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CENTRE DE FORMATION DES
APPRENTIS DU SPECTACLE
VIVANT & DE L’AUDIOVISUEL
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
SÉLECTION DES CANDIDATS
1 SOMMAIRE
L’ACTIVITÉ PÉDAGOGIQUE — P3
LA COLLECTE DE LA
TAXE D’APPRENTISSAGE — P7
ATTENTION, TRAVAUX ! — P8
EUROPE : RÉGISSEURS
SANS FRONTIÈRE — P10
SOIR DE FÊTE À LA COLLINE
THÉÂTRE NATIONAL — P11
UNE NOUVELLE IDENTITÉ
VISUELLE — P11
DOCUMENTALISTE MULTIMÉDIAS
37
13
10
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, LUMIÈRE
127
37
16
BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL, MONTAGE…
135
50
23
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, PLATEAU
56
24
15
TECHNICIEN DU SPECTACLE VIVANT, LUMIÈRE
NC
NC
27
BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL, SON
153
47
22
L’ACTIVITÉ
PÉDAGOGIQUE
L’activité pédagogique du CFA-SVA en
2014 se caractérise par une grande
stabilité des chiffres malgré un contexte
global difficile.
Directeur de la publication
Patrick Ferrier
Rédacteur
Olivier Quezada et Jérémie Vivier
En 2014, le nombre de dossiers traités
(672) et de candidats reçus en entretien
(234) sont très sensiblement les mêmes
qu’en 2013. In fine, 146 candidats ont été
retenus. 1
CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE
AUX TECHNIQUES DU SPECTACLE
EFFECTIF GLOBAL
2 RÉGISSEUR DE SPECTACLE, SON
10
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, LUMIÈRE
10
2
EFFECTIFS
Le nombre de formations reste inchangé.
On constate une stabilité des effectifs par
rapport à 2013, avec 92 jeunes dans les
nouvelles promotions 2014 en contrat
d’apprentissage, et 3 en contrat de professionnalisation 2. Parmi ces jeunes,
on dénombre 33 femmes pour 62
hommes. 3
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, PLATEAU
10
TECHNICIEN DU SPECTACLE VIVANT, LUMIÈRE
12
BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL, SON
11
1
PROVENANCE DES APPRENTIS
DOCUMENTALISTE MULTIMÉDIA
En ce qui concerne le parcours préalable
des apprentis, certaines filières voient
arriver des candidats au-dessus des prérequis d’inscription, notamment pour
les formations Spectacle vivant (régisseurs et techniciens), documentalistes
multimédias et les BTS Métiers de l’audiovisuel. 4
Si les apprentis proviennent en majorité
d’Île-de-France (61 %), le recrutement du
CFA-SVA est national, ce qui peut soulever des problèmes importants, étant
donné qu’il n’existe pas d’aides financières pour l’hébergement et les déplacements des apprentis. 5
10
LES ENTREPRISES D’ACCUEIL AUDIOVISUEL
Juin 2015
imprimé sur papier recyclé Cyclus Print
Conception et réalisation graphique
Atelier Chévara | Marge Design
Dossiers reçus (total : 672)
Candidats reçus en entretien (total : 234)
Candidats retenus (total : 146)
TECHNICIEN DU SPECTACLE VIVANT, LUMIÈRE
64
32
17
BILAN 2014
CFPTS
92, avenue Gallieni
93 177 Bagnolet Cedex
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, SON
100
31
16
Dans le champ de l’audiovisuel, 55 entreprises ont accueilli les alternants (apprentis et contrats de professionnali­
sation) et les stagiaires, soit une (•)
LICENCE MÉTIERS DE L’INFORMATIQUE
17
BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL, MONTAGE & POST-PRODUCTION
12
En contrat d’apprentissage
En contrat de professionnalisation
124 ENTREPRISES
ONT ACCUEILLI
DES APPRENTIS
EN 2014.
3
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
3 R ÉPARTITION DES APPRENTIS PAR SEXE
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
ENTREPRISES PARTENAIRES AV
6 RÉGISSEUR DE SPECTACLE, SON
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, LUMIÈRE
10 hommes
7 hommes / 5 femmes
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, PLATEAU
BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL, MONTAGE
ENTREPRISES PARTENAIRES SV
7 Entreprises hors AV
5 %
25 %
7 %
7 %
3 %
31 %
32 %
25 %
5 hommes / 5 femmes
7 hommes / 5 femmes
TECHNICIEN DU SPECTACLE VIVANT, LUMIÈRE
BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL, SON
6 hommes / 6 femmes
9 hommes / 3 femmes
DOCUMENTALISTE MULTIMÉDIA
LICENCE MÉTIERS DE L’INFORMATIQUE
4 hommes / 6 femmes
14 hommes / 3 femmes
41 %
Médias
Société prestataires / post prod
Entreprises
Institutionnels / Associatif / Culturel
NIVEAUX D’ENTRÉE EN FORMATION DES CANDIDATS
4 Régisseur de spectacle,
option son
Les candidats se situent
globalement au niveau
des prérequis.
BTS Montage
4 étudiants ont un niveau
post-bac (dont 2 en niveau
Bac+5), en arts plastiques,
audiovisuel, musique ou
réalisation.
Diplôme niveau I ou II
Régisseur de spectacle,
option lumière
Un public plus hétérogène, avec
des candidats issus de Bac
professionnel ou de filières
universitaires.
BTS Son
3 étudiants sont en post-bac,
en MANN ou musicologie.
Diplôme niveau III
Régisseur de spectacle,
option plateau
Pour cette option, le public est
traditionnellement hétérogène,
de par la pluralité des
compétences pouvant
amener à l’exercice de ce métier.
Documentaliste multimédias
des parcours universitaires en
SHS, majoritairement de niveau
bac + 3, donc légèrement
au-dessus du prérequis à
Bac +2 « minimum ».
Technicien du spectacle
vivant, option lumière
¼ des candidats est au-dessus
du niveau minimum requis,
car beaucoup de candidats
ayant échoué aux épreuves
de Régie lumière se réorientent
sur cette filière.
Licence SAN
Nous sommes dans les
prérequis : ce sont des parcours
à bac +2 très majoritairement
dans le domaine audiovisuel
(BTS TIEE ou Son).
Diplôme niveau IV
Diplôme niveau V ou VI
ORIGINE GÉOGRAPHIQUE DES CANDIDATS
5 RÉGISSEUR DE SPECTACLE, SON : 10
2
8
DOCUMENTALISTE MULTIMÉDIAS : 10
7
3
BTS MÉTIERS AV MONTAGE… : 12
8
4
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, PLATEAU : 10
7
3
RÉGISSEUR DE SPECTACLE, LUMIÈRE : 12
8
4
LICENCE MÉTIERS DE L’INFORMATIQUE : 17
12
5
BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL, SON : 12
7
5
TECHNICIEN DU SV, LUMIÈRE : 12
7
5
vingtaine de plus qu’en 2013. Elles se répartissent en quatre grands réseaux : les
médias, réseau « historique » d’accueil regroupant les diffuseurs (M6, Radio
France, Canal+, etc.) ; les prestataires de
services et post-production (Transatlantic Vidéo, AMP, Euromédia France, etc.) ;
les structures institutionnelles, associatives ou culturelles (musée du Louvre,
Opéra de Paris, Maif, etc.) ; les entreprises hors secteur audiovisuel (Pro BTP,
Air France, Hermès, etc.). 6
SI LES APPRENTIS
PROVIENNENT EN
MAJORITÉ D’ÎLE-DEFRANCE (61 ),
LE RECRUTEMENT DU
CFA-SVA EST NATIONAL.
Le socle médias et prestataires de services reste majoritaire, dans une proportion encore supérieure à celle de 2013
(72 % contre 65 %), tandis que le nombre
d’entreprises hors secteur audiovisuel
est en baisse (3 % du total contre 9 % en
2013). Pour les structures institutionnelles, associatives ou culturelles, les
chiffres restent stables (25 % contre 26 %
en 2013).
LES ENTREPRISES D’ACCUEIL SPECTACLE VIVANT
Île de France
4
Province
Dans le champ du spectacle vivant, parmi
les 69 entreprises d’accueil, 27 sont des
LES VISITES ENTREPRISES PERMETTENT
UN SUIVI PERSONNALISÉ
& DES ÉCHANGES SUR
LA RÉALITÉ DU TERRAIN.
partenaires qui avaient déjà accueilli des
apprentis du CFA-SVA lors des années
précédentes. Elles se répartissent en six
grands réseaux : les salles de spectacles à
vocation pluridisciplinaire (scènes nationales, centres culturels, palais des sports,
etc.) ; les théâtres (Nanterre Amandiers,
théâtre des Variétés, théâtre national de
Marseille, etc.) ; les prestataires, publics
et privés (Magnum, Dushow, Contact,
etc.) ; les Opéras et scènes lyriques (Opéra
de Paris, Opéra de Rouen Haute-Normandie, théâtre des Champs-Élysées, etc.) ;
les salles de concert (Carré Belle Feuille,
le Fil, le Sax, etc.) ; les « autres lieux »
(Conservatoire national de musique et de
danse, Académie Fratellini, etc.). Il est à
noter que 12 contrats d’apprentissages
ont été signés avec des structures situées
hors de l’Île-de-France. 7
Si la répartition des entreprises d’accueil
reste globalement stable par rapport à
l’année précédente, certaines sections
présentent cependant des disparités.
Ainsi, en Régie de spectacle, option son,
de moins en moins de théâtres expriment des besoins, et les candidats sont
orientés vers les prestataires techniques
et les lieux pluridisciplinaires (de type
25 %
Salle de spectacle
Théâtre
Entreprise de prestations
Opéra / festival lyrique
Salle de concert
Autres
Centquatre). Pour les techniciens du
spectacle, option lumière, le fait que leur
rentrée soit décalée (janvier) fait que le
CFA-SVA est plus sollicité sur cette formation par les collectivités publiques gérant des salles de spectacle.
LE SUIVI SUR LE TERRAIN
En 2014, toutes les entreprises accueillant des apprentis relevant du champ du
spectacle vivant ont été visitées. Pour
celles relevant du champ de l’audiovisuel,
une trentaine de tuteurs, maîtres d’apprentissages ou de stages ont participé à
la journée des Maîtres d’apprentissage à
l’Ina.
Les visites en entreprises sont l’occasion
de rencontres, formelles et informelles,
avec les maîtres d’apprentissage. Elles
permettent à la fois un suivi personnalisé des apprentis mais aussi des échanges
sur la réalité du terrain et sur les besoins
de la structure en particulier et de la profession en général. Le CFA-SVA peut alors
se servir de ces informations pour une
meilleure orientation de ses apprentis et
ARTICULER LA DEMANDE
DES ENTREPRISES ET
LA PRÉOCCUPATION
DES POUVOIRS PUBLICS
SUR LA FORMATION DES
JEUNES PEU DIPLÔMÉS.
LE TAUX DE RÉUSSITE
DES OPTIONS BTS0/
S’ÉTABLIT À 100 0.
pour alimenter la création de formations
utiles à l’avenir des métiers du secteur.
Dans l’ensemble, les retours des maîtres
d’apprentissage ont été très positifs ou
positifs. Les entreprises plébiscitent la
sélection rigoureuse des candidats du
CFA-SVA et la polyvalence des savoirs acquis en centre de formation.
En 2014, seules 6 ruptures de contrats
ont été déplorées, parmi lesquelles un
abandon de formation. Les 5 autres apprentis ont tous retrouvé une entreprise
en peu de temps.
Il est à noter que, pour la 4e année d’affilée, le taux de réussite des options BTS
s’établit à 100 % (la moyenne nationale
étant d’environ 82 % pour des formations en apprentissage), à l’instar des filières de Régisseurs, de Techniciens et de
Documentalistes multimédias.
LE CONSEIL DE PERFECTIONNEMENT
Le 5 mars 2014, le conseil de perfectionnement du CFA-SVA, qui réunit les
membres du conseil d’administration,
un représentant de la Région Île-deFrance et un représentant du ministère
de l’Éducation nationale, s’est penché
sur l’avenir de l’apprentissage dans les
domaines du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Il a notamment abordé la nécessaire articulation entre la (•)
5
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
LE CFA-SVA POURSUIT
SON OBJECTIF DE
CRÉATION DE FILIÈRES
COMPLÈTES DE
FORMATION.
deman­de des entreprises, qui réclament
des niveaux de formation élevés, et la
préoccupation des pouvoirs publics en
matière de formation des jeunes peu ou
pas diplômés.
La représentante de la région Île-deFrance a également précisé les contours
des politiques publiques en matière d’apprentissage. Sur le plan financier, la Région ne va pas dans le sens d’un développement de la taxe d’apprentissage, tandis que la dotation en provenance de
l’État ne progresse pas. Les coûts des formations et les effectifs envisagés doivent
tenir compte de ces paramètres. Sur le
plan pédagogique, elle a réaffirmé la nécessité, pour une formation non adossée
à l’Éducation nationale, de justifier d’une
ancienneté de trois ans pour pouvoir
prétendre à une inscription au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
AUTOUR DES MÉTIERS
ÉMERGENTS : TROIS
NOUVELLES FORMATIONS
À L’HORIZON 2016.
6
PERSPECTIVES PÉDAGOGIQUES
Le CFA-SVA, en réponse aux demandes de
la profession et des pouvoirs publics,
poursuit donc son objectif de création de
filières complètes de formation, en mettant en place trois nouvelles formations :
• une licence professionnelle
Administration de réseaux scénique
(titre de niveau II) ;
• une formation de niveau II
en Ingénierie sonore ;
• une formation de niveau IV
de Technicien de diffusion d’images
numériques.
UNE NOUVELLE LICENCE SPECTACLE VIVANT
Dans le domaine du spectacle vivant, en
partenariat avec le CFPTS et l’université
Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), le
CFA-SVA a élaboré une licence professionnelle Administration de réseaux scénique. Ouverte aux Bac+2, elle est destinée à former des spécialistes capables de
participer à la conception, la mise en
place, l’administration et la sécurité des
réseaux dédiés au spectacle vivant. Ses
contenus seront présentés au conseil
d’administration du CFA-SVA en juin
2015 et le dossier d’ouverture sera déposé auprès de la Région Île-de-France en
octobre de la même année, pour une ouverture des enseignements en 2016.
Le CFPTS inaugurera également, en 2015,
une formation de Technicien de diffusion d’images numériques. Ouverte,
entre autres, aux jeunes de 18 ans ou plus,
titulaire d’un diplôme de niveau Bac, elle
développe les compétences générales et
CHIFFRES CLÉS
1 LE MONTANT TOTAL DE LA TAXE COLLECTÉE
2 426 641 € 1 243 810 €
1 182 831 €
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
2 R ÉPARTITION DES ENTREPRISES
PARTENAIRES EN NOMBRE
20
41
5
MONTANT FLÉCHÉ
réparti selon CCI et autres : 358 380 € et APDS : 885 430 €
103
197
113
FONDS LIBRES APDS
techniques nécessaires à l’activité de
technicien de diffusion d’images numériques, chargé de l’installation technique,
de la mise en œuvre et de l’exploitation
d’un équipement vidéo de diffusion
d’images, images projetées ou diffusées
dans des systèmes de murs d’images. En
attendant son inscription au RNCP, la
formation se déroulera sous la forme de
contrats de professionnalisation.
UNE NOUVELLE FORMATION DIPLÔMANTE
EN AUDIOVISUEL
Dans le domaine de l’audiovisuel, l’Ina,
partenaire pédagogique du CFA-SVA,
propose une formation diplômante nouvelle en Ingénierie sonore. Ce diplôme
école, préparé en un an, s’adresse aux
étudiants souhaitant se spécialiser dans
la production, post-production son ou la
sonorisation, à la suite d’un BTS audiovisuel ou d’un titre de niveau équivalent
doublé d’une expérience professionnelle.
La première promotion de cette nouvelle
formation a effectué sa rentrée en septembre 2014, pour l’instant dans le cadre
de contrats de professionnalisation. [
RESSOURCES
LA COLLECTE
DE LA TAXE
D’APPRENTISSAGE
La collecte s’effectue de novembre (recrutement de l’équipe
des chargés de relance) à fin février (fin de la période de collecte
auprès des entreprises sollicitées qui doivent avoir adressé
leur déclaration auprès de leur organisme collecteur).
E ntreprises du secteur
spectacle vivant
Entreprises du
secteur audiovisuel
Prestataires de services
Entreprises de loisirs
Autres entreprises
Entreprises d’évènementiel
En 2014, une équipe de 3 personnes était
chargée de téléphoner aux entreprises
sollicitées. Les partenaires pédagogiques,
le CFPTS et l’Ina, mettent en commun un
fichier d’entreprises à jour d’environ
5 500 à 6 000 contacts.
UNE RUDE CONCURRENCE
Le contact est effectué par le biais d’un
courrier rédigé par le directeur du CFASVA, Patrick Ferrier, et d’une plaquette
d’information sur la taxe d’apprentissage, réactualisée chaque année. Dans un
contexte de concurrence extrême (les entreprises peuvent recevoir entre décembre et janvier plus de 50 sollicitations d’établissements en tous genres), la
qualité de cette plaquette n’est pas à négliger, bien au contraire.
La collecte s’interrompt 15 jours, durant
la période de fermeture des fêtes de Noël
du CFPTS. Il est à noter que la collecte
« fléchée » (provenant de l’ordre impératif des entreprises sollicitées) s’est élevée
en 2014 à 1 243 811 €, soit à un niveau
équivalent à celui de 2013 (1 235 321 €). 1
Le nombre d’entreprises ayant souhaité
soutenir l’activité du CFA-SVA est, lui, en
sensible hausse (+ 20 entreprises par
rapport à 2013), pour s’établir à un total
de 479 entreprises 2. [
7
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
EXTRAITS DE LA PRÉSENTATION
LA 1RE PHASE DU POINT DE VUE ARCHITECTURAL
« … Nous sommes in fine surpris par la complexité du chantier
due au haut degré de technicité exigé dans cette restructuration
de l’existant. La plus importante des interventions a sans doute
été celle des travaux de renforcement de l’ossature même du
bâtiment, c’est-à-dire de toute la structure métallique porteuse
verticale (par ajouts de contre poteaux), horizontale (par butonnage
des poutres principales) et celle des combles (par ajouts
de nouvelles fermes de part et d’autre des fermes initiales).
D’autres points, non moins délicats, ont été : la distribution
des fluides (gaines de ventilation et électricité), la réfection
et le nivellement des planchers renforcés, la restauration
et la réfection des façades latérales et principale (sur Avenue
de la République) en complétant la maçonnerie défaillante
et en renouvellant l’ensemble des menuiseries extérieures,
ou encore la construction des nouveaux escaliers en béton
coulés sur place… »
PLAN
LES TRAVAUX DE 2013 À 2017
C
D
A
B
1 PHASE I
2014 — JUIL. 2015
Réhabilitation du bâtiment C,
établissement des plans de
prévention et de circulation
pour un chantier en site occupé.
2 PHASE II JUIL. 2015 – JUIL. 2016
Réhabilitation du bâtiment D,
installation d’un ascenseur
à la jonction avec le bâtiment C.
3 PHASE III
JUIL. 2016 – OCT. 2017
Réhabilitation du bâtiment A
et de la cour, démolition et
reconstruction du bâtiment B.
4 LIVRAISON NOV. 2017
Réception des locaux
entièrement réhabilités,
mis aux normes de sécurité et
d’accessibilité, et raccordés au
nouvelespace acquis en 2015.
Éric Liégeois et Petr Opelik, architectes dplg / Maîtrise d’œuvre
2013-2017
ATTENTION,
TRAVAUX !
Si, techniquement, les premiers travaux ont débuté à la toute
fin de l’année 2013, on peut considérer que 2014 a marqué
le coup d’envoi du chantier de rénovation du CFA-SVA.
8
UN RYTHME SOUTENU
Dès décembre 2013, l’absence des apprentis, des formateurs et des personnels à l’occasion des congés de fin d’année a permis le lancement de la première
étape indispensable, le curage du bâtiment C. Ce « déshabillage » complet de la
structure a, d’ailleurs, confirmé l’absolue
nécessité de ces travaux.
RÉHABILITER SANS GÊNER
Malgré les contretemps engendrés par
ces péripéties, le chantier a pu se poursuivre dans le respect du phasage initial,
indispensable pour mener à bien ce projet sans répercussions majeures sur les
enseignements. Car c’est là le grand défi
de cette rénovation hors-norme : réhabiliter en profondeur le bâti sans que l’activité pédagogique s’en ressente. Il a fallu
délocaliser certains modules, sans pour
autant pénaliser leurs participants (voir
par ailleurs), mais il a surtout été nécessaire de penser entièrement le chantier
en fonction de cette cohabitation entre
travaux de grande envergure et fonctionnement du CFA-SVA et fonctionnement
du centre de formation professionnelle.
Pour relever ce défi, le CFPTS a su tirer
parti d’un choix fort et plutôt rare, celui
d’une assistance à la maîtrise d’ouvrage
gérée en interne, associant de manière
étroite ses salariés à la définition et au
suivi du programme des travaux. Cela
s’est imposé après avoir reconnu que les
salariés étaient à la fois la mémoire des
lieux et les utilisateurs les plus critiques
des bâtiments. Leur approche concrète
LA PHASE 1, QUI
S’ACHÈVERA EN JUILLET
2015, ÉTAIT UNE
OPÉRATION DE RÉNOVATION PRIMORDIALE
GARANTISSANT À LA FOIS
LE PRÉSENT & L’AVENIR
DE L’ÉTABLISSEMENT.
est notamment très utile lors des réunions de phasage du chantier, et le résultat parle de lui-même.
UNE PHASE I BIEN AVANCÉE
L’année 2014 a donc vu la réalisation de la
majeure partie de la phase I de la rénovation, phase qui s’achèvera en juillet 2015
1. Il s’agit de la tranche la plus longue du
chantier (la phase II s’étendra de juillet
2015 à juillet 2016 2 , la phase III 3 de
juillet 2016 jusqu’à la livraison finale, en
novembre 2017 4), en raison de l’installation de tous les organes techniques
(transformateur électrique, sous-station
de chauffage urbain, nouveau raccordement en eau).
Pour le CFA-SVA, cette opération était
primordiale, et son bon déroulement garantit à la fois le présent et l’avenir de
l’établissement. Le présent, puisque les
problèmes liés à la vétusté des installations devenaient criant et menaçaient la
survie immédiate du centre. L’avenir, car,
loin de se contenter d’une remise à niveau des locaux existants, les travaux
permettront une amélioration notable
des conditions d’utilisation du site (ventilation générale, isolation phonique et
traitement acoustique, accessibilité…) et
un bond en avant en matière de confort
pédagogique et d’intégration des dernières technologies, avec notamment la
mise en réseau de l’ensemble des espaces
pédagogique par la fibre optique.
DÉLOCALISATION, MODE D’EMPLOI
Pour pouvoir assurer l’ensemble des
stages proposés au catalogue, le CFA-SVA
a dû délocaliser une partie de ses enseignements dans des espaces loués à Pantin (1 000 m 2 comprenant 2 salles de
cours, 2 ateliers de serrurerie pour le
spectacle, un atelier de menuiserie, un
plateau lumière, 2 bureaux ainsi que divers locaux, vestiaires, lieux de stockage…) et à Bagnolet (220m2, en mitoyenneté, comprenant 1 salle de cours théorique et de dessin et 2 salles de cours
équipés de postes informatiques). Loin
d’être une solution a minima, ce déménagement a déjà été, pour les apprentis
comme pour les formateurs, une occasion de profiter d’améliorations notables
des conditions d’enseignement. Tous les
espaces concernés ont connus des travaux, nécessaires compte tenu de la spécificité des enseignements du CFA-SVA,
et le confort pédagogique a été une priorité absolue. Le niveau d’aménagement
est donc bien supérieur à ce qu’il pouvait
être dans les anciens locaux.
MARGE DE MANŒUVRE
Les fonds de financements des travaux
alloués au CFA-SVA (non soumis à la TVA)
par la Région Île-de-France ne pouvaient
bénéficier de la récupération de la TVA
sur les factures liées aux travaux. Le 18
juin 2014, Le CFA-SVA a mené à bien la signature d’un avenant tripartite entre la
Région Île-de-France, l’Afasam et le
CFPTS concernant le versement de ces
fonds et déléguant au seul CFPTS la perception des fonds régionaux, y compris
tous les futurs versements.
Cet accord revient donc à dégager une
marge de manœuvre supplémentaire de
20 % sur le montant de la subvention régionale. [
IL A FALLU DÉLOCALISER
CERTAINS STAGES,
SANS POUR AUTANT
PÉNALISER LEURS
PARTICIPANTS, DANS
2 LIEUX DISTINCTS.
PANTIN & BAGNOLET
ACCUEILLENT LES
2 NOUVEAUX LIEUX
D’ENSEIGNEMENT.
9
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
LIEUX D’ACCUEIL DU
PROGRAMME RÉGISSEURS
SANS FRONTIÈRES
CHIFFRES CLÉS
1 93 050
1 502
PAGES CONSULTÉES SUR LE NOUVEAU SITE
DEPUIS SIX MOIS
DEMANDES DE RENSEIGNEMENTS DEPUIS SIX MOIS
ÉCHANGES EUROPÉENS
PROGRAMME
RÉGISSEURS
SANS
FRONTIÈRE
Avec le soutien de la Région
Île-de-France, de l’Office francoallemand de la jeunesse ainsi
que de l’APDS, le CFA-SVA, dans
sa composante Spectacle vivant,
s’est lancé dans une aventure
originale depuis quelques années :
un programme international
d’échange avec l’Allemagne.
10
L’objectif du programme est double :
d’une part l’intégration du fait européen
et l’ouverture à un nouvel espace continental, d’autre part un travail sur la mobilité, entendue comme la capacité à
s’adapter à des situations de travail variables, à des pratiques professionnelles
différentes, à des environnements multilingues, à d’autres systèmes d’éducation.
ÉCHANGE BILATÉRAL
Ce programme prévoit un échange bilatéral entre les apprentis régisseurs spécialisés et de jeunes techniciens en formation au FTVT (Förderverein für Theater
– und Veranstaltungstechnik, Fondation
pour les techniques du théâtre et de l’événementiel) de Berlin. Ainsi, chaque
année, les apprentis français se rendent
durant quatre semaines outre-Rhin entre
octobre et novembre, tandis que leurs homologues allemands viennent en France
en janvier et février suivants. La participation se fait sur la double base du volontariat et d’un accord des employeurs.
Cette immersion complète dans un univers de travail étranger, doublée d’une
initiation à la langue du pays d’accueil,
remporte l’adhésion de la grande majorité des participants, mais aussi des entreprises partenaires (10 théâtres et 2 prestataires français, 8 théâtres et 2 prestataires allemands en 2014-15) qui sont de
plus en plus nombreuses à renouveler
leur participation au projet. Si les résultats et les retours d’expérience des apprentis concernés (15 Français et 15 Allemands en 2014-15) sont très positifs,
l’opération est complexe à mener. Ainsi,
dès le mois de mai, des contacts sont initiés avec les entreprises concernées. Les
travaux préparatoires se poursuivent ensuite jusqu’en octobre, avec la rédaction
des conventions avec chacune des entreprises, fixant les conditions de l’encadrement de tous les jeunes apprentis accueillis, en France comme en Allemagne.
STAGE D’ÉTÉ À PRAGUE
Depuis 2009, une autre occasion de se
frotter au contexte international s’offre
aux apprentis : un stage d’été est organisé
au sein de la faculté de théâtre de l’Académie de musique de Prague (République
tchèque). Il est ouvert aux apprentis français et allemands, ainsi qu’à de jeunes interprètes, artistes et scénographes du
Rose Bruford College (Greater London,
Royaume-Uni).
En 2014, pendant deux semaines, 11 apprentis français, 3 apprentis allemands et
de de jeunes Britanniques, ont travaillé
avec 2 formateurs du Rose Bruford College à la réalisation complète d’un spectacle court présenté au public. Il s’agit de
confronter ces jeunes techniciens en apprentissage à la facette artistique de leur
activité, le tout en anglais.
Le bilan dressé de cette dernière édition
du programme fait apparaître la nécessité de l’étendre à d’autres pays participants : des partenaires tchèques, britanniques et espagnols seront sollicités sur
la base de leur intérêt pour les questions
relatives à la formation des jeunes et au
tutorat. [
FIN DE FORMATION
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
2 CATÉGORIE D’APPAREIL POUR
LA CONSULTATION DU SITE
1 896
6 667
29 443
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COMMUNICATION
SOIR DE FÊTE UNE NOUVELLE
IDENTITÉ VISUELLE
Les formations de Régisseur de spectacle (options plateau, lumière et son)
se concluent par examen pratique en
conditions réelles.
REPRÉSENTATIONS AU THÉÂTRE DE COLLINE
Les jeunes ont la charge de monter entièrement un spectacle. C’est l’opportunité
pour eux de mettre en pratique leurs
compétences techniques mais aussi leur
capacité à travailler en équipe, à gérer la
pression inhérente à un événement programmé et à se confronter au regard du
public.
Les 1er et 2 juillet, La Colline — Théâtre National, a accueilli 4 représentations des
Ruines Circulaires de Jorge Luis Borges,
dans une mise en scène de Laurent Gutmann, devant un public largement composé de membres de la profession.
Ce spectacle annuel constitue aussi un
outil de communication institutionnelle
essentiel. En 2014, il a permis de présenter le bilan du projet Prépas Techniques
d’Avenir, mené en partenariat avec La
Colline, qui donne l’occasion à des jeunes
très peu diplômés de bénéficier d’un an
de formation en alternance pouvant,
pour certains, ouvrir une voie d’accès
vers l’apprentissage. [
Logo, graphisme, typographie, couleur :
2014 a vu la mise en place d’une nouvelle communication et la refonte de
l’identité visuelle du CFA. Le but était
de renforcer l’identification propre du
CFA-SVA par rapport à ses deux partenaires pédagogiques, le CFPTS et l’Ina,
tout en soulignant la qualité des débouchés offerts aux apprentis.
UN NOUVEAU LOGO
Ainsi, le nouveau logo, tout en reprenant
des éléments des chartes graphiques du
CFPTS et de l’Ina, insiste sur la spécificité
des formations, leur aspect technique,
grâce à la phrase vocation. Le message
sous-jacent est que les formations dispensées sont la « voie royale » vers les métiers
du secteur. L’utilisation d’un sigle permet
de distinguer le CFA SVA des autres CFAs.
DES SUPPORTS DE COM
PLUS « JEUNES » & PLUS DYNAMIQUES
Cette nouvelle identité visuelle sera étendue à tous les supports de communication
du CFA-SVA, en particulier les supports
print, très modernisés et plus lisibles. Une
attention particulière est portée sur tous
les supports digitaux, vecteurs privilégiés
de la communication à destination des
jeunes et des entreprises.
UN SITE CLARIFIÉ
En décembre 2014, pour l’ouverture des
sessions d’inscription, le CFA-SVA a mis
en ligne la nouvelle version de son site internet (www.cfa-sva.com). Ce travail visait
à rendre le site plus accessible d’un point
de vue technique, et à moderniser profondément son image et ses contenus. Le
choix a été fait d’articuler le propos autour des métiers. La navigation, pour les
candidats comme pour les entreprises, a
été clarifiée et rendue plus intuitive. [
WWW.CFA-SVA.COM,
UN NOUVEAU SITE
À L’IMAGE PLUS
MODERNE & PLUS
ACCESSIBLE.
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