Bulletin ISPS n°21
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Le Bulletin Page 1 d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Somma ir e g Séminaires de l’association pages 2 g Vie de l’association page 3 g Parole à Clemessy page 4 g Actualités des membres pages 5-6 g Dossiers : Les sciences humaines et sociales pour le spatial page 7 La politique spatiale vue du Comité pour les utilisations pacifiques de l’espace extraatmosphérique page 8-9 g Applications page 10-11 g Europe page 12-13 g International g Manifestations page 14 page 15 g Publications page 16 Il y a cinquante ans, le lancement de Spoutnik, premier satellite soviétique, marquait le début de la conquête spatiale. Les Etats-Unis en 1958, puis la France en 1965 avec le lancement du satellite Astérix, s’aligneront rapidement en tête des grandes nations spatiales. La création de l’Agence spatiale européenne en 1975 fournira à l’Europe un cadre structurant particulièrement porteur. Depuis lors, les grandes puissances telles que le Japon, la Chine ou l’Inde, ainsi que nombre de puissances moyennes, affichent clairement leur ambition spatiale. Destinés tout d’abord à des opérations de prestige et de puissance internationale, les techniques spatiales ont rapidement investi de nombreux domaines d’utilisation, de la science aux applications, du domaine civil au domaine militaire. Le spatial a modifié le paysage de manière irréversible. L’observation de la terre, les télécommunications, la localisation ou encore la navigation, enrichissent continuellement l’offre de technologies et de services aux usagers. Communications, déplacements, sécurité, aménagement du territoire, gestion des déchets… les activités bénéficient de plus en plus de ces nouvelles technologies spatiales, et le lancement des deux programmes européens Galileo et GMES s’inscrit dans cette ouverture de services aux citoyens. La problématique aujourd’hui posée, cinquante ans après le lancement du premier satellite, n’est plus de savoir si l’espace peut contribuer au développement économique, mais de savoir comment faire en sorte que le citoyen tire le meilleur profit des techniques spatiales. I-SPACE–PROSPACE 34 rue des Bourdonnais - 75001 Paris - France T. 01 44 88 99 30 - F. 01 44 88 99 39 www.i-space.fr - www.prospace-fr.com Siret 434 855 045 00028 - Code APE 913E Association loi 1901 - © I-Space-Prospace 2007 Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Page 2 Vie de l’association S ÉMINAIRES Les aides à l’exportation Mardi 13 novembre 2007 9h-17h, Salle de l’espace Cnes, Paris I-Space-Prospace propose un séminaire sur les aides à l’exportation présentant le dispositif de soutien aux entreprises. S’appuyant sur une étude (180 pages) réalisée par I-Space-Prospace présentant de façon concrète les différentes formes de soutien aux entreprises à l’exportation, ce séminaire permettra aux participants d’appréhender plus aisément ce dispositif complexe de par sa nature et sa diversité. Fruit de six mois de recherche et véritable guide pratique, l’étude répertorie toutes les aides auxquelles les entreprises peuvent faire appel dans leur développement international. Elle sera remise à tous les participants du séminaire. Les nouveaux pays entrants Mardi 15 janvier 2008 9h-17h, Toulouse Dans le cadre de sa formation Intercentre, le Cnes organise un séminaire, ouvert aux membres d’I-SpaceProspace et consacré aux nouveaux pays entrants dans l’Union européenne. Au 1er mai 2004, l’Union européenne a connu son cinquième élargissement, accueillant ainsi dix nouveaux pays*. Le séminaire qui leur sera consacré, permettra d’approfondir la connaissance que nous avons de ces pays. * Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie. Inscriptions Monique Brossaud T. 01 44 88 99 32 [email protected] Le séminaire sur Le contrôle des exportations de produits sensibles, tangibles et intangibles, prévu le 25 octobre à Toulouse est annulé pour des raisons indépendantes de notre volonté. Les perspectives d’évolution des marchés spatiaux Organisé par I-Space-Prospace et Euroconsult le 9 octobre dernier, la neuvième édition de ce séminaire se tenait cette année à la Maison de la chimie. Partagée entre interventions institutionnelles et témoignages industriels, la manifestation a rassemblé plus de 150 personnes. Les instances institutionnelles En ouverture, Stéphane Janichewski, directeur général délégué du Cnes, a insisté sur le progrès décisif que représente l’adoption par les 29 membres de l’Union européenne et de l’Esa d’une Politique spatiale européenne. La dimension stratégique de l’espace pour l’Europe est clairement reconnue, faisant de l’UE un acteur à part entière dans le domaine spatial. Il appartient maintenant à l’Union, à l’Esa et ses Etats membres à travailler ensemble pour définir de nouvelles règles de gouvernance tout en respectant des retours équilibrés. Et, à ce titre, la mise en place attendue de la gouvernance et des financements relatifs à la phase de développement de Galileo est un défi prioritaire que l’Europe se doit de réussir. Prochains grands rendez-vous institutionnels : le Conseil de l’Esa (12/13 décembre) avec notamment à l’ordre du jour l’élargissement aux nouveaux Etats membres. Des temps forts en 2008 avec la Présidence française de l’Union européenne au deuxième semestre, le Conseil Espace (réunion conjointe du Conseil de l’UE et du Conseil de l’Esa au niveau ministériel) en septembre et le Conseil de l’Esa au niveau ministériel (novembre 2008) qui devra valider les décisions programmatiques et budgétaires des étapes futures. Le point de vue des industriels Après la crise des premières années 2000, l’embellie amorcée en 2005 se confirme : les marchés du secteur amont (satellites et services de lancements) semblent évoluer dans un contexte plutôt favorable, confirmé par une croissance certaine du budget spatial mondial, du fait notamment du cycle de rem- placement des systèmes antérieurs, du développement de grandes applications gouvernementales tels que les systèmes de positionnement (Europe, Etats-Unis, Russie, Japon, Chine, Inde), l’émergence d’activités spatiales dans de nouveaux pays ; concernant les services de lancements commerciaux, Arianespace confirme sa position de leader grâce à une politique de stabilisation dans la configuration du lanceur Ariane 5, la mise en place d’une organisation industrielle assurant la gestion du service de bout en bout et bientôt la capacité, grâce à Soyouz et Vega, à assurer toute la gamme de services pour les différentes classes de satellites. Le secteur des télécommunications, depuis longtemps tiré par le marché, dispose aujourd’hui de nouveaux leviers de croissance puissants, entrainés par le dynamisme général du secteur audiovisuel mondial : démarrage de la TVHD, développement des communications vers les mobiles. Ce secteur laisse entrevoir un énorme potentiel de développement de nouveaux services grâce au triple play (solutions hybrides satellite + terrestre), aux réseaux hybrides et à la multitude de services à valeur ajoutée par combinaison d’une donnée de localisation et d’un service de communication. Si l’avenir du business est clairement pressenti dans le développement de services aval opérationnels, il apparaît néanmoins plus difficile de voir « décoller » ce secteur alors que la ressource satellitaire existe, que l’apparition croissante des systèmes intégrés multiplie les possibilités de services adaptés à la demande, qui d’ailleurs s’organisent peu à peu autour de grandes (voir suite page suivante) Le Bulletin d’I-Space-Prospace Page 3 n° 21 - octobre 2007 Vie de l’association thématiques telles que la surveillance de l’environnement, la sécurité, etc. Aussi, nombreux sont ceux qui pensent que l’Europe doit se mobiliser plus fortement en termes budgétaires et organisationnels si elle ne veut pas voir fondre son capital d’excellence, résultat d’années d’investissement dans le domaine. Etude Une étude de 62 pages, Impact de la convergence des infrastructures et des applications satellitaires a été réalisée spécialement pour ce séminaire. Elle est disponible sur demande à Marie-Claude Siron, au tarif de : - 200 € HT - 100 € HT pour les membres [email protected] Applications spatiales et imagerie satellitaire Rencontre avec des décideurs coréens et japonais 5-9 novembre 2007 INDE IAC 2007 - Hyderabad, Inde Dans le cadre du 58ème salon de l ’ Int ern at i ona l A st r onaut ic a l Congress qui s’est tenu en septembre dernier à Hyderabad, I-SpaceProspace a organisé un stand associant six de ses membres (Cnes, Saft, Sofradir, Souriau Snecma et Thales Electron Devices). Le prochain salon de l’IAF se tiendra à Glasgow, en Ecosse, du 29 septembre au 3 octobre 2008. Après la réalisation d’une étude, la tenue d’un séminaire et l’organisation d’un salon consacrés à ce pays, I-Space-Prospace déploie son intérêt pour ce pays émergent et ouvre un Club Inde avec la publication d’une lettre d’information, de dossiers, de rencontres sur les actualités et les programmes spatiaux indiens. Le premier dossier est prévu pour novembre 2007. Informations [email protected] PETITS-DÉJEUNERS D’INFORMATION Mardi 2 octobre dernier, le premier petit-déjeuner d’information proposé par I-Space-Prospace était consacré au Crédit d’impôt recherche. La réunion a rassemblé une vingtaine de participants actifs autour d’un intervenant du ministère de la recherche au fait de ce dispositif modifié récemment par le gouvernement. La satisfaction exprimée par les participants incite I-Space-Prospace à proposer de nouveaux petits-déjeuners d’information sur les thèmes suivants : les aides européennes des programmes Eurêka et Eurostars, le brevet et la propriété industrielle, le cadre du développement durable en entreprise avec Reach, programme de l’Union européenne… Limité à une heure et demi et privilégiant l’échange, ces petits-déjeuners d’information sont gratuits et réservés aux membres de l’association. Les prochaines dates vous seront communiquées dès qu’elles auront été arrêtées. I-Space-Prospace est à l’écoute de vos suggestions pour vous proposer [email protected] d’autres thèmes de petits-déjeuners. L’agenda d’I-Space-Prospace Ubifrance organise, en liaison avec les Missions économiques de Séoul et Tokyo, la venue en France de décideurs coréens et japonais afin de mieux les sensibiliser aux technologies et au savoirfaire français. I-Space-Prospace, associé à ces journées, interviendra dans le cours de la première matinée réservée à un point d’information sur le secteur en Corée du sud et au Japon. Ce point d’information sera suivi d’une présentation de chaque invité coréen et japonais. Renseignements et Inscriptions Frédérique Goudard (Ubifrance) T. 01 40 73 37 96 [email protected] Septembre 5 Rencontre avec un représentant de Team Côte d’Azur 6 Rencontre avec Astech 11 Conférence Galileo à Bruxelles 17 Séminaire SHS à Toulouse Réunion du groupe 7 d’Aerospace Valley 20 Rencontre avec l’Espi (European Space Institute) 21 Rencontre avec Eurospace 24-28 Salon de l’IAC à Hyderabad, Inde 26 Rencontre avec le Conseil général des Hauts-de-Seine Octobre 5 Bureau de l’association - Plan d’action de l’association pour 2008-2010 - Révision des statuts 9 Séminaire sur l’évolution des marchés spatiaux 11 Conférence Galileo à Bruxelles 15 Rencontre avec le service de la communication du Cnes 19 Symposium Galileo à Toulouse 22 Réunion au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche sur les programmes GEO et GMES Le Bulletin d’I-Space-Prospace Page 4 n° 21 - octobre 2007 Parole à un membre Clemessy 100 ans d’histoire 40 ans d’expertise dans le spatial Créé en 1908, Clemessy est aujourd’hui un groupe de dimension internationale. De l’audit à la conception, de l’intégration à la réalisation, de la mise en service au maintien en condition opérationnelle et au soutien logistique intégré, Clemessy réunit l’ensemble des compétences pour accompagner ses clients dans leurs innovations. Ses savoir-faire en génie électrique, automatisation et systèmes mécanisés lui permettent de proposer une gamme complète d’expertises dédiées aux mesures, à l’optimisation et à la maintenance des équipements et installations. Le groupe est présent dans l’industrie, l’énergie, les infrastructures de transport et le tertiaire. Clemessy et l’aventure spatiale Clemessy Aéronautique et Spatial a accompagné l’aventure spatiale dès son début. Après les premiers pas à Hammaguir en Algérie, Clemessy s’installe dès 1967 en Guyane française et crée une agence aujourd’hui implantée dans la zone industrielle de Pariacabo de Kourou. Une présence européenne Les savoir-faire éprouvés au Centre spatial guyanais lors des lancements, et la pertinence de l’organisation à travers son réseau d’implantations, en particulier en Allemagne et en Suisse, ont permis à Clemessy de développer sa présence auprès de nombreux acteurs européens du spatial. C’est le cas bien entendu auprès des sites de la métropole tels que Toulouse ou l’Ile-de-France où le groupe déploie ses savoir-faire en travaux neufs et maintenance auprès des grands acteurs du secteur. Mais Clemessy Aéronautique et Spatial porte ses compétences bien au-delà de l’hexagone : en Allemagne (Astrium ST, Astrium Satellite, Eumetsat, le DLR, Bayern Chemie), en Italie (Thales Alenia Space), aux Pays-Bas (l’Esa/ Estec) ou encore à Baïkonour. Après avoir réalisé les salles blanches de Starsem sur la base qui a vu décoller le premier homme dans l’espace, Clemessy en assure la maintenance et l’exploitation. C’est notamment cette expérience qui lui permet de participer aujourd’hui à la construction du nouvel ensemble de lancement Soyouz en Guyane. C’est le cas lorsque Clemessy développe pour Rolls-Royce, un moyen d’essais mobile pour ses sites de Berlin, Stuttgart, Madrid et Bristol. De même lorsque Clemessy imagine et réalise pour la première fois au monde, un système automatique de pliage de parachutes pour la DGA/ Spart, ainsi que le système d’information associé. Le défi de l’A380 : outre la réalisation d’infrastructures du site toulousain et le câblage des installations sol, Clemessy a conçu et réalisé l’atelier qui permet de télécharger l’ensemble des logiciels dans les équipements à bord de l’avion. Cette expérience se perpétue sur l’avion militaire A400M et auprès des équipementiers de l’aéronautique. La culture de Clemessy est celle de la parole donnée, du travail bien fait, de l’écoute et de la recherche constante d’amélioration. Spécialiste des systèmes d’essais, de test et de simulation Quelques chiffres - le spécialiste des systèmes d’essais L’expérience de Clemessy dans les lanceurs a permis à ses équipes de transposer leur expertise vers le monde des satellites et véhicules spatiaux. Clemessy est à présent le spécialiste du Check out et de l’EGSE : programmes scientifiques (Mars Express, Rosetta, Integral, Venus Express, …), observation de la terre (Metop, Cryosat, Goce, Swarm,…), de navigation (Galileo, ..) des infrastructures orbitales (ATV) ou encore des programmes militaires (M45, M51)… - le spécialiste du test et de la simulation Son savoir-faire d’ensemblier intégrateur en systèmes d’essais a permis à Clemessy de développer et de mettre au point TestinView, des outils et des services pour le test d’équipements électriques et électroniques embarqués. Le logiciel de pilotage de test de validation TestinView trouve sa place dans le process de conception – validation des systèmes électroniques embarqués, dans un environnement simulé. sur le groupe Clemessy Du spatial à l’aéronautique La qualité des prestations, la rigueur opérationnelle et la culture industrielle ont permis à Clemessy de se positionner comme concepteur et intégrateur de solutions spécifiques dédiées à l’Aéronautique. A l’instar du spatial, Clemessy a su développer des offres et des services en parfaite adéquation avec les exigences de fiabilité et de pérennité du monde aéronautique. Chiffre d’affaires consolidé en 2006 : 530 M€ Nombre d’employés : 5000 Nombre d’implantations : 100 en France et 14 à l’international Certifié ISO 9000 et EN 9100 Contacts Simon KLINGLER Clemessy 18 rue de Thann BP2499 F 68057 Mulhouse Cedex Tél : +33 3 89 32 34 71 Fax: +33 3 89 32 32 05 [email protected] www.clemessy.com Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Page 5 Actualité des membres Dans le cadre de son appel d’offres visant à lutter contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée, la Commission de l’océan Indien a retenu CLS pour l’installation d’un Centre de surveillance des pêches (CSP) à Moroni aux Comores. CLS suit par satellites les vecteurs potentiels du virus H5N1. Parmi les nombreux facteurs favorisant la propagation du virus H5N1, les oiseaux migrateurs ont souvent été soupçonnés d’être les vecteurs de ce type de maladie infectieuse. CLS, filiale du Cnes et de l’Ifremer, suit à la trace, pour le compte des scientifiques et des organisations internationales, les oiseaux sauvages vecteurs potentiels de maladies infectieuses telles que la grippe aviaire. Grâce à CLS et au système Argos, de nombreux pays étudient les routes migratoires des oiseaux sauvages dans le but de mieux connaître les espèces mais également d’affirmer ou d’infirmer l’hypothèse que les oiseaux migrateurs sont la cause de la propagation du virus de la grippe aviaire. Le programme du Cirad en Afrique suit les canards sauvages. Le programme de la faculté de médecine de Bangkok, en Thaïlande, suit les canards siffleurs et autres cigognes à bec ouvert... www.cls.fr © CLS Depuis plus de deux ans déjà, la division transport de General Electric, G.E. Equipment Services (également connue sous le nom de TIP), offre un service de géolocalisation en ligne, commercialisé sous le nom de GE VeriWiseTM, sur la base de la plateforme Novacom. Afin de répondre aux exigences accrues des transporteurs, cette offre associe les télécommunications satellites les plus modernes aux atouts du Centre d’exploitationopérationnel de Novacom Services situé à Toulouse où une continuité de service y est assurée 24 h/24 pour G.E. et ses clients. Ainsi, les locataires de remorques, frigorifiques en particulier, peuventils suivre en temps réel la situation de leur flotte et en extraire des rapports de synthèse et d’aide à la décision : un atout décisif pour les transporteurs et leurs clients chargeurs. Plus de cinq mille remorques sont désormais équipées de ce service à la satisfaction des plus grands transporteurs européens. Spot Image apporte un nouveau contenu dans Google Earth en proposant aujourd’hui l’accès à une sélection des meilleures images des satellites Spot sur la quasitotalité du globe. Un monde, une année avec Spot propose ainsi une sélection de 50000 images Spot, avec la couverture nuageuse la plus réduite, représentant environ 180 millions de km². L’ensemble sera mis à jour régulièrement en fonction des nouvelles images acquises par les trois satellites Spot en orbite (Spot 2, 4 et 5) ; en moyenne 10 000 nouvelles images sont quotidiennement référencées dans le catalogue en ligne Sirius Online. Jean-Yves Le Gall, président d’Arianespace et de Starsem, a reçu, le 20 septembre dernier, l’APSCC Lifetime Achievement Award qui récompense une personne ou une organisation qui, par ses actions, a contribué à la promotion et au développement de l’industrie des satellites dans la région AsiePacifique. www.spotimage.fr/ Convention Novacom Novacom tiendra sa convention annuelle le mardi 6 novembre 2007 au siège du Cnes à Paris. [email protected] www.novacom-services.com Maintenant que les qualifications des lanceurs PSLV et GSLV ont été confirmées, Arianespace envisage de coopérer avec l’agence spatiale indienne (ISRO) en commercialisant deux fusées indiennes. Durant les 25 dernières années, Arianespace a lancé treize satellites pour l’Inde et lancera le satellite Insat4G fin 2008 ou début 2009. Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Page 6 Actualité des membres Thales Alenia Space a annoncé, le 4 octobre dernier, avoir transféré le satellite de télécommunications Star One C1 sur son site de lancement de Kourou en Guyane française. Star One C1 est destiné à l’opérateur de satellites brésilien Star One détenu à 80 % par Embratel et à 20 % par GE International Holdings. Il permettra à l’Amérique du Sud de disposer de services de télécommunications, multimédia et Internet à haut débit. Avec ce satellite, Star One va renforcer sa position d’opérateur régional majeur pour l'Amérique Latine. Basé sur la plate-forme Spacebus B3 de Thales Alenia Space, ce satellite est doté de 28 transpondeurs en bande C, 14 en bande Ku et 1 en bande X, il a une masse au lancement de 4100 Kg, une puissance électrique en début de vie de 10,5 kW et sera positionné à 65 ° Ouest. Le module de liaison Node 2, réalisé en Italie par Thales Alenia Space, a été lancé le 23 octobre à 17h38 (heure de Paris) depuis le Kennedy Space Center en Floride. La navette spatiale américaine Discovery aura pour mission de le transporter à bord de la Station spatiale internationale. Le Node 2, nommé Harmony, est un élément crucial pour le développement de la structure orbitale. Il permettra non seulement d’agrandir l’espace habitable de la Station mais également d’accéder à 3 unités d’expérimentation. De plus, il sera utilisé comme point d’ancrage pour le véhicule de transfert japonais HTV, pour les modules MPLM ainsi que pour les futures missions. Il servira également de support au bras robotique, Canadarm2, qui sera accroché à l’extérieur du Node 2. Le Cnes a créé une boîte [email protected] ainsi qu’un site web www.cnes.fr/telesante où il présente la panoplie des applications qu’il a développées en matière de télésanté. Stéphane Raud est nommé directeur du département Expertise et valorisation (DEV) de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) depuis le 1er octobre 2007. Jean-François Girard est renouvelé dans ses fonctions de président du conseil d’administration de l’Institut de recherche pour le développement par décision du conseil des ministres du 26 septembre, sur proposition de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Fin 2009, Astrium livrera un nouveau centre d’opérations Helios, près d’Athènes. Ce nouveau contrat portera à six le nombre de centres de ce type. Par ailleurs, la DGA a confié à Astrium et à EADS Defense & Security un contrat pour le segment sol utilisateur Pharos (portail d’accès aux renseignements satellites). Pharos fournira un accès unifié à l’ensemble des satellites d’observation disponibles pour les armées françaises ainsi qu’à un certain nombre de satellites civils. Le 25 septembre dernier, AsDes satellites pour la surveiltrium a signé un accord avec l’alance volcanologique dans la cordilgence spatiale indienne pour l’aslère des Andes. semblage de deux satellites, l’un La partie centrale de la cordillère pour le compte d’Eutelsat, l’autre des Andes est une zone montapour le compte d’Avanti. gneuse regroupant plusieurs dizaines de volcans actifs ou susceptibles de le devenir. Pour surveiller et pratiquer IRD/ Sylvain Bonvalot Fumerolles actives sur le voldes études de terrain sur ces édifices volcaniques très élevés, des chercheurs de l’IRD ont entrepris depuis plusi eur s ann ées de mesurer l’activité volcanique depuis l’espace grâce à des images prises par un satellite de l’Esa. Récemment, ils se sont intéressés à l’étude d’un complexe volcanique regroupant deux volcans situés sur la frontière entre l’Argentine et le Chili. Les informaLe groupe de hautes technologies tions acquises montrent que deux Safran a réalisé sur les neuf pretypes de déformations semblent miers mois de 2007 un chiffre d’afaffecter la croûte terrestre sur la faires en hausse de 6,4% à 8,592 zone d’étude. Le premier mode de milliards d’euros, en hausse dans déformation mesuré à l’échelle de toutes ses branches à l’exception l’ensemble du massif volcanique de la communication. pourrait correspondre à une vaste La propulsion aéronautique et spaaccumulation de magma en profontiale qui représente désormais près deur. Quand au deuxième mode, il de la moitié des ventes, est aussi la pourrait être lié à un flux hydrotherbranche la plus dynamique. Elle mal superficiel. progresse de 17,3% à 4,225 milwww.ird.fr/fr/actualites/fiches/2007/ liards, sur fond de record historique fas275.pdf des prises de commandes. Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Page 7 Dossier Les sciences humaines et sociales pour le spatial Les acteurs du spatial et des sciences humaines et sociales (SHS) de la région Midi-Pyrénées avaient souhaité se rencontrer pour examiner les possibilités de développement d’actions communes aux deux thématiques. Cette journée, qui s’est tenu le 19 septembre 2007, visait à dresser le bilan des activités réalisées ou en cours, à identifier les besoins, à élaborer un plan de développement et à proposer des actions concrètes à court terme. Cette démarche était soutenue par les autorités institutionnelles régionales (Conseil régional, Université de Toulouse, les deux réseaux thématiques de recherche avancée) et nationales (Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, CNRS, Cnes), ainsi que par des industriels (Thales Alenia Space, EADS Astrium). Sa portée dépassait les frontières de la région : il s’agissait de proposer une ambition technique et scientifique aux niveaux régional et national puis aux niveaux européen et international. L’atelier a regroupé près de 80 personnes. Le programme retenu pour cet atelier visait à montrer par quelques exemples l’ampleur des besoins et possibilités de travail entre les communautés du spatial et des sciences humaines et sociales. L’atelier a confirmé que le spatial avait de plus en plus besoin des compétences de la communauté des SHS et réciproquement. S’il est clairement apparu qu’un meilleur dialogue pouvait profiter davantage aux deux communautés, celui-ci achoppe cependant sur un certain nombre de questions. Recommandations Des recommandations ont été formulées pour améliorer ce dialogue : - Assurer une certaine continuité dans l’action des chercheurs qui ont besoin de temps pour développer une compétence. - Améliorer la prise en compte des SHS dans les réflexions des chercheurs. Les chercheurs universitaires ont besoin d’interlocuteurs compétents dans les entreprises et organismes du spatial. Les entreprises et organismes du spatial doivent davantage prendre en compte la dimension SHS dans leurs réflexions et développements et mieux se structurer à cette fin. - Dédier des emplois au spatial dans la recherche en SHS. Certains laboratoires en SHS de l’université ou du CNRS ont besoin de postes statutaires affectés spécifiquement à la recherche dans le domaine spatial. Ils ont également besoin de thésards. - Les industriels attendent souvent des réponses à très court terme à leurs problèmes : les chercheurs ne peuvent fournir ces réponses que si les demandes ont été anticipées. Il est aussi probable que la bonne formule serait que les organismes et entreprises du spatial disposent d’un minimum de ressources humaines en interne pour les questions à traiter à court terme ou à traiter de façon confidentielle, aussi bien que pour servir d’interlocuteur à la recherche plus fondamentale, à moyen ou à long terme. - Créer des réseaux de chercheurs spécifique. Les chercheurs qui travaillent sur le spatial sont souvent isolés. Leur mise en réseau faciliterait les recherches transverses associant plusieurs disciplines. Sciences humaines et sociales Les sciences humaines et sociales couvrent plus particulièrement l’économie, le droit, la psychologie, la sociologie, la linguistique, aussi bien que l’histoire, l’archéologie … Plusieurs de ces disciplines peuvent concerner le spatial. - Donner davantage de visibilité aux actions. Réseau, club, symposium, pourrait donner davantage de visibilité aux actions entreprises. - Structurer les études de prospective. Les études de prospective sont, au vu des organismes et industriels du spatial, insuffisamment développées et structurées. Un institut, un think tank… associant chercheurs des laboratoires et de l’industrie pourrait remédier à cet état de fait. De telles études de prospective nécessitent en effet les compétences multiples de plusieurs disciplines. Les organismes participant à l’atelier examineront les suites à donner à ces recommandations, tant dans leurs propres actions ou organisations qu’au niveau des actions à conduire collectivement. Un « club » ouvert à toutes les compétences sera rapidement constitué. Contact Daniel Hernandez, Cnes T. +33 (5) 61274017 [email protected] Le Bulletin d’I-Space-Prospace Page 8 n° 21 - octobre 2007 Dossier La politique spatiale vue du comité des Nations Unies pour les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique Le récent tir de missile de la Chine sur l’un de ses satellites a quelque peu ébranlé la vision que les grandes puissances portaient sur les principes qui régulent les activités spatiales internationales. Entre maintien de l’existant, actualisation et bouleversements, traités et accords internationaux tentent de préserver à la fois les grands principes élaborés dans le contexte de la guerre froide et de faire face aux exigences gouvernementales ou commerciales de grandes puissances, sans oublier les revendications des nouveaux entrants. Nous avons demandé à Gérard Brachet, président du CUPEEA/ COPUOS* pour la période 2006-2008, de répondre à nos questions. Gérard Brachet, vous présidez le CUPEEA/COPUOS, pouvez-vous nous dire ce qu’est cet organisme ? Créé en 1959 par l’Assemblée générale des Nations unies, le CUPEEA/ COPUOS rassemble aujourd’hui 67 états membres et plus de 40 organisations, gouvernementales ou non, ayant le statut d’observateur permanent, parmi lesquelles l’Esa. Il est à l’origine du Traité de l’espace (dont on fête cette année les quarante ans) et se compose d'un comité plénier et de deux sous-comités (l'un pour les questions scientifiques et techniques, l'autre pour les questions juridiques). Comité plénier et sous-comités se réunissent chaque année à Vienne pour faire le point sur les activités spatiales et mener des travaux de concertation en vue de présenter des recommandations à l’assemblée générale. De même que l’espace maritime, mer et haute mer, est réglementé par des traités auxquels les Etats ont souscrit, l’espace fait l’objet de traités et d’accords, issus principalement du CUPEEA/COPUOS, réglementant les activités que les différents pays peuvent y mener. Quels sont les traités et accords internationaux relatifs aux activités spatiales ? Le CUPEEA/COPUOS a élaboré le Traité sur les principes régissant les activités des Etats en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace extraatmosphérique y compris la Lune et les autres corps célestes. Ce dernier est entré en vigueur en 1967 et a été signé ou ratifié par 65 % des Etats membres de l’Onu, parmi lesquels les Etats-Unis, l’Union soviétique et le Royaume-Uni en 1967, soit en pleine guerre froide, puis par d’autres pays dont la France en 1970. Ce traité pose les grands principes du droit de l’espace : - liberté d’utilisation et d’exploration de l’espace extra atmosphérique (art. I) ; - non appropriation de l’espace ou des corps célestes par les états (art. II) ; - limitation apportée au déploiement d’armes dans l’espace circumterrestre : « Les Etats partie au traité s’engagent à ne mettre sur orbite terrestre aucun objet porteur d’armes nucléaires ou de tout autre type d’armes de destruction massive... » et interdiction de toute activité militaire sur la Lune et autres corps célestes (art. IV) ; On notera toutefois que le traité n’interdit pas le déploiement en orbite terrestre d’armes conventionnelles. www.unoosa.org/oosa/COPUOS/ Quatre autres textes régissent l’espace extra atmosphérique : - L’accord sur le sauvetage des astronautes, le retour des astronautes et la restitution des objets lancés dans l’espace extraatmosphérique (1968) ; - La convention sur la responsabilité internationale pour les dommages causés par les objets spatiaux (1972) ; - La convention sur l’immatriculation des objets lancés dans l’espace extra-atmosphérique (1976) ; - L’accord régissant les activités des Etats sur la Lune et les autres corps célestes (1984). La France a ratifié tous ces traités, sauf le dernier (Traité sur la lune). Quelle est la responsabilité des Etats vis-à-vis des activités spatiales gouvernementales ou privées ? Les Etats ayant ratifié le traité de l’espace ont la responsabilité internationale des activités nationales, qu’elles soient entreprises par des organismes gouvernementaux ou par des entités privées. Les Etats qui procèdent ou font procéder au lancement d’un objet dans l’espace extra-atmosphérique, et tout Etat dont le territoire ou les installations servent au lancement d’un objet, sont responsables du point de vue international des dommages cau- Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Page 9 sés par l’objet lancé ou ses éléments constitutifs, sur la terre, dans l’atmosphère ou dans l’espace extra-atmosphérique. Le traité distingue quatre critères : - l’Etat qui procède au lancement (ex. la France avec Arianespace) ; - l’Etat qui fait procéder au lancement (ex. la France avec Eutelsat) ; - l’Etat dont le territoire sert au lancement (ex. la France avec la Guyane) ; - l’Etat dont les installations servent au lancement (ex. la France avec le CSG). Lorsque deux Etats procèdent au lancement d’un même objet spatial, ils sont solidairement responsables de tout dommage qui peut en résulter. Comment travaille-t-on aujourd’hui à l’encadrement réglementaire de l’espace ? Depuis une quinzaine d’années, les Etats savent que l’encadrement réglementaire des objets spatiaux est une question primordiale. Il s’agit autant d’immatriculer ces objets que de veiller à ce qu’ils ne se décomposent pas en fin de vie en de nombreux débris. Le récent lancement par la Chine d’un missile vers l’un de ses satellites qui a généré plusieurs milliers de débris a rendu encore plus crucial cette question qui inclut en sous-jacent la question du maintien sur le long terme de la sûreté des activités spatiales. En juin dernier, lors de la 50ème session du comité à Vienne, des textes de résolution et de lignes directrices ont été adoptées respectivement sur l’immatriculation des objets spatiaux et sur la réduction des débris spatiaux. Ces textes seront soumis à l’assemblée générale de l’ONU en octobre 2007 à New York. Pour aller plus loin dans le maintien sur la durée de la sûreté des activités spatiales, en m’appuyant sur nombreuses consultations, j’ai proposé au CUPEEA/COPUOS de débuter une réflexion plus générale sur des lignes directrices relatives à la sécurité des activités spatiales, réflexion qui pourrait déboucher sur un « code de la route » des opérations spatiales. Il s’agirait en particulier d’établir des règles opérationnelles, acceptées au plan internationales, destinées à éviter les collisions et les interférences entre objets spatiaux. Les enjeux sont doubles. Ils concernent à la fois les activités économiques et la défense : le maintien des possibilités d’utilisation de l’espace à des fins pacifiques, et la sûreté des activités spatiales. Gérard Brachet Que peut apporter le CUPEEA/COPUOS au monde industriel ? Si, à ses débuts, le CUPEEA/COPUOS avait pour rôle essentiel d’élaborer les grandes règles du jeu entre les grandes puissances spatiales, les préoccupations des Etats ont évolué et les sujets impliquant les opérateurs privés et les industriels sont de plus en plus nombreux, comme l’illustre le travaill réalisé sur les débris spatiaux. En outre, les pays en développement expriment leurs préoccupations sur des sujets comme le développement durable, la santé publique, l’accès aux applications de l’espace, etc. . Par sa présence au sein du CUPEEA/COPUOS, la France renforce ses coopérations, en particulier sur les applications spatiales, avec les pays en développement dont la participation aux débats est particulièrement active. Elle communique dans ce sens et tout projet spatial innovant impliquant des partenaires de pays en développement peut être présenté utilement. La délégation française menée par le ministère des affaires étrangères collecte avec l’assistance du CNES chaque année un maximum d’informations utiles à présenter à Vienne et chacun (industriel ou chercheur) doit connaître cette tribune, où ses travaux peuvent être cités ou même faire l’objet d’une présentation technique à la requête du ministère ou du Cnes. * Commitee on the Peaceful Uses of Outer Space Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Page 10 Applications Appel à projets ULISS CTS Sat, projet porté par deux PME toulousaines, M3 Systems et Skylab, et une entreprise basque, Robosoft, a été retenu dans le cadre de l’appel à projet Uliss. Objectif du projet : guider de petits véhicules autonomes transportant 2 à 3 passagers tout en assurant la sécurité des déplacements. ©robuCAB4 Doté d’un budget de 3 M€, cet appel lancé par le ministère de l’économie était centré sur le développement et l’expérimentation de services nouveaux ou plus performants, les domaines visés étant par ordre de priorité les services pour l’industrie et le commerce, les services à la personne et les services publics. Les lauréats : 3DShop Le projet porté par les entreprises Magellium, Pole Star, Immersive Solutions et Locus a pour objectif d’exploiter la nouvelle technologie LBS (Localisation Based Services) couplé à la représentation 3D des espaces urbains. 3DShop permettra à une communauté d’utilisateurs d’accéder directement sur un téléphone portable à une représentation des commerces dans l'environnement immédiat, en 3 dimensions. L’internaute pourra recevoir sur son PDAtéléphone des informations pour le guider jusqu’à la destination choisie. L’apport de Magellium, membre d’I-Space-Prospace : mettre à disposition des utilisateurs, une infrastructure géospatiale dotée d’outils simples de manipulation de données photographiques permettant de les retoucher radiométriquement et géométriquement afin de pouvoir les « coller » sur les représentations 3D des bâtiments. L’objectif est de fournir un référentiel cohérent, mis à jour de manière communautaire avec des services dédiés selon les profils d’utilisateurs. Géo-Marathon Développée par Magellium, CS Communication & Systèmes et Sud Partner l’application Géo-Marathon consiste à suivre les équipes de relayeurs et des véhicules par l’intermédiaire d’une balise GPS/ Egnos miniature. Le projet consiste à mettre en œuvre des récepteurs à haute sensibilité, d'enregistrer leurs données et de les rapatrier en temps réel au site central par GSM/GPRS. Le site central traitera alors en temps différé les données enregistrées en les mixant avec les données cartographiques et le parcours afin de compléter le traitement des données. Les enjeux technologiques sont liés à l’exploitation des signaux et l’objectif est de montrer les capacités procurées par les nouveaux systèmes de navigation et de positionnement, aussi bien en milieu urbain que péri-urbain. www.navigation-satellites-toulouse.com Mobiville, porté par la PME Artal Technologies, apportera une solution au guidage des personnes se déplaçant en milieu urbain à pied, en vélo ou en transports collectifs. Sinafe vise à améliorer la sureté et les performances du transport fluvial. Geodatage, porté par une PME parisienne, exploitera la datation de l’information géographique. www.midenews.com/fr/presse/article/lire?id=1479 Agriculture Les satellites facilitent l’utilisation optimale de pesticides Un nouveau service développé dans le cadre d’un projet soutenu par l’Esa utilise les images satellitaires pour comparer les récoltes agricoles européennes dans l’objectif de garantir l’usage le plus efficace des pesticides. Les pesticides couramment utilisés dans l’Union européenne doivent être enregistrés par l’EPPO (European and Mediterranean Plant Protection Organization), qui exige des données pertinentes, issues d’essais conduits sur le terrain. L’EPPO a défini des zones de climat semblables en Europe qui permettent d’étendre l’enregistrement de données recueillies dans un pays à un autre pays inclus dans la même zone climatique. Ce nouveau service, Site Similarity Certification (SSC), intègre des images satellitaires et des données classiques comme la température, les précipitations, les caractéristiques du sol et autres données naturelles récurrentes. w w w . e s a . i n t / e s a E O / SEM2E97H07F_economy_0.html Navigation par satellites Le Grand Toulouse met à disposition les présentations effectuées lors de la réunion d’information sur l’appel à projets Galileo / GSA le 19 octobre 2007. Elles sont accessibles à l’adresse suivante : w ww .n avig ati on- sat ell it estou l ou s e. co m/ arti cl e.p h p 3? id_article=443. Le Bulletin d’I-Space-Prospace Applications Europe Consultation 24h/24 d’informations géographiques à distance Cartosphère, Esri-France et Maporama International s’associent pour opérer en ligne un Web Service de contenus cartographiques à destination des acteurs publics et des entreprises. Par cet accord, Maporama International apporte à Cartosphère et Esri son expérience et son savoir-faire en matière d’hébergement et de gestion d’une plate-forme de services web à très haute disponibilité. Dans le cadre des technologies et des infrastructures réseau, Esri et Cartosphère ont décidé de proposer à leurs utilisateurs de consommer l’ensemble de leur catalogue de données sous la forme de Web Services de contenus. Pour la visualisation en ligne de ses contenus, Esri et Cartosphère ont choisi Maporama Intl pour la fourniture d'un service de consultation d'informations géographiques à distance disponibles 24 h/24 et 7 j/7. www.esrifrance.fr/ Le champion des téléphones mobiles rachète le numéro un mondial des systèmes de cartographie GPS pour l’automobile Le rachat de Navteq, leader des systèmes de cartographie GPS pour l’automobile (grand concurrent de TomTom) par Nokia, premier équipementier mobile au monde, devrait se concrétiser à la fin du premier trimestre 2008. Nokia, qui vise la place de leader mondial des services de localisation, espère ainsi équiper nombre Page 11 n° 21 - octobre 2007 de ses terminaux avec des fonctions GPS d’ici la fin 2008. On estime que le marché du GPS et les ventes mondiales d’appareils personnels de navigation devraient tripler d’ici à 2010. Navteq devrait toutefois rester une filiale indépendante de Nokia et poursuivre ses ventes à d’autres clients. Cosmic Vision Les 17 et 18 octobre, le Comité consultatif des sciences spatiales de l'ESA a procédé à une première sélection des missions scientifiques spatiales. Dans le domaine de l'exploration du système solaire : - Laplace pour étudier le système constitué de Jupiter et de ses satellites - Tandem pour l'exploration de Saturne, Titan et Enceladus en portant l'accent sur leur origine, leur évolution et la biologie - Cross-Scale, formation de 12 satellites pour l'étude de l'environnement ionisé de la Terre - Marco Polo qui procédera à un retour d'échantillon d'astéroïde permettant d'étudier l'origine et l'évolution du système solaire et de la vie dans celui-ci. Dans le domaine de l'astronomie - Dune et Space qui étudieront l'énergie noire. Ces deux missions utilisent des technologies différentes et seront mises en concurrence - Plato pour la découverte d'exoplanètes - Spica pour étudier les mécanismes fondamentaux du système solaire à partir d'observations dans le moyen et lointain infrarouge - Xeus, observatoire du rayonnement X pour étudier l'origine de l'univers Toutes ces missions répondent aux objectifs du plan Vision cosmique de l'ESA. La sélection définitive portera sur deux missions qui seront lancées vers 2017-2018. Des mosaïques globales de Meris à 300 m de résolution sont disponibles. Postel/Medias-France est Contractant principal de l’Esa pour la réalisation de mosaïques de réflectances Meris / Envisat sur l’ensemble de la surface du globe dans le cadre du projet Globcover. Le but ultime est la réalisation d’une carte d’occupation des surfaces de 23 classes thématiques compatibles avec le Land Cover Classification System de la FAO à 300 m de résolution pour l’année 2005. Postel est un Centre thématique associant R&D et services pour décrire le sol et la végétation à partir de l’imagerie spatiale, à des échelles régionale à globale. Il est soutenu par Météo-France, l’IRD, l’Inra, le CNRS et le Cnes. http://postel.mediasfrance.org/ Les missions retenues nécessiteront la maîtrise de techniques encore en développement et impliqueront une coopération étroites avec les principales agences spatiales mondiales. I-Space-Prospace consacrera un prochain dossier Europe à ce projet de missions scientifiques. w w w . e s a . i n t / e s a S C / SEM1IQAMS7F_index_0.html Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Page 12 Europe ESA Le trou d’ozone en Antarctique a diminué de 30% par rapport à son record de l’an dernier. Selon les mesures prises par le satellite Envisat, la perte d’ozone s’élève à 27,7 millions de tonnes cette année contre 40 millions de tonnes en 2006. Les navires croisant dans les eaux européennes devront s’équiper d’une balise radio d’ici un an. Telle est la décision prise par les ministres des transports de l’Union européenne pour lutter contre les bâtiments à risque. Les navires devront communiquer, grâce au satellite Inmarsat, leur identifiant, leur trajet, ainsi que la nature de leur cargaison dès qu’ils auront franchi la zone des 1000 milles des c ôt e s. ww w . es a . int /e s aE O/ 38 satellites sont en attente de lancement sur les trois prochaines années. Maintenant que les qualifications des lanceurs PSLV et GSLV ont été confirmées, Arianespace envisage de coopérer avec l’agence spatiale indienne (ISRO) en commercialisant deux fusées indiennes. Durant les 25 dernières années, Arianespace a lancé treize satellites pour l’Inde et lancera le satellite Insat-4G fin 2008 ou début 2009. Arianespace lancera le satellite de télécommunications japonais JCSat-12 au cours de l’été 2009 par une Ariane-5. © esa SEM6DE2PL7F_environment_0.html Appel à idées Dans le cadre de l’évolution du programme européen de navigation GNSS, l’Esa lance un appel à idées ouvert aux projets d’application avancés en matière de radionavigation. Il s’agit d’identifier les concepts permettant d’orienter l’évolution des systèmes de navigation par satellite de manière à satisfaire les besoins du marché et à développer les applications utilisant ces systèmes. Date limite : 20 novembre 2007 w w w . e s a. i n t / S P E C I A L S / Nav ig at i on_A ppl ic at i ons/ SEMGGIWUP4F_0.html Arianespace Le 5 octobre dernier, Arianespace a mis sur orbite, grâce à une fusée Ariane 5, Intelsat 11 et Optus D2, deux satellites de télécommunications, réalisant ainsi son vingtième succès. Le nombre de lancements effectués en 2007 devrait s’élever à six d’ici fin décembre et à 8 en 2008. GMES Le 27 septembre dernier, les Etats membres de l’Esa participant au programme GMES ont approuvé le passage à la phase 2 du premier volet de la composante spatiale. L’excédent de souscription au programme va permettre à l’Esa de confirmer la réalisation des trois premiers satellites Sentinelles. Le lancement de ces satellites est prévu en 2011-2012. Dans l’attente de ces lancements, l’Esa doit coordonner la fourniture des données d’observation de la terre nécessaires aux services GMES en cours d’implémentation par la Commission européenne. Cela permettra de passer graduellement de la phase pré-opérationnelle à la phase opérationnelle qui sera atteinte après la mise en orbite de ces satellites. Une campagne d’imagerie favorise le développement des satellites Sentinelle Après plus d’un an d’analyses, les résultats des campagnes menées pour soutenir les missions des Sentinelles-1 et -2 de l’Esa, se sont révélées très prometteuses pour la mise en place de futurs services fondés sur l’observation de la terre par rapport à la surveillance terrestre. w w w . e s a . i n t / e s a E O / SEMJMRAMS7F_planet_0.html Galileo Le 16 septembre 2007, Jacques Barrot, vice-président de la commission européenne, Commissaire aux transports, a présenté une communication portant sur les solutions recommandées par la commission pour résoudre les problèmes de financement de Galileo : - le financement de la totalité de la constellation et du segment sol associé doit être de la responsabilité de l'Union européenne, - cet investissement est de 3,4 G€ ; 1 G€ est déjà prévu dans le cadre budgétaire 2007-2013, les 2,4 G€ complémentaires peuvent être trouvés dans les budgets non employés de l'agriculture, de la compétitivité et du 7ème PCRD. Le Conseil des ministres des transports du 2 octobre a discuté de ces propositions. L'Allemagne et le Royaume-Uni ont élevé des objections sur les modes de financement proposés. Le Conseil a reporté sa décision à la réunion de décembre 2007. Le lancement de Giove-B, deuxième satellite expérimental, initialement prévu en décembre, a été reporté à mars 2008. La mise en service de Galileo est toujours prévue pour 2012. Par ailleurs, l’Italie a débuté la construction d’un centre de contrôle clé du programme. Grande-Bretagne La Grande-Bretagne vient de prendre, pour six mois, la direction de la Charte internationale Espace et catastrophes m a j e u re s . ww w . e sa. i n t / e saE O / SEMD0RAMS7F_index_0.html Le Bulletin d’I-Space-Prospace Page 13 n° 21 - octobre 2007 Europe Geo Global Earth Observation System of Systems 71 membres de gouvernements dont la Commission européenne et 46 organisations du groupe GEO se réuniront au Cap (Afrique du Sud) du 28 au 30 novembre prochains. La réunion a pour objet d’évaluer les progrès accomplis dans la construction d’un système de surveillance mondial destiné à favoriser un large accès à l’information sur les changements terrestres, océaniques, atmosphériques ainsi que sur la biosphère et ceci grâce à un simple portail internet. La conférence présentera quelque 90 réalisations proposées par les participants. La réunion s’achèvera par des propositions d’action pour les prochaines années et publiera une déclaration ministérielle. www.earthobservations.org Italie Le 3ème satellite d’imagerie radar Cosmo/Skymed-3, de l’agence spatiale italienne, sera lancé par une fusée Delta-2 de Boeing Launch Services (BLS) en 2008. Le premier satellite a été lancé en juin et le deuxième sera lancé en décembre. Le 4ème pourrait être lancé par une fusée Soyouz, à partir de Kourou. L’astronaute italien de l’Esa, Paolo Nespoli, s’est envolé à destination de la Station spatiale internationale, à bord de la navette spatiale Discovery de la Nasa, le 23 octobre dernier. Elle emporte l’élément de jonction n°2, premier module de fabrication européenne destiné à rester amarré en permanence à la station (cf. article page 6). France Budget Le budget 2008 de l’enseignement supérieur et de la recherche connaîtra en 2008 une hausse inédite de ses moyens : + 1,8 Md€ (soit une augmentation de 7,8 %). L’un des objectifs de cet effort budgétaire est de porter l’effort de recherche à 3% du PIB. www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ discours/2007/budget2008.htm Pôles de compétitivité Mise en place de la convention entre les trois pôles de compétitivité Espace Le 5 juillet dernier, deux nouveaux pôles de compétitivité Aéronautique et Espace ont été labellisés Astech Paris-Région en Ile-deFrance et Pégase, en ProvenceAlpes-Côte-d'Azur - en lien avec le pôle mondial Aerospace Valley en Midi-Pyrénées & Aquitaine, labellisé le 12 juillet 2005. Une convention établissant les principes de la coordination entre ces trois pôles a été signée par les trois parties prenantes le 11 octobre. Elle a été suivie d'une intervention du Premier ministre sur les enjeux et les défis de la filière aéronautique française. Cette alliance doit permettre de garantir la cohérence des grands programmes issus des pôles au plan national et international tout en préservant l’autonomie d'animation et d'initiative nécessaires à la dynamique de chacun des bassins d'emplois. Cette convention se mettra en place dès le prochain appel à projet du Fonds unique interministériel prévu pour début décembre. Aerospace Valley renforce sa coopération avec le cluster de Hambourg/Allemagne du nord. Une convention de partenariat a été signée le 4 octobre 2007 afin de donner une nouvelle impulsion à la coopération qui unit, depuis 2004, la ville hanséatique de Hambourg et les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine dans le domaine aéronautique, notamment en matière de formation. [email protected] Neostar Le consortium Neostar veut faire émerger 30 start-up de la géolocalisation, de la surveillance de la terre et de l’espace d’ici fin 2009, et 50 entreprises d’ici 2012 sur le territoire de l’Aerospace Valley. Neostar propose l’hébergement et l’accompagnement stratégique et commercial des entrepreneurs. Sa forte valeur ajoutée réside dans la constitution d’un dispositif de financement dédié aux projets en incubation au sein du consortium. Porté par l’incubateur MidiPyrénées, la pépinière Théogone et trois acteurs aquitains, Neostar est une plate-forme d’incubation d’entreprises innovantes jusqu’à la levée de fonds. Le projet a été labellisé par Aerospace Valley en mars dernier en tant que projet structurant. Noémie Dumesnil T. 05 34 31 94 21 www.incubateurmipy.com Soyouz à Kourou Le 26 septembre dernier, le parlement a approuvé la ratification de l’accord conclu entre la France et l’Esa pour permettre le lancement de fusées russes Soyouz ST depuis le centre spatial guyanais. Arianespace pourra ainsi intervenir sur le marché des satellites de poids moyen. Le rapport de Mme Taubira à l’Assemblée nationale L’Ensemble de lancement Soyouz (ELS) au Centre spatial guyanais (CSG), publié le 19 septembre 2007 est disponible à l’adresse suivante : www.assemblee-nationale.fr/13/ rapports/r0172.asp Nereus Le 18 décembre prochain, à l’initiative de la région Midi-Pyrénées, se tiendra l’assemblée constitutive du réseau des régions européennes utilisatrices de technologies spatiales, Nereus. Le Bulletin d’I-Space-Prospace n° 21 - octobre 2007 Page 14 International Etats-Unis Japon Le 27 septembre, la Nasa a lancé une sonde spatiale, Dawn, chargée d’explorer deux astéroïdes géants situés entre Mars et Jupiter. Ce vaisseau sera le premier à se mettre en orbite autour de deux corps célestes distincts. L’exploration doit permettre d’approfondir les connaissances sur la création du monde solaire. La sonde lunaire japonaise Kaguya, lancée le 14 septembre dernier par une fusée H-2A, a largué ses deux mini-satellites Rstar (devenu Okina) et Vrad (devenu Ouna) les 9 et 12 octobre. Elle a transmis ses premières images du sol lunaire, ainsi que ces premières images haute-définition du globe terrestre prises à quelque 100 000 km de distance de celui-ci (par comparaison la Station spatiale internationale se trouve en orbite à 340 km de notre planète). Doté d’une quinzaine d’instruments de mesure, Kaguya devrait étudier pendant une année l’origine et l’évolution de la lune. La mission, considérée comme le projet lunaire le plus ambitieux, est évaluée à 55 milliards de yens soit environ 355 millions d’euros. La Nasa souhaite avancer de six mois son retrait du programme de station spatiale internationale. Son achèvement est actuellement prévu pour mars 2010 et l’administrateur de la Nasa, Michael Griffin, ne prévoit pas une exploitation après 2015. Le 17 octobre, une fusée Delta-2 a lancé avec succès le satellite Navstar-2R17, de Cape Canaveral. Il s’agissait du 56ème lancement d’un satellite GPS. Navstar-2R17, doté de signaux civil et militaire, remplacera le satellite Navstr-2A14 qui a vécu plus de quinze ans. Actuellement, la constellation comprend 31 satellites (alors que 24 seulement sont utiles). Après le lancement des quatre satellites Navstar-2R-M restants, viendra la génération de GPS-2F dont le premier sera lancé au premier trimestre 2008. Douze seront lancés entre 2008 et 2013. La troisième génération des GPS sera lancée à partir de 2013. La précision du GPS ne pourra plus être dégradée intentionnellement par les autorités américaines. La mesure sera effective avec le lancement des satellites en 2012. Russie La capsule Soyouz TMA-11, lancée le 10 octobre, s’est arrimée le 12 à la station spatiale internationale (ISS). L’Américaine Peggy Whitson sera la première femme commandant l’ISS. Le premier astronaute malaisien qui faisait partie de ce vol est revenu sur terre le 21, en compagnie de deux autres cosmonautes russes. Chine Le 19 septembre dernier, la Chine a lancé le satellite d’imagerie optique sino-brésilien Cbers-2B (1452 kg) par une fusée LM-4B à partir de Taiyuan. Il est doté de trois caméras (2,5m, 20m et une résolution à large champ et basse résolution). Les images sont dédiées à la production agricole, la protection de l’environnement, l’urbanisme et l’étude des ressources terrestres. La Chine a décidé de se doter d’une quatrième base de lancement spatial, plus proche de l’équateur que les autres, sur l’île de Hainan (sud). Elle devrait être opérationnelle vers 2010 et abritera un centre de commandes, deux pas de tirs et une usine d’assemblage de lanceurs. Elle sera destinée à recevoir les lanceurs de nouvelles génération non polluants et non toxiques. La base, qui disposera d’un accès à la mer, permettra d’accroître les capacités des fusées porteuses et la durée de vie des satellites, en raison de sa proximité avec l’équateur. Inde Pour remplir de nombreux objectifs dans les domaines de la navigation, de la communication, du transport dans l’espace et de l’observation de la terre, l’Inde projette de mener soixante missions spatiales d’ici à 2013. Le budget spatial indien a doublé au cours des dernières années et atteint 624 M€ en 2007-2008. La société Euroconsult estime que le secteur pourrait représenter 145 milliards de dollars d’activité dans les 10 prochaines années contre 116 dans les 9 dernières. En 2008, l’Inde annonce neuf lancements. Bien que ses lanceurs indiens soient, avec les Longue Marches chinoises, les moins chers du marché, l’Isro cherche à diminuer encore le coût de l’accès à l’espace. Etapes importantes : - l’envoi d’une sonde inhabitée vers la lune en avril 2009, - puis vers Mars d’ici 2013, - mise en orbite d’un astronaute en 2014 - mission habitée vers la lune en 2020. Le 14 septembre dernier, le président de l’Isro a inauguré l’Indian Institute of Space Science and Technology à Thiruvananthapuram. Cet institut formera des ingénieurs en aérospatial et en avionique et délivrera des masters de sciences appliquées dans des domaines spatiaux. Le Bulletin d’I-Space-Prospace Page 15 n° 21 - octobre 2007 Manifestations Novembre 2008 Global MilSatCom 2007 5-7 novembre 2007 Londres www.globalmilsatcom.com ISG/GNSS 2007 5-7 novembre 2007 Johor Bahru, Malaisie [email protected] www.isg_gnss07.com Convention Novacom 6 novembre 2007 Cnes, Paris www.novacom-services.com Posnav 2007 6-7 novembre 2007 Magdebourg, Allemagne www.dgon.de/index.htm Offshore 2007 Communications 6-8 novembre 2007 Houston, Texas www.offshorecoms.com 3ème forum PME et pôles de compétitivité 9 novembre 2007 Sophia-Antipolis, France www.sophia-antipolis.org/ p o l e s 2 c o m p e t i t i v i t e [email protected] Tracking, Telemetry and Command Systems for Space Applications (Esa) 11-14 novembre 2007 Darmstadt, Allemagne www.congrex.nl/07a08/ The Dubai Airshow 11-15 novembre 2007 Dubai www.dubaiairshow.org Les aides à l’exportation 13 novembre 2007 Cnes, Paris w w w . p r o s p a c efr.com Conférence IASI 13 au 16 novembre 2007 Anglet, Pyrénées Atlantiques http://smsc.cnes.fr/IASI/Fr/ A_conference.htm Infrastructures et territoires Conférence utilisateurs Autodesk 13 novembre 2007, Paris www.autodesk.fr/ Infrastructure2007 DigiWorld Summit 2007 The next business models 29th Idate International Conference 14-15 novembre 2007 Montpellier, France www.digiworldsummit.com/2007/ pages/?all=accueil&idl=22 L'Allemagne dans la dynamique de la construction européenne Conférence par Jean-François Dupuis, Conseiller pour la science et la technologie à l'Ambassade de France à Berlin mercredi 21 novembre 2007 14h-15h30 Salle Espace Cnes, Paris Conférence ouverte aux membres d’I-Space-Prospace. Rencontres Russie 2007 19 novembre 2007 CES, Paris www.ubifrance.fr La tarification de la route : nouveaux outils d'orientation et de financement pour la France, dans l'Europe 20 novembre 2007 UIC, Paris 15ème www.itsfrance.net/ European Space Cryogenics Workshop (Esa) 27-30 novembre 2007 Darmstadt, Allemagne www.congrex.nl/07c03/ Broadcast Cable & Satellite 22-25 novembre 2007 Istanbul, Turquie www.cebit-bcs.com International Business Meetings for the Aerospace Industries (4th edition) 27-28 novembre 2007 Bordeaux, France www.aerosoultions-bordeaux.com Geo (Global Earth Observation System of Systems) 28-30 novembre 2007 Le Cap, Afrique du Sud www.earthobservations.org Navi Asia 28-30 novembre 2007 Shangai, Chine www.navi-asia.com Décembre 2008 Vietnam Aviation Conference & Expo 2007 4-5 décembre 2007 Hanoi, Vietnam www.cpexhibition.com 3rd International Conference Earth from Space 4-6 décembre 2007 Moscou, Russie www.transparentworld.ru/ conference IGNSS Conference 2007 4-6 décembre 2007 Sydney, Australie www.ignss.org China Europa Convention d’affaires industrielle entre la Chine et l’Europe 11-13 décembre 2007 Le Havre, France [email protected] Europe et sécurité Avec la DG Environnement 12 décembre 2007 Bruxelles www.e-hsa.org Le Bulletin d’I-Space-Prospace Page 16 n° 21 - octobre 2007 Publications I-Space-Prospace vous propose des dossiers d’information consacrés à l’Europe et à l’Esa, au fonctionnement des institutions, à la politique industrielle, aux grands programmes (Galileo, GMES,...) et à l’actualité. Cette information, qui se veut pédagogique, accordera une place particulière aux PME. Elle sera réservée aux membres de l’association. Le premier dossier disponible (10 pages) a pour titre : Les clefs pour comprendre l’Esa. A paraître prochainement : - Point sur Galileo - L’Europe spatiale - L’Esa et les PME - Prospective scientifique de l’Esa. Pour vous procurer ces dossiers et pour tout renseignement, contacter : Francis Fiszleiber T. 01 44 88 99 34 [email protected] Dossiers Japon Le programme Servis, résultats et perspectives Septembre 2007 Le point sur le fonctionnement du satellite Alos/Daichi Septembre 2007 Développement de séries de microsatellites et de minisatellites au Japon, septembre 2007 Lancement de Selene Octobre 2007 Le Japon et l’espace Lettre d’information n°5 Septembre 2007 La lettre d’information et les dossiers sont disponibles sur le site www.prospace-fr.com, pour les membres de l’association, et sur abonnem ent pou r les nonmembres. Renseignements et abonnements : [email protected] LES MEMBRES DE L’ASSOCIATION 3D-Plus, ACC, ACMG, Ades, Afigéo, Agenium, Air Liquide, Aon Explorer, Arianespace, Astrium Satellites, Astrium Space Transportation, Atec-ITS France, C2 Innovativ’systems, Capgemini France, Cegelec, Clemessy, CLS, Cnes, Compagnie Deutsch, CS Communication et Systèmes, Dassault Aviation, EADS Sodern, Emitech, Esri France, Eurisy, Eurospace, Fileas, Fugro-Topnav, GAEL Consultant, Gaz de France, GecoSat, Géo 212, Idate, IGN, InSnec, Institut français de navigation, Ionic Software, IRD, Issat, IT Ingénierie, ITT Visual Information Solutions, J.-F. Galletout, Jean Poulit Conseil, Jehier Spatial, J&P Géo, Latecoère, Magellium, Map, Marsh S.A., Medes, Météo-France, Morgan’Conseil, Novacom Services, Noveltis, Oxygène Telecom, Onera, Planet Observer, Processus & Innovation, Sacee International, Saft, Sagem Defense Security (groupe Safran), Satel Conseil international, SatelConsulting, Sertit, Silicom, Snecma (groupe Safran), Snecma Propulsion Solide (groupe Safran), SNPE Matériaux Energétiques (groupe SNPE), Sofradir, Sofrance (groupe Safran), Souriau, Spot Image, Steel Electronique, Temex, Thales Alenia Space, Thales Electron Devices, Thales Information Systems, Toposat, Tracemed, Vega Technologies, VisioTerra. En janvier 2008 I-Space-Prospace devient Spheris. www.spheris-fr.com I-SPACE – PROSPACE I-Space-Prospace est une association de loi 1901 qui a pour objet de développer les marchés spatiaux, de faire connaître et de favoriser les possibilités d’utilisation des applications des systèmes spatiaux. www.i-space.fr www.prospace-fr.com Directeur de la publication Norbert PALUCH Rédactrice en chef Marie-Claude SIRON [email protected] Abonnements [email protected] Diffusion : 2500 destinataires ISSN 1951-1256X L’ÉQUIPE D’I-SPACE-PROSPACE DOSSIERS EUROPE NORBERT PALUCH PATRICIA BERTRON CHOPIN MONIQUE B ROSSA UD FRANCIS FISZLEIBER NICOLE MADON MARTINE PRINGA ULT MARIE-CLAUDE SIRON