Info CAP48 n°21 octobre 2012
Transcription
Info CAP48 n°21 octobre 2012
Trimestriel 21 de CAP48 sept., oct., nov 2012 www.cap48.be Editorial La grande soirée CAP48 vient d’avoir lieu et vous avez été très nombreux à nous témoigner votre solidarité. Nous souhaitons remercier les très nombreux donateurs qui, comme vous, contribuent régulièrement et fidèlement au succès de l’opération. Je tiens aussi à rendre hommage à la RTBF, à la fois pour son engagement citoyen en tant qu’entreprise et pour la grande mobilisation de son personnel. Nous sommes touchés par toutes ces bonnes volontés que l’on sent chaque année plus nombreuses et plus efficaces. Grâce à votre appui, nous continuons à améliorer les conditions de vie de milliers de personnes chaque année en soutenant des associations, des écoles, des initiatives nouvelles, nées de besoins de terrain. Une nouvelle recherche-action de CAP48 La polyarthrite de l’enfant et du jeune adulte Vous découvrirez d’ailleurs dans cette édition un dossier consacré au nouveau projet que nous lançons cette année : le suivi des enfants et des jeunes adultes atteints par la polyarthrite, une maladie grave et fort invalidante. Notre ambition est d’améliorer les conditions de vie des personnes atteintes par la maladie, et de contribuer au progrès de la recherche médicale. C’est un nouveau défi que nous voulons relever avec les médecins et les partenaires de l’action. Et avec vous, dont le soutien donnera, nous l’espérons, davantage de moyens aux équipes médicales pour améliorer les conditions de vie des patients. D’ores et déjà, merci de rester à nos côtés ! Renaud Tockert, Administrateur Délégué. En 2008, CAP48 lançait le premier projet de recherche médicale: le suivi des enfants nés grands prématurés. En 2011, après plusieurs années de sensibilisation et d’impacts concrets très positifs sur le développement de ces enfants, le Gouvernement fédéral décidait de reprendre l’initiative à sa charge. La préparation du transfert de CAP48 à l’INAMI est en cours et sera d’application d’ici peu. Fort de ce beau résultat et des changements à long terme qu’il implique pour les enfants nés grands prématurés, CAP48 a décidé de lancer un nouveau projet de recherche médicale : le suivi des jeunes patients atteints de polyarthrite. Cette action se fait en partenariat avec les trois grandes universités l’UCL, l’ULB et l’ULG et bénéficie du soutien important de trois entreprises pharmaceutiques: MSD, Roche et UCB. Le Professeur Durez, un des initiateurs, nous en explique l’importance: ”Ce projet est né d’une longue interaction avec CAP48. Cela fait 20 ans que mon activité médicale est orientée vers la prise en charge de la polyarthrite. Dans ce cadre, nous avons créé diverses initiatives afin d’améliorer la reconnaissance de ces maladies via l’association des patients “CLAIR” (Confédération pour la Lutte contre les Affections Inflammatoires Rhumatismales). Le patient a toujours été au centre de mes préoccupations et devant le handicap progressif et malheureusement parfois définitif de la polyarthrite, l’action de CAP48 répond à un soutien très attendu par les malades.” La polyarthrite est une maladie assez méconnue. L'inflammation est la première réponse du corps quand il y a infection ou blessure. Il s’agit d’un mécanisme essentiel à la défense de l’organisme. Dans le cas de la polyarthrite, le corps ne reconnaît plus ses propres cellules et le système immunitaire se retourne contre elles. Les principales cibles sont les articulations. L’inflammation entraîne alors la destruction de celles-ci, des douleurs chroniques et un handicap progressif important. Plus de 80 maladies sont dues à une mauvaise réponse du système immunitaire. Elles sont appelées maladies auto-immunes ou auto-inflammatoires. Près de 200.000 personnes en souffrent dans notre pays! Françoise Heine est la maman de Quentin, atteint de polyarthrite. Elle nous résume l’état de son fils: “Quentin souffre d'arthrite juvénile depuis qu'il a environ 5 mois, cela fera donc 13 ans en octobre. Il n'a jamais connu autre chose que des douleurs journalières, des traitements assez lourds, un manque de mobilité auxquels s’ajoute une vue très faible. Autant de handicaps qui ont rendu sa scolarité très irrégulière... fils souffrait d’une maladie auto-immune inflammatoire rhumatismale: la polyarthrite de l'enfant. Ce fut un choc car je ne m'attendais évidemment pas à ce que mon fils d’une dizaine d’années puisse souffrir de rhumatisme ! ” Quentin lors d’un traitement à l’hôpital. Quentin est à juste titre fort effrayé par certains traitements de type chimiothérapie et par les interventions médicales qui tentent de préserver les 20% de vue qui lui restent à gauche. La perte de son oeil droit en 2010 a été très dure et ce qui lui reste est capital pour son autonomie.” Chez Quentin comme chez d’autres personnes, les maladies auto-immunes peuvent toucher n’importe quel organe et pas uniquement les articulations. A ce jour, si l’on sait que ces maladies ne sont pas héréditaires, leurs causes restent obscures et nécessitent de nombreuses recherches. Ce qui rend le traitement de ces affections particulièrement difficile à trouver… Plusieurs facteurs peuvent déclencher ces maladies, ils peuvent être génétiques, provenir d’un virus, d’une bactérie, des rayons solaires, du mode de vie de la personne, du stress... Toujours est-il qu’elles se développent en présence d’éléments encore très mal identifiés. Du nouveau-né aux enfants et aux adultes en pleine force de l’âge, l’arthrite peut arriver n’importe quand. Près de 2 personnes sur dix souffrant d’une polyarthrite la développent avant l’âge de 40 ans. Le Professeur Durez : ”Les polyarthrites ont comme caractéristiques communes de se présenter par des douleurs articulaires mais d’autres symptômes peuvent se manifester sur l’ensemble de l’organisme ou certains organes en particuliers. Le diagnostic repose sur l’interrogatoire des malades, sur un examen clinique minutieux et la réalisation de tests sanguins et radiologiques. La détection n’est pas simple car elle repose sur un ensemble de moyens qui permettent d’établir un diagnostic selon des critères de classification.” Françoise Heine nous explique comment s’est déroulé la détection de cette maladie: “En octobre 1999, on a diagnostiqué chez Quentin une arthrite réactionnelle suite à un genou gonflé. Cela aurait dû normalement passer en quelques semaines avec les antibiotiques et les anti-inflammatoires. Cela n‘a pas été le cas. En février 2010, un doigt gonflé, sans traumatisme préalable, s’est ajouté au genou, suivi d’une inflammation aux yeux. Tous ces symptômes ont fait évoluer le diagnostic. J’ai donc appris que mon Au niveau du quotidien des personnes touchées, la vie est vraiment difficile. Elles souffrent de douleurs quotidiennes et développent des déformations irréversibles. Cela ne se limite pas toujours à l’articulation, certaines formes de polyarthrite peuvent toucher le rein, le poumon, le cœur, les yeux ou encore le système nerveux, et mettre ainsi en grave danger la personne concernée. La reconnaissance de ces maladies complexes est donc un problème majeur de santé publique ! Marjorie Porignaux, 33 ans, souffre de cette affection depuis quelques années. Les conséquences de la polyarthrite l’ont obligée à s’adapter: “En 2004, j'ai commencé à ressentir des douleursmultiples qui allaient et venaient, de la fièvre, des plaques sur le corps et énormément de fatigue. On a fini par découvrir que j’étais atteinte d’une polyarthrite chronique évolutive. Néanmoins, après en avoir beaucoup parlé autour de moi, j’ai pu bénéficier d’un temps de travail adapté. Je vais me coucher plus tôt, je me fais aider dans mes tâches ménagères et fais mes courses via internet. Je pratique du sport en douceur quand j'ai un peu de temps. Depuis juillet 2001, mon mari et moi avons une merveilleuse petite fille prénommée Juliette. Les médecins m'ont permis de poursuivre mon traitement tout en essayant d'avoir un enfant, ce qui n’a pas été évident. La nouvelle action menée par CAP48 est importante. A la fois pour donner à la recherche les moyens de progresser mais aussi de sensibiliser à cette problématique très méconnue. Une manière aussi de permettre aux jeunes personnes atteintes de polyarthrite de pouvoir vivre à leur rythme, tout en faisant des choses comme les autres. Personnellement, je pense aussi qu’une écoute psychologique attentive doit être automatiquement proposée aux personnes malades. Bien sûr il faut des moyens. D’où le rôle essentiel de CAP48.” Françoise Heine ajoute: “Je pense également que la recherche-action de CAP48 est primordiale pour cette maladie peu connue car elle affecte beaucoup de personnes. Elle a un impact énorme sur le quotidien et cause des handicaps très lourds ! Même si on n’en guérit pas encore, il est important de faire progresser les traitements afin d'améliorer la qualité de vie des malades. Dans le cadre de la recherche CAP48, il est notamment question de trouver des “marqueurs” pouvant prédire l’efficacité d’un traitement. Cela permettra d'enrayer la progression de la maladie et de gagner du temps par rapport aux traitements actuels en limitant les "essais et erreurs" souvent traumatisant et dommageable ! ” Le financement de CAP48 permettra aux équipes médicales d’optimaliser le suivi des patients, de renforcer le travail de recherche et d’améliorer les soins des jeunes enfants et des femmes en désir de grossesse. La précocité de la prise en charge est primordiale pour limiter les conséquences de la maladie et le handicap à long terme. Des enfants gravement touchés, comme Quentin, ne pourront pas conduire, travailler ou même vivre seuls. Sylviane a rassemblé un ensemble d’aides techniques pour améliorer le quotidien : ouvre-bouteille, ouvre-canette (comme l’illustration ci-contre), aides pour ouvrir un robinet, pour tourner les boutons d’une machine à lessiver, un presse tube de dentifrice, une barre d’appui... Françoise Heine nous dit que :”Pour l'instant, tout repose sur la famille et une bonne dose de "débrouille" quotidienne. Mais après ? Chez certains, la maladie ne se voit pas, ce qui n'empêche pas la présence des douleurs, des traitements lourds et des soucis quotidiens. En plus, la maladie n'est pas toujours comprise: ces enfants sont souvent traités de "fainéants" car ils ne peuvent pas toujours faire la gym et s'absentent de l'école plus souvent qu'un enfant normal...” Le Professeur Durez revient un peu plus en détail sur les objectifs de la recherche: “L’action que nous allons mener avec CAP48 concernera plus particulièrement les enfants ou jeunes adultes de moins de 40 ans présentant une polyarthrite débutante. Ils bénéficieront d’un bilan clinique, biologique et radiologique afin de définir au mieux les critères de classification diagnostic. 4 séries de personnes seront dans un premier temps sélectionnées, les patients avec une arthrite juvénile, avec une polyarthrite rhumatoïde, avec un lupus érythémateux disséminé ou avec une sclérodermie. Deux projets annexes concernant la qualité de vie des patients seront étudiés. Le premier s’intéressera aux aspects et risques de la grossesse chez les malades. Le deuxième proposera un suivi de l’atteinte oculaire chez l’enfant et de la charge financière pour les parents d’enfants souffrant d’arthrite juvénile.” Les partenaires de la recherche-action Portrait de Claire Puttemans des Guides Catholiques de Belgique Cela apporte beaucoup d’aider les autres Quelle image avez-vous de CAP48 ? Que représente l’association pour vous ? CAP48, c'est avant tout une association de “belles” personnes. L'entraide y est présente constamment avec de la bonne humeur, des émotions et beaucoup de courage. “Ensemble, même si on est différent”, c'est accepter d'aider des personnes qui en ont besoin. J'ai vécu d'innombrables moments merveilleux grâce à CAP48. Comment et pourquoi avez-vous rejoint le réseau des bénévoles de CAP48 ? Pendant 4 ans, j'ai animé les Faons, une ronde mixte d'intégration. Nous avions la chance d'accueillir des enfants handicapés qui nous apportaient beaucoup ! Nous avons été contacté en 2008 par CAP48 qui voulait venir tourner un reportage pendant notre grand camp pour montrer comment l'intégration des enfants fonctionnait naturellement et profitait à tous. Le Prince Philippe et la Princesse Mathilde sont venus soutenir notre mouvement et nous encourager à continuer dans cette voie. Depuis lors, je n'ai plus quitté le réseau et j’ai participé à plusieurs actions CAP48 : le Flashmob, les grandes soirées, sans oublier bien sûr la vente des Post-It CAP48... De quelle manière se traduit votre investissement pour CAP48 ? Chaque année, depuis 3 ans, notre unité consacre tout un dimanche à la vente des Post-It CAP48 . Aussi bien les lutins, les faons que les guides sont impliqués. Nous le faisons toujours avec beaucoup d'entrain. Nous avons même tourné une vidéo pour motiver les gens à acheter des Post-It CAP48 ! Avec aussi comme effet indirect plus de 1000 “j’aime” sur Facebook. Personnellement, j'ai aussi vendu à la sortie d'un Carrefour avec une plus petite équipe. Evénement au profit de CAP48 Beatles Day Le Beatles Day est un rassemblement annuel international unique en Belgique. Né de l’envie de trois grands fans des “Fab Four” de mettre sur pied un évènement à la hauteur de leurs idoles, le Beatles Day est devenu un rendez-vous incontournable pour bon nombre de connaisseurs et de curieux. Depuis 25 ans maintenant, les organisateurs ont pour objectif de faire découvrir au grand public l’influence que le groupe anglais continue d’exercer sur la culture d’aujourd’hui. Des invités d’exceptions, des concerts, des expositions, des documents exceptionnels, le tout dans un cadre chaleureux et convivial sont la clef de leur succès. A l’occasion de leur vingt-cinquième anniversaire, les organisateurs ont choisi de faire jouer sur scène des artistes cover Beatles internationaux. Une kyrielle de groupes venus d’Amérique, d’Espagne, d’Angleterre, d’Italie, du Canada et de France ont fait vibrer le public du Lotto Mons Expo en l’honneur du Quatuor mythique et surtout au profit de CAP48. Quel est votre ou vos plus beau(x) souvenir(s) ? Sans doute, la grande soirée CAP48 où nous avons eu la chance d'aller sur le plateau avec tous les faons. On y a découvert un super reportage qui nous a rappelé une journée fantastique passée au camp avec toute l'équipe de tournage. C'était magique de voir les étoiles dans les yeux de tous nos petits faons, si fièrs d'être sur un plateau de télévision ! Que voudriez-vous dire à nos donateurs pour CAP48 ? Cela apporte beaucoup d'aider des personnes qui ont moins de chance dans la vie. En quelques heures de vente, on fait déjà beaucoup : on sensibilise les gens, on discute avec eux et, plus concret encore, on récolte des fonds qui sont immédiatement utilisés dans la mise en oeuvre de projets formidables. Ce sont de beaux moments, on se sent utile, on tisse de nouvelles relations et tout le monde profite de la bonne humeur ambiante. Que demander de plus ! Soutien du club de football de Visé, à CAP48 Pour remercier l’excellent accueil que la Belgique leur a réservé, le groupe Bakrie, actionnaire majoritaire du CS Visé souhaitait s’investir dans une opération de solidarité. Plusieurs membres du club et notamment son président Monsieur Thiry, étant sensibles à l’amélioration des conditions de vie et d’intégration de la personne handicapée, c’est tout naturellement que leur choix s’est porté sur CAP48. Cette envie de s’investir pour les autres s’est traduite par la réalisation d’un grand évènement dont la totalité des bénéfices on été reversés à notre association. Le week-end du 21 octobre, tout le club de football s’est mobilisé au profit de CAP48. Des jeunes de la Visé Football Académie à la direction en passant par le noyau professionnel, l’encadrement du club, les sponsors, les supporters et sympathisants, l’engagement a été total. Dès le vendredi, c’était les jeunes de la Visé Football Académie qui étaient sur le pont pour leur grand repas ouvert à tous et la vente des produits CAP48. Le dimanche, à l’ocacsion du match Visé-Ostende dans le stade de la Cité de l’Oie, il était possible de partager le repas d’avant-match dans le chapiteau VIP. Deux stands de vente de Post-it CAP48 étaient également présents aux abords du stade. Ce fut un week-end bien chargé pour le club visétois et ses supporters ! Personnalité RTBF - Joëlle Scoriels vous. On ne se posait même pas la question de savoir s’il fallait se bouger ou pas : c’était évident, immanquable, et, aussi loin que je me souvienne, joyeux ! Aujourd’hui, CAP48 fait partie de mon travail… j’en suis fière. Et j’ai de la chance de bosser pour une entreprise qui met en place une telle opération, c’est-à-dire qui fédère autant de monde autour de la cause du handicap. On a tous des envies de solidarité, mais on ne sait pas forcément comment ni où diriger nos bonnes intentions. Avec CAP48, cela se joue à un niveau collectif : nous sommes certains d’envoyer nos ondes positives, notre énergie, et aussi notre argent, vers une destination belle et utile ! Que représente CAP48 pour vous ? Que pensez-vous de l’association J’ai l’impression d’avoir toujours connu cette “Opération de solidarité” même si son nom a changé, et même si, petite, je ne comprenais pas forcément que c’était la RTBF qui organisait l’événement ! C’était chaque année, via l’école ou mon unité scoute, comme une espèce de rendez- Pour quelles raisons aider CAP48 ? Le handicap ne fait pas réellement partie de ma vie quotidienne : dans mon entourage proche, je ne côtoie pas beaucoup de monde dont la vie soit vraiment marquée par un handicap. En revanche, tous les matins quand je conduis mon fils à l’école, je croise le Pour que le handicap ne soit plus un handicap ENSEMBLE, même si on est différent Soutenez CAP48 en faisant un don sur le compte BE35 0000 0000 3737 Code BIC BPOTBEB1 Attestation fiscale pour tout don de 40€ et plus papa de Valentin, un jeune ado malvoyant. Sans jamais se plaindre il me rappelle, par sa simple présence et son courage, que le handicap fait partie intégrante de la société, que c’en est une dimension naturelle, et que l’on a tous, foncièrement, intérêt à donner aux personnes handicapées de l’aide pratique et concrète, en fonction de leurs besoins, mais aussi un supplément de cœur et de générosité. Combien de fois ne me suis-je pas dit que je pourrais être la maman d’un enfant atteint d’un handicap… Je me sens alors touchée jusqu’au plus profond de ma chair, et je me dis que je tenterais l’impossible pour lui réserver la vie la plus douce possible. Je sais aussi que je compterais fermement sur les actions menées par CAP48… Vous avez participé cette année au clip CAP48, quel souvenir en gardez-vous ? Super chouette ! C’était gai d’être tous ensemble, avec les animateurs-présentateurs, pour chanter en dansant. Pas évident, mais bien sympa. Je suis surtout bluffée par le résultat final : le clip est admirablement bien monté, et on est fiers d’y côtoyer des vraies stars ! Parlez-nous d’un de vos meilleurs souvenirs lié à CAP48 ? Je dirais que c’était l’année où François De Brigode m’a coupée en deux… il y a sûrement 5 ans d’ici ! On avait répété ensemble un numéro d’illusion : François m’installait dans une longue boîte, avant de la “trancher” au moyen de plaques métalliques, puis de me séparer en deux moitiés égales… c’était assez bluffant ! Et bien entendu, il n’y avait pas de truc : c’était de la pure magie ! ;-) Concept: A. Magotteaux - Art work : MN Communications - Ed. Resp. : R.Tockert, Cité de la RTBF - local 01C31 - Bd Reyers n°52 - 1044 Bruxelles - Bureau de dépôt Bru X - P 701264 Donner un supplément de coeur et de générosité