fiche Chenille recto.indd

Adalia lutte contre ...
LES CHENILLES
Entre lutte contre les chenilles et l’acceuil des
papillons au jardin, il y a un juste milieu !
En effet, si les chenilles ne sont pas souhaitées
dans le jardin et le potager, il est en va autrement des papillons qu’on aime à voir virvolter
dans le jardin.
Comment gérer les deux ?
Encore une fois, tout est une question d’équilibre !
Le maintien de papillons dans votre jardin
dépendra des plantes qui y seront présentent.
Certaines sont plus attractives que d’autres, tel
que le Buddléja (arbre à papillons). On évitera
évidemment de placer ces plantes à proximité de plantes très sensibles aux attaques de
chenilles.
Pour éviter la multiplication effrénée de chenille, il faut un jardin accueillant pour la faune
utile. Ainsi, il est conseillé de :
• poser des nichoirs pour les oiseaux.
• diversitier les espèces végétales (indigènes
de préférence) et éviter les interventions chimiques afin de favoriser l’installation de tout une
série de prédateurs et parasites de chenilles.
Les chenilles défoliatrices
Il y a de nombreuses espèces qui se nourrissent des feuilles, ne laissant parfois plus que les
nervures.
Il n’est pas rare de rencontre la piéride du
chou, la chenille processionnaire du chêne,
diverses espèces de noctuelles,...
Les méthodes de lutte
Lorsque le nombre de chenilles devient trop
important, il y a deux manières de procéder :
• Le ramassage à la main : méthode fastidieuse, réservée uniquement lorsque peu de
plantes sont concernées.
• Traitement à base de Bacillus thuringiensis :
Cette bactérie s’attaque spécifiquement aux
chenilles de papillons. Il est sans danger pour
l’homme, les animaux domestiques et l’environnement.
Il est conseillé de réaliser le traitement sur les
jeunes chenilles (meilleure efficacité du traitement).
La mineuse du marronnier
(Cameraria orhidella)
La larve de ce papillon semblable à une
mite, se nourrit de l’intérieur des feuilles.
Ces attaques affaiblissent l’arbre et
provoquent une chute prématurée des
feuilles.
Le carpocapse des pommes
et des poires
(Cydia pomonella)
La larve du carpocapse, appelée également le ver de la pomme, pénètre l’intérieur du fruit, se nourrit de la pulpe et
provoque la chute prématurée du fruit.
Les méthodes de lutte
• Ramassage des feuilles : Les larves de
ce papillon passent l’hiver dans les feuilles
tombées au sol. En détruisant ces feuilles
par le feu ou dans un bon compost, on
limitera le nombre de papillons pour l’année suivante.
Les méthodes de lutte
• Piège à phéromones : piège en forme
de petite tente avec une plaque engluée dans le fond et une capsule de
phéromone (substance qui attire les
papillons mâles).
Il est disposé au sein de l’arbre dès le
début des vols.
• Piège à phéromones : piège composé
d’un entonnoir, une capsule de phéromone (substance qui attire les papillons
mâles) et d’un réservoir remplit d’eau
savonneuse.
Il est disposé dans le bas de la couronne
de l’arbre durant toute la durée des vols.
• Bande-piège : bande alvéolée à
placer au niveau du tronc pour piéger
les larves de papillons. Les larves vont s’y
nymphoser (transformation de la chenille en papillon) ; par la suite les bandes
seront récoltées et brûlées.
• Bande engluée : bande d’une largeur
de 15-20 cm à disposer sur le pourtour du
tronc pour capturer les femelles émergeant du sol. A placer au printemps
(n’est efficace que sur la première génération).
infos : www.jardinezsanspesticides.be
Jardinez sans pesticides
Je m’engage