Face à une fermeture d`usine, la force de s`adapter
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Face à une fermeture d`usine, la force de s`adapter
Face à une fermeture d’usine La force de s’adapter Les pertes d’emploi massives annoncées dans notre région constituent une réalité particulière et inhabituelle. Pour les travailleurs et leurs proches, elles peuvent perturber leur quotidien au point de mettre à rude épreuve leur capacité d’adaptation. Dans un premier temps, il est normal de vivre un certain état de choc et d’avoir de la difficulté à croire à la réalité. Ensuite, des sentiments de colère, d’incompréhension, d’injustice et de culpabilité sont aussi possibles. Des comportements inhabituels peuvent également surgir tels que de l’insomnie, de la démotivation, de l’agitation, une perte d’appétit et une propension à la consommation d’alcool, de drogue ou de produits reliés aux jeux de hasard. Pour transformer le choc en opportunité, il est nécessaire de trouver des stratégies pour s’adapter. Souvent ridiculisés, les moyens les plus simples demeurent les plus efficaces. En voici quelques exemples : faire du sport, voir des amis, jouer avec ses enfants, écouter de la musique, exploiter sa créativité (cuisiner, bricoler, dessiner, etc.), lire, méditer, faire une promenade dans la nature, aller au cinéma, etc. Bref, revenir à nos loisirs préférés même si le cœur y est moins. Pour de meilleurs résultats, ces activités auraient avantage à s’intégrer dans nos habitudes de vie de façon régulière. N’oubliez pas que la persévérance, l’énergie et la patience sont des attitudes nécessaires afin de retrouver un nouvel équilibre. Si vous avez besoin de conseils supplémentaires, informez-vous des ressources de consultations disponibles dans votre milieu de travail s’il y a lieu (programme d’aide aux employés et /ou assurances collectives) et n’hésitez pas à contacter le CLSC de votre région. Le mois prochain, ne manquez pas la chronique ayant pour thème La force d’accepter. 4655563 Nancy Curadeau travailleuse sociale au CSSSSL