TENNIS : Tout le monde pense à la deuxième semaine

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TENNIS : Tout le monde pense à la deuxième semaine
TENNIS : Tout le monde pense à la deuxième semaine
Vendredi, 30 Mai 2014 21:56
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Tournoi de Roland-Garros
Tout le monde pense à la deuxième semaine
Les «combats» ont continué encore hier avec la lutte pour le passage à la seconde
semaine du tournoi de Roland-Garros, seconde levée du Grand Chelem.
De notre envoyé spécial à Roland-Garros, Omar Aït Ouméziane
On sent que l’on est vraiment dans le vif du sujet dans le tournoi de Roland-Garros dont le
tableau final, qui a débuté le 25 mai dernier, prendra fin le dimanche 8 juin prochain. Si l’on peut
se fier aux commentaires que l’on entend au centre de presse, depuis notre arrivée sur les lieux
hier, on relève une certaine tendance qui fait peu de cas, on se demande pourquoi, de la
majorité des joueurs présents cette année sur le tournoi parisien. En effet, «on» ne parle que de
Rafael Nadal, tenant du titre et huit fois vainqueur du plus beau tournoi du monde sur terre
battue, et de Novak Djokovic, qui n’a jamais soulevé la Coupe des Mousquetaires, et qui ne
rêve que de ce moment magique. Le Serbe, d’ailleurs, fort de l’avantage psychologique qu’il a
sur le terrible matador de Manacor, parle ouvertement du seul tournoi qui manque à sa belle
collection de titres majeurs. Et Djokovic, assuré de l’expérience qui est désormais la sienne
dans le haut niveau du tennis mondial, sait pertinemment que l’on a beau battre Nadal, partout
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sur la planète tennis, mais c’est sur le court central «Philippe-Chatrier» qu’il faut le vaincre et
pas ailleurs. C’est sur «son» court qu’il faut étaler Nadal, lui faire avaler, jusqu’à plus soif, la
terre ocre de sa surface de jeu préférée, celle où il a, tant et tant de fois, martyrisé les meilleurs
joueurs du monde. Dont un certain Roger Federer, moralement détruit, à tout jamais,
maintenant qu’il a 31 ans au compteur, par les nombreuses défaites concédées face à Nadal,
ces dernières saisons. Il est clair pour tous que sans l’incroyable ascendant que Nadal avait, et
a toujours, sur lui, Federer, recordman des titres majeurs remportés (17), aurait encore plus
affolé les statistiques. Mais, pour le Suisse, c’est ainsi, on ne refait pas l’histoire. Ni la petite, ni
la grande. Bref, il nous semble qu’ils sont un peu trop nombreux à souhaiter, à «exiger» même,
une finale Nadal-Djokovic. La seule qui vaille le déplacement à leurs yeux de spécialistes.
D’ici dimanche, nous serons fixés sur les positions actuelles de tous les prétendants à la
victoire finale, pas tellement nombreux, il est vrai. Dans les tournois du Grand Chelem, quels
que soient les exploits que l’on vit dans la première semaine, c’est la seconde qui compte pour
tout le monde. C’est une lapalissade mais c’est ainsi dans le cours de l’événement.
Les folies des premiers jours
Ceci dit, on ne peut passer sous silence, jeter aux oubliettes, ce que le tournoi a offert
d’extraordinaire ces derniers jours. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas tellement courant qu’un
tournoi du Grand Chelem perde, dès le premier tour, les vainqueurs du majeur précédent. A
l’Open d’Australie, première levée de la saison, c’est le Suisse Stanislas Wawrinka, à l’issue
d’un duel homérique avec Rafael Nadal, et la Chinoise Na Li, qui ont triomphé. Mais à Paris,
ces deux vainqueurs ont baissé pavillon d’entrée de jeu. Ils ont quitté le tournoi, toute honte
bue, en rasant les murs. Et comme si cela ne suffisait pas pour faire battre très fort tous les
cœurs, voici qu’à son tour, l’Américaine Serena Williams, tenante du titre, numéro 1 mondiale
incontestée, s’en va, à la fin du second tour, éliminée par une Espagnole qui ne devait pas
s’attendre à un aussi incroyable crime de lèse-majesté, nous voulons nommer Gabrine
Muguruza.
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Du coup, tous les joueurs et toutes les joueuses encore en course, en dehors, évidemment, des
grosses stars du tableau, se disent qu’il est peut-être possible de vivre son jour de gloire à
Paris. D’où l’intérêt d’aller en seconde semaine pour affirmer ses ambitions. Même si elles sont
folles. C’est tout le charme inouï du sport que cette incertitude qui plane sur toutes les
rencontres. Tout est possible, rien n’est acquis ad aeternam ! Alors, vivons Roland-Garros à
fond la pédale.
Des matchs d’hier
Après Serena Williams (N1) et Na Li (N2), c’est la Polonaise Agnieszka (N3) qui a été éliminée
hier ! Les trois premières têtes de série du tableau féminin sont sorties de la compétition avant
même la fin de la première semaine. L’exploit d’hier a été réalisé par la Croate Ajlia Iomjanovic,
20 ans à peine. Classée 72 e mondiale, Ajlia, qui a gagné en 6-4 6-4, joue son premier
Roland-Garros. C’était aussi sa première apparition sur un central d’un tournoi du
Grand-Chelem et sa première victoire sur une membre du Top 10. Inutile d’insister pour dire
que c’est une joueuse à suivre. Autre victoire qui nous a personnellement fait plaisir, tant cette
joueuse est sympathique, celle de l’Australienne Samantha Stosur, victorieuse de la Slovaque
Dominika Cibulkova en 6-4 6-4. Du coup, ce sont toutes les portes qui s’ouvrent pour la Russe
Maria Sharapova, qui peut maintenant penser à un second titre à Paris. Mais attention, le
tableau féminin est complètement dingue cette année !
Dans le tableau masculin, le Letton Ernests Gulbis s’est imposé au vétéran tchèque Radek
Stepanek sur le score de 6-3 6-2 7-5. Gulbis retrouve la seconde semaine pour la première fois
depuis 2008, année où il avait perdu en quart de finale.
O.A.O
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L’accueil de la presse
L’organisation du tournoi de Roland-Garros ne cesse, d’année en année, de s’améliorer. C’est
le cas, cette année, de l’accueil des journalistes accrédités. Une porte d’accès leur est
spécialement affectée (porte H) et ce, pour éviter la grande foule qui se rue, tous les jours, dès
l’ouverture des portes, avenue Gordon-Bennet. Ce qui fait, on s’en doute, gagner beaucoup de
temps. Tout est fait, à l’intérieur du centre de presse, pour faciliter la tâche des journalistes, qui
ont à leur disposition toutes les informations nécessaires pour travailler dans de très bonnes
conditions. Quand on pense à ce qui se fait dans nos stades, en Algérie…
O. A.O.
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