Etude longitudinale Contacts Echantillon

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Etude longitudinale Contacts Echantillon
NEWSLETTER | AVRIL 2014
www.researchonphd.be
Bienvenue à la newsletter du projet Research on PhD. Vous y trouverez tous les six mois les
actualités du projet. Elle est subdivisée en trois rubriques : nouvelles de l’étude longitudinale
à laquelle vous avez participé, informations sur le projet dans son ensemble et sites ou articles
susceptibles de vous intéresser en tant que doctorant-e.
Etude longitudinale
Au total, pas moins de 1184 doctorants ont participé
à la première vague de récolte des données, ce qui
représente un taux de participation de 30% sur
l’ensemble des deux universités, l’UCL et l’ULB
(voir ci-dessous pour une caractérisation de
l’échantillon). Nous voulions vous remercier
chaleureusement pour avoir contribué à ce succès et
espérons pouvoir de nouveau compter sur votre
collaboration lors de la prochaine vague de
collecte des données prévue pour le mois de mai.
En effet, cette étude ne sera véritablement un succès
que si vous êtes suffisamment nombreux à participer
aux différentes vagues de récolte des données. En
attendant de pouvoir vous présenter les résultats
complets à la fin du projet, des résultats partiels et
préliminaires seront épinglés dans chaque newsletter
(voir plus loin). [Les premiers résultats de cette
étude feront l’objet d’une présentation orale lors du
28ème congrès international de psychologie
appliquée qui aura lieu en juillet à Paris.]
Contacts
Gentiane Boudrenghien (à gauche) et
Christelle Devos (à droite) sont les
personnes de contact pour l’UCL.
Tél. : +32 (0)10 47 44 67
Nicolas Van der Linden est la personne
de contact pour l’ULB.
Tél. : +32 (0)2 650 37 77
Echantillon
A partir d’une table d’invitations comprenant 3380 courriels uniques, nous avons
récolté des réponses pour 1184 personnes dont 1137 sont actuellement engagées dans un
doctorat (les autres réponses ont été fournies par d’anciens ou de futurs doctorants).
Egalement répartis entre l’UCL et l’ULB, les participants proviennent aussi bien des
sciences humaines et sociales (56%), des sciences de la santé (22%) que des sciences et
technologies (22%). On retrouve 61% de chercheurs temps-plein, 20% d’assistants
temps-plein, 10% de doctorants sans financement et 4% d’assistants mi-temps (les 5%
restants rentrent dans une catégorie autre). Enfin, les participants sont plus souvent de
sexe féminin (56%), de nationalité belge (71%) ; leur âge étant réparti entre 21 et 65 ans,
avec une moyenne de 29 ans.
Projet
Pour rappel, notre projet est un projet FRFC
interuniversitaire (UCL et ULB) de quatre ans (il
prendra fin en juin 2016). Il a été présenté de
manière plus détaillée auprès des représentants
scientifiques des deux universités ainsi que dans un
article publié dans le numéro 34 du journal Objectif
Recherche (voir →).
Une des spécificités de notre projet est l’utilisation
d’une méthode mixte alliant approches qualitative
et quantitative. Nous avons commencé la partie
empirique du projet en interviewant d’anciens
doctorants qui, entre septembre 2010 et décembre
2012, ont, soit obtenu, soit arrêté leur doctorat. Ces
anciens doctorants ont été recrutés au sein des trois secteurs (sciences et technologies ;
sciences de la santé ; et sciences humaines et sociales) de nos deux universités. L’objectif de
ces entretiens était double : 1) tout d’abord, comprendre l’expérience du doctorat du point de
vue des intéressé-e-s ; 2) ensuite, préparer une étude quantitative et longitudinale (celle à
laquelle vous avez participé). A ce jour, nous avons mené une vingtaine d’entretiens qui se
sont révélés extrêmement riches d’enseignements. [Des résultats préliminaires ont été
présentés à la 15ème conférence biennale EARLI pour la recherche sur l’apprentissage et
l’enseignement qui a eu lieu en août 2013 à Munich. Des résultats plus aboutis seront
également présentés lors d’un symposium que nous organisons à l’occasion de la conférence
annuelle de la société belge de psychologie qui aura lieu en mai à Leuven (voir le programme
partiel ci-dessous) ainsi qu’à la conférence internationale sur la motivation qui aura lieu en
juin à Helsinki.]
Un autre volet du projet consiste en une analyse des taux d’abandon du doctorat dans nos
deux universités. L’objectif de cette analyse est double. D’une part, comparer les chiffres
d’abandon observés à ceux disponibles dans la littérature internationale. De l’autre, identifier
les facteurs démographiques, institutionnels et financiers prédisant le mieux l’obtention versus
l’abandon du doctorat chez les étudiants inscrits au doctorat entre 2002 et 2013. Nous nous
apprêtons à analyser les données récemment mises à notre disposition par les services
centraux de l’UCL et de l’ULB.
Nous terminons ce fil d’actualité en précisant que des déclarations ont été introduites auprès
de la Commission de la protection de la vie privée pour chacun des volets empiriques du
projet. Ces déclarations peuvent être consultées sur le site de la Commission.
Si notre projet a pour objectif de repousser les limites de la littérature existante sur la
persévérance aux études doctorales, il vise également à dégager des pistes pour améliorer
l’accompagnement des doctorants, leur engagement et leur bien-être au travail. Les décideurs
seront probablement sensibles aux conclusions tirées d’études transversales, à grande échelle
et longitudinales telles que celles que nous menons. En vous remerciant à nouveau pour votre
participation, sans laquelle rien de ce que nous cherchons à accomplir ne serait possible !
Sites ou articles utiles
Remerciements
Portail fournissant des informations utiles pour la Nous remercions vivement les
réalisation d’un doctorat et pour l’insertion personnes et les institutions suivantes
professionnelle des docteurs.
pour l’aide apportée dans le cadre de
notre projet :
Résultats d’une étude récente menée par des
collègues français sur le niveau et les dimensions Tiago Cavaco, Catherine Dehon, le
de la satisfaction de doctorants à l’égard de leur Fonds de la Recherche Scientifique promoteur.
FNRS, Bibiane Fréché, Francesca
Fragapane, Pambu Kita-Phambu,
Les aspects concrets de la thèse, un blog par et pour Wladyslaw Quinet, Monique
les chercheurs en sciences humaines et sociales.
Tavernier et Marie Welsch.
Le doctorat illustré.
____________
SYMPOSIUM
BAPS 2014 – Leuven, 27 May 2014
• Title:
“Persistence and success in doctoral studies”
• List of participants
Alphabetic order, except for the organizer
Nicolas Van der Linden (ULB; organizer & speaker)
Bernadette Charlier (Université de Fribourg, discutant)
Hanne De Rycke (Ghent University; speaker)
Marie Lambert (Université de Fribourg, speaker)
Nicolas Sommet (Université de Lausanne; speaker)
• Introduction and objectives
Research on doctoral studies has increased notably as of late (Jones, 2013). The doctoral
student experience is one area of discussion that has particularly benefited from this trend. Its
challenging nature has often been underscored in order to explain the high rates of dropout –
ranging from 24 to 67% depending on the discipline (Gardner, 2010) - observed among
doctoral students. The most widely documented challenges experienced by doctoral students
include, among others, the regulation of the student–supervisor relationship, finding a balance
between research and teaching activities, the development of a professional identity when still
being considered and treated as a student, the handling of the pressure to publish while not
always having the time or the skills to do so, or the socialization into a cultural mindset (i.e.,
the values or goals shared by the scientific community) that can be at odds with the personal
one. Although the literature goes a long way toward furthering our understanding of the
factors at play along the path to a doctorate, it also presents several limitations: 1) a relative
dearth of research conducted in more than one institution; 2) an overreliance on a single
method of inquiry; 3) a neglect of the role played by the stages of degree progress; 4) a lack of
longitudinal studies; and 5) theoretical underdevelopment of the field as a whole (for a more
exhaustive list of limitations, see Bair & Haworth, 2004).
The aim of the symposium is to extend previous research on the doctoral student experience
beyond the above mentioned limitations. To do so, papers will be presented that cover a wide
range of topics, approaches and methods. The first paper (Van der Linden, Boudrenghien,
Devos, Galand, & Klein) consists in a sequential analysis of descriptions of the doctoral
journey made by former doctoral students recruited in two different institutions. The second
paper (Lambert) reports the results of a mixed methods research on the conditions, strategies
and dimensions of the professional development of teaching assistants. In the third paper
(Derycke, Levecque, Debacker, Vandevelde, & Anseel), the role of different factors –
including the stages of degree progress - on the scientific productivity of junior researchers is
investigated. Finally, building on the theoretical framework of political socialization, the
fourth paper (Sommet, Pillaud, & Butera) glances through four studies – including a
longitudinal study - conducted on motivational contagion in learning settings.
Répartition du temps de travail
En moyenne, les doctorants de notre échantillon rapportent consacrer 61% de leur
temps de travail à leur recherche doctorale, 16% à des tâches pédagogiques, 12% à des
travaux de recherche indépendants de leur projet de thèse, 9% à des tâches autres et 2%
à des tâches spécifiquement liées à une fonction de représentant du corps scientifique. Si
la répartition est équivalente au sein des deux universités, des différences émergent en
fonction du secteur et du financement. Ainsi, les doctorants en sciences et technologies
(S&T) consacrent plus de temps à leur recherche doctorale que les doctorants en
sciences de la santé (SS) qui y consacrent plus de temps que les doctorants en sciences
humaines et sociales (SHS). Si, pour les premiers, cela s’accompagne par moins de temps
consacré à des tâches autres (regroupant des tâches logistiques, techniques ou
administratives), pour les seconds, cela s’accompagne de moins de temps consacré à des
tâches pédagogiques. En ce qui concerne le financement, nous retrouvons, dans l’ordre
décroissant du temps consacré à la recherche doctorale, les chercheurs (73%), suivis des
doctorants sans financement (50%) et, enfin, des assistants (41%). Ces résultats
préliminaires issus d’analyses univariées font actuellement l’objet d’analyses plus
approfondies.
80
70
Répartition du temps de travail en
fonction du secteur
60
50
SHS
40
SS
30
S&T
20
10
0
Recherche doctorale Tâches pédagogiques
Tâches autres
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