BH 1er prix du concours « On écrit une Belle Histoire

BH 1er prix du concours « On écrit une Belle Histoire »
classe de Mme Comas, école élémentaire (CE1),
51 grande rue, Montrevel-en-Bresse
Suite de l’histoire initiale «Un arbre pousse dans ma maison » Les Belles Histoires avril 2014 :
Maman m’a demandé : « Mais comment cet arbre est-il arrivé dans ta chambre, Pom ? »
« Je ne sais pas… Un jour, j’ai vu un petit bourgeon qui poussait dans le parquet,
j’en ai pris soin et il est devenu ce petit arbre. »
Lorsque Papa est rentré le soir, nous lui avons montré l’arbre.
Ensemble nous avons décidé de le garder et d’attendre.
Chaque jour, je l’ai arrosé. J’ai entouré son tronc avec un grillage
pour que Motus ne vienne pas faire ses griffes dessus.
Il a grandi jour après jour, jusqu’à ce que ce qu’il soit assez grand
pour y construire une cabane : c’est ma cachette, il y a plein de coussins,
je peux y lire mes livres préférés…
Papa a aussi suspendu une balançoire à une branche.
Il est devenu tellement grand que Papa a dû faire un trou dans le plafond de ma chambre,
puis dans le toit de la maison ! Enfin, il a cessé de grandir.
Le jour de mes 8 ans, alors que j’allais l’arroser,
j’ai aperçu une fente avec une lumière dedans.
Curieuse, j’ai plongé ma main et… j’ai été comme aspirée.
Je me suis retrouvée au milieu d’une étendue d’eau
avec des femmes accroupies qui semblaient travailler.
Tous ces gens ne ressemblaient ni à Papa, ni à Maman,
mais ils me ressemblaient.
J’ai compris que j’étais au Cambodge, dans mon pays !
J’ai marché jusqu’à un village,
et là un homme qui conduisait un drôle de véhicule
s’est approché de moi et m’a invitée à l’arrière.
Il m’a dit : « Tuk Tuk ! »
Je me suis assise et nous sommes partis. Nous avons traversé des villages,
des rizières, une ville immense appelée Phnom Penh, longé le fleuve Mékong.
Et puis il m’a fait visiter le magnifique temple d’Angkor.
Cela m’a semblé si rapide ! J’étais émerveillée !
L’homme m’a ramenée à la rizière, là où j’étais arrivée.
J’ai alors aperçu MON arbre.
Il était là, seul, comme arrivé de nulle part.
Ma main a approché la fente et…
et j’étais de nouveau dans ma chambre.
J’ai entendu Maman m’appeler :
« Pom, il est l’heure de passer à table ! »
Ce jour-là, j’ai fait le plus beau voyage de ma vie.
C’est resté mon secret… L’arbre est toujours là, dans ma chambre.