hommage des fils de Paulette Le Roux
Transcription
hommage des fils de Paulette Le Roux
Maman, Nous voici tous réunis autour de toi. Papa, ta famille, tes amis, tous ceux qui t’ont connue, apprécié et aimé. Avec Papa et Olivier, nous tes trois hommes, nous voulons te dire quelques mots du fond de notre cœur qui est aujourd’hui bien triste. Bien sur, tu es partie trop vite. Mais tu es partie finalement comme tu as toujours vécu, discrètement et avec simplicité. Le Seigneur qui te rappelle, l’aura donc voulu ainsi. Maman, tu nous as tant donné à tous les trois. Avec Papa, votre amour aura été fécond et beau. Votre fidélité au long de ces 52 années de mariage, nous offre un si beau témoignage et un si bel exemple. Avec Olivier, nous savons que tu as été une épouse dévouée, attentionnée sur qui Papa a toujours pu s’appuyer. Grâce à vous deux, nous avons pu grandir, nous épanouir et prendre notre envol. Pour nous deux, tes fils, tu as été une Maman si aimante et si douce. Toujours attentive à nos besoins, nous soutenant dans nos projets personnels, avec dans le regard, ce rien d’admiration aimante qui donne confiance en soi. Comme nous avons été heureux tous les quatre ! Il nous reste aujourd’hui de merveilleux souvenirs qui sont éternels. Et puis au fil du temps, notre petite famille s’est agrandie. Nos épouses, Claudia et Marie-Pierre auront été pour toi les filles que tu n’as pas eues. Vous avez petit à petit appris à vous connaître avec toujours ce souci que tu avais du bonheur de tes garçons. Mais tu savais que nous étions dans de bonnes mains. Tout à l’heure, elles te diront avec leurs mots ce qu’elles ressentent aujourd’hui. Enfin, les petits-enfants sont venus et tu es devenue leur « Grany ». Et comme avec nous leurs parents, tu étais toujours prête à recueillir les confidences et à offrir tes conseils. Ils gardent eux aussi de merveilleux souvenirs de vos relations si affectueuses qui les aideront à construire leur propre vie. Mais par-dessus tout, tu nous as transmis, avec Papa, le plus beau des cadeaux : la Foi. Pas celle des grandes théologies. Mais celle qui au quotidien donne la force de voir que la vie est belle même dans les épreuves. Ta prière était quotidienne et Marie, notre Maman du Ciel, était ta confidente. Tu y puisais ta force. Et cela t’a été bien nécessaire quand l’épreuve de la maladie t’a frappée de manière si inattendue. Mais tu as affronté ce mal qui te rongeait avec détermination et force de caractère comme si de rien n’était. Maman, je ne vais pas aller plus loin et laisser chacun ici, dans le silence de son cœur, te dire les mots qu’il a envie de te dire. Nous, Nous croyons que tu es entrée dans la joie éternelle de Dieu, comme Jésus ressuscité nous l’a promis. C’est notre Foi et notre espérance, c’étaient les tiennes. Maman, du fond de notre cœur : merci pour tant d’amour !