Notice Détaillée
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Notice Détaillée Philippe Trébuchet 27 février 2013 1 Identification – – – – 2 2.1 Nom Patronymique : Trébuchet Prénom : Philippe Grade : Maître de conférences Section CNU : 27 Déroulement de Carrière synthèse J’ai effectué ma thèse Vers une méthode stable et rapide pour résoudre les équations polynomiales à l’INRIA Sophia Antipolis au sein des projets SAGA puis GALAAD. Ensuite j’ai été recruté sur contrat ANR Blanche par l’équipe Calfor du Lip6. Après j’ai fait deux ans d’ATER à l’UPMC toujours dans l’équipe Calfor. J’ai été recruté en 2005 sur un poste de maître de conférences dans l’équipe Spiral (issue d’une restructuration de Calfor). Finalement, j’ai rejoint l’équipe APR lors de sa création. En 2005, j’ai reçu le Distinguished Paper Award de la conférence ISSAC, conférence majeure du domaine. Cette même année, il m’a été confié la responsabilité de coordonner les interventions de l’équipe Spiral dans l’action Synus commune à tout le département de Calcul Scientifique. Cette activité a donné lieu aux publications communes avec, d’une part F. Jezequel et d’autre part S. Graillat en 2009. Je me suis retiré de cette action lors de mon départ pour APR. J’ai participé à deux projets Lip6, Calcul symbolique/numérique, Calcul sur GPU. Ainsi qu’à trois ANR (dont deux sont toujours en cours) Descote (traitement du signal), GeoLMI (géométrie algorithmique ), SGT (calcul de topologies). 2.2 Formation Académique Licence de Mathématiques (Paris VII- ENS Cachan) mention Assez-Bien (1997) Maîtrise de Mathématiques(Paris VII-ENS Cachan) mention Bien (1998) Maîtrise d’informatique(Paris VII - Ens Cachan) mention Bien (1998) DEA Algorithmique mention Bien (1998) Agrégation de Mathématiques rang 289 (1999) Thèse (2000-2003) (Allocataire Moniteur) Vers une résolution stable et rapide des équations algébriques Sous la direction de D. Lazard (PR Paris 6)et B. Mourrain (DR INRIA) Stage post-doctoral (Février-Septembre 2003) Une implantation d’une arithmétique des infinitésimaux 2.3 Expérience Professionnelle septembre 1996 - août 2000 Elève de l’École Normale Supérieure de Cachan. septembre 2000 - décembre 2002 Doctorant MENRT - Monitorat (Recherche + 64 heures de cours par an) janvier 2003 - septembre 2003 Contrat ANR Blanche. octobre 2003 - septembre 2005 ATER Université Paris 6 (Recherche + 192 heures de cours par an contractuel) septembre 2005 Maître de Conférences (Recherche + 192 heures de cours par an, fonctionnaire) Paris 6 septembre 2009 Consultant Indépendant (Formation en Administration UNIX, Sécurité, Mathématiques, Perl, C, C++, Architecture (x86, MIPS), Noyau Linux). 3 Thème de Recherche et résultats majeurs 3.1 Synthèse sur l’ensemble de la carrière Thème : Résolution de systèmes polynomiaux multivariés hautes performances – Prix : 1 (Best Paper Award ISSAC 2005) – Publications à des conférences internationales : 11. – Publications dans des revues internationales : 8. 3.2 Résultats principaux sur les cinq dernières années – Définition d’un cadre théorique rigoureux pour la résolution symbolique/numérique (ISSAC 2005/2012, TCS 2008). Suppression de l’instabilité structurelle des bases de Gröbner – Enoncé/preuve d’un algorithme calculant les objets définis (ISSAC 2012, ICPSS 2007). – Enoncé/preuve d’un algorithme calculant uniquement les racines réelles d’un système en complexité uniquement fonction du nombre de racines réelles (JSC 2012). – Enoncé/preuve d’un algorithme numérique certifié de calcul de racines complexes une fois l’algèbre quotient rendue effective (ISSAC 2010, SCAN 2011). – Implantations efficaces (C++) de ce qui précède (borderbasix). Habilitation à diriger des recherches très avancée (soutenance prévue premier semestre 2013). 3.3 Description détaillée de l’activité de recherche des cinq dernières années Ma thématique de recherche est la résolution de systèmes polynomiaux par des méthodes algébriques. Mon activité va de la définition d’objets mathématiques jusqu’aux implantations de bas niveau. La résolution de systèmes polynomiaux est un problème ubiquitaire dans les applications mettant en jeu des modélisations non linéaires. En tant que tel, ce problème est, a été, et probablement continuera d’être un des centres d’intérêt de la communauté de calcul scientifique. Nous supposerons donné K un corps effectif et f1 , . . . , fs , s équations polynomiales de l’anneau K[x1 , . . . , xn ]. Le but de mon travail de recherche est de résoudre le système d’équations polynomiales F = {f1 = 0, . . . , fs = 0}. Par abus de langage et parce que cela simplifie grandement le propos j’appellerai résoudre {f1 , . . . , fs }, résoudre le système F . La famille de méthodes que je développe est la famille des méthodes algébriques : Elles procèdent en manipulant les équations et non pas en les évaluant. Les méthodes procédant par évaluation d’équations sont les méthodes dites numériques, e.g. la méthode de Newton, les techniques d’homotopies . . . Ces méthodes bien que nommées aussi méthodes de résolution ne répondent pas au même problème que les méthodes algébriques : Les méthodes numériques utilisent des schémas qui font converger une approximation vers une solution. Ce faisant, il leur est difficile de donner des garanties sur la précision de la solution fournie, et quasi impossible en général de garantir l’exhaustivité de leur réponse. Leur principal attrait étant leur impressionnante vitesse et leur scalabilité qui permettent de traiter des problèmes assez largement hors de portée actuellement pour les méthodes algébriques. Toutefois dans le traitement effectif d’applications qui sont à la fois traitables par les deux types de méthodes, par exemple en chromatographie de partage centrifuge, les deux approches peuvent se marier avantageusement par le biais notamment de critères tels que celui de Kantorovitch (qui permet de détecter si un processus numérique tel que celui de Newton converge ou non). Ainsi, on est fondé à utiliser une méthode numérique lorsqu’elle converge et sinon on bascule sur une méthode algébrique qui va trouver les solutions même dans les cas difficiles. Les systèmes polynomiaux que l’on a à résoudre sont issus de problèmes concrets. En général, ils apparaissent comme maillon d’une chaîne de conception (CAO, e.g. coques de bateaux, robots d’usinage, ...), de contrôle (e.g. traitement du signal, ...), voir d’énumération d’objets d’autres disciplines (géométrie algorithmique énumérer les cylindres passant par x points et soumis à des contraintes). Ils viennent du monde industriel (simulation de processus en chromatographie de partage centrifuge, traitement du signal en conception de filtres, robotique, automobile, . . . ) ou académique (calculs de topologie de courbes, de cylindres passant par certains points et vérifiant certaines contraintes, de cryptologie, de topologie algébrique,. . . ). La multiplicité des sources de problèmes induit en fait une multiplicité des attentes en termes de résolution. Ainsi, en fonction du besoin qu’aura l’utilisateur final, on pourra lui rendre, une approximation (certifiée) des solutions, une description formelle (exacte) de celles-ci, une décomposition en sous-ensembles simples (décomposition en ensembles triangulaires, en composantes equidimensionnelles, une décomposition en cellules où le nombre de solutions réelles est invariant, . . . ). Bien évidemment les techniques utilisées pour calculer ces multiples objets sont très différentes les unes des autres. Bien que très nombreuses, les méthodes algébriques suivent à peu près toutes le même schéma : 1. On commence par déterminer une caractérisation de l’algèbre quotient R/I (où R = K[x1 , . . . , xn ] et I est l’idéal engendré par les équations du système). 2. On effectue des calculs de cette algèbre quotient en utilisant la représentation que l’on a calculé pour extraire l’information souhaitée à propos des racines. Il se peut toutefois que l’une ou l’autre des étapes soit implicite, comme c’est le cas par exemple des méthodes de résultants projectifs ou de celles de Kronecker. Mon approche se conforme à ce schéma et mes contributions portent sur les deux étapes. D’une part, je propose un cadre théorique de représentation unifiant les précédentes approches (en d’autres termes que ce soient les bases de Gröbner, les techniques de résultants etc, les représentations auxquelles elles aboutissent sont des cas particuliers du formalisme envisagé). Ce cadre théorique permet aussi d’obtenir de nouvelles représentations possédant de bonnes propriétés de stabilité numérique donc aptes à êtres utilisées pour développer des algorithmes symboliques/numériques fiables. D’autre part, je propose un certain nombre d’algorithmes pour le calcul des solutions à partir de la représentation qui, quoiqu’utilisant presque exclusivement des calculs numériques produisent une certification des solutions calculées. Ma principale contribution théorique jusqu’à présent est la définition d’une représentation de l’algèbre quotient (un objet mathématique fondamental pour résoudre les systèmes polynomiaux) qui soit localement stable sur la même nappe du schéma de Hilbert. J’en ai donné une première définition en 2005, dans le cadre restreint de dimension zéro, puis en 2012 (ISSAC’12) sans cette dernière contrainte. En d’autres termes, étant donné un système, et une perturbation ne changeant pas la nature des solutions de celui-ci, la représentation que je définis pour le système perturbé a la même structure que pour le système initial. Cette dernière caractéristique absente des formalismes précédents ouvre la voie à l’exploration rigoureuse de la résolution en coefficients approchés. Ce domaine de recherche est particulièrement actif comme l’attestent les nombreux rapports pour divers journaux (TCS, JSC notamment) que j’ai à écrire en ce moment. C’est aussi ce même objectif de stabilité qui a conduit les équipes de recherche de l’université de Passau et Gènes à développer leur propre formalisme de bases de bord. J’ai démontré en 2005 que leur formalisme était en fait un cas particulier du mien, et ai au passage énoncé le premier algorithme efficace permettant de calculer ces objets en toute généralité. Les bases de bord, telles qu’on les nomme, n’étaient, jusqu’à cette année, définies que lorsque le système à résoudre avait un nombre fini de solutions. Cette année, à la conférence majeure du domaine, ISSAC 2012, j’ai présenté une extension de mes représentations afin de supprimer toute hypothèse sur le système à résoudre. Ainsi, les bases proposées généralisent les bases de Gröbner tout en permettant une meilleure stabilité des représentations. L’impact de ce nouvel objet est d’autant plus important que les techniques de bases de Gröbner sont maintenant couramment utilisées. Il convient aussi de souligner que même dans les cas où le corps des coefficients du système à résoudre serait fini, les bases de bord (j’ai repris le nom) constituent une alternative intéressante dans la mesure où elles permettent de limiter l’empreinte mémoire des calculs. J’ai aussi produit l’implantation en C++ de ces algorithmes. Le niveau de performance de cette implantation, quoiqu’améliorable -et cela fait partie de mon projet de délégation- est parmi les meilleures disponibles actuellement. Comme mentionné plus haut, résoudre complètement les systèmes polynomiaux amène à effectuer des calculs au sein de l’algèbre quotient, c’est la deuxième phase de résolution. Classiquement, on se rammène à faire des calculs d’algèbre linéaire numérique (valeurs et vecteurs propres). De part la taille importante des coefficients pouvant apparaître au sein des matrices à traiter par ces routines, il est nécessaire d’effectuer les calculs d’éléments propres en précision étendue. Comme il n’y avait pas de bibliothèque faisant ce genre d’opérations, j’ai développé depuis 2005 une version template de la bibliothèque Lapack permettant d’utiliser de manière transparente des arithmétiques en précision étendue (Nakata Maho est auteur de MPACK, bibliothèque similaire de calculs d’algèbre linéaire en précision étendue, mais non générique, c’est-à-dire qu’elle n’offre pas la possibilité de changer l’arithmétique, ce qui rend impossible la spécialisation de fonctions et donc l’exploitation optimale du matériel). Enfin, une fois l’approximation numérique des solutions obtenues l’évaluation de la qualité de celles-ci revêt un caractère crucial. Or avant notre article commun avec S. Graillat (ISSAC 2010), calculer de manière certifiée les solutions du système passait par un gros calcul purement formel puis, une fois le problème ramené à l’isolation des racines d’un polynôme univarié, on utilisait un algorithme à la Uspensky pour trouver un intervalle d’encadrement de celles-ci. Notre contribution avec S. Graillat nous a permis d’utiliser des routines efficaces d’algèbre linéaire numérique et des méthodes computationelles de certification a-posteriori. Malheureusement, au cours du calcul numérique, la multiplicité des solutions calculées était perdue. Dans mon article publié à SCAN 2010, j’ai révisé complètement cette méthode pour faire en sorte que la sortie de celle ci contienne aussi la multiplicité. Au final, la méthode produite se parallélise bien et l’implantation donnée utilise déjà les tâches d’OpenMP pour se faire. Mes implantations conséquentes m’ont naturellement conduit à entrer en contact avec les développeurs du logiciel Mathemagix (INRIA Sophia/École Polytechnique) et les logiciels sont maintenant inclus dans la distribution de celui-ci 1 . Concernant le volume de mes productions logiciels, ma routine de résolution de systèmes polynomiaux compte un peu plus de 130000 lignes de C++ et la bibliothèque Lapack générique un peu plus de 300000. J’ai aussi écrit quelques autres bibliothèques, PtPol, MPAI etc mais de taille nettement moindre. Enfin en aboutissement de ces travaux, une collaboration toujours active avec B. Mourrain (D.R. INRIA Projet Galaad) sur la résolution approchée commence à donner des résultats, et un travail avec J. Van Der Hoeven (DR CNRS) sur le calcul simultané de racines certifiées est en cours. La collaboration avec le projet Galaad s’est d’ailleurs étendue en une collaboration avec J.B. Lasserre (LAAS), Ph. Rostalski et M. Laurent (CWI) autour du calcul du radical réel en utilisant mes contributions algorithmiques, ce qui constitue un des délivrables de l’ANR GéoLMI qui démarre cette année (2012). Un article décrivant un premier algorithme est d’ailleurs paru cette année au Journal of symbolic computation. Une thèse encadrée par B. Mourrain est en cours pour étendre cette approche. De plus, mon expertise tant dans le domaine de l’algèbre linéaire efficace que dans les algorithmes symboliques/numériques certifiés, m’a amené à m’impliquer dans l’ANR SGT qui a démarré en 2011 avec, entre autre une collaboration de l’institut de Mathématiques de Jussieu. Ensuite l’utilisation des techniques de parallélisme dans les calculs d’algèbre linéaire effectué dans le cadre décrit ci-dessus m’a amené à collaborer avec J.L. Lamotte (Equipe PEQUAN, LIP6). Ainsi, nous avons entrepris la co-direction de thèse de G. Pierron autour de la haute productivité de code parallèle. La thèse implique un travail de bibliographie très important et de grosses implantations mais elle touche à 1. paquet borderbasix son but et les résultats du prototype sont particulièrement prometteurs. Ainsi, réemployer ces techniques permettra de paralléliser facilement le code de résolution de systèmes polynomiaux. 4 Encadrement doctoral Je suis actuellement co-encadrant à 50% de la thèse de Guillaume Pierron qui devrait être soutenue d’ici septembre 2013. Nous espérons pouvoir publier au moins trois articles cette année dans la mesure où les très important travail d’implantation nécéssaire pour le prototype est desormais bien avancé. 5 Activité de responsabilité en recherche J’ai été en charge de coordonner les interventions de l’équipe Spiral au sein de l’action Synus du départment Calsci. J’ai co-organisé le séminaire au vert APR qui était un workshop local permettant, lors de la création d’APR, aux différents collaborateurs (APR ou non) d’exposer leurs travaux de recherche et d’initier des collaborations internes à APR ou avec d’autres équipes. 6 Activité de responsabilité administrative J’ai été élu au conseil du Laboratoire jusqu’en 2010. Je participe à la commission des locaux du lip6 en charge de proposer des solutions en cas problèmes de bureaux. J’ai été évaluateur pour l’ANR en 2006. 7 Activité de valorisation Je développe ou maintient les logiciels suivant : – Linalg : Version template ădes bibliothèques BLASăet Lapack écrit en C++ (approx. 400000 lignes) – Synaps : Co-auteur ( B. Mourrain et al) SYmbolic Numeric ApplicationS écrit en C++ (approx. 100000 lignes codées) – MacRev/Borderbasix : C++ software (approx. 350000 lignes) solveur certifié de systèmes polynomiaux – MPAI : An infinitesimal arithmetic, écrite en C89, (approx. 1200 lignes) 8 8.1 Publications publications de rang A 2013 – Marta Abril Buccero, Philippe Trébuchet and Bernard Mourrain, Unconstraint global polynomial optimization via Gradient Ideal submitted to International Symposium on Symbolic and Algebraic Computation, Boston. 2012 – Philippe Trébuchet et Bernard Mourrain, Border basis representation of a general quotient algebra, ISSAC 2012, Grenoble France, pages 265-272. – Philippe Trébuchet, Bernard Mourrain, Monique Laurent et Jean-Bernard Lasserre, Moment matrices, border bases and real radical computation, Journal of Symbolic Computation, 2012, (1-23). 2011 – Bernard Mourrain, Monique Laurent, Jean-Bernard Lasserre et Philippe Trébuchet, Moment matrices, border bases and real radical computation, MEGA2011, Stockolm, pages 1-23. 2009 – Stef Graillat and Philippe Trébuchet, A new algorithm for computing certified numerical approximations of the roots of a zero-dimensional system, ISSAC2009, Seoul Korea, proceedings, pages 167-173. 2008 – Bernard Mourrain and Philippe Trébuchet, Stable normal forms for polynomial system solving (2008), Theoretical Computer Science, 409 :2(229-240). 2007 – A. Bonnecaze and Ph. Trébuchet, Threshold signature for distributed time stamping scheme, Annals of Telecommunications, Vol 11, pp. 1353–1364 2005 – B. Mourrain et Ph. Trébuchet, Generalized normal forms and resolution of polynomial systems, ISSAC 2005, Pekin Chine, Proceedings of International Symposium on Symbolic and Algebraic Computation 2005. (Best Paper Award). 2004 – J. M. Nuzillard, Ph Trébuchet, J. H. Renault, M. Maciuk, M. Zeches-Hanrot and R. Margraff, journal version published in Annals Of Chemistry, Benzalkonium chloride as a strong anion exchanger in centrifugal partition chromatography(version préliminaire des résultats dans Proc. Pitcom 2002). 2003 – O. Devillers, B. Mourrain and F. Preparata and Ph. Trébuchet On circular cylinders by four or five points in space, Discrete and Computational Geometry, 29 :83–104, 2003. 2002 – O. Grellier, P. Common and B. Mourrain and Ph. Trébuchet , Analytical Blind Channel Identification, IEEE Trans. on Signal Processing vol 50 p2196-2207. 2000 – B. Mourrain and Ph. Trébuchet, Solving projective complete intersection faster, Intern. Symp. on Symbolic and Algebraic Computation, St. Andrews, Scotland, in proceeding, p231-238. 8.2 Autres publications 2011 – Binh-Minh Bui-Xuan, Jean-Florent Raymond and Philippe Trébuchet, Implantation des algorithmes Oum-Seymour et Oum, in : 13èmes Journées Graphes et Algorithmes 2011, Lyon, France, pages 1-23, 2011 – Guillaume Pierron, Jean-Luc Lamotte and Philippe Trébuchet, Modélisation de calcul à partir d’arbres et génération automatique de codes optimisés pour les nouvelles architectures de calcul, Saint-Malo, France, pages 1-8, RenPar’20, 2011 Rencontres francophones du Parallelisme – Gary Benattar and Philippe Trébuchet, Trend Analysis in Polls, Topics, Opinions and Answers, Laboratoire d’Informatique de Paris 6 - LIP6 - CNRS : UMR7606 - Université Pierre et Marie Curie - Paris VI, 2011 (Le rapport a permi une prise de contact avec D. Kauffman research director at Amazon.com, et a conduit à l’embauche de Gary) 2010 – Philippe Trébuchet, A new certified numerical algorithm for solving polynomial systems, in : SCAN2010, France, pages 1-8, 2010 Scientific Computing, Computer Arithmetic, and Validated Numerics 2009 – Fabienne Jézéquel, Christophe Denis and Philippe Trébuchet, Reliable numerical evaluation of eigenvalues involved in polynomial systems solving, in : Computer-assisted proofs - tools, methods and applications, Dagstuhl, Germany, 2009 Dagstuhl seminar 2007 – Ph. Trébuchet and M. Safey, Proceedings of Parallel Symbolic Computation 07, POSIX Threads Polynomials (PTPol) : a scalable implementation of univariate arithmetic operations. 2004 – Ph. Trébuchet Proceedings of ICPSS Generalised normal forms for positive dimensional ideals. 2002 – Ph. Trébuchet, G. Dos Reis, B. Mourrain and F. Rouillier, Proc. of the International Conference on Mathematical Software 2002 p239-249, An environment for Symbolic and Numeric Computation. – Vers une résolution stable et rapide des équations algébriques, PhD of Paris 6 University, soutenue le 12/16/2002. 2001 – B. Mourrain and Ph. Trébuchet , Proc. of the 3rd International Workshop on Symbolic and Numeric Algorithms for Scientific Computing’01 (Timisoara, Romania) p42-47, Algebraic methods for numerical solving. 9 9.1 Charge d’enseignements Résumé Mon enseignement couvre un vaste spectre de connaissances allant de l’architecture des microprocesseurs aux mathématiques pour l’informatique en passant par la compilation et la programmation. Cet éventail large reflète fidèlement les connaissances que j’utilise pour mon activité de recherche. Durant ma formation (Thèse, postdoc et ATER) j’ai effectué des enseignements en DEUG et en licence, j’ai effectué des cours d’initiation à l’informatique (windows) puis d’algorithmique et enfin de programmation fonctionnelle. Depuis mon recrutement en tant que maître de conférences, j’ai privilégié deux axes principaux : – en licence, j’ai effectué des enseignements divers préparant plutôt à l’entrée en master STL (Science et Technologie du Logiciel). – en master, j’ai en majorité exercé mon activité dans le master STL, qui est adossé à mon équipe actuelle de recherche (Equipe APR, LIP6) Mes enseignements de systèmes d’exploitation en licence m’ont conduit à avoir des contacts en dehors de mon université, en particulier avec le CFA AFTI (ex Université Thalès). Au sein de celui-ci, j’ai pris en charge la formation UNIX des masters en alternance IRS, Secrets et MSI. Je mentionne ici les volumes horaire effectués : Année 2007/2008 2008/2009 2009/2010 2010/2011 2011/2012 Licence 47 47 182,5 146,25 71,125 Master 167 155 139 135 169 Total 210 203,5 321,5 281,25 240,125 Ma charge de formation pour mon entreprise est variable et est en général comprise entre 200 et 300 heures annuelles. 9.2 Description détaillée de la charge d’enseignement Je me suis investi dans les enseignements de langages de scripts en Licence, LI218 (Initiation à l’automatisation de tâches), et LI362 (Environnement de développement) (Cours, TD et TP). Cette dernière est une U.E. d’enseignement du langage Perl qui est un langage de script évolué quasi incontournable pour tout ce qui attrait à l’administration système et aux diverses technologies du web (CGI, FastCGI, etc). J’ai monté cette U.E. seul, c’est-à-dire qu’il n’y avait aucune préparation qui puisse être réutilisée et que j’ai réalisé les supports de Cours et de TD/TP. L’originalité de cet enseignement est qu’il permet de mettre en pratique simultanément un grand nombre de concepts que les étudiants voient dans d’autres U.E. Je me suis aussi investi dans des U.E. plus fondamentales, telles que LI357 (techniques évènementielles et réactives) ou LI349 (compilation). Au sein de LI357 j’ai pris en charge l’enseignement d’AJAX, je procède ainsi à un gros rappel de Javascript, notamment son modèle objet à prototype qui n’est en général pas correctement assimilé par les élèves, ensuite, je présente le modèle de propagation d’évènement du DOM HTML, et je conclus en présentant la bibliothèque JQuery. Pour LI349, mon intervention consiste à recibler le compilateur, initialement prévu pour MIPS, vers une machine virtuelle à pile (la ZAM) ce qui permet aux étudiants de voir d’autres techniques de générations de code et notamment le concept de fermeture. Concernant mes interventions en master je participe à MI015 (Algorithmique avancée), MI019 (Programmation concurrente réactive et répartie), MI042 (Projet STL), et MI190 (Compilation Avancée) et j’ai monté l’UE d’Algèbre Linéaire et Applications puis j’ai passé le relai à d’auters collègues. De part mon intervention en Master, j’encadre des stages de Master 1 avec en moyenne deux à trois étudiants par an. Parmi ceux-ci, je mentionnerai en particulier les stages d’Adrien Fortuné et Stéphanie Mercier qui ont conduit à la mise en place du logiciel de génération d’emploi du temps utilisé un temps par les étudiants de l’UFR d’informatique. Mais surtout celui, il y a un an, de Gary Benattar qui a conduit à quelques contacts avec Don Kauffman (CEO Research Amazon) et à l’embauche de Gary par Amazon. Ensuite, en dehors de Paris 6, j’ai été sollicité par le centre de formations AFTI pour leur faire des formations sur le système UNIX en Master 1, mais aussi sur la sécurité des systèmes d’exploitation toujours en Master 1, sur l’enseignement des langages de scripts évolués en Master 2 (Perl et applications, Backend Perl OpenLDAP,Nagios...) et sur le suivi de projet réseau et l’encadrement de PenTest (Enseignement effectué conjointement avec l’entreprise SysDream). J’ai aussi été sollicité pour faire des rappels de mathématiques en Master 1 sur les notions utiles en analyse quantitative des réseaux : Algèbre linéaire, probabilités (discrètes continues et chaînes de Markov). Mon travail avec l’AFTI a débouché sur un partenariat entre l’AFTI et l’UPMC autour de ces thématiques (mis en place en 2010/2011)ă : le master par apprentissage MSI (Master en Sécurité Informatique) qui se poursuit avec succès. Il est à noter que pour ces derniers cours tous les supports de cours comme de TD sont issus de mon cru. Je soulignerai enfin qu’afin de mettre en place ce partenariat industriel, j’ai créé une entreprise de consultance en informatique. Je terminerai cet inventaire en mentionnant quelques cours effectués en dehors de ces gros blocs pédagogiques : – Un cours sur 3 jours de calculs symboliques/numériques en : master 2 à l’université de Limoges en 2009. – Un cours de calcul sur GPU à l’EPU de Jussieu en master 2 en 2008, 2009 et 2010. – Une formation d’administration système au sein de l’institut parisien d’informatique (IPI).