cepegra - horus.be
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15 L’ C E I NFO P E G R A T R I M E S T R I E L D ’ I N F O R M A T I O N S D E S F O R M A T I O N S P O U R L’ I N D U S T R I E G R A P H I Q U E une nouvelle identité visuelle… 16 > 20/09 APPLE EXPO 2003 La 20e édition d’Apple Expo vous invite à composer votre «nouveau style de vie numérique » ! Un réseau d’experts, des ateliers utilisateurs, et des «solutions centers» seront à la disposition des professionnels pour les conseiller, les former, les aider à mettre en place leurs projets et gérer leur activité. Le samedi crée "l’Événement" avec quatre conférences inédites animées par les témoignages d’utilisateurs très célèbres, sur les thèmes de la photo, la vidéo, la musique et les jeux … Les ‘gamers’ auront la possibilité de juger les meilleurs "Gameplay" grâce aux nouveautés des éditeurs de jeux. Les passionnés de musique viendront découvrir les logiciels de création et les dernières nouveautés pour l’équipement de leur Home Studio. Apple Expo 2003 se déroulera du mardi 16 au samedi 20 septembre au Hall 4, Paris Expo, Porte de Versailles. Vous pourrez également y découvrir des ateliers numériques pour les petits et les grands… - Cyberkids : un espace ludo-éducatif de découverte des produits Mac pour les 6 / 12 ans. La Pomme Sans Pépins (Groupe d’utilisateurs Mac Francophones) propose, comme chaque année, de nous emmener en car aux portes de l’expo. Le déplacement aura lieu le samedi 20 septembre. - iLife : une suite intégrée composée des dernières versions d’iPhoto, iMovie, iDVD et iTunes pour prendre des photos, devenir réalisateur… http://www.grumf.net Courriel : [email protected] ou contactez Johan Milkers au 04/273 07 89 entre 18 et 20 heures. contact emploi De l’expérience,oui mais… La plupart des employeurs déplorent le manque d’expérience des candidats postulant à un emploi dans leur entreprise. Il est exact que lorsque nos stagiaires sont en fin de formation, ils possèdent un bon bagage technique, mais il leur manque le vécu en entreprise. ou refusent carrément d’accepter des stagiaires. C’est pourtant la seule solution pour permettre aux postulants d’acquérir un minimum d’expérience dans leur secteur. Par mes contacts, je constate cependant que les employeurs qui acceptent les stagiaires du CEPEGRA sont en majorité très contents des prestations de ceux-ci et renouvellent l’expérience par la suite. Comment connaître le stress, la cadence, la prise d’initiative sans aller en production dans une société. Que ce soit l’infographiste, le webdesigner ou le conducteur offset, le stage en entreprise représente une mise en situation pour les nouveaux venus sur le marché de l’emploi. Ils sont enchantés par l’échange qui se fait entre stagiaires et employés de l’entreprise, chacun apportant à l’autre ses connaissances particulières. On a souvent vu un stagiaire expliquant les nouveautés d’un logiciel au personnel d’une entreprise et celui-ci, dévoiler ses trucs de production au nouveau venu. Malheureusement, beaucoup de responsables de sociétés rechignent Dans les petites structures familiales où souvent les personnes sont auto- 16 > 17/10 17 > 20/10 FUGRAMA 2003 MEDIA PLANET 2003 Après douze éditions, Fugrama change de cap. L’association des jeunes dirigeants de l’industrie graphique souhaite en effet répondre aux nouveaux besoins économiques du secteur. Media Planet est une plate-forme d'informations où les acteurs du monde MultiMedia peuvent exposer et présenter leurs nouveaux produits au grand public. Fugrama Expo et Séminaire se tiendra le jeudi 16 et vendredi 17 octobre 2003 au De Montil, Moortelstraat 8, 1 790 Affligem (Essene). Pour plus d’informations sur le congrès, le salon professionnel et/ou ses exposants écrivez à [email protected] Ce salon s’adresse à tous ceux qui sont intéressés par une visite interactive dans un monde, en perpétuelle évolution, pour se tenir au courant des nouveautés et les tester. Pour les personnes qui ont peu de connaissances, Media Planet offre un agréable parcours de découvertes. Media Planet 2003, le salon multimedia belge ouvrira ses portes du 17 au 20 octobre 2003 au Palais 6 du Brussels Expo. Pour plus d’info surfer sur le site : www.mediaplanet.be/fr/home/ didactes. L’échange amène parfois une remise en question sur la manière de travailler et peut-être très intéressant. J’ai connu des indépendants, qui suite à la venue d’un stagiaire, s’inscrivaient à une remise à jour de certains logiciels. Malheureusement, le pourcentage d’entreprises qui acceptent les stagiaires est actuellement très faible alors que les demandes sont en accroissement. J’espère que ces quelques lignes décideront certains à tenter l’expérience d’accueillir une personne en stage dans leur société. Pour contact Robert STOCK 071 250 386 ou 0476 801 251 [email protected] Édito Édito sommaire Après 11 années passées au Cepegra, d’abord L’illustration en page 2, a été réalisée par Serge Delescaille. comme formateur puis comme responsable, je suis appelé à exercer de nouvelles fonctions. Quitter le Cepegra n’a pas été un choix facile tellement je me suis 2 agenda contact emploi 4 actualité du centre impliqué dans la réussite et le développement du projet. Le Mondial des métiers… une expérience Je voudrais remercier toutes les personnes et toutes les organisations qui ont inoubliable contribué à faire de Cepegra ce formidable outil au service des entreprises, des travailleurs, des demandeurs d’emploi et, depuis peu, de l’enseignement dans le secteur graphique. 6 Je pense avant tout au FOREM, au secteur professionnel (CEFOGRAF et CEFORA), aux Communautés Européennes et à la Région wallonne. J’adresse un merci tout particulier à tous mes collaborateurs, qu’ils soient crobat membres de l’équipe ou partenaires, avec qui j’ai partagé tellement d’émotions et de réalisations au cours de toutes ces années. Offrir à chacun, tout au long de sa vie, l’occasion de maintenir ses connaissances, d’en acquérir de nouvelles et, ainsi, d’être toujours actif dans son milieu 8 professionnel: telle était mon ambition et celle du Cepegra. cepegra, sa nouvelle identité visuelle Je peux vous assurer que la nouvelle coordination travaillera dans le même esprit et que la qualité des services restera la priorité du Centre. 10 Au revoir à toutes et à tous. Yves THÉRER Son numériX... Coordonnateur Responsable du Centre Cepegra 11 Trimestriel gratuit, imprimé à 5 000 exemplaires Rédaction : Conception : PAO et impression : Ont collaboré à la rédaction de ce numéro : Éditeur responsable : Cepegra Avenue Georges Lemaître 22 6 041 Gosselies Tél. 071 250 321 - Fax : 071 250 399 Murielle Chauvaux - Nathalie Gautier Cepegra Murielle Chauvaux - Jean-François Germain Boris Jancen - Thierry Herman Michel Meyers - Robert Stock - Yves Thérer Jean-Pierre Méan Boulevard Tirou, 104 6 000 Charleroi Imprimé sur papier 100 % recyclé. Approche du processus 3e trimestre 2003 graphique 13 2e semestre planning formations 15 dossier G5 le dernier né des PowerMac 3 Le Mondial des métiers… une expérience inoubliable Huit cents concurrents, 38 métiers en compétition, 36 pays représentés, près de 25 millions d’euros de budget, 150 000 visiteurs en 4 jours… Ces chiffres impressionnants suffisent à peine à donner une idée de ce que fut le Mondial des métiers qui vient de s’achever à Saint-Gall. Et tout ce déploiement de moyens, de talents et d’enthousiasme n’avait qu’un but: mettre en valeur les professions manuelles et techniques et ceux qui les exercent. Un exemple à suivre pour notre pays où ces métiers sont encore trop souvent considérés comme des filières de relégation ? On compare souvent le Mondial des métiers aux Jeux olympiques et, pour présomptueuse qu’elle soit, l’analogie n’est pas tout à fait fausse. Sans égaler en gigantisme ou en notoriété la grand messe du sport, la compétition destinée aux jeunes professionnels du monde entier présente en effet quelques points communs avec sa célèbre consœur : cérémonie d’ouverture spectaculaire, défilé des équipes nationales, enjeux importants voire démesurés pour certaines délégations, simple plaisir de la participation pour d’autres, tension, fatigue et stress pour tous ou presque, rencontre de gens venus des quatre coins de la planète réunis autour d’un même métier, d’une même passion. Ce dernier aspect de WorldSkills, la cérémonie d’ouverture l’illustrait parfaitement. Le comité d’organisation suisse avait mis les petits plats dans les grands pour offrir aux 2000 participants (compétiteurs, experts, accompagnateurs et personnel de l’organisation) un spectacle à la hauteur de l’événement. Au programme de la soirée : une réaffirmation solennelle des objectifs et idéaux ayant présidé à la création de cette biennale dédiée C’est toute la petite ville de Saint-Gall qui accueillait le Mondial. Partout, les mascottes et les drapeaux de WorldSkills le rappelaient aux passants. à la valorisation des compétences techniques. Ministres, représentants de l’IVTO (International Vocational Training Organisation, l’organisme qui chapeaute la manifestation) et personnalités se succédèrent à la tribune pour rappeler l’importance de l’événement et sa pertinence à une époque ou de nombreux métiers présents au Mondial ne jouissent guère de la considération du public. Transparence et équité… La partie protocolaire de la cérémonie (avant un spectacle musical de 20 minutes) se termina par la prestation de serment de 3 candidats, histoire de ne pas oublier qu’un concours n’a d’intérêt que si la transparence, l’équité et l’honnêteté y prennent une place prépondérante. 4 Spectaculaire et grandiose, la cérémonie d’ouverture reste un des moments les plus émouvants du Mondial… Pour le spectateur, neutre ou non, difficile de ne pas se laisser prendre par l’ambiance de ces moments rares où des hommes et femmes de la Terre entière semblent se rassembler autour d’une vision commune. Difficile aussi de ne pas applaudir ces 800 concurrents réunis au centre de l’immense salle et prêts à en découdre sportivement durant 4 jours afin de prouver leur valeur dans la pratique de leur (futur) métier. Un formidable outil Dans ces conditions, le jeu en vaut-il la chandelle ? Peut-être pas si on se focalise sur l’événement en lui-même : les résultats ne sont guère représentatifs de la qualité de la formation dans un pays mais témoignent bien plus des moyens mis en œuvre pour préparer un candidat à faire une performance dans un cadre bien précis. La Belgique ne récolte aucune médaille, pourtant tous nos représentants feront (ou font déjà) d’excellents professionnels dans le domaine qu’ils ont choisi. Julie en pleine action. Ou la difficulté d’être créative et efficace sous le regard des spectateurs… Mais cette magie ne dure pas très longtemps. Comme aux Jeux olympiques, l’importance de l’enjeu se fait très vite sentir. Dès le lendemain, alors que WorldSkills entre dans sa phase cruciale, certaines irrégularités apparaissent. Pour les grandes équipes dotées de budgets confortables et soutenues par de puissants sponsors, rentrer bredouille n’est guère envisageable. Arrangements entre pays dignes d’un championnat du monde de patinage artistique, lobbying incessant en coulisse ou falsification des résultats, les petites tricheries sont nombreuses et l’idéal du Mondial s’effiloche petit à petit, allant même jusqu’à décourager certains participants qui, témoins des manœuvres de certains, sont convaincus, à tort ou à raison, d’avoir été lésés… Logiciels anglais et clavier allemand… Et les Arts graphiques dans tout cela? Engagés pour la première fois dans cette catégorie, nos ambitions se limitaient à apprendre et à profiter au maximum de cette expérience unique. Et le premier jour fut marqué par une déception: la qualité des projets n’était vraiment pas digne d’un tel rendez-vous. Images de qualité médiocre et de résolution insuffisante, projets inaboutis et trop répétitifs (2 épreuves consacrées au packaging sur 4…), aspects du métier complètement ignorés (pas de gestion de couleur ou de correction chromatique, etc.), matériel absent ou insuffisant. Les griefs étaient nombreux avant même le début des épreuves… Quant à notre représentante, elle termine loin des gagnants après avoir connu une première journée très difficile: un peu perdue dans les logiciels en anglais, surtout lorsqu’il s’agissait de trouver des fonctions rarement utilisées, elle avait aussi à se débattre avec un clavier allemand (on remplacera ce clavier Qwerty par un Azerty au matin du deuxième jour). En fin de compte, c’est Sarah Jones, la candidate australienne, qui raflera la mise grâce à une régularité sans faille et à une très bonne préparation. Elle n’était peut-être pas la meilleure, mais elle a su aller chercher les points là où ils se trouvaient, comme le candidat finlandais et, dans une moindre mesure, le Français. On retiendra encore le superbe travail du concurrent de Singapour (3e), auteur de 2 magnifiques réalisations mais un peu moins fort techniquement (il prenait davantage de risques que ses adversaires…) ou encore les mises en pages complexes et dynamiques de Conor McCabe, le représentant irlandais, bien parti pour empocher une médaille avant de s’effondrer le dernier jour. Voir ces jeunes graphistes parvenir à de tels résultats en à peine 5 h 30 de travail dans un environnement surchauffé et malgré le stress de la compétition valait largement le déplacement De quoi oublier quelque peu les imperfections et irrégularités qui entachèrent le déroulement de ces quatre jours d’efforts. De plus, les retombées médiatiques plutôt faibles dans notre pays ne permettent pas d’atteindre l’un des objectifs principaux assignés aux Mondial des métiers, la promotion des professions qui y sont représentées. Par contre, cette opération prend tout son sens si elle peut servir de point d’orgue à un processus plus vaste. Si l’on peut mettre sur pied des sélections nationales sérieuses et, sur cette base, bâtir une véritable dynamique d’amélioration de la formation, alors le Mondial des métiers peut être un formidable outil… Et pour les jeunes qui ont eu la chance d’y participer, cette aventure vécue avec des centaines d’autres participants d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie restera pour toujours inoubliable… Une réalisation du candidat de Singapour : moins de 6 heures pour parvenir à ce résultat en partant de rien… Quelles conclusions tirer de cette aventure helvétique? Tous les participants en retiendront sans doute l’extraordinaire accueil fait aux participants par toute la population de la petite ville suisse. L’organisation était également à la hauteur de l’événement, en dehors de quelques cafouillages au niveau des transports. En ce qui concerne la compétition elle-même, le bilan est plus mitigé. WorldSkills, comme tout concours, connaît son lot de dérives et préparer un candidat pour ce genre de compétions tient davantage de l’entraînement que de la formation. Face aux pratiques de certaines équipes, il est aussi bien peu aisé de respecter les règles et les consignes de l’équipe belge en matière d’honnêteté. Mais quel serait l’intérêt d’une médaille rapportée en bafouant l’idéal du concours? Quel exemple donnerions-nous aux candidats en ayant recours à la tricherie? 5 Thierry Herman Acrobat P ortable D ou le monde du F ocument ormat Enthousiasme, curiosité, stupeur (sans les tremblements, rassurez-vous !) et découverte… Voilà un quartet d’impressions bien balancé pour une aventure qui en vaut le détour ! Beaucoup se sont inscrits à la formation Acrobat/PDF lancée en juin 2002 sans trop savoir dans quoi ils mettaient les pieds, d’autres pensaient « mais que peut-on bien raconter sur le sujet pendant 40 heures de cours » ? Et c’est bien là que le bât blesse, car les applications sur le PDF sont très vastes et si chacun y trouvera son compte, peu de stagiaires mettront en application l’intégralité du programme donné dans leur travail quotidien. Du moins pour l’heure car à l’avenir, la musique va changer. Il sera très difficile pour un créatif, un metteur au net, une imprimerie, de se passer de cette technologie. De plus en plus, PDF s’impose comme le standard de format d’échange de fichiers, que ce soit pour le flashage, les relectures et bon à tirer, ou encore des documents à vocations administratives. Déjà, des imprimeries n’acceptent plus que des fichiers PDF dits «certifiés», ou «PDF/X», afin d’assurer le déroulement normal et optimal du travail commandé à celleci par le client. Faute de quoi, le travail ne sera pas garanti quant aux objectifs imposés, ou alors avec supplément de facture «pour les risques encourus» ou pour les «contrôles supplémentaires» qu’un PDF non certifié impliquerait. Ou encore, tout simplement, l’imprimerie refusera de travailler avec des éléments non conformes à son flux de production (c’est d’ailleurs déjà le cas 6 pour pas mal de régies publicitaires qui ne prennent plus que du PDF pour leurs annonces à paraître dans les media). Flux de production… ou workflow pour faire « in », l’expression est lâchée ! ksékséksa ? On parle ici du suivi d’un dossier dès l’entrée à l’imprimerie (bon de commande) à sa livraison au client (bon de livraison) en passant par toutes les étapes nécessaires à sa fabrication. Ce workflow est régi par divers logiciels dont les créateurs sont des entreprises comme Agfa, CreoScitex, Océ, Xerox, … Toutes ont un point commun : leurs systèmes se basent notamment sur la technologie PDF, voire comme dans le cas de Agfa, exclusivement. Grâce ou à cause de ces convergences de vue, on peut être sûr que l’avenir de l’imprimerie tend vers le tout au numérique, tout sera automatisé et standardisé. On peut affirmer que bientôt il ne restera plus que le créatif (obligé!), l’imprimeur (et encore, au vu des machines de maintenant, un conducteur suffit quand avant il en fallait deux et quelques manœuvres…), quelques petites mains pour divers travaux, deux ou trois relieurs quand il en fallait 10 auparavant et bien sûr l’administration, le parc informatique et son responsable. Plus de flasheurs (les clients devant fournir des PDF «certifiés conformes» aux exigences de l’imprimerie et du type de travail), de moins en moins de photogravure (les clients semblent se satisfaire de la qualité des scans qu’ils réalisent euxmêmes), celle-ci étant maintenant réservée aux travaux de luxe exigeant une qualité impeccable, c’est-à-dire une petite part du marché! Comment en est on arrivé là ? Une des explications serait peut-être la volonté des imprimeurs à stopper les hémorragies financières que représentent les surcoûts liés à la mauvaise qualité du matériel remis par une partie de la clientèle, à laquelle il est parfois difficile de faire entendre raison quant à son incompétence à réaliser un travail « prêt à flasher ». Une autre explication est évidemment l’exigence de délais de plus en plus court : quand il fallait deux ou trois jours à un monteur pour assembler les films d’une brochure quadri, il faut maintenant deux à trois heures entre la réception des fichiers et la sortie des plaques… Du coup, des entreprises ont répondu à ce problème. Par exemple Enfocus qui a créé PitStop, module intégré à Acrobat, garantissant par une procédure de contrôle de plusieurs points différents une parfaite adéqua- tion entre les exigences de l’imprimeur cible et le type de travail demandé par le client. Ce module fait d’ailleurs partie de la formation proposée au Cepegra et est destiné à la fois au personnel d’imprimerie mais aussi au créatif désireux d’alléger la facture de flashage. Citons aussi Agfa avec son système de workflow « ApogeeX », intégrant même le client comme part active dans le processus d’impression. Pour l’exemple, voyons la commande suivante : un hebdomadaire d’informations culturelles de 64 pages. L’imprimerie de demain Notre client A envoie par mail ou par ftp son fichier PDF, certifié par le profil de contrôle PitStop propre à l’imprimeur B, lequel aura conçu celui-ci en fonction de l’hebdomadaire à produire. Automatiquement, le système décèlera la conformité du fichier PDF par rapport au travail demandé, et le déviera sur un canal de production. Dans le cas d’une non conformité, c’est retour à l’expéditeur avec un rapport détaillé sur les raisons du refus d’entrée en production. Une fois le « filtre » franchi, notre PDF se verra greffé d’un modèle d’imposition propre, le système adaptant celui-ci par rapport au nombre de pages de notre hebdomadaire. Ensuite, direction les rip (Notez qu’à ce stade de production, il n’y a encore aucune intervention manuelle de la part de l’imprimerie). Puis une épreuve PDF, sous forme de pages ripées (tramées) est envoyée électroniquement par mail au client, lequel peut visualiser ou imprimer ce fichier et contrôler ainsi son hebdomadaire (séparations, recouvrement, surimpression, pagination…). Une correction à faire, des pages à remplacer ? Le client A ayant accès direct à sa production en imprimerie par le biais d’Internet et d’un compte d’accès sécurisé, remplace les pages défectueuses par les bonnes et ce en temps réel ! Celles-ci sont de nouveau ripées et intégrées à l’imposition. Une validation du client sur son fichier et le dossier est prêt pour la sor- tie des plaques. Encore en temps réel, le client voit le stade de production auquel il se trouve. Première intervention humaine dans le chef de l’imprimerie : un manœuvre saisit les plaques et les donne aux imprimeurs. naguère on allait chercher ses films chez son photograveur, les petits imprimeurs iront chercher leurs plaques dans des endroits similaires. Le retour aux sources, quoi… Utopie ? Impossible ? L’avenir le dira. Par la technologie CIP3 (ayant déjà fait l’objet de publication dans cette revue), un fichier « .ppf » est transféré sur les ordinateurs des machines offset. Tous les préréglages de la machine sont effectués automatiquement. En définitive vient la reliure, qui grâce aussi à ce fichier « .ppf », va automatiquement calibrer les couteaux des massicots par rapport aux traits de coupes du template d’imposition. En quelque sorte, on va vers l’imprimerie « self-service », à l’image d’un colis commandé chez DHL ou Federal Express ou l’on suit sa progression sur le net. Acrobat 6 Pas de panique ! On pourrait pourtant le croire au vu de ce qui se prépare dans les imprimeries, et pourtant ! Les flasheurs, devenus obsolètes dans une chaîne de production automatisée, pourront toujours migrer chez les clients de l’imprimerie, ceux-ci ne connaissant pas forcément toutes les techniques du métier. Du côté des agences de pub, si elles n’engagent pas ou ne forment pas des collaborateurs capables de gérer leurs dossiers jusqu’au flashage, elles auront des surcoûts conséquents… Bref, il y a encore de l’avenir dans ce métier, mais comme tout, il évolue. Autant s’y prendre à temps, et le Cepegra est aussi là pour remplir ce rôle. Utilisez les PDF en toute confiance http://fr.enfocus.com/ Au vu de la nouvelle version du programme d’Adobe, les tendances précitées se confirment encore : le logiciel est maintenant structuré en trois entités indépendantes et spécifiques pour chaque type d’utilisateurs : une version « element » pour les solutions administratives, une version « standard » pour le créatif ou le client désireux de franchir le pas vers le numérique (vis-à-vis des relectures, BAT et échange de fichiers), et une dernière, la professionnelle, pour les connaisseurs, les pros de l’imprimerie. Cette dernière comprend toutes les spécificités des précédentes avec en plus la possibilité de visionner les séparations de couleurs, le PDF/X (norme ISO, standard de certification PDF notamment adopté par « Times » et « BusinessWeek »). Avec la version 6, on peut se réjouir aussi d’avoir enfin une version « Distiller », créateur de fichier PDF, de type Mac OS X. Le « Distiller » est et reste encore la meilleure manière de créer un fichier PDF correct pour l’impression. De par la création de ce distiller en version MacOS X, on peut s’interroger sur la communication d’Adobe lorsque cette société « pousse » à utiliser son produit de mise en page concurrent de QuarkXPress, InDesign, notamment en vantant ces mérites de création PDF. La confusion règne à ce sujet et si on se renseigne un peu1, on se rend compte qu’Adobe fait état de l’imperfection du module d’exportation PDF de InDesign, la création de fichier PDF par l’intermédiaire du lancement d’impression vers un fichier PostScript restant de loin la meilleure. Du moins actuellement, affaire à suivre ! http://graphics.agfa.com/product/CatProd_D isplayPublic.html?id=7391 www.acrobat.com Du reste, ces systèmes sont pour l’heure réservés aux grandes imprimeries qui ont les moyens d’investir, mais on sait aussi que lorsque l’un commence, les autres doivent suivre. Or les petites PME n’ont pas forcément les reins assez solides pour de tels investissements, (déjà rien que pour la mise en place d’un Computer-toplate…). On risque dès lors de voir fleurir des «centres de sortie de plaques », un peu comme http://www.heidelberg.com/hq/eng//products/workflow-managment/ 1 En l’état actuel des choses, l’exportation PDF de InDesign est intéressante pour tout ce qui concerne la relecture, l’échange de fichier, etc. mais pas pour interprétation par des rip PostScript en vue d’utilisation en imprimerie. Source : Branislav Milic, AdobeBenelux. Vincent Bonmariage 7 Un logo… c’est tout ! Il fallait en changer ! L'ancien logo du Centre avait fait son temps et ne correspondait plus aux impératifs d'une bonne communication en matière d'identité visuelle. Cependant, changer un logo n'est pas chose évidente. Preuve qu'il constitue bien l'image de marque d'une institution. Quand on y touche, on touche à la susceptibilité de ses membres, on ébranle les habitudes et les convictions, parfois même l'édifice lorsque la découverte du petit nouveau révèle tensions internes et dissensions. Les goûts et les couleurs, ça se discute haut et fort ! C'est que le CEPEGRA est une institution de formation assise au sein d'une autre, le FOREM, bien plus grande et plus diversifiée, et qui la chapeaute. Il n'était pas question pour le Centre de se distinguer et de faire cavalier seul. Quand il s'est agi de changer un logo, on a pensé aux autres branches de l'arbre institutionnel et l'on a cherché une logique de communication qui rende une image claire et évidente de l'identité visuelle des multiples centres de formation liés au FOREM. Il fallait uniformiser pour éviter la dispersion, pour renforcer la cohésion et marquer du même coup la prévalence de la hiérarchie institutionnelle. 8 Le travail de recherche graphique et de conception de la nouvelle identité visuelle ne pouvait se concevoir que dans une optique globale, rassemblant tous les départements sous une même bannière. Elle a donc, en toute logique, été confiée au service général de communication du FOREM qui s'est atta- ché à décliner toutes les variantes nécessaires autour d'une image centrale de façon à répondre aux exigences d'une parfaite signalétique sur tous les supports modernes de la communication visuelle. Conçu pour un usage en quadrichromie, il posait un certain nombre de problèmes techniques qui ne lui autorisaient guère de souplesse et compliquaient, à chaque fois, la procédure de traitement. Pourquoi en changer ? Difficile aussi de jouer sur des variantes : pas de déclinaison en noir et blanc ou niveau de gris, pas de version non plus adaptée à d’autres supports (découpe vinyle, vitre,…). L’ancien logo du CEPEGRA ne manquait pas de charme. Il avait aussi l’avantage de rappeler les fondements du métier essentiel qui est la raison d’être du Centre. Le rappel des rouleaux de la presse qui articulent le lettrage, les couleurs fondamentales CMJ et les fondus sur une gamme étendue nous situaient bien au milieu des métiers de l’imprimerie, du traitement de l’image et des couleurs. Mais ce logo-là portait en lui les raisons de sa retraite… Techniquement, il supportait difficilement les multiples déclinaisons auxquelles doit être soumise l’enseigne d’une entreprise dynamique. Enfin, le logo générait la confusion en diffusant le lettrage CPGRA et non CEPEGRA. Le courrier reçu en témoigne. Une première étude, réalisée en interne, allait proposer une image à la fois plus moderne et plus souple, moins sophistiquée mais plus facilement modulable. Elle ne put pourtant être retenue en raison des impératifs d'uniformisation qui s'imposaient. Fin 2002, en effet, le FOREM procédait à une refonte totale des principes de son identité visuelle et son département Communication et Marketing éditait un guide très précis destiné à servir de référence pour toute publication et diffusion de l'image du FOREM et de ses diverses sections. Un Guide incontournable La nouvelle démarche d'identité visuelle du FOREM ne pouvait qu'aboutir à une simplification de l'image pour pouvoir s'adapter à toutes les facettes de l'institution et permettre une application la plus large possible sur tous les supports de communication qu'ils soient internes ou externes, organes de presse ou éléments de signalétique. Le «Guide de l'identité visuelle», véritable charte graphique, détaille avec précision toutes les variations autorisées autour de l'image de base du FOREM. Aucune modification ne peut être apportée dans l'usage qui sera fait des modèles déposés, le guide imposant ainsi les termes d'une véritable marque de fabrique. Le logo est à lui seul l'élément institutionnel de base symbolisant l'identité visuelle du FOREM. Son dessin, sa couleur doivent être respectés. Le logo se compose de 3 éléments : 1. le bloc vert orienté à 7° vers la gauche 2. l'arc de cercle blanc 3. le mot LE FOREM. Selon les différentes sections fonctionnelles de l'institution, le logo se décline en FOREM Conseil, FOREM Formation et FOREM Support. Si la forme du logo est générale et s'impose à toutes les sections, les domaines de formation se distinguent néanmoins par la couleur. Une couleur a été attribuée à chacun des onze domaines. Nous les rappelons pour mémoire : industrie (rouge foncé), informatique et Télécoms (orange), qualité-sécurité-environnement (beige), Horeca et nettoyage (jaune orangé), construction et bois (vert), transport et logistique (vert clair), bureautique (turquoise), gestion et secrétariat (bleu clair), management et commerce (bleu foncé), langues et communication (violet), non marchand (fuchsia). Le CEPEGRA, Centre de compétence de l'Industrie graphique, est versé dans le domaine des industries et se voit donc attribuer un rouge foncé. Le mot « cepegra » se trouve inséré dans un rectangle, quasi carré, de mêmes dimensions et spécificités que celui du FOREM auquel il sera toujours associé. L'appellation "Centre de compétence de l'industrie graphique" venant se poser sous les logos comme pour en constituer leur base. À vous, à présent, de juger sur pièce ! Il ne nous appartient pas d'émettre ici un avis critique. Nous pensons que l'équipe de créatifs qui a planché sur l'ensemble du dispositif a rendu un travail digne de sa compétence professionnelle, capable de répondre aux exigences du cahier des charges soumis par les instances. L'usage seul sera juge de son efficacité. Philippe EEMAN 9 Son numériX... le Cubase nouveau est arrivé au CEPEGRA ! Deux lettres qui changent une vie ! « Où est passé le temps béni du montage sonore réalisé avec deux magnétophones à cassettes, sans table de mixage évidemment, mettant en présence de manière tout à fait aléatoire la beauté d’une voix (style vendeur de poissons à la criée) et le souffle à peine discret de cette bonne vieille tête de lecture frottant sans relâche, cette pauvre petite bande magnétique qui ne lui avait rien fait… » Que c’est beau ! Comme quoi on peut être formateur et poète ! Mais trêve de littérature et plongeons dans la dure réalité du sujet qui nous intéresse, enfin qui m’intéresse. 10 La musique assistée par ordinateur commence à dater. On se souvient encore du fameux «Atari», machine fabuleuse qui possédait une horloge interne très précise. Elle permit à une génération de musiciens et d’arrangeurs de créer une bonne partie des «tubes» distribués depuis les années quatre-vingt. La faible puissance du processeur et la capacité réduite des disques durs limitaient cet outil à l’enregistrement «MIDI», données numériques transmises par les synthétiseurs, ceci expliquant le son très électronique des productions de l’époque. On devait donc à coup de synchronisations plus ou moins stables relier des magnétophones à bandes, qu’ils soient numériques ou analogiques, pour capter les voix, les guitares; mixer et enregistrer le tout sur une platine «DAT». Pour résumer, ça coûtait très cher d’avoir un semblant de «home studio» et le résultat était souvent très éloigné d’un produit finit. Mais cessons là ce cours de préhistoire informatique et retrouvons le sourire car à présent, on peut le dire, nous disposons d’un studio d’enregistrement complet dans notre ordinateur. On y trouve tous les périphériques utilisés en studio d’enregistrement professionnel et même certains instruments de musique sous forme de plug-ins. La puissance des machines actuelles permet de travailler tous les domaines de la création sonore. Les applications principales sont évidemment la musique mais également l’audiovisuel (montage vidéo, illustration sonore), le multimédia (cédérom, 3D…), Internet (pages Web, animations Flash). Cela fait maintenant deux ans qu’une formation «découverte du son numérique» est proposée au CEPEGRA. Le logiciel principalement présenté était le «Cubase audio vst» distribué par Steinberg, un studio virtuel complet très puissant, mais plutôt orienté vers la création musicale. Depuis quelques mois est sortie une nouvelle version nommée « Cubase sx ». Les innovations intégrées (piste vidéo, interface simplifiée, automation graphique totale, nouveau moteur audio, modification auto- matique de la durée des samples…) le désignent aujourd’hui comme une des références en matière de montage sonore quelqu’en soit le domaine. Il remplace donc logiquement son illustre prédécesseur dans cette formation qui présente les pratiques à intégrer pour réaliser des productions de qualités ; nous abordons les principes théoriques, le matériel, les corrections, le mixage, la finalisation, la masterisation et l’exportation du travail. Deux modules de spécialisations en « mixagemasterisation » et « MIDI » seront proposés dès que l’espace et le matériel le permettront. Le monde sonore est un espace infini de créativité, une ouverture sur de nouvelles sensations, une perception différente des images et des mouvements. L’ignorer est se priver d’une dimension culturelle… c’est comme les cacahuètes, quand on commence on ne peut plus s’arrêter. Tiens ! d’ailleurs, le tic-tac de la pendule et le jingle des informations radiophoniques me font penser que c’est l’heure de l’apéro… alors, rendez-vous prochainement dans un univers sonore et qu’on se le dise, je ne supporterais aucune remarque sur mes aptitudes poétiques. Jean-François Germain Inzicht in het grafische productieproces Dans le cadre des formations dispensées aux employés du secteur graphique par le CEVORA, équivalent néerlandophone du CEFORA, Monsieur Marc Mombaerts, formateur et expert de la profession fait découvrir, dans la langue de Vondel, le monde de l’imprimerie en une animation de deux jours. Désireux de proposer cette «Approche du processus graphique» en français aux employés du CEFORA, le CEPEGRA a demandé à Michel Meyers de participer à ce cours à Anvers. Voici ses réactions : « Je n’y croyais pas, en deux jours ce n’est pas possible ». Réaction d’un vieux briscard sans doute : avoir passé autant d’années dans ce beau métier, complexe, en évolution aussi rapide, surtout dans sa partie prépresse et le voir réduit à la portion congrue. Et pourtant cela marche. En voici le secret, une partie en tout cas. L’accueil est remarquable : bâtiment de Fabrimétal à Berchem, cadre magnifique, café et rafraîchissements dès le matin, sandwichs à midi, salle de cours équipée pour des présentations par projecteur et vidéos, horaires respectés. Le seul ennui, le passage du tunnel Kennedy un lundi matin devient un exploit. Il vaut mieux partir la veille, visiter le Musée Plantin, et profiter de cette bonne ville d’Anvers une nuit de plus ! Le formateur, Marc Mombaerts, diplômé de Higro et de Hibo en techniques graphiques et communication assure des formations dans différents centres, est expert auprès des tribunaux, publie de nombreux articles sur les métiers graphiques et a une expérience de production en photogravure et imprimerie. C’est dire s’il connaît le sujet. intervention est dense et structurée. Les écrans Power Point se succèdent, entrecoupés de dessins explicatifs au tableau et de présentation de modèles d’imprimés en tous genres, de la flexo d’emballage à l’impression digitale. Heureusement, deux films vidéos reprenant et complétant ses exposés ralentissent un peu le tempo. Après chaque grand thème, Marc résume et ouvre la porte aux questions. Le contenu est lui classique et structuré de façon à permettre à des stagiaires non techniciens de la profession de suivre et de comprendre le processus graphique. Une attention toute particulière est portée sur la définition la plus correcte des termes du métier. C’est vrai que le jargon des imprimeurs, brocheurs et autres relieurs est loin d’être normalisé. Et ne parlons pas du prépresse. Il est logique de commencer par le marché, son évolution en chiffre d’affaire, en nombre d’entreprises et en personnes occupées, les importations et exportations et les tendances fortes en évolutions des produits et des technologies. Épinglons-en quelques-unes : Mais ce n’est pas tout, il mène ces deux jours à un train d’enfer et tous les participants suivent. - la gestion et le stockage des données digitales. J’oserais dire que les stagiaires n’ont pas l’occasion d’en placer une, tellement son - le cross-média : la digitalisation rend possible l’exportation des données images et textes vers n’importe quel support de sortie : papier, écran, réseau. Merci à XML. - la démocratisation du prépresse, il n’est plus l'apanage du secteur graphique. - la personnalisation de l’information et la modification de la distribution « first distribute, then print » - la réduction drastique des délais, mais estce vraiment neuf ? - la croissance du marché de l’imprimé, 8 % par an pour les dix prochaines années, espérons sincèrement que les futurologues ont pris la bonne boule de cristal ! Bien. Un peu de technique quand même. L’apprentissage de la couleur. Existe-t-elle au fond? S’il fait noir? Et si vous fermez les yeux? Les mystères du RGB et du CMY et le K que vient-il faire là-dedans sinon nous rappeler la pauvreté de la restitution quadri et l’importance du Kontrast. Passons en vitesse sur les CIE Lab, gamut, PMS et autres Focoltone et Hifi colour, pour plonger dans le vrai prépresse, ses bits, ses bytes, ses supports et moyens de transmission, ses acronymes abscons (heureusement acronyme est substantif masculin) que Marc définit consciencieusement : DTP, PAO, WYSIWYG, 11 TIFF, PS, EPS, PICT, PDF, XML. À répéter trois fois sans se tromper. Le bitmap et le vectoriel sont présents, surtout dans la guerre des polices. Heureusement Medibel et surtout Medibel + viennent nous aider à mettre de l’ordre dans les relations parfois surréalistes entre éditeurs, spécialistes du prépresse et imprimeurs. Merci Febelgra. Tiens les brocheurs et relieurs ne sont pas atteints par cette maladie, mais CIP 3 et CIP 4 finiront par les rattraper. imprimé ! Ensuite, discutons du tirage. Quel est le tirage minimum ? Un exemplaire bien entendu, mais celui-là ne s’imprimera pas en rotative hélio. Ou alors vous n’avez rien compris aux frais fixes et aux frais variables. Sortons du préprépresse, vous faut-il un film, une plaque, ou êtes vous l’heureux propriétaire de presses digitales ou de machines numériques et puis vous faut-il des trames ou est ce que le stochastique vous branche? Surtout ne confondez pas lpi et ppi. Et n’oubliez pas vos angles de trames chers à Monsieur de Moiré. Terminé ? Non. À tout seigneur tout honneur, il faut encore ennoblir le document et voilà le domaine méconnu des brocheurs, relieurs et autres finisseurs. Que souhaite le client ? De l’or, du bronze, de la laque ou subtile différence du vernis, de l’estampage, de la découpe, du raînage, du pliage, de la perfora- Avant de quitter ce domaine, Marc nous donnera un bon résumé des techniques UCR et GCR, du trapping, des sortes d’épreuves avec leurs limites, des impositions, pour terminer par le CTF, CTP, CT to Press, CT to Paper et CT to Consumer. tion, du pelliculage ou alors une brochure ou une reliure bien ficelée. De grâce, essayez d’utiliser le terme propre : assembler ou encarter, brochure ou reliure, piqûre ou couture, dos carré-collé ou brochage sans couture, Otabind ou brochage suisse, Wire-O ou spirale. Si vous n’en sortez pas demandez à vos fournisseurs ou allez suivre une formation. Un petit regret quand même, les incontournables logiciels Illustator, Photoshop, XPress et InDesign ont été à peine mentionnés, mais voilà deux jours c’est court. À vos compte-fils et pots d’encre. Comment reconnaître les imprimés ? Est-ce de la bonne vieille typo, de l’offset, de la flexo, de l’hélio, de la sérigraphie ou encore pire du numérique et lequel ? ou de la tampo (pas de jeu de mot SVP, cela vient de tampographie) ou de l’impression par flocage ou transfert sur textiles. Très bien, vous avez tout compris, mais quel procédé faut-il utiliser pour imprimer tel produit ? Et pourquoi ? 12 Ici explication détaillée sur les supports : papier, carton, auto-collants, films plastiques, bois, métal, textiles, papiers peints, canettes, vitres, papier émeri (c’est vrai je l’ai vu), objets divers etc. Regardez simplement autour de vous et trouvez ce qui n’est pas Les principes des procédés traditionnels sont exposés ainsi que la fabrication des formes imprimantes : plaques offset, cylindres hélio et tamis de sérigraphie. Imprimer sur tous supports c’est bien, mais quand même une large majorité des imprimés se font sur papier ou cartons, alors consacrons quelques instants au papier et constatons aussi la part très importante du papier dans le coût de l’imprimé. Le papier, voilà encore un domaine qui demande un effort de normalisation et d’utilisation du terme propre. Commençons: il y a du bois dans (presque) tous les papiers, quand bien même ils s’appellent « sans bois ». Pâte mécanique ou chimique ? Couché ou non-couché ? Couché machine, couché moderne, couché brosse, couché chrome, LWC. Satiné, demi-mat ou mat. Le demi-mat X est-il plus ou moins rugueux que le mat Y ? Demandez-le à votre fournisseur ou mesurez-le vous-même. Enfin n’oubliez pas que les papiers ont des caractéristiques techniques qui vous intéressent au plus haut point : le grammage, la couleur, l’opacité, l’épaisseur, l’indice de bouffant, la teneur en eau et bien entendu le sens des fibres. Tout cela étant mesurable il ne vous reste plus qu’à bien le commander et là les choix sont vastes, très vastes : voir cidessus ou faut-il encore y ajouter les chinés, vergés, filigranés, avec reliefs ou marques de feutre, vélins, métallisés, autocopiants ou autocollants, sans oublier les sans-papiers que sont les Tyvek et Synteape. Vous avez bien choisi, le bon papier pour cette application, pour ce produit. Très bien mais avez vous tenu compte des données environnementales ? Situons le problème : 12 % de l’exploitation des forêts servent à la fabrication des papiers et cartons ; et la moitié seulement est utilisée par l’industrie graphique, l’autre concerne les applications domestiques et d’hygiène. Les notions de ECF et TCF ainsi que les certifications EMAS: Eco Management and Audit Scheme et ISO 14001 sont passées en revue ainsi que les différents étiquetages, parfois trompeurs: est-ce recyclable ou cela contientil du recyclé? Enfin n’oublions pas qu’une fibre ne peut être recyclée que 3 à 5 fois. Ouf, mon article est terminé. Difficile de résumer ces deux jours en deux pages. Mais bravo à Marc, il a réussi à me convaincre qu’il était possible de présenter le métier graphique à des néophytes et à les convaincre que tout compte fait ce métier est passionnant. Prochaine formation : Processus de production graphique les 1 et 2 décembre 2003. Michel Meyers 2e semestre planning formations Inscrivez-vous au plus vite et renvoyez-nous ou faxez-nous au 071 250 399 salarié indépendant enseignant formation à titre personnel formation à titre professionnel commission paritaire 130 commission paritaire 218 autres - formation payante avec chèque formation sans chèque formation Formations en journées *Formations planifiées pour le Cefora, accessibles prioritairement aux travailleurs de la commission paritaire 218 en contactant le 02736 76 47. nom : n° registre national : prénom : coordonnées personnelles rue : code postal : Tél. : GSM : e-mail : fonction actuelle : n° : localité : fax : coordonnées professionnelles obligatoires nom de la société : activité principale de la société : rue : code postal : localité : Tél. : Quark XPress Quark XPress Quark XPress* Quark XPress Quark XPress perfectionnement InDesign* InDesign Synergie Illustrator Illustrator Illustrator niveau 2 Illustrator* Illustrator niveau 2 Illustrator* Photoshop - Scan et retouche Photoshop - Scan et retouche Photoshop - Scan et retouche Photoshop - Photomontage Photoshop - Photomontage Perf. au traitement d’images Photoshop* Photoshop Théorie des couleurs* Color management* Color management Photo numérique Photo numérique* PitStop et le PDF* Acrobat pour le Web* Workflow* NEW Processus de prod. graphique* Initiation Internet HTML Fireworks* Dreamweaver création Dreamweaver MX* Dreamweaver MX Dreamweaver Atelier Dreamweaver et ColdFusion* NEW Dreamweaver et PHP Initiation base de données NEW Initiation au XML Flash MX* (confidentiel) n° : fax : 08-09-10-11-12/09 15-16-17-18-19/09 29-30/09 - 02-03-06/10 06-08-09-13-15-16/10 17-18-19-20-21/11 16-17-20-21-23/10 17-18-19-20-21/11 06-07-10-12-13-14/11 08-09-11-12-16-18/09 18-19-23-24-25-26/09 29/09 - 03-06-08-14-16/10 07-09-10-13-14/10 20-21-22-23-24/10 17-18-19-24-25/11 08-09-10-11-12/09 13-14-15-16-20/10 02-03-04-05-08/12 22-25-26-30/09 - 01-02/10 21-22-23-24-27-29/10 16-17-18/12 29-30/09 - 01-02-03/10 20-27/10 - 03-10-17/11 18-20/11 22-23-24/09 01-02-03/10 29-30/09 - 03/10 03-04-07/11 13-14-15/10 13-14/11 09-11-12/12 01-02/12 01-02-03/12 10-12-17/09 07-08-09/10 08-09-10-11/09 01-02-03/10 24-25/11 - 01-02/12 08-09-10-11-16-17/12 02-04-05-09-11/09 13-14-16-17/10 20-23-27-30/10 08-09/10 16-18-19-22-23/09 13 Flash MX Flash MX* Flash Atelier Flash Atelier ActionScript* ActionScript ActionScript - mise en pratique Stratégie Internet Initiation Mac Mac OSX* Mac OSX* Initiation réseau Sécurité int./ext. - Stockage Son numérique 3D Maya* NEW 3D Maya pour le Web 03-10-17-24-31/10 08-15-22/10 - 05-12/11 11-12-16-17-18-19/09 05-08-09-11-16-18/12 24-25-26/09 - 01-02/10 28-29/10 - 06-07/11 10-12-17-19/12 30/09 - 07-14/10 22-23/10 22-23/09 29-30/10 01-02-03/10 09-16-23/10 20-21-22-23-24/10 17-18-19-20-21/11 08-09-10/12 Quark XPress Typographie et lay-out* Photoshop* Imposition avec Preps HTML Dreamweaver MX 27-28-30-31/10 - 03-04/11 27-28/10 27-28-29-30-31/10 27-28-29-30-31/10 29-30-31/10 27-28-29-30/10 Quark XPress* Illustrator* Photoshop* Dreamweaver MX* Flash MX* 15-16-17-18-19/09 05-06-07-17-18/11 16-17-20-21-22/10 29-30/09 - 01/10 13-14-15-23-24/10 Leadership Motivation Gestion de conflits Gestion des ressources humaines Législation sociale Assertivité Marketing 29/09 06/10 09-14/10 03/10 13/10 10/10 02-07-16/10 Formations à distance Typographie séances en groupe : 17/10 et 31/10 matin - 28/11 journée Aide à l’emploi Atelier CV Atelier CV 23-24/09 17-21/11 Quark XPress Quark XPress* InDesign Synergie Illustrator Scan et retouche Photomontage Color management Color management Photo numérique PitStop et le PDF Imposition avec Preps Mise en page Web HTML Dreamweaver MX Flash MX ActionScript Son numérique 3D Maya 13-20-27/09 - 04-11-18/10 15-22-29/11 - 06-13/12 15-22-29/11 - 06-13/12 08-15-22-29/11 - 06/12 13-27/09 - 04-11-18-25/10 13-20-27/09 - 04-11/10 18-25/10 - 08-15-22-29/11 04-11-18/10 06-13-20/12 27/09-04-11/10 11-18-25/10 08-15-22-29/11 - 06/12 13-20-27/09 - 04-11-18/10 08-15-22/11 29/11 - 06-13-20/12 13-20-27/09 - 04-11/10 18-25/10 - 08-15/11 08-15-22-29/11 - 06/12 27/09 - 04-11-18-25/10 Quark XPress Illustrator Illustrator Photoshop - Scan et retouche Photoshop - Photomontage Color management Dreamweaver MX Mise en page Web Flash MX 09-11-16-18-23-25-30/09 - 02-07-09-14-16/10 09-11-23-25-30/09 - 02-07-09-14-16/10 28-30/10 - 04-06-13-18-20-25-27/11 - 02/12 09-11-16-18-23-25-30/09 - 02-07-09/10 14-16-21-23-28-30/10 - 04-06-13-18-20-25/11 29/09 - 01-06-08-13-15/10 21-23-28-30/10 - 04-06-13-18/11 09-11-16-18-23-25-30/09 - 02-07-09-14-16/10 09-11-16-18-23-25-30/09 - 02-07- 09/10 Formations en journées pendant les congés de Toussaint délocalisation à Liège Formations en gestion Formations le samedi dès septembre… on, Atternesttie que ! il ne s places e u q l e u q Formations en soirées dès septembre… 14 *Formations planifiées pour le Cefora, accessibles prioritairement aux travailleurs de la commission paritaire 218 en contactant le 02736 76 47. Tournai Liège Liège Liège Liège Liège NEW PowerMac: cap vers la 5e génération Le XXI siècle sera celui du Mac, ou ne sera pas. Apple réinvente la roue en créant le premier ordinateur e personnel 64-bits totalement rétro compatible avec l’univers 32-bits. Le mur du son est désormais franchi. Les Pentium peuvent rempiler … Plus personne n’osait y croire… Pourtant le miracle a bien eu lieu! Le PowerMac G5 restera dans les annales de l’histoire de l’informatique en tant que premier ordinateur personnel 64-bits à s’être imposé sur nos bureaux. Un séisme d’une amplitude extraordinaire qui est sur le point d’ébranler considérablement le monde de la création assistée par ordinateur. Que vous soyez graphiste, architecte, vidéaste ou professionnel du son, lisez ce qui suit. Votre avenir se joue dès à présent! ment pour prendre en charge l’adressage 64bits. En revanche, la réécriture complète de l’OS prendra encore quelques années. C’est donc à la communauté Mac que revient la primeur de goûter aux supercalculateurs des « temps modernes» qui creusent enfin l’écart technologique avec la plate-forme Wintel (les premiers PC domestiques 64-bits ne devraient pas se généraliser avant la fin de l’année avec l’Athlon 64 et Itanium). Le miracle du 64-bits Et Apple créa le Mac … L’arrivée du G5 tourne définitivement une page importante de l’histoire informatique. Pour rappel, le PowerPC 970, alias G5, est dérivé de la puce POWER utilisée depuis une petite décennie par les constructeurs de processeurs RISC (MIPS R4000, DEC Alpha, Sun UltraSPARC, HP PA-8000, ...). Bref, hormis les gros serveurs (AS 400 d’IBM par exemple) et autres stations de travail inabordables, l’adressage 64-bits restait jusqu’à présent une affaire de très gros sous. Du moins jusqu’au tour de force d’Apple qui établit un pari stratégique clairement défini autour du redoutable binôme G5 + Mac OS X. La transition vers le 64-bits constitue une rupture dans la continuité et devrait éviter toute effusion de sang grâce à une totale compatibilité entre le G5 et les applications 32-bits existantes, ainsi qu’avec les futurs programmes qui seront optimisés pour le 64-bits. D’ailleurs, le système d’exploitation Mac OS X est déjà en pleine évolution. La prochaine version 10.3 alias Panther (annoncée pour cet automne) sera optimisée partielle- Si l’introduction du G5 donne un solide coup de pied dans la fourmilière binaire, encore faut-il se demander à quoi pourrait bien servir un ordinateur domestique bâti sur des fondations technologiques aussi peu communes. Une question triviale qui mérite une réponse prosaïque : l’architecture 64-bits n’apportera pas grand-chose tant que le commun des mortels ne pourra s’éclater dans la joie et la bonne humeur avec des applications réécrites et optimisées pour un processeur 64-bits. En théorie, le G5 est capable de calculer davantage d’instructions par cycle d’horloge que le G4. Par ailleurs, le passage du 32-bits au 64-bits modifie les limites d’adressage de la mémoire utilisable par un Mac : elle passe ainsi de 4 Go à 18 Go. Pour ce faire, la version de Mac OS X (10.2.7) qui sera fournie avec le PowerMac G5 a été revisitée pour permettre aux machines de supporter jusqu'à 8 Go de mémoire, soit 8 barrettes de 1 Go de RAM qu’il convient toutefois d’installer par paire. La sophistication du PPC 970 laissera rêveurs les experts en calculs infinitésimaux qui extrapoleront par eux-mêmes toutes les spécifications techniques sur le site du constructeur (www.apple.be). Bref, le passage au G5 ouvre de nouvelles perspectives à tous ceux qui manipulent des applications exigeantes en calcul à virgule flottante. On pense naturellement aux professionnels de la vidéo numérique, aux bricoleurs de fichiers sonores, aux innombrables triturateurs d’images, aux scientifiques nécessitant des supercalculateurs pour venir à bout de calculs complexes. Mais avant de profiter des possibilités extraordinaires du nouveau processeur, il faudra attendre que les développeurs tiers optimisent leurs applications respectives. Un travail qui ne se fera pas en un jour, même s’il est vrai que les premiers poids lourds du progiciel sur Mac ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils seraient prêts à supporter d’entrée de jeu le G5. C’est le cas notamment d’Adobe qui a déjà annoncé un plug-in pour Photoshop 7.0 (gratuit) qui devrait apporter un gain de performances de près de 100 % ! De quoi oublier définitivement les griefs reprochés à la lourdeur rédhibitoire des solutions Mac OS X tournant sur des G4. Les tests Photoshop démontrent la supériorité du G5 face au G4 et au Pentium 15 Un G5 à 2 x 2 GHz : l’arme absolue pour les pros ! Le G5 réalise non seulement un grand bond en avant vers le 64-bits, mais enregistre par ailleurs la plus importante montée en fréquence d’horloge de l’histoire du Mac. La version ultime du PowerMac G5 est cadencée à 2 GHz, soit un saut de 600 MHz par rapport à la dernière version du G4 cadencé à 1,4 GHz. S’il n’est pas encore question de rivaliser avec les fréquences du monde Intel (mais est-ce encore utile de rappeler l’inanité des comparaisons entre architectures processeurs), Apple n’hésite plus à recourir à la formule bi processeurs étant donné les aptitudes de Mac OS X à gérer intelligemment le « multiprocessing symétrique ». Ce qui nous donne un produit de 4 GHz ! Alors que le constructeur californien promet la disponibilité de puces G5 à 3 GHz pour la fin de l’année. Les deux processeurs G5 à 2GHz avec leurs ventilateurs respectifs. De quoi réchauffer une pièce! directe : la largeur exceptionnelle du bus élimine de facto le recours à une plantureuse et coûteuse mémoire cache, un artifice qui servait à minimiser l'effet de la faible bande passante mémoire tout en secondant efficacement le processeur (pour pallier à la vitesse limitée des informations circulant entre la RAM et le processeur). L’architecture G5 peut donc se contenter d’une modeste cache L2 de 512 Ko, tout en faisant le deuil d’une mémoire tampon de niveau 3. Les goulets d’étranglement des cartes mères des G4 font désormais partie du passé. Pour garder la « tête » froide, pas moins de 9 ventilateurs permettent de dissiper les excédents de chaleur. Heureusement, la plupart d’entre eux ne s’ébranleront que lorsqu’un disque dur ou un lecteur optique est sollicité. Apple annonce que tout cela ne devrait pas dégager plus de 35 dB… Restons sceptiques ! PCI-X, Serial ATA, AGP x 8 … Des connecteurs USB, FireWire et audio en face avant ! A l’arrière, une connectique archi-complète. Une carte mère totalement revisitée La nouvelle coque en aluminium anodisé très rigide (plus lourde et plus volumineuse que celle des G4) force le respect en matière de robustesse. Une construction métallique tout en finesse qui a le mérite de faciliter la dissipation de chaleur dégagée par les énormes blocs processeurs. À l’intérieur, une ribambelle d’innovations. La nouvelle carte mère est totalement inédite. Impossible d’énoncer en quelques lignes toutes les modifications apportées. Allons donc à l’essentiel. Le bus système a été élargi à 1 GHz (800 MHz sur le modèle d'entrée de gamme), soit une bande passante jusqu’à 12 fois plus large que sur les PowerMac G4. Hallucinant ! Conséquence La découverte de la nouvelle carte mère réserve bien d’autres surprises. Les G5 sont ainsi les premiers Mac à intégrer des connecteurs PCI-X, un standard réservé jusqu’ici aux « grosses » configurations Wintel. L’avantage ? Augmenter les performances des périphériques en portant les fréquences de 33 à 133 MHz et le débit de 266 Mo/s à 2 Go/s par rapport à la norme PCI. Apple met ainsi les bouchées doubles pour conquérir les marchés professionnels de la vidéo et du son. Pour mettre toutes les Les 3 nouveaux connecteurs PCI-X. chances de son côté, le constructeur a privilégié le processeur graphique Radeon 9 800 Pro, une bombe montée sur connecteur AGP x 8. De quoi combler le retard du Mac en matière de traitement 2D/3D. La présence de 8 connecteurs de RAM 128-bits DDR à 400 MHz permet d’étendre la mémoire à 8 GHz ! Et ce n’est pas tout. L’interface contrôleur des disques durs passe désormais au Serial ATA (interface haute performance), un standard qui élargit le débit des données à 150 Mo/s. Un goulet d’étranglement en moins… D’autre part, le S-ATA est réputé supporter les disques 12 Volt, 5 Volt, et 3,3 Volt, ainsi que la connexion jusqu’à 8 périphériques et la gestion du « hot plug-in ». Sortie audio optique + DVD = Home Cinema Toute la panoplie des connecteurs issus du monde PC et Mac est enfin réunie sur une seule machine. Et bien plus. On notera l’arrivée fort remarquée de l’USB 2.0 aux côtés de l’USB 1.0, la présence de sorties FireWire 2 (800 Mbps) et FireWire 1 (400 Mbps), connecteur Ethernet Gigabits (1 000 BaseT), sortie vidéo 100 % numérique (ADC et DVI), puce Bluetooth, équipement Wi-Fi, etc. Difficile d’imaginer une machine plus complète, étant donné qu’elle embarque également un SuperDrive (DVD-R x 4/CD-RW) qui grave des CD et des DVD-R (4x) pouvant être lus sur la plupart des lecteurs DVD de salon. Cerise sur le gâteau, la nouvelle entrée/sortie audio 100 % numérique fera de nombreux adeptes puisqu’elle supporte le format 5.1 ; de quoi se lancer dans le « Home Cinema ». Il suffit pour cela de raccorder un projecteur à la sortie DVI, s’équiper de quelques enceintes et de lancer un bon DVD ! Inutile de dire qu’avec un ticket d’entrée à moins de 2 000 euros HTVA, le G5 va casser littéralement la baraque. Mais attention ! La version d’entrée de gamme (G5 à 1,6 GHz) est une machine relativement bridée puisqu’elle ne comporte pas de connecteurs PCI-X, tandis que ses connecteurs mémoire sont fixés au nombre de quatre, « limitant » les possibilités d’extension à 4 GB. Quant à la version ultime bi processeurs G5 2 x 2 GHz, il faudra débourser 3 386 euros TTC. Un prix qui n’est pas exagéré compte tenu d’un degré d’équipement quasiment hors compétition et particulièrement agressif par rapport à l’offre existante dans le monde PC. Boris Jancen