Au stade des inscriptions EMLYON
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Au stade des inscriptions EMLYON
espace ■ Au stade des inscriptions EMLYON PROJECTIONS La préparation que vous achèverez dans quelques mois est dense et progressive, tout en augmentant d’intensité à l’approche du concours. Elle est à mettre en parallèle avec la construction du projet professionnel que vous entamerez une fois votre école intégrée. Pour le moment, au milieu des révisions, un passage obligé: celui du choix des inscriptions. Dernier virage à négocier avant le sprint final, il réclame que l’on s’y arrête plus que le temps d’un regard jeté aux spectateurs. Pourquoi? Parce que tous les conseils prodigués, toutes les analyses écoutées et tous les classements consultés ne doivent pas vous faire oublier qu’aucun autre que vous n’est capable d’aussi bien distinguer ce qui vous attend au bout de la piste… ar c’est cela dont il est avant tout question ! À portée de vue se trouvent les concours, mais ils ne doivent pas vous empêcher de discerner ce qui se profile derrière. Lisez cela comme le conseil de spectateurs bienveillants qui vous saluent depuis les tribunes. Mais à la voix d’Espace Prépas se mêle celle de Patrice Houdayer, directeur général délégué d’EMLYON, qui distingue vos silhouettes depuis la ligne d’arrivée… « L’étape des inscriptions est à envisager comme la première du processus de transformation qui conduira l’élève de classe préparatoire à devenir étudiant au sein d’une business school. Elle n’est pas à prendre à la légère C ■ Espace Prépas n° 141 car elle pose la question du projet : pour chaque école cochée je lis une marque d’adhésion, une adéquation. Chaque hésitation marque le doute. Souvent celui de l’élève concernant ses propres capacités… » Est-il possible que cela vous fasse passer à côté d’une école comme EMLYON ? Éviter les regrets… Nous espérons qu’aucun de nos lecteurs de vingt printemps à peine n’envisage les inscriptions comme un renoncement.Arrivé à ce point de votre parcours en classe préparatoire, au moment où tout doit être possible, vous ne pouvez rien présager de vos résultats au concours, mais puisque vous travaillez pour le réussir, ne raisonnez pas en imaginant le contraire! Ce que la prépa vous enseigne en matière de persévérance et de dépassement de soi vous autorise à viser haut. Pour ne rien regretter. « Il m’arrive d’échanger avec des étudiants qui, au vu de leurs résultats au concours auraient pu intégrer EMLYON, mais qui n’avaient pas choisi l’école au moment des inscriptions. À l’inverse, d’autres que je rencontre sur le campus se félicitent de l’avoir fait alors qu’ils n’en avaient pas eu l’idée d’abord! », raconte Patrice Houdayer qui s’étonne de la facilité avec laquelle certains élèves choisissent de périmétrer leurs ambitions, voire même de censurer leur projet par leurs choix d’inscriptions. « Personne ne se verra offrir une nouvelle chance de revenir sur ces choix. Cela représente un coût financier certain, mais ce critère peut-il être déterminant alors que c’est l’avenir professionnel de chaque élève de classe préparatoire qui se décide en partie maintenant? » Voyez comme EMLYON vous encourage à porter loin votre regard en affirmant qu’il ne s’agit pas simplement pour vous de passer un concours mais d’être déjà capable de faire des choix en toute conscience. Chacune de vos 48 décisions aura un impact sur votre futur et celui de vos voisins. Lorsque vous choisissez de ne pas présenter EMLYON, vous augmentez les chances de vos camarades d’intégrer la business school lyonnaise qui ouvre cette année 20 places supplémentaires… Et il ne s’agit pas d’une simple addition de chances mais d’une multiplication de possibilités via l’interclassement, les éventuels désistements, etc. « Cette ouverture de places est une première depuis longtemps à l’échelle des classes préparatoires puisque nous n’avions pas modifié nos effectifs depuis 2006, signale Patrice Houdayer Aujourd’hui, nous rappelons aux préparationnaires qu’ils ont intégré une filière à laquelle nous tenons. Sur les 600 étudiants qui composent une promotion à EMLYON, plus de 60 % sont issus de classes préparatoires. Nous défendons ce modèle et le talent de ceux qu’elles forment.» Transition et continuité La business school le prouve d’ailleurs d’une autre manière en vous invitant, dès les premières semaines dans l’École, à mettre en pratique un certain nombre de connaissances, de réflexes, de méthodes de travail acquises en classe préparatoire au sein du projet RECAPSS (RECherche Appliquée en Sciences Sociales). Il s’agit de s’inscrire dans une véritable démarche de recherche en faisant un choix de sujet (les domaines abordés sont vastes : bonheur et entreprise, les nouvelles élites, le rôle des critiques…), en mettant en place une méthodologie de recherche, en allant interroger des experts pour faire progresser votre réflexion. L’École attend de vous que vous formuliez des analyses complètes tout en étant capables de projeter votre réf lexion au-delà de vos échanges avec les spécialistes. « Le lien que le RECAPSS permet d’établir avec la prépa ne doit pas faire oublier que notre mission espace est de préparer des entrepreneurs pour le monde et que les étudiants diplômés en 2015 seront en poste jusqu’en 2060, anticipe Patrice Houdayer… Nous ne pouvons raisonnablement pas affirmer qu’EMLYON est capable d’enseigner l’intégralité des connaissances dont ils auront besoin lors des quarante prochaines années. Le meilleur moyen que nous avons de les accompagner jusque-là c’est de les encourager très tôt à développer une pensée critique qu’ils ont déjà aiguisée en classe préparatoire. Mais ensuite, nous exigeons d’eux qu’ils formulent des solutions, qu’ils fassent des propositions, qu’ils agissent sur le terrain. Ils doivent avoir conscience de leurs capacités à contribuer à la progression d’une réflexion qui aura des impacts sur l’économie, les sociétés de demain. » Cela se poursuit au sein du Projet de Création d’Entreprise que vous réaliserez en groupe, sous la supervision de l’un des 105 enseignants-chercheurs de l’École. Vous entrerez dans le vif du PCE après avoir déterminé, en concertation avec vos camarades, la nature du produit que vous élaborerez ou du service que vous proposerez et le rôle de chacun. Une ultime étape a été ajoutée au processus de création : après l’élaboration du business plan, la définition des contraintes techniques, la réalisation d’un plan marketing, etc. vous serez encouragés à créer des prototypes pour donner corps à ce projet jusque-là virtuel. Et chaque année, EMLYON organise un concours désignant le projet lauréat. Partir à point ! Il était important de nous arrêter sur ces deux piliers de la 1re année, qui s’achève par six mois de mission Bachelor permettant à tous les étudiants de s’ouvrir à l’international après avoir expérimenté l’approche du management par la recherche et par l’entrepreneuriat. « Chaque année, avant d’intégrer le cycle Master, les étudiants s’envolent pour les quatre coins du monde et mettent en pratique sur le terrain de l’international les connaissances acquises durant les mois précédents. Ils partent au sein d’entreprises, d’ONG, dans des institutions publiques en Chine, en Inde, au Bangladesh, en Russie, au Chili, etc. Une première expérience de l’international qu’ils compléteront ensuite de plusieurs manières : en faisant le choix de partir en échange académique au sein de l’une des 110 institutions partenaires d’EMLYON dans le monde (dont plus de 80 % sont accréditées) ou bien en passant six mois sur le campus Asie de l’École », explique Patrice Houdayer. Les 2/3 d’une promotion en moyenne se rendent à Shanghai où la business school est installée depuis douze ans pour y suivre des cours dédiés à l’économie de la zone, mais pas seulement. Les professeurs chinois, coréens, indiens, japonais, australiens et européens qui enseignent au sein du programme Entrepreneurs for Asia sont tous des experts du continent et abordent les problématiques géopolitiques, sociétales, industrielles aussi. Doit-on préciser que, d’ici à 2060, l’Asie abritera 70 % de la population mondiale ? EMLYON ne peut certes pas vous enseigner tout ce que vous aurez besoin de savoir jusqu’à cette date, mais vous donne toutes les clés sur le trousseau qu’elle vous tend ! Et nous n’avons pas mentionné les 200 cours qu’elle propose au sein du cycle Master — enseignés en anglais pour une majorité, mais aussi en mandarin, japonais, allemand, espagnol — parmi lesquels il vous faudra en sélectionner une vingtaine pour avancer encore dans la définition de votre projet professionnel. Ceci, vous avez encore le temps de le voir venir. Rien ne sert donc de courir. En revanche, c’est maintenant qu’il faut partir… vous inscrire ! = Flash back sur les temps forts du parcours de deux étudiants bientôt diplômés… Christelle Quilan, 23 ans Achève sa scolarité à EMLYON par un échange académique au sein de la National Taiwan University. Trade marketing ou conseil ? Elle attend son stage de fin d‘étude pour avoir confirmation de la voie à suivre. Oscar Magaldi, 23 ans Vice-président du Conseil de Corporation, en pleine rédaction de son Projet de Fin d’Études et à la recherche d’un stage pour achever sa scolarité. Trois incontournables pour décrire son projet professionnel : international, développement durable et entrepreneuriat… Sur le passage de la prépa à EMLYON Christelle. Après avoir travaillé pour réussir les concours, on entre dans une intense période d’ouverture et de créativité grâce notamment au PCE. C’est aussi le moment où l’on apprend à travailler en équipe. On passe d’une approche très académique en prépa à une approche très large au sein d’EMLYON grâce à des cours animés par des intervenants, construits sur des recherches et des projets. Oscar. J’ai compris qu’EMLYON allait nous faire vivre une expérience différente de la prépa lors d’un cours dédié à la créativité. Nous avons travaillé en groupe sur un projet pendant plusieurs heures et au moment de présenter nos résultats, le professeur a changé un membre de chaque groupe… Il a fallu nous réorganiser en un temps record ! Nos capacités de prise d’initiatives et d’adaptabilité ont été aussi mises à l’épreuve durant le PCE. Entre la première réunion où nous avons cherché une idée en partant de rien 49 et la finale du concours pour laquelle notre business plan avait été retenu, j’ai découvert un nouveau monde où l’on nous demande beaucoup de maturité et d’esprit critique… Sur la vie associative Christelle. J’ai été désignée vice-présidente de la Junior-Entreprise en 2e année et cela m’a conduit à gérer une équipe de 19 étudiants en même temps que je travaillais sur la création d’un partenariat avec HSBC et Capgemini. C’était la première fois que j’endossais de telles responsabilités sur une si longue période (6 mois de formation suivis d’un an de mandat) et cela m’a tellement enthousiasmée que je m’investis, durant ma dernière année, au sein du Conseil de Corporation qui fait le relais entre la direction et les étudiants sur tous les sujets. Oscar. Je me suis investi durant un an au sein du BDE. Mon meilleur souvenir reste l’organisation de l’Elekt’Rhône Festival qui a réuni 2 000 Lyonnais en faveur du Téléthon. C’est l’aboutissement d’un an de travail, de négociations avec de gros partenaires comme SFR ou la Société Générale, de casse-têtes logistique et d’expériences humaines inoubliables ! Je suis maintenant viceprésident du Conseil de Corporation. Sur l’expérience internationale Christelle. Je suis partie à trois reprises tester mon sens de l’adaptabilité et ma flexibilité : 6 mois à Sydney en mission Bachelor, 2 mois en République Dominicaine lors d’un stage chez Orange et 4 mois en échange académique à Taiwan. Oscar. Je n'avais jamais quitté l'Europe avant d'intégrer EMLYON et voyager ne me disait rien... Je suis depuis parti 6 mois en NouvelleZélande en mission Bachelor puis 6 autres mois à Taiwan. Je réfléchis même à un futur départ pour Hong Kong ! Décembre 2011 – Janvier 2012 ■