offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
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LA GAZETTE OFFICIELLE DU API 18 avril 2012 – N° 2158 62e ANNÉE • Offices de tourisme LE TOURISME ET LES PRÉSIDENTIELLES * Club France Terre de Tourisme. Publication hebdomadaire – 6 € SOMMAIRE ACTUALITÉ Le tourisme doit être placé au rang de préoccupation d’intérêt général et doit bénéficier d’un développement plus ambitieux et efficace. C’est ce que résume le livre d’entretiens Parlons Tourisme* présenté début mars aux parlementaires et professionnels du secteur et dont le but est de faire prendre conscience aux candidats à la présidentielle de la nécessité d’inclure le tourisme dans leur projet. Depuis cette parution, les manifestes en faveur d’une meilleure prise en compte du tourisme dans les politiques publiques se sont multipliés. Après le réseau Rn2d (comités départementaux du tourisme) qui plaide en faveur de la création d’un conseil supérieur des territoires, le relais a été pris par les professionnels du secteur et les associations. Les hôteliers-restaurateurs via leurs instances représentatives (GNC et UMIH) ont fait remonter des revendications précises telles que la stabilité fiscale et un arrêt de la multiplication de nouvelles taxes. Quant au SNAV (agences de voyages), il demande un allègement du coût du travail. De son côté, la commission tourisme de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF), présidée par David Lisnard, premier adjoint au maire de Cannes, a adressé aux dix candidats un « programme prioritaire d’actions ». L’instauration d’un ministère de plein exercice (au sein du pôle de l’économie et des finances) qui regrouperait les compétences « attractivité », « commerce extérieur » et « tourisme » figure en haut de la liste. La commission demande ensuite d’inscrire le tourisme parmi les compétences optionnelles des pôles métropolitains et de permettre l’adaptation des offices de tourisme, comités régionaux du tourisme et comités départementaux du tourisme au périmètre des marques territoriales. Elle souhaite également que soient créés des pôles d’excellence touristique (sur le modèle des pôles de compétitivité) et que le tourisme urbain soit un axe prioritaire de la politique touristique nationale. Enfin, au niveau européen, l’AMGVF estime indispensable que soit « engagée une action pour lutter contre les distorsions de concurrence, dont souffrent les principaux sites français de congrès et de tourisme d’affaires, afin de renforcer leur compétitivité fiscale, sociale et normative ». ■ TOURISME Saint-Paul-de-Vence : une destination atypique ........................... 2 Entretien exclusif avec Sandrine Lénoard, directrice de l’office de tourisme et du musée • Stratégie Clusters tourisme : porter une stratégie commune ....................... 4 Les clusters (ou grappes d’entreprises) traduisent la capacité des entreprises, des collectivités, des unités de recherche et de formation à se mobiliser pour valoriser une offre cohérente et performante sur une destination • Territoires Ici et là : les initiatives en région ................................................ 7 • Actualité – Réglementation – Journal Officiel..... 8 – Action publique : label « Destination pour tous » – Associations : vie associative – Transports : véhicules de loisirs (cadre juridique) – Maritime : naufrage de l’Erika (procédure) – Actualité parlementaire : spectacle vivant (rapport d’une mission sénatoriale) – Le tourisme en questions : loueurs de meublés de tourisme (montant de la CFE) • Le tourisme en actions (valeurs boursières) ................. 11 • Annonces .......................................................................... 12 • Brèves ................................................................................ 14 • Perspectives .................................................................... 16 – Parc à thème Le Bournat (Dordogne) : mise en scène de l’art de vivre périgourdin au début du siècle dernier Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • J. Auxiette I. Azkuna R. Bachelot-Narquin D. Borotra C. Cerveaux L. Chatel L. Delbos F. Feuillet S. Landreau Ph. Laurançon J-Y Le Drian J. Lecerf F. Lefebvre S. Léonard F. Leroy D. Lisnard B. Moittié Ch. Priou U. Souriau Th. Vidal • • • • ACFCI ADT 67 ADT 68 Alsace • AMGVF • Baronnies Provençales • Biarritz • Bidart • Bilbao • Blois • Bouches-du-Rhône Tourisme • Bretagne • Bugue • Carcassonne • CCI Bayonne Pays basque • CCIP • Cévennes • Charleville-Mézières • Cité de la céramique Sèvres et Limoges • CLC • Cluster Beaujolais • Cluster montagne • Cluster tourisme Val d’Europe • CRT Alsace • Dimanche Ouest-France • Dordogne • Épernay • • • • • • • • EPSA ERDF Festival Mix’Terres FRPATB GNC Goazen Guéthary Haut Conseil à la vie associative • Hautes-Alpes • IFT • Ile-de-France • Insee Haute-Normandie • JPA • Languedoc-Roussillon • Le Petit Futé • Loire-Atlantique • Maison de l’histoire de France • Musée Arthur Rimbaud • OMT • OT Blois Chambord • OT Épernay Pays de Champagne • OT Saint-Paul-de-Vence • Ovlej • Parc Le Bournat • Paris • Pays basque • Pays de la Loire • Pfaffenhoffen • PNR Vosges du Nord • Pyrénées-Atlantiques • Renatour • Rn2d • RTE • Ryanair • Saint-André-deMajencoules • SAN Val d’Europe • Sangatte • Sare • Seine-et-Marne • Sélestat • SITRA • SNAV • SNCF • Tunisie • UMIH • Uni-VDL • Vacanciel • Woerth RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS : • Comité Départemental du Tourisme des Hautes-Alpes (05) • Ville de Deauville (14) ▲ offices de tourisme N° 2158 – 18 avril 2012 Saint-Paul-de-Vence : une destination atypique L’office de tourisme de Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes) capitalise sur la mobilité pour promouvoir un tourisme durable dans un lieu de vie à la notoriété internationale, et professionnalise son offre de meublés pour qualifier les séjours. Entretien exclusif avec Sandrine Léonard, directrice de l’office de tourisme et du musée. GOT : Quelles sont les spécificités de votre destination ? Sandrine Léonard : Saint-Paulde-Vence (3 400 habitants) est un haut-lieu patrimonial. Le village perché médiéval est fortement marqué par les évolutions apportées par François Ier qui a fait reconstruire ses remparts et il compte de nombreux monuments classés. La première clé pour découvrir Saint-Paul-de-Vence est historique avec ses fortifications Renaissance intactes. La seconde est celle de l’arrivée des artistes par le tramway reliant les petits villages de l’arrière-pays niçois au littoral de la Côte d’Azur, au début du XXe siècle. La Colombe d’Or était alors très fréquentée en soirée et le dimanche. Cette empreinte artistique, apportée notamment par Léger, Picasso, Chagall qui a vécu au village, Braque ou Signac, a été confortée par l’implantation de la fondation Maeght dans les années soixante avec Braque, Miró, Chagall et Léger qui ont créé un musée dans la nature. La troisième clé a été l’arrivée des célébrités pendant et après la Seconde Guerre mondiale avec des artistes comme Cosma et « la bande à Prévert » (Lino Ventura, Simone Signoret, Yves Montand…). GOT : Comment l’office est-il organisé ? S. L. : L’accueil occupe le rezde-chaussée d’une maison du village dont les 1er et 2e étages abritent les deux salles d’exposition du musée et le 4e, les bureaux. Le musée, créé en 1959 par les 2 artistes qui ont fondé l’École de Saint-Paul, présente deux à trois expositions temporaires par an et propose des animations et des ateliers. L’office associatif (environ 200 adhérents), anciennement 3★, n’est plus classé, car la configuration du bâtiment ne correspond pas aux nouveaux critères et nous ne sommes pas engagés dans une démarche qualité en raison d’une équipe réduite. Cela ne présente pas d’inconvénient, l’essentiel étant d’offrir une qualité constante d’accueil et d’information dans la langue souhaitée. L’office renseigne environ 40 000 visiteurs par an et développe l’accueil mobile assuré dans le village par des jeunes recrutés de début juillet jusqu’à fin août. Le village reçoit deux millions de visiteurs par an dont 53 % d’étrangers en 2011 (Italie, Angleterre, Irlande, Écosse, États-Unis, Allemagne, Canada, Benelux, Japon, Scandinavie, Espagne, Corée, Chine). La clientèle groupes coréenne et chinoise est en hausse. Les Français sont en majorité originaires de Paca, suivie par Lyon, l’Ile-de-France et le Nord - Pas-de-Calais. GOT : Quelle est votre stratégie ? S. L. : Il faut accompagner la très forte notoriété du village par une communication identitaire qui met en valeur l’histoire, le patrimoine, les artistes locaux, les galeries et les festivités. Il s’agit de séduire avec justesse à travers une philosophie du « tourisme des valeurs ». Nous incitons les visiteurs à prendre le temps de découvrir notre village comme une parenthèse de vie, dans un espace totalement piéton, avec une flânerie entre patrimoine, repas en terrasse, ateliers et galeries. L’office réalise un travail de fond sur l’image et la notoriété de la destination en facilitant sa découverte par la presse écrite internationale (2 à 3 accueils presse par semaine), des tournages de documentaires sur des artistes ou de publicités (8 tournages en 2010), ou des lancements de véhicules. L’office, qui reçoit plusieurs cars de croisiéristes chaque semaine, adhère au French Riviera Cruise Club. Qualité de l’accueil et de l’information Quatre personnes assurent l’accueil à mi-temps (français, anglais, italien, allemand, espagnol) et le suivi de leurs dossiers ; il m’arrive également de renseigner les visiteurs. La documentation est disponible en six langues (japonais inclus) et la traduction en chinois et en portugais (pour accueillir la clientèle brésilienne en augmentation) est à l’étude. GOT : Quelles sont vos actions en matière de e-tourisme ? S. L. : En 2011, l’office a refondu son site Internet (français, anglais ; 25 000 visites uniques par mois) pour mettre en valeur le patrimoine, l’ambiance et l’art de vivre, les hébergements, proposer les disponibilités à dix jours et un La Gazette Officielle du Tourisme agenda détaillé, ou localiser les œuvres exposées dans les soixante galeries. Chaque professionnel dispose d’une fiche et d’un album photos. Le site est administré en interne par toute l’équipe. Les applications iPhone et Androïd ont été lancées en avril 2012 (restaurants, hébergements, agenda, histoire, patrimoine). En 2011, l’office a ouvert une page Facebook, efficace pour partager une communication de dernière minute. La plupart des demandes en visà-vis ne concernent pas les informations présentes sur le site et font appel à la valeur ajoutée apportée par les conseillers en séjour. Certains visiteurs viennent chercher une documentation papier encore très appréciée. Le plan du village accompagné d’un descriptif succinct constituant un itinéraire de base, édité à 80 000 exemplaires, est épuisé chaque année. GOT : Quelle est votre offre de visites guidées ? S. L. : L’office propose dix visites guidées à thème (histoire et patrimoine, leçon de pétanque, Chagall, Prévert, balades autour du village, Saint-Paul-de-Vence médiéval, art et rencontre d’un artiste dans son atelier, chapelle décorée par Folon…). Des visites de la chapelle sont organisées pour les scolaires, avec un cahier pédagogique destiné aux enseignants. Le mercredi, les élèves peuvent participer à des ateliers de dessin, de peinture, de sculpture avec les artistes qui exposent dans le musée. Le guidage (français, anglais, italien, espagnol, allemand) est assuré par deux de nos chargées d’accueil et par trois guides vacataires mis à disposition par la commune. Les groupes sont nombreux (tour-opérateurs, écoles de langues…). Parallèlement, il suffit d’une demande individuelle pour afficher immédiatement un départ de visite devant l’office afin de constituer un petit groupe, et une visite peut partir avec seulement deux ou trois inscrits. En 2011, 250 départs de visite ont été comptabilisés (2 à 3 par jour en avril et mai). Un patrimoine vivant GOT : Comment conjuguer activité touristique et respect du lieu de vie ? S. L. : Nous veillons à ne pas programmer de visites trop matinales ou trop tardives et les groupes sont limités à trente personnes. Le verso du plan de l’office comporte une charte du visiteur qui recommande de respecter le village en tant que lieu de vie, sa propreté et de ne pas être indiscret. Les groupes sont sensibilisés sur ces points dès leur descente du car. Le service de propreté de la voirie emploie deux personnes pratiquement à plein temps avec du matériel spécifique et les toilettes publiques sont nettoyées deux fois par jour. Des parkings sont réservés aux riverains autour des remparts. L’office, très sollicité par des agences réceptives ou événementielles, délivre les autorisations au cas par cas pour que chaque manifestation s’intègre au mieux dans la vie locale. Il n’est pas possible de privatiser le village pour un événement, car il faut respecter le rythme de ce lieu pour en découvrir le charme. GOT : Quelle est l’animation culturelle ? S. L. : L’office organise la Fête de la musique, les Journées du Repères • Budget : 250 000 € (commune : 50 % ; taxe de séjour : 30 % ; adhésions, boutique, visites guidées : 20 %). patrimoine, le Forum des associations, la Semaine du goût, Noël à Saint-Paul et en assure la communication. En été, le Festival de musique de chambre est fourni par un producteur, les associations locales s’impliquent dans les animations théâtrales et le village propose des séances de cinéma en plein air. L’office assure la billetterie de tous les spectacles d’été. En matière d’hébergement, le service accueil prend en charge les réservations de dernière minute. GOT : Comment accompagnezvous les professionnels ? S. L. : L’office appuie la démarche de reclassement des meublés afin de les intégrer dans sa base de données qui ne présente que les meublés classés. Il a négocié une offre groupée auprès d’une société accréditée par Atout France pour organiser des réunions d’analyse de la norme et la visite des structures. Par ailleurs, la création d’un label est à l’étude en partenariat avec la chambre de métiers pour valoriser l’authenticité des œuvres des artistes et des artisans créateurs qui vivent au village et qui vendent sur place. Ce label améliorerait la visibilité de la créativité locale qui constitue une valeur ajoutée pour le visiteur en quête de souvenirs. L’office accompagne systématiquement les actions des professionnels (menu de Pâques, atelier de cuisine pour les enfants…). Ce suivi est possible, car notre destination à forte notoriété fonctionne sur une « échelle réduite » (10 hôtels, 16 restaurants, une vingtaine d’artistes). Chaque restaurant ou hébergement dispose d’une page sur notre site Internet. ■ Office de tourisme de Saint-Paulde-Vence Tél. : 04 93 32 86 95 www.saint-pauldevence.com • 5 salariés à temps plein et une personne mise à disposition par la commune le week-end ; 365 jours d’ouverture. • 1 500 lits marchands (10 hôtels, 50 meublés dont la moitié classée, chambres d’hôtes). La Gazette Officielle du Tourisme 3 ▲ offices de tourisme N° 2158 – 18 avril 2012 ▲ stratégie N° 2158 – 18 avril 2012 Clusters tourisme : porter une stratégie commune Les clusters (ou grappes d’entreprises) sont des formes locales d’organisation des activités visant à partager les connaissances et les savoir-faire pour optimiser les résultats. Cette concentration géographique d’acteurs traduit la capacité des entreprises, des collectivités, des unités de recherche et de formation à se mobiliser pour valoriser leurs complémentarités et leurs atouts géographiques et sectoriels. U n cluster tourisme a pour objectifs d’améliorer la visibilité d’une destination en travaillant sur son image et de créer une offre cohérente et performante. Il développe une stratégie partagée en associant acteurs publics et privés, entreprises et institutionnels. Il incite à mutualiser les savoirs, à développer une communauté de pratiques et permet d’accompagner la montée en gamme d’une destination. Goazen : projets partagés et coordonnés En 2008, la CCI Bayonne Pays basque décide de clusteriser les principales activités économiques du Pays basque et confie à Corinne Cerveaux le pilotage du projet de création du cluster tourisme Goazen. « Un cluster est un regroupement d’entreprises d’un même secteur d’activité sur un bassin d’emploi pour mener en commun des actions qui entrent dans le champ d’un projet stratégique et dont la mise en œuvre individuelle n’est pas envisageable, rappelle Corinne Cerveaux. Il porte une stratégie territoriale sur une destination touristique, avec une notion de transversalité (emploi, formation, marketing…) et assure une approche globale des métiers (privé, institutionnels, université, recherche, centres de formation) qui participent à l’élaboration du produit commercialisé. Ce système d’animation économique existe depuis une cinquantaine d’années dans l’industrie, mais il est encore peu fréquent dans le tourisme. 4 Le tourisme a des caractéristiques communes avec la production industrielle : un fort besoin capitalistique en investissement et en emploi ; l’interaction entre des partenaires constituant une chaîne d’acteurs ; une concurrence internationale ; une production en série de produits ou de services ; un développement économique subordonné à une nécessité d’innovation et de management de la qualité (satisfaction client). Mais il existe deux différences fondamentales entre industrie et tourisme. D’une part, le périmètre de la destination touristique identifiée par le client est le support de la compétitivité. D’autre part, le tissu économique, constitué de gros donneurs d’ordres et de sous-traitants dans l’industrie, se distingue dans le tourisme par une très forte présence de TPE atomisées sur le périmètre de la destination. Une structure souple Le cluster Goazen (www.bayonne. cci.fr) n’a pas de forme juridique. Son but est de créer un espace de projet partagé, coordonné et cogéré par le privé et le public pour manager la destination touristique au travers d’une stratégie commune. Il est piloté par un comité de direction composé des représentants des principaux secteurs d’activités, c’est-à-dire des réseaux et filières du Pays basque (hôtellerie, camping, tourisme social, thalassothérapie) ainsi que des représentants des sites, musées, prestataires de loisirs, des transports routiers de voyageurs et des agences réceptives. Le comité de direction définit la stratégie, pilote le projet global et recherche des financements. Chaque projet est porté par un groupe de travail piloté par un membre du comité de direction, avec un technicien formé à la gestion de projet et des participants issus des entreprises, des offices de tourisme ou d’autres structures (formation, emploi…). Le groupe définit ses actions, en assure le suivi et l’évaluation. Des entreprises membres des filières adhérant au cluster sont sollicitées pour participer aux actions. La CCI Bayonne Pays basque qui a initié le cluster en assure la coordination, met à disposition des moyens techniques et humains et tient une comptabilité analytique. Le cluster compte plus de 700 adhérents issus de divers réseaux. Une partie des cotisations des réseaux est reversée au cluster pour financer le fonctionnement et les actions (17 % du budget en 2011). L’an dernier, l’État a apporté 25 % du budget et la CCI 58 %. Le cluster a trois fonctions. Soit il agit en tant que maître d’ouvrage et maître d’œuvre en finançant et en réalisant (études de faisabilité, de clientèle…). Soit il est assistant à la maîtrise d’ouvrage vis-à-vis d’une structure (partenariat avec un groupement d’employeurs). Soit il contribue à un projet en apportant de l’expertise, des données, du lobbying ou une caution morale, par exemple pour la marque Pays basque. Le projet de marque multi-sectorielle sur le Pays basque est porté par les entreprises du La Gazette Officielle du Tourisme territoire. Inscrit dans le contrat territorial Pays basque, il est financé en partie par l’État, la Région et le conseil général pour la phase d’études d’opportunité et de faisabilité. La phase de mise en œuvre doit être portée par les entreprises et la réflexion est menée par les clusters du Pays basque (agroalimentaire, BTP, glisse, industries créatives, santé, tourisme) qui ont participé à la définition du portrait identitaire et des outils de gouvernance (charte multi-sectorielle, engagements des entreprises, outils de gouvernance…). Ils seront associés au financement et à la gestion de la marque et inciteront les entreprises à se l’approprier. Pour pérenniser les emplois du tourisme, le cluster a noué un partenariat avec l’association Pays basque Emplois (www. apbe-pe.com). Ce groupement d’employeurs travaille depuis dix ans sur les secteurs de l’agroalimentaire, de l’agriculture, du BTP, de la santé pour mutualiser des postes afin de les pérenniser, dans des secteurs ayant des activités temporaires ou saisonnières. Les petites entreprises proposant ces postes adhèrent à Pays basque Emplois qui recrute des salariés en temps partagé pour les mettre en situation de plein emploi et porte leur contrat de travail. Ces salariés, fidélisés par rapport à chaque entreprise, assurent une continuité dans la qualité de service. Le tourisme est une activité saisonnière, mais dont les “gestes métiers” peuvent être transversaux (traducteur, webmestre, serveur, cuisinier/agroalimentaire, assistant à la gestion des ressources humaines…). Le cluster a joué le rôle d’assistant à maîtrise d’ouvrage auprès du groupement d’employeurs en sensibilisant les entreprises et en recherchant des financements pour mener une étude de faisabilité sur la création d’une branche tourisme, suivie d’une phase test avec une trentaine d’entreprises du tourisme adhérentes au groupement. Cette dernière s’est avérée positive avec 10 000 heures d’emploi facturées sur six mois en 2011. Il faudrait 30 000 heures facturées sur douze mois pour financer un animateur dédié à la branche tourisme sur ce bassin d’emploi. » Réussir un cluster « Pour atteindre une taille critique représentative d’un secteur d’activité, la majorité des acteurs de celui-ci doivent être représentés, explique Corinne Cerveaux. Il leur faut trouver un intérêt dans le cluster et s’engager volontairement dans la durée. Il est indispensable que le groupe de direction soit stable pendant plusieurs années. Ces acteurs privés collaborent sur un plan d’actions concernant plusieurs secteurs d’activités tout en respectant l’indépendance de leurs partenaires, chaque groupement ou syndicat continuant à mener des actions propres. Dès qu’une action devient transversale à plusieurs secteurs, elle s’effectue dans le cadre du cluster. Les projets se développent au r ythme des entreprises. Le plan d’actions couvre l’ensemble des leviers concernant la compétitivité des entreprises Renatour : rendez-vous à Biarritz L’Assemblée française des chambres de commerce et d’industrie (ACFCI) organise à Biarritz, du 17 au 19 octobre 2012, le congrès Renatour sur le thème : « Les réseaux d’entreprises comme outils de management de la destination touristique » (réseau d’entreprises, cluster, système productif local, pôle de compétitivité…). www.acfci.cci.fr La Gazette Officielle du Tourisme (marketing, ressources humaines, qualité, innovation). Une corrélation est indispensable entre la stratégie du cluster et celle des acteurs institutionnels (promotion, emploi, formation, recherche). Le cluster doit en permanence mesurer sa contribution à la performance et à la compétitivité des entreprises et à la valeur ajoutée qu’elles apportent au territoire. Toutes les actions sont menées en mode projet, avec définition d’un indice d’efficacité et vérification pour savoir s’il est atteint. L’animateur du cluster doit être formé à l’ingénierie de projet et à la conduite de changement. Le cluster s’appuie sur une structure institutionnelle capable d’assurer une avance de trésorerie pour lancer une action. Il faut se concentrer sur la source des marges des entreprises pour proposer un produit de meilleur rapport qualité-prix, plus innovant, plus durable, plus responsable. Un cluster naît à l’initiative des entreprises. » Cluster Beaujolais : une synergie de réseau Le cluster Beaujolais (www.clus terbeaujolais.com) est un groupement inter-filière et territorial, lancé en 2007 et constitué en association en 2009. « Il a été créé à la demande de l’État pour trouver des solutions à la crise viticole en Beaujolais en initiant une dynamique territoriale d’entreprises autour d’une stratégie partagée et en appuyant la filière viticole sur les autres secteurs dont l’œnotourisme, précise son animatrice à la CCI de Villefranche-surSaône, Sophie Landreau. L’association comporte trois collèges : entreprises, formation et recherche, institutions (offices de tourisme, ADT). Le groupe tourisme, très actif, fédère environ vingt-cinq entreprises. Les groupes de travail sont menés par les entreprises pour élaborer une communication commerciale qui 5 ▲ stratégie N° 2158 – 18 avril 2012 ▲ stratégie N° 2158 – 18 avril 2012 s’appuie sur la communication “image” des institutionnels pour valoriser leurs prestations et inversement. Grâce à la labellisation “Grappe d’entreprises” attribuée par la Datar en 2011 pour la stratégie globale de dynamique locale d’entreprises menée par le cluster, notre plan d’actions peut faire une part notable aux initiatives concernant le tourisme. Les entreprises mènent des actions communes, par exemple l’édition d’une plaquette de promotion, la présence sur des salons avec la bannière Atouts Beaujolais (marque utilisée pour la communication touristique), la création du portail Internet des prestataires www.atouts-beaujo lais.com L’effet réseau facilite le renvoi de clientèle. Il faut bien positionner l’offre en assemblant des prestations de niveau équivalent pour cibler un segment de clientèle au travers d’une communication groupée. Un cluster doit disposer d’un animateur pour faire le lien entre ses membres, mettre en place les actions et en évaluer l’impact. La CCI du Beaujolais porte mon poste à temps plein. La gouvernance du cluster est assurée par les entreprises qui cofinancent toutes les actions. Un projet en cours réunit les entreprises de Tarare (Haut-Beaujolais) et les prestataires du tourisme pour créer une gamme de produits textiles “arts de la table” créés et fabriqués en Beaujolais, diffusés dans les boutiques d’offices de tourisme ou utilisés dans les caves ou lors des événementiels. » Val d’Europe : un projet ambitieux L’association de préfiguration du Cluster tourisme en Ile-de-France, lancée le 15 février 2011, réunit l’université de Marne-la-Vallée Paris-Est, le SAN (Syndicat d’agglomération nouvelle) Val d’Europe, Euro-Disney, le conseil régional d’Ile-de-France, le conseil général de Seine-etMarne, l’établissement EPAFrance et le Conseil national du tourisme. « Ce cluster est la mise en synergie de la sphère territoriale avec l’univers de l’entreprise, la recherche et la formation et le premier acteur privé, Euro-Disney, qui sera rejoint par d’autres entreprises, précise Jérôme Lecerf, directeur de cabinet du SAN Val d’Europe. L’association de préfiguration du cluster participe à des rendezvous universitaires. Le cycle de Cluster montagne : un nouvel élan Le Cluster des industries de la montagne (CIM) et France Neige International ont fusionné le 13 avril 2012 pour optimiser l’accompagnement des entreprises et la promotion des savoir-faire montagne en France et à l’international. Créé en 2006 et animé par la CCIT de la Savoie jusqu’à fin 2011, le CIM avait pour vocation de fédérer en réseau professionnel l’ensemble des acteurs impliqués dans l’économie de la montagne (aménagement et développement). Il accompagnait les professionnels pour renforcer leurs performances industrielles et commerciales, leur compétitivité et leur attractivité au niveau international (conseil individuel, organisation de pavillons collectifs sur les salons professionnels, accueil de délégations étrangères, missions de prospection pour positionner les savoir-faire français de l’aménagement de la montagne à l’export). La nouvelle association dénommée Cluster montagne poursuivra les actions engagées sur trois axes stratégiques : international ; innovation, performance, compétences ; veille prospective. www.cluster-montagne.com 6 conférences « Les Jeudis du Cluster tourisme », intégré au cursus du master tourisme de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée et ouvert au public, est organisé par l’université, la société EuroDisney et l’intercommunalité, sur des thèmes tels que le marché touristique francilien, le luxe et le tourisme, le tourisme d’affaires en France, tourisme et transports en Ile-de-France, tourisme et gastronomie, tourisme et marketing territorial. Une démarche structurante L’association définitive devrait être créée courant 2012 et se doter d’un site Internet. Le cluster, qui s’articule avec un projet de développement universitaire sur notre territoire, sera un acteur du Grand Paris, un projet territorialisé et mis en réseau. Son but est de promouvoir le tourisme et les services sur le territoire de Marne-la-Vallée où se situe la première destination touristique intégrée d’envergure européenne. Celle-ci devrait, d’ici 2030, doubler sa capacité d’accueil hôtelière (tourisme d’affaires, tourisme ver t) et ses attractions. Le cluster implique également le développement d’une filière d’enseignement supérieur et de recherche dédiée aux métiers du tourisme, de l’hôtellerie, du loisir et du patrimoine, en forte interaction avec les entreprises et les organismes publics. » Le Cluster tourisme Val d’Europe en cours de création à Marne-laVallée s’intègre dans le pôle d’excellence touristique seine-etmarnais. Ce cluster mettra en réseau les différentes dimensions de l’économie touristique : offre, hébergement, transports, recherche-formation en lien avec l’Institut français du tourisme Paris-Est Fontainebleau, l’université de Marne-la-Vallée, la future école de management touristique de haut niveau et des formations proposées par la CCI. ■ La Gazette Officielle du Tourisme Ici et là : les initiatives en région Cette rubrique est consacrée aux initiatives, événements et manifestations mettant en valeur le dynamisme des territoires en matière de tourisme. Escapade en Bretagne Un hors-série Dimanche OuestFrance intitulé « Week-end Nature et Randonnée en Bretagne » présente 30 idées d’escapades et de randonnées en Bretagne et LoireAtlantique. Chacun des 30 lieux est détaillé sur une double page du magazine où l’on trouve par exemple l’île de Batz Côte des Sables, Autour de Josselin, En Aven-Bélon… Le hors-série est édité à 25 000 exemplaires et distribué dans les points de vente Ouest-France sur toute la Bretagne. En partenariat avec RandoAccueil, les Pays touristiques de Bretagne ont rassemblé les informations afin de proposer des sites touristiques présentés sur une carte détaillée et en photo, des activités de sport ou de loisirs et des adresses d’hébergement et de restauration. Près de 40 établissements Crêperies Gourmandes, Restaurants du Terroir, Cafés de Pays sont présents dans ce guide On y trouve également les dates des manifestations à venir. Un livret détachable détaille les 30 itinéraires de randonnée pour découvrir les sites à travers les sentiers. www.frpatb.com Étude Le 15 février dernier, la chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) a réuni les principaux acteurs du secteur des salons (gestionnaires de sites, organisateurs d’événements, fédérations professionnelles, certificateurs, institutionnels…) pour leur présenter les conclusions de l’étude qu’elle a menée : « Vingt ans d’activité Salons en Ile-de-France : un reflet de l’évolution de l’économie française ». L’objectif de La Gazette Officielle du Tourisme cette étude était de faire ressortir les tendances de long terme du secteur, mais également les corrélations avec les principaux indicateurs économiques français : investissements, consommation, importations. Amuse-Musées À l’initiative du Parc naturel régional (PNR) des Vosges du Nord, les équipements du réseau de la « Chaîne de la découverte » proposent leur nouvelle saison d’animations Amuse-Musées pour 2012. Cette 8e édition placée sous le signe du thème des couleurs a débuté le 18 mars à Woerth (musée de la Bataille du 6 août 1870) pour s’achever le 21 octobre à Pfaffenhoffen (musée de l’Image populaire). Parmi les 15 animations, de nombreux spectacles sont au programme cette année. Des ateliers ludiques seront aussi au menu grâce à des animateurs nature. Toute cette palette d’animations est gratuite pour les enfants accompagnés. Réouverture Franck Leroy, maire d’Épernay, et Benoît Moittié, président de l’office de tourisme d’Épernay Pays de Champagne, inaugurent le 18 avril les locaux rénovés de l’office de tourisme. Les travaux financés par la Ville (345 000 €) ont concerné les parties administration et réception. Parmi les espaces entièrement repensés, figure la salle d’exposition qui permettra par exemple aux vignerons d’organiser des dégustations de Champagne. Cette réouverture coïncide avec la mise en place de nouveaux outils numériques. Elle s’inscrit par ailleurs dans le dossier de candidature des Paysages de Champagne au Patrimoine mondial de l’Unesco pour 2013. Appel à contributions La Région Bretagne lance pour la seconde fois son appel à contributions dans le magazine régional Bretagne ensemble. Le jury de la rubrique « Ma Bretagne » se réunira au mois de mai pour sélectionner la meilleure contribution (entre 1 600 et 1 800 signes) destinée à faire partager un élément insolite du patrimoine breton. Elle sera publiée dans le prochain numéro du magazine régional Bretagne ensemble à paraître fin juin 2012. La date limite du dépôt est fixée au 30 avril : relation-citoyens@ region-bretagne.fr Savoir-faire Le lancement officiel de la labellisation nationale du Site Remarquable du Goût « Les terrasses de l’Aigoual, oignon doux des Cévennes » a eu lieu le 23 mars dernier à Saint-André-de-Majencoules. Pour Thomas Vidal, conseiller général du canton de Valleraugue, « cette reconnaissance nationale marque, après l’obtention de l’AOP en 2008, une deuxième étape dans la notoriété et l’ancrage territorial de ce produit si emblématique des Cévennes ». Ce label national valorise tout à la fois les destinations touristiques et les territoires en mettant en valeur des produits du terroir et le savoir-faire qui les caractérise. L’obtention de ce label met en lumière également « la cohérence de la politique touristique départementale qui a bâti le socle de cette économie sur l’étroit partenariat entre tourisme, agriculture et environnement ». ■ 7 ▲ territoires N° 2158 – 18 avril 2012 ▲ action publique N° 2158 – 18 avril 2012 Actualité - Réglementation - Journal Officiel Action publique LABEL « DESTINATION POUR TOUS » Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, et Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé du Tourisme, ont installé le 11 avril la commission nationale qui attribuera le label « Destination pour tous ». L’appel à candidatures vient d’être mis en ligne sur les sites Internet des deux ministères. Annoncé lors de la conférence nationale du handicap le 8 juin dernier, ce label vise à valoriser les collectivités locales qui développent sur leur territoire une politique active pour l’accès des personnes handicapées au tourisme : accessibilité des prestations touristiques, mais également des services de la vie quotidienne, et qualité de la chaîne de déplacement. Ce label viendra compléter ainsi celui du « Tourisme & Handicap » qui permet depuis 2001 de labelliser des équipements touristiques (musées, monuments, hôtels, par exemple). Six collectivités territoriales ont expérimenté en 2011 le cahier des charges du label : Angers, Balaruc-les-Bains, Bordeaux, Parc naturel régional du Morvan, Pays Cathare (canal du Midi et de la Robine), Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Associations VIE ASSOCIATIVE Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, a présenté une communication relative aux mesures concernant la vie associative. La France comptait en 2011 environ 1,2 million d’associations en activité, animées par plus de 14 millions de bénévoles et 1,8 million de salariés. Le dynamisme du monde associatif est un indicateur de la volonté d’engagement social et solidaire des citoyens. Trois objectifs avaient été définis lors de la dernière conférence de la vie associative présidée par le Premier ministre en décembre 2009 : la reconnaissance des actions des associations, la modernisation des relations entre les associations et les collectivités publiques et le développement de la vie associative. Ces trois axes ont fait l’objet de travaux conjoints entre le monde associatif et les pouvoirs publics, aboutissant à la mise en œuvre des mesures annoncées. Il s’agit par exemple de la mise en place du Haut Conseil à la vie associative, en octobre 2011, signe de la forte volonté d’établir un dialogue éclairé avec des experts du monde associatif. Par ailleurs, la création du Fonds pour le développement de la vie associative permet d’adapter l’outil de financement de la formation des bénévoles aux enjeux régionaux et à la nécessité de diversifier les ressources, en ayant recours à des financements privés. Enfin, dans le cadre de la modernisation des pratiques, l’espace en ligne personnalisé et sécurisé permet, sur le site www.associations.gouv.fr, de créer une association et de demander une subvention. Transports VÉHICULES DE LOISIRS Uni-VDL (entreprises de véhicules de loisirs) et le CLC (Comité de liaison du camping-car) lancent le nouveau guide Camping-car, Droit de l’Accueil et du Stationnement. Dans le schéma d’accompagnement des régions, des départements et des communes touristiques dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs politiques d’accueil du camping-car, ce nouveau guide, rédigé avec l’aide des trois avocats publicistes d’Uni-VDL, a pour objet de réaffirmer le cadre juridique qui s’applique à ce mode de loisirs. Des idées fausses et une mauvaise interprétation des lois persistent, à l’exemple de la confusion entre stationnement et camping, l’utilisation illégale des barres de hauteur et de certains panneaux de stationnement. C’est la raison pour laquelle, dans un objectif commun « gagnant-gagnant », droits et devoirs doivent être partagés et bien compris afin que la pratique du campingcar s’inscrive dans une logique de tourisme durable, créatrice d’emplois et de richesses. Pêcheurs, sportifs de plein air, agriculteurs, professionnels du BTP : « Sous les lignes électriques, prudence » ERDF et RTE, qui gèrent les réseaux électriques, lancent une campagne d’information et de sensibilisation intitulée : « Sous les lignes, prudence : restons à distance », un chapelet de conseils destinés à préserver la sécurité des personnes exerçant des activités à proximité des lignes électriques. Même sans contact direct avec une ligne, il peut y avoir danger de brûlure et d’électrocution mortelle. C’est pourquoi ERDF et RTE conseillent de ne pas s’approcher trop près d’une ligne électrique. Cette campagne de prévention s’appuie notamment sur une mascotte, Wattson, qui incarne le message de la campagne qui s’adresse en particulier aux pêcheurs et aux sportifs de plein air. 8 La Gazette Officielle du Tourisme Le marché du camping-car neuf enregistre une nouvelle progression pour l’année 2011 avec une hausse de 6 % des immatriculations de véhicules neufs, soit 19 307 unités, souligne François Feuillet, président d’Uni-VDL. Maritime NAUFRAGE DE L’ERIKA La Cour de cassation, qui devrait se prononcer le 24 mai prochain, pourrait annuler toute la procédure judiciaire qui a fait suite au naufrage le 12 décembre 1999 au large de la Bretagne du pétrolier Erika. L’avis de l’avocat général transmis récemment aux parties civiles a en effet conclu à « la cassation sans renvoi » de l’arrêt de la cour d’appel de Paris. La Cour de cassation ne peut pas se prononcer sur le fond du dossier, mais uniquement sur la procédure ellemême. Selon l’avocat général, la justice française était « incompétente » à statuer sur cette affaire, car l’Erika, au moment du naufrage, était « un navire étranger se trouvant en zone économique exclusive », c’est-à-dire hors des eaux territoriales. Ce serait donc la loi de l’État du pavillon du navire, en l’occurrence Malte, qui s’appliquerait. En outre, les conclusions du ministère public tendraient aussi à « balayer le préjudice écologique », une notion que précisément la procédure de l’Erika avait permis d’introduire en droit. « C’est une situation invraisemblable de retour à la case départ », s’alarme l’entourage du président du conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette. « Plus de douze années de combat des collectivités locales, en particulier des Régions Pays de la Loire, Bretagne et Poitou-Charentes, mais aussi des associations, risquent d’être balayées. » Pour Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne, « c’est tout simplement le retour de la loi de la jungle en mer. Chacun fait ce qu’il veut, là où il veut, sauf dans la zone des 12 milles. C’est insupportable pour les Bretons », a-t-il déclaré. Actualité parlementaire SPECTACLE VIVANT Le rapport d’une mission sénatoriale sur le financement du spectacle vivant remis en mars au ministre de la Culture émet sept propositions pour dégager de nouvelles sources de financement. Parmi ces propositions figurent l’instauration d’une contribution additionnelle de 2 % sur le chiffre d’affaires (HT) des parcs d’attractions à thème, et celle d’une taxe additionnelle sur le chiffre d’affaires des entreprises du secteur hôtellerie-restauration dans certaines zones festivalières. Des études menées en France et à l’étranger révèlent, globalement, des effets très positifs sur les économies locales pouvant être plusieurs fois supérieures aux La Gazette Officielle du Tourisme maritime budgets investis directement ou indirectement pour la tenue des manifestations (soit par les organisateurs, soit par les collectivités qui les accueillent). Cette taxe qui serait affectée au spectacle vivant se justifie pour au moins deux raisons, selon les auteurs du rapport : la première est que l’hôtellerie et la restauration sont les principaux bénéficiaires des festivals, les participants consacrant, outre l’achat des billets des manifestations, l’essentiel de leur budget à se loger et se nourrir sur place. La seconde raison tient au fait que pendant les périodes festivalières, les prix des prestations hôtelières et de restauration augmentent de manière parfois très significative ; il a ainsi pu être observé des hausses tarifaires des nuits d’hôtel de plus de 35 % par rapport aux prix pratiqués habituellement à la même saison hors dates de festival. Nombre d’entreprises de ce secteur réalisent souvent plus du tiers de leur chiffre d’affaires annuel pendant les quelques jours ou semaines d’un festival, selon les rapporteurs. Le secteur capte ainsi une large partie de la valeur ajoutée économique créée par les festivals et les dépenses engagées, notamment par les collectivités territoriales, pour assurer la promotion et l’organisation harmonieuse des événements (ordre public, investissements en voirie, transports publics…). Il est donc juste que les investissements consentis par d’autres pour une activité saisonnière, non courante et spécifique, dont le secteur commercial tire grand profit, bénéficient d’un retour raisonnable, estiment les auteurs. Quant aux parcs d’attractions à thème, ils proposent à leurs publics des animations et des spectacles entrant sans conteste dans la définition réglementaire du spectacle vivant. Ils bénéficient à ce titre du taux réduit de TVA (désormais à 7 %). Ils relèvent du champ du spectacle du point de vue de l’emploi et en particulier des annexes 8 et 10 de la convention Unedic. La question a été souvent posée d’une extension à ces entreprises de la taxation sur les spectacles (au taux de 3,5 % de la recette de billetterie hors taxes). L’idée d’une extension pure et simple des taxes sur les spectacles a été rejetée par la mission sénatoriale. Elle a mis en avant la difficulté à isoler dans le prix du billet la part de spectacle servie au client en contrepartie du paiement de son entrée. Une difficulté qui est aggravée par le fait que certains spectacles sont « insérés dans le parcours thématique du parc » tandis que d’autres n’y sont pas, mais illustrent le thème culturel donnant au parc son identité. Autre difficulté : la classification, parfois incertaine, de ces différents spectacles entre « variétés » et « spectacle à dramaturgie », compliquant la répartition potentielle entre bénéficiaires (CNV ou ASTP) d’une taxe déjà difficile à asseoir. La mesure bénéficierait pourtant d’un rendement non négligeable (au taux de 3,5 %, cette taxe produirait environ 21 M€ de recettes annuelles). 9 ▲ N° 2158 – 18 avril 2012 ▲ le tourisme en questions L’abrogation du bénéfice de la TVA au taux réduit ayant conduit à un rejet catégorique de la représentation nationale lorsque la mesure a été présentée par le Gouvernement à l’automne 2011, au motif d’un renchérissement trop brusque (+ 13 % aux taux de TVA d’alors) du coût de ce type de loisir populaire, il n’est pas vraisemblable qu’une nouvelle tentative de relèvement de la TVA au taux de droit commun soit pertinente et plus acceptable aujourd’hui par les élus, l’opinion et les entreprises du secteur. L’instauration d’une contribution additionnelle faible en pourcentage, affectée en totalité au spectacle vivant (par l’intermédiaire du fonds d’intervention proposé plus avant), sans qu’il soit nécessaire de distinguer la part qui « reviendrait » aux variétés ou au théâtre, aurait en revanche une réelle pertinence. Bon à savoir – Le projet de parc des Baronnies Provençales, à cheval entre la Drôme et les Hautes-Alpes, a été approuvé par 87 communes et devrait devenir le 49e parc naturel régional de France d’ici à fin 2012. Le périmètre final comprend 87 communes (30 700 habitants), 12 intercommunalités et 6 villes portes : Veynes, Sisteron, Valréas, Vaison-la-Romaine, Grignan et Dieulefit. Le projet de charte qui fixe l’orientation du parc pour les douze prochaines années inscrit comme ambition de devenir une référence nationale en matière de sports et d’activités de pleine nature. Après l’adhésion des conseils généraux de la Drôme et des Hautes-Alpes, les élus des régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Rhône-Alpes doivent se prononcer en juin et juillet 2012. Le projet sera présenté au ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement dans le courant de l’automne. Le réseau national des parcs naturels compte actuellement 47 parcs régionaux, couvrant 7,7 millions d’hectares, soit plus de 14 % du territoire français. – La Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie sur des subventions reçues par l’aéroport de Carcassonne, pour déterminer si elles sont en conformité avec les règles européennes de la concurrence. Bruxelles enquête également sur des remises et des accords de commercialisation conclus entre l’aéroport et la compagnie aérienne à bas coût Ryanair. Ces accords, de nature commerciale, mais portant aussi sur les frais aéroportuaires, pourraient attribuer à la compagnie un avantage indu par rapport à ses concurrents. L’aéroport régional de Carcassonne, qui appartient à la Région Languedoc-Roussillon, était exploité jusqu’en mai 2011 par la chambre de commerce et d’industrie (CCI) locale, avant que son exploitation ne soit attribuée à Veolia Transport. Il a accueilli près de 400 000 passagers en 2010. 10 N° 2158 – 18 avril 2012 Paru au Journal Officiel – Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2011. Journal Officiel du 6 avril 2012 – Décret n° 2012-462 du 6 avril 2012 relatif à l’Établissement public Cité de la céramique - Sèvres et Limoges. Journal Officiel du 8 avril 2012 Le texte a pour objet d’intégrer le musée national Adrien Dubouché à Limoges, actuellement service à compétence nationale du ministère de la Culture et de la Communication, à l’Établissement public Sèvres - Cité de la céramique dont l’intitulé est remplacé par : « Établissement public Cité de la céramique - Sèvres et Limoges ». Le tourisme en questions LOUEURS DE MEUBLÉS DE TOURISME (MONTANT DE LA CFE) Le député de Loire-Atlantique, Christophe Priou (UMP), attire l’attention du secrétaire d’État chargé du Tourisme sur le montant de la cotisation foncière des entreprises (CFE) qui remplace la taxe professionnelle (TP). En effet, de nombreux propriétaires de logement ayant mis en location saisonnière voient leur avis d’imposition supérieur à leur imposition des années antérieures, et ce contrairement à l’esprit et aux objectifs de l’instauration de cette cotisation. Il en résulte un grand sentiment d’incompréhension de la part des intéressés et de réelles difficultés à appréhender les modalités de calcul de cette nouvelle taxe. Pour certains petits loueurs de meublés de tourisme, la taxe est multipliée par dix. De nombreux loueurs vont donc arrêter toute location, réduisant l’offre touristique. Aussi, il lui demande quelles sont les mesures permettant de limiter la hausse de ces prélèvements pour les loueurs de meublés de tourisme (Question écrite n° 101504). Réponse : […] La législation en vigueur prévoit certains cas d’exonération de CFE pour les loueurs en meublé. Ainsi, en application des dispositions de l’article 1459 du CGI, sont exonérés les propriétaires ou locataires louant accidentellement et, sans aucun caractère périodique, une partie de leur habitation personnelle. Les personnes louant ou souslouant une partie de leur habitation principale bénéficient également de cette exonération, sous réserve que les pièces louées constituent pour le locataire ou le sous-locataire sa résidence principale et que le prix de location demeure fixé dans des limites raisonnables. Sont également exonérées, sauf délibération contraire de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) doté d’une fiscalité propre, les locations de tout ou partie d’une habitation personnelle, que La Gazette Officielle du Tourisme ce soit à titre de gîte rural, de meublé de tourisme ou sans classement d’aucune sorte. Lorsque la location de meublés n’est pas exonérée de CFE, la base d’imposition est constituée de la valeur locative des seuls biens passibles d’une taxe foncière dont le redevable a disposé pour les besoins de son activité professionnelle au cours de la période de référence définie aux articles 1467 A et 1478 du CGI, à l’exception de ceux détruits ou cédés au cours de la même période. Néanmoins, lorsqu’ils sont imposables à la CFE, les loueurs en meublé sont, dans la plupart des cas, seulement assujettis à la cotisation minimum, conformément aux dispositions de l’article 1647 D du CGI. Cette cotisation minimum est établie à partir d’une base dont le montant est fixé par le conseil municipal. Ce montant doit être compris entre 203 € et 2 030 € pour les contribuables dont le montant du chiffre d’affaires (CA) ou des recettes hors taxes au cours de la période de référence est inférieur à 100 000 €. À titre d’exemple, si le montant de la base minimum est de 400 € et le taux d’imposition de 25 %, la cotisation minimum est égale à 100 €. Le conseil municipal a également la faculté de réduire le montant de la base minimum de moitié au plus pour les assujettis exerçant leur activité professionnelle pendant moins de neuf mois dans l’année. Par ailleurs, divers dispositifs ont été adoptés afin de tenir compte de la situation de certains contribuables concernés par une éventuelle hausse de leur imposition à la suite de la réforme de la TP. Ainsi, pour tenir compte de certaines hausses de CFE émise au profit des syndicats de communes, un dégrèvement temporaire de CFE, codifié à l’article 1647 C quinquies C du CGI, a été institué et pris en charge par l’État. Les redevables peuvent en bénéficier, sur demande, au titre des impositions 2010 et 2011. Ce dégrèvement est accordé lorsque la somme de la CET, des taxes pour frais de chambre de commerce ou de métiers et, le cas échéant, de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) dues au titre de 2010 est supérieure à la somme de la TP et des taxes pour frais de chambres de commerce ou de métiers qui auraient été dues en 2010 en l’absence de réforme de la TP. Le montant du dégrèvement est égal à la différence, lorsqu’elle est positive, entre le montant de CFE émis au profit des syndicats de communes au titre de 2010 et celui de la TP qui aurait été émis au profit de ces mêmes syndicats au titre de 2010 en l’absence de réforme de la TP. Enfin, les entreprises qui auraient subi en 2010 un ressaut d’imposition supérieur à 10 % et à 500 € peuvent obtenir, sur demande, un dégrèvement transitoire accordé au titre des années 2010 à 2013, prévu à l’article 1647 C quinquies B du CGI et pris en charge par l’État. Ce dégrèvement est égal à un pourcentage de la différence entre la somme de la CET, des taxes pour frais de chambres de commerce ou de métiers et, le cas échéant, de l’IFER dues au titre de 2010 et la somme, majorée de 10 %, de la TP et des taxes pour frais de chambres de commerce ou de métiers qui auraient été dues au titre de 2010 en l’absence de réforme de la TP. Ce pourcentage est fixé à 100 % au titre de 2010, 75 % au titre de 2011, 50 % au titre de 2012 et 25 % au titre de 2013. Le Gouvernement a souhaité aller plus loin dans le dernier projet de loi de finances rectificative pour 2011 pour permettre aux communes ou aux EPCI de réduire de moitié au plus le montant de la base minimum de CFE pour les redevables réalisant moins de 10 000 € de CA ou de recettes. En cas de délibération par les communes avant le 15 février 2012, cette réduction s’appliquera dès les impositions établies au titre de l’année 2012. ■ Réponse publiée au Journal Officiel, Assemblée nationale, le 10 avril 2012 Le tourisme en actions La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du tourisme et des loisirs. Cote au 13 avril 2012 (valeurs exprimées en €) : Maxi* Mini -16,08 % 31,24 18,02 Bernard Loiseau : 4,15 -16,83 % 4,99 2,91 -67,07 % 12,27 3,83 Euro Disney : 4,46 -48,79 % 9,47 3,35 4,28 -29,84 % 7,07 3,40 86,00 -11,43 % 109,98 84,00 Titre Cours % var. 15/04/2011 ACCOR : 25,73 3,83 Air France : Titre Cours % var. 15/04/2011 Maxi* Mini Club Méditerranée : 15,06 -4,86 % 16,94 10,64 Groupe Flo : Cie des Alpes : 15,90 -29,93 % 23,20 13,89 Musée Grévin : Edenred : 23,26 + 11,56 %** 23,26 17,16 Pierre & Vacances : 21,41 -65,82 % 62,64 21,41 6,09 -14,10 % 7,78 5,10 Sodexo : 59,70 + 14,48 % 60,81 49,26 Trigano : 12,19 -47,70 % 25,50 11,16 Groupe Eurotunnel : Groupe Partouche : Mac Donald’s : * 1,36 -47,49 % 2,87 1,11 97,66 + 26,72 % 101,26 76,91 Depuis le 15 avril 2011 Depuis le 2 juillet 2010 ** Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com La Gazette Officielle du Tourisme 11 ▲ bourse N° 2158 – 18 avril 2012 N° 2158 – 18 avril 2012 Le Comité Départemental du Tourisme des Hautes-Alpes recrute > son Directeur CDI, cadre (période d’essai 4 mois) Salaire : 50 K€ Véhicule de fonction Poste basé sur Gap (05) 4UBUVUFOUSFQSJTF BTTPDJBUJPOMPJ Envoyer candidature et lettre de motivation avant le 4 mai 2012 à : Monsieur le Président Comité Départemental du Tourisme des Hautes-Alpes Le Lombard 13, avenue Maréchal Foch BP 46 05002 Gap Cedex Missions : 4PVTMBVUPSJUÏEV1SÏTJEFOUEV$%5 t 7PVT QSPQPTF[ FU EÏQMPZF[ EFT PSJFOUBUJPOT TUSBUÏHJRVFT Ë DPVSU NPZFO FU MPOH UFSNFQPVSBDDPNQBHOFSMFEÏWFMPQQFNFOU UPVSJTUJRVFEVEÏQBSUFNFOUFOBDDPSEBWFD MF$POTFJM(ÏOÏSBM t 7PVT GBJUFT GPODUJPOOFS MFOTFNCMF EFT SPVBHFT FOUSF MF NPOEF JOTUJUVUJPOOFM FU MF NPOEF TPDJPQSPGFTTJPOOFM FU WPVT BOJNF[ EFTQBSUFOBSJBUTJOUFSOFTFUFYUFSOFT t 7PVT PSHBOJTF[ MF EÏWFMPQQFNFOU EF MB DPNNFSDJBMJTBUJPOEFTQSPEVJUTFUPVUJMTUPVSJTUJRVFT DPODPVSBOU BJOTJ Ë MB OPUPSJÏUÏ EV EÏQBSUFNFOU t 7PVT FODBESF[ MÏRVJQF QFSTPOOFT QPVS BUUFJOESF MFT PCKFDUJGT åYÏT EÏåOJTTF[ MFTQSJPSJUÏTEFDIBDVOFUMFTQMBOTEBDUJPOT ËNFUUSFFOQMBDFEBOTMFDBESFEVOCVEHFU BOOVFMNPZFOEF.é ATTENTION ! La Gazette Officielle du Tourisme 18, allée Marie-Politzer - BP 30229 - 64205 Biarritz cedex Étranger : 285 € ☐ Je désire souscrire un abonnement d’un an à La Gazette Officielle du Tourisme. Société :........................................................................................................................................ Nom : ......................................... Adresse : .................................................................................. Code postal : ............................ 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Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal. La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration ». Les documents et photos adressés au Service Rédaction ne sont pas retournés (sauf cas exceptionnel), et nous dégageons toute responsabilité en cas de leur éventuelle perte. La Gazette Officielle du Tourisme CONVENTION DE DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC Ville de Deauville SECTION I : AUTORITÉ DÉLÉGANTE ET ADRESSE I.1. Nom et adresse : Ville de Deauville – 20, rue Fossorier – BP 31600 – 14801 Deauville À l’attention de Mme Ousselin Sandra Tél. : (+33)2 31 14 02 02 – E-mail : [email protected] Fax : (+33)2 31 87 30 62 Adresse générale de l’autorité délégante : http://www.deauville.fr Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues : Point(s) de contact susmentionné(s). I.2. Nature de l’autorité délégante : Commune. SECTION II : OBJET DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC II.1. Intitulé de la délégation de service public : Affermage du Centre International de Deauville. II.2. Texte en application duquel la convention est conclue : Article L. 1411-1 et suivants et R. 1411-1 et suivants du code général des collectivités territoriales. II.3. Objet de la délégation : La gestion de missions générales de service public local du tourisme d’affaires par l’exploitation de deux ensembles immobiliers, le Centre International de Deauville et le Cercle, et une mission plus spécifique, l’organisation du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Domaine de la délégation : Autre : Centre de congrès, tourisme d’affaires. Durée de la délégation : 10 ans. Autres précisions : La convention prendra effet le 1er janvier 2013. Lieu principal d’exécution de la délégation : 1, avenue Lucien-Barrière 14800 Deauville. Code NUTS FR251. II.4. Autres caractéristiques et informations sur la nature et l’objet de la convention : Le fermier sera chargé de l’exploitation de l’établissement, dans l’intérêt du rayonnement et du développement économique de la Ville et de ses environs. Ses missions comprennent notamment : t-FEÏWFMPQQFNFOUFUMBHFTUJPOEBDUJWJUÏTEFUPVSJTNFEBGGBJSFTFUEÏWÏOFNFOtiel, de congrès, colloques, de salons, d’un festival cinématographique, de sommets internationaux, de séminaires, d’expositions, de spectacles et autres réunions ou manifestations. t-FGPODUJPOOFNFOUEFMBDUJWJUÏEÏMÏHVÏFEVSBOUMBOOÏFFOUJÒSFEBOTMFTMPDBVY mis à disposition. t -FOUSFUJFO EFT MPDBVY FTQBDFT FU BCPSET EFT MPDBVY DPOåÏT BJOTJ RVF EF ses équipements et installations, matériels et mobiliers, la maintenance incluant notamment l’entretien, les grosses réparations et le renouvellement des équipements, installations, matériels et mobiliers, bâtiments, selon une répartition avec la Ville pour les bâtiments. t-BNJTFËEJTQPTJUJPOEFMB7JMMFPVEFTPSHBOJTNFTPVBTTPDJBUJPOTEÏTJHOÏT QBSFMMFEFMÏUBCMJTTFNFOUQMVTJFVSTKPVSTQBSBOTFMPOMFTDPOEJUJPOTEÏåOJFTBV contrat d’affermage. t-BQSPNPUJPOEFTFTBDUJWJUÏTEBOTMJOUÏSÐUMPDBMFUEVEÏWFMPQQFNFOUÏDPOPNJRVFFUOPUBNNFOUMBCPOOFUFOVFMBDUVBMJTBUJPOEVTJUF*OUFSOFUDPOåÏ t-PSHBOJTBUJPOEV'FTUJWBMEV$JOÏNB"NÏSJDBJOEF%FBVWJMMF t-BSÏBMJTBUJPOEJOWFTUJTTFNFOUTDPNQMÏNFOUBJSFTQPVSHBSBOUJSMBDPOUJOVJUÏMB pérennité, l’adaptation et le bon fonctionnement du service public délégué. -F GFSNJFS TFSB SÏNVOÏSÏ QBS t -FT SFDFUUFT QFSÎVFT EJSFDUFNFOU BVQSÒT EFT VTBHFST TFMPO VOF HSJMMF UBSJGBJSF BQQSPVWÏF QBS MB 7JMMF t 6OF TVCWFOUJPO GPSfaitaire d’exploitation versée par la Ville et déterminée sur la base des comptes prévisionnels à fournir par les candidats qui seront admis à présenter une offre. Le fermier versera à la Ville une redevance pour la mise à disposition des biens affectés à ce service public. II.5. Classification CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics) : 79950000, 79953000. SECTION III : CONDITIONS DE PARTICIPATION III.1. Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession : Pièces administratives (décret n° 97-638 du 31 mai 1997 et arrêté du 31 janvier 2003) à fournir : t-FUUSFEFDBOEJEBUVSFJOEJRVBOUMJEFOUJUÏEVDBOEJEBUMFDBOEJEBUQFVUVUJMJTFS le formulaire DC1). t1PVWPJSTEFMBQFSTPOOFIBCJMJUÏFËFOHBHFSMFDBOEJEBU t &YUSBJU ,CJT EBUBOU EF NPJOT EF USPJT NPJT PV EPDVNFOU ÏRVJWBMFOU QPVS MFT entreprises établies à l’étranger. t 4J MF DBOEJEBU FTU FO SFESFTTFNFOU KVEJDJBJSF MB DPQJF EV PV EFT KVHFNFOUT prononcés à cet effet. t%ÏDMBSBUJPORVFMFDBOEJEBUOFGBJUQBTMPCKFUEVOFJOUFSEJDUJPOEFDPODPVSJS t$FSUJåDBUBUUFTUBOURVFMFDBOEJEBUBTBUJTGBJUËTFTPCMJHBUJPOTåTDBMFTFUTPDJBMFT ou état annuel conformément aux dispositions du décret n° 97-638 du 31 mai FUEFMBSSÐUÏNPEJåÏEVKBOWJFSGPSNVMBJSF/PUJ t"UUFTUBUJPOTVSMIPOOFVSBUUFTUBOURVFMFDBOEJEBUOBQBTGBJUMPCKFUBVDPVST des cinq dernières années, d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire, pour les infractions visées aux articles L. 8221-1, L. 8221-3, L. 8221-5, L. 8231-1, L. 8241-1, L. 8241-2, L. 8251-1 et L. 8251-2 du code du travail ou de toute autre condamnation pour des infractions similaires. La Gazette Officielle du Tourisme t"UUFTUBUJPODPODFSOBOUMFSFTQFDUEFMPCMJHBUJPOEFNQMPJEFTUSBWBJMMFVSTIBOEJcapés, au regard des articles L. 5212-1 à L. 5212-11 du code du travail. Les formulaires cités peuvent être utilisés et téléchargés sur le site http://www. economie.gouv.fr/daj III.2. Capacité économique et financière : Pour les nouvelles ou futures sociétés, voir alinéa 2 de l’article L. 1411-1 du CGCT : t%ÏDMBSBUJPOJOEJRVBOUMFTFGGFDUJGTEVDBOEJEBUFUMJNQPSUBODFEVQFSTPOOFMEFOcadrement pour chacune des trois dernières années (2009, 2010 et 2011). t#JMBOTFUDPNQUFTEFSÏTVMUBUFUBOOFYFTËEFMBMJBTTFåTDBMFEFTUSPJTEFSniers exercices disponibles, et note commentant l’évolution des bilans et comptes de résultat. t"UUFTUBUJPOTQSPGFTTJPOOFMMFTEBTTVSBODFFODPVSTEFWBMJEJUÏ t/PUFTVSMIJTUPSJRVFEVDBOEJEBUQSÏDJTBOUTFTMJFOTÏWFOUVFMTBWFDVOHSPVQF III.3. Capacité technique et professionnelle : Pour les nouvelles ou futures sociétés, voir alinéa 2 de l’article L. 1411-1 du CGCT : t/PUFTVSMFYQÏSJFODFFUMFTSÏGÏSFODFTBDRVJTFTQBSMFDBOEJEBUFONBUJÒSFEFYploitation et de gestion d’équipements dans le domaine des activités déléguées. t .ÏNPJSF QSÏTFOUBOU MFT HBSBOUJFT QSPGFTTJPOOFMMFT FU NPZFOT UFDIOJRVFT FU humains du candidat et attestant de sa capacité à assurer l’exécution et la continuité du service, ainsi que l’égalité des usagers devant le service. t5PVUBVUSFEPDVNFOURVFMFDBOEJEBUFTUJNFSBOÏDFTTBJSFËMBQSÏTFOUBUJPOEF sa candidature. SECTION IV : PROCÉDURE IV.1. Numéro de référence attribué au dossier par l’autorité : DSP CID. IV.2. Modalités de présentation des candidatures : Adresse à laquelle les candidatures doivent être envoyées : Ville de Deauville – 20, rue Fossorier – BP 31600 – 14801 Deauville Cedex E-mail : [email protected] – Tél. : 02 31 14 02 02 – Fax : 02 31 87 30 62 IV.3. Condition de délai : Date limite de réception des candidatures : 21 mai 2012 à 12 heures. IV.4. Langue(s) pouvant être utilisée(s) pour les candidatures :-FGSBOÎBJT SECTION V : RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES V.1. La convention s’inscrit dans un projet ou un programme financé par des fonds communautaires : Non. V.2. Autres informations : Mode de passation : 1SPDÏEVSF EÏåOJF QBS MFT BSUJDMFT - FU TVJWBOUT FU R.1411-1 et suivants du Code général des collectivités territoriales. Justifications à présenter par le candidat : En cas de groupement candidat, chaque membre devra produire les pièces demandées. Les candidats étrangers devront produire les pièces administratives ou des documents similaires, avec une traducUJPOBTTFSNFOUÏFFOMBOHVFGSBOÎBJTFFUMFTQJÒDFTUFDIOJRVFTFUåOBODJÒSFTFO MBOHVFGSBOÎBJTF Modalités de remise des candidatures : Les candidatures devront parvenir sous double enveloppe fermée à l’adresse ci-dessus indiquée, par tout moyen, autre qu’électronique (par voie postale ou par dépôt contre récépissé) permettant d’établir la date et l’heure certaines de réception, avant le 21 mai 2012 à 12 heures. -FOWPJEPJUÐUSFBSSJWÏBVYEBUFTFUIFVSFTMJNJUFTåYÏFT-FOWFMPQQFFYUÏSJFVSF portera les mentions : « Affermage du Centre international de Deauville – Ne pas ouvrir – À ouvrir par la commission de Délégation de service public. » L’enveloppe JOUÏSJFVSF QPSUFSB MF OPN EV DBOEJEBU FU DPOUJFOESB MFOTFNCMF EFT KVTUJåDBUJGT demandés. Tout dossier de candidature ne respectant pas les modalités du présent avis et ne comportant pas l’ensemble des pièces demandées sera jugé non conforme et entraînera le rejet de la candidature, sous réserve de la possibilité de compléter le dossier sous 48 h (article 8 du décret du 31 mai 1997). Critères de jugement des candidatures : t (BSBOUJFT åOBODJÒSFT FU HBSBOUJFT QSPGFTTJPOOFMMFT t 3FTQFDU EF MPCMJHBUJPO EFNQMPJ EFT USBWBJMMFVST IBOEJDBQÏT t"QUJUVEFËBTTVSFSMBDPOUJOVJUÏEVTFSWJDFQVCMJDFUMÏHBMJUÏEFTVTBHFSTEFWBOU MF TFSWJDF QVCMJD -FT HBSBOUJFT åOBODJÒSFT FU QSPGFTTJPOOFMMFTTFSPOUBQQSÏDJÏFT sur la base des documents visés aux points III.1. 2. et 3. et globalement pour les groupements candidats. Critères environnementaux :0VJNBJTOPOTQÏDJåRVFT Critères de jugement des offres : Les critères de jugement des offres, appréciés de manière interdépendante, seront indiqués dans le règlement de consultation adressé aux candidats admis à présenter une offre. V.3. Procédures de recours : V.3.1. Instance chargée des procédures de recours : Tribunal administratif de Caen – 3, rue Arthur le Duc – BP 25086 – 14050 Caen Cedex 4 E-mail : [email protected] – Tél. : 02 31 70 72 72 – Fax : 02 31 52 42 17 V.3.3. Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus concernant l’introduction des recours : Tribunal administratif de Caen – 3, rue Arthur le Duc – BP 25086 – 14050 Caen Cedex 4 E-mail : [email protected] – Tél. : 02 31 70 72 72 – Fax : 02 31 52 42 17 V.4. Date d’envoi du présent avis à la publication : 6 avril 2012. 13 ▲ brèves LE TOURISME EN MARCHE ▲ Les collectivités territoriales alsaciennes ont décidé d’élaborer une stratégie de développement touristique commune à l’échelle de l’Alsace. Afin d’impliquer les socioprofessionnels et les acteurs de territoire et de solliciter leur avis d’experts, des groupes de travail ont été réunis le 20 février et le 13 mars à l’Agence culturelle d’Alsace à Sélestat. Cette réflexion, qui mobilise pleinement les compétences des ADT 67 et 68, le CRT Alsace et un grand nombre d’acteurs locaux du tourisme, s’articule autour de cinq enjeux : soutenir et dynamiser l’économie touristique alsacienne ; promouvoir la destination Alsace (dont l’offre tourisme d’affaires) ; développer harmonieusement le tourisme sur le territoire alsacien (en faisant notamment de l’Alsace une destination vélo de premier choix et en développant l’accessibilité douce, l’écotourisme et le développement durable) ; développer les atouts et le potentiel touristique de l’Alsace (en misant pour se démarquer de la concurrence sur les traditions, le tourisme de mémoire, les grands sites…) ; rajeunir les fondamentaux (faire le choix de la créativité pour dynamiser l’image de la destination). www.strategie-tourisme-alsace.fr N° 2158 – 18 avril 2012 NOUVEAUTÉS IDCAR, nouveau réseau d’autocars Le projet de lignes internationales par autocar de la SNCF sera lancé le 14 mai 2012 sous la marque IDCAR. Dans un premier temps, la compagnie ferroviaire proposera quatre liaisons au départ de Paris vers Bruxelles, Amsterdam, Londres et Francfort et deux au sud, vers Barcelone et Turin. À cette occasion, la SNCF ouvrira la nouvelle gare routière internationale aménagée sous la gare Saint-Lazare rénovée. Le premier autocar partira le 14 mai à 16 heures de Saint-Lazare vers Londres. ▲ Le petit train de la Rhune au Pays basque va changer d’exploitant. Ce petit train touristique qui a transporté 330 000 touristes en 2011 au sommet de la chaîne pyrénéenne sera géré par l’Établissement public des stations d’altitude (EPSA), une émanation du conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Ce dernier, propriétaire de l’équipement, a profité de la fin du contrat de délégation de service public qui le liait depuis 2004 avec une filiale de Véolia pour reprendre la main et poser les bases d’une nouvelle gouvernance avec la commune d’implantation, Sare, mais aussi avec le Gouvernement de Navarre en Espagne dont la ligne frontalière jouxte la gare d’arrivée du petit train au sommet du massif. Le conseil général envisage de créer un groupement européen de coopération transfrontalière (GECT) pour faciliter la sécurité, l’organisation des secours, l’amélioration de conditions d’accueil et la diversité de l’offre d’activités à l’arrivée. L’EPSA a été créé en 1998 par le Département pour exploiter en son nom des remontées mécaniques et des transports publics à vocation touristique. Tout le 13 accessible Bouches-du-Rhône Tourisme se lance dans l’Open Data et rend accessibles, depuis le 2 avril 2012, toutes les données touristiques brutes du dépar tement, recueillies par Bouchesdu-Rhône Tourisme et les offices de tourisme du département. Avec le site data.visitpro vence.com, il est désormais possible de consulter et de télécharger une multitude de jeux de données et les annuaires des hôtels, restaurants, sites culturels, parcs de loisirs, manifestations… du territoire des Bouches-duRhône. Ce site réalisé en étroite collaboration avec le conseil général des Bouches-du-Rhône est une première étape dans l’ouverture des données publiques du département. data.visitprovence.com DÉVELOPPEMENT Appels à projets Deux appels à projets ont été lancés par la Région Languedoc-Roussillon. Le premier vise à dynamiser la création de produits œnotouristiques (date limite de remise : 11 mai 2012) et le second a pour but de faire émerger une offre d’excellence en matière de tourisme de nature (date limite de remise : 30 mai 2012). Cet appel à projets vise à accompagner les programmes d’investissements par tenariaux public-privé ancrés sur un territoire et proposant une offre packagée combinant plusieurs prestations distinctes. Quant aux produits œnotouristiques, ils doivent être qualifiés et répondre aux critères du cahier des charges du label Qualité Tourisme Sud de France. Dans sa collection « Déclics » (Beaux livres), Le Petit Futé publie l’ouvrage Les plus belles abbayes de France. Au fil des pages, il ouvre les portes des 35 édifices les plus remarquables : Le Mont-Saint-Michel, Fontevraud, Moissac, Sénanque, La Chaise-Dieu, Royaumont, etc. Partenaire du festival Mix’Terres organisé à Blois du 25 au 27 mai prochain, l’office de tourisme de Blois Chambord propose des séjours 3 jours/3 spectacles/3 châteaux, pour profiter non seulement des spectacles, mais aussi découvrir l’offre touristique. Une initiative qui permet d’ancrer ce festival dans la destination. http://mixterres.com 14 La Gazette Officielle du Tourisme Axe Biarritz-Bilbao AMÉNAGEMENT Un concours d’architecte a permis de sélectionner les quinze équipes d’architectes-scénographespaysagistes finalistes du projet de rénovation du musée Arthur Rimbaud, à Charleville-Mézières (08), labellisé Musée de France. Le choix final sera connu le 5 juin 2012. La rénovation du musée, évaluée à 5 M€, est inscrite au contrat de projet ÉtatRégion et dans le plan Le projet « Écovillage balnéaire de la Porte des deux Caps », qui va s’étendre sur 155 hectares à Sangatte (dans le Calaisis), vient d’entrer dans sa phase opérationnelle. Ce projet comporte un volet touristique de 120 ha qui comprend la création d’un golf international de 18 trous, un golf de 9 trous et un ensemble hôtelier de 50 chambres intégré au club-house. Par ailleurs, un programme immobilier est prévu sur 35 ha (300 résidences de tourisme, 100 logements et 65 villas). Sont également programmés un centre équestre, une balnéothérapie et un centre d’interprétation. Source : Le Moniteur DOCUMENTS – Étude régionale Insee : Insee Haute-Normandie : 45 100 emplois salariés liés au tourisme en Normandie, mars 2012. Vacanciel poursuit son programme de rénovation pour améliorer la qualité des hébergements et des équipements de ses établissements. Sur la Côte basque, l’hôtel★★★ La Frégate à Bidart et l’hôtel-club (village vacances) de Guéthary viennent d’en bénéficier. Construit il y a vingt ans, avant la loi Littoral, l’établissement de Bidart est l’un des rares hôtels de la côte situés directement sur la plage, avec toutes ses chambres (28) donnant sur l’océan. Vacanciel a consacré plus d’un million d’euros à la rénovation et la décoration de ce fleuron, une des adresses exceptionnelles du groupe. Quant à l’hôtel-club Vacanciel à Guéthary remis à neuf en mars 2011, il fête cette année son 30e anniversaire. Près de 2,5 M€ (dont 455 000 € provenant d’aides de l’État, de la Région, du département et de la commune) ont été injectés dans cet établissement (24 chambres et 65 appartements). Ces rénovations s’inscrivent dans la démarche de qualité engagée par Vacanciel à hauteur de 50 M€ sur huit ans. Créé en 1976 à l’initiative de mutuelles, Vacanciel compte aujourd’hui 28 établissements, avec une nette sur-représentation dans le Sud-Est. En tant qu’acteur du tourisme social, le groupe personnalise son offre tarifaire, une politique dont l’un des fondements repose sur la volonté des actionnaires de réinvestir entièrement les bénéfices. « Ce qui nous permet de rester sur des niveaux de tarif inférieurs au marché », précise Philippe Laurançon, le directeur général. « La clientèle est composée majoritairement d’individuels. Vingt pour cent émane du partenariat historique avec les mutuelles », ajoute-t-il. ▲ Musée Arthur Rimbaud Écovillage balnéaire TOURISME SOCIAL ▲ Dans le cadre de l’établissement de relations institutionnelles entre la Ville de Biarritz et la Ville de Bilbao, un accord de partenariat vient d’être signé entre Didier Borotra, maire de Biarritz, et Iñaki Azkuna, maire de Bilbao. Au sein d’un axe « BilbaoBiarritz-Bordeaux », ces deux villes souhaitent développer leur coopération dans les domaines du tourisme, de la promotion économique et commerciale, et de la culture. Les échanges d’informations sur les manifestations culturelles et sportives, la mise en place de points d’information dans chaque ville, la promotion du Ballet Biarritz comptent parmi les pistes de développement envisagées. « Musées » du ministère de la Culture et de la Communication. L’État interviendra à hauteur de 1,139 M€. Les travaux devraient démarrer en 2013 et l’ouverture du musée rénové est prévue au second semestre. Source : DRAC Champagne-Ardenne L’Ovlej – études et recherches de La Jeunesse au Plein Air (JPA) – a présenté le 2 avril à Paris les résultats d’une enquête nationale sur l’accès au départ et les pratiques de vacances des enfants et des jeunes. Conduite sur un échantillon représentatif de plus de 2 500 familles, cette enquête permet d’actualiser les dernières données disponibles, recueillies par l’Insee en 2004. Depuis cette date, le taux de départ en vacances des enfants et des jeunes ne progresse plus. Les enfants de familles à revenu inférieur à 1 500 € mensuels sont en effet de moins en moins nombreux à pouvoir partir en vacances (58 % d’entre eux en 2004 et 50 % en 2011). Au total, chaque année, 3 millions d’enfants et de jeunes ne partent pas en vacances (25 % de la population des 5 à 19 ans) et 2 millions n’ont accès à aucune mobilité (15 %). L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a organisé la tenue de la VIe Conférence internationale sur la gestion de destination « L’avenir de la Méditerranée du tourisme » à Djerba, les 16 et 17 avril 2012, en collaboration avec le ministère du Tourisme de la Tunisie. Le département des Hautes-Alpes vient de rejoindre le réseau SITRA (Système d’information touristique Rhône-Alpes) plébiscité par ses acteurs touristiques. C’est le premier adhérent situé en dehors du périmètre administratif Rhône-Alpes. La Gazette Officielle du Tourisme 15 ▲ brèves N° 2158 – 18 avril 2012 ▲ perspectives N° 2158 – 18 avril 2012 L e parc à thème Le Bournat, situé sur la commune du Bugue en Dordogne, a célébré le 30 mars dernier le vingtième anniversaire de son ouverture. Né de l’idée de Paul Jean Souriau, un industriel nostalgique des années 1900, le parc réunit des collections qui, dans les mains des artisans, transmettent les gestes du passé. Mairie, église, moulins, métairie, ateliers d’artisans sont reconstitués de façon authentique. L’école invite même les visiteurs à repasser leur certificat d’étude ! Les artisans font non seulement revivre les métiers d’autrefois, mais ils partagent aussi leur savoir-faire avec le public. Celui-ci découvre ainsi les métiers d’il y a cent ans, comme le feuillardier, le moulinier, le coutelier, etc. Des ateliers pratiques sont également proposés, comme ceux consacrés à la sculpture au couteau, au tressage de blé, à l’écriture à la plume… Le Bournat organise enfin les travaux des champs et invite le public à assister à des démonstrations de fanage (week-end de l’Ascension) et de battage (en août). Seront mis à contribution les bœufs salers et la « locomobile » à vapeur… Loin d’être un écomusée, Le Bournat est un village bien vivant, sans artifices, qui met en scène l’art de vivre périgourdin au début du siècle dernier. Manèges, jeux forains, petit train, animaux de la ferme et des champs animent le village et ponctuent la visite. Pour fêter ses vingt ans, une grande roue a été installée sur le site. « Unique pièce de collection, c’est la première grande roue montée à Paris à l’Exposition universelle 1900 », explique Urbain Souriau, le propriétaire du parc. Elle complète les dix manèges d’époque déjà présents. Une formule visite guidée est prévue pour les groupes avec dégustation de vins et produits du terroir. Le parc met également à disposition des organisateurs d’événements son cadre 1900 avec privatisation totale ou partielle du site. Idéalement situé entre Périgueux, Sarlat, Bergerac, Les Eyzies, Le Bounat bénéficie de l’apport d’une clientèle qui fréquente un territoire attirant deux millions de visiteurs par an, souligne Laurent Delbos, le directeur du parc. Et il accueille 11 000 visiteurs chaque année. « En 2011, nous avons enregistré une hausse de plus de 8 % par rapport à l’année précédente », se félicite-t-il. Le public est très familial, « ce genre de parc est idéal pour favoriser les échanges entre grands-parents et petitsenfants ». Cinquante-deux salariés sont employés dont neuf à temps plein. « Notre souci est de parvenir à pérenniser les emplois des artisans, via des contrats de professionnalisation, et à valoriser leur savoir-faire, car ils ont des compétences spécifiques : ce sont de vrais professionnels. » L a Maison de l’histoire de France propose sur son site Internet (www. maison-histoire.fr) une carte interactive des « mille lieux d’histoire et de mémoire » présents sur tout le territoire français. Les internautes peuvent géolocaliser des monuments, des musées, des sites d’archives, des bibliothèques… via une interface unique et accéder à de multiples ressources documentaires. La Maison a mené un important travail de recherche et s’est attachée à référencer les lieux de valorisation culturelle de l’histoire de France à destination du public. Elle s’est notamment appuyée pour constituer cette première liste sur des labels et des classements existants (Musée de France, Villes et Pays d’Art et d’Histoire, Unesco…). La recherche des lieux sur la carte interactive se veut intuitive. Les lieux d’histoire et de mémoire y sont symbolisés par des pictogrammes auxquels sont associées des notices d’information. L’internaute peut sélectionner les sites selon leur typologie, les grandes périodes historiques ou faire une recherche libre par mots-clés. La recension des lieux présentés sur la carte interactive n’est pas exhaustive. Les internautes peuvent participer à son enrichissement en écrivant à [email protected] 16 APPELS D’OFFRES ET PROJETS – Office de tourisme de Luchon (31) Objet du marché : refonte et mutualisation des sites Internet de l’office de tourisme de Luchon. Date limite de réception des candidatures : 27 avril 2012. [email protected] – CdC de Belle-Ile-en-Mer (56) Objet du marché : suite à résiliation, relance du marché de conception de l’identité visuelle touristique de Belle-Ile-en-Mer. Date limite de réception des candidatures : 16 mai 2012. [email protected] – Ville de Val d’Isère (73) Objet du marché : fonction de management général des services ou équipements à vocation touristique. Fonction de coordination de l’activité touristique. Fonction de recherche et de développement des produits nouveaux. Date limite de réception des offres : 25 mai 2012. [email protected] – Ville de Kourou (97) Objet de la délégation : construction et exploitation d’un casino sur le territoire de la ville de Kourou. Date limite de réception des candidatures : 31 mai 2012. [email protected] – Ville de Caen (14) Objet de la consultation : délégation de service sous la forme d’un affermage portant sur l’exploitation du Parc des expositions, du Centre de congrès et des activités concourant à l’attractivité touristique. Date limite de réception des offres : 5 juin 2012. [email protected] La Gazette Officielle du Tourisme