Bulletin ISPS n°21

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Bulletin ISPS n°21
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 21 - octobre 2007
Le Bulletin
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d’I-Space-Prospace
n° 21 - octobre 2007
Somma ir e
g
Séminaires
de l’association
pages 2
g
Vie de l’association
page 3
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Parole à Clemessy
page 4
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Actualités des
membres
pages 5-6
g
Dossiers :
Les sciences humaines
et sociales pour le spatial
page 7
La politique spatiale vue
du Comité pour les
utilisations pacifiques de
l’espace extraatmosphérique
page 8-9
g
Applications
page 10-11
g
Europe
page 12-13
g
International
g
Manifestations
page 14
page 15
g
Publications
page 16
Il y a cinquante ans, le lancement de Spoutnik, premier satellite
soviétique, marquait le début de la conquête spatiale.
Les Etats-Unis en 1958, puis la France en 1965 avec le lancement
du satellite Astérix, s’aligneront rapidement en tête des grandes
nations spatiales. La création de l’Agence spatiale européenne en
1975 fournira à l’Europe un cadre structurant particulièrement
porteur. Depuis lors, les grandes puissances telles que le Japon, la
Chine ou l’Inde, ainsi que nombre de puissances moyennes, affichent clairement leur ambition spatiale.
Destinés tout d’abord à des opérations de prestige et de puissance internationale, les techniques spatiales ont rapidement
investi de nombreux domaines
d’utilisation, de la science aux
applications, du domaine civil
au domaine militaire.
Le spatial a modifié le paysage
de manière irréversible. L’observation de la terre, les télécommunications, la localisation ou
encore la navigation, enrichissent continuellement l’offre de
technologies et de services aux
usagers. Communications, déplacements, sécurité, aménagement du territoire, gestion des déchets… les activités bénéficient
de plus en plus de ces nouvelles technologies spatiales, et le lancement des deux programmes européens Galileo et GMES s’inscrit
dans cette ouverture de services aux citoyens.
La problématique aujourd’hui posée, cinquante ans après le lancement du premier satellite, n’est plus de savoir si l’espace peut
contribuer au développement économique, mais de savoir comment faire en sorte que le citoyen tire le meilleur profit des techniques spatiales.
I-SPACE–PROSPACE
34 rue des Bourdonnais - 75001 Paris - France T. 01 44 88 99 30 - F. 01 44 88 99 39 www.i-space.fr - www.prospace-fr.com
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Vie de l’association
S ÉMINAIRES
Les aides à
l’exportation
Mardi 13 novembre 2007
9h-17h, Salle de l’espace
Cnes, Paris
I-Space-Prospace propose un séminaire sur les aides à l’exportation
présentant le dispositif de soutien
aux entreprises.
S’appuyant sur une étude (180 pages) réalisée par I-Space-Prospace
présentant de façon concrète les
différentes formes de soutien aux
entreprises à l’exportation, ce séminaire permettra aux participants
d’appréhender plus aisément ce
dispositif complexe de par sa nature
et sa diversité. Fruit de six mois de
recherche et véritable guide pratique,
l’étude répertorie toutes les aides
auxquelles les entreprises peuvent
faire appel dans leur développement
international. Elle sera remise à tous
les participants du séminaire.
Les nouveaux
pays entrants
Mardi 15 janvier 2008
9h-17h, Toulouse
Dans le cadre de sa formation Intercentre, le Cnes organise un séminaire, ouvert aux membres d’I-SpaceProspace et consacré aux nouveaux
pays entrants dans l’Union européenne. Au 1er mai 2004, l’Union
européenne a connu son cinquième
élargissement, accueillant ainsi dix
nouveaux pays*. Le séminaire qui
leur sera consacré, permettra d’approfondir la connaissance que nous
avons de ces pays.
* Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie,
Malte, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie.
Inscriptions
Monique Brossaud
T. 01 44 88 99 32
[email protected]
Le séminaire sur Le contrôle des exportations de produits sensibles, tangibles
et intangibles, prévu le 25 octobre à
Toulouse est annulé pour des raisons
indépendantes de notre volonté.
Les perspectives d’évolution
des marchés spatiaux
Organisé par I-Space-Prospace et Euroconsult le 9 octobre dernier, la neuvième édition de ce séminaire se tenait cette année à la Maison de la chimie. Partagée entre interventions institutionnelles et témoignages industriels, la manifestation a rassemblé plus de 150 personnes.
Les instances institutionnelles
En ouverture, Stéphane Janichewski, directeur général délégué du
Cnes, a insisté sur le progrès décisif que représente l’adoption par
les 29 membres de l’Union européenne et de l’Esa d’une Politique
spatiale européenne. La dimension
stratégique de l’espace pour l’Europe est clairement reconnue, faisant de l’UE un acteur à part entière dans le domaine spatial. Il
appartient maintenant à l’Union, à
l’Esa et ses Etats membres à travailler ensemble pour définir de
nouvelles règles de gouvernance
tout en respectant des retours
équilibrés. Et, à ce titre, la mise en
place attendue de la gouvernance
et des financements relatifs à la
phase de développement de Galileo est un défi prioritaire que l’Europe se doit de réussir.
Prochains grands rendez-vous institutionnels : le Conseil de l’Esa
(12/13 décembre) avec notamment à l’ordre du jour l’élargissement aux nouveaux Etats membres. Des temps forts en 2008
avec la Présidence française de
l’Union européenne au deuxième
semestre, le Conseil Espace
(réunion conjointe du Conseil de
l’UE et du Conseil de l’Esa au niveau ministériel) en septembre et
le Conseil de l’Esa au niveau ministériel (novembre 2008) qui devra
valider les décisions programmatiques et budgétaires des étapes
futures.
Le point de vue des industriels
Après la crise des premières années 2000, l’embellie amorcée en
2005 se confirme : les marchés du
secteur amont (satellites et services de lancements) semblent évoluer dans un contexte plutôt favorable, confirmé par une croissance
certaine du budget spatial mondial,
du fait notamment du cycle de rem-
placement des systèmes antérieurs, du développement de grandes applications gouvernementales
tels que les systèmes de positionnement (Europe, Etats-Unis, Russie, Japon, Chine, Inde), l’émergence d’activités spatiales dans de
nouveaux pays ; concernant les
services de lancements commerciaux, Arianespace confirme sa
position de leader grâce à une politique de stabilisation dans la configuration du lanceur Ariane 5, la
mise en place d’une organisation
industrielle assurant la gestion du
service de bout en bout et bientôt
la capacité, grâce à Soyouz et Vega,
à assurer toute la gamme de services pour les différentes classes de
satellites.
Le secteur des télécommunications, depuis longtemps tiré par le
marché, dispose aujourd’hui de
nouveaux leviers de croissance
puissants, entrainés par le dynamisme général du secteur audiovisuel mondial : démarrage de la
TVHD, développement des communications vers les mobiles. Ce secteur laisse entrevoir un énorme
potentiel de développement de
nouveaux services grâce au triple
play (solutions hybrides satellite +
terrestre), aux réseaux hybrides et
à la multitude de services à valeur
ajoutée par combinaison d’une
donnée de localisation et d’un service de communication.
Si l’avenir du business est clairement pressenti dans le développement de services aval opérationnels, il apparaît néanmoins plus
difficile de voir « décoller » ce secteur alors que la ressource satellitaire existe, que l’apparition croissante des systèmes intégrés multiplie les possibilités de services
adaptés à la demande, qui d’ailleurs s’organisent peu à peu autour
de grandes (voir suite page suivante)
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Vie de l’association
thématiques telles que la surveillance de l’environnement, la sécurité, etc.
Aussi, nombreux sont ceux qui pensent que l’Europe doit se mobiliser
plus fortement en termes budgétaires et organisationnels si elle ne
veut pas voir fondre son capital
d’excellence, résultat d’années
d’investissement dans le domaine.
Etude
Une étude de 62 pages, Impact de
la convergence des infrastructures
et des applications satellitaires a
été réalisée spécialement pour ce
séminaire. Elle est disponible sur
demande à Marie-Claude Siron, au
tarif de :
- 200 € HT
- 100 € HT pour les membres
[email protected]
Applications spatiales
et imagerie
satellitaire
Rencontre avec des décideurs
coréens et japonais
5-9 novembre 2007
INDE
IAC 2007 - Hyderabad, Inde
Dans le cadre du 58ème salon de
l ’ Int ern at i ona l A st r onaut ic a l
Congress qui s’est tenu en septembre dernier à Hyderabad, I-SpaceProspace a organisé un stand associant six de ses membres (Cnes,
Saft, Sofradir, Souriau Snecma et
Thales Electron Devices). Le prochain salon de l’IAF se tiendra à
Glasgow, en Ecosse, du 29 septembre au 3 octobre 2008.
Après la réalisation d’une étude, la
tenue d’un séminaire et l’organisation d’un salon consacrés à ce
pays, I-Space-Prospace déploie son
intérêt pour ce pays émergent et
ouvre un Club Inde avec la publication d’une lettre d’information, de
dossiers, de rencontres sur les
actualités et les programmes spatiaux indiens. Le premier dossier
est prévu pour novembre 2007.
Informations
[email protected]
PETITS-DÉJEUNERS D’INFORMATION
Mardi 2 octobre dernier, le premier petit-déjeuner d’information proposé par
I-Space-Prospace était consacré au Crédit d’impôt recherche. La réunion a
rassemblé une vingtaine de participants actifs autour d’un intervenant du
ministère de la recherche au fait de ce dispositif modifié récemment par le
gouvernement.
La satisfaction exprimée par les participants incite I-Space-Prospace à proposer de nouveaux petits-déjeuners d’information sur les thèmes suivants :
les aides européennes des programmes Eurêka et Eurostars, le brevet et la
propriété industrielle, le cadre du développement durable en entreprise avec
Reach, programme de l’Union européenne…
Limité à une heure et demi et privilégiant l’échange, ces petits-déjeuners
d’information sont gratuits et réservés aux membres de l’association. Les
prochaines dates vous seront communiquées dès qu’elles auront été arrêtées. I-Space-Prospace est à l’écoute de vos suggestions pour vous proposer
[email protected]
d’autres thèmes de petits-déjeuners.
L’agenda d’I-Space-Prospace
Ubifrance organise, en liaison
avec les Missions économiques
de Séoul et Tokyo, la venue en
France de décideurs coréens et
japonais afin de mieux les sensibiliser aux technologies et au savoirfaire français.
I-Space-Prospace, associé à ces
journées, interviendra dans le
cours de la première matinée
réservée à un point d’information
sur le secteur en Corée du sud et
au Japon. Ce point d’information
sera suivi d’une présentation de
chaque invité coréen et japonais.
Renseignements et Inscriptions
Frédérique Goudard (Ubifrance)
T. 01 40 73 37 96
[email protected]
Septembre
5
Rencontre avec un représentant de Team Côte d’Azur
6
Rencontre avec Astech
11 Conférence Galileo à Bruxelles
17 Séminaire SHS à Toulouse
Réunion du groupe 7 d’Aerospace Valley
20 Rencontre avec l’Espi
(European Space Institute)
21 Rencontre avec Eurospace
24-28 Salon de l’IAC à Hyderabad,
Inde
26 Rencontre avec le Conseil
général des Hauts-de-Seine
Octobre
5
Bureau de l’association
- Plan d’action de l’association
pour 2008-2010
- Révision des statuts
9
Séminaire sur l’évolution des
marchés spatiaux
11 Conférence Galileo à Bruxelles
15 Rencontre avec le service de
la communication du Cnes
19 Symposium Galileo à Toulouse
22 Réunion au ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche sur les programmes
GEO et GMES
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Parole à un membre
Clemessy
100 ans d’histoire
40 ans d’expertise dans le spatial
Créé en 1908, Clemessy est aujourd’hui un groupe de dimension internationale. De l’audit à la conception, de l’intégration à la réalisation, de la mise
en service au maintien en condition opérationnelle et au soutien logistique
intégré, Clemessy réunit l’ensemble des compétences pour accompagner
ses clients dans leurs innovations. Ses savoir-faire en génie électrique, automatisation et systèmes mécanisés lui permettent de proposer une gamme
complète d’expertises dédiées aux mesures, à l’optimisation et à la maintenance des équipements et installations. Le groupe est présent dans l’industrie, l’énergie, les infrastructures de transport et le tertiaire.
Clemessy et l’aventure spatiale
Clemessy Aéronautique et Spatial a accompagné l’aventure spatiale dès son
début. Après les premiers pas à Hammaguir en Algérie, Clemessy s’installe dès
1967 en Guyane française et crée une agence aujourd’hui implantée dans la
zone industrielle de Pariacabo de Kourou.
Une présence européenne
Les savoir-faire éprouvés au Centre spatial guyanais lors des lancements, et la
pertinence de l’organisation à travers son réseau d’implantations, en particulier
en Allemagne et en Suisse, ont permis à Clemessy de développer sa présence
auprès de nombreux acteurs européens du spatial. C’est le cas bien entendu
auprès des sites de la métropole tels que Toulouse ou l’Ile-de-France où le
groupe déploie ses savoir-faire en travaux neufs et maintenance auprès des
grands acteurs du secteur. Mais Clemessy Aéronautique et Spatial porte ses
compétences bien au-delà de l’hexagone : en Allemagne (Astrium ST, Astrium
Satellite, Eumetsat, le DLR, Bayern Chemie), en Italie (Thales Alenia Space), aux
Pays-Bas (l’Esa/ Estec) ou encore à Baïkonour. Après avoir réalisé les salles blanches de Starsem sur la base qui a vu décoller le premier homme dans l’espace,
Clemessy en assure la maintenance et l’exploitation. C’est notamment cette
expérience qui lui permet de participer aujourd’hui à la construction du nouvel
ensemble de lancement Soyouz en Guyane.
C’est le cas lorsque Clemessy développe pour Rolls-Royce, un moyen
d’essais mobile pour ses sites de
Berlin, Stuttgart, Madrid et Bristol. De
même lorsque Clemessy imagine et
réalise pour la première fois au
monde, un système automatique de
pliage de parachutes pour la DGA/
Spart, ainsi que le système d’information associé.
Le défi de l’A380 : outre la réalisation
d’infrastructures du site toulousain et
le câblage des installations sol, Clemessy a conçu et réalisé l’atelier qui
permet de télécharger l’ensemble
des logiciels dans les équipements à
bord de l’avion. Cette expérience se
perpétue sur l’avion militaire A400M
et auprès des équipementiers de
l’aéronautique.
La culture de Clemessy est celle de la
parole donnée, du travail bien fait, de
l’écoute et de la recherche constante
d’amélioration.
Spécialiste des systèmes d’essais, de test et de simulation
Quelques chiffres
- le spécialiste des systèmes d’essais
L’expérience de Clemessy dans les lanceurs a permis à ses équipes de transposer leur expertise vers le monde des satellites et véhicules spatiaux. Clemessy
est à présent le spécialiste du Check out et de l’EGSE : programmes scientifiques
(Mars Express, Rosetta, Integral, Venus Express, …), observation de la terre
(Metop, Cryosat, Goce, Swarm,…), de navigation (Galileo, ..) des infrastructures
orbitales (ATV) ou encore des programmes militaires (M45, M51)…
- le spécialiste du test et de la simulation
Son savoir-faire d’ensemblier intégrateur en systèmes d’essais a permis à Clemessy de développer et de mettre au point TestinView, des outils et des services
pour le test d’équipements électriques et électroniques embarqués. Le logiciel de
pilotage de test de validation TestinView trouve sa place dans le process de
conception – validation des systèmes électroniques embarqués, dans un environnement simulé.
sur le groupe Clemessy
Du spatial à l’aéronautique
La qualité des prestations, la rigueur opérationnelle et la culture industrielle ont
permis à Clemessy de se positionner comme concepteur et intégrateur de solutions spécifiques dédiées à l’Aéronautique. A l’instar du spatial, Clemessy a su
développer des offres et des services en parfaite adéquation avec les exigences
de fiabilité et de pérennité du monde aéronautique.
Chiffre d’affaires consolidé en
2006 : 530 M€
Nombre d’employés : 5000
Nombre d’implantations : 100 en
France et 14 à l’international
Certifié ISO 9000 et EN 9100
Contacts
Simon KLINGLER
Clemessy
18 rue de Thann BP2499
F 68057 Mulhouse Cedex
Tél : +33 3 89 32 34 71
Fax: +33 3 89 32 32 05
[email protected]
www.clemessy.com
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Actualité des membres
Dans le cadre de son appel d’offres visant à lutter contre la pêche
illégale, non réglementée et non
déclarée, la Commission de l’océan
Indien a retenu CLS pour l’installation d’un Centre de surveillance
des pêches (CSP) à Moroni aux
Comores.
CLS suit par satellites les vecteurs potentiels du virus H5N1.
Parmi les nombreux facteurs favorisant la propagation du virus H5N1,
les oiseaux migrateurs ont souvent
été soupçonnés d’être les vecteurs
de ce type de maladie infectieuse.
CLS, filiale du Cnes et de l’Ifremer,
suit à la trace, pour le compte des
scientifiques et des organisations
internationales, les oiseaux sauvages vecteurs potentiels de maladies infectieuses telles que la
grippe aviaire.
Grâce à CLS et au système Argos,
de nombreux pays étudient les
routes migratoires des oiseaux
sauvages dans le but de mieux
connaître les espèces mais également d’affirmer ou d’infirmer l’hypothèse que les oiseaux migrateurs
sont la cause de la propagation du
virus de la grippe aviaire. Le programme du Cirad en Afrique suit les
canards sauvages. Le programme
de la faculté de médecine de Bangkok, en Thaïlande, suit les canards
siffleurs et autres cigognes à bec
ouvert...
www.cls.fr
© CLS
Depuis plus de deux ans
déjà, la division transport de
General Electric, G.E. Equipment Services (également
connue sous le nom de TIP),
offre un service de géolocalisation en ligne, commercialisé sous le nom de GE VeriWiseTM, sur la base de la plateforme Novacom.
Afin de répondre aux exigences
accrues des transporteurs, cette
offre associe les télécommunications satellites les plus modernes
aux atouts du Centre d’exploitationopérationnel de Novacom Services situé à Toulouse où une continuité de service y est assurée 24
h/24 pour G.E. et ses clients.
Ainsi, les locataires de remorques,
frigorifiques en particulier, peuventils suivre en temps réel la situation
de leur flotte et en extraire des
rapports de synthèse et d’aide à la
décision : un atout décisif pour les
transporteurs et leurs clients chargeurs.
Plus de cinq mille remorques sont
désormais équipées de ce service à
la satisfaction des plus grands
transporteurs européens.
Spot Image apporte un nouveau
contenu dans Google Earth en proposant aujourd’hui l’accès à une
sélection des meilleures images
des satellites Spot sur la quasitotalité du globe.
Un monde, une année avec Spot
propose ainsi une sélection de
50000 images Spot, avec la couverture nuageuse la plus réduite,
représentant environ 180 millions
de km². L’ensemble sera mis à jour
régulièrement en fonction des nouvelles images acquises par les trois
satellites Spot en orbite (Spot 2, 4
et 5) ; en moyenne 10 000 nouvelles images sont quotidiennement
référencées dans le catalogue en
ligne Sirius Online.
Jean-Yves Le Gall, président d’Arianespace et de Starsem, a reçu,
le 20 septembre dernier, l’APSCC
Lifetime Achievement Award qui
récompense une personne ou une
organisation qui, par ses actions, a
contribué à la promotion et au développement de l’industrie des
satellites dans la région AsiePacifique.
www.spotimage.fr/
Convention Novacom
Novacom tiendra sa convention
annuelle le mardi 6 novembre
2007 au siège du Cnes à Paris.
[email protected]
www.novacom-services.com
Maintenant que les qualifications
des lanceurs PSLV et GSLV ont été
confirmées, Arianespace envisage
de coopérer avec l’agence spatiale
indienne (ISRO) en commercialisant deux fusées indiennes. Durant
les 25 dernières années, Arianespace a lancé treize satellites pour
l’Inde et lancera le satellite Insat4G fin 2008 ou début 2009.
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Actualité des membres
Thales Alenia Space a annoncé, le
4 octobre dernier, avoir transféré le
satellite de télécommunications Star
One C1 sur son site de lancement de
Kourou en Guyane française. Star
One C1 est destiné à l’opérateur de
satellites brésilien Star One détenu à
80 % par Embratel et à 20 % par GE
International Holdings. Il permettra à
l’Amérique du Sud de disposer de
services de télécommunications,
multimédia et Internet à haut débit.
Avec ce satellite, Star One va renforcer sa position d’opérateur régional
majeur pour l'Amérique Latine. Basé
sur la plate-forme Spacebus B3 de
Thales Alenia Space, ce satellite est
doté de 28 transpondeurs en bande
C, 14 en bande Ku et 1 en bande X,
il a une masse au lancement de
4100 Kg, une puissance électrique
en début de vie de 10,5 kW et sera
positionné à 65 ° Ouest.
Le module de liaison Node 2, réalisé en Italie par Thales Alenia
Space, a été lancé le 23 octobre à
17h38 (heure de Paris) depuis le
Kennedy Space Center en Floride. La
navette spatiale américaine Discovery aura pour mission de le transporter à bord de la Station spatiale internationale. Le Node 2, nommé
Harmony, est un élément crucial
pour le développement de la structure orbitale. Il permettra non seulement d’agrandir l’espace habitable
de la Station mais également d’accéder à 3 unités d’expérimentation. De
plus, il sera utilisé comme point
d’ancrage pour le véhicule de transfert japonais HTV, pour les modules
MPLM ainsi que pour les futures
missions. Il servira également de
support au bras robotique, Canadarm2, qui sera accroché à l’extérieur du Node 2.
Le Cnes a créé une boîte [email protected] ainsi qu’un site web
www.cnes.fr/telesante où il présente la panoplie des applications
qu’il a développées en matière de
télésanté.
Stéphane Raud est nommé directeur du département Expertise
et valorisation (DEV) de l’Institut de
recherche pour le développement
(IRD) depuis le 1er octobre 2007.
Jean-François Girard est renouvelé dans ses fonctions de président du conseil d’administration de
l’Institut de recherche pour le développement par décision du conseil
des ministres du 26 septembre, sur
proposition de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Fin 2009, Astrium livrera un
nouveau centre d’opérations Helios, près d’Athènes. Ce nouveau
contrat portera à six le nombre de
centres de ce type.
Par ailleurs, la DGA a confié à Astrium et à EADS Defense & Security
un contrat pour le segment sol
utilisateur Pharos (portail d’accès
aux renseignements satellites).
Pharos fournira un accès unifié à
l’ensemble des satellites d’observation disponibles pour les armées
françaises ainsi qu’à un certain
nombre de satellites civils.
Le 25 septembre dernier, AsDes satellites pour la surveiltrium a signé un accord avec l’alance volcanologique dans la cordilgence spatiale indienne pour l’aslère des Andes.
semblage de deux satellites, l’un
La partie centrale de la cordillère
pour le compte d’Eutelsat, l’autre
des Andes est une zone montapour le compte d’Avanti.
gneuse regroupant plusieurs dizaines de volcans actifs ou susceptibles de le devenir. Pour
surveiller et pratiquer
IRD/ Sylvain Bonvalot
Fumerolles actives sur le voldes études de terrain
sur ces édifices volcaniques très élevés, des
chercheurs de l’IRD ont
entrepris depuis plusi eur s
ann ées
de mesurer l’activité
volcanique depuis l’espace grâce à des images prises par un satellite de l’Esa. Récemment, ils se sont intéressés à l’étude d’un complexe
volcanique regroupant deux volcans situés sur la frontière entre
l’Argentine et le Chili. Les informaLe groupe de hautes technologies
tions acquises montrent que deux
Safran a réalisé sur les neuf pretypes de déformations semblent
miers mois de 2007 un chiffre d’afaffecter la croûte terrestre sur la
faires en hausse de 6,4% à 8,592
zone d’étude. Le premier mode de
milliards d’euros, en hausse dans
déformation mesuré à l’échelle de
toutes ses branches à l’exception
l’ensemble du massif volcanique
de la communication.
pourrait correspondre à une vaste
La propulsion aéronautique et spaaccumulation de magma en profontiale qui représente désormais près
deur. Quand au deuxième mode, il
de la moitié des ventes, est aussi la
pourrait être lié à un flux hydrotherbranche la plus dynamique. Elle
mal superficiel.
progresse de 17,3% à 4,225 milwww.ird.fr/fr/actualites/fiches/2007/
liards, sur fond de record historique
fas275.pdf
des prises de commandes.
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Dossier
Les sciences humaines
et sociales pour le spatial
Les acteurs du spatial et des sciences humaines et sociales (SHS) de la
région Midi-Pyrénées avaient souhaité se rencontrer pour examiner les possibilités de développement d’actions communes aux deux thématiques.
Cette journée, qui s’est tenu le 19 septembre 2007, visait à dresser le bilan
des activités réalisées ou en cours, à identifier les besoins, à élaborer un
plan de développement et à proposer des actions concrètes à court terme.
Cette démarche était soutenue par les autorités institutionnelles régionales
(Conseil régional, Université de Toulouse, les deux réseaux thématiques de
recherche avancée) et nationales (Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, CNRS, Cnes), ainsi que par des industriels (Thales Alenia
Space, EADS Astrium). Sa portée dépassait les frontières de la région : il
s’agissait de proposer une ambition technique et scientifique aux niveaux
régional et national puis aux niveaux européen et international. L’atelier a
regroupé près de 80 personnes.
Le programme retenu pour cet atelier visait à montrer par quelques exemples l’ampleur des besoins et possibilités de travail entre les communautés
du spatial et des sciences humaines et sociales.
L’atelier a confirmé que le spatial avait de plus en plus besoin des compétences de la communauté des SHS et réciproquement. S’il est clairement
apparu qu’un meilleur dialogue pouvait profiter davantage aux deux communautés, celui-ci achoppe cependant sur un certain nombre de questions.
Recommandations
Des recommandations ont été formulées pour améliorer ce dialogue :
- Assurer une certaine continuité dans l’action des chercheurs qui ont besoin de temps pour développer une compétence.
- Améliorer la prise en compte des SHS dans les réflexions des chercheurs.
Les chercheurs universitaires ont besoin d’interlocuteurs compétents
dans les entreprises et organismes du spatial. Les entreprises et organismes du spatial doivent davantage prendre en compte la dimension SHS
dans leurs réflexions et développements et mieux se structurer à cette fin.
- Dédier des emplois au spatial dans la recherche en SHS. Certains laboratoires en SHS de l’université ou du CNRS ont besoin de postes statutaires
affectés spécifiquement à la recherche dans le domaine spatial. Ils ont
également besoin de thésards.
- Les industriels attendent souvent des réponses à très court terme à leurs
problèmes : les chercheurs ne peuvent fournir ces réponses que si les
demandes ont été anticipées. Il est aussi probable que la bonne formule
serait que les organismes et entreprises du spatial disposent d’un minimum de ressources humaines en interne pour les questions à traiter à
court terme ou à traiter de façon confidentielle, aussi bien que pour servir
d’interlocuteur à la recherche plus fondamentale, à moyen ou à long
terme.
- Créer des réseaux de chercheurs spécifique. Les chercheurs qui travaillent
sur le spatial sont souvent isolés. Leur mise en réseau faciliterait les recherches transverses associant plusieurs disciplines.
Sciences humaines et sociales
Les sciences humaines et sociales couvrent plus particulièrement
l’économie, le droit, la psychologie, la sociologie, la linguistique,
aussi bien que l’histoire, l’archéologie … Plusieurs de ces disciplines peuvent concerner le spatial.
- Donner davantage de visibilité
aux actions. Réseau, club, symposium, pourrait donner davantage de visibilité aux actions entreprises.
- Structurer les études de prospective. Les études de prospective
sont, au vu des organismes et
industriels du spatial, insuffisamment développées et structurées.
Un institut, un think tank… associant chercheurs des laboratoires
et de l’industrie pourrait remédier à cet état de fait. De telles
études de prospective nécessitent en effet les compétences
multiples de plusieurs disciplines.
Les organismes participant à l’atelier examineront les suites à donner
à ces recommandations, tant dans
leurs propres actions ou organisations qu’au niveau des actions à
conduire collectivement. Un « club »
ouvert à toutes les compétences
sera rapidement constitué.
Contact
Daniel Hernandez, Cnes
T. +33 (5) 61274017
[email protected]
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Dossier
La politique spatiale
vue du comité des Nations Unies
pour les utilisations pacifiques
de l'espace extra-atmosphérique
Le récent tir de missile de la Chine sur l’un de ses satellites a quelque peu
ébranlé la vision que les grandes puissances portaient sur les principes qui
régulent les activités spatiales internationales. Entre maintien de l’existant,
actualisation et bouleversements, traités et accords internationaux tentent
de préserver à la fois les grands principes élaborés dans le contexte de la
guerre froide et de faire face aux exigences gouvernementales ou commerciales de grandes puissances, sans oublier les revendications des nouveaux
entrants. Nous avons demandé à Gérard Brachet, président du CUPEEA/
COPUOS* pour la période 2006-2008, de répondre à nos questions.
Gérard Brachet, vous présidez le CUPEEA/COPUOS, pouvez-vous nous
dire ce qu’est cet organisme ?
Créé en 1959 par l’Assemblée générale des Nations unies, le CUPEEA/
COPUOS rassemble aujourd’hui 67 états membres et plus de 40 organisations, gouvernementales ou non, ayant le statut d’observateur permanent,
parmi lesquelles l’Esa. Il est à l’origine du Traité de l’espace (dont on fête
cette année les quarante ans) et se compose d'un comité plénier et de deux
sous-comités (l'un pour les questions scientifiques et techniques, l'autre
pour les questions juridiques). Comité plénier et sous-comités se réunissent
chaque année à Vienne pour faire le point sur les activités spatiales et mener des travaux de concertation en vue de présenter des recommandations
à l’assemblée générale.
De même que l’espace maritime, mer et haute mer, est réglementé par des
traités auxquels les Etats ont souscrit, l’espace fait l’objet de traités et d’accords, issus principalement du CUPEEA/COPUOS, réglementant les activités
que les différents pays peuvent y mener.
Quels sont les traités et accords internationaux relatifs aux activités spatiales ?
Le CUPEEA/COPUOS a élaboré le Traité sur les principes régissant les activités des Etats en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace extraatmosphérique y compris la Lune et les autres corps célestes. Ce dernier est
entré en vigueur en 1967 et a été signé ou ratifié par 65 % des Etats membres de l’Onu, parmi lesquels les Etats-Unis, l’Union soviétique et le
Royaume-Uni en 1967, soit en pleine guerre froide, puis par d’autres pays
dont la France en 1970.
Ce traité pose les grands principes du droit de l’espace :
- liberté d’utilisation et d’exploration de l’espace extra atmosphérique (art. I) ;
- non appropriation de l’espace ou des corps célestes par les états (art. II) ;
- limitation apportée au déploiement d’armes dans l’espace circumterrestre :
« Les Etats partie au traité s’engagent à ne mettre sur orbite terrestre aucun
objet porteur d’armes nucléaires ou de tout autre type d’armes de destruction massive... » et interdiction de toute activité militaire sur la Lune et autres corps célestes (art. IV) ;
On notera toutefois que le traité n’interdit pas le déploiement en orbite terrestre d’armes conventionnelles.
www.unoosa.org/oosa/COPUOS/
Quatre autres textes régissent l’espace extra atmosphérique :
- L’accord sur le sauvetage des
astronautes, le retour des astronautes et la restitution des objets
lancés dans l’espace extraatmosphérique (1968) ;
- La convention sur la responsabilité internationale pour les dommages causés par les objets spatiaux
(1972) ;
- La convention sur l’immatriculation des objets lancés dans l’espace extra-atmosphérique (1976) ;
- L’accord régissant les activités
des Etats sur la Lune et les autres
corps célestes (1984).
La France a ratifié tous ces traités,
sauf le dernier (Traité sur la lune).
Quelle est la responsabilité des
Etats vis-à-vis des activités spatiales gouvernementales ou
privées ?
Les Etats ayant ratifié le traité de
l’espace ont la responsabilité internationale des activités nationales,
qu’elles soient entreprises par des
organismes gouvernementaux ou
par des entités privées. Les Etats
qui procèdent ou font procéder au
lancement d’un objet dans l’espace
extra-atmosphérique, et tout Etat
dont le territoire ou les installations
servent au lancement d’un objet,
sont responsables du point de vue
international des dommages cau-
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 21 - octobre 2007
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sés par l’objet lancé ou ses éléments constitutifs, sur la terre, dans l’atmosphère ou dans l’espace extra-atmosphérique.
Le traité distingue quatre critères :
- l’Etat qui procède au lancement (ex. la France avec Arianespace) ;
- l’Etat qui fait procéder au lancement (ex. la France avec Eutelsat) ;
- l’Etat dont le territoire sert au lancement (ex. la France avec la Guyane) ;
- l’Etat dont les installations servent au lancement (ex. la France avec le
CSG).
Lorsque deux Etats procèdent au lancement d’un même objet spatial, ils
sont solidairement responsables de tout dommage qui peut en résulter.
Comment travaille-t-on aujourd’hui à l’encadrement réglementaire de
l’espace ?
Depuis une quinzaine d’années, les Etats savent que l’encadrement réglementaire des objets spatiaux est une question primordiale. Il s’agit autant
d’immatriculer ces objets que de veiller à ce qu’ils ne se décomposent pas
en fin de vie en de nombreux débris. Le récent lancement par la Chine d’un
missile vers l’un de ses satellites qui a généré plusieurs milliers de débris a
rendu encore plus crucial cette question qui inclut en sous-jacent la question
du maintien sur le long terme de la sûreté des activités spatiales.
En juin dernier, lors de la 50ème session du comité à Vienne, des textes de
résolution et de lignes directrices ont été adoptées respectivement sur l’immatriculation des objets spatiaux et sur la réduction des débris spatiaux. Ces
textes seront soumis à l’assemblée générale de l’ONU en octobre 2007 à
New York.
Pour aller plus loin dans le maintien sur la durée de la sûreté des activités
spatiales, en m’appuyant sur nombreuses consultations, j’ai proposé au
CUPEEA/COPUOS de débuter une réflexion plus générale sur des lignes directrices relatives à la sécurité des activités spatiales, réflexion qui pourrait
déboucher sur un « code de la route » des opérations spatiales. Il s’agirait en
particulier d’établir des règles opérationnelles, acceptées au plan internationales, destinées à éviter les collisions et les interférences entre objets spatiaux.
Les enjeux sont doubles. Ils concernent à la fois les activités économiques et
la défense : le maintien des possibilités d’utilisation de l’espace à des fins
pacifiques, et la sûreté des activités spatiales.
Gérard Brachet
Que peut apporter le CUPEEA/COPUOS au monde industriel ?
Si, à ses débuts, le CUPEEA/COPUOS avait pour rôle essentiel d’élaborer les
grandes règles du jeu entre les grandes puissances spatiales, les préoccupations des Etats ont évolué et les sujets impliquant les opérateurs privés et
les industriels sont de plus en plus nombreux, comme l’illustre le travaill
réalisé sur les débris spatiaux. En outre, les pays en développement expriment leurs préoccupations sur des sujets comme le développement durable,
la santé publique, l’accès aux applications de l’espace, etc. .
Par sa présence au sein du CUPEEA/COPUOS, la France renforce ses coopérations, en particulier sur les applications spatiales, avec les pays en développement dont la participation aux débats est particulièrement active.
Elle communique dans ce sens et tout projet spatial innovant impliquant des
partenaires de pays en développement peut être présenté utilement.
La délégation française menée par le ministère des affaires étrangères collecte avec l’assistance du CNES chaque année un maximum d’informations
utiles à présenter à Vienne et chacun (industriel ou chercheur) doit connaître
cette tribune, où ses travaux peuvent être cités ou même faire l’objet d’une
présentation technique à la requête du ministère ou du Cnes.
* Commitee on the Peaceful Uses of
Outer Space
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
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Applications
Appel à projets ULISS
CTS Sat, projet porté par deux PME
toulousaines, M3 Systems et Skylab, et
une entreprise basque, Robosoft, a été
retenu dans le cadre de l’appel à projet
Uliss. Objectif du projet : guider de petits
véhicules autonomes transportant 2 à 3
passagers tout en assurant la sécurité
des déplacements.
©robuCAB4
Doté d’un budget de 3 M€, cet appel lancé par le ministère de l’économie
était centré sur le développement et l’expérimentation de services nouveaux
ou plus performants, les domaines visés étant par ordre de priorité les services pour l’industrie et le commerce, les services à la personne et les services publics. Les lauréats :
3DShop
Le projet porté par les entreprises Magellium, Pole Star, Immersive Solutions et
Locus a pour objectif d’exploiter la nouvelle technologie LBS (Localisation
Based Services) couplé à la représentation 3D des espaces urbains. 3DShop
permettra à une communauté d’utilisateurs d’accéder directement sur un
téléphone portable à une représentation des commerces dans l'environnement immédiat, en 3 dimensions. L’internaute pourra recevoir sur son PDAtéléphone des informations pour le guider jusqu’à la destination choisie.
L’apport de Magellium, membre d’I-Space-Prospace : mettre à disposition
des utilisateurs, une infrastructure géospatiale dotée d’outils simples de
manipulation de données photographiques permettant de les retoucher
radiométriquement et géométriquement afin de pouvoir les « coller » sur les
représentations 3D des bâtiments. L’objectif est de fournir un référentiel
cohérent, mis à jour de manière communautaire avec des services dédiés
selon les profils d’utilisateurs.
Géo-Marathon
Développée par Magellium, CS
Communication & Systèmes et Sud
Partner l’application Géo-Marathon
consiste à suivre les équipes de
relayeurs et des véhicules par l’intermédiaire d’une balise GPS/
Egnos miniature.
Le projet consiste à mettre en œuvre des récepteurs à haute sensibilité, d'enregistrer leurs données et
de les rapatrier en temps réel au
site central par GSM/GPRS. Le site
central traitera alors en temps différé les données enregistrées en
les mixant avec les données cartographiques et le parcours afin de
compléter le traitement des données. Les enjeux technologiques
sont liés à l’exploitation des signaux et l’objectif est de montrer
les capacités procurées par les
nouveaux systèmes de navigation
et de positionnement, aussi bien en
milieu urbain que péri-urbain.
www.navigation-satellites-toulouse.com
Mobiville, porté par la PME Artal Technologies, apportera une solution au
guidage des personnes se déplaçant en milieu urbain à pied, en vélo ou en
transports collectifs.
Sinafe vise à améliorer la sureté et les performances du transport fluvial.
Geodatage, porté par une PME parisienne, exploitera la datation de l’information géographique.
www.midenews.com/fr/presse/article/lire?id=1479
Agriculture
Les satellites facilitent l’utilisation
optimale de pesticides
Un nouveau service développé
dans le cadre d’un projet soutenu
par l’Esa utilise les images satellitaires pour comparer les récoltes
agricoles européennes dans l’objectif de garantir l’usage le plus
efficace des pesticides.
Les pesticides couramment utilisés
dans l’Union européenne doivent
être enregistrés par l’EPPO
(European and Mediterranean
Plant Protection Organization), qui
exige des données pertinentes,
issues d’essais conduits sur le terrain. L’EPPO a défini des zones de
climat semblables en Europe qui
permettent d’étendre l’enregistrement de données recueillies dans
un pays à un autre pays inclus dans
la même zone climatique.
Ce nouveau service, Site Similarity
Certification (SSC), intègre des
images satellitaires et des données
classiques comme la température,
les précipitations, les caractéristiques du sol et autres données naturelles récurrentes.
w w w . e s a . i n t / e s a E O /
SEM2E97H07F_economy_0.html
Navigation par satellites
Le Grand Toulouse met à disposition les présentations effectuées
lors de la réunion d’information sur
l’appel à projets Galileo / GSA le
19 octobre 2007. Elles sont accessibles à l’adresse suivante :
w ww .n avig ati on- sat ell it estou l ou s e. co m/ arti cl e.p h p 3?
id_article=443.
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
Applications
Europe
Consultation 24h/24 d’informations
géographiques à distance
Cartosphère, Esri-France et Maporama International s’associent pour opérer
en ligne un Web Service de contenus cartographiques à destination des acteurs publics et des entreprises. Par cet accord, Maporama International apporte à Cartosphère et Esri son expérience et son savoir-faire en matière
d’hébergement et de gestion d’une plate-forme de services web à très haute
disponibilité.
Dans le cadre des technologies et des infrastructures réseau, Esri et Cartosphère ont décidé de proposer à leurs utilisateurs de consommer l’ensemble
de leur catalogue de données sous la forme de Web Services de contenus.
Pour la visualisation en ligne de ses contenus, Esri et Cartosphère ont choisi
Maporama Intl pour la fourniture d'un service de consultation d'informations
géographiques à distance disponibles 24 h/24 et 7 j/7.
www.esrifrance.fr/
Le champion des téléphones mobiles
rachète le numéro un mondial des systèmes
de cartographie GPS pour l’automobile
Le rachat de Navteq, leader des
systèmes de cartographie GPS pour
l’automobile (grand concurrent de
TomTom) par Nokia, premier équipementier mobile au monde, devrait se concrétiser à la fin du premier trimestre 2008.
Nokia, qui vise la place de leader
mondial des services de localisation, espère ainsi équiper nombre
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n° 21 - octobre 2007
de ses terminaux avec des fonctions GPS d’ici la fin 2008.
On estime que le marché du GPS et
les ventes mondiales d’appareils
personnels de navigation devraient
tripler d’ici à 2010.
Navteq devrait toutefois rester une
filiale indépendante de Nokia et
poursuivre ses ventes à d’autres
clients.
Cosmic Vision
Les 17 et 18 octobre, le Comité
consultatif des sciences spatiales
de l'ESA a procédé à une première
sélection des missions scientifiques
spatiales.
Dans le domaine de l'exploration
du système solaire :
- Laplace pour étudier le système constitué de Jupiter et de
ses satellites
- Tandem pour l'exploration de
Saturne, Titan et Enceladus en
portant l'accent sur leur origine,
leur évolution et la biologie
- Cross-Scale, formation de 12
satellites pour l'étude de l'environnement ionisé de la Terre
- Marco Polo qui procédera à un
retour d'échantillon d'astéroïde
permettant d'étudier l'origine et
l'évolution du système solaire et
de la vie dans celui-ci.
Dans le domaine de l'astronomie
- Dune et Space qui étudieront
l'énergie noire. Ces deux missions utilisent des technologies
différentes et seront mises en
concurrence
- Plato pour la découverte d'exoplanètes
- Spica pour étudier les mécanismes fondamentaux du système
solaire à partir d'observations
dans le moyen et lointain infrarouge
- Xeus, observatoire du rayonnement X pour étudier l'origine de
l'univers
Toutes ces missions répondent aux
objectifs du plan Vision cosmique
de l'ESA. La sélection définitive
portera sur deux missions qui seront lancées vers 2017-2018.
Des mosaïques globales de Meris à
300 m de résolution sont disponibles.
Postel/Medias-France est Contractant principal de l’Esa pour la réalisation de mosaïques de réflectances Meris / Envisat sur l’ensemble
de la surface du globe dans le cadre du projet Globcover. Le but
ultime est la réalisation d’une carte
d’occupation des surfaces de 23
classes thématiques compatibles
avec le Land Cover Classification
System de la FAO à 300 m de résolution pour l’année 2005.
Postel est un Centre thématique
associant R&D et services pour
décrire le sol et la végétation à
partir de l’imagerie spatiale, à des
échelles régionale à globale. Il est
soutenu par Météo-France, l’IRD,
l’Inra, le CNRS et le Cnes.
http://postel.mediasfrance.org/
Les missions retenues nécessiteront la maîtrise de techniques encore en développement et impliqueront une coopération étroites avec
les principales agences spatiales
mondiales.
I-Space-Prospace consacrera un
prochain dossier Europe à ce projet
de missions scientifiques.
w w w . e s a . i n t / e s a S C /
SEM1IQAMS7F_index_0.html
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
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Europe
ESA
Le trou d’ozone en Antarctique a
diminué de 30% par rapport à son
record de l’an dernier. Selon les
mesures prises par le satellite Envisat, la perte d’ozone s’élève à 27,7
millions de tonnes cette année
contre 40 millions de tonnes en
2006.
Les navires croisant dans les
eaux européennes devront s’équiper d’une balise radio d’ici un an.
Telle est la décision prise par les
ministres des transports de l’Union
européenne pour lutter contre les
bâtiments à risque. Les navires
devront communiquer, grâce au
satellite Inmarsat, leur identifiant,
leur trajet, ainsi que la nature de
leur cargaison dès qu’ils auront
franchi la zone des 1000 milles des
c ôt e s. ww w . es a . int /e s aE O/
38 satellites sont en attente de
lancement sur les trois prochaines
années.
Maintenant que les qualifications des lanceurs PSLV et GSLV
ont été confirmées, Arianespace
envisage de coopérer avec l’agence
spatiale indienne (ISRO) en commercialisant deux fusées indiennes. Durant les 25 dernières années, Arianespace a lancé treize
satellites pour l’Inde et lancera le
satellite Insat-4G fin 2008 ou début
2009.
Arianespace lancera le satellite
de télécommunications japonais
JCSat-12 au cours de l’été 2009
par une Ariane-5.
© esa
SEM6DE2PL7F_environment_0.html
Appel à idées
Dans le cadre de l’évolution du
programme européen de navigation
GNSS, l’Esa lance un appel à idées
ouvert aux projets d’application
avancés en matière de radionavigation. Il s’agit d’identifier les
concepts permettant d’orienter
l’évolution des systèmes de navigation par satellite de manière à satisfaire les besoins du marché et à
développer les applications utilisant ces systèmes.
Date limite : 20 novembre 2007
w w w . e s a. i n t / S P E C I A L S /
Nav ig at i on_A ppl ic at i ons/
SEMGGIWUP4F_0.html
Arianespace
Le 5 octobre dernier, Arianespace a mis sur orbite, grâce à une
fusée Ariane 5, Intelsat 11 et Optus
D2, deux satellites de télécommunications, réalisant ainsi son vingtième succès.
Le nombre de lancements effectués en 2007 devrait s’élever à six
d’ici fin décembre et à 8 en 2008.
GMES
Le 27 septembre dernier, les
Etats membres de l’Esa participant
au programme GMES ont approuvé
le passage à la phase 2 du premier
volet de la composante spatiale.
L’excédent de souscription au programme va permettre à l’Esa de
confirmer la réalisation des trois
premiers satellites Sentinelles. Le
lancement de ces satellites est
prévu en 2011-2012. Dans l’attente de ces lancements, l’Esa doit
coordonner la fourniture des données d’observation de la terre nécessaires aux services GMES en
cours d’implémentation par la Commission européenne. Cela permettra de passer graduellement de la
phase pré-opérationnelle à la
phase opérationnelle qui sera atteinte après la mise en orbite de
ces satellites.
Une campagne d’imagerie favorise le développement des satellites Sentinelle
Après plus d’un an d’analyses, les
résultats des campagnes menées
pour soutenir les missions des Sentinelles-1 et -2 de l’Esa, se sont
révélées très prometteuses pour la
mise en place de futurs services
fondés sur l’observation de la terre
par rapport à la surveillance terrestre.
w w w . e s a . i n t / e s a E O /
SEMJMRAMS7F_planet_0.html
Galileo
Le 16 septembre 2007, Jacques
Barrot, vice-président de la commission européenne, Commissaire aux
transports, a présenté une communication portant sur les solutions recommandées par la commission pour
résoudre les problèmes de financement de Galileo :
- le financement de la totalité de la
constellation et du segment sol associé doit être de la responsabilité de
l'Union européenne,
- cet investissement est de 3,4 G€ ;
1 G€ est déjà prévu dans le cadre
budgétaire 2007-2013, les 2,4 G€
complémentaires peuvent être trouvés dans les budgets non employés
de l'agriculture, de la compétitivité et
du 7ème PCRD.
Le Conseil des ministres des transports du 2 octobre a discuté de ces
propositions. L'Allemagne et le
Royaume-Uni ont élevé des objections sur les modes de financement
proposés. Le Conseil a reporté sa
décision à la réunion de décembre
2007.
Le lancement de Giove-B,
deuxième satellite expérimental,
initialement prévu en décembre, a
été reporté à mars 2008. La mise en
service de Galileo est toujours prévue
pour 2012. Par ailleurs, l’Italie a débuté la construction d’un centre de
contrôle clé du programme.
Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne vient de prendre,
pour six mois, la direction de la Charte
internationale Espace et catastrophes
m a j e u re s . ww w . e sa. i n t / e saE O /
SEMD0RAMS7F_index_0.html
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
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Europe
Geo
Global Earth
Observation
System of Systems
71 membres de gouvernements dont la Commission européenne et 46 organisations du groupe GEO
se réuniront au Cap (Afrique du
Sud) du 28 au 30 novembre prochains.
La réunion a pour objet d’évaluer
les progrès accomplis dans la construction d’un système de surveillance mondial destiné à favoriser
un large accès à l’information sur
les changements terrestres, océaniques, atmosphériques ainsi que
sur la biosphère et ceci grâce à un
simple portail internet.
La conférence présentera quelque
90 réalisations proposées par les
participants. La réunion s’achèvera
par des propositions d’action pour
les prochaines années et publiera
une déclaration ministérielle.
www.earthobservations.org
Italie
Le 3ème satellite d’imagerie
radar Cosmo/Skymed-3, de l’agence spatiale italienne, sera lancé
par une fusée Delta-2 de Boeing
Launch Services (BLS) en 2008. Le
premier satellite a été lancé en juin
et le deuxième sera lancé en décembre. Le 4ème pourrait être lancé
par une fusée Soyouz, à partir de
Kourou.
L’astronaute italien de l’Esa,
Paolo Nespoli, s’est envolé à destination de la Station spatiale internationale, à bord de la navette
spatiale Discovery de la Nasa, le 23
octobre dernier. Elle emporte l’élément de jonction n°2, premier module de fabrication européenne
destiné à rester amarré en permanence à la station (cf. article page 6).
France
Budget
Le budget 2008 de l’enseignement
supérieur et de la recherche
connaîtra en 2008 une hausse
inédite de ses moyens : + 1,8 Md€
(soit une augmentation de 7,8 %).
L’un des objectifs de cet effort
budgétaire est de porter l’effort de
recherche à 3% du PIB.
www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/
discours/2007/budget2008.htm
Pôles de compétitivité
Mise en place de la convention
entre les trois pôles de compétitivité Espace
Le 5 juillet dernier, deux nouveaux
pôles de compétitivité Aéronautique et Espace ont été labellisés Astech Paris-Région en Ile-deFrance et Pégase, en ProvenceAlpes-Côte-d'Azur - en lien avec le
pôle mondial Aerospace Valley en
Midi-Pyrénées & Aquitaine, labellisé
le 12 juillet 2005.
Une convention établissant les
principes de la coordination entre
ces trois pôles a été signée par les
trois parties prenantes le 11 octobre. Elle a été suivie d'une intervention du Premier ministre sur les
enjeux et les défis de la filière aéronautique française. Cette alliance
doit permettre de garantir la cohérence des grands programmes
issus des pôles au plan national et
international tout en préservant
l’autonomie d'animation et d'initiative nécessaires à la dynamique de
chacun des bassins d'emplois.
Cette convention se mettra en
place dès le prochain appel à projet
du Fonds unique interministériel
prévu pour début décembre.
Aerospace Valley renforce sa coopération avec le cluster de Hambourg/Allemagne du nord.
Une convention de partenariat a
été signée le 4 octobre 2007 afin
de donner une nouvelle impulsion à
la coopération qui unit, depuis
2004, la ville hanséatique de Hambourg et les régions Midi-Pyrénées
et Aquitaine dans le domaine aéronautique, notamment en matière
de formation.
[email protected]
Neostar
Le consortium Neostar veut faire
émerger 30 start-up de la géolocalisation, de la surveillance de la terre
et de l’espace d’ici fin 2009, et 50
entreprises d’ici 2012 sur le territoire de l’Aerospace Valley.
Neostar propose l’hébergement et
l’accompagnement stratégique et
commercial des entrepreneurs. Sa
forte valeur ajoutée réside dans la
constitution d’un dispositif de financement dédié aux projets en
incubation au sein du consortium.
Porté par l’incubateur MidiPyrénées, la pépinière Théogone et
trois acteurs aquitains, Neostar est
une plate-forme d’incubation d’entreprises innovantes jusqu’à la
levée de fonds. Le projet a été labellisé par Aerospace Valley en
mars dernier en tant que projet
structurant.
Noémie Dumesnil
T. 05 34 31 94 21
www.incubateurmipy.com
Soyouz à Kourou
Le 26 septembre dernier, le parlement a approuvé la ratification de
l’accord conclu entre la France et
l’Esa pour permettre le lancement
de fusées russes Soyouz ST depuis
le centre spatial guyanais. Arianespace pourra ainsi intervenir sur le
marché des satellites de poids
moyen.
Le rapport de Mme Taubira à l’Assemblée nationale L’Ensemble de
lancement Soyouz (ELS) au Centre
spatial guyanais (CSG), publié le 19
septembre 2007 est disponible à
l’adresse suivante :
www.assemblee-nationale.fr/13/
rapports/r0172.asp
Nereus
Le 18 décembre prochain, à l’initiative de la région Midi-Pyrénées, se
tiendra l’assemblée constitutive du
réseau des régions européennes
utilisatrices de technologies spatiales, Nereus.
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 21 - octobre 2007
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International
Etats-Unis
Japon
Le 27 septembre, la Nasa a
lancé une sonde spatiale, Dawn,
chargée d’explorer deux astéroïdes
géants situés entre Mars et Jupiter.
Ce vaisseau sera le premier à se
mettre en orbite autour de deux
corps célestes distincts. L’exploration doit permettre d’approfondir
les connaissances sur la création
du monde solaire.
La sonde lunaire japonaise Kaguya, lancée le 14 septembre dernier par une fusée H-2A, a largué
ses deux mini-satellites Rstar
(devenu Okina) et Vrad (devenu
Ouna) les 9 et 12 octobre. Elle a
transmis ses premières images du
sol lunaire, ainsi que ces premières
images haute-définition du globe
terrestre prises à quelque 100 000
km de distance de celui-ci (par
comparaison la Station spatiale
internationale se trouve en orbite à
340 km de notre planète).
Doté d’une quinzaine d’instruments de mesure, Kaguya devrait
étudier pendant une année l’origine et l’évolution de la lune.
La mission, considérée comme le
projet lunaire le plus ambitieux, est
évaluée à 55 milliards de yens soit
environ 355 millions d’euros.
La Nasa souhaite avancer de six
mois son retrait du programme de
station spatiale internationale. Son
achèvement est actuellement prévu pour mars 2010 et l’administrateur de la Nasa, Michael Griffin, ne
prévoit pas une exploitation après
2015.
Le 17 octobre, une fusée Delta-2
a lancé avec succès le satellite
Navstar-2R17, de Cape Canaveral.
Il s’agissait du 56ème lancement
d’un satellite GPS. Navstar-2R17,
doté de signaux civil et militaire,
remplacera le satellite Navstr-2A14 qui a vécu plus de quinze ans.
Actuellement, la constellation comprend 31 satellites (alors que 24
seulement sont utiles).
Après le lancement des quatre
satellites Navstar-2R-M restants,
viendra la génération de GPS-2F
dont le premier sera lancé au premier trimestre 2008. Douze seront
lancés entre 2008 et 2013. La
troisième génération des GPS sera
lancée à partir de 2013.
La précision du GPS ne pourra
plus être dégradée intentionnellement par les autorités américaines.
La mesure sera effective avec le
lancement des satellites en 2012.
Russie
La capsule Soyouz TMA-11, lancée
le 10 octobre, s’est arrimée le 12 à
la station spatiale internationale
(ISS). L’Américaine Peggy Whitson
sera la première femme commandant l’ISS. Le premier astronaute
malaisien qui faisait partie de ce
vol est revenu sur terre le 21, en
compagnie de deux autres cosmonautes russes.
Chine
Le 19 septembre dernier, la
Chine a lancé le satellite d’imagerie
optique sino-brésilien Cbers-2B
(1452 kg) par une fusée LM-4B à
partir de Taiyuan. Il est doté de
trois caméras (2,5m, 20m et une
résolution à large champ et basse
résolution). Les images sont dédiées à la production agricole, la
protection de l’environnement,
l’urbanisme et l’étude des ressources terrestres.
La Chine a décidé de se doter
d’une quatrième base de lancement spatial, plus proche de l’équateur que les autres, sur l’île de Hainan (sud). Elle devrait être opérationnelle vers 2010 et abritera un
centre de commandes, deux pas de
tirs et une usine d’assemblage de
lanceurs. Elle sera destinée à recevoir les lanceurs de nouvelles génération non polluants et non toxiques. La base, qui disposera d’un
accès à la mer, permettra d’accroître les capacités des fusées porteuses et la durée de vie des satellites,
en raison de sa proximité avec l’équateur.
Inde
Pour remplir de nombreux objectifs dans les domaines de la navigation, de la communication, du
transport dans l’espace et de l’observation de la terre, l’Inde projette
de mener soixante missions spatiales d’ici à 2013. Le budget spatial
indien a doublé au cours des dernières années et atteint 624 M€ en
2007-2008. La société Euroconsult
estime que le secteur pourrait représenter 145 milliards de dollars
d’activité dans les 10 prochaines
années contre 116 dans les 9 dernières.
En 2008, l’Inde annonce neuf lancements. Bien que ses lanceurs
indiens soient, avec les Longue
Marches chinoises, les moins chers
du marché, l’Isro cherche à diminuer encore le coût de l’accès à
l’espace. Etapes importantes :
- l’envoi d’une sonde inhabitée vers
la lune en avril 2009,
- puis vers Mars d’ici 2013,
- mise en orbite d’un astronaute en
2014
- mission habitée vers la lune en
2020.
Le 14 septembre dernier, le
président de l’Isro a inauguré l’Indian Institute of Space Science and
Technology à Thiruvananthapuram.
Cet institut formera des ingénieurs
en aérospatial et en avionique et
délivrera des masters de sciences
appliquées dans des domaines
spatiaux.
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
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n° 21 - octobre 2007
Manifestations
Novembre 2008
Global MilSatCom 2007
5-7 novembre 2007
Londres
www.globalmilsatcom.com
ISG/GNSS 2007
5-7 novembre 2007
Johor Bahru, Malaisie
[email protected]
www.isg_gnss07.com
Convention Novacom
6 novembre 2007
Cnes, Paris
www.novacom-services.com
Posnav 2007
6-7 novembre 2007
Magdebourg, Allemagne
www.dgon.de/index.htm
Offshore 2007
Communications
6-8 novembre 2007
Houston, Texas
www.offshorecoms.com
3ème forum PME et pôles de
compétitivité
9 novembre 2007
Sophia-Antipolis, France
www.sophia-antipolis.org/
p o l e s 2 c o m p e t i t i v i t e
[email protected]
Tracking, Telemetry and Command Systems for Space Applications (Esa)
11-14 novembre 2007
Darmstadt, Allemagne
www.congrex.nl/07a08/
The Dubai Airshow
11-15 novembre 2007
Dubai
www.dubaiairshow.org
Les aides à
l’exportation
13 novembre
2007
Cnes, Paris
w w w . p r o s p a c efr.com
Conférence IASI
13 au 16 novembre 2007
Anglet, Pyrénées Atlantiques
http://smsc.cnes.fr/IASI/Fr/
A_conference.htm
Infrastructures et territoires
Conférence utilisateurs
Autodesk
13 novembre 2007, Paris
www.autodesk.fr/
Infrastructure2007
DigiWorld Summit 2007
The next business models
29th Idate International
Conference
14-15 novembre 2007
Montpellier, France
www.digiworldsummit.com/2007/
pages/?all=accueil&idl=22
L'Allemagne dans la dynamique
de la construction européenne
Conférence par Jean-François
Dupuis, Conseiller pour la
science et la technologie à l'Ambassade de France à Berlin
mercredi 21 novembre 2007
14h-15h30
Salle Espace Cnes, Paris
Conférence ouverte aux membres d’I-Space-Prospace.
Rencontres Russie 2007
19 novembre 2007
CES, Paris
www.ubifrance.fr
La tarification de la route :
nouveaux outils d'orientation et
de financement pour la France,
dans l'Europe
20 novembre 2007
UIC, Paris 15ème
www.itsfrance.net/
European Space Cryogenics
Workshop (Esa)
27-30 novembre 2007
Darmstadt, Allemagne
www.congrex.nl/07c03/
Broadcast Cable & Satellite
22-25 novembre 2007
Istanbul, Turquie
www.cebit-bcs.com
International Business
Meetings for the Aerospace
Industries (4th edition)
27-28 novembre 2007
Bordeaux, France
www.aerosoultions-bordeaux.com
Geo (Global Earth Observation System of Systems)
28-30 novembre 2007
Le Cap, Afrique du Sud
www.earthobservations.org
Navi Asia
28-30 novembre 2007
Shangai, Chine
www.navi-asia.com
Décembre 2008
Vietnam Aviation Conference &
Expo 2007
4-5 décembre 2007
Hanoi, Vietnam
www.cpexhibition.com
3rd International Conference
Earth from Space
4-6 décembre 2007
Moscou, Russie
www.transparentworld.ru/
conference
IGNSS Conference 2007
4-6 décembre 2007
Sydney, Australie
www.ignss.org
China Europa
Convention d’affaires industrielle entre la Chine
et l’Europe
11-13 décembre 2007
Le Havre, France
[email protected]
Europe et sécurité
Avec la DG Environnement
12 décembre 2007
Bruxelles
www.e-hsa.org
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
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n° 21 - octobre 2007
Publications
I-Space-Prospace vous propose des
dossiers d’information consacrés à
l’Europe et à l’Esa, au fonctionnement des institutions, à la politique
industrielle, aux grands programmes (Galileo, GMES,...) et à l’actualité.
Cette information, qui se veut pédagogique, accordera une place particulière aux PME. Elle sera réservée
aux membres de l’association.
Le premier dossier disponible (10
pages) a pour titre : Les clefs pour
comprendre l’Esa.
A paraître prochainement :
- Point sur Galileo
- L’Europe spatiale
- L’Esa et les PME
- Prospective scientifique de l’Esa.
Pour vous procurer ces dossiers et
pour tout renseignement, contacter : Francis Fiszleiber
T. 01 44 88 99 34
[email protected]
Dossiers
Japon
Le programme Servis, résultats
et perspectives
Septembre 2007
Le point sur le fonctionnement
du satellite Alos/Daichi
Septembre 2007
Développement de séries de
microsatellites et de minisatellites au Japon, septembre 2007
Lancement de Selene
Octobre 2007
Le Japon et l’espace
Lettre d’information n°5
Septembre 2007
La lettre d’information et les dossiers sont disponibles sur le site
www.prospace-fr.com, pour les
membres de l’association, et sur
abonnem ent pou r les nonmembres.
Renseignements et abonnements :
[email protected]
LES MEMBRES
DE
L’ASSOCIATION
3D-Plus, ACC, ACMG, Ades, Afigéo, Agenium, Air Liquide, Aon
Explorer, Arianespace, Astrium
Satellites, Astrium Space Transportation, Atec-ITS France, C2
Innovativ’systems, Capgemini
France, Cegelec, Clemessy, CLS,
Cnes, Compagnie Deutsch, CS
Communication et Systèmes, Dassault Aviation, EADS Sodern, Emitech, Esri France, Eurisy, Eurospace, Fileas, Fugro-Topnav, GAEL
Consultant, Gaz de France, GecoSat, Géo 212, Idate, IGN, InSnec, Institut français de navigation, Ionic Software, IRD, Issat,
IT Ingénierie, ITT Visual Information Solutions,
J.-F. Galletout,
Jean Poulit Conseil, Jehier Spatial, J&P Géo, Latecoère, Magellium, Map, Marsh S.A., Medes,
Météo-France, Morgan’Conseil,
Novacom Services, Noveltis, Oxygène Telecom, Onera, Planet Observer, Processus & Innovation,
Sacee International, Saft, Sagem
Defense Security (groupe Safran),
Satel Conseil international, SatelConsulting, Sertit, Silicom,
Snecma (groupe Safran), Snecma
Propulsion Solide
(groupe Safran), SNPE Matériaux Energétiques (groupe SNPE), Sofradir,
Sofrance (groupe Safran), Souriau, Spot Image, Steel Electronique, Temex, Thales Alenia Space,
Thales Electron Devices, Thales
Information Systems, Toposat,
Tracemed, Vega Technologies,
VisioTerra.
En janvier 2008
I-Space-Prospace devient Spheris.
www.spheris-fr.com
I-SPACE – PROSPACE
I-Space-Prospace est une
association de loi 1901
qui a pour objet de développer
les marchés spatiaux, de faire
connaître et de favoriser
les possibilités d’utilisation
des applications
des systèmes spatiaux.
www.i-space.fr
www.prospace-fr.com
Directeur de la publication
Norbert PALUCH
Rédactrice en chef
Marie-Claude SIRON
[email protected]
Abonnements
[email protected]
Diffusion : 2500 destinataires
ISSN 1951-1256X
L’ÉQUIPE D’I-SPACE-PROSPACE
DOSSIERS EUROPE
NORBERT PALUCH
PATRICIA BERTRON CHOPIN
MONIQUE B ROSSA UD
FRANCIS FISZLEIBER
NICOLE MADON
MARTINE PRINGA ULT
MARIE-CLAUDE SIRON