection d’intrusion…), 3/ définir des niveaux de sécurité sur les méthodes d’accès, 4/ définir une politique de Stockage et de Contrôle des informations échangées. Qu’est-ce que le groupe a décidé ? Aujourd’hui, le groupe projet s’est mis d’accord sur la définition des parties composant le projet S2R, sur l’organisation en plusieurs groupes et sur un planning du projet. Le chef de projet a été nommé, M. Ilja Ohliger de BOSCH. Où en êtes vous avec la recommandation Odette ? La recommandation est en cours d’élaboration et l’on prévoit de la rendre disponible mi 2006. Elle comprendra des recommandations en terme de sécurité ainsi que la définition des rôles et responsabilités des acteurs. Ceci permettra aux partenaires de contrôler d’une manière unique la sécurité des informations récupérées et envoyées par le biais des portails B2B. 28 DOMAINE B2B Quelles sociétés participent au projet S2R ? Bien que de nombreuses sociétés bénéficieront des résultats de ce projet, les sociétés participant directement au projet avec les organisations nationales sont BOSCH, VA L E O, BMW,SKF, WEBASTO, ZF, PSA PEUGEOT CITRO Ë N , RENAULT, VOLKSWAGEN. Les prochaines étapes ? - Recommandation finale fin premier semestre 2006 - Déploiement dans les sociétés 2) Odette PID (PARTNER IDENTIFICATION & DATABASE) L’IDENTIFICATION DES PARTENAIRES ET LA BASE DE DONNÉES Un projet B2B Odette pour la gestion de l’information fournisseur sur les portails clients. La problématique derrière le projet PID. La prolifération des portails clients B2B et le besoin pour les fournisseurs de maintenir les données de leurs sociétés dans les systèmes des clients par l’intermédiaire de ces portails ont souligné l’importance de la question de l’identification des clients et des conditions spécifiques des bases de données.Tous les portails B2B utilisent un système de codification afin d’identifier leurs part e n a i res ou leurs fournisseurs. La plupart des constructeurs ont leurs propres codes en interne. Plusieurs ont choisi le nu m é ro DUNS alloué par Dun & Bradstreet et d’autres utilisent une combinaison du nu m é ro DUNS et de leur propre système de codification. Un des principaux services disponibles sur les portails B2B est la Base Partenaires ou Fournisseurs qui est aussi utilisée par d’autres services disponibles sur le portail B2B. Cette Base diffère d’un portail B2B à l’autre : la structure est différente, la gestion également, l’information est souvent la même mais pas égale ou bien la représentation de la hiérarchie des partenaires n’est pas la même. FAURECIA 114840 11107661 55806 R7GZA 502602316 48837H S0 12955 275124311 502602316 BMW DAIMLER CHRYSLER EU DAIMLER CHRYSLER US FORD GM NISSAN NA PSA RENAULT VW DELPHI SIEMENS/VDO 707365 10 12538989 48861 J38AA 265916502 1050904 81145A 01 64874 396415770 265916502 Le code par lequel chaque partenaire est connu sur le portail B2B n’est pas unique et l’Information Partenaire de chaque portail B2B est différente. Ceci entraîne mécontentement, inefficacité et une charge de travail supplémentaire qui font perdre certains bénéfices générés par la collaboration B2B. L’origine du projet PID. Le projet PID a vu le jour en 2003 après une validation entre les participants du comité B2B Odette, bien évidemment assisté par GALIA ainsi qu’un nombre important de ses adhérents. Par Odette, les constructeurs européens et les fournisseurs de rang 1 travaillent ensemble pour développer une recommandation pour un code universel d’identification et un ensemble de données de base communes qui peuvent être échangés électroniquement avec tous les clients dans l’industrie automobile. Ce projet était connu à l’époque comme SID, le « S » signifiait « Supplier ». Depuis 2005, on l’a changé pour vouloir dire « Partenaire » du fait que les échanges B2B se font plutôt entre partenaires que clients et fournisseurs. 29 DOMAINE B2B Quels sont les acteurs et les objectifs du projet PID ? L’équipe projet est composée des constructeurs (BMW, DAIMLERCHRYSLER, PSA PEUGEOT CITROËN, RENAULT et VW), des fournisseurs de rang 1 (BAMESA, FAURECIA, RIETER,VALEO,WEBASTO, ZF), des places de marché (COVISINT et SUPPLYON) ainsi que les organisations Odette, GALIA et VDA. Les objectifs principaux sont : ■ développer un schéma d’identification UNIQUE et STANDARD pour identifier les partenaires sur les portails B2B, ■ élaborer une liste d’attributs UNIQUES, COMMUNS et STANDARDS : - qui personnalise une organisation partenaire sur les portails B2B - qui peut être utilisée pour initialiser et mettre à jour les fiches partenaires. Que trouve-t-on dans la recommandation Odette ? Jusqu’à mi 2005 la gestion du projet a été assurée par Juan Ramon Martinez de FAURECIA, qui a changé de fonction dans son entreprise. Rob Exell (Programme manager B2B Odette) a repris en charge le pilotage du projet PID. Juan Ramon Martinez Rob Exell La recommandation PID se composera de 3 éléments principaux : ■ un identifiant universel pour remplacer la multitude actuelle des identifiants clients assignés, ■ un modèle de données, qui devrait répondre aux exigences de base de l’information du fournisseur pour la plupart des clients de l’industrie automobile, ■ un jeu de messages XML qui pourra être utilisé par les fournisseurs pour échanger leurs données avec leurs clients. L’identifiant - le code PID (18 caractères) se compose de 3 segments : ■ 1ère segment (4 caractères) : le ICD (International Code Designator) - le fournisseur du code utilisé dans le deuxième segment, ■ 2ème segment (9 caractères) : le « cœur » du code - le numéro DUNS, ■ 3ème segment (5 caractères) : l’identifiant du site partenaire. 0 0 6 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 A Odette recommandera l’utilisation d’un code universel d’identification partenaire basé sur le code DUNS. Ce code, qui est géré par Dun et Bradstreet, est celui qui semble avoir la meilleure assurance mondiale et qui est également employé par beaucoup de sociétés dans l’industrie automobile comme au moins un identifiant secondaire dans leurs bases de données fournisseurs actuelles. Le contenu des données est terminé. Il reste à spécifier le contenu précis des messages XML. L’équipe projet PID, représente une partie de l’industrie automobile européenne et ne peut pas prétendre représenter la vue de chaque membre de l’industrie. Les acteurs de l’industrie pourront faire des remarques qui pourraient donner lieu à une évolution de la recommandation. 3) PUG (PORTAL USER GUIDE) - L’ASSISTANCE STANDARDISÉE EN NAVIGATION DES PORTAILS Qu’est-ce que le projet PUG ? PUG signifie « Portal User Guide » et a été créée par GALIA suite aux travaux dans le projet UAM d’Odette. La gestion des accès aux portails optimise le temps perdu pendant les échanges entre sociétés. Une navigation standardisée pourrait minimiser ces pertes. 30 DOMAINE B2B Pourquoi PUG ? Ce projet a été initié par GALIA suite à la demande des fournisseurs de rang 1. La multiplication des portails constructeurs (jusqu’à 30 différents face aux fournisseurs rang 1), avec des accès différents, en plusieurs langues, avec contraintes sécuritaires, a créée des problèmes chez les rangs 1 pour maintenir à jour et communiquer les informations, suivre les évolutions techniques. Les utilisateurs rencontrent des difficultés dans l’identification, l’accès et l’utilisation des différentes applications. Qu’est-ce le groupe a décidé ? La mission du groupe a été de définir de façon pratique et pragmatique une solution « Guide de l’Utilisateur » sous forme de fiches standards. Le groupe de travail a constamment gardé à l’esprit que le modèle retenu devait être : ■ pragmatique et pratique, ■ utilisable sur les différents portails Constructeurs, voire de Rang 1. Le guide est basé sur une matrice qui reprend les métiers des utilisateurs et les domaines du Client. Il permet à l’utilisateur : ■ de faire un lien direct entre sa fonction et les applications qui le concernent, ■ de trouver pour chaque module une fiche descriptive. Le mode de fonctionnement est ainsi : une fois sur le portail Client, l’utilisateur choisit cette fonction « guide ». Il visualise une matrice sur laquelle se trouvent les métiers de l’entreprise (intitulés de colonnes) et les domaines possibles d’applications Clients (intitulés de lignes). Une croix lui indique quels sont les domaines liés à son métier, en cliquant dessus il verra la (ou les) différente(s) fiche(s) descriptive(s). Chaque fiche lui indique le but de l’application, les règles d’accès et d’utilisation ainsi que des liens supplémentaires selon la typographie du portail. Quelles sociétés ont participé au projet PUG chez GALIA ? Les sociétés participant directement au projet avec GALIA sont BOSCH FRANCE, FAURECIA, HUTCHINSON, VALEO, ZF et RENAULT. Récemment, quelques sociétés allemandes ont aussi participé aux réunions par Web conférence. Où en êtes vous ? La recommandation GALIA du groupe de travail est maintenant terminée et est proposée au niveau européen pour en faire une recommandation Odette en 2006. Le déploiement des recommandations dans le domaine B2B 1) PROJET PFI (IDENTIFICATION DES PRODUITS DE FONCTIONNEMENT INDUSTRIELS) Créé en 2002, au sein de GALIA, le comité PFI (Produits de Fonctionnement Industriels) a eu pour vocation de prolonger l’initiative « Identification des PHF (Produits Hors Fabrication) » initialisée par RENAULT et PSA PEUGEOT CITROËN, en 2000, pour traiter de la problématique de leurs référentiels PHF respectifs en terme de coûts de gestion et de qualité des données. But de l’initiative Le but de l’étude était de trouver des solutions pour remplacer l’identification actuelle spécifique à PSA PEUGEOT CITROËN et RENAULT par une identification internationale de fonctionnement industriel unique qui permette aux 2 groupes de réaliser des économies. 31 DOMAINE B2B Domaine des Produits (PFI) Ce sont tous les articles, au sens large, qui concourent de près ou de loin à fabriquer un véhicule sans pour autant y être intégrés. Les 2/3 des 800 000 articles PFI gérés par l’un ou l’autre des 2 constructeurs sont des articles de maintenance (pièces de rechange et d’usure des moyens de production ) et 60 % de ces pièces sont des articles du commerce (détecteurs, vérins, moteurs, outils, etc.). Actuellement tous ces articles sont identifiés dans une application informatique qui s’appelle SICIM chez PSA, SACIM chez RENAULT. Dans ces applications on trouve, pour chaque article référencé : une codification spécifique PSA PEUGEOT CITROËN ou RENAULT (code MABEC - 600 000 codes), une classification, des descriptions techniques, le ou les fabricants avec leurs références propres, etc. Chaque mois environ 4500 à 6000 codes sont créés dans chacun des 2 groupes, par saisie selon des formats propriétaires. Situation visée Afin de mettre en place une identification des articles PFI, 2 actions sont développées en parallèle : Une codification internationale commune sur tout le processus d’acquisition d’un article, du fabricant/distributeur jusqu’au consommateur final (PSA PEUGEOT CITROËN, RENAULT,…). Des moyens de recherche performants soutenus par une classification et une description répondant aux normes internationales. L’utilisation de normes internationales doit faciliter la mise en place d’échange de données informatisées et ainsi réduire les coûts de gestion des référentiels. Le comité PFI est constitué de RENAULT, PSA PEUGEOT CITROËN, la CGI (Confédération du Commerce de Gros et commerce International) et GALIA. Les missions du Comité sont de : ■ définir une démarche s’appuyant sur des concepts normalisés (ou standardisés) : il en résulte une « préconisation PFI » disponible sur le site Internet de GALIA ■ promouvoir cette démarche auprès de tous les acteurs impliqués de l’industrie française, par le biais de la communication et le lobbying. La préconisation PFI Codification : Pour la codification des articles du commerce sur catalogue, une codification conforme à la norme ISO 15459 est demandée ; des standards tels qu’EAN, EDIFICE, Duns & Bradstreet, Odette, CEFIC,… s’inscrivent dans cette norme, EAN étant clairement la solution la plus déployée et fédérale actuellement. Classification : Parmi les classifications les plus répandues actuellement, la classification ecl@ss, mieux adaptée à l’industrie, est celle qui est préconisée, sans toutefois écarter les autres classifications. Les systèmes d’information sont désormais capables de gérer simultanément plusieurs classifications si besoin. Description : Il existe un corpus de normes internationales sur l’ontologie des données : les normes ISO 13584. Le concept P-LIB, composé entre autres de dictionnaires ou modèle de données, répond à cette norme. A ce jour, quelques dictionnaires par domaine sont en cours de normalisation ISO : outils coupants, matériels de mesure, composants électroniques, composants mécaniques (fixations, vis, boulons, roulements,…) Les dictionnaires normalisés doivent être utilisés lorsqu’ils existent, à défaut des dictionnaires communautaires (eCl@ss) ou partagés (PFI). Chef de file et partenaires du projet RENAULT, PSA P E U G E OT CITROËN et la C G I, au sein de la structure GALIA, ont été initiateurs de la démarche, mais ont fait en s o rte que cette démarche ne soit pas spécifique à l’industrie automobile française, mais soit adoptée par l’industrie multisectorielle et par l’ensemble des acteurs des processus associés à ces produits de fonctionnement industriels : fabricants de composants industriels, fournisseurs/revendeurs, concepteurs de moyens industriels/ intégrateurs de 1ère monte, utilisateurs finaux/ mainteneurs de moyens de production, offreurs de solutions et de services. Pour cette raison, les fédérations professionnelles (FIM - Fédération des Industries Mécaniques, FIEEC - Fédération des Industries Electriques Electroniques et de Communication, etc.) ont été associées à cette démarche ainsi que les organismes de normalisation (UNM,Afnor, CEN et ISO). Toutes les documents de communication ainsi que les informations utiles sont accessibles sur le site web de GALIA (chemin : Groupes de travail / PFI). 32 DOMAINE B2B Enjeux L’utilisation croissante d’applications E-Business nécessite de plus en plus l’agrément d’utilisation, et d’implémentation, de standards transverses pour le stockage et la transmission des données dans le processus industriel. L’actuelle variété de solutions spécifiques à des compagnies individuelles ou à des secteurs entraîne des coûts élevés ; spécialement pour les fabricants et les fournisseurs quand ils produisent et échangent des données utilisées en commun et avec les utilisateurs finaux (concepteurs de moyens industriels et mainteneurs). Ce problème peut effectivement être pris en compte si des standards communs et intersectoriels sont utilisés. Ne pas reconnaître ou ne pas utiliser des standards ou normes dans le E-Business demande plus d’efforts et entraîne des surcoûts dans les processus et une moindre aptitude à être compétitifs sur le marché international. Par ailleurs, outre les coûts de ressaisie des données dans les référentiels propres d’entreprise (plusieurs centaines de Ke par an et par entreprise), cette ressaisie induit des erreurs et donc de la non qualité des données à l’origine de nombreux litiges, voire de pertes de production (cas d’une pièce de rechange mal référencée, et donc absente du stock au moment de la panne du moyen qui l’utilise !...) Impact attendu Outre les gains économiques évoqués précédemment en termes d’enjeux, l’impact attendu de cette démarche est une ouverture vers l’international. A cet effet cette démarche a été présentée le 09 février 2005 (Poissy) au Functional Comittee meeting B2B d’Odette (pour mémoire, le sujet, à sa genèse entre PSA PEUGEOT CITROËN et RENAULT, avait fait l’objet d’une intervention à la conférence d’Odette 2001 à Amsterdam), elle a également été présentée au comité B2B de GALIA le 09 mars 2005. Un rapprochement est envisagé avec ecl@ss qui, de son côté, a conclu un accord de partenariat avec le DIN (Deutsches Institut für Normalisung) et le VDMA, se dit très intéressé par nos travaux, et, avec le DIN, a une ambition désormais européenne, voire mondiale (ouverture d’une représentation en Chine et en cours avec les USA). Des travaux sur le concept PLib sont menés par ailleurs également en Chine, Japon, Allemagne. Les travaux avec l’AFNOR permettront d’alimenter par la suite des travaux de normalisation européens et internationaux. PFI fait aujourd’hui l’objet d’une proposition d’Odette pour 2006,connu sous le nom de NPMI (Non-Production Material Identification) avec pour but une recommandation Européenne basée sur les travaux du groupe PFI GALIA. 33 DOMAINE B2B 2 ) Odette PROJET UAM (USER AND ACCESS MANAGEMENT) – LA GESTION DES ACCÈS AUX PORTAILS Le principe de la recommandation UAM est de créer des messages normalisés qui permettent de transférer les données des utilisateurs de portails automatiquement au lieu d’être obligé de les retaper. Ce qui veut dire qu’il faudra signer une fois pour accéder aux portails partenaires. Rappel de l’objectif du projet : UAM aide à s’assurer que les améliorations dans le domaine des processus du commerce électronique ne soient pas balayées par l’augmentation de « déchets administratifs ». Les sociétés engagées dans le projet : BMW, DAIMLERCHRYSLER, PSA PEUGEOT CITROËN, RENAULT, VOLKSWAGEN, GRUPO ANTOLIN, BAMESA, BOSCH, FAU R E C I A , MICHELIN, RIETER, SIEMENS VDO, VALEO, WEBASTO, ZF FRIEDRICHSHAFEN et SUPPLYON. ■ Efficacité accrue de 30 à 60 % en évitant de retaper les données et en rendant possible l’automatisation du transfert de données. ■ Amélioration de l’exactitude des informations en évitant les erreurs d’entrée manuelle des données utilisateur. ■ Meilleure actualisation des données grâce à des cycles de mises à jour simplifiés/automatisés et à la possibilité d’intégration de système back-end. 34 DOMAINE B2B Les perspectives en 2006 Les nouveaux sujets proposés par Odette pour 2006 sont : ISC (Interoperability of Security Certificates) L’authentification forte des utilisateurs, partenaires et fournisseurs. ■ Les gains : • haute sécurité, • accélération des déploiements haute technologie, • réduction de la légalisation nécessaire pour formaliser les accords/engagements. PFI => NPMI (Non Production Material Identification) Le sujet PFI est renommé en anglo-saxon « NPMI » afin de créer une recommandation européenne à la base de la préconisation PFI de GALIA. ■ Les gains : • une norme pour l’industrie automobile européenne, • une meilleure compréhension pour échanger les informations, • les Catalogues Electroniques standardisés. CPM (Classification of Production Material) Un élément de la préconisation PFI à étendre au domaine série. ■ Les gains : • une meilleure compréhension pour échanger les informations même si la codification reste différente, • les fournisseurs peuvent référencer plus facilement leurs produits. TCP (Terms and Conditions in the usage of Portals) Un jeu de termes et conditions génériques. ■ Les gains : • des échanges B2B plus rapides. FIM (Federated Identity Management) UAM + SSO ■ Les gains : • optimisation du temps en utilisation des portails. Ces différents sujets sont en phase de documentation détaillée quant à leurs contenus. Une analyse est en cours auprès des membres d’Odette pour mesurer l’intérêt, les priorités et déterminer les forces que chaque société fournira pour ces groupes de travail. Cette action est pilotée par GALIA en France (Chef de Projet : Dominic Walton). 35 PROJET A.L.F.A. Quand la chaîne de valeur devient une chaîne de solidarité L’appropriation des Technologies de l’Information et de la Communication par l’ensemble des intervenants de la chaîne logistique automobile est deve nue une nécessité et une condition sine qua non de la compétitivité et de la survie des nombreuses entreprises. Si les constructeurs et les grands groupes équipementiers l’ont bien compris, ce n’est pas le cas des fournisseurs « petits » et « moyens » qui sont situés en rang 2 et 3 dans la chaîne d’approvisionnement. Conscient de ces réalités,le Comité Directeur de GALIA a décidé de lancer en juillet 2003, un vaste programme d’accompagnement des acteurs de rang 2 de la filière automobile, connu maintenant sous le nom de « Programme A.L.F.A. ». L’organisation de ce programme est à la fois nationale et régionale. Neuf régions ont été choisies pour conduire des opérations pilotes : Bretagne, Centre, Champagne Ardenne, Franche Comté, Normandie (Basse et Haute), Pays de Loire, Poitou Charente et Rhône Alpes. Les outils concernés par ce projet appartiennent aux trois domaines des travaux de GALIA : B2B ■ se faire référencer et répondre aux appels d’offres des clients via leur portail fournisseurs, ■ avoir un site web performant, ■ faire des réunions efficaces et économiser du temps grâce au web conferencing. Logistique ■ mettre en place un PGI ou optimiser l’outil existant, ■ communiquer via une station EDI, ■ communiquer en utilisant des services de webEDI. Ingénierie ■ apprendre la gestion de projet conception via une plateforme de travail collaborative, ■ installer un plateau virtuel en ligne avec ses clients, ■ communiquer via une liaison ENX. Le projet se déroule en trois phases : 2005-2006 : phase pilote ■ 100 entreprises concernées. 2006-2007 : première phase de déploiement ■ 1000 entreprises visées dans les régions pilotes et de nouvelles régions. 2008-2010 : seconde phase de déploiement ■ Le reste du panel (5000 sociétés) doit installer au moins un des outils A.L.F.A. La stratégie du projet A.L.F.A. est définie par un Comité Stratégique National qui regroupe l’ensemble des partenaires (Direction Générales des Entreprises et Mission Economie Numérique du Ministère des Finances et de l’Industrie, Fédérations professionnelles membres du CLIFA, Centres techniques (CETIM et CTN de Caen), Représentants des porteurs régionaux, Ecole des Mines de Paris, un représentant des constructeurs et un représentant des entreprises de rang 2). Chacune des étapes du projet est pilotée par le Comité de Pilotage National qui est relayé en région par des Comités de Pilotage Régionaux dans lesquels les financeurs (DRIRE et Conseils Régionaux) interviennent naturellement. Voyons brièvement comment sont organisés les projets A.L.F.A. régionaux dans les régions pilotes. A.L.F.A. Région BRETAGNE - PAYS DE LA LOIRE ET POITOU CHARENTES • Porteur Régional : Performance 2010 Délégué Régional GALIA :Thierry Koscielniak Les objectifs fixés dans la phase pilote : ■ 10 entreprises Bretagne-Pays de la Loire avec 20 projets pilotes, ■ 5 entreprises Poitou-Charentes avec 10 projets pilotes. Marie-Thérèse Crozet Chef de projet A.L.F.A. 36 PROJET A.L.F.A. En Bretagne-Pays de la Loire, L’opération est financée par les collectivités régionales (DRIRE et conseils régionaux) pour la réalisation des projets. Les conventions ont été signées en décembre 2005. PERFORMANCE 2010 avec l’aide de GALIA et de deux organisations régionales, MEITO et PAYS DE LA LOIRE INNOVATION, assurera l’animation et la mise en œuvre de ce projet. Le premier comité de pilotage s’est tenue le 12 j a nvier 2006 ; un appel d’offre pour sélectionner les consultants a été lancé le 15 janvier 2006. Le démarrage des projets en entreprise est fixée en mars 2006 ; PERFORMANCE 2010, depuis l’initiation du projet, a sensibilisé onze entreprises dans ces deux régions, qui ont répondu favorablement pour être entreprise-pilote. Les entreprises participantes sont des industries fournisseurs de pièces, de moyens et logistique. Les projets sont déterminés après un prédiagnostic en entreprise ; il s’avère qu’un intérêt particulier est porté au web-conferencing, au WEB-EDI et à l’EDI. Ces étapes permettront aux entreprises de rang 2 d’améliorer leur compétitivité et de passer à d’autres projets TIC. Pour Poitou-Charentes, le financement du projet se met en place début 2006. PERFORMANCE 2010 porte le projet du « Pôle Automobile Haut de Gamme » validé par le CIADT du 20 décembre 2005, dans ces trois régions. A.L.F.A. renforcera, en particulier, les compétences des entreprises Rang 2 qui adhéreront à ce pôle de compétitivité. A.L.F.A. Région CENTRE • L’automobile, première filière industrielle de la région Centre Porteur Régional : CRCI du Centre / Délégué Régional GALIA : Alexandre Loire Avec un chiffre d’affaires de 6 milliards d’Euros, 350 entreprises et un effectif de 40 000 personnes (soit plus de 20 % de l’emploi salarié industriel global), l’industrie automobile est une filière essentielle de la région Centre. La région Centre est la 5ème région française pour l’activité industrielle automobile et la troisième région équipementière en nombre d’établissements derrière l’Ile-de-France et Rhône-Alpes (source FIEV 2004). Emilien Bobbé Chef de projet A.L.F.A. Deux domaines d’excellence : ■ la mécanique et la métallurgie, ■ le caoutchouc et la plasturgie. Des compétences fortes dans : ■ la conception, ■ l’électronique, ■ les tests et les mesures, ■ l’outillage. L’ i m p o rtance de cette filière pour la région a poussé la DRIRE Centre, le Conseil Régional du Centre et le réseau des CCI à créer un Pôle Automobile en avril 2005, dont la mission essentielle est de fédérer et dynamiser la filière industrielle automobile régionale. Le Centre, région pilote A.L.F.A. : Le Pôle Automobile s’est fixé pour objectif de dynamiser les échanges clients - fournisseurs. C’est la raison pour laquelle le Pôle Automobile a souhaité participer au programme A.L.F.A. afin de déployer l’usage des TIC dans les PME automobiles de la région. Le Centre est la première région à s’être déclarée candidate auprès de GALIA, la première à avoir alloué un budget pour le programme A.L.F.A. et la première à avoir démarré les travaux en entreprise en septembre 2005. 25 PME de la région pourront bénéficier d’un appui financier pour mettre en place des outils TIC (Technologies de l'Information et de la Communication). Elles serviront de références auprès des autres PME-PMI que le Pôle contactera pour analyser si l’utilisation de l’un des neufs outils A.L.F.A. peut servir leur stratégie de développement. Si vous êtes un Rang 1, présent ou non en région, et souhaitez qu’un de vos fournisseurs basé en région Centre utilise un des outils A.L.F.A., n’hésitez pas à nous contacter. Si vous êtes une PME de Rang 2 basée en région Centre, vous êtes éligibles à une aide A.L.F.A.. Là encore, n’hésitez pas à prendre contact avec nous. 37 PROJET A.L.F.A. A.L.F.A. Région CHAMPAGNE ARDENNE • Porteur Régional : CRITT de Charleville-Mézières Délégué Régional GALIA :Thierry Koscielniak La Région Champagne-Ardenne a démarré le projet A.L.F.A. début 2005. Elle est une des neuf régions « pilote » retenue par GALIA dans le cadre de cette opération. Le porteur du projet est le CRITT-MDTS de Charleville-Mézières et l’animateur, le Pôle d’Excellence Automobile. L’objectif consiste à former en 2006 dix entreprises industrielles de rang 2 du secteur automobile. Jean-Philippe Mercier Chef de projet A.L.F.A. Le projet est financé par la Drire, la Région et les industriels. Un comité de pilotage régional se réunit tous les deux mois depuis juillet 2005 pour valider les orientations fonctionnelles et piloter ce projet. Outre les financeurs, GALIA, le CRITT Champagne Ardenne et le Pôle Automobile sont membres de ce comité. Les fournisseurs de « rang 1 » sont représentés par PSA (Usine de Charleville-Mézières) et les « rang 2 » par les sociétés NPL et SCDC. Pour mettre en œuvre les projets, des consultants ont été retenus pour chaque outil à travers un appel d’offre lancé en novembre 2005. Parallèlement, une première démarche commerciale a été lancée et début janvier 2006 : quatre sociétés sont prêtes à démarrer. Le déploiement à l’ensemble des sociétés de la filière automobile se fera sur une durée de trois ans. Un recrutement complémentaire est en cours pour assurer le suivi opérationnel des PME participantes. Ce projet complète les actions lancées par le pôle automobile pour accompagner les sociétés automobiles régionales dans l’amélioration de leur compétitivité. A.L.F.A. Région FRANCHE-COMTÉ Nathalie Rebert Baotic Pierre Schmitt Perfo Est • Porteur Régional : BAOTIC Délégué Régional GALIA : Dominic Walton La Franche-Comté, berceau du groupe PSA PEUGEOT CITROËN, est la deuxième région industrielle de France et compte environ 400 entreprises fournisseurs de rang 2 de l’industrie automobile. La filière s’est structurée autour de l’association Perfo Est qui a pour objet d’améliorer la performance de ses adhérents, tous issus du secteur automobile, et depuis cette année autour du Pôle Véhicule du Futur, labellisé Pôle de compétitivité par le gouvernement français. C’est dans ce contexte fortement industriel que les pouvoirs publics ont décidé de créer Numerica, un Pôle Multimédia, pour diversifier l’économie de la région vers le numérique pour les arts, le multimédia et l’industrie. BAOTIC est la structure chargée d’accompagner les entreprises industrielles dans cette transformation au sein de Numerica. BAOTIC est aujourd’hui le porteur du programme A.L.F.A., en partenariat avec Perfo Est. Ce programme a reçu le soutien financier de l’Union Européenne, de l’Etat français et de la Région Franche-Comté pour accompagner 10 projets pilotes. Un autre dossier concernant 10 projets pilotes supplémentaires devrait recevoir l’accord des pouvoirs publics début 2006. 38 PROJET A.L.F.A. Une première présentation du programme A.L.F.A. a permis de recenser une quinzaine de projets principalement sur les outils de type EDI, Web EDI, ERP et création de sites Web. Ce programme a fait ensuite l’objet de présentations à l’occasion de plusieurs événements organisés à Numerica ou dans le cadre du Pôle Véhicule du Futur en 2005. Les actions ont débuté en mai 2005. La première étape a été de repre n d re contact avec les entreprises déjà sensibilisées pour la réalisation du pré diagnostic A.L.F.A. Huit entreprises ont été visitées, cinq pré diagnostics ont été réalisés, cinq projets pilotes sont donc en attente de formalisation. Deux autres pré diagnostics sont prévus fin janvier. Des contacts sont en cours avec sept autres entreprises. Un premier panel de 7 consultants A.L.F.A. a été sélectionné. D ’ a u t res consultants attendent leur homologation par le comité de pilotage A.L.F.A. régional. Un atelier A.L.F.A. a eu lieu le 24 janvier 2006, sur le thème des « plates-formes collaboratives », au cours duquel sont venus témoigner trois entreprises utilisatrices de ces outils. Le premier forum A.L.F.A. Franche-Comté sera organisé le 18 mai 2006 à Numerica. En accès libre pour la partie rencontre avec des professionnels TIC sur la journée entière, il sera ponctué par deux conférences dont les thèmes sont en cours de définition. Des ateliers thématiques permettront de découvrir les différents outils A.L.F.A.. L’objectif de cette journée est d’accueillir environ 200 entreprises industrielles du grand Est (Alsace, Lorraine, FrancheComté) et de leur faire découvrir l’apport des outils A.L.F.A. dans l’amélioration de leur performance. A.L.F.A. Région NORMANDIE (Basse et Haute) Bernard Delbreil CTN Benjamin Quedeville PN2E • Porteurs Régionaux : CTN (Basse Normandie) et CRCI de Haute Normandie Délégué Régional GALIA : Jacky Cousin Le projet A.L.F.A. a démarré au mois de janvier 2005 en Basse-Normandie et en janvier 2006 en Haute-Normandie. Il est porté par le Centre des Technologies Nouvelles [CTN en Basse-Normandie] et par la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie de Haute-Normandie [CRCI] assisté du Pôle Normand des Echanges Electroniques [PN2E] en Haute-Normandie. Le CTN joue aussi le rôle de chef de file Normandie [Basse et Haute-Normandie] vis-à-vis du niveau national. A.L.F.A. Normandie est financé respectivement par les DRIRE et Régions de Basse et Haute-Normandie. Les porteurs du projet dans les deux régions se coordonnent totalement et se sont engagés chacun sur un objectif de 10 projets pilotes. A.L.F.A. Basse-Normandie se déroule de janvier 2005 à juin 2006 ; A.L.F.A. Haute-Normandie de janvier 2006 à juin 2007. Ce projet, qui a pour objectif l’appropriation des outils TIC métier de la filière automobile par les fournisseurs de rang 2, concerne à moyen terme une population d’environ 600 entreprises sur les cinq départements normands. Par ailleurs, la Normandie compte 8 sites constructeurs et une trentaine de sites équipementiers. La filière automobile y emploie environ 65 000 personnes et produit 15 % des automobiles françaises. En Basse-Normandie, cinq PMI se sont engagées dans l’opération après qu’un diagnostic TIC ait été réalisé et mené par le CTN. A.L.F.A. Normandie se déroule aussi en étroite relation avec les constructeurs et équipementiers engagés dans des démarches de progrès avec leurs fournisseurs de rang 2 et présents en Normandie comme RENAULT TRUCKS, FILTRAUTO, MGI COUTIER METAL, RIETER et VALEO. 39 PROJET A.L.F.A. A.L.F.A. Région RHÔNE ALPES • Coordination du Programme : PPRA Délégué Régional GALIA : Nadine Buisson-Chavot La région Rhône-Alpes est une forte région de sous-traitance, en particulier automobile, avec un secteur Poids Lourds et Bus très important, ce qui a conduit le Conseil Régional et le Ministère de l’Industrie à mettre en place un cluster économique (« Automotive Cluster ») et, plus récemment, un Pôle de compétitivité (Lyon Urban Trucks and Bus). Gilbert Liegeois Délégué Général PPRA C’est ainsi que, depuis 2000, il a été mis en place des programmes concernant l’organisation des systèmes de production et l’utilisation des technologies Internet pour améliorer la performance des PMI. La Région a aussi financé des plates-formes technologiques industrielles, telles que la plate-forme OREE de Travail Collaboratif, destinées à faciliter l’appropriation de ces technologies par les entreprises. C’est donc dans un contexte déjà riche d’initiatives et d’acteurs que l’introduction du programme A.L.F.A. a été effectuée en Rhône-Alpes. C’est le Pôle Productique Rhône-Alpes (PPRA) qui a été chargé de faciliter la mise en œuvre des actions du programme, qui a pris une forme un peu différente de celle prise dans d’autres régions. En effet, les Financeurs ont souhaité que les actions A.L.F.A. s’inscrivent dans la logique des actions d’ores et déjà en cours, en s’appuyant sur les acteurs les mieux à même de porter ces actions. Par ailleurs, afin de rester dans la continuité des actions collectives RA, il a été demandé que les actions A.L.F.A. soient « homogènes » et regroupent des industriels ayant les mêmes préoccupations. C’est ainsi que le premier programme mis en place a été une action EDI-Web EDI, portée par l’Espace Numérique Entreprise, dans le cadre du programme régional @-RhôneAlpes, et animée par Denis Bourgeois. Les 6 entreprises inscrites sont toutes sous-traitantes de rang 2 ou 3. Il a été décidé de lancer le 16 sept 2005 l’action pour la terminer en mai 2006. Dès le lancement de cette action, GALIA et le Pôle Productique ont mis en chantier un autre programme orienté PGI. Cette action, portée par un autre acteur de Rhône Alpes, Thésame, a pour but d’accompagner un groupe de 10 PMI dans leur démarche d’amélioration des relations d’échanges donneurs d’ordres/sous traitants ou fournisseurs. Ce programme cherche à provoquer et accompagner la réflexion liée à l’optimisation d’un progiciel de gestion existant, par la mise en œuvre de logiciels complémentaires et, surtout, à mettre en place une dynamique de progrès permanent autour de l’ERP de l’entreprise. Le montage financier est en cours, et le programme devrait démarrer d’ici 3 mois environ, en s’étalant sur une durée d’environ un an. Dans le même temps, le PPRA a approfondi le thème du Travail Collaboratif dans le cadre d’ A.L.F.A.. Avant de passer à une phase plus « intensive », le PPRA a accompagné une action expérimentale de Travail Collaboratif sur la plate-forme régionale OREE port é e par l’ENE. Le projet développé a concerné le Co-Développement d’un connecteur de port i è re. Le projet a nécessité l’implication de plusieurs acteurs (multi-compétences) disposant d’outils hétérogènes de CAO et de GPAO, et a beaucoup appris quand à la mise en place de ce genre d’outils au sein d’un groupe d’entreprises partenaires. Aujourd’hui, les connaissances acquises permettent de construire une action collective régionale de plus grande ampleur. Au bilan, pour A.L.F.A., ce sont donc une année 2005 dense, et une année 2006 riche en nouvelles actions qui seront proposées aux entreprises du Cluster Automotive Rhône-Alpes. Toutes les actions présentées témoignent donc du dynamisme et de l’intérêt du projet A.L.F.A.. Les délégués régionaux de GALIA, qui sont à la disposition des régions pour aider à la mise en œuvre des actions, ont l’occasion de rencontrer des responsables de PME et, grâce au pré diagnostic, de mesurer à quel point le tissu automobile souhaite progresser pour accompagner les changements actuels. Avec l’ensemble des partenaires qui sont engagés, nous vous donnons rendez-vous au Mondial 2006 pour faire un premier bilan de cette action démarrée au Mondial 2004 ! 40 PROJET A.L.F.A. Témoignage : Un partenaire original du projet A.L.F.A., l’Ecole des Mines de Paris. Dans sa volonté de favoriser le meilleur déploiement possible du projet A.L.F.A. aux 5000 entreprises de rang 2, GALIA a demandé au laboratoire de Gestion Scientifique de l’Ecole des Mines de Paris de l’accompagner dans la démarche. Deux enseignants chercheurs ont été désignés pour participer à l’aventure : Messieurs Eric Ballot et Frédéric Fontane. Ils répondent à quelques questions. Frédéric Fontane Eric Ballot GALIA : Messieurs, pouvez-vous nous parler en quelques mots de votre laboratoire ? EMP : Le Labora t o i re de Gestion Scientifique de l’Ecole des Mines de Pa ris a pour mission d’étudier la mise en œuvre de la théorie de l’aide à la décision dans les entre p ri s e s. Ceci passe par de la recherche opérationnelle, du management public, de la rationalisation de la production et de la théorie de la conception que nos élèves sont appelés à mettre en application dans les entreprises avec lesquelles nous travaillons. Bien entendu, comme tout laboratoire, nous avons des projets de recherche en gestion. GALIA : Quelle méthodologie déployez-vous ? EMP : Notre méthodologie comporte quatre axes : - Dépasser le point de vue de l’observateur neutre, - S’engager auprès des industriels et travailler sur les questions qu’ils se posent, - Comprendre les organisations et leurs enjeux à travers leurs transformations, - Dégager des principes permettant de généraliser. GALIA : On comprend pourquoi le Comité Directeur de GALIA a choisi de vous inviter à accompagner le projet A.L.F.A. Quels sont vos objectifs dans chacune de ses phases ? EMP : Dans la phase pilote, nous allons choisir 10 couples (entreprises, outils) qui seront sélectionnés pour un accompagnement détaillé. Nous passerons 8 jours de travail par cas dont 4-5 en entreprise pendant le déroulement du projet. Puis, nous rédigerons 10 études de cas sur les thèmes suivants : les raisonnements conduisant à l’adoption, les facteurs bloquants, la transformation des processus avec étude de l’impact sur l’organisation et, enfin, le bilan du projet. En 2006, nous analyserons la position d’entreprises qui ne souhaitent pas démarrer un projet A.L.F.A. et nous ferons paraître fin 2006 un recueil d’expériences du projet A.L.F.A. à destination des entreprises concernées par la seconde phase de déploiement du projet A.L.F.A.. Cet ouvrage donnera une grille d’analyse de manière à faciliter le lancement de nouveaux projets. Propos recueillis par Alexandre Loire 41 DOMAINE ENX LE MOT DU DIRECTEUR D’ENX ENX, le réseau européen multi opérateurs pour l’ensemble de l’industrie automobile, a été créé en 2000 par un groupement de constructeurs, fo u r n i s s e u rs et associations nationales de l’industri e automobile européenne (20 membres au total). Le réseau ENX permet à tous ses utilisateurs de s’interconnecter et d’échanger des données de manière uniforme. L’Association ENX a pour mission de bâtir, de maintenir et de piloter le réseau ENX. Ce réseau de communication européen de l’industrie automobile satisfait aux plus hauts critères de qualité de service et de sécurité. Lennart Oly Directeur de l’association ENX GALIA est l’un des membres fo n d a t e u rs et l’un des contributeurs principaux d’ENX. Jacky Cousin, Directeur de GALIA, n’est pas seulement membre du Comité Directeur et trésorier de l’Association ENX mais aussi Vice-Président depuis novembre 2005. L’infrastructure et les raccordements sont assurés par des opérateurs de télécommunication majeurs tels que France Télécom, T-Systems/Deutsche Telekom,Telefónica et BT Infonet. Ces opérateurs certifiés par ENX, garantissent un niveau de fiabilité, de sécurité et de performances exceptionnelles pour tous les utilisateurs sur l’ensemble du réseau. L’Association ENX a fêté en 2005 son 5ème anniversaire et est heureuse de constater qu’elle grandit toujours. Depuis cette année, la DGA (Délégation Générale pour l’Armement) est aussi devenue membre, de telle sorte que le réseau s’est étendu à l’Armement. Devenir membre leur permet de démultiplier leur potentiel d’échange de données électroniques avec leurs partenaires industriels, à l’échelle européenne, pour la conduite des programmes d’armement ou pour le suivi des matériels en serv i c e. « ENX est pour nous l’outil stratégique pour le développement de l’administration électronique » déclare Michel Cadic, Directeur du Projet Portail de l’Armement au sein de la DGA. « En premier lieu, ENX est un réseau privé virtuel sécurisé qui fonctionne en dehors d’Internet. De par son statut, ENX nous permet de faire des économies d’échelle et dans le même temps, il nous fournit la sécurité indispensable », ajoute Michel Cadic. De plus, le nombre d’utilisateurs est en constante augmentation. Depuis fin 2004, le nombre de nouveaux utilisateurs a augmenté de 50 %. Cela indique que dans l’industrie automobile, le réseau ENX n’est pas seulement une plateforme de communication qui facilite le travail entre les constructeurs et les fournisseurs mais aussi que le réseau est attractif grâce à la diminution de ses coûts. En décembre 2005, plus de 800 connexions représentant plus de 4 800 liaisons individuelles avec les partenaires, ont été établies dans toute l’Europe. D´où vient ce succès ? Hans Lawitzke, Responsable Projet ENX chez Ford, répond à cette question en expliquant que FORD avait plusieurs raisons de rejoindre la communauté ENX : L’une d’elles était les économies générées dans les relations de Ford avec ses fournisseurs et le raccourcissement des délais de traitement de leurs projets. Hans Lawitzke explique : « Dès que nous avons pu vérifier qu’ENX répondait de manière pertinente à nos besoins sur le long terme, nous avons investi en mettant en place la plus puissante connexion disponible à l’ENX. » Entre-temps, FORD a informé tous ses partenaires qu’il utiliserait dorénavant ENX de façon très active. D’autre part, l’Association a finalement atteint l’objectif de baisse des coûts de connexion. Dès le début de mon mandat de Directeur, j’ai indiqué qu´ENX souhaitait réellement rendre le réseau accessible aux PME et garantir la rentabilité pour les différents utilisateurs. Après une première baisse des prix par France Télécom en 2003, la nouvelle gamme d’offres pour les PME est une étape importante. Depuis la nouvelle baisse des prix datant du 1er octobre 2005, le réseau ENX est devenu plus attractif, surtout pour les PME. L’organisation de l’Association ENX a aussi évolué depuis novembre 2005 : le Président de l’Association ENX est représenté par Prof. Dr.Armin Vornberger de Karmann GmbH, un grand fournisseur européen qui va certainement enrichir le travail quotidien de l’Association ENX. Bien que le réseau ENX soit basé en Europe, l’Association ENX travaille toujours pour assurer une couverture globale. En 2005, les opérateurs ont établi plusieurs connexions à l’extérieur de l’Europe, comme par exemple en Inde. L’Association ENX va encore approfondir cette couverture globale là où des partenaires individuels en ont besoin. Les pays comme le Maroc, la Chine et l’Inde sont au premier plan. Lennart Oly Directeur de l’association ENX 42 DOMAINE ENX Les faits marquants de l’année 2005 La DGA est devenue membre d’ENX et participe au Comité Directeur d’ENX depuis Janvier 2005. D’autres secteurs d’activités, comme la défense et la finance, utilisent le réseau ENX. Nouvelles offres DSL et entrée de gamme pour les PME : exemple des offres France Télécom disponibles depuis 1er octobre 2005 : ■ Accès ADSL light (128 / 512 Kbps) ; à partir de 150 e par mois. ■ Accès SDSL Multiservice (débit symétrique), avec un niveau de service garanti à 95 % du temps (sur la boucle locale), et plusieurs niveaux de débit : 512Kb/s, 1, 2, 4 Mb/s. A partir de 385 e par mois. ■ Accès SDSL Multiservice Plus, avec un niveau de service garanti à 100 % du temps. A partir de 630 e par mois. ■ Les « Accès Permanents » continuent d’être proposés par France Télécom et demeurent nécessaires dans les zones géographiques où il n’y a pas de couverture ADSL. L’objectif de France Télécom, sur ce sujet, est d’atteindre à fin 2006, 98 % de couverture du territoire français (éligibilité ADSL/SDSL). Pour toute information sur les offres ENX de France Télécom, veuillez contacter Sandrine Duong, ingénieur commercial vente indirecte, en charge d’ENX chez France Télécom à l’adresse email suivante : [email protected] ■ Développement de l’utilisation des applications sur ENX et notamment l’EDI : 68 sites fournisseurs de RENAULT font de l’EDI sur ENX. RENAULT encourage les fournisseurs qui ont déjà une connexion ENX à faire passer leurs EDI via ce réseau. ■ Plus de 92 % d’augmentation depuis le 1er trimestre 2004 : 830 points de connexion en Décembre 2005, répartis dans 19 pays (soit environ 4800 liaisons individuelles). ■ Développement de l’utilisation d’ENX hors Europe : USA, Brésil, Afrique du sud. 4 opérateurs certifiés ENX offrent un point d’accès unique à l’ensemble de l’industrie automobile européenne. 43 DOMAINE ENX Le déploiement du réseau ENX L’année 2005 confirme la tendance générale d’augmentation du nombre de connexion ENX : 830 points de connexion ENX en décembre 2005, ce qui représente environ 2500 tunnels (liens entre partenaires ENX). Nombre de tunnels (liens entre partenaires ENX) pour les plus importants utilisateurs ENX et couverture globale à l’extérieur de l’Europe. Le groupe utilisateurs ENX et les sujets traités LE MOT DU PRESIDENT DU GROUPE UTILISATEURS ENX L’Association ENX a fêté cette année son cinquième anniversaire. Avec plus de 800 sociétés connectées, une capacité de 355 Mbits et 4800 liaisons individuelles établies, ENX a confirmé son succès en Europe, dans les secteurs de l’automobile, de la défense et de l’administration. Michel Le Méro, (RENAULT) Président Nadine Buisson-Chavot tChef de projet Notre groupe Utilisateurs ENX GALIA a été un acteur important de ce succès et a animé le déploiement du réseau en accompagnant la mise à disposition sur ENX de nouvelles applications, et particulièrement, en validant l’utilisation de l’ENX pour les transferts EDI. Nous avons également travaillé à l’amélioration des procédures opérationnelles avec les opérateurs, et contribué aux actions de communication organisées par l’Association ENX, GALIA et Odette à destination des utilisateurs potentiels. En 2006, tout en continuant ces actions de fond, nous nous mobiliserons pour accélérer le déploiement à l’international du réseau et proposer, avec les opéra t e u rs et le soutien de l’Association ENX, des solutions adaptées pour connecter nos fournisseurs dans les pays émerge n t s. Nous renforcerons également notre action auprès des fournisseurs de rang 2 pour améliorer leur taux de connexion au réseau ENX et assurer la continuité des échanges de services numériques tout au long des filières de conception, fabrication et approvisionnement. Votre contribution au groupe Utilisateurs ENX GALIA est plus que jamais nécessaire pour continuer à déployer de manière efficace et sûre les échanges B2B vitaux pour notre industrie. Michel Le Méro Responsable Projet ENX RENAULT 44 DOMAINE ENX Le groupe Utilisateurs ENX se réunit une fois par trimestre, soit 4 réunions en 2005. • Liste des participants : Constructeurs et Organisations (4) RENAULT PSA ENX DGA Fournisseurs (14) HONEYWELL GARRETT FAURECIA MAGNA STEYR RIETER SIEMENS FREUDENBERG LEAR MAGNETI MARELLI MICHELIN MGI COUTIER VALEO TREVES PLASTIC OMNIUM PAULSTRA LES SUJETS TRAITÉS AU SEIN DU GROUPE UTILISATEURS ENX • Suivi du déploiement en Europe et à l’international • Retour d’expérience des partenaires connectés • Prise en compte des besoins utilisateurs en terme de reporting : statistiques de charge maintenant disponibles dans la plupart des offres ENX de France Télécom • Discussions sur l’utilisation de nouvelles applications sur ENX et suivi du déploiement de l’EDI sur ENX. Les services et applications PSA et RENAULT disponibles via ENX : ■ transfert de fichiers CAO, ■ accès aux normes, documents techniques, indicateurs qualité, ■ achat, marketing, ■ accès à un environnement de conception : maquette numérique, ■ messagerie ENX assurant la sécurité et la confidentialité des échanges, ■ logistique (dont EDI), ■ visio ou CAO conférence, ■ ingénierie : transfert de fichiers CAO,Travail coopératif (dont l’accès à la maquette numérique), ■ applications de travail collaboratif (Enchères, Appels d’offres, Catalogues, Collaborative Management : gestion de documentation partagée), ■ finance. Pour en savoir plus : ■ site Web GALIA : rubrique « Services / ENX » ■ portails fournisseurs PSA et RENAULT • Développement des projets de mutualisation d’une connexion ENX : Inauguration de Visio Concept dans les locaux de Numérica à Montbéliard en octobre 2005. Pour en savoir plus sur le centre de ressources Visio Concept, rendez-vous sur le site Web GALIA dans la rubrique « Actualités/Archives » • Amélioration de l’interconnexion des opérateurs de télécommunication certifiés ENX (France Télécom, T-Systems, BT/Infonet, Telefonica) et des processus organisationnels d’une façon générale (processus d’escalade, ticket d’incident) • Plusieurs interventions ont eu lieu en 2005 : DGA (Espace Partenaires), France Télécom (Centre Support Client), GXS (EDI via ENX), ICD International, Numlog 45 DOMAINE ENX Les perspectives • Poursuivre le déploiement ■ Dans l’industrie automobile. Connecter de nouveaux constructeurs : NISSAN, HONDA, FIAT ; développer les connexions entre équipementiers de rangs 1 ; connecter des fournisseurs de rangs 2 notamment avec l’aide du projet A.L.F.A. ■ Dans le secteur de la Défense avec les partenaires de la DGA • Développer l’utilisation d’ENX dans d’autres secteurs d’activités ■ Aéronautique (DASSAULT AVIATION a déjà deux connections) • Accélérer le déploiement d’ENX à l’international, par exemple en : ■ Inde ■ Maroc ■ Chine • Poursuivre les échanges avec les autres réseaux similaires à ENX :ANX (Amérique du Nord) et JNX (Japon) • Développer les services du réseau ENX ■ Gérer la priorité des flux pour permettre de laisser passer en premier les flux prioritaires • Continuer les actions de communication et de promotion du réseau ENX • Faciliter sa mise en œuvre par des solutions adaptées aux partenaires : « My ENX » ■ Simplification de la procédure d’enregistrement ■ Développement des services liés aux Yellow Pages ■ Amélioration de la procédure de demande de création de tunnels inter CSP ■ Amélioration de la procédure d’escalade : ouverture de tickets d’incidents La communication • Un atelier ENX du 25 mai 2005 avec différentes interventions : ■ Du directeur d’ENX qui a présenté les perspectives du réseau ■ Des constructeurs (avec démonstration ENX en ligne pour l’accès à la maquette numérique de PSA) : RENAULT, PSA, FORD ■ Des équipementiers et un bureau d’étude : TRÈVES,VALEO, HEULIEZ, RIETER,TWIN SERVICES ■ Des opérateurs certifiés ENX : FT, DT, BT/Infonet ■ Des prestataires d’aide à la mise en œuvre d’une connexion ENX : ICD International, Numlog Cet atelier a eu lieu dans les locaux de la DGA et a réuni 70 participants. Toutes les présentations sont disponibles sur le site web de GALIA. • Refonte du site Web ENX (http://www.enxo.com) : mars 2005 • Une brochure ENX « 3S » et une fiche des données et chiffres clés, en français, anglais, allemand et espagnol, téléchargeables sur le site web ENX • Un Rendez-vous GALIA le 30 septembre : 70 participants ■ Enjeux, bilan et perspectives (Lennart OLY, Directeur d’ENX) ■ L’offre ENX de France Télécom, opérateur certifié ENX • Participation à des conférences ■ MICAD 5-6-7 avril : présentation d’ENX sur le stand de Numérica ■ SIFAO 11-12 mai ■ Automotive Meeting 8-9 juin : Conférence « Manager la R&D pour un meilleur co-développement » : Intervention de Lennart OLY (Directeur d’ENX) et Hans Lawitzke de FORD ■ Inauguration de Visio Concept le 20 octobre ■ Conférence Odette les 17 et 18 novembre 46 Liste des Membres de MEMBRES ACTIFS AB INDUSTRIE AFC ALCOA FIXATIONS SIMMONDS SAS AMIS (SIFCOR) APM APPLIFIL ARCELOR AUTO ARDEPA ARVIN MERITOR LIGHT VEHICULE SYSTEMS FRANCE AUTOLIV FRANCE AVON POLYMERES FRANCE BEHR FRANCE BENTELER AUTOMOTIVE BERTUCAT INDUSTRIE BERU EYQUEM SAS BOLLHOFF OTALU BOSCH SYSTEMES DE FREINAGE BOURBON BOURGUIGNON BARRE BRETAGNE ATELIERS BUSAK PLUS SHAMBAN CAB MECANIQUE CAILLAU CARCOUSTICS CARPENTER CML INNOVATIVE TECHNOLOGIES COMPAGNIE DEUTSCH CONTINENTAL FRANCE COOPER-STANDARD AUTOMOTIVE FRANCE DANA NOBEL PLASTIQUES DEFONTAINE DELCAR DOURDIN DUFERCO COATING EDSCHA FRANCE ELECTRICFIL AUTOMOTIVE ELECTROPOLI PRODUCTION EMT-25 EPE EUROPE ERGOM FRANCE ETAPE 63 EURO CN FABRIS FAURECIA FCI AUTOMOTIVE FRANCE FEDERAL MOGUL GARENNES FEDERAL MOGUL OPERATIONS FRANCE SAS FEDERAL MOGUL SEALING SYSTEMS FEDERAL MOGUL SYSTEMS PROTECTION GROUP FIDAY GESTION FILTRAUTO FONDERIE DE GENTILLY FORGES DE COURCELLES FRANCE JOINT FRANK & PIGNARD FRANTZ ELECTROLYSE FREUDENBERG GALIA FREUDENBERG MEILLOR SAS GALVA 45 GATE FRANCE GATES SAS GF GARCONNET GGB FRANCE EURL GKN DRIVELINE SA GLAVERBEL FRANCE GOODYEAR DUNLOP TIRES FRANCE GRIFFINE ENDUCTION GRIS DECOUPAGE GROUPE NEYR PLASTIC HARMAN BECKER HBS TECHNOLOGIE HELLERMANN FRANCE HEULIEZ HITACHI COMPUTER PRODUCTS HONEYWELL GARRETT HUTCHINSON HYDRO ALUMINIUM STRUCTURES INA FRANCE INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS FRANCE INOPLAST INOX ASPECT ITW FRANCE COMET ITW RIVEX JOHNSON CONTROLS CONFLANS KEY PLASTICS INTERIORS SA KEY PLASTICS INTERNATIONAL KIRCHHOFF FRANCE KONI FRANCE LEGRIS LINPAC MATERIALS HANDLING FRANCE LISI AUTOMOTIVE FORMER LYDALL THERMIQUE ACOUSTIQUE MAGNETI MARELLI MOTOPROPULSION FRANCE MAGNETI MARELLI SYSTEMES ELECTRONIQUES SAS MAHLE FILTERSYSTEME MAHLE PISTONS FRANCE SARL MANN + HUMMEL FRANCE MANULI AUTO FRANCE MANZONI BOUCHOT MARK IV SYSTEMES MOTEURS MARTIN TECHNOLOGIES MECANINDUS MECAPLAST METALDYNE INTERNATIONAL FRANCE METZELER AUTOMOTIVE PROFILE SYSTEMS MGE MGI-COUTIER MICHEL THIERRY MICHELIN MOLEX AUTOMOTIVE SARL MOLLERTECH EUROSTYLE MOTEURS LEROY-SOMER MOTOROLA SAS NEW STEEL NIEF PLASTIC NO-SAG OBERTHUR CARDS SYSTEMS 47 OSRAM PENNEL AUTOMOTIVE PERNAT EMILE & FILS PEUGEOT JAPY INDUSTRIES PLASTI 23 PLASTIC OMNIUM PLASTIQUES PÖPPELMANN FRANCE PLASTO PLASTOHM POLYONE FRANCE PRECIFORGE PRODEMA-MOTTAZ PROFIL’ STYLE AUTOMOBILE PSA PEUGEOT CITROEN RECTICEL REHAU RENAULT RENCAST RIETER AUTOMOTIVE FRANCE ROBERT BOSCH FRANCE SAS ROULUNDS CODAN FRANCE SA GPI - GROUPE GERGONNE SAB SACRED SAG FRANCE SCAPA FRANCE SCHEFENACKER VISION SYSTEM FRANCE SCHERDEL HERCKELBOUT-DAWSON SCHMITTER FRANCE SCHOELLER ARCA SYSTEMS SCHRADER SEFI SENIOR AUTOMOTIVE SETFORGE L’HORME SGI SIEMENS VDO AUTOMOTIVE SILVATRIM SKF FRANCE SNOP SOCIETE DES COLLIERS NORMA SOCIETE PARISIENNE DE RESSORTS SOFAIREL-MAYET SOTIRA SPICER FRANCE STEEP PLASTIQUE STREIT MECANIQUE TECMAPLAST TELEFLEX AUTOMOTIVE FRANCE TENNECO AUTOMOTIVE FRANCE TEXTRON FASTENING SYSTEMS THYSSENKRUPP SOFEDIT VENDOME TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS TRAMICO TRELLEBORG AUTOMOTIVE FRANCE TRESSE METALLIQUE J. FORISSIER TREVES TROIS M FRANCE TRW FRANCE TUBEST FLEXIBLE SOLUTIONS TWIN SERVICES Liste des Membres de TWL EURODEC TYCO ELECTRONICS UGIMAG VALEO MANAGEMENT SERVICES VALLOUREC COMPOSANTS AUTOMOBILE VALLOUREC PRECISION ETIRAGE VELOCAR VERNET VIP VISION SYSTEMS AUTOMOTIVE SAS WAGON AUTOMOTIVE WEBASTO SYSTEMES CARROSSERIE WECOSTA WOCO DECIZE S.A.S. ZANINI FRANCE ZF LEMFORDER METAL FRANCE ZF LEMFORDER TUROVER ZF SACHS SUSPENSION FRANCE MEMBRES ASSOCIÉS A AGC AUTOMOTIVE EUROPE ALBERT BRIFFAZ ARCELOR TUBES ARIES MECA ARVIN EXHAUST ASEC AUTOLIV LIVBAG BTR CAMELIN CARPENTER ANJOU CHAUSSON OUTILLAGE CISATOL DUNLOP ROUES FONDERIES DU POITOU ALUMINIUM FRANÇAISE DE MECANIQUE GEFCO GOBIN DAUDE HARMAN-BECKER AUTOMOTIVE SYSTEMS HONEYWELL MATERIAUX DE FRICTION HPI HUTCHINSON SNC INDUSTRIELLE DESMARQUOY SNC LA SOURCE COMPOSANTS MOTEURS LAJOUS INDUSTRIES LAMINOIRS ET ATELIERS DE JEUMONT LE JOINT FRANCAIS LISI AUTOMOTIVE RAPID MB AUTOMOTIVE METALTEMPLE MGI-COUTIER MUREAUX MGI-COUTIER SEIM MPAP NADELLA NOMEL PAUL JOURNEE PAULSTRA PTB TEXTRON PUM SSC QAD EUROPE RENAULT ACI SAINT JEAN COMPOSANTS MOTEURS SBFM SMAN SNR ROULEMENTS SOCIETE DES FORGES DE FRONCLES GALIA SOFANOU SOFASA SOFIB SOFRASTOCK INTERNATIONAL SOLBLANK STA TELMA TIXIS SYSTEMS TRELLEBORG FLUID SYSTEMS TRELLEBORG MODYN TREMOIS TREVEST TRW CARR FRANCE TRW COMPOSANTS MOTEURS UGINE VALEO CLIMATE CONTROL VALEO DISTRIBUTION VALEO DRN MOTEUR VALEO ELECTRONIC AND CONNECTIVE SYSTEMS VALEO ELECTRONIQUE VALEO ENGINE COOLING VALEO LIGHTING SYSTEMS VALEO MOTORS AND ACTUATORS VALEO SECURITE HABITACLE VALEO SECURITY SYSTEMS VALEO SLOVAKIA VALEO SWITCHES AND DETECTION SYSTEMS VALEO SYSTEME D’ESSUYAGE VALEO SYSTEMES ELECTRIQUES VALEO THERMIQUE HABITACLE VALEO THERMIQUE MOTEUR VALEO TRANSMISSIONS VALEO VISION VALEO VISION BELGIQUE VALEO WIPERS SYSTEMS VALFOND REYRIEUX VALMEX VICKERS VISTEON SYSTEMES INTERIEURS WIMETAL MEMBRES ASSOCIÉS B CCFA CETIM CT DEC CTN FONDATION AMIPI - BERNARD VENDRE GIFAS ICARE PERFORMANCE 2010 PÔLE PRODUCTIQUE RHÔNE-ALPES SFEPA (FIEV) UTBM MEMBRES CLUB ACR DSIA FRANCE ADONIX AISAN BITRON EUROPE ALLIBERT BUCKHORN FRANCE ATOS ORIGIN INTEGRATION AUTOLOG NORBERT DENTRESSANGLE AXEMBLE AXWAY BMA CONSULTING 48 CEGEDIM DPT EDIPHARM CEGID CELTIC CONSEIL CGEC COVISINT SUBSIDIARY OF COMPUWARE CSC PEAT MARWICK DASSAULT SYSTEMES DAYCO EUROPE DESKOM EBUSINESS EXPERT EDT ELCO FORUM TRAFIC FRANCE TELECOM GALION SOLUTIONS GEORG UTZ GXS ICD INTERNATIONAL ICON SCM IDESTYLE SERVICES IFS FRANCE “1 LOGISTICS” ZURALSKI INFFLUX INFLUE ILLICOM INFODEV-INAROB INFOR GLOBAL SOLUTIONS BREISACH IPOINT-SYSTEMS/ICOMAU JPV CONSULTANT LE RAY TRANSPORTS ET LOGISTIQUE LEAR AUTOMOTIVE LOG & PI CONSULTING MADRAS DIGITAL MANAGER NEDSCHROEF FASTENERS NUMLOG PARAGON IDENTIFICATION PEA CONSULTING PLANEXWARE PLUVIAUD ORGANISATION TPO PNEUS PIRELLI ROMRADIATOARE SAP FRANCE SCHOELLER PLAST SEEBURGER FRANCE SEEMAGE SERES SILVERPROD SOCIETE NOUVELLE BEGEY SOFRASAR SOFT & COM SOLAR SERVICIOS ON-LINE ARGENTINA SORMA FRANCE SPRING TECHNOLOGIES STERLING COMMERCE SUPPLYON TENOR CONSEIL TPV TX2 CONCEPT UNILOG IT SERVICES BD DELTA VERITAS VISEO AUTOMOTIVE WOPLA Retrouvez toutes les infos GALIA SUR LE WEB WWW.GALIA.COM NOTES membre d’Odette International membre d’Odette International 9 6 , a venue du Général Leclerc 92100 Boulogne-Billancourt T é l . : 01 41 31 68 68 - Fax : 01 41 31 68 60 E-mail : [email protected] w w w. g a l i a . c o m
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