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CAMPANIE
Musée Archéologique
National de NAPLES
L’organisation actuelle du musée est le résultat de la réunion de nombreuses collections
provenant de la famille des Bourbons, de la famille Farnèse, puis des fouilles
d’Herculanum, Pompéi, Paestum, et plus généralement de toute la Campanie et constitue un des plus grands et plus riches musées archéologiques d’Europe.
LE BÂTIMENT...
L’édifice primitif est construit en 1582. Université de 1599 à 1701, puis caserne jusqu’en
1735, le bâtiment est rendu aux étudiants par Charles de Bourbon jusqu’en 1797, date à
laquelle les collections d’Herculanum, les collections de tableaux, la Bibliothèque, la
Collection de médailles et de vases antiques, l’Ecole des Beaux-Arts, entre autres, y sont
installées.
Les principaux centres d’intêret
- La sculpture présentant un aperçu de l’évolution de l’art du 6e siècle av JC au 4e siècle
après JC
- Naples Antique.
- Les documents provenant des villes enfouies par le Vésuve : mosaïques, peintures murales, objets de la vie quotidienne et objets de luxe…
- Les principales œuvres antiques provenant des collections Bourbon et Farnèse.
COLLECTIONS DU REZ-DE-CHAUSSÉE
Le rez de chaussée, consacré à la sculpture, est
en pleine réorganisation et la distribution des œuvres va changer. Essayez de retrouver celles-ci,
parmi les plus connues .
LES TYRANNICIDES
Ces deux hommes, Harmodios et Aristogiton,
tuèrent le tyran d’Athènes Hipparque en
514 av JC et trouvèrent la mort eux aussi. En
510, on leur éleva deux statues, en remercie ment de leur sacrifice. Confisquées par les
Perses lors de leur victoire sur les Athéniens
(480 av JC), elles furent remplacées par un
nouveau groupe en bronze réalisé par Critios et
Nesiotès en 477 av JC.
Copie romaine (Ier ou 2e s ap JC) de l’original exécuté dans le style sévère. Remarquez
l’étude de l’anatomie et comment les artistes ont rendu la différence entre le
jeune homme et celui d’âge plus mûr.
Marbre. H : 1,95m et 2,03m
Retrouvées dans la villa Hadriana à Tivoli. Collection Farnese
LA COLLECTION FARNÈSE
Pourquoi des œuvres retrouvées à Rome sont-elles exposées au musée
de Naples ? Tout simplement à cause des héritages successifs !
Le pape Paul III, de la famille Farnese, avait rassemblé une collection
d’environ 400 statues antiques qui ornaient les différentes demeures de
la famille. Elisabeth Farnese, mère de Charles de Bourbon (roi de Naples
en 1734) en hérita, puis son fils. Mais c’est son petit-fils, Ferdinand IV,
qui fit transporter à Naples la fabuleuse collection.
BAS-RELIEF D’ORPHÉE ET EURYDICE
Ce bas-relief représente le moment le plus émouvant du mythe
d’Orphée : sa jeune femme, Eurydice ayant été mordue par un ser pent, meurt et se retrouve aux Enfers (le séjour des morts chez les
Grecs). Orphée, inconsolable, obtient des dieux de lui rendre la vie, à
condition de ne pas la regarder avant
d’être sorti. Mais il se retourne et du
coup perd sa belle pour toujours.
Hermès, qui guide les âmes des morts,
vient alors rechercher Eurydice.
O e u v re de provenance inconnu e,
datée de 410 av JC, probablement de
l’école de Phidias. L’expression des
sentiments est particulièrement bien
rendue. Marbre. 1,18m x 1m
LE “DORYPHORE”
Le “Doryphore” ( = porteur de
lance) : c’est la meilleure copie
romaine du très célèbre bronze de Polyclète (5e s av JC),
illustrant bien les canons de
beauté édictés par l’artiste
grec : harmonie dans les proportions et équilibre dans le
mouvement du corps.
Cette statue a été retrouvée
dans la palestre samnite de
Pompéi.
Marbre, H 2,11 m
L’HERCULE FARNESE
Copie signée par un certain Glycon, sculpteur athénien, d’un original en bronze, attribué Lysippe ; le héros ici est représenté
au repos, après avoir cueilli les pommes du
jardin des Hespérides qu’il tient dans sa
main droite.
Contrairement aux représentations habituelles du héros, il semble ici bien las, sommeillant, appuyé sur son gros bâton
noueux.
Cette statue a été retrouvée au 16e s. près
de thermes de Caracalla à Rome et fait
partie de la collection Farnese.
Marbre. H 3,17m
mann - 3
LE TAUREAU FARNESE
Ce groupe impressionnant évoque le mythe du supplice de Dircé. La scène
se passe sur le mont Cithéron. Amphion et Zéthos s’apprêtent à venger
leur mère, Antiope, maltraitée pendant des années par le roi de
Thèbes et sa femme Dircé. Ils surprennent celle-ci alors qu’elle
procédait à un sacrifice sur l’autel de Dionysos et l’attachent aux
cornes d’un taureau furieux. Antiope, impassible, assiste à la
scène. Le petit berger à droite symbolise de mont Cithéron.
LA VÉNUS “CALLIPYGE”
(aux belles fesses),
Copie romaine d’un original grec
en bronze, retrouvée dans la
Domus Aurea à Rome. L’une des
pièces les plus célèbres de la collection Farnese.
La déesse, aux traits très juvéniles,
enlève son chiton et ne résiste pas
au plaisir de contempler ses si belles
fesses !
On admire d’abord la performance technique : tous
les personnages ont été sculptés dans un seul bloc !
Il s’agit d’une copie romaine du 2e s ap JC. Les auteurs de l’original en bronze, Appolonios et
Tauriscoros, de l’école de sculpture de Rhodes, au
2e s av JC, sont connus grâce à un texte de Pline
l’Ancien. Ce groupe fut retrouvé à Rome en 1545
près des thermes de Caracalla.
Marbre. H 3,70m
Marbre. H 1,52m
❖ Remarquez l’évolution de la représentation du corps humain entre les sculptures
grecques archaïques, sévères (Tyrannicides)
ou classiques (Doryphore).
“LA CONSULTATION DE MAGIE”
Comme celle des “Musiciens ambulants”, cette mosaïque est réalisée en opus vermiculatum (très petites
tesselles qui donnent l’illusion d’une peinture) à partir
d’une peinture grecque du 3e s. av JC. Ces deux œuvres
décoraient le centre de deux pièces symétriques de
chaque côté de l’atrium. ici le thème dérive d’une comédie de Ménandre, célèbre poète comique grec du 4e
s. av JC.
Mosaïque exécutée par Dioscouridès - villa de Cicéron
à Pompéi. 0,45 x 0,37m
LA BATAILLE D’ISSOS
Cette bataille, qui eut lieu en 333 av JC, consacre la
victoire d’Alexandre le Grand sur les troupes de
Darius, roi des Perses, représenté ici fuyant devant
son adversaire, le regard affolé. Remarquez comment
l’artiste a rendu l’illusion d’une armée nombreuse.
Admirez la maîtrise de la perspective dans l’arrièretrain du cheval au premier plan!
LES MOSAÏQUES - Entresol gauche
Prélevées dans les plus riches maisons de Pompéi et d’Herculanum où elles ornaient généralement le sol. Aidez-vous de la fiche Monde romain “Décor de la
maison : la mosaïque”
“LES MUSICIENS AMBULANTS”
Une troupe de musiciens jouent à l’angle d’une rue.
Celui qui tape sur le tambourin marque le rythme
avec ses pieds ; le second danse lourdement au son
des crotales qu’il manie. Une femme, vêtue de
façon voyante, joue de la double flûte, instru ment que maîtrisaient tous les Grecs, tandis
qu’un nain attend à côté d’elle le moment
d’entrer en scène.
L’artiste, dont la signature apparaît en petits
caractères en haut à gauche, a représenté là
un thème célèbre en donnant beaucoup de
caractère aux personnages.
Mosaïque signée Dioscouridès, provenant de la villa de Cicéron à Pompéi. 0,48 x 0,46m
F
SCÈNE DIONYSIAQUE
ATTENTION AU CHIEN !
Mosaïque en opus sectile (fragments de marbre de
couleur taillés ou découpés sur un fond d’ardoise) représentant la danse d’une ménade et d’un satyre, perCette mosaïque, accrochée au mur, décorait le sol du
tablinium de la maison du Faune à Pompéi. Elle a été
réalisée en opus vermiculatum, tesselles de très petite
taille permettant une grande finesse du décor, d’après
une peinture d’un artiste grec. Les autres mosaïques
exposées dans cette salle et les salles voisines proviennent de la même maison.Toute cette décoration,
illustrant la conquête de l’Egypte par Alexandre, a été
exécutée par des ouvriers venus d’Alexandrie au second siècle av JC.
Et ne manquez pas la statuette en bronze du Faune F - (l’original), à qui la maison doit son appellation !
H,L : 3,42 m x 5,92m
sonnages du cortège accompagnant Dionysos Bacchus chez les Romains - le dieu du vin. Remarquez
la queue du satyre, qui lui confère un caractère animal
et la tête renversée en arrière de la ménade : sous l’effet du vin et de la musique, elle est en extase.
Ier s ap JC ?
Une mosaïque de seuil représentant un
chien, en opus tessellatum, tesselles (petits cubes) d’environ 1cm de côté
De Pompéi. 69,5cm x 69,5cm
mann - 3
LES DÉCOUVERTES DE LA VILLA DES PAPYRUS - 1er étage
gauche
STATUES DE BRONZE
Il s’agit de copies romaines d’originaux grecs exécutées pour la plupart à la fin du 1er s. av JC.
Le Silène ivre, le Jeune Satyre dormant, les Daims,
les Coureurs, les Danseuses (ou plutôt les filles de
Danaos condamnées à remplir
éternellement un tonneau sans
fond) bien qu’inspirés par l’art
hellénistique, montrent la rupture dans la tradition et la recherche d’un art plus audacieux.
L’Hermès au repos (dessin cicontre) est une copie d’un
original grec de l’époque
hellénistique, lui-même
inspiré par une œuvre de
Lysippe (4e s; av JC). Le
dieu, reconnaissable à ses
sandales ailées, tenait
dans la main droite un caducée,
H 1,05 m
Cette très grande villa d’Herculanum a été partiellement fouillée, dans la seconde
moitié du 18e siècle, à partir de puits et de galeries afin de retrouver des œuvres
d’art. Et la “récolte” fut exceptionnelle : 50 sculptures de marbre, 21 de bronze, une
bibliothèque riche de 1758 rouleaux de papyrus ! Les fouilles continuent à l’heure
actuelle dans cette résidence secondaire appartenant à membre riche et cultivé de
la noblesse romaine du 1er s. av JC (son identité n’est pas certaine - peut-être L.
Calpurnius Pison, beau-père de César).
Toutes ces découvertes montrent bien l’influence de la culture grecque sur la classe dirigeante romaine.
UN ROULEAU DE PAPYRUS
La coulée de boue qui a englouti la ville a carbonisé les matériaux inflammables. On a malgré tout réussi à dérouler un certain nombre de ces rouleaux
de papyrus portant des textes, transcrits en grec et
en latin, d’œuvres de philosophes.
Escalier
ATHENA PROMACHOS
Cette statue, de style archaïsant ornait le centre
du tablinium de la maison.
Elle s’inspire de la statue
élévée sur l’acro p o l e
d’Athènes en 566 av JC.
La déesse, casquée, tient
une lance dans sa main
d ro i t e, tandis qu’elle
brandit l’égide recouverte d’écailles et bordée de
serpents sur son bras
gauche.
Marbre - copie romaine
du 1er s av JC - H ?
LA “GALERIE” DE PORTRAITS
Dans cette villa ont également été retrouvés des portraits d’auteurs grecs qui témoignent,
comme le contenu de la bibliothèque, du goût très vif du propriétaire pour la culture grecque.
Le buste d’Epicure, clairement identifiable grâce à l’inscription, est l’une des innombrables copies romaines d’un original qui aurait été exécuté juste après la mort
du philosophe en 270 av JC. Aristote, Pythagore,Cicéron... sont également représentés, non comme ils étaient réellement, mais comme
on se les imaginait d’après leurs écrits !
Le portrait dit de Sénèque (ci-contre) est plus probablement celui
d’un célèbre poète grec dont les traits las et comme usés par une
vie difficile sont rendus avec beaucoup de réalisme.
Bronze romain de l’époque d’Auguste, copie d’une œuvre exécutée
vers 200 av JC. H 33cm
LES OBJETS DE LA VIE A POMPÉI - 1er étage droite
Tout ce qui est exposé dans ces vitrines a été retrouvé lors des fouilles de Pompéi.
LA MAQUETTE DE POMPÉI
Escalier
L’ARGENTERIE
DE LA MAISON DE MÉNANDRE
Dans
la
maison de
M é n a n d re
(ainsi appelée
à cause d’une
peinture re p r ésentant le poète
comique grec) a été
re t rouvé un trésor
d’argenterie de 118 pièces exposées dans une vitrine au centre de la
salle. Appréciez le travail de l’orfèvre sur cette
coupe !
H 12 cm diamètre 11,5cm
LE VASE BLEU
Ce vase est réalisé selon une technique
très particulière : sur le verre coloré,
une couche de pâte vitreuse blanche
est appliquée motif par motif et ciselée. Au centre d’un entrelacs de
végétation des petis Amours s’activent à la vendange, stimulés par le
son des flûtes dont jouent deux
autre Amours.
Cette pièce aurait été découverte
dans une tombe de la nécropole
de la porte d’Ercolano à Pompéi.
H : 30 cm - diamètre 15 cm
La maquette, exécutée entre 1861 et 1879 et
récemment restaurée, reproduit à l’échelle
de 1/100e les édifices fouillés à cette époque.
Les matériaux utilisés sont le contreplaqué,
pour la base, le liège très finement travaillé
pour rendre les différents matériaux de
construction des murs, de l’enduit et du papier peint pour reproduire les décorations
murales et les sols.
La très grande précision et la finition des détails font de cette maquette un document
unique car elle représente des fresques aujourd’hui complètement effacées ou des mosaïques désormais perdues.
Un grand plan en liège complète cette maquette.
mann - 4
LES PEINTURES MURALES
Ces peintures, provenant de Pompéi ou d’Herculanum, sont des fragments de la décoration murale, en particulier les “tableaux” centraux des peintures du 4e style, arrachés des murs au début des fouilles.
Leurs thèmes sont souvent empruntés à la mythologie : le sacrifice d’Iphigénie,
Thésée et le Minotaure, Persée et Andromède, Hercule et Télèphe, etc .
Ne manquez pas les petits paysages, les portraits, la reproduction de l’amphithéâtre
de Pompéi et celle du Vésuve.
LA RIXE DANS L’AMPHITHÉÂTRE DE POMPÉI
Certaines peintures ont pour thème des épisodes historiques ou des événements de la vie
réelle. C’est le cas pour ce panneau représentant la bataille entre les habitants de Nocera
et ceux de Pompéi dans l’amphithéatre en 59
ap JC (voir le texte de Tacite - fiche Pompéi p.4),
trouvé à Pompéi.
BACCHUS & LE VÉSUVE
Cette peinture ornait le laraire (autel des dieux domestiques) de la maison dite du Centenaire à Pompéi.
Comme souvent pour cet endroit, un serpent, symbole des forces terrestres (donc de la fertilité et de l’abondance des récoltes) est représenté : il se faufile
dans la végétation vers un petit autel situé à droite.
L’intérêt de cette peinture tient dans la seule représentation qui nous soit parvenue du Vésuve avant l’éruption de 79. La montagne est alors haute de plus
2000 m (certains avancent même 3000 m) ; sur ses
flancs, on remarque les pieds de vigne à mi-hauteur et
des bois vers le sommet.
Bacchus, le dieu du vin, est représenté “revêtu” d’une
grappe de raisin ; il tient dans sa main gauche le thyrse (bâton terminé par une pomme de pin et entouré
de lierreet de vigne) tandis que la panthère l’accompagne.
H&l :1,41 m x1,5m
L’artiste nous fait voir l’intérieur de l’amphithéatre, vu de haut, où des silhouettes beaucoup trop grandes par rapport à la construction rendent cependant bien le climat du moment, et en même temps, vue de face, les alentours du bâtiment.
H & L : 1,85m x 1,70m
LES STYLES POMPÉIENS
Quelques panneaux plus grands vous permettent de visualiser les différents
styles de la décoration murale:
le1er style, “structural”qui imite des blocs de marbre, souvent laissé en place
le 2e style “architectural” montrant de fausses perspectives
le 3e style “ornemental” aux panneaux centraux décoratifs
le 4e style “fantastique” où fausses architectures et sujets décoratifs se combinent.
Reportez-vous aussi à la fiche “Monde Romain” consacrée à la fresque.
PORTRAIT DIT DE SAPHO
Parmi les portraits retrouvés à Pompéi quelques uns sont très connus. Celui dit de “Paquius
Proculus et son épouse” est sans doute très proche de ses modèles. C’est vraiment une représentation pleine de finesse
d’un jeune couple de la “bourgeoisie” pompéienne.
Le portrait rond (dit de Sapho) ci-contre rappelle la pose
de la jeune épouse de P. Proculus : le stylet appuyé contre sa lèvre inférieure, la jeune femme semble chercher
l’inspiration : que va-t-elle écrire sur les tablettes de cire
qu’elle tient dans sa main gauche ?
Les traits délicats, les cheveux blonds retenus dans une
résille (filet) d’or n’appartiennent cependant pas à un modèle réel. C’est la représentation idéalisée d’une jeune fille.
Diamètre 29 cm
FLORE
Une jeune fille, vue de dos,
cueille des fleurs qu’elle
dépose dans un panier de
paille.; elle est vêtue d’un
voile léger qui ondoit à
chaque pas. Cette figure
très gracieuse a parfois été
appelée “le Printemps”.
Détail d’une peinture murale du 3e style, trouvée à
Castellamare di Stabia, villa
de Varano dite d’Ariane, H
& l : 39 cm x 32 cm
PERSÉE ET ANDROMÈDE
Le héros (fils de Zeus et de Danaé - le dieu sédui sit la princesse sous la forme d’une pluie d’or), aidé
par Hermès et Athéna, vient de tuer la fameuse
Méduse dont il tient la tête. De retour, il tue éga lement un monstre marin auquel la belle
Andromède avait été donnée en patûre. Il libère la
jeune fille des cordes qui la liaient à un récif, la ra mène à ses parents et l’épouse.
La représentation de cet épisode mythologique, souvent reprise, mais avec des styles différents, dans les peintures de Pompéi et
d’Herculanum, serait inspirée d’un tableau de
l’Athénien Nicias (4e s av JC).
Maison des Dioscures à Pompéi H & l : 1,06m x 0,93m
Texte, conception et réalisation : Isabelle & Rémy MARICHAL - Michèle GOZARD - Edition 2002