Découverte en kayak à Alkhornet - Le blog de glace

Découverte en kayak à Alkhornet
21 au 30 juillet 2012
Compte-rendu d’expédition
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Découverte en kayak à Alkhornet
Jour 1 : samedi 21 juillet
Départ de Paris pour Longyearbyen.
Jour 2 : dimanche 22 juillet
Un problème moteur nous immobilise à Longyearbyen, pour cette première journée. J’emmène le
groupe randonnée sur les hauteurs de la ville, qui permet une présentation du secteur et des activités
locales. Une trace de notre passage sur le cahier d’ascension, et nous partons découvrir le temple
orthodoxe, chaleureux, intimiste, scandinave… Retour au camping à pied, repas du soir, et préparatifs
pour le départ du lendemain. (Gwen, guide Grand Nord Grand Large)
Jour 3 : lundi 23 juillet
Après une panne de bateau, c’est le jour du départ. Personne ne rechigne au réveil, on avale un petit
déjeuner et c’est la course aux sacs qui commence : un peu brouillon pour charger le taxi, désordre
organisé pour le transfert dans le bateau, technique perfectionnée pour tout caser dans le bateau
pneumatique et enfin technique rodée pour décharger au camp n°1 Ymerbukta. Pendant la traversée,
pas très courageux on reste dans le bateau en évitant la pluie, le show des "médecins héliportés"
(belle organisation Grand Nord Grand Large) réussit à nous amener quelques minutes sur le port. A
peine arrivé au campement, Gwen dresse la tente mess et la table, ensuite s’organise un atelier
montage de tente pour certains, couture pour d’autres (c’est l’imprévu du jour, une fermeture Eclair
restée ouverte). Enfin après quelques consignes d’usage nous voici sur l’eau pour une balade de
quelques kilomètres en direction du glacier d’Esmarkbreen, temps gris, plafond bas, pas de pluie nous
avançons tranquillement vers les glaçons. Vive les ronds dans l’eau pour se déverrouiller les
articulations. C’est plutôt ravis que nous prenons le thé face au glacier, au son des séracs qui se
brisent pour rejoindre la mer et repeupler la colonie de glaçons sauvages du Spitzberg. Il est temps de
rentrer au camp, un repas "lyo" nous attend. Escapade digestive pour aller admirer le roi des rennes
et sa harde et puis on file tous au lit. Tous ? Non bien sûr, le gardien veille sur le troupeau lorsque
nous dormons. Mais l’heure tourne, tic-tac, pas de Grande Ourse dans le ciel, pas de grand ours sur
la plage, une garde s’achève et je tourne la page… (Laurianne)
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Jour 4 : mardi 24 juillet
Réveil 8h30, jonction avec la baie d’Ymerbukta en kayak (entre 3 phoques), repas sur la pointe de la
baie où nous passons le week-end également. Kayak jusqu’au campement, marche vers la falaise
d’Alkhornet. Rares rayons de soleil, rares couleurs dans ce lieu de vie (beaucoup de rennes,
d’oiseaux et de renards, mousse verte) contrastant avec la sobriété et la pureté (dureté ?) de l’île qui
se devine aux cadavres d’animaux rencontrés ici… Belle journée résumant/exposant le côté froid,
inhumain et stérile de l’île et paradoxalement, sa riche diversité. (Simon)
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Jour 5 : mercredi 25 juillet
Dans la matinée, départ pour le fjord de Trygghamna. Marche au fond
du fjord pour découvrir les 3 glaciers. Nous marchons sur une bande
de terre et de cailloux de quelques centimètres, qui recouvre la glace,
celle-ci se laisse découvrir par des petits ruisseaux qui la creusent en
surface. Enivrant ! Repas à Isurgen. Panorama, rare, unique,
spitzbergien ! Retour par la découverte des lacs gelés, et des moulins.
Enfin moment intense, navigation au milieu des glaçons qui longent
Harrietbreen. Saisissant ! L’eau, la glace, le craquement du glacier.
Unique ! Retour au camp de base, détour par une ancienne zone
d’équarrissage de phoques, crânes, mâchoires…. Repas, puis direction
Alkhornet pour le premier vol des bébés guillemots sous l’œil des
renards et des goélands qui comptent faire un bon repas. 2h du matin,
c’est déjà jeudi, vaisselle, dodo, garde… Le Spitzberg ne s’apprivoise
pas, mais peut-être qu’il vous apprivoisera… il offre ses beautés à qui
sait tout oublier pour ne voir que ces dernières ? (Fabien)
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Jour 6 : jeudi 26 juillet
Lever tardif après une petite balade à la falaise d’Alkhornet où l’observation du premier envol des
oiseaux nous a occupés jusqu‘à presque 2 heures du matin. Retour en kayak au camp d’Ymerbukta
avec un vent du nord et la marée qui n’ont pas facilité la navigation. L’après-midi a permis à tout le
monde de se reposer avant de partir faire une balade autour du camp. Scrabble et tarot ont clôturé la
journée. (Luc)
Jour 7 : vendredi 27 juillet
Je pensais que la garde 6h/8h serait cool. Eh bien non ! Car j’ai super mal dormi. Comme je n’ai pas
de montre et que je suis perdu dans mon horloge interne, j’ai attendu toute la nuit que l’on vienne me
chercher ! Bref je suis KO pour attaquer la dernière grosse et belle journée de kayak. Vacances extra
mais super fatigantes "vivement l’ouest pour se reposer" ! (Alain)
Dernière magnifique journée en kayak et rando. Départ vers 10h30 pour le glacier Esmark. Après
1h30 de kayak nous débarquons pour une "petite rando" selon notre guide. Nous avons à notre droite
une petite montagne et une plus haute à notre gauche… je demande à Gwen à laquelle nous allons
nous attaquer mais je connais la réponse… nous avons un guide gazelle !!! Rien n’est jamais assez
haut !!! Escalade un peu difficile mais quelle vue du sommet !!! Il sait toujours où il doit nous conduire !
Une vue jusqu’à l’aéroport de Longyaerbyen sous un ciel bleu et un soleil magnifique. Pause piquenique. Descente en luge improvisée et bataille de boules de neige ! (c’est la Gwenfjeblet de 700m de
dénivelé) ; nous reprenons nos kayaks pour un dernier passage devant le glacier. Nous garderons
longtemps en mémoire ses craquements sourds semblables à des coups de tonnerre ! Retour au
camp, petite course de kayak pour terminer (arrivée à 22h). Souper de gala avec confit de canard,
purée au fromage, et crêpes au dessert !
Voilà la fin d’un magnifique voyage, parfois éprouvant lorsque nous n’avons pas l’habitude des efforts
physiques, mais nous repartons la tête pleine d’images, et le cœur chargé d’émotions et de nouvelles
rencontres. Merci Grand Nord Grand Large et surtout merci Gwen pour ces beaux jours. (Isabelle)
Ouvrir de grands yeux face à l’immensité glaciaire. Ecouter crépiter la mer et ses glaces. Naviguer au
milieu d’une multitude de petits icebergs. S’émerveiller devant le vol des guillemots. Se reposer face
au silence de la mer. Faire de la luge sur les névés. Etre impressionné par les craquements des
séracs… Rigoler, parler, écouter, partager…. Merci Gwen. (Anne)
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Jour 8 : samedi 28 juillet
Dernier jour en campement, journée de rapatriement sur le camp de base
à Longyearbyen. Une fois les tentes démontées, c’est en bateau
pneumatique que nous sommes débarqués sur le Longoysund (ancien
phoquier, bateau navette) sous le regard curieux et les crépitements de
photos d’un groupe anglais de personnes âgées. Le retour à la civilisation
se fait sous la forme de ce qui nous apparaît comme un festin : barbecue
de steak de baleine, whisky sur "méga glaçon" en provenance du glacier
et découpé à la hachette par Stein, le grand Viking sympathique, patron
du bateau.
Sur le trajet du retour les parties de scrabble (oui oui !) et de tarots sont
interrompues par une visite de Barentzburg, austère cité minière russe,
impressionnante de sobriété et de dureté. La noirceur du charbon fait suite
à la blancheur des glaciers. Le temps semble s’être arrêté au siècle
précédent. (Olivier)
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Jour 9 : dimanche 29 juillet
Journée à Longyearbyen.
Jour 10 : lundi 30 juillet
Retour à Paris.
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