# 92 - Le festin

Transcription

# 92 - Le festin
La « dream team » des chefs bordelais, avec pour
capitaine Jean-Marie Amat, chef de file du
renouveau de la gastronomie bordelaise, à la fin
des années 1970.
© Guide du bien vivre, n° 4, hiver 1978-1979.
le festin a 25 ans
Éditorial
# 92
à Jean-Marie Amat
En couverture :
Les 25 ans du festin, vus par Alfred.
© Alfred
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le festin
Patrimoines, paysages et création
en Aquitaine
bénéficie du soutien
du Conseil régional d’Aquitaine,
de la Direction régionale
des Affaires culturelles d’Aquitaine,
du Conseil général de la Gironde,
du Conseil général des Landes,
du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques,
du Conseil général de Lot-et-Garonne,
de la Ville de Bordeaux,
et du Conseil général de la Dordogne.
Incluses avec ce numéro pour tous les abonnés livrés par courrier :
une affiche 40 x 60 cm de la couverture et La Lettre des abonnés.
« 25 ans », cela paraît encore jeune. « Un quart de siècle » donne une autre mesure de l’inscription dans le
temps… Un temps que nous n’avons presque pas vu passer à tenter, livraison après livraison, d’exprimer
la personnalité d’une région depuis 1989, l’année de la création du festin. Qu’il me soit permis à cette
occasion de rendre hommage à tous celles et ceux qui m’ont entouré et soutenu, à commencer par Olivier
Schiltz et Jean-Claude Lasserre, sans qui, très certainement, rien n’aurait pu advenir, jusqu’à l’équipe
actuelle qui contribue avec passion aux destinées de la revue, vaisseau amiral d’une flottille éditoriale qui
a su, contre toute attente, inventer son propre modèle économique.
Tenir à bout de bras, durant ces deux décennies et quelque, une revue qui veut rester indépendante et
avoir le respect du lecteur et de soi-même, cela produit parfois quelques migraines, de légers frissons ;
mais des témoignages spontanés, des encouragements d’amis ou d’inconnus, la fidélité des lecteurs,
l’intérêt des libraires, des marchands de journaux, des diffuseurs et des dépositaires, le concours
souvent militant d’auteurs, de photographes, photograveurs, imprimeurs et façonniers, la constance des
partenaires publics, l’implication des annonceurs, voilà qui aide à conserver le cap, voilà qui immunise
contre les concessions trop aguichantes et au goût du jour. Par la qualité de ses contenus et de sa forme,
le festin se veut à la fois pleinement de son temps et intemporel. Pour les 25 ans à venir, il n’y a d’autre
vœu à formuler que celui de composer, toujours, une revue vivante, qui nous ressemble et qui ressemble
aux territoires qu’elle aborde, une revue qui continue d’avoir une personnalité.
Après une série de numéros événements, dont le « spécial Art déco » de septembre, déjà collector, ou une
thématique consacrée au vin et à l’œnotourisme en mars, une nouvelle formule de la revue s’annonce
pour l’automne 2015. Pour l’heure, tandis que lefestin.net fait peau neuve, ce « spécial Gastronomie »
s’offre comme le repas de fête que nous réservons à nos lecteurs. Ce n’est évidemment pas un
hasard si le festin souffle traditionnellement ses bougies les plus symboliques en se mettant à table…
L’Aquitaine, région prodigue en produits et traditions culinaires, a de tout temps su intégrer d’autres
cultures, renouveler ses pratiques en restant ouverte au reste du monde. Le sommaire de ce numéro,
qui s’honore d’une couverture composée expressément par Alfred, dessinateur de grand talent et d’une
belle générosité (prix du meilleur album de bande dessinée au Festival d’Angoulême 2014), en est le
fourmillant reflet.
Enfin, au moment de vous convier à partager ce menu anniversaire, j’ai à cœur d’exprimer toute
ma gratitude à Jean-Marie Amat, dont la bienveillance amicale, l’intelligence toujours en alerte et
la curiosité sans borne n’ont cessé de nous accompagner et de nous inspirer depuis les tout premiers
instants du festin. Xavier Rosan
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