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Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Novembre 2006 Dans ce numéro I. Lettre de la directrice générale et présidente du FEM II. Réunion du Conseil du FEM III. Troisième Assemblée du FEM : Un regard rétrospectif a. L’Assemblée du FEM vue par le PNUD b. Forum de l’Année internationale des déserts et de la désertification c. Forum des ONG d. Bureau de l’évaluation du FEM e. Table rondes 1. Mécanismes de marché 2. Atténuation et adaptation 3. Priorités nationales et DAR IV. V. VI. VII. VIII. IX. Conférence des parties à la Convention sur le climat à Nairobi FEM-4 État d’avancement du Dispositif d’allocation des ressources Nouveaux points focaux/membres du conseil Avis Nécrologie Archives Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized 38428 1 Lettre de la directrice générale et présidente du FEM Chers collègues, J’ai le plaisir de m’adresser à vous pour la toute première fois à travers Points saillants, le bulletin d’information du FEM et de ses entités constitutives. Je me réjouis d’ores et déjà à la perspective de vous retrouver régulièrement au cours des prochains mois. Une grande partie de ce numéro est consacrée à la troisième Assemblée du FEM qui s’est tenue les 29 et 30 août 2006 au Cap, en Afrique du Sud. Bien qu’un compte rendu des délibérations ait été publié et que les médias se soient largement fait l'écho de l'événement, nous avons pensé que ceux d'entre vous qui n’ont pas pu se joindre à nous apprécieraient ce tour d'horizon. Je me réjouis des progrès remarquables que nous avons accomplis sur plusieurs questions de fond d’importance stratégique pour le FEM. Ainsi, au cours d’une réunion extraordinaire, le Conseil du FEM a approuvé la quatrième reconstitution des ressources de la Caisse du FEM à hauteur de 3,13 milliards de dollars, un chiffre record. Par cet acte, le Conseil a inauguré une nouvelle ère pour le FEM ; je suis fermement décidée à rendre l'institution plus efficace et à accroître son impact sur l'application des conventions internationales sur l'environnement. L’Assemblée elle-même a été un grand succès, grâce notamment aux dispositions exceptionnelles prises par notre hôte, le Gouvernement sud-africain. Nous sommes très heureux que la vice-présidente africaine, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, ait pu ouvrir nos travaux, et nous nous félicitons de la participation active d’autres dignitaires sud-africains aux délibérations. Comme nombre d’entre vous le savent, le FEM a commencé à appliquer le Dispositif d’allocation des ressources (DAR) dans les domaines d’intervention « biodiversité » et « changements climatiques ». Cette lettre coïncide avec la clôture de la 12e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, à Nairobi au Kenya. Le FEM et ses partenaires ont pris part aux délibérations, s'employant à exposer la problématique du développement face à la modification du climat et à la nécessité urgente d’accélérer les mesures d’adaptation et d’atténuation. Nous préparons par ailleurs la prochaine réunion du Conseil du FEM qui se tiendra du 5 au 9 décembre 2006 à Washington. L’ordre du jour détaillé fait partie du présent bulletin. Je forme le vœu que nous gardions le contact à travers cette rubrique de Points saillants. J’espère que ce bulletin est pour vous une source d’informations utiles sur le FEM et ses organes. Vos réactions sont toujours les bienvenues. Je vous encourage à les communiquer à notre secrétariat ([email protected]). Je vous adresse tous mes voeux de réussite 2 Monique Barbut Directrice générale et présidente Fonds pour l’environnement mondial 3 Réunion du Conseil du FEM de décembre Points saillants de la prochaine réunion du Conseil du FEM La prochaine réunion du Conseil est prévue du 5 au 8 décembre 2006 à Washington. Elle sera précédée d'une consultation des ONG le 4 décembre 2006. L’ordre du jour provisoire de la réunion est le suivant : 1. Ouverture de la réunion 2. Élection du président de séance 3. Adoption de l’ordre du jour 4. Déclaration du Secrétaire exécutif de la CCNUCC 5. STAP 6. Évaluation du calcul du surcoût 7. Évaluation de l’expérience des Organismes d’exécution 8. Rapport d’activité du Bureau de l’Évaluation 9. Évaluation du cycle des activités et des modes d’intervention du FEM 10. Règles, procédures et critères objectifs applicables à la sélection des projets, la gestion du portefeuille des activités en préparation, et l’annulation des projets 11. Mécanisme de gestion à objectifs de résultat 12. Stratégies des domaines d’intervention 13. Programme de travail 14. Plan d’activité 15. Procédure d’approbation des sous-projets faisant partie de projets ou de programmes plus larges 16. Conséquences d’une modification de l’Instrument comme suite à la désignation du FEM comme rouage du mécanisme financier de la CNULD 17. Stratégie de financement de la prévention des risques biotechnologiques et réponse de la direction 18. Rôles et avantages comparatifs des entités d’exécution du FEM 19. Rapport sur le rapprochement des données relatives au financement des projets 20. Examen des états financiers 21. État d’avancement de la mise en œuvre du DAR 22. Questions diverses 23. Compte rendu conjoint des présidents Tour d'horizon de quelques points inscrits à l’ordre du jour Règles, procédures et critères objectifs applicables à la sélection des projets, la gestion du portefeuille des activités en préparation, l’approbation des sous-projets et l’annulation des projets (GEF/C.30/3) L’une des recommandations pratiques formulées pendant les réunions de négociation de la Quatrième reconstitution de la Caisse du FEM invitait le Secrétariat à proposer « des règles et procédures claires et des critères objectifs applicables à la sélection des projets et à la gestion du portefeuille des activités en préparation comprenant une politique d’annulation des projets ». Au cours de sa réunion du 28 août 2006, le Conseil du FEM a prié le Secrétariat de soumettre à son examen en décembre 2006 un document d’orientation 4 clarifiant les procédures à suivre pour approuver les sous-projets faisant partie de programmes et de projets-cadres plus larges approuvés par le Conseil. État d’avancement de la préparation du mécanisme à objectifs de résultat (GEF/C.30/5) Les recommandations pratiques applicables à la quatrième reconstitution de la Caisse du FEM invitaient également le Secrétariat, les entités d’exécution et le Bureau de l’évaluation à travailler avec les pays bénéficiaires pour mettre au point un ensemble d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs et d’outils de suivi communs dans chacun des domaines d’intervention. Ces instruments sont à utiliser dans tous les projets pour favoriser un regroupement des résultats au niveau des pays et des programmes et faciliter l’évaluation de l’impact de l’action du FEM. Un mécanisme complet de gestion axée sur les résultats prenant en compte la qualité des projets à leur entrée dans le portefeuille, les indicateurs de résultats à mi-parcours et à terme définis dans l’accord de reconstitution des ressources, et la communication des résultats des projets achevés sera soumis à l’examen du Conseil. Conséquences juridiques, opérationnelles et financières d'une modification de l'Instrument comme suite à la désignation du FEM comme rouage du mécanisme financier de la CNULD (GEF/C.30/7) Un amendement de l’Instrument du FEM pour prendre en compte la désignation du Fonds comme rouage du mécanisme financier de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification sera présenté au Conseil. Celui-ci examinera et approuvera les dispositions visant à faciliter la collaboration entre le FEM et les instances de la CNULD. Conscient des conséquences opérationnelles et financières de l'amendement, telles que décrites dans le document GEF/C.30/7, le Conseil invite le Secrétariat et les entités d'exécution à appliquer de bonne foi les nouvelles dispositions jusqu'à leur adoption officielle par la prochaine Assemblée. 5 Troisième Assemblée du FEM – Reportage photo La troisième Assemblée du FEM s’est tenue dans la ville historique du Cap, « ville mère » de l’Afrique du Sud. Le Gouvernement sud-africain, le gouvernement provincial, le ministère des Finances et le département de l'Environnement et du Tourisme en étaient les hôtes. M. Trevor Manuel, ministre sud-africain des Finances, a présidé les travaux. Mme Anne Stenhammer, Secrétaire d’État norvégienne et M. Roberto Dobles Mora, ministre costaricain de l’Environnement, en étaient les vice-présidents. L’Assemblée s’est achevée le 30 août 2006. Lire le compte rendu du président de séance Photo 1 Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, vice-présidente sud-africaine, a prononcé le mot d’ouverture dans un auditorium comble de l’International Convention Centre du Cap. Soulignant que « l'environnement est l'affaire de tous », elle a appelé les participants à « démystifier les questions écologiques » et à tout mettre en œuvre pour « montrer que les gens ordinaires, les pauvres des zones rurales en particulier, doivent être les gardiens de notre environnement et encourager le recours à des méthodes ayant fait leurs preuves » Photo 2 Mme Tasneem Essop, MM. Trevor Manuel et Ebrahim Rasool, la vice-présidente sudafricaine et Mme Monique Barbut, directrice générale et présidente du FEM, lors de la cérémonie d’ouverture. Photo 3 De hautes personnalités jouent au « Limpopo » avec des enfants de la région du Cap. Ce jeu de sensibilisation permet aux enfants (et aux adultes !) de mieux comprendre les inondations et aide les populations locales à mieux faire face aux crues dévastatrices du Limpopo dans toute l'Afrique australe. Photo 4 Des manifestations culturelles riches en couleurs ont été le temps fort de la cérémonie d’ouverture. Photo 5 La troisième Assemblée du FEM a été une excellente occasion de sensibiliser le public aux 6 grands défis écologiques de la planète et à la nécessité d’agir de concert pour les relever. Le FEM et ses partenaires tenaient plus de 30 stands où les participants à l’Assemblée pouvaient recueillir une multitude d’informations. Photo 5a Monique Barbut, directrice générale et présidente du FEM a visité les stands (photographiée ici en compagnie de M. Xie Fie, devant le stand chinois.) Photo 6 La province du Cap abrite le fynbos, cette écorégion aux magnifiques fleurs de la famille des protéacées. Photo 7 Plus de 150 volontaires sud-africains ont fourni un support vital à l’Assemblée, accomplissant de multiples tâches pour que les participants se sentent vraiment chez eux. Pouvant pousser un soupir de soulagement après une Assemblée très dense, ils ont improvisé une photo de famille avec Monique Barbut, directrice générale et présidente du FEM. Photo 8 La troisième Assemblée du FEM a été très médiatisée, les différents événements étant largement couverts par la presse écrite, parlée et électronique. Plus de 30 journalistes ont assisté à la conférence de presse marquant la clôture de l’Assemblée et présidée par M. Trevor Manuel, ministre sud-africain des Finances (de gauche à droite : M. Frank Pinto, PNUD ; M. Steen Jorgensen, Banque mondiale ; M. Achim Steiner, PNUE ; Mme Monique Barbut, FEM ; M. Trevor Manuel ; M. Marthinus van Schalkwyk, ministre sud-africain de l’Environnement ; et M. Nick Nuttal, PNUE). Photos : Bruce Sutherland 7 L’Assemblée du FEM vue par le PNUD Frank Pinto Coordonnateur exécutif, PNUD-FEM Le temps est passé très vite depuis la troisième Assemblée du FEM, tenue au Cap. Avant que nos souvenirs ne s'effacent, il paraît utile de marquer une pause et de revenir sur cette manifestation largement couronnée de succès. À la veille de l'Assemblée, nous avons appris que la Caisse du FEM avait été reconstituée à hauteur de 3,13 milliards de dollars. Cette excellente nouvelle a été annoncée lors de la réunion extraordinaire du Conseil du FEM, organisée le 28 août, au cours de laquelle 15 nouveaux projets PNUD-FEM ont été approuvés. L'Assemblée du FEM a été marquée par une série d’événements majeurs, parmi lesquels la signature d'un accord très prometteur qui prévoit la création d'une Commission intérimaire du courant de Benguela, l'approbation d'une nouvelle initiative visant à faire de la Coupe du monde de football 2010, qui se déroulera en Afrique du Sud, un événement respectueux de l'environnement, et l'organisation, à l'attention des délégués de l'Assemblée, de plusieurs visites sur le site de projets financés par le FEM et ses partenaires. La réunion consacrée au projet de gestion intégrée du grand écosystème marin du courant de Benguela a rassemblé Ad Melkert, administrateur associé du PNUD, Monique Barbut, directrice générale du FEM, et les ministres représentant l'Angola, la Namibie et l'Afrique du Sud. Elle a marqué la mise en place officielle de la Commission du courant du Benguela, qui regroupe l'Angola, la Namibie et l'Afrique du Sud et a pour objet d'assurer la gestion conjointe des ressources marines communes aux trois pays, ainsi que la mise en œuvre du programme d’action stratégique pour la gestion intégrée du grand écosystème marin du courant de Benguela. Ronaldo Luiz Nazario de Lima et Zinedine Zidane, figures internationales du football et ambassadeurs de bonne volonté du PNUD, ont fait une déclaration dans laquelle ils se sont associés à une initiative visant à faire de la Coupe du monde de football 2010 un événement respectueux de l'environnement. Le projet, qui vise à améliorer les services d’autobus et les dessertes ferroviaires dans les villes qui accueilleront les matchs de la Coupe du monde et à promouvoir, dans le cadre d'activités témoins, l'utilisation de combustibles et de technologies de substitution, a pour objet de montrer aux millions de passionnés de football de par le monde que l'on peut se passer d'une voiture particulière dès lors que qu'il existe un réseau de transports en commun bien conçu et respectueux de l'environnement, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le PNUD, en collaboration avec le FEM, a organisé à l'intention des participants à l'Assemblée du FEM une série de visites sur le site de plusieurs projets financés par le FEM dans la région du Cap. Les participants à l'Assemblée se sont notamment rendus sur les sites de projets du FEM dont le PNUD assure l'exécution, parmi lesquels l’Initiative pour la préservation de la biodiversité du cap Agulhas et le projet GloBallast sur les eaux de ballast et les espèces envahissantes, et ont visité l’Institut national sud- 8 africain de protection de la biodiversité (SANBI), situé dans les jardins de Kirstenbosch. Ils se sont également rendus à Hermanus, considéré comme le site le mieux adapté du monde pour l'observation des baleines depuis la terre. Le PNUD a participé à d'autres activités comme l’Initiative pour l’organisation de réunions de concertation avec les pays ; les expériences et les acquis résultant de la mobilisation de financements durables pour les zones protégées ; le renforcement de la capacité à lutter contre les espèces envahissantes ; les activités témoins visant à mettre en évidence les résultats du programme IW:Learn ; le projet cadre sur le renforcement des capacités et l’inclusion systématique de la gestion durable des sols dans les programmes de travail en faveur des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement ; la participation à une réunion d’information sur le projet TerrAfrica ; l’adaptation au changement climatique ; la promotion de modes de transport écologiquement viables ; la promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie et de la réduction des gaz à effet de serre ; et les menaces liées aux polluants organiques persistants (POP). 9 Le Forum de l'Année internationale des déserts et de la désertification appelle à l’intensification de la lutte contre la désertification Le Forum du FEM sur la gestion durable des sols et des ressources en eau, organisé en prélude à la troisième Assemblée du FEM, a donné lieu à trois colloques et à une table ronde de haut niveau, qui ont réuni plus de 250 participants, parmi lesquels six ministres africains et plusieurs responsables d'entités d'exécution du FEM. « Le Forum a très largement contribué à attirer l'attention sur les questions relatives à la dégradation des sols », a déclaré Walter Lusigi, conseiller principal en gestion durable des sols au Secrétariat du FEM. « Il faut y voir la contribution du FEM à la campagne lancée par les Nations Unies à l'occasion de l'Année internationale 2006 des déserts et de la désertification. » Les participants au Forum ont adopté la déclaration suivante, qui a été transmise à la troisième Assemblée du FEM : 1. Les pressions grandissantes qui s'exercent sur les sols du fait de la croissance économique mondiale, du développement urbain et des besoins des populations rurales entraînent une évolution sans précédent des modes d'utilisation des sols. Ce phénomène engendre souvent une érosion des sols, des pénuries d'eau, la salinisation des ressources en eau, l'épuisement des nutriments contenus dans le sol, la pollution et le déboisement, et menace ainsi directement les écosystèmes dont dépendent notre habitat, notre économie et nos sociétés. La dégradation des sols n'est pas seulement un enjeu local ; c'est un problème de dimension mondiale responsable du changement climatique, de l'appauvrissement de la diversité biologique, de la pauvreté en milieu rural, de l'exode rural et des migrations transfrontalières. La forte dégradation des sols va de pair avec la pauvreté absolue dans les zones arides où les pratiques non viables de gestion des sols ne font généralement qu'aggraver les conséquences des aléas climatiques. 2. Il est prouvé que la dégradation des sols peut être inversée. Toutefois, les technologies qui ont fait la preuve de leur utilité doivent encore trouver une application concrète dans le cadre de politiques efficaces. Or, l'ampleur du problème est sans commune mesure avec les ressources qui y sont actuellement consacrées. 3. Le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) a pour mandat de protéger l'ensemble des cycles qui perpétuent la vie et dont dépendent toutes les formes de vie. La lutte contre la dégradation des sols, qui fait partie intégrante du mandat du FEM, est une question qui touche à la fois à la protection de l'environnement et au développement. La gestion durable des sols est donc indispensable à la fois à la protection des écosystèmes et à l'amélioration des conditions de vie des populations. 4. Le FEM, au travers de ses nombreux projets de liaison et de son programme d'opérations 15 sur la gestion durable des sols, a insufflé un nouvel élan aux activités visant à lutter contre la dégradation des sols, notamment par le biais d'investissements, d'actions de renforcement des capacités ou de projets et programmes cadres comme 10 les partenariats avec des pays pilotes (CPP) et TerrAfrica. La collaboration qui s'est instaurée entre le FEM, le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) et le Mécanisme mondial a permis d'intégrer les activités de gestion durable des sols aux programmes nationaux de développement et aux dispositifs de coopération avec les bailleurs de fonds ; toutes ces initiatives commencent à influer de manière positive sur la situation et doivent donc être poursuivies et élargies. 5. Un des aspects fondamentaux du programme d'opérations 15 tient au fait qu’il regroupe des activités touchant à la fois à la gestion des sols, aux ressources en eau, à la protection de la biodiversité et au devenir des sociétés. Cette approche intégrée permet d'apporter des réponses aux problèmes qui touchent des écosystèmes et des économies dans leur ensemble, par le biais d'activités coordonnées de planification de l'utilisation des sols et de gestion des ressources. La gestion intégrée des sols et des ressources en eau présente une importance majeure dans toutes les régions du monde, mais plus encore dans les zones arides, dans la mesure où elle peut contribuer à la préservation de la biodiversité, à l'atténuation des variations et du changement climatiques et à l'accroissement de la productivité. 6. La gestion durable des sols repose à la fois sur des connaissances scientifiques, des connaissances et des savoir-faire locaux, des innovations et des actions de proximité. Le renforcement des capacités de gestion et de partage des acquis joue à cet égard un rôle majeur ; de fait, l’échange de connaissances et de points de vue selon des modalités transparentes compte parmi les grands principes du FEM. 7. Le FEM est encouragé à appliquer à titre expérimental le concept de gestion intégrée des sols et des ressources en eau, œuvrant en collaboration avec les pays afin de : a. recenser les problèmes/secteurs d’intervention possibles à l'échelle des écosystèmes ou des bassins hydrographiques ; b. engager des actions de proximité pour une meilleure gestion des ressources naturelles ; c. définir et mettre en œuvre des activités ayant un effet positif sur l’environnement mondial. 8. Le FEM, de par ses fonctions de coordination, doit prendre la tête des efforts visant à définir des modalités administratives et un cadre d'intervention qui permettront aux différentes organisations sectorielles, nationales et locales de contribuer à la mise en œuvre d'approches intégrées comme la gestion durable des sols. 9. Compte tenu de la gravité de la situation et de son évolution, le FEM et ses entités d'exécution de son action sont encouragés à se concentrer en priorité sur les activités susceptibles d'entraîner une réduction sensible de la dégradation des sols, des dommages qu'elle cause aux services écosystémiques, et des problèmes qu’elle soulève pour les populations pauvres. Tout doit être mis en œuvre pour accroître les ressources consacrées, aux niveaux national et international, à la lutte contre la dégradation des sols et faire en sorte qu'elles soient utilisées de manière plus efficace là où les besoins sont les plus grands, et notamment en Afrique. 10. Le document de synthèse sur la mobilisation des ressources adopté à l’issue du Forum recommande à cet égard qu’au cours des dix prochaines années, les pays et les 11 organismes bailleurs de fonds augmentent d’au moins 10 à 15 % par an les ressources annuelles affectées à ces activités. 12 Forum des ONG « Faire des politiques une réalité en s'appuyant sur la base » : Tel était le thème du Forum des organisations de la société civile organisé au Cap le 28 août. Parmi les questions évoquées lors du Forum, figuraient l'impact de la dégradation des sols sur les moyens d'existence des populations et sur l'environnement, les enjeux énergétiques et climatiques et la préservation de la biodiversité. L'organisation du Forum répondait à deux objectifs : • permettre aux ONG, aux groupes représentant les peuples autochtones et aux populations locales des zones rurales et urbaines de prendre part à un débat sur l'environnement mondial, les moyens de subsistance durables et l'élimination de la pauvreté, en mettant à profit leurs connaissances et leur expérience. • montrer aux États et aux organisations régionales que ces groupes possèdent les atouts pour s'attaquer aux problèmes environnementaux de portée mondiale, et formuler des recommandations sur la prise en compte de leurs avis et de leur expérience dans des politiques et des stratégies susceptibles d’avoir des effets positifs au plan local. À l'ouverture du Forum, Dorothy Manuel, point focal central du Réseau FEM d'ONG et directrice générale de l’organisation ZERO Regional Environnement Organization, a souhaité la bienvenue aux délégués venus d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et du Moyen-Orient, ainsi qu'aux représentants du pays hôte, l'Afrique du Sud. Elle a rappelé que le Forum de ONG avait pour rôle de veiller à ce que la société civile puisse jouer un rôle central dans l'action du FEM. Dans son allocution d'ouverture, Monique Barbut, récemment élue directrice générale du FEM, a noté que c'était la première fois que l'Assemblée du FEM était organisée en Afrique, rappelant que cette manifestation coïncidait avec l'Année internationale des déserts et de la désertification. Consciente que l'Afrique est confrontée à d'énormes problèmes en matière de climat, de fertilité des sols, de ressources en eau et de biodiversité, Mme Barbut a insisté sur le lien indissociable entre développement et environnement. Elle est revenue sur la mise en œuvre du nouveau Dispositif d'allocation des ressources du FEM (DAR) et a instamment prié les délégués de faire en sorte qu'il fonctionne « pour le meilleur, et non pour le pire. » Dans son intervention, M. Rex Horoi, président du Forum et ambassadeur, a exprimé le souhait que les financements du FEM parviennent à ceux auxquels ils sont destinés et a insisté sur la nécessité d'associer les populations locales à l'élaboration des politiques publiques. Il a observé que les médias jouaient à cet égard un rôle primordial, en contribuant non seulement à la réalisation des objectifs de la société civile, mais aussi à l'évolution des mentalités au sein de la communauté des bailleurs de fonds. L’exposé de Fatima Jibrell, directrice exécutive de Horn Relief, sur la lutte contre la désertification dans la corne de l'Afrique a été un des temps forts du Forum. S’appuyant sur son expérience personnelle, Mme Jibrell a évoqué plus particulièrement l'impact de la production et de l'exportation de charbon de bois sur la désertification en Somalie ; le 13 manque d'information de la communauté internationale sur la sécheresse et l'économie pastorale en Somalie ; et les retombées pernicieuses du commerce international des armes sur la population somalienne. Mme Jibrell est lauréate du Goldman Environment Prize. Noel Maxwell Oettle, représentant de l’Environmental Monitoring Group, a insisté sur la nécessité de faire preuve de créativité et de prendre en considération les savoirs locaux en matière de gestion des sols. Hubertus Samangun (Indigenous Peoples' Network) a exprimé l'espoir que la troisième Assemblée du FEM se montre à l’écoute des besoins des peuples autochtones. Lors du débat sur les enjeux climatiques et énergétiques, Richard Worthington, membre d’Earthlife Africa, a passé en revue les futures options énergétiques de l'Afrique du Sud. Il a notamment montré qu'en investissant dans des sources d'énergies non polluantes, on pourrait non seulement réduire la pollution due au carbone, mais aussi créer des emplois et réduire la pauvreté tout en faisant preuve d'efficience économique. Emad Adly, représentant de l’Arab Network for Environment and Development, est revenu sur les enseignements tirés de la mise en œuvre du Programme de microfinancements du FEM en Égypte. Il a souligné l’importance du dialogue qui doit s'instaurer entre les pouvoirs publics et les organisations de proximité, et insisté sur la nécessité d'appliquer des méthodes qui ne font localement que des gagnants face aux grands enjeux planétaires, de renforcer les capacités et de mobiliser le secteur privé. S'interrogeant sur l'impact que les financements du FEM ont sur la justice sociale et économique, Annie Sugrue, au nom de Citizens United for Renewable Energy and Sustainability, a mis l'accent sur le décalage entre la volonté politique de lancer des programmes de développement des énergies renouvelables et les ressources financières qui leur sont effectivement consacrées. Lors de la séance consacrée à la diversité biologique sur le thème « du débat à l'action», M. Van Riet (Peace Parks-South Africa) a décrit les efforts déployés dans les zones transnationales de préservation de la biodiversité pour gérer les ressources environnementales et culturelles communes à plusieurs pays tout en encourageant le développement économique, la paix et la stabilité dans la région. Les participants ont également débattu des questions suivantes : efficacité des efforts axés sur la maîtrise de l'énergie ; impact du manque de capacités nationales sur les difficultés à obtenir les financements du FEM au titre du DAR ; collaboration avec le secteur privé ; et élaboration de modalités applicables aux transferts de technologie. Les participants sont également revenus sur les avancées et les problèmes qui ont marqué la décennie écoulée. Tous ont reconnu qu'en dépit des progrès accomplis et des acquis qui en résultent, il reste encore beaucoup à faire. Toutefois, c'est visiblement sur la nécessité de travailler en partenariat que les participants ont souhaité insister le plus. Par ailleurs, certains participants se sont fait l'écho du malaise que suscite le DAR, le nouveau mécanisme de financement du FEM, d'autres estimant que l'institution poussait les ONG à contracter des « mariages forcés » avec le secteur privé. Concluant le Forum sur une note très positive, Achim Steiner, le nouveau directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), a rappelé que l'idée d'un Fonds pour l'environnement mondial (FEM) était née près de 15 ans plus tôt, et que le Fonds se voulait à l'origine un contrat social entre le Nord et le Sud. Aujourd'hui, la caisse du FEM a été reconstituée et, il y a tout lieu de s'en réjouir. M. Steiner a appelé la société civile à poursuivre le débat sur les grands enjeux 14 environnementaux de portée mondiale, à réévaluer le rôle qu'elle sera amenée à jouer à l'avenir aux côtés du FEM et dans le cadre d'autres mécanismes internationaux et à examiner d'un œil neuf les dilemmes auxquels la planète est actuellement confrontée. 15 Bureau de l’évaluation Rétrospectivement, le Bureau de l’évaluation du FEM tire un bilan très positif de la troisième Assemblée du FEM. La semaine a été particulièrement dense, l’atmosphère très constructive et les débats fructueux. Au cours de la seconde journée, le directeur du Bureau de l’évaluation du FEM, Rob van den Berg, a présenté les résultats du troisième bilan global du FEM (le Troisième bilan) et d’évaluations plus récentes, en insistant sur les avancées réalisées dans les domaines de la biodiversité et du changement climatique et sur le montant élevé des contributions prévues, qui permet d’envisager l’avenir avec optimisme. Le Bureau de l’évaluation rend compte de résultats intermédiaires et non de l'impact final recherché. S’agissant des résultats pendant FEM-4, le directeur du Bureau de l’évaluation a insisté sur deux points : selon lui, le FEM ne doit pas entretenir d’espoirs irréalistes, dans la mesure où il ne peut pas résoudre à lui seul les problèmes environnementaux de la planète. Les enjeux sont colossaux, et le FEM doit faire preuve de lucidité quant à sa capacité à influer sur la situation. Deuxièmement, le FEM devra revoir ses attentes à la baisse par rapport à FEM-3, car le montant des ressources allouées à la Caisse du Fonds au titre de FEM-4 sera inférieur, en valeur réelle, à ce qu’il était au cours des périodes précédentes, alors que les objectifs et les domaines d’intervention du FEM sont plus nombreux. Les bailleurs de fonds ne doivent donc pas s’attendre à ce que le FEM fasse davantage avec moins de ressources. Le Bureau de l’évaluation a organisé, en marge de l’Assemblée, un débat sur le Troisième bilan qui a réuni un grand nombre de participants et obtenu un franc succès. La réunion a été présidée par Yolanda Kakabadse, présidente du Groupe consultatif pour la science et la technologie (STAP). Sont intervenus Roberto Dobles, Ministre de l’environnement et de l’énergie du Costa Rica, Mark Wagner, chef de mission pour le Troisième bilan, et Rob van den Berg. Le Bureau de l’évaluation a distribué à cette occasion des copies papier et des CD du Troisième bilan en six langues, ainsi que divers autres rapports, évaluations et documents récents. Le personnel du Bureau de l’évaluation a pris part aux tables rondes et aux excursions organisées en marge de l’Assemblée. Les membres du Bureau ont profité de leur séjour en Afrique du Sud pour rencontrer les délégations nationales et les autres partenaires du FEM afin de discuter des résultats des évaluations du Fonds et du futur programme de travail du Bureau de l’évaluation. Ils ont également organisé, dans le cadre de plusieurs évaluations en cours, des réunions de travail avec les autorités sud-africaines et les Agents et Organismes d’exécution, et rédigé plusieurs sections de documents d’évaluation. Parmi les évaluations en cours, figurent l’Évaluation conjointe du cycle des activités du FEM et des modalités applicables, l’Évaluation de l’expérience des Organismes d’exécution opérant sous le régime du dispositif élargi du FEM et l’Évaluation du calcul du surcoût. 16 Le Troisième bilan (GEF/A.3/7) est disponible en six langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) sur la page du site web du FEM consacrée à l’Assemblée (www.thegef.org/3rd_assembly/). Pour obtenir le texte de l’intervention de Rob van den Berg, voir à la rubrique «Statements ». On trouvera le Troisième bilan ainsi que d’autres évaluations et informations sur les évaluations en cours sur les pages web du Bureau de l’évaluation (www.thegef.org). Des exemplaires du Troisième bilan peuvent être obtenus sur demande adressée par courrier électronique au Bureau de l’évaluation du FEM ([email protected]). 17 Table ronde 1. Financement des conventions internationales sur l’environnement par des mécanismes obéissant aux lois du marché Les participants à cette table ronde, coprésidée par M. Thomas Kolly (Suisse) et M. Achim Steiner (Directeur exécutif du PNUE), ont estimé que le moment était venu de prendre des initiatives énergiques pour appuyer le financement des conventions internationales sur l’environnement par des mécanismes de marché. M. Mohammed Valli Moosa (Afrique du Sud) a présenté les opportunités et les obstacles liés à la mise en œuvre desdits mécanismes. Il a souligné que le secteur privé protégerait l’environnement si cela s'avérait rentable. Les débats ont surtout porté sur l’importance des mécanismes en question dans le contexte d’une nouvelle dynamique insufflée par les partenariats public-privé, les organisations multilatérales, les organisations non gouvernementales (ONG) et la société civile. Des représentants du secteur privé ont donné des exemples de l’intérêt croissant que les investisseurs et les consommateurs portaient aux produits et services écologiques là où des marchés efficaces existent. Il ressort de cette table ronde que le FEM et ses organes ont notamment pour rôle important de servir de moteur à la création de nouveaux marchés et à l'amélioration de l'efficacité technique, et que les investissements visant à lever les obstacles à l'intervention du secteur privé sont un point de départ important (en contribuant à l'adoption de politiques publiques et d'une législation favorable et en renforçant les structures de réglementation des marchés). S’agissant des défis pour le FEM et ses entités constitutives, les participants ont souligné la nécessité d’améliorer davantage les méthodes de travail, de réduire les pratiques bureaucratiques et d'encourager les institutions multilatérales et publiques qui restreignent l’accès aux financements concessionnels à prendre des risques. L'ouverture et la transparence de marchés au fonctionnement régi par des règles ont également été soulignées. La note de synthèse de cette table ronde a été placée sur le site du FEM à l'adresse suivante : http://thegef.org/3rd_assembly/46/HighlevelRoundtables.html. Les photos de la table ronde sont disponibles à l'adresse suivante : http://www.iisd.ca/ymb/gefassembly3/. 18 Table ronde 2. Changements climatiques : Atténuation et adaptation Cette table ronde était coprésidée par M. Thompson, ministre barbadien, et M. Corrado-Clini (Italie). M. Steen Jorgenson (Banque mondiale) a présenté le compte rendu des récents travaux de la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales sur le cadre d’investissement pour les énergies propres. M. Albert Binger (University of the West Indies) a exposé les perspectives en matière d'atténuation du changement climatique et d'adaptation du point de vue des petits États insulaires en développement (PEID). Tous les intervenants ont soutenu l’idée selon laquelle la réponse face à la modification du climat doit prendre en compte aussi bien la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) que l’adaptation aux méfaits du changement climatique qui se manifestent déjà. Plusieurs thèmes majeurs sont régulièrement revenus dans les débats, à savoir la nécessité pour tous les pays de commencer à financer des mesures d’adaptation quand bien même la nature de cette adaptation varierait ; le rôle des connaissances, des capacités, des politiques et des ressources financières dans la transformation des marchés des énergies renouvelables et de la maîtrise de l'énergie, et la diffusion des technologies liées à l’adaptation ; l’utilisation plus rationnelle et plus efficace des ressources du FEM ; le renforcement et la libération des capacités ; et la prise en compte systématique de l’évolution du climat dans tous les secteurs. Le changement climatique ne se réduit pas à une question environnementale, il a une dimension transversale, et les ministères en charge des finances et de l’environnement doivent travailler de concert sur les fronts de l’atténuation et de l’adaptation. La note de synthèse de cette table ronde a été placée sur le site du FEM à l'adresse suivante : http://thegef.org/3rd_assembly/46/HighlevelRoundtables.html. Les photos de la table ronde sont disponibles à l'adresse suivante : http://www.iisd.ca/ymb/gefassembly3/. 19 Table ronde 3. Définition des priorités nationales et affectation des ressources à l’appui des résultats et des impacts obtenus au niveau des pays Cette table ronde était divisée en deux sessions portant respectivement sur les stratégies nationales et sur le dispositif d’allocation des ressources. Stratégies nationales Cette session était présidée par M. Li Yong, vice-ministre au ministère chinois des Finances, et incluait un exposé présenté par M. Trieu Van Be, vice-ministre au ministère vietnamien des Ressources naturelles et de l’Environnement. M. Trieu Van Be a décrit quelques-unes des mesures prises pour élaborer la stratégie environnementale du Viet Nam : veiller à la participation des acteurs concernés, organiser des ateliers nationaux de dialogue et de consultation, identifier les domaines d’intervention pertinents, et créer un site web accessible au public. Il a également cité certains des problèmes rencontrés, insistant sur la manière d’impliquer la population au sens large dans les projets du FEM et sur la nécessité de renforcer les capacités dans plusieurs secteurs et institutions. Plusieurs chefs de délégations ont également fait part de l'expérience de leurs pays lors de l’élaboration des stratégies environnementales. Ils ont souligné l’importance d’une coordination étroite entre les administrations nationales, de l'existence d'institutions bien conçues et bien rôdées, et d'un travail rigoureux de suivi et d'évaluation des plans et de leur mise en œuvre. Ils ont par ailleurs signalé un certain nombre de problèmes auxquels ils se sont souvent heurtés, tels que le manque de capacités, de ressources et de sensibilisation à l'environnement en général. Plusieurs représentants ont noté que ces problèmes sont généralement plus prononcés dans les petits États. Le représentant des ONG a appelé à des consultations plus larges pour élaborer les stratégies nationales et a proposé que les stratégies convenues soient rendues publiques, sur des sites gouvernementaux par exemple. Dispositif d’allocation des ressources M. Roger Ehrhardt, directeur général à l’Agence canadienne de développement international (direction des Institutions multilatérales de développement) a présidé cette session qui a été ouverte par M. Ramon Fernandez, sous-directeur au ministère français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Ce dernier a indiqué qu’il s’attendait à ce que le Dispositif d’allocation des ressources (DAR) augmente la transparence dans l’allocation et la prévisibilité des ressources, tout en notant que les gains d'efficacité du FEM seraient le vrai critère. Il a estimé que l'examen à mi-parcours devrait notamment être consacré à l'impact du DAR sur les programmes régionaux et le rôle de la société civile. Un certain nombre de préoccupations ont été exprimées : • la nécessité de mettre au point un indice de vulnérabilité pour mieux prendre en compte la situation des pays en développement très pauvres, en particulier les petits États insulaires en développement (PEID) ; 20 • les effets éventuels de la mise en œuvre du DAR sur les relations entre le FEM et les instances des conventions environnementales ; • la plus grande difficulté à financer les projets régionaux sous le régime du DAR ; • les effets éventuels de l'application du DAR sur les pays ayant une capacité de planification et de mise en œuvre insuffisante et la nécessité de renforcer alors cette capacité ; • la faible importance accordée aux ressources marines dans l’indicateur de biodiversité ; • l’opacité des critères applicables à l'indice de résultat et le fait que l'Assemblée n'est pas été associée aux travaux sur le DAR ; • la nécessité d’élaborer un programme spécifique aux PEID, peut-être calqué sur le Programme de microfinancements. Le représentant des ONG a par ailleurs demandé que ces organisations participent à l'examen à mi-parcours. Il a suggéré que cet examen porte aussi sur la manière dont les consultations nationales sont menées. La note de synthèse de cette table ronde a été placée sur le site du FEM à l'adresse suivante : http://thegef.org/3rd_assembly/46/HighlevelRoundtables.html. Les photos de la table ronde sont disponibles à l'adresse suivante : http://www.iisd.ca/ymb/gefassembly3/. 21 Le Kenya accueille la 12e session de la Conférence des parties à la Convention sur le climat à Nairobi Non moins de 7 000 délégués du monde entier ont participé à la douzième session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Nairobi, au Kenya, du 6 au 17 novembre 2006. Organisée parallèlement à la deuxième Réunion des parties au Protocole de Kyoto, la Conférence se tenait pour la première fois en Afrique subsaharienne. La directrice du FEM, Monique Barbut, a prononcé une allocution lors de la réunion de haut niveau regroupant ces deux assemblées. Mme Barbut a parlé des liens existant entre l'adaptation au changement climatique et la promotion du développement, et a réaffirmé la détermination du FEM à aider les pays vulnérables à s'adapter au changement climatique. Le FEM a aussi tenu une conférence de presse et organisé deux manifestations en marge de la Conférence, l'une sur les énergies renouvelables et l'autre sur l'adaptation au changement climatique en Afrique. Une nouvelle publication (Adaptation au changement climatique et promotion du développement) et deux fiches documentaires (Questionsréponses : Le FEM et l'adaptation au changement climatique et Fonds pour les pays les moins avancés) sont également sorties pendant la Conférence. La première fiche porte notamment sur le Fonds spécial pour les changements climatiques. 22 La Caisse du FEM reconstituée à hauteur de 3,13 milliards de dollars pour FEM-4 : Une contribution financière majeure pour protéger l'environnement mondial Lors d'une réunion du Conseil au Cap, le 28 août 2006, 32 pays membres ont accepté d'allouer 3,13 milliards de dollars à des projets sur l'environnement pendant les quatre prochaines années, une contribution financière record à l'action du FEM. “Il s'agit là d'une preuve remarquable du soutien de la communauté internationale des bailleurs de fonds, qui témoigne de la ferme volonté de protéger l'environnement mondial” a déclaré Monique Barbut, directrice générale et présidente du FEM, à propos de cet effort sans précédent. “Nous ne pouvons pas nous permettre de relâcher nos efforts, et le temps ne joue pas en notre faveur. L'environnement de la planète est plus menacé que jamais ; ces financements devront rapidement se traduire en projets, programmes et politiques qui auront des résultats significatifs dans les pays en développement” a-t-elle ajouté. Ce financement ne pouvait mieux tomber. Les signaux d'alarme environnementaux et écologiques se multiplient – disparition d'espèces et d'habitats, menaces résultant du changement climatique, dégradation des sols et désertification, pollution de ressources en eau communes, et risques pour la santé créés par les polluants organiques persistants – et les facteurs d'agression et de grave dégradation de l'environnement sont inquiétants. L'an passé, l'Évaluation des écosystèmes pour le nouveau millénaire nous a mis en garde contre des activités humaines qui « exercent une telle pression sur les fonctions naturelles de la Terre que la capacité des écosystèmes de la planète à répondre aux demandes des générations futures ne peut plus être considérée comme acquise ». Les Nations Unies nous ont aussi avertis que la dégradation de l'environnement ferait obstacle aux efforts des pays en développement qui cherchent à atteindre les objectifs de développement pour le Millénaire. « Le FEM est une organisation unique en son genre, permettant à la communauté internationale de travailler de concert et d'appliquer des formules concrètes et coordonnées pour faire face aux grands défis écologiques de la planète. Une action multilatérale énergique étant aujourd'hui nécessaire, ces nouveaux financements à l'appui du FEM contribueront pour beaucoup à la mise en œuvre de programmes homogènes et durables » a déclaré Philippe Le Houerou, vice-président de la Banque mondiale pour les financements concessionnels et les partenariats mondiaux. « En tant qu’Administrateur de la Caisse du FEM, la Banque mondiale compte bien travailler avec tous les organes du Fonds pour mettre à profit ces ressources. » Les 32 pays donateurs sont les suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Chine, Corée, Danemark, Espagne, États- Unis d’Amérique, Finlande, France, Grèce, Inde, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Mexique, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays- Bas, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie. De nombreux bailleurs de fonds ont annoncé des contributions supplémentaires pour que le niveau de la reconstitution des ressources de FEM-4 dépasse celui de FEM-3, donnant ainsi un remarquable témoignage de leur soutien financier au FEM. Les pays 23 ayant librement accepté de verser des contributions supplémentaires sont les suivants : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Chine, Corée, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Inde, Irlande, Japon, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède et Suisse. Le Conseil du FEM a ensuite « remercié tous les pays développés et tous les pays en développement qui ont généreusement contribué à FEM-4, engageant des ressources à un niveau encore jamais atteint pour une reconstitution de la Caisse du FEM. Cette reconstitution solide témoigne de l’importance du FEM, mécanisme de prise en compte des problèmes environnementaux à caractère mondial, et permettra à l’institution de s’acquitter de son mandat en tant que mécanisme financier ou rouage du mécanisme financier des conventions internationales sur l’environnement ». Les ressources du FEM sont reconstituées tous les quatre ans. 24 État d'avancement du Dispositif d'allocation des ressources À sa réunion de juin 2006, le Conseil a prié le Secrétariat de : i) renforcer ses activités d’information et de communication auprès des instances des Conventions pour mieux faire comprendre le DAR ; ii) lui rendre compte des questions et difficultés soulevées lors des réunions de concertation sous-régionales ; et iii) continuer de superviser l’application du DAR et lui signaler tout élément nouveau pertinent. Il a aussi demandé au Secrétariat et aux Agents et Organismes d’exécution d’aider les points focaux nationaux à jouer le rôle fondamental qui est le leur pour appliquer le DAR au niveau national. Ce rapport succinct fait ressortir les mesures prises par le FEM pour rendre le DAR opérationnel. Pour mieux informer les Parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et à la Convention sur la diversité biologique (CDB), et renforcer la communication, le FEM i) a rendu compte des faits nouveaux concernant le Dispositif d'allocation des ressources (DAR) dans chacun de ses rapports aux Conférences des parties à la CCNUCC et à la CDB ; ii) a pris l'initiative d'organiser des manifestations consacrées au DAR en marge des réunions des Conférences ; iii) s'est fait représenter aux réunions des Conférences pour répondre aux éventuelles questions ; et iv) a eu régulièrement des consultations avec les Secrétariats des Conventions. Entre avril et août 2006, le FEM a organisé huit réunions de concertation sous-régionales pour présenter le DAR aux points focaux techniques et politiques, leur fournir des conseils et solliciter leurs réactions au Programme d'aide aux points focaux nationaux. Ces réunions ont suscité un grand intérêt, près de 90 % des pays bénéficiaires y participant. Ces derniers étaient plus particulièrement intéressés par les aspects suivants : i) efficacité des réunions de concertation avant et après l'adoption du DAR par le Conseil ; ii) conséquences du DAR pour des projets et programmes bien déterminés ; iii) possibilités de modification du DAR ; iv) passage au régime du DAR ; et v) rôle et besoins des points focaux dans le cadre du DAR. Après l'adoption de l'accord de reconstitution des ressources pour FEM-4 en août 2006, le Secrétariat a appliqué la méthode approuvée par le Conseil pour calculer l'indice de potentialité, l'indice de résultat et le montant des ressources initialement allouées pour cette période dans les domaines d'intervention «diversité biologique » et « changements climatiques » à tous les pays pouvant prétendre à l'aide du Fonds. Ces chiffres ont été rendus publics en septembre 2006 conformément à la politique d'information approuvée par le Conseil. Au 31 octobre 2006, 75 pays avaient déposé une liste initiale de leurs priorités nationales, qui donne une première idée de la façon dont ils comptent utiliser les ressources allouées dans le cadre du DAR. Un premier examen de ces listes a suscité des inquiétudes sur les deux points suivants : i) la façon dont les activités proposées dans la liste reflètent les priorités nationales, les stratégies du FEM et l'engagement à améliorer l'environnement mondial, et ii) le grand nombre de projets proposés qui ne correspondent pas aux avantages comparatifs des entités d'exécution du FEM. En outre, la plupart des pays du groupe ont présenté des projets atteignant le plafond de ressources pour les pays attributaires d'une allocation collective. Le Secrétariat a commencé à s'entretenir avec les pays bénéficiaires, en commençant par 25 ceux qui lui avaient adressé une liste de priorités. Ces entretiens sont essentiellement consacrés i) aux domaines dans lesquels les pays souhaitent utiliser les ressources allouées dans le cadre du DAR pendant FEM-4, et ii) la part des ressources qu'ils souhaitent allouer à chaque priorité. Cliquez ici pour en savoir davantage sur le Dispositif d'allocation des ressources 26 Nouveaux points focaux/membres du Conseil Nom Pays M. Tapio Wallenius Finlande Mme Irene Davies Australie M. Adolfo Rosellini Argentine M. Thomas Kolly Suisse M. Anatoly Totskiy Fédération de Russie M. Kazutomi Kurihara Japon M. Eshagh Alhabib Iran M. Erik Bjornebye Norvège Mme Hélène Corneau Canada Ambassadeur Gonzalo Salvador Équateur M. Policorpo Napica Mozambique M. Christopher Whaley RoyaumeUni Fonction Membre du Conseil/Point focal technique/Point focal politique Membre du Conseil Membre du Conseil Membre du Conseil/Membre donateur (reconstitution) Membre du Conseil/Point focal politique Membre du Conseil/Membre donateur (reconstitution) Membre du Conseil/Point focal technique/Point focal politique Membre du Conseil/Membre donateur (reconstitution) Membre du Conseil/Membre donateur (Fonds spécial)/Membre donateur (reconstitution) Membre du Conseil Suppléant/Point focal technique Suppléant/Membre donateur (reconstitution) 27 Date d'entrée en fonction 05/05/2006 02/08/2006 02/08/2006 01/09/2006 07/09/2006 12/09/2006 27/09/2006 17/10/2006 11/01/2006 14/11/2006 13/04/2006 23/05/2006 M. Daniel Reifsnyder Dr Mariano Castro Sanchez Moreno États-Unis Pérou M. Kang-ho Park République de Corée Mme Ruzanna Davtyan Arménie Mme Elin Miller Suède M. Geert Aagaard Andersen Danemark M. Massoud Iran Rezvanian Rahaghi Suppléant Suppléant/Point focal technique Suppléant/Membre donateur (reconstitution) Suppléant Suppléant/Membre donateur (Fonds spécial)/Membre donateur (reconstitution) Suppléant/Membre donateur (reconstitution) Suppléant 25/05/2006 02/08/2006 02/08/2006 17/08/2006 11/10/2006 17/10/2006 01/11/2006 Suppléant/Point focal technique Suppléant 15/11/2006 Yémen Point focal politique 20/04/2006 Tanzanie Point focal politique 20/04/2006 Kazakhstan Point focal politique 04/05/2006 Soudan Point focal politique 04/05/2006 Congo Guinée équatoriale Point focal politique 08/05/2006 Point focal politique 08/05/2006 Point focal politique/Point focal technique 19/05/2006 Mme Jacqueline Madozein M. Peerasak Chantavarin Mme Amalia Mai République Point focal politique centrafricaine 01/06/2006 Thaïlande Point focal politique 05/06/2006 Belize 06/06/2006 Mme Joan Murphy Irlande Point focal politique Point focal politique ou au/Membre donateur M. M.S. Khalil Égypte Mme Claudia Mordini Italie S.E. Abdulrahman El-Eryani M. Abubakari R.M.S. Rajabu S.E. Nurlan Iskakov M. Yassin Eisa Mohamed S.E. Henri Djombo M. Rodriguez Siosa Vicente Mme Anita Drondina Lettonie 28 15/11/2006 06/06/2006 M. David Aniku Botswana Mme Odette Kayitesi Mme Ana Luisa Leiva S.E. Mayra Mejia del Cid Dr Naomi Aretha Ngwira S.E. Lilliam Osejo Sacasa Mme Hiroko Inaoka S.E. Ali'ioiga Feturi Elisaia S.E. Jean-Marie Germain M. Luis Hernando Larrazabal Cordova Burundi (reconstitution)/Membre donateur (Fonds spécial) Point focal politique /Point focal technique Point focal politique Costa Rica Point focal politique 19/06/2006 Honduras Point focal politique 19/06/2006 Malawi Point focal politique 20/06/2006 Nicaragua Point focal politique 22/06/2006 Japon Point focal politique 12/07/2006 Samoa Point focal politique 18/07/2006 Haïti Point focal politique 18/07/2006 Bolivie Point focal politique 18/07/2006 Mme Christine Bogle Dr Chris B. Squire M. Conmany Wesseh S.E. Patterson Oti M. Manuel Ernesto Bernales Alvarado M. Vidyadhar Mallik M. Sidi El Moctar Cheiguer M. Russell Mulele S.E. Raymond Wolfe M. Minute Taupo M. Tebwe Ietaake M. Miroslaw Luczka Dr A.M. Mwinzi NouvellePoint focal politique Zélande Sierra Leone Point focal politique Libéria 07/06/2006 07/06/2006 19/07/2006 24/07/2006 Point focal politique 09/08/2006 Îles Salomon Point focal politique 05/09/2006 Pérou Point focal politique 13/09/2006 Népal Point focal politique 13/09/2006 Mauritanie Point focal politique 25/09/2006 Zambie Point focal politique 10/10/2006 Jamaïque Point focal politique 12/10/2006 Tuvalu Kiribati Pologne Point focal politique Point focal politique Point focal politique 23/10/2006 30/10/2006 30/10/2006 Kenya Point focal technique/Point focal politique 05/04/2006 29 M. Appolinaire Dah Dossounon M. Arstanbek Davletkeldiev Dr Saadeldin Izzeldin Mme Nino Tkhilava M. Roberto Elissalde M. Ismael Fabro M. Altangerel Enkhbat M. Maciej Nowicki Dr Rose Mukankomeje M. Alzhan Braliev M. Joe Mosima Mme Carolina Bocanegra Lagos M. Ronald Vargas M. Saul Matamoros Solis Mme Claudia Bellot M. Omar Ramirez Tejada Mme Shirley SkerrittAndrew M. John Delfin Vargas Vega M. Aleksandr Apatsky M. Purusram Ujoodha Dr Saleh AlKharabsheh M. Daniel Brisard M. Enate Evi M. Igor Maidanov Bénin Point focal technique 10/04/2006 République kirghize Point focal technique 12/04/2006 Soudan Point focal technique 17/04/2006 Géorgie Point focal technique 20/04/2006 Uruguay Point focal technique 24/04/2006 Belize Point focal technique 26/04/2006 Mongolie Point focal technique 27/04/2006 Pologne Point focal technique 04/05/2006 Rwanda Point focal technique 08/05/2006 Kazakhstan Afrique du Sud Point focal technique 07/06/2006 Point focal technique 07/06/2006 Honduras Point focal technique 19/06/2006 Costa Rica Point focal technique 19/06/2006 Nicaragua Point focal technique 22/06/2006 Dominique Point focal technique République Point focal technique Dominicaine St. Kitts-etPoint focal technique Nevis 18/07/2006 Bolivie Point focal technique 18/07/2006 Bélarus Point focal technique/Point focal politique/Membre donateur (Fonds spécial) 27/07/2006 Maurice Point focal technique 27/07/2006 Jordanie Point focal technique 16/08/2006 Haïti Tuvalu Fédération Point focal technique Point focal technique Point focal technique 17/08/2006 17/08/2006 17/08/2006 30 18/07/2006 18/07/2006 Mme Jane Waetara M. Senad Oprasic de Russie Îles Salomon Point focal technique BosniePoint focal technique Herzégovine 05/09/2006 12/09/2006 S.E. Mostapha Zaher Afghanistan Point focal technique 05/10/2006 M. Roderik Klinda République slovaque Point focal technique 12/10/2006 Samoa Point focal technique 17/10/2006 Libéria Point focal technique 30/10/2006 GuinéeBissau Point focal technique 08/11/2006 Dr Tu'u'u Ieti Taule'alo M. Ben Turtur Donnie M. João Raimundo Lopes 31 Avis Connaissez-vous Mehrunissa Bashir ? Mme Bashir occupe désormais un poste de chargé des opérations dans l'équipe responsable des questions institutionnelles au Secrétariat du FEM. Elle est entrée à la Banque mondiale en 1999 comme conseillère de l'Administrateur pour l'Algérie, l'Afghanistan, l'Iran, l'Iraq, le Maroc, le Pakistan et la Turquie, travaillant sur les politiques économiques et environnementales, sur les politiques de développement humain et de développement durable, et sur les questions relatives au Conseil du FEM. Mme Bashir a ensuite occupé plusieurs postes à la Banque. Elle a été l'assistante particulière du directeur général des réseaux du développement humain et du développement écologiquement et socialement durable, et la coordonnatrice du réseau de gestion des pays (réseau Politique opérationnelle et services aux pays – OPCS) qui apporte un concours de politique générale aux directeurs-pays, aux coordonnateurs des programmes-pays et aux chefs-pays. Elle a été affectée aux opérations hors siège au Timor-Leste, au Pakistan et en Iraq. Mme Bashir est titulaire d'une maîtrise de relations internationales de l'université Villanova. Elle travaillera sur les relations avec les pays, s'employant plus particulièrement à resserrer les liens avec les membres du Conseil du FEM et les points focaux. Elle sera également chargée du programme d'aide aux membres du Conseil et aux points focaux nationaux. Connaissez-vous Ibrahima Sow ? M. Sow est récemment entré au Secrétariat du FEM où il occupe le poste de spécialiste de l'environnement au sein de l'équipe chargée du changement climatique et des substances chimiques. Ingénieur chimiste, M. Sow, est l'ancien directeur du Centre régional de la Convention de Bâle pour l'Afrique francophone. Il apporte au Secrétariat du FEM une vingtaine d'années d'expérience passées au service du ministère sénégalais de l'Environnement, du Secrétariat de la Convention de Bâle, à Genève, et de l’UNITAR, en tant qu'associé spécial principal. Il a participé activement aux négociations internationales qui ont abouti à l'adoption et à la mise en oeuvre d'instruments juridiques sur les substances chimiques et les déchets, dont les Conventions de Stockholm et de Bâle. Nouvelles publications du FEM-Novembre 2006 Adaptation au changement climatique et promotion du développement (14 pages) 32 Cette brochure présente la stratégie du FEM pour aider les pays vulnérables à s'adapter au changement climatique, notamment au moyen du Fonds pour les pays les moins avancés et du Fonds spécial pour les changements climatiques. Fiches documentaires sur l'adaptation au changement climatique – Ces deux fiches d'une page donnent un aperçu du Fonds pour les pays les moins avancés et du Fonds spécial pour les changements climatiques, à l'intention de ceux qui souhaitent soumettre des projets au financement de ces mécanismes. 33 Nécrologie : Mario A. Ramos (1949-2006) Comme de nombreux lecteurs de Points saillants l'auront appris, notre cher collègue et ami, Mario A. Ramos est décédé le 11 septembre 2006. Il laisse sa femme, Maria Isabel, ses enfants, Mariano, Aurora et Ameyali, et sa mère, Aurora Olmos de Ramos. Il était spécialiste de l'environnement senior et assurait l'intérim du chef de l'équipe « biodiversité » au Fonds pour l'environnement mondial. Mario A. Ramos était né au Mexique en 1949. Il était titulaire d'une maîtrise en zoologie de l'université du Minnesota et était le premier ressortissant mexicain à avoir obtenu un doctorat d’ornithologie. Au Mexique, il avait occupé plusieurs postes de premier plan, dont celui de directeur du programme ornithologique à l'Institut national de recherche sur les ressources biotiques, et de directeur du programme des études sur la faune. Il était fondateur et président de la Sociedad de Ornitología Neotropical du Mexique. Avant d'entrer à la Banque mondiale en 1991, il était l'un des chargés de recherche senior de la World Wildlife Fund à Washington. Son travail le passionnait et il mettait toute son énergie et son attention au service de ses projets. Son érudition et son engagement en faveur de la protection de l'environnement et de la préservation de la biodiversité resteront dans les mémoires. Son attachement aux idéaux de l'institution et ses contributions très diverses à la cause de la préservation de la biodiversité dans le monde ont été salués de toutes parts au sein du FEM, et au-delà. 34