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Règlement intérieur de l’association
« Aïkido Traditionnel Chaponost »
Version adoptée lors de l’assemblée générale constitutive du 11 mars 2015
Aïkido Traditionnel Chaponost est une association loi de 1901, financée par les cotisations
de ses adhérents. Comme toute association, elle est définie par un règlement intérieur.
1. Adhésion et responsabilités
Pour éviter toute dérive, le président de l'association et le responsable
technique de l’association, soucieux notamment des qualités morales des
membres de l’association, statuent sur toute admission sans avoir à justifier leur
décision, quelle qu’elle soit. De plus, le président, ainsi que le responsable
technique, peuvent prononcer l’exclusion définitive et immédiate de tout membre
qui aurait manqué aux règles d’éthique relatives à la pratique de la discipline ou qui
aurait eu un comportement ou des propos déplacés ou dangereux.
Pour les mineurs, l’association se dégage de toute responsabilité dans les 3
cas suivants :
- en dehors des heures de cours,
- si le mineur ne s’est pas présenté au cours,
- en cas de cours annulé.
Un enseignant absent se fait systématiquement remplacé pour que le cours
ait bien lieu. Mais, même si cela est très rare, un cours peut être annulé. C’est la
raison pour laquelle les parents, ou le tuteur légal, doivent s’assurer de la présence
de l’enseignant à chaque cours.
2. Formalités d’inscription
La démarche d’adhésion comporte la constitution d’un dossier et le
règlement de la cotisation.
Le dossier d’inscription est à constituer soigneusement chaque année par
tous les pratiquants :
- Remplir le bulletin d’inscription.
- Remplir l’attestation qui autorise à prendre toutes les mesures
nécessaires en cas d’accident.
- Fournir les pièces demandées sur le bulletin d’inscription.
- S’acquitter du montant de la cotisation.
Pour les mineurs, la présence d’un parent est obligatoire le jour de
l’inscription.
Le dossier est à remettre dès le premier cours. L’inscription ne pourra être
prise en compte qu’à la condition d’un dossier complet (sauf enveloppes et
photos). Hors période de cours d’essai, le pratiquant non inscrit se verra refuser
l’accès au dojo.
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Les montants des cotisations sont adoptés au début de chaque saison.
Le règlement intégral du montant de la cotisation s'effectue dès l'inscription,
avant de monter sur le tatami. En cas de difficultés financières, des paiements en
plusieurs fois sont possibles.
Aucune cotisation ne pourra être remboursée, même en partie, 10 jours
après l’inscription, sauf dans des cas particuliers comme celui d’une exclusion. Si
ce délai n’est pas dépassé, l’inscription pourra être remboursée, sans les éventuels
frais de licence qui auraient été engagés.
En cas d’exclusion, le remboursement de la cotisation pourra se faire au
prorata du temps effectué, après avoir soustrait les frais de dossier et de licence.
En cas de blessure prolongée, la cotisation pourra être remboursée sur
présentation d’un certificat médical.
La coutume veut que, quand plusieurs dojos d'une même région sont
affiliés, un adhérent de l'un de ces dojos peut venir dans un dojo voisin. Ceci est
une possibilité, une forme d’hospitalité, non un dû. Un pratiquant qui vient
régulièrement dans un dojo où il n'est pas inscrit doit le faire avec honnêteté, et
dans tous les cas doit s'adresser aux responsables du dojo d'accueil pour régler
avec eux la question des droits d'inscription.
Rappelons que nous maintenons volontairement des tarifs permettant au
plus grand nombre de pratiquer.
Toute personne étant déjà assurée par l’EPA-ISTA pour la saison en cours
et ayant fait la preuve de son inscription à un autre dojo de la région lui-même
affilié à l’EPA-ISTA, n’a pas besoin de verser de cotisation pour venir en tant que
visiteur occasionnel. Cependant, si elle désire pratiquer régulièrement, elle doit être
membre de notre association pour la saison en cours et doit ainsi s’acquitter d’une
cotisation spéciale fixée par l’assemblée générale. Toute inscription de ce type
requiert les mêmes conditions qu’une inscription normale.
3. Code de conduite du pratiquant d’aïkido
L'aïkido n'est pas un sport, il se pratique dans un dojo (lieu où l'on pratique
la voie), fonctionnant sur la base de règles traditionnelles.
Le dojo symbolise le champ de bataille. Chaque chose, chaque personne,
doit y être à sa juste place. Il n'est certes pas question de transformer le tatami en
terrain de combat. Cette représentation a pour but de mettre les pratiquants en
condition de pratiquer un art martial. Sur le tatami, on doit en permanence garder
vigilance et concentration, comme si notre vie en dépendait.
Le respect de l'étiquette est fondamental. Cette discipline, sous peine de
disparaître, doit garder ses racines. Les règles suivantes, pouvant sembler rigides
au débutant, sont là pour garantir la sécurité des pratiquants et le respect de
l’aïkido. Il convient donc que toutes les personnes admises sur le tatami en aient
pris préalablement connaissance et s'engagent à s'y conformer sans réserve.
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À l’intérieur du dojo :
1. Dans un dojo traditionnel, le pratiquant n'est pas chez lui. Il est dans tous
les cas l'invité du maître.
2. L'aïkido n'est pas un produit de consommation. La cotisation représente
une adhésion à l’association. Le fait de s'être acquitté de cette cotisation
n'ouvre aucun droit particulier quant à l'enseignement dispensé par le
maître.
3. Le dojo n'est pas un lieu où s'expriment les conflits personnels. On est là
pour pratiquer avec des partenaires de manière constructive et
respectueuse. Toute personne troublant la sérénité du dojo sera priée de
changer d'attitude ou de s'en aller.
4. La présence d'éventuels spectateurs est tolérée. Il est dans ce cas interdit
de boire, de manger, de fumer, de discuter, de distraire ou gêner les
pratiquants de quelque façon que ce soit.
5. Même s'il est un pratiquant confirmé, un spectateur n'intervient en aucun
cas pour corriger une erreur commise par des pratiquants sur le tatami.
6. Pour ne pas perturber le bon déroulement de son cours et pour la sécurité
des pratiquants, le responsable du cours peut exiger d’un pratiquant ou
d’un spectateur qu’il sorte immédiatement du dojo.
7. Les pratiquants doivent veiller à ce que le dojo soit en permanence propre et
sain.
8. Toute forme d'insolence, tout propos ou attitude irrespectueux, dangereux
ou déplacés, n'ont pas leur place au sein du dojo.
9. Tout esprit de compétition, contraire à l'esprit de l'aïkido, est interdit sur le
tatami. Le but n'est pas de battre un adversaire.
10. Dans toutes les circonstances, on doit veiller à protéger son partenaire et à
se protéger soi-même.
11. Le pratiquant doit accepter les conseils du responsable du cours et travailler
dans le sens qu'il se voit indiqué. Il n'y a aucune place pour la contestation
dans le dojo, bien que le pratiquant soit encouragé à développer sa propre
vision de la technique. En cas de désaccord, le pratiquant garde l'entière
liberté de partir.
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Sur le tatami :
12. Lorsque l'on franchit la porte du vestiaire, on oublie les tracas du quotidien :
toute l'attention doit être consacrée à la pratique. Dans un contexte martial,
une seconde d'inattention peut entraîner la mort.
13. La ponctualité est de rigueur. Le cours doit commencer à l'heure. Si le
responsable du dojo est absent, ou en retard, un ancien, agréé par le
responsable technique, doit prendre en charge l'entraînement et
commencer le cours à l’heure.
14. Normalement, le Senseï monte le dernier sur le tatami et le quitte le premier.
Les contraintes de la vie moderne font que certains arrivent après que le
cours a commencé. La méthode traditionnelle veut que l'on attende alors
sur le bord du tatami l'autorisation avant de monter. Une autre solution,
moins contraignante, est de s'insérer discrètement dans le cours en saluant
à genoux le kamiza puis le responsable du cours, avant de s'excuser auprès
de lui à la première occasion.
15. Les bijoux, montres et prothèses, dangereux pour la pratique, sont à laisser
au vestiaire.
16. La tenue corporelle est correcte et propre, elle ne doit pas incliner les autres
à la répulsion.
17. Le corps est propre. Les pieds et les mains doivent être propres (il est
recommandé de se laver les pieds avant de monter sur le tatami), les ongles
coupés. Verrues et mycoses sont soignées rapidement.
18. On ne marche pas pieds nus dans les vestiaires ou à l’extérieur du tatami.
19. Sauf en cas de soins, les chaussettes ne sont pas autorisées.
20. On ne monte pas avec ses chaussures sur le tatami.
21. Ne mâcher ni bonbon ni chewing-gum, par respect, pour une meilleure
concentration et par sécurité, pour ne pas occasionner une obstruction de la
trachée.
22. Ne pas monter sur le tatami en ayant absorbé de l'alcool ou des drogues.
23. En cas de blessures, il est préférable de se soigner avant de pratiquer de
nouveau. Avertir le partenaire et le responsable du cours.
24. Le moindre saignement doit entraîner l’arrêt immédiat de la pratique. Il y a
risque de contagion, et les taches sont difficiles à nettoyer. Les plaies non
guéries sont protégées.
25. Si vous avez à quitter le tatami pendant le cours, vous devez impérativement
tenir le responsable du cours informé.
26. La tenue de l'aïkidoka est l’aïkidogi (vêtement d'aïkido), veste et pantalon,
complétés par le hakama au bout de quelque temps de pratique. Les
femmes peuvent porter une tenue avec une veste fermée par un lacet et un
tee-shirt. Dans tous les cas, le gi est propre, en bon état (non déchiré) et
sec.
27. Pratiquer sans ostentation dans l'attitude la plus simple.
28. Le salut en aïkido n'a aucune connotation d'ordre religieux. C'est une
marque de respect, de politesse, de gratitude et d'humilité.
29. On salue en direction du kamiza en entrant dans le dojo et sur le tatami, et
en les quittant.
30. Le premier et le dernier partenaire sont salués à genoux (zarei). Lors des
changements de techniques, à la fin et au début d'une séquence de travail,
on salue debout (ritsu rei).
31. Les zoris (sandales) sont à leur place, jointes, talon contre le tapis.
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32. On place les armes, prêtes à l'emploi, sorties de leur étui,
perpendiculairement au tatami. La pointe ou le tranchant de la lame ne sont
jamais dirigés vers le kamiza. Les armes sont respectées : on ne marche
pas dessus, on ne les enjambe pas, on ne les choque pas, on ne les jette
pas. Lors de la pratique, on les salue, on les place à la droite du corps avant
et après usage (paix) et à gauche, prêtes à l'emploi, pendant l'usage. Elles
sont tendues au partenaire selon le protocole. On ne se sert pas d'armes
fragiles ou endommagées pour éviter tout risque d'accident.
33. Ne jamais se servir d'une arme ou d'un gi qui ne vous appartient pas.
34. Pour les blessés, la position du lotus, en tailleur, est tolérée. Sinon, on est
assis en seiza pour assister aux démonstrations, ou écouter une explication.
35. Ne jamais s'adosser au mur : la position du corps est maîtrisée, contrôlée à
chaque instant à partir du seika tanden.
36. On ne perturbe pas le cours par des bavardages. Même dans le cadre d'une
explication, un geste suffit.
37. Si l'on doit poser une question au responsable du cours, il convient de se
signaler à lui avec respect en le saluant, et non de l'appeler. Il répondra, s'il
est disposé à le faire, selon les circonstances pédagogiques.
38. Normalement, on n'invite pas un plus ancien que soi à travailler : on attend
qu'il le fasse. Inversement, un ancien doit porter toute son attention à
l'accueil et à la formation des débutants.
39. Sur le tatami, il n’y a qu’un professeur : les assistants et anciens pratiquants
ont pour rôle d’aider le professeur. Cette aide se fait en utilisant le moins
possible la parole. Les anciens doivent éviter les longs discours et ne
doivent pas faire un cours dans le cours. Ils doivent porter leur attention sur
l’objectif du cours et chercher à aller dans le même sens.
40. En cas d’accident : ne pas jouer les secouristes en manipulant la personne
(sauf en cas d’extrême urgence et par une personne qualifiée). Il faut en
avertir immédiatement le professeur et appeler les secours (18 ou 15) si
besoin est.
41. À la fin d'une séance d'étude, cesser immédiatement le travail, saluer son
partenaire et regagner sa place au plus vite. Les élèves sont assis en lignes
parallèles distantes d'au moins un mètre, les plus anciens à gauche du
responsable du cours, les débutants à droite. La ligne la plus proche du
professeur ne doit pas dépasser ses genoux.
42. Si une démonstration vous est personnellement adressée, ou à votre
partenaire, vous l'écoutez et saluez ensuite.
43. À la fin du cours, le Senseï quitte le tatami et les élèves demeurent
concentrés jusqu'à son départ. En général, le responsable du dojo donne le
signal de la fin du cours avant de quitter le tatami, par convivialité et pour
avoir un contact avec ses élèves.
Le président de l’association
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