offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme

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offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
LA GAZETTE OFFICIELLE
DU
API
18 avril 2012 – N° 2158
62e ANNÉE
• Offices de tourisme
LE TOURISME ET LES PRÉSIDENTIELLES
* Club France Terre de Tourisme.
Publication hebdomadaire – 6 €
SOMMAIRE
ACTUALITÉ
Le tourisme doit être placé au rang de préoccupation d’intérêt général et doit bénéficier d’un
développement plus ambitieux et efficace. C’est
ce que résume le livre d’entretiens Parlons Tourisme* présenté début mars aux parlementaires
et professionnels du secteur et dont le but est de
faire prendre conscience aux candidats à la présidentielle de la nécessité d’inclure le tourisme
dans leur projet.
Depuis cette parution, les manifestes en faveur
d’une meilleure prise en compte du tourisme dans
les politiques publiques se sont multipliés. Après
le réseau Rn2d (comités départementaux du tourisme) qui plaide en faveur de la création d’un conseil
supérieur des territoires, le relais a été pris par les
professionnels du secteur et les associations. Les
hôteliers-restaurateurs via leurs instances représentatives (GNC et UMIH) ont fait remonter des
revendications précises telles que la stabilité fiscale
et un arrêt de la multiplication de nouvelles taxes.
Quant au SNAV (agences de voyages), il demande
un allègement du coût du travail.
De son côté, la commission tourisme de l’Association des maires de grandes villes de France
(AMGVF), présidée par David Lisnard, premier
adjoint au maire de Cannes, a adressé aux dix
candidats un « programme prioritaire d’actions ».
L’instauration d’un ministère de plein exercice
(au sein du pôle de l’économie et des finances)
qui regrouperait les compétences « attractivité »,
« commerce extérieur » et « tourisme » figure en
haut de la liste. La commission demande ensuite
d’inscrire le tourisme parmi les compétences
optionnelles des pôles métropolitains et de permettre l’adaptation des offices de tourisme,
comités régionaux du tourisme et comités départementaux du tourisme au périmètre des marques
territoriales. Elle souhaite également que soient
créés des pôles d’excellence touristique (sur le
modèle des pôles de compétitivité) et que le tourisme urbain soit un axe prioritaire de la politique
touristique nationale.
Enfin, au niveau européen, l’AMGVF estime indispensable que soit « engagée une action pour
lutter contre les distorsions de concurrence, dont
souffrent les principaux sites français de congrès
et de tourisme d’affaires, afin de renforcer leur
compétitivité fiscale, sociale et normative ». ■
TOURISME
Saint-Paul-de-Vence : une destination atypique ........................... 2
Entretien exclusif avec Sandrine Lénoard, directrice de l’office de tourisme
et du musée
• Stratégie
Clusters tourisme : porter une stratégie commune ....................... 4
Les clusters (ou grappes d’entreprises) traduisent la capacité des entreprises,
des collectivités, des unités de recherche et de formation à se mobiliser
pour valoriser une offre cohérente et performante sur une destination
• Territoires
Ici et là : les initiatives en région ................................................ 7
• Actualité – Réglementation – Journal Officiel.....
8
– Action publique : label « Destination pour tous »
– Associations : vie associative
– Transports : véhicules de loisirs (cadre juridique)
– Maritime : naufrage de l’Erika (procédure)
– Actualité parlementaire : spectacle vivant (rapport d’une mission sénatoriale)
– Le tourisme en questions : loueurs de meublés de tourisme (montant de la CFE)
• Le tourisme en actions (valeurs boursières) ................. 11
• Annonces .......................................................................... 12
• Brèves ................................................................................ 14
• Perspectives .................................................................... 16
– Parc à thème Le Bournat (Dordogne) : mise en scène de l’art de vivre
périgourdin au début du siècle dernier
Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme :
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J. Auxiette
I. Azkuna
R. Bachelot-Narquin
D. Borotra
C. Cerveaux
L. Chatel
L. Delbos
F. Feuillet
S. Landreau
Ph. Laurançon
J-Y Le Drian
J. Lecerf
F. Lefebvre
S. Léonard
F. Leroy
D. Lisnard
B. Moittié
Ch. Priou
U. Souriau
Th. Vidal
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•
ACFCI
ADT 67
ADT 68
Alsace
• AMGVF
• Baronnies Provençales
• Biarritz
• Bidart
• Bilbao
• Blois
• Bouches-du-Rhône
Tourisme
• Bretagne
• Bugue
• Carcassonne
• CCI Bayonne Pays basque
• CCIP
• Cévennes
• Charleville-Mézières
• Cité de la céramique
Sèvres et Limoges
• CLC
• Cluster Beaujolais
• Cluster montagne
• Cluster tourisme
Val d’Europe
• CRT Alsace
• Dimanche Ouest-France
• Dordogne
• Épernay
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EPSA
ERDF
Festival Mix’Terres
FRPATB
GNC
Goazen
Guéthary
Haut Conseil
à la vie associative
• Hautes-Alpes
• IFT
• Ile-de-France
• Insee Haute-Normandie
• JPA
• Languedoc-Roussillon
• Le Petit Futé
• Loire-Atlantique
• Maison de l’histoire
de France
• Musée Arthur Rimbaud
• OMT
• OT Blois Chambord
• OT Épernay
Pays de Champagne
• OT Saint-Paul-de-Vence
• Ovlej
• Parc Le Bournat
• Paris
• Pays basque
• Pays de la Loire
• Pfaffenhoffen
• PNR Vosges du Nord
• Pyrénées-Atlantiques
• Renatour
• Rn2d
• RTE
• Ryanair
• Saint-André-deMajencoules
• SAN Val d’Europe
• Sangatte
• Sare
• Seine-et-Marne
• Sélestat
• SITRA
• SNAV
• SNCF
• Tunisie
• UMIH
• Uni-VDL
• Vacanciel
• Woerth
RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS :
• Comité Départemental du Tourisme des Hautes-Alpes (05)
• Ville de Deauville (14)
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offices de tourisme
N° 2158 – 18 avril 2012
Saint-Paul-de-Vence :
une destination atypique
L’office de tourisme de Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes) capitalise sur la mobilité pour promouvoir un tourisme durable dans un
lieu de vie à la notoriété internationale, et professionnalise son offre
de meublés pour qualifier les séjours.
Entretien exclusif avec Sandrine Léonard, directrice de l’office de
tourisme et du musée.
GOT : Quelles sont les spécificités de votre destination ?
Sandrine Léonard : Saint-Paulde-Vence (3 400 habitants) est
un haut-lieu patrimonial. Le village perché médiéval est fortement marqué par les évolutions
apportées par François Ier qui a
fait reconstruire ses remparts et
il compte de nombreux monuments classés.
La première clé pour découvrir
Saint-Paul-de-Vence est historique avec ses fortifications Renaissance intactes. La seconde est
celle de l’arrivée des artistes par
le tramway reliant les petits villages de l’arrière-pays niçois au
littoral de la Côte d’Azur, au début
du XXe siècle. La Colombe d’Or
était alors très fréquentée en soirée et le dimanche. Cette empreinte
artistique, apportée notamment
par Léger, Picasso, Chagall qui a
vécu au village, Braque ou Signac,
a été confortée par l’implantation
de la fondation Maeght dans les
années soixante avec Braque,
Miró, Chagall et Léger qui ont créé
un musée dans la nature. La troisième clé a été l’arrivée des célébrités pendant et après la Seconde
Guerre mondiale avec des artistes
comme Cosma et « la bande à
Prévert » (Lino Ventura, Simone
Signoret, Yves Montand…).
GOT : Comment l’office est-il
organisé ?
S. L. : L’accueil occupe le rezde-chaussée d’une maison du
village dont les 1er et 2e étages
abritent les deux salles d’exposition du musée et le 4e, les bureaux.
Le musée, créé en 1959 par les
2
artistes qui ont fondé l’École de
Saint-Paul, présente deux à trois
expositions temporaires par an
et propose des animations et des
ateliers.
L’office associatif (environ 200
adhérents), anciennement 3★,
n’est plus classé, car la configuration du bâtiment ne correspond
pas aux nouveaux critères et nous
ne sommes pas engagés dans
une démarche qualité en raison
d’une équipe réduite. Cela ne
présente pas d’inconvénient, l’essentiel étant d’offrir une qualité
constante d’accueil et d’information dans la langue souhaitée.
L’office renseigne environ 40 000
visiteurs par an et développe
l’accueil mobile assuré dans le
village par des jeunes recrutés
de début juillet jusqu’à fin août.
Le village reçoit deux millions de
visiteurs par an dont 53 % d’étrangers en 2011 (Italie, Angleterre,
Irlande, Écosse, États-Unis, Allemagne, Canada, Benelux, Japon,
Scandinavie, Espagne, Corée,
Chine). La clientèle groupes
coréenne et chinoise est en
hausse. Les Français sont en
majorité originaires de Paca, suivie par Lyon, l’Ile-de-France et
le Nord - Pas-de-Calais.
GOT : Quelle est votre stratégie ?
S. L. : Il faut accompagner la très
forte notoriété du village par une
communication identitaire qui
met en valeur l’histoire, le patrimoine, les artistes locaux, les
galeries et les festivités. Il s’agit
de séduire avec justesse à travers
une philosophie du « tourisme des
valeurs ». Nous incitons les visiteurs à prendre le temps de découvrir notre village comme une
parenthèse de vie, dans un espace
totalement piéton, avec une flânerie entre patrimoine, repas en
terrasse, ateliers et galeries.
L’office réalise un travail de fond
sur l’image et la notoriété de la
destination en facilitant sa découverte par la presse écrite internationale (2 à 3 accueils presse
par semaine), des tournages de
documentaires sur des artistes
ou de publicités (8 tournages en
2010), ou des lancements de
véhicules. L’office, qui reçoit plusieurs cars de croisiéristes chaque
semaine, adhère au French
Riviera Cruise Club.
Qualité de l’accueil
et de l’information
Quatre personnes assurent l’accueil à mi-temps (français,
anglais, italien, allemand, espagnol) et le suivi de leurs dossiers ;
il m’arrive également de renseigner les visiteurs. La documentation est disponible en six langues
(japonais inclus) et la traduction
en chinois et en portugais (pour
accueillir la clientèle brésilienne
en augmentation) est à l’étude.
GOT : Quelles sont vos actions
en matière de e-tourisme ?
S. L. : En 2011, l’office a refondu
son site Internet (français, anglais ;
25 000 visites uniques par mois)
pour mettre en valeur le patrimoine, l’ambiance et l’art de vivre,
les hébergements, proposer les
disponibilités à dix jours et un
La Gazette Officielle du Tourisme
agenda détaillé, ou localiser les
œuvres exposées dans les soixante
galeries. Chaque professionnel
dispose d’une fiche et d’un album
photos. Le site est administré en
interne par toute l’équipe. Les
applications iPhone et Androïd ont
été lancées en avril 2012 (restaurants, hébergements, agenda, histoire, patrimoine). En 2011, l’office
a ouvert une page Facebook, efficace pour partager une communication de dernière minute.
La plupart des demandes en visà-vis ne concernent pas les informations présentes sur le site et font
appel à la valeur ajoutée apportée
par les conseillers en séjour. Certains visiteurs viennent chercher
une documentation papier encore
très appréciée. Le plan du village
accompagné d’un descriptif succinct constituant un itinéraire de
base, édité à 80 000 exemplaires,
est épuisé chaque année.
GOT : Quelle est votre offre de
visites guidées ?
S. L. : L’office propose dix visites
guidées à thème (histoire et patrimoine, leçon de pétanque, Chagall, Prévert, balades autour du
village, Saint-Paul-de-Vence
médiéval, art et rencontre d’un
artiste dans son atelier, chapelle
décorée par Folon…). Des visites
de la chapelle sont organisées
pour les scolaires, avec un cahier
pédagogique destiné aux enseignants. Le mercredi, les élèves
peuvent participer à des ateliers
de dessin, de peinture, de sculpture avec les artistes qui exposent
dans le musée.
Le guidage (français, anglais,
italien, espagnol, allemand) est
assuré par deux de nos chargées
d’accueil et par trois guides vacataires mis à disposition par la
commune. Les groupes sont nombreux (tour-opérateurs, écoles de
langues…). Parallèlement, il suffit d’une demande individuelle
pour afficher immédiatement un
départ de visite devant l’office
afin de constituer un petit groupe,
et une visite peut partir avec seulement deux ou trois inscrits. En
2011, 250 départs de visite ont
été comptabilisés (2 à 3 par jour
en avril et mai).
Un patrimoine vivant
GOT : Comment conjuguer activité touristique et respect du
lieu de vie ?
S. L. : Nous veillons à ne pas
programmer de visites trop matinales ou trop tardives et les
groupes sont limités à trente personnes. Le verso du plan de l’office comporte une charte du
visiteur qui recommande de respecter le village en tant que lieu
de vie, sa propreté et de ne pas
être indiscret. Les groupes sont
sensibilisés sur ces points dès
leur descente du car. Le service
de propreté de la voirie emploie
deux personnes pratiquement à
plein temps avec du matériel spécifique et les toilettes publiques
sont nettoyées deux fois par jour.
Des parkings sont réservés aux
riverains autour des remparts.
L’office, très sollicité par des agences réceptives ou événementielles, délivre les autorisations au
cas par cas pour que chaque manifestation s’intègre au mieux dans
la vie locale. Il n’est pas possible
de privatiser le village pour un
événement, car il faut respecter
le rythme de ce lieu pour en découvrir le charme.
GOT : Quelle est l’animation
culturelle ?
S. L. : L’office organise la Fête
de la musique, les Journées du
Repères
• Budget : 250 000 € (commune : 50 % ; taxe de séjour : 30 % ; adhésions,
boutique, visites guidées : 20 %).
patrimoine, le Forum des associations, la Semaine du goût, Noël
à Saint-Paul et en assure la communication. En été, le Festival de
musique de chambre est fourni
par un producteur, les associations
locales s’impliquent dans les animations théâtrales et le village
propose des séances de cinéma
en plein air. L’office assure la billetterie de tous les spectacles d’été.
En matière d’hébergement, le
service accueil prend en charge
les réservations de dernière
minute.
GOT : Comment accompagnezvous les professionnels ?
S. L. : L’office appuie la démarche de reclassement des meublés
afin de les intégrer dans sa base
de données qui ne présente que
les meublés classés. Il a négocié
une offre groupée auprès d’une
société accréditée par Atout
France pour organiser des réunions d’analyse de la norme et
la visite des structures.
Par ailleurs, la création d’un label
est à l’étude en partenariat avec
la chambre de métiers pour valoriser l’authenticité des œuvres
des artistes et des artisans créateurs qui vivent au village et qui
vendent sur place. Ce label améliorerait la visibilité de la créativité
locale qui constitue une valeur
ajoutée pour le visiteur en quête
de souvenirs.
L’office accompagne systématiquement les actions des professionnels (menu de Pâques, atelier
de cuisine pour les enfants…). Ce
suivi est possible, car notre destination à forte notoriété fonctionne
sur une « échelle réduite » (10
hôtels, 16 restaurants, une vingtaine d’artistes). Chaque restaurant ou hébergement dispose d’une
page sur notre site Internet. ■
Office de tourisme de Saint-Paulde-Vence
Tél. : 04 93 32 86 95
www.saint-pauldevence.com
• 5 salariés à temps plein et une personne mise à disposition par la commune le week-end ; 365 jours d’ouverture.
• 1 500 lits marchands (10 hôtels, 50 meublés dont la moitié classée,
chambres d’hôtes).
La Gazette Officielle du Tourisme
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offices de tourisme
N° 2158 – 18 avril 2012
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stratégie
N° 2158 – 18 avril 2012
Clusters tourisme : porter une stratégie commune
Les clusters (ou grappes d’entreprises) sont des formes locales d’organisation des activités visant à
partager les connaissances et les savoir-faire pour optimiser les résultats. Cette concentration géographique d’acteurs traduit la capacité des entreprises, des collectivités, des unités de recherche et de
formation à se mobiliser pour valoriser leurs complémentarités et leurs atouts géographiques et sectoriels.
U
n cluster tourisme a pour
objectifs d’améliorer la visibilité d’une destination en travaillant sur son image et de créer
une offre cohérente et performante. Il développe une stratégie
partagée en associant acteurs
publics et privés, entreprises et
institutionnels. Il incite à mutualiser les savoirs, à développer une
communauté de pratiques et permet d’accompagner la montée
en gamme d’une destination.
Goazen : projets
partagés et coordonnés
En 2008, la CCI Bayonne Pays
basque décide de clusteriser les
principales activités économiques du Pays basque et confie à
Corinne Cerveaux le pilotage du
projet de création du cluster tourisme Goazen.
« Un cluster est un regroupement
d’entreprises d’un même secteur
d’activité sur un bassin d’emploi
pour mener en commun des
actions qui entrent dans le champ
d’un projet stratégique et dont la
mise en œuvre individuelle n’est
pas envisageable, rappelle
Corinne Cerveaux. Il porte une
stratégie territoriale sur une destination touristique, avec une
notion de transversalité (emploi,
formation, marketing…) et assure
une approche globale des métiers
(privé, institutionnels, université,
recherche, centres de formation)
qui participent à l’élaboration du
produit commercialisé. Ce système d’animation économique
existe depuis une cinquantaine
d’années dans l’industrie, mais il
est encore peu fréquent dans le
tourisme.
4
Le tourisme a des caractéristiques
communes avec la production
industrielle : un fort besoin capitalistique en investissement et en
emploi ; l’interaction entre des
partenaires constituant une
chaîne d’acteurs ; une concurrence internationale ; une production en série de produits ou de
services ; un développement économique subordonné à une
nécessité d’innovation et de
management de la qualité (satisfaction client).
Mais il existe deux différences
fondamentales entre industrie et
tourisme. D’une part, le périmètre de la destination touristique
identifiée par le client est le support de la compétitivité. D’autre
part, le tissu économique, constitué de gros donneurs d’ordres et
de sous-traitants dans l’industrie,
se distingue dans le tourisme par
une très forte présence de TPE
atomisées sur le périmètre de la
destination.
Une structure souple
Le cluster Goazen (www.bayonne.
cci.fr) n’a pas de forme juridique.
Son but est de créer un espace
de projet partagé, coordonné et
cogéré par le privé et le public
pour manager la destination touristique au travers d’une stratégie
commune. Il est piloté par un
comité de direction composé des
représentants des principaux secteurs d’activités, c’est-à-dire des
réseaux et filières du Pays basque
(hôtellerie, camping, tourisme
social, thalassothérapie) ainsi que
des représentants des sites,
musées, prestataires de loisirs, des
transports routiers de voyageurs
et des agences réceptives. Le
comité de direction définit la stratégie, pilote le projet global et
recherche des financements.
Chaque projet est porté par un
groupe de travail piloté par un
membre du comité de direction,
avec un technicien formé à la gestion de projet et des participants
issus des entreprises, des offices
de tourisme ou d’autres structures
(formation, emploi…). Le groupe
définit ses actions, en assure le
suivi et l’évaluation. Des entreprises membres des filières adhérant
au cluster sont sollicitées pour
participer aux actions.
La CCI Bayonne Pays basque qui
a initié le cluster en assure la coordination, met à disposition des
moyens techniques et humains et
tient une comptabilité analytique.
Le cluster compte plus de 700
adhérents issus de divers réseaux.
Une partie des cotisations des
réseaux est reversée au cluster
pour financer le fonctionnement
et les actions (17 % du budget en
2011). L’an dernier, l’État a
apporté 25 % du budget et la CCI
58 %.
Le cluster a trois fonctions. Soit
il agit en tant que maître d’ouvrage
et maître d’œuvre en finançant
et en réalisant (études de faisabilité, de clientèle…). Soit il est
assistant à la maîtrise d’ouvrage
vis-à-vis d’une structure (partenariat avec un groupement d’employeurs). Soit il contribue à un
projet en apportant de l’expertise,
des données, du lobbying ou une
caution morale, par exemple pour
la marque Pays basque.
Le projet de marque multi-sectorielle sur le Pays basque est
porté par les entreprises du
La Gazette Officielle du Tourisme
territoire. Inscrit dans le contrat
territorial Pays basque, il est
financé en partie par l’État, la
Région et le conseil général pour
la phase d’études d’opportunité
et de faisabilité. La phase de mise
en œuvre doit être portée par les
entreprises et la réflexion est
menée par les clusters du Pays
basque (agroalimentaire, BTP,
glisse, industries créatives, santé,
tourisme) qui ont participé à la
définition du portrait identitaire
et des outils de gouvernance
(charte multi-sectorielle, engagements des entreprises, outils
de gouvernance…). Ils seront
associés au financement et à la
gestion de la marque et inciteront
les entreprises à se l’approprier.
Pour pérenniser les emplois du
tourisme, le cluster a noué un
partenariat avec l’association
Pays basque Emplois (www.
apbe-pe.com). Ce groupement
d’employeurs travaille depuis dix
ans sur les secteurs de l’agroalimentaire, de l’agriculture, du BTP,
de la santé pour mutualiser des
postes afin de les pérenniser, dans
des secteurs ayant des activités
temporaires ou saisonnières. Les
petites entreprises proposant ces
postes adhèrent à Pays basque
Emplois qui recrute des salariés
en temps partagé pour les mettre
en situation de plein emploi et porte
leur contrat de travail. Ces salariés,
fidélisés par rapport à chaque
entreprise, assurent une continuité
dans la qualité de service.
Le tourisme est une activité saisonnière, mais dont les “gestes
métiers” peuvent être transversaux (traducteur, webmestre, serveur, cuisinier/agroalimentaire,
assistant à la gestion des ressources humaines…). Le cluster a joué
le rôle d’assistant à maîtrise
d’ouvrage auprès du groupement
d’employeurs en sensibilisant les
entreprises et en recherchant des
financements pour mener une
étude de faisabilité sur la création
d’une branche tourisme, suivie
d’une phase test avec une trentaine d’entreprises du tourisme
adhérentes au groupement. Cette
dernière s’est avérée positive
avec 10 000 heures d’emploi facturées sur six mois en 2011. Il
faudrait 30 000 heures facturées
sur douze mois pour financer un
animateur dédié à la branche
tourisme sur ce bassin d’emploi. »
Réussir un cluster
« Pour atteindre une taille critique
représentative d’un secteur d’activité, la majorité des acteurs de
celui-ci doivent être représentés,
explique Corinne Cerveaux. Il leur
faut trouver un intérêt dans le
cluster et s’engager volontairement dans la durée. Il est indispensable que le groupe de
direction soit stable pendant
plusieurs années.
Ces acteurs privés collaborent
sur un plan d’actions concernant
plusieurs secteurs d’activités tout
en respectant l’indépendance de
leurs partenaires, chaque groupement ou syndicat continuant
à mener des actions propres. Dès
qu’une action devient transversale à plusieurs secteurs, elle
s’effectue dans le cadre du cluster. Les projets se développent
au r ythme des entreprises.
Le plan d’actions couvre l’ensemble des leviers concernant la
compétitivité des entreprises
Renatour : rendez-vous à Biarritz
L’Assemblée française des chambres de commerce et d’industrie (ACFCI)
organise à Biarritz, du 17 au 19 octobre 2012, le congrès Renatour sur le
thème : « Les réseaux d’entreprises comme outils de management de la
destination touristique » (réseau d’entreprises, cluster, système productif
local, pôle de compétitivité…).
www.acfci.cci.fr
La Gazette Officielle du Tourisme
(marketing, ressources humaines, qualité, innovation).
Une corrélation est indispensable
entre la stratégie du cluster et
celle des acteurs institutionnels
(promotion, emploi, formation,
recherche). Le cluster doit en
permanence mesurer sa contribution à la performance et à la
compétitivité des entreprises et
à la valeur ajoutée qu’elles apportent au territoire. Toutes les
actions sont menées en mode
projet, avec définition d’un indice
d’efficacité et vérification pour
savoir s’il est atteint.
L’animateur du cluster doit être
formé à l’ingénierie de projet et
à la conduite de changement. Le
cluster s’appuie sur une structure
institutionnelle capable d’assurer
une avance de trésorerie pour
lancer une action. Il faut se
concentrer sur la source des marges des entreprises pour proposer
un produit de meilleur rapport
qualité-prix, plus innovant, plus
durable, plus responsable. Un
cluster naît à l’initiative des
entreprises. »
Cluster Beaujolais :
une synergie de réseau
Le cluster Beaujolais (www.clus
terbeaujolais.com) est un groupement inter-filière et territorial,
lancé en 2007 et constitué en
association en 2009. « Il a été créé
à la demande de l’État pour trouver des solutions à la crise viticole
en Beaujolais en initiant une dynamique territoriale d’entreprises
autour d’une stratégie partagée
et en appuyant la filière viticole
sur les autres secteurs dont l’œnotourisme, précise son animatrice
à la CCI de Villefranche-surSaône, Sophie Landreau.
L’association comporte trois collèges : entreprises, formation et
recherche, institutions (offices de
tourisme, ADT). Le groupe tourisme, très actif, fédère environ
vingt-cinq entreprises. Les groupes de travail sont menés par les
entreprises pour élaborer une
communication commerciale qui
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stratégie
N° 2158 – 18 avril 2012
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stratégie
N° 2158 – 18 avril 2012
s’appuie sur la communication
“image” des institutionnels pour
valoriser leurs prestations et
inversement. Grâce à la labellisation “Grappe d’entreprises”
attribuée par la Datar en 2011
pour la stratégie globale de dynamique locale d’entreprises menée
par le cluster, notre plan d’actions
peut faire une part notable aux
initiatives concernant le tourisme.
Les entreprises mènent des
actions communes, par exemple
l’édition d’une plaquette de promotion, la présence sur des salons
avec la bannière Atouts Beaujolais (marque utilisée pour la communication touristique), la
création du portail Internet des
prestataires www.atouts-beaujo
lais.com
L’effet réseau facilite le renvoi
de clientèle. Il faut bien positionner l’offre en assemblant des
prestations de niveau équivalent
pour cibler un segment de clientèle au travers d’une communication groupée. Un cluster doit
disposer d’un animateur pour
faire le lien entre ses membres,
mettre en place les actions et en
évaluer l’impact. La CCI du Beaujolais porte mon poste à temps
plein. La gouvernance du cluster
est assurée par les entreprises
qui cofinancent toutes les
actions.
Un projet en cours réunit les entreprises de Tarare (Haut-Beaujolais) et les prestataires du tourisme
pour créer une gamme de produits textiles “arts de la table”
créés et fabriqués en Beaujolais,
diffusés dans les boutiques d’offices de tourisme ou utilisés dans
les caves ou lors des événementiels. »
Val d’Europe :
un projet ambitieux
L’association de préfiguration du
Cluster tourisme en Ile-de-France,
lancée le 15 février 2011, réunit
l’université de Marne-la-Vallée
Paris-Est, le SAN (Syndicat d’agglomération nouvelle) Val d’Europe, Euro-Disney, le conseil
régional d’Ile-de-France, le
conseil général de Seine-etMarne, l’établissement EPAFrance et le Conseil national du
tourisme.
« Ce cluster est la mise en synergie de la sphère territoriale avec
l’univers de l’entreprise, la recherche et la formation et le premier
acteur privé, Euro-Disney, qui
sera rejoint par d’autres entreprises, précise Jérôme Lecerf, directeur de cabinet du SAN Val
d’Europe.
L’association de préfiguration du
cluster participe à des rendezvous universitaires. Le cycle de
Cluster montagne : un nouvel élan
Le Cluster des industries de la montagne (CIM) et France Neige International ont fusionné le 13 avril 2012 pour optimiser l’accompagnement des
entreprises et la promotion des savoir-faire montagne en France et à l’international.
Créé en 2006 et animé par la CCIT de la Savoie jusqu’à fin 2011, le CIM
avait pour vocation de fédérer en réseau professionnel l’ensemble des
acteurs impliqués dans l’économie de la montagne (aménagement et développement). Il accompagnait les professionnels pour renforcer leurs performances industrielles et commerciales, leur compétitivité et leur
attractivité au niveau international (conseil individuel, organisation de
pavillons collectifs sur les salons professionnels, accueil de délégations
étrangères, missions de prospection pour positionner les savoir-faire français
de l’aménagement de la montagne à l’export). La nouvelle association
dénommée Cluster montagne poursuivra les actions engagées sur trois axes
stratégiques : international ; innovation, performance, compétences ; veille
prospective.
www.cluster-montagne.com
6
conférences « Les Jeudis du Cluster tourisme », intégré au cursus
du master tourisme de l’université
Paris-Est Marne-la-Vallée et
ouvert au public, est organisé par
l’université, la société EuroDisney et l’intercommunalité, sur
des thèmes tels que le marché
touristique francilien, le luxe et
le tourisme, le tourisme d’affaires
en France, tourisme et transports
en Ile-de-France, tourisme et gastronomie, tourisme et marketing
territorial.
Une démarche structurante
L’association définitive devrait
être créée courant 2012 et se
doter d’un site Internet. Le cluster,
qui s’articule avec un projet de
développement universitaire sur
notre territoire, sera un acteur du
Grand Paris, un projet territorialisé et mis en réseau.
Son but est de promouvoir le tourisme et les services sur le territoire de Marne-la-Vallée où se
situe la première destination touristique intégrée d’envergure
européenne. Celle-ci devrait, d’ici
2030, doubler sa capacité d’accueil hôtelière (tourisme d’affaires, tourisme ver t) et ses
attractions. Le cluster implique
également le développement
d’une filière d’enseignement
supérieur et de recherche dédiée
aux métiers du tourisme, de
l’hôtellerie, du loisir et du patrimoine, en forte interaction avec
les entreprises et les organismes
publics. »
Le Cluster tourisme Val d’Europe
en cours de création à Marne-laVallée s’intègre dans le pôle
d’excellence touristique seine-etmarnais. Ce cluster mettra en
réseau les différentes dimensions
de l’économie touristique : offre,
hébergement, transports, recherche-formation en lien avec l’Institut français du tourisme Paris-Est
Fontainebleau, l’université de
Marne-la-Vallée, la future école
de management touristique de
haut niveau et des formations
proposées par la CCI. ■
La Gazette Officielle du Tourisme
Ici et là : les initiatives en région
Cette rubrique est consacrée aux initiatives, événements et manifestations mettant en valeur le
dynamisme des territoires en matière de tourisme.
Escapade en Bretagne
Un hors-série Dimanche OuestFrance intitulé « Week-end Nature
et Randonnée en Bretagne » présente 30 idées d’escapades et de
randonnées en Bretagne et LoireAtlantique. Chacun des 30 lieux
est détaillé sur une double page
du magazine où l’on trouve par
exemple l’île de Batz Côte des
Sables, Autour de Josselin, En
Aven-Bélon…
Le hors-série est édité à 25 000
exemplaires et distribué dans les
points de vente Ouest-France sur
toute la Bretagne.
En partenariat avec RandoAccueil,
les Pays touristiques de Bretagne
ont rassemblé les informations afin
de proposer des sites touristiques
présentés sur une carte détaillée
et en photo, des activités de sport
ou de loisirs et des adresses d’hébergement et de restauration. Près
de 40 établissements Crêperies
Gourmandes, Restaurants du Terroir, Cafés de Pays sont présents
dans ce guide
On y trouve également les dates
des manifestations à venir. Un
livret détachable détaille les 30
itinéraires de randonnée pour
découvrir les sites à travers les
sentiers.
www.frpatb.com
Étude
Le 15 février dernier, la chambre
de commerce et d’industrie de
Paris (CCIP) a réuni les principaux
acteurs du secteur des salons
(gestionnaires de sites, organisateurs d’événements, fédérations
professionnelles, certificateurs,
institutionnels…) pour leur présenter les conclusions de l’étude
qu’elle a menée : « Vingt ans d’activité Salons en Ile-de-France :
un reflet de l’évolution de l’économie française ». L’objectif de
La Gazette Officielle du Tourisme
cette étude était de faire ressortir
les tendances de long terme du
secteur, mais également les corrélations avec les principaux indicateurs économiques français :
investissements, consommation,
importations.
Amuse-Musées
À l’initiative du Parc naturel régional (PNR) des Vosges du Nord,
les équipements du réseau de la
« Chaîne de la découverte » proposent leur nouvelle saison d’animations Amuse-Musées pour
2012. Cette 8e édition placée sous
le signe du thème des couleurs
a débuté le 18 mars à Woerth
(musée de la Bataille du 6 août
1870) pour s’achever le 21 octobre à Pfaffenhoffen (musée de
l’Image populaire). Parmi les 15
animations, de nombreux spectacles sont au programme cette
année. Des ateliers ludiques
seront aussi au menu grâce à des
animateurs nature. Toute cette
palette d’animations est gratuite
pour les enfants accompagnés.
Réouverture
Franck Leroy, maire d’Épernay,
et Benoît Moittié, président de
l’office de tourisme d’Épernay
Pays de Champagne, inaugurent
le 18 avril les locaux rénovés de
l’office de tourisme. Les travaux
financés par la Ville (345 000 €)
ont concerné les parties administration et réception. Parmi les
espaces entièrement repensés,
figure la salle d’exposition qui
permettra par exemple aux vignerons d’organiser des dégustations
de Champagne. Cette réouverture coïncide avec la mise en
place de nouveaux outils numériques. Elle s’inscrit par ailleurs
dans le dossier de candidature
des Paysages de Champagne au
Patrimoine mondial de l’Unesco
pour 2013.
Appel à contributions
La Région Bretagne lance pour
la seconde fois son appel à contributions dans le magazine régional Bretagne ensemble.
Le jury de la rubrique « Ma Bretagne » se réunira au mois de mai
pour sélectionner la meilleure
contribution (entre 1 600 et 1 800
signes) destinée à faire partager
un élément insolite du patrimoine
breton. Elle sera publiée dans le
prochain numéro du magazine
régional Bretagne ensemble à
paraître fin juin 2012.
La date limite du dépôt est fixée
au 30 avril : relation-citoyens@
region-bretagne.fr
Savoir-faire
Le lancement officiel de la labellisation nationale du Site Remarquable du Goût « Les terrasses de
l’Aigoual, oignon doux des Cévennes » a eu lieu le 23 mars dernier
à Saint-André-de-Majencoules.
Pour Thomas Vidal, conseiller
général du canton de Valleraugue,
« cette reconnaissance nationale
marque, après l’obtention de l’AOP
en 2008, une deuxième étape dans
la notoriété et l’ancrage territorial
de ce produit si emblématique des
Cévennes ». Ce label national valorise tout à la fois les destinations
touristiques et les territoires en
mettant en valeur des produits du
terroir et le savoir-faire qui les
caractérise. L’obtention de ce label
met en lumière également « la
cohérence de la politique touristique départementale qui a bâti le
socle de cette économie sur l’étroit
partenariat entre tourisme, agriculture et environnement ». ■
7
▲
territoires
N° 2158 – 18 avril 2012
▲
action publique
N° 2158 – 18 avril 2012
Actualité - Réglementation - Journal Officiel
Action publique
LABEL « DESTINATION POUR TOUS »
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, et Frédéric Lefebvre,
secrétaire d’État chargé du Tourisme, ont installé
le 11 avril la commission nationale qui attribuera
le label « Destination pour tous ». L’appel à candidatures vient d’être mis en ligne sur les sites Internet des deux ministères.
Annoncé lors de la conférence nationale du handicap le 8 juin dernier, ce label vise à valoriser les
collectivités locales qui développent sur leur territoire
une politique active pour l’accès des personnes
handicapées au tourisme : accessibilité des prestations touristiques, mais également des services de
la vie quotidienne, et qualité de la chaîne de déplacement. Ce label viendra compléter ainsi celui du
« Tourisme & Handicap » qui permet depuis 2001 de
labelliser des équipements touristiques (musées,
monuments, hôtels, par exemple).
Six collectivités territoriales ont expérimenté en
2011 le cahier des charges du label : Angers, Balaruc-les-Bains, Bordeaux, Parc naturel régional du
Morvan, Pays Cathare (canal du Midi et de la Robine),
Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Associations
VIE ASSOCIATIVE
Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, de
la Jeunesse et de la Vie associative, a présenté
une communication relative aux mesures concernant la vie associative.
La France comptait en 2011 environ 1,2 million d’associations en activité, animées par plus de 14 millions
de bénévoles et 1,8 million de salariés. Le dynamisme
du monde associatif est un indicateur de la volonté
d’engagement social et solidaire des citoyens.
Trois objectifs avaient été définis lors de la dernière
conférence de la vie associative présidée par le Premier
ministre en décembre 2009 : la reconnaissance des
actions des associations, la modernisation des relations
entre les associations et les collectivités publiques et
le développement de la vie associative.
Ces trois axes ont fait l’objet de travaux conjoints
entre le monde associatif et les pouvoirs publics,
aboutissant à la mise en œuvre des mesures annoncées. Il s’agit par exemple de la mise en place du
Haut Conseil à la vie associative, en octobre 2011,
signe de la forte volonté d’établir un dialogue éclairé
avec des experts du monde associatif. Par ailleurs,
la création du Fonds pour le développement de la
vie associative permet d’adapter l’outil de financement
de la formation des bénévoles aux enjeux régionaux
et à la nécessité de diversifier les ressources, en ayant
recours à des financements privés. Enfin, dans le
cadre de la modernisation des pratiques, l’espace en
ligne personnalisé et sécurisé permet, sur le site
www.associations.gouv.fr, de créer une association
et de demander une subvention.
Transports
VÉHICULES DE LOISIRS
Uni-VDL (entreprises de véhicules de loisirs) et le
CLC (Comité de liaison du camping-car) lancent
le nouveau guide Camping-car, Droit de l’Accueil
et du Stationnement.
Dans le schéma d’accompagnement des régions,
des départements et des communes touristiques
dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs
politiques d’accueil du camping-car, ce nouveau
guide, rédigé avec l’aide des trois avocats publicistes d’Uni-VDL, a pour objet de réaffirmer le cadre
juridique qui s’applique à ce mode de loisirs.
Des idées fausses et une mauvaise interprétation des
lois persistent, à l’exemple de la confusion entre stationnement et camping, l’utilisation illégale des barres
de hauteur et de certains panneaux de stationnement.
C’est la raison pour laquelle, dans un objectif commun
« gagnant-gagnant », droits et devoirs doivent être partagés et bien compris afin que la pratique du campingcar s’inscrive dans une logique de tourisme durable,
créatrice d’emplois et de richesses.
Pêcheurs, sportifs de plein air, agriculteurs, professionnels du BTP :
« Sous les lignes électriques, prudence »
ERDF et RTE, qui gèrent les réseaux électriques, lancent une campagne d’information et de sensibilisation
intitulée : « Sous les lignes, prudence : restons à distance », un chapelet de conseils destinés à préserver la
sécurité des personnes exerçant des activités à proximité des lignes électriques. Même sans contact direct
avec une ligne, il peut y avoir danger de brûlure et d’électrocution mortelle. C’est pourquoi ERDF et RTE
conseillent de ne pas s’approcher trop près d’une ligne électrique. Cette campagne de prévention s’appuie
notamment sur une mascotte, Wattson, qui incarne le message de la campagne qui s’adresse en particulier
aux pêcheurs et aux sportifs de plein air.
8
La Gazette Officielle du Tourisme
Le marché du camping-car neuf enregistre une
nouvelle progression pour l’année 2011 avec une
hausse de 6 % des immatriculations de véhicules
neufs, soit 19 307 unités, souligne François Feuillet,
président d’Uni-VDL.
Maritime
NAUFRAGE DE L’ERIKA
La Cour de cassation, qui devrait se prononcer le
24 mai prochain, pourrait annuler toute la procédure
judiciaire qui a fait suite au naufrage le 12 décembre
1999 au large de la Bretagne du pétrolier Erika.
L’avis de l’avocat général transmis récemment aux
parties civiles a en effet conclu à « la cassation sans
renvoi » de l’arrêt de la cour d’appel de Paris. La Cour
de cassation ne peut pas se prononcer sur le fond
du dossier, mais uniquement sur la procédure ellemême. Selon l’avocat général, la justice française
était « incompétente » à statuer sur cette affaire, car
l’Erika, au moment du naufrage, était « un navire
étranger se trouvant en zone économique exclusive »,
c’est-à-dire hors des eaux territoriales. Ce serait donc
la loi de l’État du pavillon du navire, en l’occurrence
Malte, qui s’appliquerait. En outre, les conclusions
du ministère public tendraient aussi à « balayer le
préjudice écologique », une notion que précisément
la procédure de l’Erika avait permis d’introduire en
droit. « C’est une situation invraisemblable de retour
à la case départ », s’alarme l’entourage du président
du conseil régional des Pays de la Loire, Jacques
Auxiette. « Plus de douze années de combat des
collectivités locales, en particulier des Régions Pays
de la Loire, Bretagne et Poitou-Charentes, mais aussi
des associations, risquent d’être balayées. »
Pour Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne, « c’est tout simplement le retour de
la loi de la jungle en mer. Chacun fait ce qu’il veut,
là où il veut, sauf dans la zone des 12 milles. C’est
insupportable pour les Bretons », a-t-il déclaré.
Actualité parlementaire
SPECTACLE VIVANT
Le rapport d’une mission sénatoriale sur le financement du spectacle vivant remis en mars au ministre de la Culture émet sept propositions pour
dégager de nouvelles sources de financement.
Parmi ces propositions figurent l’instauration d’une
contribution additionnelle de 2 % sur le chiffre
d’affaires (HT) des parcs d’attractions à thème,
et celle d’une taxe additionnelle sur le chiffre d’affaires des entreprises du secteur hôtellerie-restauration dans certaines zones festivalières.
Des études menées en France et à l’étranger révèlent,
globalement, des effets très positifs sur les économies
locales pouvant être plusieurs fois supérieures aux
La Gazette Officielle du Tourisme
maritime
budgets investis directement ou indirectement pour
la tenue des manifestations (soit par les organisateurs,
soit par les collectivités qui les accueillent). Cette
taxe qui serait affectée au spectacle vivant se justifie pour au moins deux raisons, selon les auteurs du
rapport : la première est que l’hôtellerie et la restauration sont les principaux bénéficiaires des festivals,
les participants consacrant, outre l’achat des billets
des manifestations, l’essentiel de leur budget à se
loger et se nourrir sur place. La seconde raison tient
au fait que pendant les périodes festivalières, les prix
des prestations hôtelières et de restauration augmentent de manière parfois très significative ; il a
ainsi pu être observé des hausses tarifaires des nuits
d’hôtel de plus de 35 % par rapport aux prix pratiqués
habituellement à la même saison hors dates de
festival. Nombre d’entreprises de ce secteur réalisent
souvent plus du tiers de leur chiffre d’affaires annuel
pendant les quelques jours ou semaines d’un festival,
selon les rapporteurs.
Le secteur capte ainsi une large partie de la valeur
ajoutée économique créée par les festivals et les
dépenses engagées, notamment par les collectivités
territoriales, pour assurer la promotion et l’organisation harmonieuse des événements (ordre public,
investissements en voirie, transports publics…). Il
est donc juste que les investissements consentis par
d’autres pour une activité saisonnière, non courante
et spécifique, dont le secteur commercial tire grand
profit, bénéficient d’un retour raisonnable, estiment
les auteurs.
Quant aux parcs d’attractions à thème, ils proposent
à leurs publics des animations et des spectacles entrant
sans conteste dans la définition réglementaire du
spectacle vivant. Ils bénéficient à ce titre du taux réduit
de TVA (désormais à 7 %). Ils relèvent du champ du
spectacle du point de vue de l’emploi et en particulier
des annexes 8 et 10 de la convention Unedic.
La question a été souvent posée d’une extension à
ces entreprises de la taxation sur les spectacles (au
taux de 3,5 % de la recette de billetterie hors taxes).
L’idée d’une extension pure et simple des taxes sur
les spectacles a été rejetée par la mission sénatoriale.
Elle a mis en avant la difficulté à isoler dans le prix
du billet la part de spectacle servie au client en
contrepartie du paiement de son entrée. Une difficulté
qui est aggravée par le fait que certains spectacles
sont « insérés dans le parcours thématique du parc »
tandis que d’autres n’y sont pas, mais illustrent le
thème culturel donnant au parc son identité. Autre
difficulté : la classification, parfois incertaine, de
ces différents spectacles entre « variétés » et « spectacle à dramaturgie », compliquant la répartition
potentielle entre bénéficiaires (CNV ou ASTP) d’une
taxe déjà difficile à asseoir.
La mesure bénéficierait pourtant d’un rendement
non négligeable (au taux de 3,5 %, cette taxe produirait environ 21 M€ de recettes annuelles).
9
▲
N° 2158 – 18 avril 2012
▲
le tourisme en questions
L’abrogation du bénéfice de la TVA au taux réduit
ayant conduit à un rejet catégorique de la représentation nationale lorsque la mesure a été présentée
par le Gouvernement à l’automne 2011, au motif
d’un renchérissement trop brusque (+ 13 % aux taux
de TVA d’alors) du coût de ce type de loisir populaire,
il n’est pas vraisemblable qu’une nouvelle tentative
de relèvement de la TVA au taux de droit commun
soit pertinente et plus acceptable aujourd’hui par
les élus, l’opinion et les entreprises du secteur.
L’instauration d’une contribution additionnelle faible
en pourcentage, affectée en totalité au spectacle vivant
(par l’intermédiaire du fonds d’intervention proposé
plus avant), sans qu’il soit nécessaire de distinguer
la part qui « reviendrait » aux variétés ou au théâtre,
aurait en revanche une réelle pertinence.
Bon à savoir
– Le projet de parc des Baronnies Provençales, à
cheval entre la Drôme et les Hautes-Alpes, a été
approuvé par 87 communes et devrait devenir le
49e parc naturel régional de France d’ici à fin 2012.
Le périmètre final comprend 87 communes (30 700
habitants), 12 intercommunalités et 6 villes portes :
Veynes, Sisteron, Valréas, Vaison-la-Romaine, Grignan et Dieulefit. Le projet de charte qui fixe l’orientation du parc pour les douze prochaines années
inscrit comme ambition de devenir une référence
nationale en matière de sports et d’activités de pleine
nature. Après l’adhésion des conseils généraux de
la Drôme et des Hautes-Alpes, les élus des régions
Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Rhône-Alpes doivent
se prononcer en juin et juillet 2012. Le projet sera
présenté au ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement dans
le courant de l’automne. Le réseau national des
parcs naturels compte actuellement 47 parcs régionaux, couvrant 7,7 millions d’hectares, soit plus de
14 % du territoire français.
– La Commission européenne a annoncé l’ouverture
d’une enquête approfondie sur des subventions
reçues par l’aéroport de Carcassonne, pour déterminer si elles sont en conformité avec les règles
européennes de la concurrence. Bruxelles enquête
également sur des remises et des accords de commercialisation conclus entre l’aéroport et la compagnie aérienne à bas coût Ryanair. Ces accords,
de nature commerciale, mais portant aussi sur les
frais aéroportuaires, pourraient attribuer à la compagnie un avantage indu par rapport à ses concurrents. L’aéroport régional de Carcassonne, qui
appartient à la Région Languedoc-Roussillon, était
exploité jusqu’en mai 2011 par la chambre de commerce et d’industrie (CCI) locale, avant que son
exploitation ne soit attribuée à Veolia Transport. Il
a accueilli près de 400 000 passagers en 2010.
10
N° 2158 – 18 avril 2012
Paru au Journal Officiel
– Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2011.
Journal Officiel du 6 avril 2012
– Décret n° 2012-462 du 6 avril 2012 relatif à l’Établissement public Cité de la céramique - Sèvres et
Limoges.
Journal Officiel du 8 avril 2012
Le texte a pour objet d’intégrer le musée national
Adrien Dubouché à Limoges, actuellement service
à compétence nationale du ministère de la Culture
et de la Communication, à l’Établissement public
Sèvres - Cité de la céramique dont l’intitulé est
remplacé par : « Établissement public Cité de la
céramique - Sèvres et Limoges ».
Le tourisme en questions
LOUEURS DE MEUBLÉS DE TOURISME
(MONTANT DE LA CFE)
Le député de Loire-Atlantique, Christophe Priou
(UMP), attire l’attention du secrétaire d’État chargé
du Tourisme sur le montant de la cotisation foncière
des entreprises (CFE) qui remplace la taxe professionnelle (TP). En effet, de nombreux propriétaires
de logement ayant mis en location saisonnière voient
leur avis d’imposition supérieur à leur imposition des
années antérieures, et ce contrairement à l’esprit et
aux objectifs de l’instauration de cette cotisation. Il
en résulte un grand sentiment d’incompréhension de
la part des intéressés et de réelles difficultés à appréhender les modalités de calcul de cette nouvelle taxe.
Pour certains petits loueurs de meublés de tourisme,
la taxe est multipliée par dix. De nombreux loueurs
vont donc arrêter toute location, réduisant l’offre
touristique. Aussi, il lui demande quelles sont les
mesures permettant de limiter la hausse de ces prélèvements pour les loueurs de meublés de tourisme
(Question écrite n° 101504).
Réponse : […] La législation en vigueur prévoit certains cas d’exonération de CFE pour les loueurs en
meublé. Ainsi, en application des dispositions de
l’article 1459 du CGI, sont exonérés les propriétaires ou locataires louant accidentellement et, sans
aucun caractère périodique, une partie de leur habitation personnelle. Les personnes louant ou souslouant une partie de leur habitation principale
bénéficient également de cette exonération, sous
réserve que les pièces louées constituent pour le
locataire ou le sous-locataire sa résidence principale
et que le prix de location demeure fixé dans des
limites raisonnables. Sont également exonérées,
sauf délibération contraire de la commune ou de
l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) doté d’une fiscalité propre, les locations
de tout ou partie d’une habitation personnelle, que
La Gazette Officielle du Tourisme
ce soit à titre de gîte rural, de meublé de tourisme
ou sans classement d’aucune sorte.
Lorsque la location de meublés n’est pas exonérée
de CFE, la base d’imposition est constituée de la
valeur locative des seuls biens passibles d’une taxe
foncière dont le redevable a disposé pour les besoins
de son activité professionnelle au cours de la période
de référence définie aux articles 1467 A et 1478 du
CGI, à l’exception de ceux détruits ou cédés au cours
de la même période. Néanmoins, lorsqu’ils sont imposables à la CFE, les loueurs en meublé sont, dans la
plupart des cas, seulement assujettis à la cotisation
minimum, conformément aux dispositions de l’article 1647 D du CGI. Cette cotisation minimum est
établie à partir d’une base dont le montant est fixé
par le conseil municipal. Ce montant doit être compris
entre 203 € et 2 030 € pour les contribuables dont le
montant du chiffre d’affaires (CA) ou des recettes
hors taxes au cours de la période de référence est
inférieur à 100 000 €. À titre d’exemple, si le montant
de la base minimum est de 400 € et le taux d’imposition de 25 %, la cotisation minimum est égale à
100 €. Le conseil municipal a également la faculté de
réduire le montant de la base minimum de moitié au
plus pour les assujettis exerçant leur activité professionnelle pendant moins de neuf mois dans l’année.
Par ailleurs, divers dispositifs ont été adoptés afin
de tenir compte de la situation de certains contribuables concernés par une éventuelle hausse de
leur imposition à la suite de la réforme de la TP.
Ainsi, pour tenir compte de certaines hausses de
CFE émise au profit des syndicats de communes,
un dégrèvement temporaire de CFE, codifié à l’article 1647 C quinquies C du CGI, a été institué et
pris en charge par l’État. Les redevables peuvent
en bénéficier, sur demande, au titre des impositions
2010 et 2011. Ce dégrèvement est accordé lorsque
la somme de la CET, des taxes pour frais de
chambre de commerce ou de métiers et, le cas
échéant, de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) dues au titre de 2010 est
supérieure à la somme de la TP et des taxes pour
frais de chambres de commerce ou de métiers qui
auraient été dues en 2010 en l’absence de réforme
de la TP. Le montant du dégrèvement est égal à la
différence, lorsqu’elle est positive, entre le montant
de CFE émis au profit des syndicats de communes
au titre de 2010 et celui de la TP qui aurait été émis
au profit de ces mêmes syndicats au titre de 2010
en l’absence de réforme de la TP.
Enfin, les entreprises qui auraient subi en 2010 un
ressaut d’imposition supérieur à 10 % et à 500 € peuvent obtenir, sur demande, un dégrèvement transitoire
accordé au titre des années 2010 à 2013, prévu à
l’article 1647 C quinquies B du CGI et pris en charge
par l’État. Ce dégrèvement est égal à un pourcentage
de la différence entre la somme de la CET, des taxes
pour frais de chambres de commerce ou de métiers
et, le cas échéant, de l’IFER dues au titre de 2010 et
la somme, majorée de 10 %, de la TP et des taxes
pour frais de chambres de commerce ou de métiers
qui auraient été dues au titre de 2010 en l’absence
de réforme de la TP. Ce pourcentage est fixé à 100 %
au titre de 2010, 75 % au titre de 2011, 50 % au titre
de 2012 et 25 % au titre de 2013.
Le Gouvernement a souhaité aller plus loin dans le
dernier projet de loi de finances rectificative pour
2011 pour permettre aux communes ou aux EPCI
de réduire de moitié au plus le montant de la base
minimum de CFE pour les redevables réalisant
moins de 10 000 € de CA ou de recettes. En cas de
délibération par les communes avant le 15 février
2012, cette réduction s’appliquera dès les impositions établies au titre de l’année 2012. ■
Réponse publiée au Journal Officiel,
Assemblée nationale, le 10 avril 2012
Le tourisme en actions
La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du
tourisme et des loisirs.
Cote au 13 avril 2012 (valeurs exprimées en €) :
Maxi*
Mini
-16,08 %
31,24
18,02
Bernard Loiseau :
4,15
-16,83 %
4,99
2,91
-67,07 %
12,27
3,83
Euro Disney :
4,46
-48,79 %
9,47
3,35
4,28
-29,84 %
7,07
3,40
86,00
-11,43 %
109,98
84,00
Titre
Cours % var. 15/04/2011
ACCOR :
25,73
3,83
Air France :
Titre
Cours % var. 15/04/2011
Maxi*
Mini
Club Méditerranée :
15,06
-4,86 %
16,94
10,64
Groupe Flo :
Cie des Alpes :
15,90
-29,93 %
23,20
13,89
Musée Grévin :
Edenred :
23,26
+ 11,56 %**
23,26
17,16
Pierre & Vacances :
21,41
-65,82 %
62,64
21,41
6,09
-14,10 %
7,78
5,10
Sodexo :
59,70
+ 14,48 %
60,81
49,26
Trigano :
12,19
-47,70 %
25,50
11,16
Groupe Eurotunnel :
Groupe Partouche :
Mac Donald’s :
*
1,36
-47,49 %
2,87
1,11
97,66
+ 26,72 %
101,26
76,91
Depuis le 15 avril 2011
Depuis le 2 juillet 2010
**
Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com
La Gazette Officielle du Tourisme
11
▲
bourse
N° 2158 – 18 avril 2012
N° 2158 – 18 avril 2012
Le Comité Départemental du Tourisme des Hautes-Alpes
recrute
> son Directeur
CDI, cadre
(période d’essai 4 mois)
Salaire : 50 K€
Véhicule de fonction
Poste basé sur Gap (05)
4UBUVUFOUSFQSJTF
BTTPDJBUJPOMPJ
Envoyer candidature et
lettre de motivation
avant le 4 mai 2012 à :
Monsieur le Président
Comité Départemental
du Tourisme
des Hautes-Alpes
Le Lombard
13, avenue Maréchal
Foch
BP 46
05002 Gap Cedex
Missions :
4PVTMBVUPSJUÏEV1SÏTJEFOUEV$%5
t 7PVT QSPQPTF[ FU EÏQMPZF[ EFT PSJFOUBUJPOT TUSBUÏHJRVFT Ë DPVSU NPZFO FU MPOH
UFSNFQPVSBDDPNQBHOFSMFEÏWFMPQQFNFOU
UPVSJTUJRVFEVEÏQBSUFNFOUFOBDDPSEBWFD
MF$POTFJM(ÏOÏSBM
t 7PVT GBJUFT GPODUJPOOFS MFOTFNCMF EFT
SPVBHFT FOUSF MF NPOEF JOTUJUVUJPOOFM FU MF
NPOEF TPDJPQSPGFTTJPOOFM FU WPVT BOJNF[
EFTQBSUFOBSJBUTJOUFSOFTFUFYUFSOFT
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N° 2158 du 18 avril 2012
Rédaction : API Biarritz
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DBESFEJSJHFBOUEFTUSVDUVSFUPVSJTUJRVF
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t #POOF DPOOBJTTBODF EFT PVUJMT EFT
NÏUIPEFTEFTNPZFOTFUEFTUFDIOJRVFTEF
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ISSN : 0016-5573
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Secrétariat de rédaction :
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Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses
ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou
reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal.
La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que les « copies ou
reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective »
et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration ».
Les documents et photos adressés au Service Rédaction ne sont pas retournés (sauf cas exceptionnel),
et nous dégageons toute responsabilité en cas de leur éventuelle perte.
La Gazette Officielle du Tourisme
CONVENTION DE DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
Ville de Deauville
SECTION I : AUTORITÉ DÉLÉGANTE ET ADRESSE
I.1. Nom et adresse :
Ville de Deauville – 20, rue Fossorier – BP 31600 – 14801 Deauville
À l’attention de Mme Ousselin Sandra
Tél. : (+33)2 31 14 02 02 – E-mail : [email protected]
Fax : (+33)2 31 87 30 62
Adresse générale de l’autorité délégante : http://www.deauville.fr
Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues : Point(s) de contact susmentionné(s).
I.2. Nature de l’autorité délégante : Commune.
SECTION II : OBJET DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
II.1. Intitulé de la délégation de service public :
Affermage du Centre International de Deauville.
II.2. Texte en application duquel la convention est conclue :
Article L. 1411-1 et suivants et R. 1411-1 et suivants du code général des collectivités territoriales.
II.3. Objet de la délégation :
La gestion de missions générales de service public local du tourisme d’affaires par
l’exploitation de deux ensembles immobiliers, le Centre International de Deauville
et le Cercle, et une mission plus spécifique, l’organisation du Festival du Cinéma
Américain de Deauville.
Domaine de la délégation : Autre : Centre de congrès, tourisme d’affaires.
Durée de la délégation : 10 ans.
Autres précisions : La convention prendra effet le 1er janvier 2013.
Lieu principal d’exécution de la délégation : 1, avenue Lucien-Barrière
14800 Deauville.
Code NUTS FR251.
II.4. Autres caractéristiques et informations sur la nature et l’objet de la convention :
Le fermier sera chargé de l’exploitation de l’établissement, dans l’intérêt du rayonnement et du développement économique de la Ville et de ses environs. Ses missions comprennent notamment :
t-FEÏWFMPQQFNFOUFUMBHFTUJPOEBDUJWJUÏTEFUPVSJTNFEBGGBJSFTFUEÏWÏOFNFOtiel, de congrès, colloques, de salons, d’un festival cinématographique, de sommets internationaux, de séminaires, d’expositions, de spectacles et autres réunions
ou manifestations.
t-FGPODUJPOOFNFOUEFMBDUJWJUÏEÏMÏHVÏFEVSBOUMBOOÏFFOUJÒSFEBOTMFTMPDBVY
mis à disposition.
t -FOUSFUJFO EFT MPDBVY FTQBDFT FU BCPSET EFT MPDBVY DPOåÏT BJOTJ RVF EF
ses équipements et installations, matériels et mobiliers, la maintenance incluant
notamment l’entretien, les grosses réparations et le renouvellement des équipements, installations, matériels et mobiliers, bâtiments, selon une répartition avec la
Ville pour les bâtiments.
t-BNJTFËEJTQPTJUJPOEFMB7JMMFPVEFTPSHBOJTNFTPVBTTPDJBUJPOTEÏTJHOÏT
QBSFMMFEFMÏUBCMJTTFNFOUQMVTJFVSTKPVSTQBSBOTFMPOMFTDPOEJUJPOTEÏåOJFTBV
contrat d’affermage.
t-BQSPNPUJPOEFTFTBDUJWJUÏTEBOTMJOUÏSÐUMPDBMFUEVEÏWFMPQQFNFOUÏDPOPNJRVFFUOPUBNNFOUMBCPOOFUFOVFMBDUVBMJTBUJPOEVTJUF*OUFSOFUDPOåÏ
t-PSHBOJTBUJPOEV'FTUJWBMEV$JOÏNB"NÏSJDBJOEF%FBVWJMMF
t-BSÏBMJTBUJPOEJOWFTUJTTFNFOUTDPNQMÏNFOUBJSFTQPVSHBSBOUJSMBDPOUJOVJUÏMB
pérennité, l’adaptation et le bon fonctionnement du service public délégué.
-F GFSNJFS TFSB SÏNVOÏSÏ QBS t -FT SFDFUUFT QFSÎVFT EJSFDUFNFOU BVQSÒT EFT
VTBHFST TFMPO VOF HSJMMF UBSJGBJSF BQQSPVWÏF QBS MB 7JMMF t 6OF TVCWFOUJPO GPSfaitaire d’exploitation versée par la Ville et déterminée sur la base des comptes
prévisionnels à fournir par les candidats qui seront admis à présenter une offre.
Le fermier versera à la Ville une redevance pour la mise à disposition des biens
affectés à ce service public.
II.5. Classification CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics) :
79950000, 79953000.
SECTION III : CONDITIONS DE PARTICIPATION
III.1. Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigences relatives
à l’inscription au registre du commerce ou de la profession :
Pièces administratives (décret n° 97-638 du 31 mai 1997 et arrêté du 31 janvier
2003) à fournir :
t-FUUSFEFDBOEJEBUVSFJOEJRVBOUMJEFOUJUÏEVDBOEJEBUMFDBOEJEBUQFVUVUJMJTFS
le formulaire DC1).
t1PVWPJSTEFMBQFSTPOOFIBCJMJUÏFËFOHBHFSMFDBOEJEBU
t &YUSBJU ,CJT EBUBOU EF NPJOT EF USPJT NPJT PV EPDVNFOU ÏRVJWBMFOU QPVS MFT
entreprises établies à l’étranger.
t 4J MF DBOEJEBU FTU FO SFESFTTFNFOU KVEJDJBJSF MB DPQJF EV PV EFT KVHFNFOUT
prononcés à cet effet.
t%ÏDMBSBUJPORVFMFDBOEJEBUOFGBJUQBTMPCKFUEVOFJOUFSEJDUJPOEFDPODPVSJS
t$FSUJåDBUBUUFTUBOURVFMFDBOEJEBUBTBUJTGBJUËTFTPCMJHBUJPOTåTDBMFTFUTPDJBMFT
ou état annuel conformément aux dispositions du décret n° 97-638 du 31 mai
FUEFMBSSÐUÏNPEJåÏEVKBOWJFSGPSNVMBJSF/PUJ
t"UUFTUBUJPOTVSMIPOOFVSBUUFTUBOURVFMFDBOEJEBUOBQBTGBJUMPCKFUBVDPVST
des cinq dernières années, d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier
judiciaire, pour les infractions visées aux articles L. 8221-1, L. 8221-3, L. 8221-5,
L. 8231-1, L. 8241-1, L. 8241-2, L. 8251-1 et L. 8251-2 du code du travail ou de
toute autre condamnation pour des infractions similaires.
La Gazette Officielle du Tourisme
t"UUFTUBUJPODPODFSOBOUMFSFTQFDUEFMPCMJHBUJPOEFNQMPJEFTUSBWBJMMFVSTIBOEJcapés, au regard des articles L. 5212-1 à L. 5212-11 du code du travail.
Les formulaires cités peuvent être utilisés et téléchargés sur le site http://www.
economie.gouv.fr/daj
III.2. Capacité économique et financière :
Pour les nouvelles ou futures sociétés, voir alinéa 2 de l’article L. 1411-1 du
CGCT :
t%ÏDMBSBUJPOJOEJRVBOUMFTFGGFDUJGTEVDBOEJEBUFUMJNQPSUBODFEVQFSTPOOFMEFOcadrement pour chacune des trois dernières années (2009, 2010 et 2011).
t#JMBOTFUDPNQUFTEFSÏTVMUBUFUBOOFYFTËEFMBMJBTTFåTDBMFEFTUSPJTEFSniers exercices disponibles, et note commentant l’évolution des bilans et comptes
de résultat.
t"UUFTUBUJPOTQSPGFTTJPOOFMMFTEBTTVSBODFFODPVSTEFWBMJEJUÏ
t/PUFTVSMIJTUPSJRVFEVDBOEJEBUQSÏDJTBOUTFTMJFOTÏWFOUVFMTBWFDVOHSPVQF
III.3. Capacité technique et professionnelle :
Pour les nouvelles ou futures sociétés, voir alinéa 2 de l’article L. 1411-1 du
CGCT :
t/PUFTVSMFYQÏSJFODFFUMFTSÏGÏSFODFTBDRVJTFTQBSMFDBOEJEBUFONBUJÒSFEFYploitation et de gestion d’équipements dans le domaine des activités déléguées.
t .ÏNPJSF QSÏTFOUBOU MFT HBSBOUJFT QSPGFTTJPOOFMMFT FU NPZFOT UFDIOJRVFT FU
humains du candidat et attestant de sa capacité à assurer l’exécution et la continuité du service, ainsi que l’égalité des usagers devant le service.
t5PVUBVUSFEPDVNFOURVFMFDBOEJEBUFTUJNFSBOÏDFTTBJSFËMBQSÏTFOUBUJPOEF
sa candidature.
SECTION IV : PROCÉDURE
IV.1. Numéro de référence attribué au dossier par l’autorité : DSP CID.
IV.2. Modalités de présentation des candidatures :
Adresse à laquelle les candidatures doivent être envoyées :
Ville de Deauville – 20, rue Fossorier – BP 31600 – 14801 Deauville Cedex
E-mail : [email protected] – Tél. : 02 31 14 02 02 – Fax : 02 31 87 30 62
IV.3. Condition de délai :
Date limite de réception des candidatures :
21 mai 2012 à 12 heures.
IV.4. Langue(s) pouvant être utilisée(s) pour les candidatures :-FGSBOÎBJT
SECTION V : RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES
V.1. La convention s’inscrit dans un projet ou un programme financé par des fonds
communautaires : Non.
V.2. Autres informations :
Mode de passation : 1SPDÏEVSF EÏåOJF QBS MFT BSUJDMFT - FU TVJWBOUT FU
R.1411-1 et suivants du Code général des collectivités territoriales.
Justifications à présenter par le candidat : En cas de groupement candidat, chaque
membre devra produire les pièces demandées. Les candidats étrangers devront
produire les pièces administratives ou des documents similaires, avec une traducUJPOBTTFSNFOUÏFFOMBOHVFGSBOÎBJTFFUMFTQJÒDFTUFDIOJRVFTFUåOBODJÒSFTFO
MBOHVFGSBOÎBJTF
Modalités de remise des candidatures : Les candidatures devront parvenir sous
double enveloppe fermée à l’adresse ci-dessus indiquée, par tout moyen, autre
qu’électronique (par voie postale ou par dépôt contre récépissé) permettant d’établir la date et l’heure certaines de réception, avant le 21 mai 2012 à 12 heures.
-FOWPJEPJUÐUSFBSSJWÏBVYEBUFTFUIFVSFTMJNJUFTåYÏFT-FOWFMPQQFFYUÏSJFVSF
portera les mentions : « Affermage du Centre international de Deauville – Ne pas
ouvrir – À ouvrir par la commission de Délégation de service public. » L’enveloppe
JOUÏSJFVSF QPSUFSB MF OPN EV DBOEJEBU FU DPOUJFOESB MFOTFNCMF EFT KVTUJåDBUJGT
demandés. Tout dossier de candidature ne respectant pas les modalités du présent avis et ne comportant pas l’ensemble des pièces demandées sera jugé non
conforme et entraînera le rejet de la candidature, sous réserve de la possibilité de
compléter le dossier sous 48 h (article 8 du décret du 31 mai 1997).
Critères de jugement des candidatures : t (BSBOUJFT åOBODJÒSFT FU HBSBOUJFT
QSPGFTTJPOOFMMFT t 3FTQFDU EF MPCMJHBUJPO EFNQMPJ EFT USBWBJMMFVST IBOEJDBQÏT
t"QUJUVEFËBTTVSFSMBDPOUJOVJUÏEVTFSWJDFQVCMJDFUMÏHBMJUÏEFTVTBHFSTEFWBOU
MF TFSWJDF QVCMJD -FT HBSBOUJFT åOBODJÒSFT FU QSPGFTTJPOOFMMFTTFSPOUBQQSÏDJÏFT
sur la base des documents visés aux points III.1. 2. et 3. et globalement pour les
groupements candidats.
Critères environnementaux :0VJNBJTOPOTQÏDJåRVFT
Critères de jugement des offres : Les critères de jugement des offres, appréciés
de manière interdépendante, seront indiqués dans le règlement de consultation
adressé aux candidats admis à présenter une offre.
V.3. Procédures de recours :
V.3.1. Instance chargée des procédures de recours :
Tribunal administratif de Caen – 3, rue Arthur le Duc – BP 25086 – 14050 Caen
Cedex 4
E-mail : [email protected] – Tél. : 02 31 70 72 72 – Fax : 02 31 52 42 17
V.3.3. Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus concernant
l’introduction des recours :
Tribunal administratif de Caen – 3, rue Arthur le Duc – BP 25086 – 14050 Caen
Cedex 4
E-mail : [email protected] – Tél. : 02 31 70 72 72 – Fax : 02 31 52 42 17
V.4. Date d’envoi du présent avis à la publication : 6 avril 2012.
13
▲
brèves
LE TOURISME EN MARCHE
▲
Les collectivités territoriales alsaciennes ont décidé
d’élaborer une stratégie de développement touristique
commune à l’échelle de l’Alsace. Afin d’impliquer les
socioprofessionnels et les acteurs de territoire et de
solliciter leur avis d’experts, des groupes de travail
ont été réunis le 20 février et le 13 mars à l’Agence
culturelle d’Alsace à Sélestat.
Cette réflexion, qui mobilise pleinement les compétences des ADT 67 et 68, le CRT Alsace et un grand
nombre d’acteurs locaux du tourisme, s’articule autour
de cinq enjeux : soutenir et dynamiser l’économie
touristique alsacienne ; promouvoir la destination Alsace
(dont l’offre tourisme d’affaires) ; développer harmonieusement le tourisme sur le territoire alsacien (en
faisant notamment de l’Alsace une destination vélo de
premier choix et en développant l’accessibilité douce,
l’écotourisme et le développement durable) ; développer les atouts et le potentiel touristique de l’Alsace (en
misant pour se démarquer de la concurrence sur les
traditions, le tourisme de mémoire, les grands sites…) ;
rajeunir les fondamentaux (faire le choix de la créativité
pour dynamiser l’image de la destination).
www.strategie-tourisme-alsace.fr
N° 2158 – 18 avril 2012
NOUVEAUTÉS
IDCAR, nouveau
réseau d’autocars
Le projet de lignes internationales par autocar de
la SNCF sera lancé le
14 mai 2012 sous la marque IDCAR. Dans un premier temps, la compagnie
ferroviaire proposera
quatre liaisons au départ
de Paris vers Bruxelles,
Amsterdam, Londres et
Francfort et deux au sud,
vers Barcelone et Turin.
À cette occasion, la SNCF
ouvrira la nouvelle gare
routière internationale
aménagée sous la gare
Saint-Lazare rénovée. Le
premier autocar partira le
14 mai à 16 heures de
Saint-Lazare vers Londres.
▲
Le petit train de la Rhune au Pays basque va changer d’exploitant. Ce petit train touristique qui a transporté 330 000 touristes en 2011 au sommet de la
chaîne pyrénéenne sera géré par l’Établissement
public des stations d’altitude (EPSA), une émanation
du conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Ce dernier, propriétaire de l’équipement, a profité de la fin
du contrat de délégation de service public qui le liait
depuis 2004 avec une filiale de Véolia pour reprendre
la main et poser les bases d’une nouvelle gouvernance
avec la commune d’implantation, Sare, mais aussi
avec le Gouvernement de Navarre en Espagne dont
la ligne frontalière jouxte la gare d’arrivée du petit
train au sommet du massif. Le conseil général envisage
de créer un groupement européen de coopération
transfrontalière (GECT) pour faciliter la sécurité, l’organisation des secours, l’amélioration de conditions
d’accueil et la diversité de l’offre d’activités à l’arrivée.
L’EPSA a été créé en 1998 par le Département pour
exploiter en son nom des remontées mécaniques et
des transports publics à vocation touristique.
Tout le 13 accessible
Bouches-du-Rhône Tourisme se lance dans
l’Open Data et rend
accessibles, depuis le
2 avril 2012, toutes les
données touristiques brutes du dépar tement,
recueillies par Bouchesdu-Rhône Tourisme et les
offices de tourisme du
département.
Avec le site data.visitpro
vence.com, il est désormais possible de consulter et de télécharger une
multitude de jeux de données et les annuaires des
hôtels, restaurants, sites
culturels, parcs de loisirs,
manifestations… du territoire des Bouches-duRhône.
Ce site réalisé en étroite
collaboration avec le
conseil général des Bouches-du-Rhône est une
première étape dans
l’ouverture des données
publiques du département.
data.visitprovence.com
DÉVELOPPEMENT
Appels à projets
Deux appels à projets ont
été lancés par la Région
Languedoc-Roussillon.
Le premier vise à dynamiser la création de produits œnotouristiques
(date limite de remise :
11 mai 2012) et le second
a pour but de faire émerger une offre d’excellence
en matière de tourisme
de nature (date limite de
remise : 30 mai 2012).
Cet appel à projets vise à
accompagner les programmes d’investissements par tenariaux
public-privé ancrés sur un
territoire et proposant une
offre packagée combinant plusieurs prestations
distinctes. Quant aux produits œnotouristiques, ils
doivent être qualifiés et
répondre aux critères du
cahier des charges du
label Qualité Tourisme
Sud de France.
Dans sa collection « Déclics » (Beaux livres), Le Petit Futé publie l’ouvrage Les plus belles abbayes de France.
Au fil des pages, il ouvre les portes des 35 édifices les plus remarquables : Le Mont-Saint-Michel, Fontevraud,
Moissac, Sénanque, La Chaise-Dieu, Royaumont, etc.
Partenaire du festival Mix’Terres organisé à Blois du 25 au 27 mai prochain, l’office de tourisme de Blois
Chambord propose des séjours 3 jours/3 spectacles/3 châteaux, pour profiter non seulement des spectacles,
mais aussi découvrir l’offre touristique. Une initiative qui permet d’ancrer ce festival dans la destination.
http://mixterres.com
14
La Gazette Officielle du Tourisme
Axe Biarritz-Bilbao
AMÉNAGEMENT
Un concours d’architecte
a permis de sélectionner
les quinze équipes d’architectes-scénographespaysagistes finalistes du
projet de rénovation du
musée Arthur Rimbaud,
à Charleville-Mézières
(08), labellisé Musée de
France. Le choix final sera
connu le 5 juin 2012. La
rénovation du musée, évaluée à 5 M€, est inscrite
au contrat de projet ÉtatRégion et dans le plan
Le projet « Écovillage balnéaire de la Porte des
deux Caps », qui va s’étendre sur 155 hectares à
Sangatte (dans le Calaisis), vient d’entrer dans
sa phase opérationnelle.
Ce projet comporte un
volet touristique de 120 ha
qui comprend la création
d’un golf international de
18 trous, un golf de 9 trous
et un ensemble hôtelier
de 50 chambres intégré
au club-house. Par
ailleurs, un programme
immobilier est prévu sur
35 ha (300 résidences de
tourisme, 100 logements
et 65 villas). Sont également programmés un
centre équestre, une balnéothérapie et un centre
d’interprétation.
Source : Le Moniteur
DOCUMENTS
– Étude régionale Insee :
Insee Haute-Normandie :
45 100 emplois salariés
liés au tourisme en Normandie, mars 2012.
Vacanciel poursuit son programme de rénovation
pour améliorer la qualité des hébergements et des équipements de ses établissements. Sur la Côte basque,
l’hôtel★★★ La Frégate à Bidart et l’hôtel-club (village
vacances) de Guéthary viennent d’en bénéficier. Construit
il y a vingt ans, avant la loi Littoral, l’établissement de
Bidart est l’un des rares hôtels de la côte situés directement sur la plage, avec toutes ses chambres (28)
donnant sur l’océan. Vacanciel a consacré plus d’un
million d’euros à la rénovation et la décoration de ce
fleuron, une des adresses exceptionnelles du groupe.
Quant à l’hôtel-club Vacanciel à Guéthary remis à neuf
en mars 2011, il fête cette année son 30e anniversaire.
Près de 2,5 M€ (dont 455 000 € provenant d’aides de
l’État, de la Région, du département et de la commune)
ont été injectés dans cet établissement (24 chambres
et 65 appartements). Ces rénovations s’inscrivent dans
la démarche de qualité engagée par Vacanciel à hauteur
de 50 M€ sur huit ans.
Créé en 1976 à l’initiative de mutuelles, Vacanciel compte
aujourd’hui 28 établissements, avec une nette sur-représentation dans le Sud-Est. En tant qu’acteur du tourisme
social, le groupe personnalise son offre tarifaire, une
politique dont l’un des fondements repose sur la volonté
des actionnaires de réinvestir entièrement les bénéfices.
« Ce qui nous permet de rester sur des niveaux de tarif
inférieurs au marché », précise Philippe Laurançon, le
directeur général. « La clientèle est composée majoritairement d’individuels. Vingt pour cent émane du partenariat historique avec les mutuelles », ajoute-t-il.
▲
Musée Arthur Rimbaud
Écovillage balnéaire
TOURISME SOCIAL
▲
Dans le cadre de l’établissement de relations institutionnelles entre la Ville
de Biarritz et la Ville de
Bilbao, un accord de partenariat vient d’être signé
entre Didier Borotra,
maire de Biarritz, et Iñaki
Azkuna, maire de Bilbao.
Au sein d’un axe « BilbaoBiarritz-Bordeaux », ces
deux villes souhaitent
développer leur coopération dans les domaines du
tourisme, de la promotion
économique et commerciale, et de la culture. Les
échanges d’informations
sur les manifestations
culturelles et sportives, la
mise en place de points
d’information dans chaque ville, la promotion du
Ballet Biarritz comptent
parmi les pistes de développement envisagées.
« Musées » du ministère de
la Culture et de la Communication. L’État interviendra à hauteur de
1,139 M€. Les travaux
devraient démarrer en
2013 et l’ouverture du
musée rénové est prévue
au second semestre.
Source : DRAC
Champagne-Ardenne
L’Ovlej – études et recherches de La Jeunesse au
Plein Air (JPA) – a présenté le 2 avril à Paris les résultats d’une enquête nationale sur l’accès au départ et
les pratiques de vacances des enfants et des jeunes.
Conduite sur un échantillon représentatif de plus de
2 500 familles, cette enquête permet d’actualiser les
dernières données disponibles, recueillies par l’Insee
en 2004. Depuis cette date, le taux de départ en
vacances des enfants et des jeunes ne progresse plus.
Les enfants de familles à revenu inférieur à 1 500 €
mensuels sont en effet de moins en moins nombreux
à pouvoir partir en vacances (58 % d’entre eux en
2004 et 50 % en 2011). Au total, chaque année, 3 millions d’enfants et de jeunes ne partent pas en vacances (25 % de la population des 5 à 19 ans) et 2 millions
n’ont accès à aucune mobilité (15 %).
L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a organisé la tenue de la VIe Conférence internationale sur la
gestion de destination « L’avenir de la Méditerranée du tourisme » à Djerba, les 16 et 17 avril 2012, en collaboration avec le ministère du Tourisme de la Tunisie.
Le département des Hautes-Alpes vient de rejoindre le réseau SITRA (Système d’information touristique
Rhône-Alpes) plébiscité par ses acteurs touristiques. C’est le premier adhérent situé en dehors du périmètre
administratif Rhône-Alpes.
La Gazette Officielle du Tourisme
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brèves
N° 2158 – 18 avril 2012
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perspectives
N° 2158 – 18 avril 2012
L
e parc à thème Le Bournat, situé sur la commune du Bugue en
Dordogne, a célébré le 30 mars dernier le vingtième anniversaire de
son ouverture. Né de l’idée de Paul Jean Souriau, un industriel nostalgique des années 1900, le parc réunit des collections qui, dans les mains
des artisans, transmettent les gestes du passé. Mairie, église, moulins,
métairie, ateliers d’artisans sont reconstitués de façon authentique.
L’école invite même les visiteurs à repasser leur certificat d’étude !
Les artisans font non seulement revivre les métiers d’autrefois, mais ils
partagent aussi leur savoir-faire avec le public. Celui-ci découvre ainsi
les métiers d’il y a cent ans, comme le feuillardier, le moulinier, le coutelier, etc. Des ateliers pratiques sont également proposés, comme ceux
consacrés à la sculpture au couteau, au tressage de blé, à l’écriture à
la plume… Le Bournat organise enfin les travaux des champs et invite
le public à assister à des démonstrations de fanage (week-end de l’Ascension) et de battage (en août). Seront mis à contribution les bœufs
salers et la « locomobile » à vapeur…
Loin d’être un écomusée, Le Bournat est un village bien vivant, sans
artifices, qui met en scène l’art de vivre périgourdin au début du siècle
dernier. Manèges, jeux forains, petit train, animaux de la ferme et des
champs animent le village et ponctuent la visite. Pour fêter ses vingt
ans, une grande roue a été installée sur le site. « Unique pièce de collection, c’est la première grande roue montée à Paris à l’Exposition
universelle 1900 », explique Urbain Souriau, le propriétaire du parc. Elle
complète les dix manèges d’époque déjà présents.
Une formule visite guidée est prévue pour les groupes avec dégustation
de vins et produits du terroir. Le parc met également à disposition des
organisateurs d’événements son cadre 1900 avec privatisation totale
ou partielle du site.
Idéalement situé entre Périgueux, Sarlat, Bergerac, Les Eyzies, Le Bounat
bénéficie de l’apport d’une clientèle qui fréquente un territoire attirant
deux millions de visiteurs par an, souligne Laurent Delbos, le directeur
du parc. Et il accueille 11 000 visiteurs chaque année. « En 2011, nous
avons enregistré une hausse de plus de 8 % par rapport à l’année précédente », se félicite-t-il. Le public est très familial, « ce genre de parc est
idéal pour favoriser les échanges entre grands-parents et petitsenfants ».
Cinquante-deux salariés sont employés dont neuf à temps plein. « Notre
souci est de parvenir à pérenniser les emplois des artisans, via des
contrats de professionnalisation, et à valoriser leur savoir-faire, car ils
ont des compétences spécifiques : ce sont de vrais professionnels. »
L
a Maison de l’histoire de France propose sur son site Internet (www.
maison-histoire.fr) une carte interactive des « mille lieux d’histoire et
de mémoire » présents sur tout le territoire français. Les internautes
peuvent géolocaliser des monuments, des musées, des sites d’archives,
des bibliothèques… via une interface unique et accéder à de multiples
ressources documentaires.
La Maison a mené un important travail de recherche et s’est attachée à
référencer les lieux de valorisation culturelle de l’histoire de France à
destination du public. Elle s’est notamment appuyée pour constituer
cette première liste sur des labels et des classements existants (Musée
de France, Villes et Pays d’Art et d’Histoire, Unesco…).
La recherche des lieux sur la carte interactive se veut intuitive. Les lieux
d’histoire et de mémoire y sont symbolisés par des pictogrammes auxquels sont associées des notices d’information. L’internaute peut sélectionner les sites selon leur typologie, les grandes périodes historiques
ou faire une recherche libre par mots-clés.
La recension des lieux présentés sur la carte interactive n’est pas exhaustive. Les internautes peuvent participer à son enrichissement en écrivant
à [email protected]
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APPELS D’OFFRES
ET PROJETS
– Office de tourisme de Luchon
(31)
Objet du marché : refonte et mutualisation des sites Internet de l’office
de tourisme de Luchon.
Date limite de réception des candidatures : 27 avril 2012.
[email protected]
– CdC de Belle-Ile-en-Mer (56)
Objet du marché : suite à résiliation,
relance du marché de conception
de l’identité visuelle touristique de
Belle-Ile-en-Mer.
Date limite de réception des candidatures : 16 mai 2012.
[email protected]
– Ville de Val d’Isère (73)
Objet du marché : fonction de management général des services ou
équipements à vocation touristique. Fonction de coordination de
l’activité touristique. Fonction de
recherche et de développement des
produits nouveaux.
Date limite de réception des offres :
25 mai 2012.
[email protected]
– Ville de Kourou (97)
Objet de la délégation : construction
et exploitation d’un casino sur le
territoire de la ville de Kourou.
Date limite de réception des candidatures : 31 mai 2012.
[email protected]
– Ville de Caen (14)
Objet de la consultation : délégation
de service sous la forme d’un affermage portant sur l’exploitation du
Parc des expositions, du Centre
de congrès et des activités concourant à l’attractivité touristique.
Date limite de réception des offres :
5 juin 2012.
[email protected]
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