Calendrier des réunions 2007

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Calendrier des réunions 2007
http://racines-maurepas.fr.fm
N° 46 MAI 2007
AU SOMMAIRE
Éditorial -------------------------------- p:1
L’exposition marquant les 20 ans de
RACINES, préparée avec soin et imagination a
connu un succès certain. Rendons hommage à tous
ceux qui s’y sont investis et ont consacré tout leur
temps. Devant cette réussite, l’idée de la présenter à
Elancourt fait son chemin.
Calendrier ---------------------------- p:2
A suivre….Conservez donc vos panneaux à l’abri de la chaleur et de l’humidité.
Retour sur l’exposition -------------- p:3
Notons que les présentations participatives de
thèmes annoncés à l’avance, semblent avoir recueilli votre adhésion et votre intérêt. Poursuivons donc
ce type d’animation interactive l’année prochaine.
Témoignage et exposé de M. Nizart - p:4
La bibliothèque (suite)---------------p:6
Notre association tient à vivre avec son temps, et
ce bulletin peut désormais être transmis sous forme
de fichier informatique “ pdf ” à ceux qui le désirent et en ont fait la demande.
L’église de Sauveterre-de-Béarn- p:7
Ce sera une économie de temps et de papier non
négligeable.
La bibliothèque ----------------------- p:5
Bonnes vacances et recherches fructueuses.
Arrestation mouvementée---------- p:8
Joël NIZART
STATISTIQUES …
74 adhérents
38 hommes
36 femmes
59 possédant une messagerie
6 Michel (le)
5 Colette
3 Claude
2 Jacques
Toute une époque !
Quand à l’âge, restons discrets
le mélange des générations est un vrai bonheur !
Emmanuel POTIÉ
Si vous souhaitez recevoir la revue par la poste, remettez
une enveloppe timbrée suffisamment affranchie à la trésorière.
Cliché Jean-Louis Gibault
Les archives en ligne ...
Alors, ça vient ? Cliquez ici
http://www.francegenweb.org/
Pour toute reproduction, même partielle, vous devez obtenir l’accord du Club RACINES Club Maurepasien de Généalogie
N° 46 Page 1
Calendrier des réunions
2007 – 2008
14 heures 00 20 heures 30
21/05/2007
Signaler vos spams d'un simple clic
Ouverture de la plate-forme nationale de signalement le 10 mai 2007
http://www.signal-spam.fr/
En utilisant ce service vous contribuerez :
04/06/2007
à la diminution du phénomène du spam ;
à l'action des pouvoirs publics dans leur mission de poursuite des auteurs de spams et des
activités illégales liées ;
à l'action des fournisseurs d’accès dans la sécurisation de leurs réseaux ;
au renforcement des bonnes pratiques des expéditeurs de courrier électronique ;
à l'évaluation de la menace du spam en
France ;
et plus globalement au renforcement de la
confiance dans l'Internet.
11/06/2007
18/06/2007
VACANCES
01/10 2007
08/10/2007
15/10/2007
22/10/2007
12/11/2007
19/11/2007
26/11/2007
03/12/2007
buffet à 20 h 00
10/12/2007
17/12/2007
07/01/2008
Si vous lisez ce numéro en version papier
parce que la lecture sur écran vous paraît
difficile, téléchargez Adobe Reader 7.0
http://free-downloads.tv/adobe-reader/fr/
C’est gratuit !
14/01/2008
21/01/2008
28/01/2008
A.G.à 20 h 00
04/02/2008
11/02/2008
18/02/2008
10/03/2008
17/03/2008
24/03/2008
31/03/2008
07/04/2008
14/04/2008
05/05/2008
19/05/2008
26/05/2008
02/06/2008
09/06/2008
16/06/2008
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EXPOSITION MAIRIE DE MAUREPAS
Les 23,24,25 Mars 2007
Consacrant le 20ème Anniversaire du Club
Cette manifestation, programmée fin 2006, est entrée dans sa phase active dès le début de l'année,
pour se réaliser comme prévu. Celle-ci s'est déroulée à la mairie dans la salle du conseil municipal.
23 personnes ont réalisé: 53 panneaux, une quarantaine de thèmes, et 4 panneaux de philatélie se
rapportant à la généalogie, et un diaporama consacré à l'héraldisme. Vendredi matin a été consacré
à l'installation des supports et des panneaux.
Nous avons été déçus car aucun groupe scolaire n'est venu pourtant prévenu par un courrier adressé à chaque chef d'établissement. Nous avons eu très peu de visiteurs l'après-midi mais un mariage
et une jeune allemande en stage à la mairie qui s'est intéressé à l'expo et au mariage.
Le vernissage a eu lieu à 17 heures suivi d'un petit buffet. Notre Président M. Olivier Jeannot ,
dans son discours aux officiels a retracé l'historique du club et les grandes manifestations auxquelles il a participé et évoqué l'évolution de la généalogie, les nouveaux moyens de recherche et l'intérêt croissant de cette discipline.
S'en est suivie la réponse de M. Georges Mougeot Maire de Maurepas, pour dire sa satisfaction
tant de la généalogie, que de l'essor du club. Enfin M. Jamault Président de l'OMLC, après avoir
retracé rapidement les grandes dates du club a remis la médaille de l'OMLC à M. Olivier Jeannot.
Une soixantaine de participants se sont déplacés, parmi lesquels
- Mme Méallet, adjointe à la culture.-Mme Dantant, Conseillère Municipale.
- M. Henri Pailleux, Conseiller Général et Maire de Coignières.
- M. Flattot Président des Amis du Passé d'Élancourt.
- Les représentants des clubs de Versailles, Plaisir, Bois-d'Arcy et Villepreux.
- Le journaliste des Nouvelles.de Versailles
Nous avons eu environ 70 personnes chaque jour sans compter les membres du club qui se sont tenus à disposition, tant pour accompagner, expliquer, prendre des inscriptions (4) retrouver des cousinages (3 dont Mme Ravard, M. Lejeune et M. Jeannot).
Panneaux et récompenses
Il est demandé de conserver les panneaux pour d'autres événements: exposition à Élancourt, que
nous souhaitons réaliser en Novembre 2007, et un projet de manifestation inter club Octobre 2008.
Un jury composé de Mesdames Avanthey et Pariset, auquel s'est joint Monsieur Amirault, (deux
membres Madame Pariset et Monsieur Jeannot ne voulant pas participer au concours.)
1er prix : (11 voix) Mme Dobigny, (Roubaix la Laine), une cotisation annuelle au club.
2ème prix (8 voix) M. Laborderie, (Arbre descendant), une pendule.
3ème prix (3 voix) Mme Mercier et M. Gibault, (les Monnaies), une pendule
deux prix complémentaires :
Mme Briand, (les Cap Horniers).Mme Dupuis,(les Moulins).Un polo chacune avec inscription
Ville de Maurepas.
Pour 3 panneaux :
Mme Ravard, MM. Hellec, Nizart, Potié, Lejeune,ainsi que M. Monteix (impression des titres)
Un tee-shirt avec inscription Ville de Maurepas.
Pour 2 ou 1 panneau
Mmes Bénazet, Chichery, Guillain, Hererra, Rohart et Villabella.
MM. Hourmilougué, Romanet, Weinachter. Un stylo bille 4 couleurs aux Armes de Maurepas.
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TÉMOIGNAGE
QUELQUES PISTES QUAND ON EST NOUVEAU AU CLUB !
La communication entre membres du club s'avère indispensable pour ne pas se décourager et comprendre l'importance des actes notamment des actes de mariage pour découvrir nos aïeux et l'histoire familiale.
Depuis que j'ai adhéré au club généalogique du Pas de Calais très équipé en microfilms, je suis rapidement remontée jusqu'en 1780. Association Généalogique du Pas de Calais BP 160 - 62257 Hénin-Beaumont Cedex Tel : 03 21 49 23
03 email : [email protected] Les actes sont payants et rapides à obtenir.
L'accès aux archives départementales de St Quentin en Yvelines m'a permis de consulter les micro films de petites
paroisses de la Somme. C'est une découverte passionnante à travers les actes ( l'acte n'est pas le même s'il s'agit du bourgeois ou du simple paroissien .... les métiers de la vie rurale , les témoins ...)
La cote des actes (communes et années recherchées) est à demander aux archives départementales
concernées par notre recherche. Archives départementales des Yvelines
Quartier Pas du Lac : Montigny-le-Bretonneux 01 61 37 36 30 Email archives@cg78fr
Ma démarche aux archives nationales "CARAN "pour consulter un dossier “légion d'honneur”,ne m'a donné que
l'état civil de mon aïeul. J'ai appris qu'il était au 6 eme Régiment de Dragons en 1815 donc engagé dans la bataille de Waterloo avec Napoléon. Il me faut donc poursuivre à Vincennes...
Cote du militaire à chercher sur la base “Léonore” www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/pres.htm Accueil :
01 40 27 64 19 - 11 rue des quatre fils 75003 PARIS du Lundi au Vendredi 9h à 16h 45 Réservation possible du document par Internet.
Ces 2 ans de généalogie m'ont permis d'avoir un regard attentif et curieux sur des faits historiques et plus particulièrement sur l'histoire rurale de nos villages et la vie de nos ancêtres.
Marie- Paule DUPUIS
ÂGE DE LA MAJORITÉ
DROIT CANONIQUE
AGE NUBILE
12 ans pour les filles
14 ans pour les garçons
MAJORITE MATRIMONIALE
12 ans pour les filles
14 ans poiur les garçons
MAJORITE CIVILE
Généralement 25 ans
(selon coutume)
LEGISLATION ROYALE
Ordonnance de BLOIS de 1579
25 ans pour les filles
30 ans pour les garçons
LEGISLATION REVOLUTIONNAIRE
loi du 20/09/1792
13 ans pour les filles
15 ans pour les garçons
21 ans pour les deux
21 ans pour les deux
15 ans pour les filles
18 ans pour les garçons
art. 144 Code Civil
21 ans pour les filles
25 ans pour les garçons
Sommations respectueuses
21 ans pour les deux
art. 488 Code Civil
CODE CIVIL
loi du 1er germinal XII (22/03/1804)
CODE CIVIL
Loi du 21/06/1907
21 ans pour les deux
CODE CIVIL
loi du 05/07/1974
18 ans pour les deux
18 ans pour les deux
Age nubile : âge exigé par la loi pour qu'un individu puisse contracter mariage
Majorité matrimoniale : âge au-dessus duquel le consentement des parents n'est plus exigé, par la loi, pour se marier
Majorité civile : âge à atteindre pour être considéré juridement comme civilement capable et responsable
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Racines 35 ( n° 79 - 3e trimestre 2006) Cercle Généalogique d'Ille et Vilaine.
- L'affaire Rose Broussais. Il s'agit de l'ensemble des auditions et témoignages reçus durant l'instruction dans cette
affaire judiciaire de tentative d'empoisonnement collectif en 1850 au « pays gallo »
Le Bordager ( n° 81 juillet-août-sept 2006) Cercle Généalogique de Maine et Perche.
- L'auteur traite de l'origine des patronymes (hébraïque, grecque, latine, gauloise, germanique, néerlandaise, bretonne,
française, géographique, de noms de métier)
Généalogie 22 ( n° 72 - octobre 2006) Centre Généalogique des Côtes d'Armor.
- Tout sur les "fouages" et autres impôts
La nomination d'un tuteur (dans la série : Les actes des greffiers et des notaires sous l'Ancien Régime)
- Qui étaient les "chirurgiens", quelle était leur formation, et quel était leur combat avec les barbiers et les médecins ?
Généalogie 22 ( n° 73 - janvier 2007) Centre Généalogique des Côtes d'Armor.
- Une longue tradition bretonne : les nourrices.
- Les actes des greffiers et des notaires sous l'Ancien Régime : (4e partie) : les ventes d'immeubles : racquit et prémesse.
L'annuaire 2006 du Centre Généalogique des Côtes d'Armor est paru. Il est en dépôt à la bibliothèque et notre association y figure sous le n° 9042. Il comporte, en outre, les tarifs des ventes des tables dépouillées des registres (NMD et
BMS), paroisse par paroisse, avec les dates correspondantes.
Généalogie magazine N° 266 Janvier 2007
- Nos ancêtres sous le second empire.
L’auteur dresse un tableau d’une société en pleine mutation où prédominent évolution des mœurs, industrialisation galopante et bouleversements urbains. Le règne de Napoléon III a imprimé un élan économique et social dont les effets se
feront sentir jusqu’au XXè siècle.
- Les ventes des biens nationaux : une piste à explorer.
Point n’est besoin de descendre d’émigrés ou de victimes de la terreur pour être concerné par les ventes de biens nationaux. Sous l’Ancien Régime, le clergé était le premier propriétaire foncier de France.
- Les Suchet d’Albuféra : la descendance d’un maréchal de l’Empire.
La famille Suchet est une ancienne famille de Largentière en Ardèche qui s’est enrichie dans le négoce tout en exerçant
des charges municipales depuis le XVIe siècle.
- Les célébrités : Philippe Noiret Madeleine Daniélou.
- Faire-part et blasons en ligne : vérifiez si votre nom apparaît.
Après actes en ligne, voici la base des “ Faire-part ” présentée sur www.geneanet.org et celle des “ Blasons ” sur
wwww.genealogie.com. Prenez-vous au jeu et vérifiez si votre famille a fait part d’un événement ou a possédé un blason. À noter que l’accès à ces bases est payant.
Généalogie magazine N° 267 Février 2007
- Les archives communales.
Le service de l’état civil des mairies et de façon plus générale, les archives municipales sont, pour la quasi-totalité des
généalogistes, la première étape de leur recherche.
-
Les Surcouf. La nombreuse famille d’un fameux corsaire
Jean-Pierre Coffe. Enfant de Lorraine, pupille de la nation à 6 ans, un bel exemple de pugnacité
Bertrand Poirot-Delpech. Un résumé de l’histoire et de la généalogie de cet académicien décédé en 2006.
Généalogie magazine n° 268 Mars 2007
- Les archives des entreprises : les sources du travail au XIX siècle.
Votre ancêtre a été employé dans une société et vous voulez essayer de reconstituer sa carrière, connaître les activités de
cette entreprise, son fonctionnement, la vie de ses salariés.
Célébrités :
Les Taittinger :Une famille entre politique et champagne.
Madeleine Chaptal
: Ecrivain avant tout mais aussi journaliste.
Hélène et Pierre Joliot-Curie : Un nom connu dans le monde entier.
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Contexte : un livre pour situer vos ancêtres et réunir leurs descendants. Si empiler les ancêtres, faire la course au plus
gros arbre généalogique n’est pas votre conception de la généalogie, ce guide très astucieux et renseigné vous sera précieux pour connaître le contexte dans lequel ils vécurent.
www.histoire-genealogie.com
Union des Cercles de Bourgogne.
Nos ancêtres et nous n° 113 - 1er trimestre 2007
Itinéraire d’un Bourguignon de l’Auxois à l’hôtel des Invalides. Un bel exemple d’opiniâtreté que ce parcours de Pierre
Canat qui a reconstitué l’histoire de sa famille dont il ignorait tout.
Variation autour de la moustache du gendarme.
Il est courant d’entendre que : “souvent femme varie” mais alors que penser de l’attitude des ministres de la guerre successifs qui, en cent cinquante ans, changèrent pas moins de 14 fois le règlement sur le port des attributs masculins : la
moustache et la barbe.
Un accident tragique dans la carrière de Bailly (Yonne) en 1758.
Au-delà de l’événement tragique qu’ils relatent, les documents évoqués par le rédacteur offrent l’intérêt d’illustrer le
fonctionnement de l’appareil judiciaire sous l’Ancien régime.
Un Bourguignon à l’origine de l’industrie horlogère suisse.
Selon la notice historique sur l’horlogerie suisse écrite en 1878 on découvre qu’en 1587, un artiste nommé Charles
CUSIN, originaire d’Autun en Bourgogne, vint se fixer à Genève et y introduisit d’une manière définitive la fabrication
de la montre. L’auteur retrace le parcours de la famille CUSIN entre la Bourgogne et la Suisse aux XVIe et XVIIe siècle.
Le département de l’Yonne vers 1830.
Le texte s’appuie sur des extraits d’un cahier de la collection “La France pittoresque”. Il constitue un excellent support
pour connaître le contexte dans lequel nos ancêtres vivaient.
Loiret Généalogie n° 62 - 1er trimestre 2007
Célébrité : Saint Claude, 2ème et 5ème maire d’Orléans (1571-1573 et 1576-1578).
Un court rappel du massacre de la Saint –Barthélemy et des exactions à Orléans.
Généalogies tronquées : les enfants abandonnés.
Après un rappel du phénomène social de l’abandon d’enfants, suivi d’une étude mettant en parallèle les évolutions en
France et dans l’Orléanais.
Girouettes : petites mémoires du vent en orléanais et val de Loire.
Une enquête “tête en l’air” mais “curiosité en éveil” sur cette forme d’art populaire !
COMPENDIUM n° 78 ( mars 2007) Revue Généalogique de l'Oise.
- Les archives diocésaines et paroissiales".
- Tout sur la détermination de la date et du jour de Pâques (calendriers Julien et Grégorien).
Le LIEN ( n° 101 - mars 2007) Centre Généalogique du Finistère
Nous sommes de nouveau abonnés à cette revue
Le Bordager (n° 83 - Janv-Fev-Mars 2007) Cercle Généalogique du Maine et Perche
- Industrie et manufacture, vers 1750-1780 dans la province du Maine.
Depuis le 1er Avril 2007, Racines a adhéré à REGAIN (Recherches et Etudes Généalogiques de l’AIN)
Maison de la Vie Associative – 2 bld Joliot Curie – 01006 – BOURG-en-BRESSE CEDEX Tél/fax : 04 74 45 11 84
email :
[email protected]
Internet :
http://genealogie.regain.club.fr/index.htm
n°adhérent : 011838
n° identifiant
RACINES CLUB DE GENEALOGIE
n° de mot de passe 890277
Généalogie 22 ( n° 74 - avril 2l007) Centre Généalogique des Côtes d'Armor.
- Images des enfances d'autrefois. A défaut de la photographie, non inventée, nous possédons des images dessinées
qui racontent la "vie" de nos enfants en 1762.
- Les actes des greffiers et des notaires sous l'ancien régime. Chapitre 5 : les ventes d'immeubles : les appropriements.
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L'église Saint-André de Sauveterre-de-Béarn
“ maison du Bon Dieu ou place forte militaire ”.
Église fortifiée ou non, nous nous trouvons face à un dilemme au sujet de la conception de notre église de Sauveterre-de-.Béarn
Afin de comprendre la fonction de cette église, il faut s'intéresser à l'histoire de cette époque. Sans remonter à l'instauration du Béarn au 9è siècle par Centule 1er , venons aux deux siècles qui précèdent la construction de l'église. Nous
avons le Béarn bien défini dans ses frontières défendu becs et ongles par ses Vicomtes. Malheureusement, il y a un gros
problème. Le pays dépend de deux évêchés, celui de Dax et l'autre d'Oloron. Le cartulaire de la cathédrale de Dax nous
donne son avis, peut-être un peu partisan, mais c'est le seul que nous ayons. Il nous présente l'hostilité de l'évêque d'Oloron. Ce dernier soutenu par le Vicomte de Béarn, cherche à s'emparer du Garenx et du Reveset. Nous trouvons dans ce
cartulaire l'acte 152 daté de 1058 qui nous précise : qu'un certain Loup Brasce de Sauveterre, qui appartenait à la cour de
l'archidiacre d'Oloron “Héraclus”, a reçu de ce dernier deux chevaux pour qu'il s'empare du Garenx et du Réveset. Loup
Brasce retint les clercs complaisants par la force et fit disparaître ceux qui n'étaient pas d'accord. L'église de Dax ne cessa d'élever des plaintes et protestations auprès des papes : Grégoire VII (1073- 1085) Urbain II (1088- 1099) et Pascal II
(1099- 1118). Ces réclamations n'aboutirent pas et l'église d'Oloron annexa le Garenx, le Réveset et la Soule jusqu'au
Somport. Un peu plus tard c'est Orthez qui revint à l'évêché d'Oloron. Le Béarn en ce début du 12ème siècle avait une
unité laïque et une unité religieuse. Les deux entités s'entendirent et on entra dans une période de paix intérieure. Cela ne
veut pas dire que ce soit une période sans conflit, les guerres perpétuelles avec des ennemis extérieurs avaient régulièrement lieu, avec son lot de misères pour le pauvre peuple. Pour protéger leurs terres les Vicomtes construisirent des châteaux forts ainsi que des villes fortifiées. Sauveterre ne dérogeât pas à cette règle. Le bourg Mayou, le Sauveterre de
l'époque, eut ses murailles et ses deux portes : à l'ouest la porte du Touron et à l'est la porte Casabert. Il y avait, à l'intérieur des murs, la chapelle Saint Pau qui devait servir d'église Était-elle déjà trop petite pour la population ? De là naquit
le projet de construction d'une nouvelle église.
Pour bien situer le problème nous avons donc deux types de constructions. Les ouvrages défensifs, châteaux et villes fortifiés, sont laïques et dépendent des Vicomtes et des forts. Les églises et les bâtiments religieux sont eux, l’œuvre
de l'évêché.
Nous arrivons à la construction de notre église saint André. Elle s'est édifiée au cours de deux siècles, fin du 12ème
et courant du 13ème siècle. La période d'édification semble fort longue, il dû y avoir des arrêts dont je ne connais pas la
cause. Plusieurs maîtres d’œuvres ont dû se succéder, ainsi que beaucoup de francs-maçons (ouvriers de diverses corporations qui avaient l'autorisation de se déplacer dans certains pays). Malgré cela on
remarque l'évolution, mais l'unité reste parfaite. C'est un bijou d'église ou de basilique
médiévale.
Le maître d’œuvre qui a débuté cette construction devait être celui qui avait fait les
fortifications, il a bâti les bases solides et
romanes. Il ne nous a pas laissé son nom ni
celui des compagnons qui ont travaillé avec
lui. Contrairement aux légendes complaisamment reprises par les romantiques du
19ème siècle, les églises n'ont pas été bâties
par un peuple enthousiaste et inexpérimenté
mais par des hommes de métier qui vivaient en communauté.
En cette période du moyen âge, ce n'est pas
leur gloire que ces constructeurs recherchaient, mais faire du beau. Leur but final était de rendre gloire à Dieu. Quand ils édifiaient une église ils ne faisaient
pas une œuvre laïque mais une œuvre religieuse. La maison de Dieu ne peut pas être confondue avec une fortification,
elle doit servir à accueillir le villageois, le pèlerin et toutes les misères sociales.
L'église de Sauveterre a été bâtie en dehors des murs fortifiés de la première génération. Même avec un clocher à créneaux elle est indéfendable. Il est impossible de jeter, de là haut, des pierres qui tomberaient sur les toits de la
nef et du transept. Les archers ont beaucoup trop d'angles morts pour tirer sur les assaillants. Vous me direz qu'elle est
l'arme défensive de l'Église ? En ce moment là elle était toute puissante et par son charisme, modérait au maximum les
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conflits entre belligérants laïques. Son arme infaillible, lorsqu'elle était attaquée, était l'excommunication. Ce mot, qui ne
veut pas dire grand chose aujourd'hui, était le signe de défaite pour l'assaillant. En premier lieu, il était excommunié, (privé de communion) ainsi que son peuple, vous voyez, c'était déjà une lourde peine. De plus il perdait le soutien
de son suzerain. En cas de conflit et de défaite, tous ses biens pouvaient appartenir à ceux qui occuperaient ses terres.
Vous voyez bien que l'Église n'a pas eu besoin de clocher fortifié. Économiquement c'est beaucoup moins onéreux
de construire un toit qu'une terrasse en pierre et surtout, qu'elle soit étanche. S'ils avaient persisté dans cette idée Sauveterre n'aurait pas été un lieu de passage des pèlerins de Saint Jacques. Ces derniers étaient des étrangers qui ne parlaient
pas forcément la langue locale, la vue de fortifications les aurait fait fuir. Comme je l'ai déjà écrit, le pèlerin n'entrait pas
dans la partie fortifiée de la ville. Il repartait par Peyrou et longeait le bord du gave et passait la rivière par le bac. Le
pont sera construit quelque temps plus tard, au 14è siècle. Vous remarquerez que le clocher domine de beaucoup le village, il était visible de fort loin. Les églises étaient de véritables phares pour le pèlerin qui parcourait le pays. La vision
de leur clocher rassurant, tirait le voyageur de peine, d'angoisse et de danger.
Je pense que l'idée de la tour crénelée vient des écrits de Monsieur Prosper Minvielle dans son livre sur Sauveterre
de Béarn, page : 46. Il dit sic : “À l'origine le clocher ne comportait pas, croyons-nous, la toiture qui existe car l'édifice
faisait partie du système de défense de la cité, le clocher devait se terminer par une terrasse crénelée, observatoire précieux d'où l'on surveillait la plaine de tous les côtés ; il protégeait aussi l'est de la ville ou en l'absence de toutes défenses naturelle, il avait été nécessaire d'en accumuler d'artificielles. Dans ce paragraphe Monsieur Minvielle n'est pas affirmatif, il écrit : “ croyons-nous ”. Il émet un fort doute sur lequel il faut réfléchir et ne pas prendre ce fait pour une
vraie vérité. En outre deux mots nous interpellent : défense et observatoire. Le premier comme il a été dit n'est pas possible, l'église n'est pas défendable. Pour le deuxième, la configuration du clocher avec ses ouvertures rectangulaires sur
trois côtés et son clocheton sur la façade, permettait aux guetteurs de scruter l'horizon. À l'abri d'un toit, cela est plus
confortable et plus conforme aux règles religieuses. Ce n'était pas forcément des hommes en armure, mais des civils désirant savoir qui venait au loin, ami ou ennemi.
Je n’ai jamais pu le rencontrer j'étais beaucoup trop jeune. Imaginez, le premier acte de naissance, signé par
M. Minvielle en tant que maire de la commune, est celui de ma mère née en juin 1909. Je pense qu'il était honnête quand
il écrivait son livre, mais d'après moi, il n'a pas poussé assez loin ses recherches. Cette idée de clocher fortifié a la vie
dure, elle est entrée dans la légende, il sera difficile de la modifier, surtout dans notre période où la foi est en régression.
Pensez que certaines personnes sont heureuses de pouvoir comparer cette église chrétienne à une caserne de soudards,
qui ne s'occuperait que de biens financiers.
Aujourd'hui, que nous soyons croyants ou non croyants, quand nous entrons dans cette église nous ressentons une
impression de sécurité et de sérénité. Nous constatons notre petitesse et elle nous touche par sa grâce, malgré le porche
lourdaud, restauration du 19ème siècle. Par contre quand nous pénétrons dans un château fortifié, nous avons une sensation de froid et de peur, cela est viscéral.
Jean Hourmilougué-
de Claude WEINACHTER aux membres de l'Association RACINES
Dans mes recherches dans la branche paternelle de mon épouse, j'ai eu la chance de trouver une thèse sur les villages du Limousin, dans laquelle un chapitre entier est consacré au village de GLANES, "banlieue" de SAINTJUNIEN d'où sont originaires tous les SALESSE.
Ci-joint un extrait de compte-rendu de police au moment des grandes grèves de 1905, dans les mégisseries.
Alexandrine SALESSE est l'arrière-grand-mère de mon épouse et Elise sa grand-tante. Je suis allé 2 fois 2 jours à Limoges pour obtenir l'autorisation de recopier ce document qui normalement n'était consultable qu'en 2025.
Les époux BRANDY de Glanes, le mari âgé de 33 ans et la femme de 28 ans, qui insultaient et lançaient des pierres aux gendarmes mais qui s’étaient réfugiés chez eux, ont été arrêtés le 6 septembre au matin ; les gendarmes s’étaient fait assister par le commissaire de police et opérant en flagrant délit. Pendant que les gendarmes opéraient ces
arrestations, des pierres leur ont été lancées par la femme SALESSE Alexandrine âgée de 70 ans qui les a également
insultés : de plus la femme Elise SALESSE, épouse Perrin, âgée de 30 ans a outragé les gendarmes les traitant de “
sales cognes, je vous emmerde ”. Le maréchal des logis CHAZEAUD, chef de peloton n’a pas cru devoir procéder à
l’arrestation de cette femme qui est mère de 4 enfants dont elle allaite le dernier, mais il l’a prévenue qu’il lui dresserait procès-verbal pour outrage aux militaires de la gendarmerie dans l’exercice de leurs fonctions. Elle a parfaitement reconnu le délit. Le nommé BRANDY, sa femme et la femme SALESSE Alexandrine ont été interrogés par M. le
Procureur de la République dès leur arrivée à la caserne. Ce magistrat a délivré un mandat de dépôt contre le nommé
BRANDY mais a laissé en liberté provisoire la femme BRANDY qui a 2 enfants en bas âge et la femme SALESSE âgée
de 70 ans, mais il les a prévenues qu’il les poursuivrait sur citation directe pour outrage aux militaires de la gendarmerie dans l’exercice de leurs fonctions.
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