World Bank Document

Transcription

World Bank Document
Public Disclosure Authorized
Public Disclosure Authorized
Novembre 2006
Dans ce numéro
I.
Lettre de la directrice générale et présidente du FEM
II.
Réunion du Conseil du FEM
III.
Troisième Assemblée du FEM : Un regard rétrospectif
a. L’Assemblée du FEM vue par le PNUD
b. Forum de l’Année internationale des déserts et de la désertification
c. Forum des ONG
d. Bureau de l’évaluation du FEM
e. Table rondes
1. Mécanismes de marché
2. Atténuation et adaptation
3. Priorités nationales et DAR
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
Conférence des parties à la Convention sur le climat à Nairobi
FEM-4
État d’avancement du Dispositif d’allocation des ressources
Nouveaux points focaux/membres du conseil
Avis
Nécrologie
Archives
Public Disclosure Authorized
Public Disclosure Authorized
38428
1
Lettre de la directrice générale et présidente du FEM
Chers collègues,
J’ai le plaisir de m’adresser à vous pour la toute première fois à travers Points saillants, le
bulletin d’information du FEM et de ses entités constitutives. Je me réjouis d’ores et déjà à
la perspective de vous retrouver régulièrement au cours des prochains mois.
Une grande partie de ce numéro est consacrée à la troisième Assemblée du FEM qui s’est
tenue les 29 et 30 août 2006 au Cap, en Afrique du Sud. Bien qu’un compte rendu des
délibérations ait été publié et que les médias se soient largement fait l'écho de l'événement,
nous avons pensé que ceux d'entre vous qui n’ont pas pu se joindre à nous apprécieraient
ce tour d'horizon.
Je me réjouis des progrès remarquables que nous avons accomplis sur plusieurs questions
de fond d’importance stratégique pour le FEM. Ainsi, au cours d’une réunion extraordinaire,
le Conseil du FEM a approuvé la quatrième reconstitution des ressources de la Caisse du
FEM à hauteur de 3,13 milliards de dollars, un chiffre record. Par cet acte, le Conseil a
inauguré une nouvelle ère pour le FEM ; je suis fermement décidée à rendre l'institution plus
efficace et à accroître son impact sur l'application des conventions internationales sur
l'environnement.
L’Assemblée elle-même a été un grand succès, grâce notamment aux dispositions
exceptionnelles prises par notre hôte, le Gouvernement sud-africain. Nous sommes très
heureux que la vice-présidente africaine, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, ait pu ouvrir nos
travaux, et nous nous félicitons de la participation active d’autres dignitaires sud-africains
aux délibérations.
Comme nombre d’entre vous le savent, le FEM a commencé à appliquer le Dispositif
d’allocation des ressources (DAR) dans les domaines d’intervention « biodiversité » et
« changements climatiques ».
Cette lettre coïncide avec la clôture de la 12e Conférence des parties à la Convention-cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques, à Nairobi au Kenya. Le FEM et ses
partenaires ont pris part aux délibérations, s'employant à exposer la problématique du
développement face à la modification du climat et à la nécessité urgente d’accélérer les
mesures d’adaptation et d’atténuation. Nous préparons par ailleurs la prochaine réunion du
Conseil du FEM qui se tiendra du 5 au 9 décembre 2006 à Washington. L’ordre du jour
détaillé fait partie du présent bulletin.
Je forme le vœu que nous gardions le contact à travers cette rubrique de Points saillants.
J’espère que ce bulletin est pour vous une source d’informations utiles sur le FEM et ses
organes. Vos réactions sont toujours les bienvenues. Je vous encourage à les
communiquer à notre secrétariat ([email protected]).
Je vous adresse tous mes voeux de réussite
2
Monique Barbut
Directrice générale et présidente
Fonds pour l’environnement mondial
3
Réunion du Conseil du FEM de décembre
Points saillants de la prochaine réunion du Conseil du FEM
La prochaine réunion du Conseil est prévue du 5 au 8 décembre 2006 à Washington. Elle
sera précédée d'une consultation des ONG le 4 décembre 2006. L’ordre du jour provisoire
de la réunion est le suivant :
1. Ouverture de la réunion
2. Élection du président de séance
3. Adoption de l’ordre du jour
4. Déclaration du Secrétaire exécutif de la CCNUCC
5. STAP
6. Évaluation du calcul du surcoût
7. Évaluation de l’expérience des Organismes d’exécution
8. Rapport d’activité du Bureau de l’Évaluation
9. Évaluation du cycle des activités et des modes d’intervention du FEM
10. Règles, procédures et critères objectifs applicables à la sélection des projets, la
gestion du portefeuille des activités en préparation, et l’annulation des projets
11. Mécanisme de gestion à objectifs de résultat
12. Stratégies des domaines d’intervention
13. Programme de travail
14. Plan d’activité
15. Procédure d’approbation des sous-projets faisant partie de projets ou de
programmes plus larges
16. Conséquences d’une modification de l’Instrument comme suite à la désignation du
FEM comme rouage du mécanisme financier de la CNULD
17. Stratégie de financement de la prévention des risques biotechnologiques et réponse
de la direction
18. Rôles et avantages comparatifs des entités d’exécution du FEM
19. Rapport sur le rapprochement des données relatives au financement des projets
20. Examen des états financiers
21. État d’avancement de la mise en œuvre du DAR
22. Questions diverses
23. Compte rendu conjoint des présidents
Tour d'horizon de quelques points inscrits à l’ordre du jour
Règles, procédures et critères objectifs applicables à la sélection des projets, la
gestion du portefeuille des activités en préparation, l’approbation des sous-projets et
l’annulation des projets (GEF/C.30/3)
L’une des recommandations pratiques formulées pendant les réunions de négociation de la
Quatrième reconstitution de la Caisse du FEM invitait le Secrétariat à proposer « des règles
et procédures claires et des critères objectifs applicables à la sélection des projets et à la
gestion du portefeuille des activités en préparation comprenant une politique d’annulation
des projets ». Au cours de sa réunion du 28 août 2006, le Conseil du FEM a prié le
Secrétariat de soumettre à son examen en décembre 2006 un document d’orientation
4
clarifiant les procédures à suivre pour approuver les sous-projets faisant partie de
programmes et de projets-cadres plus larges approuvés par le Conseil.
État d’avancement de la préparation du mécanisme à objectifs de résultat
(GEF/C.30/5)
Les recommandations pratiques applicables à la quatrième reconstitution de la Caisse du
FEM invitaient également le Secrétariat, les entités d’exécution et le Bureau de l’évaluation
à travailler avec les pays bénéficiaires pour mettre au point un ensemble d’indicateurs
quantitatifs et qualitatifs et d’outils de suivi communs dans chacun des domaines
d’intervention. Ces instruments sont à utiliser dans tous les projets pour favoriser un
regroupement des résultats au niveau des pays et des programmes et faciliter l’évaluation
de l’impact de l’action du FEM. Un mécanisme complet de gestion axée sur les résultats
prenant en compte la qualité des projets à leur entrée dans le portefeuille, les indicateurs de
résultats à mi-parcours et à terme définis dans l’accord de reconstitution des ressources, et
la communication des résultats des projets achevés sera soumis à l’examen du Conseil.
Conséquences juridiques, opérationnelles et financières d'une modification de
l'Instrument comme suite à la désignation du FEM comme rouage du mécanisme
financier de la CNULD (GEF/C.30/7)
Un amendement de l’Instrument du FEM pour prendre en compte la désignation du Fonds
comme rouage du mécanisme financier de la Convention des Nations Unies sur la lutte
contre la désertification sera présenté au Conseil. Celui-ci examinera et approuvera les
dispositions visant à faciliter la collaboration entre le FEM et les instances de la CNULD.
Conscient des conséquences opérationnelles et financières de l'amendement, telles que
décrites dans le document GEF/C.30/7, le Conseil invite le Secrétariat et les entités
d'exécution à appliquer de bonne foi les nouvelles dispositions jusqu'à leur adoption
officielle par la prochaine Assemblée.
5
Troisième Assemblée du FEM – Reportage photo
La troisième Assemblée du FEM s’est tenue dans la ville historique du Cap, « ville mère »
de l’Afrique du Sud. Le Gouvernement sud-africain, le gouvernement provincial, le ministère
des Finances et le département de l'Environnement et du Tourisme en étaient les hôtes.
M. Trevor Manuel, ministre sud-africain des Finances, a présidé les travaux. Mme Anne
Stenhammer, Secrétaire d’État norvégienne et M. Roberto Dobles Mora, ministre costaricain
de l’Environnement, en étaient les vice-présidents. L’Assemblée s’est achevée le
30 août 2006.
Lire le compte rendu du président de séance
Photo 1
Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, vice-présidente sud-africaine, a prononcé le mot d’ouverture
dans un auditorium comble de l’International Convention Centre du Cap. Soulignant que «
l'environnement est l'affaire de tous », elle a appelé les participants à « démystifier les
questions écologiques » et à tout mettre en œuvre pour « montrer que les gens ordinaires,
les pauvres des zones rurales en particulier, doivent être les gardiens de notre
environnement et encourager le recours à des méthodes ayant fait leurs preuves »
Photo 2
Mme Tasneem Essop, MM. Trevor Manuel et Ebrahim Rasool, la vice-présidente sudafricaine et Mme Monique Barbut, directrice générale et présidente du FEM, lors de la
cérémonie d’ouverture.
Photo 3
De hautes personnalités jouent au « Limpopo » avec des enfants de la région du Cap. Ce
jeu de sensibilisation permet aux enfants (et aux adultes !) de mieux comprendre les
inondations et aide les populations locales à mieux faire face aux crues dévastatrices du
Limpopo dans toute l'Afrique australe.
Photo 4
Des manifestations culturelles riches en couleurs ont été le temps fort de la cérémonie
d’ouverture.
Photo 5
La troisième Assemblée du FEM a été une excellente occasion de sensibiliser le public aux
6
grands défis écologiques de la planète et à la nécessité d’agir de concert pour les relever.
Le FEM et ses partenaires tenaient plus de 30 stands où les participants à l’Assemblée
pouvaient recueillir une multitude d’informations.
Photo 5a
Monique Barbut, directrice générale et présidente du FEM a visité les stands (photographiée
ici en compagnie de M. Xie Fie, devant le stand chinois.)
Photo 6
La province du Cap abrite le fynbos, cette écorégion aux magnifiques fleurs de la famille
des protéacées.
Photo 7
Plus de 150 volontaires sud-africains ont fourni un support vital à l’Assemblée,
accomplissant de multiples tâches pour que les participants se sentent vraiment chez eux.
Pouvant pousser un soupir de soulagement après une Assemblée très dense, ils ont
improvisé une photo de famille avec Monique Barbut, directrice générale et présidente du
FEM.
Photo 8
La troisième Assemblée du FEM a été très médiatisée, les différents événements étant
largement couverts par la presse écrite, parlée et électronique. Plus de 30 journalistes ont
assisté à la conférence de presse marquant la clôture de l’Assemblée et présidée par
M. Trevor Manuel, ministre sud-africain des Finances (de gauche à droite : M. Frank Pinto,
PNUD ; M. Steen Jorgensen, Banque mondiale ; M. Achim Steiner, PNUE ; Mme Monique
Barbut, FEM ; M. Trevor Manuel ; M. Marthinus van Schalkwyk, ministre sud-africain de
l’Environnement ; et M. Nick Nuttal, PNUE).
Photos : Bruce Sutherland
7
L’Assemblée du FEM vue par le PNUD
Frank Pinto
Coordonnateur exécutif, PNUD-FEM
Le temps est passé très vite depuis la troisième Assemblée du FEM, tenue au Cap.
Avant que nos souvenirs ne s'effacent, il paraît utile de marquer une pause et de revenir
sur cette manifestation largement couronnée de succès.
À la veille de l'Assemblée, nous avons appris que la Caisse du FEM avait été
reconstituée à hauteur de 3,13 milliards de dollars. Cette excellente nouvelle a été
annoncée lors de la réunion extraordinaire du Conseil du FEM, organisée le 28 août, au
cours de laquelle 15 nouveaux projets PNUD-FEM ont été approuvés.
L'Assemblée du FEM a été marquée par une série d’événements majeurs, parmi
lesquels la signature d'un accord très prometteur qui prévoit la création d'une
Commission intérimaire du courant de Benguela, l'approbation d'une nouvelle initiative
visant à faire de la Coupe du monde de football 2010, qui se déroulera en Afrique du
Sud, un événement respectueux de l'environnement, et l'organisation, à l'attention des
délégués de l'Assemblée, de plusieurs visites sur le site de projets financés par le FEM
et ses partenaires.
La réunion consacrée au projet de gestion intégrée du grand écosystème marin du
courant de Benguela a rassemblé Ad Melkert, administrateur associé du PNUD,
Monique Barbut, directrice générale du FEM, et les ministres représentant l'Angola, la
Namibie et l'Afrique du Sud. Elle a marqué la mise en place officielle de la Commission
du courant du Benguela, qui regroupe l'Angola, la Namibie et l'Afrique du Sud et a pour
objet d'assurer la gestion conjointe des ressources marines communes aux trois pays,
ainsi que la mise en œuvre du programme d’action stratégique pour la gestion intégrée
du grand écosystème marin du courant de Benguela.
Ronaldo Luiz Nazario de Lima et Zinedine Zidane, figures internationales du football et
ambassadeurs de bonne volonté du PNUD, ont fait une déclaration dans laquelle ils se
sont associés à une initiative visant à faire de la Coupe du monde de football 2010 un
événement respectueux de l'environnement. Le projet, qui vise à améliorer les services
d’autobus et les dessertes ferroviaires dans les villes qui accueilleront les matchs de la
Coupe du monde et à promouvoir, dans le cadre d'activités témoins, l'utilisation de
combustibles et de technologies de substitution, a pour objet de montrer aux millions de
passionnés de football de par le monde que l'on peut se passer d'une voiture particulière
dès lors que qu'il existe un réseau de transports en commun bien conçu et respectueux
de l'environnement, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de
serre.
Le PNUD, en collaboration avec le FEM, a organisé à l'intention des participants à
l'Assemblée du FEM une série de visites sur le site de plusieurs projets financés par le
FEM dans la région du Cap. Les participants à l'Assemblée se sont notamment rendus
sur les sites de projets du FEM dont le PNUD assure l'exécution, parmi lesquels
l’Initiative pour la préservation de la biodiversité du cap Agulhas et le projet GloBallast
sur les eaux de ballast et les espèces envahissantes, et ont visité l’Institut national sud-
8
africain de protection de la biodiversité (SANBI), situé dans les jardins de Kirstenbosch.
Ils se sont également rendus à Hermanus, considéré comme le site le mieux adapté du
monde pour l'observation des baleines depuis la terre.
Le PNUD a participé à d'autres activités comme l’Initiative pour l’organisation de
réunions de concertation avec les pays ; les expériences et les acquis résultant de la
mobilisation de financements durables pour les zones protégées ; le renforcement de la
capacité à lutter contre les espèces envahissantes ; les activités témoins visant à mettre
en évidence les résultats du programme IW:Learn ; le projet cadre sur le renforcement
des capacités et l’inclusion systématique de la gestion durable des sols dans les
programmes de travail en faveur des pays les moins avancés et des petits États
insulaires en développement ; la participation à une réunion d’information sur le projet
TerrAfrica ; l’adaptation au changement climatique ; la promotion de modes de transport
écologiquement viables ; la promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie et de la
réduction des gaz à effet de serre ; et les menaces liées aux polluants organiques
persistants (POP).
9
Le Forum de l'Année internationale des déserts et de la désertification appelle à
l’intensification de la lutte contre la désertification
Le Forum du FEM sur la gestion durable des sols et des ressources en eau, organisé en
prélude à la troisième Assemblée du FEM, a donné lieu à trois colloques et à une table
ronde de haut niveau, qui ont réuni plus de 250 participants, parmi lesquels six ministres
africains et plusieurs responsables d'entités d'exécution du FEM.
« Le Forum a très largement contribué à attirer l'attention sur les questions relatives à la
dégradation des sols », a déclaré Walter Lusigi, conseiller principal en gestion durable
des sols au Secrétariat du FEM. « Il faut y voir la contribution du FEM à la campagne
lancée par les Nations Unies à l'occasion de l'Année internationale 2006 des déserts et
de la désertification. »
Les participants au Forum ont adopté la déclaration suivante, qui a été transmise à la
troisième Assemblée du FEM :
1. Les pressions grandissantes qui s'exercent sur les sols du fait de la croissance
économique mondiale, du développement urbain et des besoins des populations rurales
entraînent une évolution sans précédent des modes d'utilisation des sols. Ce
phénomène engendre souvent une érosion des sols, des pénuries d'eau, la salinisation
des ressources en eau, l'épuisement des nutriments contenus dans le sol, la pollution et
le déboisement, et menace ainsi directement les écosystèmes dont dépendent notre
habitat, notre économie et nos sociétés. La dégradation des sols n'est pas seulement un
enjeu local ; c'est un problème de dimension mondiale responsable du changement
climatique, de l'appauvrissement de la diversité biologique, de la pauvreté en milieu
rural, de l'exode rural et des migrations transfrontalières.
La forte dégradation des sols va de pair avec la pauvreté absolue dans les zones arides
où les pratiques non viables de gestion des sols ne font généralement qu'aggraver les
conséquences des aléas climatiques.
2. Il est prouvé que la dégradation des sols peut être inversée. Toutefois, les
technologies qui ont fait la preuve de leur utilité doivent encore trouver une application
concrète dans le cadre de politiques efficaces. Or, l'ampleur du problème est sans
commune mesure avec les ressources qui y sont actuellement consacrées.
3. Le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) a pour mandat de protéger l'ensemble
des cycles qui perpétuent la vie et dont dépendent toutes les formes de vie. La lutte
contre la dégradation des sols, qui fait partie intégrante du mandat du FEM, est une
question qui touche à la fois à la protection de l'environnement et au développement. La
gestion durable des sols est donc indispensable à la fois à la protection des
écosystèmes et à l'amélioration des conditions de vie des populations.
4. Le FEM, au travers de ses nombreux projets de liaison et de son programme
d'opérations 15 sur la gestion durable des sols, a insufflé un nouvel élan aux activités
visant à lutter contre la dégradation des sols, notamment par le biais d'investissements,
d'actions de renforcement des capacités ou de projets et programmes cadres comme
10
les partenariats avec des pays pilotes (CPP) et TerrAfrica. La collaboration qui s'est
instaurée entre le FEM, le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la lutte
contre la désertification (CNULD) et le Mécanisme mondial a permis d'intégrer les
activités de gestion durable des sols aux programmes nationaux de développement et
aux dispositifs de coopération avec les bailleurs de fonds ; toutes ces initiatives
commencent à influer de manière positive sur la situation et doivent donc être
poursuivies et élargies.
5. Un des aspects fondamentaux du programme d'opérations 15 tient au fait qu’il
regroupe des activités touchant à la fois à la gestion des sols, aux ressources en eau, à
la protection de la biodiversité et au devenir des sociétés. Cette approche intégrée
permet d'apporter des réponses aux problèmes qui touchent des écosystèmes et des
économies dans leur ensemble, par le biais d'activités coordonnées de planification de
l'utilisation des sols et de gestion des ressources. La gestion intégrée des sols et des
ressources en eau présente une importance majeure dans toutes les régions du monde,
mais plus encore dans les zones arides, dans la mesure où elle peut contribuer à la
préservation de la biodiversité, à l'atténuation des variations et du changement
climatiques et à l'accroissement de la productivité.
6. La gestion durable des sols repose à la fois sur des connaissances scientifiques, des
connaissances et des savoir-faire locaux, des innovations et des actions de proximité.
Le renforcement des capacités de gestion et de partage des acquis joue à cet égard un
rôle majeur ; de fait, l’échange de connaissances et de points de vue selon des
modalités transparentes compte parmi les grands principes du FEM.
7. Le FEM est encouragé à appliquer à titre expérimental le concept de gestion intégrée
des sols et des ressources en eau, œuvrant en collaboration avec les pays afin de :
a. recenser les problèmes/secteurs d’intervention possibles à l'échelle des écosystèmes
ou des bassins hydrographiques ;
b. engager des actions de proximité pour une meilleure gestion des ressources
naturelles ;
c. définir et mettre en œuvre des activités ayant un effet positif sur l’environnement
mondial.
8. Le FEM, de par ses fonctions de coordination, doit prendre la tête des efforts visant à
définir des modalités administratives et un cadre d'intervention qui permettront aux
différentes organisations sectorielles, nationales et locales de contribuer à la mise en
œuvre d'approches intégrées comme la gestion durable des sols.
9. Compte tenu de la gravité de la situation et de son évolution, le FEM et ses entités
d'exécution de son action sont encouragés à se concentrer en priorité sur les activités
susceptibles d'entraîner une réduction sensible de la dégradation des sols, des
dommages qu'elle cause aux services écosystémiques, et des problèmes qu’elle
soulève pour les populations pauvres. Tout doit être mis en œuvre pour accroître les
ressources consacrées, aux niveaux national et international, à la lutte contre la
dégradation des sols et faire en sorte qu'elles soient utilisées de manière plus efficace là
où les besoins sont les plus grands, et notamment en Afrique.
10. Le document de synthèse sur la mobilisation des ressources adopté à l’issue du
Forum recommande à cet égard qu’au cours des dix prochaines années, les pays et les
11
organismes bailleurs de fonds augmentent d’au moins 10 à 15 % par an les ressources
annuelles affectées à ces activités.
12
Forum des ONG
« Faire des politiques une réalité en s'appuyant sur la base » : Tel était le thème du
Forum des organisations de la société civile organisé au Cap le 28 août. Parmi les
questions évoquées lors du Forum, figuraient l'impact de la dégradation des sols sur les
moyens d'existence des populations et sur l'environnement, les enjeux énergétiques et
climatiques et la préservation de la biodiversité.
L'organisation du Forum répondait à deux objectifs :
• permettre aux ONG, aux groupes représentant les peuples autochtones et aux
populations locales des zones rurales et urbaines de prendre part à un débat sur
l'environnement mondial, les moyens de subsistance durables et l'élimination de la
pauvreté, en mettant à profit leurs connaissances et leur expérience.
• montrer aux États et aux organisations régionales que ces groupes possèdent les
atouts pour s'attaquer aux problèmes environnementaux de portée mondiale, et formuler
des recommandations sur la prise en compte de leurs avis et de leur expérience dans
des politiques et des stratégies susceptibles d’avoir des effets positifs au plan local.
À l'ouverture du Forum, Dorothy Manuel, point focal central du Réseau FEM d'ONG et
directrice générale de l’organisation ZERO Regional Environnement Organization, a
souhaité la bienvenue aux délégués venus d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et du
Moyen-Orient, ainsi qu'aux représentants du pays hôte, l'Afrique du Sud. Elle a rappelé
que le Forum de ONG avait pour rôle de veiller à ce que la société civile puisse jouer un
rôle central dans l'action du FEM.
Dans son allocution d'ouverture, Monique Barbut, récemment élue directrice générale du
FEM, a noté que c'était la première fois que l'Assemblée du FEM était organisée en
Afrique, rappelant que cette manifestation coïncidait avec l'Année internationale des
déserts et de la désertification.
Consciente que l'Afrique est confrontée à d'énormes problèmes en matière de climat, de
fertilité des sols, de ressources en eau et de biodiversité, Mme Barbut a insisté sur le lien
indissociable entre développement et environnement. Elle est revenue sur la mise en
œuvre du nouveau Dispositif d'allocation des ressources du FEM (DAR) et a instamment
prié les délégués de faire en sorte qu'il fonctionne « pour le meilleur, et non pour le
pire. »
Dans son intervention, M. Rex Horoi, président du Forum et ambassadeur, a exprimé le
souhait que les financements du FEM parviennent à ceux auxquels ils sont destinés et a
insisté sur la nécessité d'associer les populations locales à l'élaboration des politiques
publiques. Il a observé que les médias jouaient à cet égard un rôle primordial, en
contribuant non seulement à la réalisation des objectifs de la société civile, mais aussi à
l'évolution des mentalités au sein de la communauté des bailleurs de fonds.
L’exposé de Fatima Jibrell, directrice exécutive de Horn Relief, sur la lutte contre la
désertification dans la corne de l'Afrique a été un des temps forts du Forum. S’appuyant
sur son expérience personnelle, Mme Jibrell a évoqué plus particulièrement l'impact de la
production et de l'exportation de charbon de bois sur la désertification en Somalie ; le
13
manque d'information de la communauté internationale sur la sécheresse et l'économie
pastorale en Somalie ; et les retombées pernicieuses du commerce international des
armes sur la population somalienne. Mme Jibrell est lauréate du Goldman Environment
Prize.
Noel Maxwell Oettle, représentant de l’Environmental Monitoring Group, a insisté sur la
nécessité de faire preuve de créativité et de prendre en considération les savoirs locaux
en matière de gestion des sols. Hubertus Samangun (Indigenous Peoples' Network) a
exprimé l'espoir que la troisième Assemblée du FEM se montre à l’écoute des besoins
des peuples autochtones.
Lors du débat sur les enjeux climatiques et énergétiques, Richard Worthington, membre
d’Earthlife Africa, a passé en revue les futures options énergétiques de l'Afrique du Sud.
Il a notamment montré qu'en investissant dans des sources d'énergies non polluantes,
on pourrait non seulement réduire la pollution due au carbone, mais aussi créer des
emplois et réduire la pauvreté tout en faisant preuve d'efficience économique.
Emad Adly, représentant de l’Arab Network for Environment and Development, est
revenu sur les enseignements tirés de la mise en œuvre du Programme de
microfinancements du FEM en Égypte. Il a souligné l’importance du dialogue qui doit
s'instaurer entre les pouvoirs publics et les organisations de proximité, et insisté sur la
nécessité d'appliquer des méthodes qui ne font localement que des gagnants face aux
grands enjeux planétaires, de renforcer les capacités et de mobiliser le secteur privé.
S'interrogeant sur l'impact que les financements du FEM ont sur la justice sociale et
économique, Annie Sugrue, au nom de Citizens United for Renewable Energy and
Sustainability, a mis l'accent sur le décalage entre la volonté politique de lancer des
programmes de développement des énergies renouvelables et les ressources
financières qui leur sont effectivement consacrées.
Lors de la séance consacrée à la diversité biologique sur le thème « du débat à
l'action», M. Van Riet (Peace Parks-South Africa) a décrit les efforts déployés dans les
zones transnationales de préservation de la biodiversité pour gérer les ressources
environnementales et culturelles communes à plusieurs pays tout en encourageant le
développement économique, la paix et la stabilité dans la région.
Les participants ont également débattu des questions suivantes : efficacité des efforts
axés sur la maîtrise de l'énergie ; impact du manque de capacités nationales sur les
difficultés à obtenir les financements du FEM au titre du DAR ; collaboration avec le
secteur privé ; et élaboration de modalités applicables aux transferts de technologie. Les
participants sont également revenus sur les avancées et les problèmes qui ont marqué
la décennie écoulée. Tous ont reconnu qu'en dépit des progrès accomplis et des acquis
qui en résultent, il reste encore beaucoup à faire. Toutefois, c'est visiblement sur la
nécessité de travailler en partenariat que les participants ont souhaité insister le plus.
Par ailleurs, certains participants se sont fait l'écho du malaise que suscite le DAR, le
nouveau mécanisme de financement du FEM, d'autres estimant que l'institution poussait
les ONG à contracter des « mariages forcés » avec le secteur privé.
Concluant le Forum sur une note très positive, Achim Steiner, le nouveau directeur
exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), a rappelé que
l'idée d'un Fonds pour l'environnement mondial (FEM) était née près de 15 ans plus tôt,
et que le Fonds se voulait à l'origine un contrat social entre le Nord et le Sud.
Aujourd'hui, la caisse du FEM a été reconstituée et, il y a tout lieu de s'en réjouir. M.
Steiner a appelé la société civile à poursuivre le débat sur les grands enjeux
14
environnementaux de portée mondiale, à réévaluer le rôle qu'elle sera amenée à jouer à
l'avenir aux côtés du FEM et dans le cadre d'autres mécanismes internationaux et à
examiner d'un œil neuf les dilemmes auxquels la planète est actuellement confrontée.
15
Bureau de l’évaluation
Rétrospectivement, le Bureau de l’évaluation du FEM tire un bilan très positif de la
troisième Assemblée du FEM. La semaine a été particulièrement dense, l’atmosphère
très constructive et les débats fructueux.
Au cours de la seconde journée, le directeur du Bureau de l’évaluation du FEM, Rob van
den Berg, a présenté les résultats du troisième bilan global du FEM (le Troisième bilan)
et d’évaluations plus récentes, en insistant sur les avancées réalisées dans les
domaines de la biodiversité et du changement climatique et sur le montant élevé des
contributions prévues, qui permet d’envisager l’avenir avec optimisme. Le Bureau de
l’évaluation rend compte de résultats intermédiaires et non de l'impact final recherché.
S’agissant des résultats pendant FEM-4, le directeur du Bureau de l’évaluation a insisté
sur deux points : selon lui, le FEM ne doit pas entretenir d’espoirs irréalistes, dans la
mesure où il ne peut pas résoudre à lui seul les problèmes environnementaux de la
planète. Les enjeux sont colossaux, et le FEM doit faire preuve de lucidité quant à sa
capacité à influer sur la situation. Deuxièmement, le FEM devra revoir ses attentes à la
baisse par rapport à FEM-3, car le montant des ressources allouées à la Caisse du
Fonds au titre de FEM-4 sera inférieur, en valeur réelle, à ce qu’il était au cours des
périodes précédentes, alors que les objectifs et les domaines d’intervention du FEM sont
plus nombreux. Les bailleurs de fonds ne doivent donc pas s’attendre à ce que le FEM
fasse davantage avec moins de ressources.
Le Bureau de l’évaluation a organisé, en marge de l’Assemblée, un débat sur le
Troisième bilan qui a réuni un grand nombre de participants et obtenu un franc succès.
La réunion a été présidée par Yolanda Kakabadse, présidente du Groupe consultatif
pour la science et la technologie (STAP). Sont intervenus Roberto Dobles, Ministre de
l’environnement et de l’énergie du Costa Rica, Mark Wagner, chef de mission pour le
Troisième bilan, et Rob van den Berg.
Le Bureau de l’évaluation a distribué à cette occasion des copies papier et des CD du
Troisième bilan en six langues, ainsi que divers autres rapports, évaluations et
documents récents.
Le personnel du Bureau de l’évaluation a pris part aux tables rondes et aux excursions
organisées en marge de l’Assemblée. Les membres du Bureau ont profité de leur séjour
en Afrique du Sud pour rencontrer les délégations nationales et les autres partenaires
du FEM afin de discuter des résultats des évaluations du Fonds et du futur programme
de travail du Bureau de l’évaluation. Ils ont également organisé, dans le cadre de
plusieurs évaluations en cours, des réunions de travail avec les autorités sud-africaines
et les Agents et Organismes d’exécution, et rédigé plusieurs sections de documents
d’évaluation. Parmi les évaluations en cours, figurent l’Évaluation conjointe du cycle des
activités du FEM et des modalités applicables, l’Évaluation de l’expérience des
Organismes d’exécution opérant sous le régime du dispositif élargi du FEM et
l’Évaluation du calcul du surcoût.
16
Le Troisième bilan (GEF/A.3/7) est disponible en six langues (anglais, arabe, chinois,
espagnol, français et russe) sur la page du site web du FEM consacrée à l’Assemblée
(www.thegef.org/3rd_assembly/). Pour obtenir le texte de l’intervention de Rob van den
Berg, voir à la rubrique «Statements ».
On trouvera le Troisième bilan ainsi que d’autres évaluations et informations sur les
évaluations en cours sur les pages web du Bureau de l’évaluation (www.thegef.org).
Des exemplaires du Troisième bilan peuvent être obtenus sur demande adressée par
courrier électronique au Bureau de l’évaluation du FEM ([email protected]).
17
Table ronde 1. Financement des conventions internationales sur l’environnement par des
mécanismes obéissant aux lois du marché
Les participants à cette table ronde, coprésidée par M. Thomas Kolly (Suisse) et M. Achim
Steiner (Directeur exécutif du PNUE), ont estimé que le moment était venu de prendre des
initiatives énergiques pour appuyer le financement des conventions internationales sur
l’environnement par des mécanismes de marché. M. Mohammed Valli Moosa (Afrique du
Sud) a présenté les opportunités et les obstacles liés à la mise en œuvre desdits
mécanismes. Il a souligné que le secteur privé protégerait l’environnement si cela s'avérait
rentable.
Les débats ont surtout porté sur l’importance des mécanismes en question dans le contexte
d’une nouvelle dynamique insufflée par les partenariats public-privé, les organisations
multilatérales, les organisations non gouvernementales (ONG) et la société civile. Des
représentants du secteur privé ont donné des exemples de l’intérêt croissant que les
investisseurs et les consommateurs portaient aux produits et services écologiques là où des
marchés efficaces existent.
Il ressort de cette table ronde que le FEM et ses organes ont notamment pour rôle important
de servir de moteur à la création de nouveaux marchés et à l'amélioration de l'efficacité
technique, et que les investissements visant à lever les obstacles à l'intervention du secteur
privé sont un point de départ important (en contribuant à l'adoption de politiques publiques
et d'une législation favorable et en renforçant les structures de réglementation des
marchés).
S’agissant des défis pour le FEM et ses entités constitutives, les participants ont souligné la
nécessité d’améliorer davantage les méthodes de travail, de réduire les pratiques
bureaucratiques et d'encourager les institutions multilatérales et publiques qui restreignent
l’accès aux financements concessionnels à prendre des risques. L'ouverture et la
transparence de marchés au fonctionnement régi par des règles ont également été
soulignées.
La note de synthèse de cette table ronde a été placée sur le site du FEM à l'adresse
suivante : http://thegef.org/3rd_assembly/46/HighlevelRoundtables.html.
Les photos de la table ronde sont disponibles à l'adresse suivante :
http://www.iisd.ca/ymb/gefassembly3/.
18
Table ronde 2. Changements climatiques : Atténuation et adaptation
Cette table ronde était coprésidée par M. Thompson, ministre barbadien, et M. Corrado-Clini
(Italie). M. Steen Jorgenson (Banque mondiale) a présenté le compte rendu des récents
travaux de la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales sur le
cadre d’investissement pour les énergies propres. M. Albert Binger (University of the West
Indies) a exposé les perspectives en matière d'atténuation du changement climatique et
d'adaptation du point de vue des petits États insulaires en développement (PEID).
Tous les intervenants ont soutenu l’idée selon laquelle la réponse face à la modification du
climat doit prendre en compte aussi bien la réduction des émissions de gaz à effet de serre
(GES) que l’adaptation aux méfaits du changement climatique qui se manifestent déjà.
Plusieurs thèmes majeurs sont régulièrement revenus dans les débats, à savoir la nécessité
pour tous les pays de commencer à financer des mesures d’adaptation quand bien même la
nature de cette adaptation varierait ; le rôle des connaissances, des capacités, des
politiques et des ressources financières dans la transformation des marchés des énergies
renouvelables et de la maîtrise de l'énergie, et la diffusion des technologies liées à
l’adaptation ; l’utilisation plus rationnelle et plus efficace des ressources du FEM ; le
renforcement et la libération des capacités ; et la prise en compte systématique de
l’évolution du climat dans tous les secteurs.
Le changement climatique ne se réduit pas à une question environnementale, il a une
dimension transversale, et les ministères en charge des finances et de l’environnement
doivent travailler de concert sur les fronts de l’atténuation et de l’adaptation.
La note de synthèse de cette table ronde a été placée sur le site du FEM à l'adresse
suivante : http://thegef.org/3rd_assembly/46/HighlevelRoundtables.html.
Les photos de la table ronde sont disponibles à l'adresse suivante :
http://www.iisd.ca/ymb/gefassembly3/.
19
Table ronde 3. Définition des priorités nationales et affectation des ressources à l’appui des
résultats et des impacts obtenus au niveau des pays
Cette table ronde était divisée en deux sessions portant respectivement sur les stratégies
nationales et sur le dispositif d’allocation des ressources.
Stratégies nationales
Cette session était présidée par M. Li Yong, vice-ministre au ministère chinois des Finances, et
incluait un exposé présenté par M. Trieu Van Be, vice-ministre au ministère vietnamien des
Ressources naturelles et de l’Environnement. M. Trieu Van Be a décrit quelques-unes des
mesures prises pour élaborer la stratégie environnementale du Viet Nam : veiller à la participation
des acteurs concernés, organiser des ateliers nationaux de dialogue et de consultation, identifier
les domaines d’intervention pertinents, et créer un site web accessible au public.
Il a également cité certains des problèmes rencontrés, insistant sur la manière d’impliquer la
population au sens large dans les projets du FEM et sur la nécessité de renforcer les capacités
dans plusieurs secteurs et institutions.
Plusieurs chefs de délégations ont également fait part de l'expérience de leurs pays lors de
l’élaboration des stratégies environnementales. Ils ont souligné l’importance d’une coordination
étroite entre les administrations nationales, de l'existence d'institutions bien conçues et bien
rôdées, et d'un travail rigoureux de suivi et d'évaluation des plans et de leur mise en œuvre. Ils ont
par ailleurs signalé un certain nombre de problèmes auxquels ils se sont souvent heurtés, tels que
le manque de capacités, de ressources et de sensibilisation à l'environnement en général.
Plusieurs représentants ont noté que ces problèmes sont généralement plus prononcés dans les
petits États.
Le représentant des ONG a appelé à des consultations plus larges pour élaborer les stratégies
nationales et a proposé que les stratégies convenues soient rendues publiques, sur des sites
gouvernementaux par exemple.
Dispositif d’allocation des ressources
M. Roger Ehrhardt, directeur général à l’Agence canadienne de développement international
(direction des Institutions multilatérales de développement) a présidé cette session qui a été
ouverte par M. Ramon Fernandez, sous-directeur au ministère français de l’Économie, des
Finances et de l’Industrie. Ce dernier a indiqué qu’il s’attendait à ce que le Dispositif d’allocation
des ressources (DAR) augmente la transparence dans l’allocation et la prévisibilité des
ressources, tout en notant que les gains d'efficacité du FEM seraient le vrai critère. Il a estimé que
l'examen à mi-parcours devrait notamment être consacré à l'impact du DAR sur les programmes
régionaux et le rôle de la société civile.
Un certain nombre de préoccupations ont été exprimées :
•
la nécessité de mettre au point un indice de vulnérabilité pour mieux prendre en compte la
situation des pays en développement très pauvres, en particulier les petits États insulaires en
développement (PEID) ;
20
•
les effets éventuels de la mise en œuvre du DAR sur les relations entre le FEM et les
instances des conventions environnementales ;
•
la plus grande difficulté à financer les projets régionaux sous le régime du DAR ;
•
les effets éventuels de l'application du DAR sur les pays ayant une capacité de
planification et de mise en œuvre insuffisante et la nécessité de renforcer alors cette capacité ;
•
la faible importance accordée aux ressources marines dans l’indicateur de biodiversité ;
•
l’opacité des critères applicables à l'indice de résultat et le fait que l'Assemblée n'est pas
été associée aux travaux sur le DAR ;
•
la nécessité d’élaborer un programme spécifique aux PEID, peut-être calqué sur le
Programme de microfinancements.
Le représentant des ONG a par ailleurs demandé que ces organisations participent à l'examen à
mi-parcours. Il a suggéré que cet examen porte aussi sur la manière dont les consultations
nationales sont menées.
La note de synthèse de cette table ronde a été placée sur le site du FEM à l'adresse suivante :
http://thegef.org/3rd_assembly/46/HighlevelRoundtables.html.
Les photos de la table ronde sont disponibles à l'adresse suivante :
http://www.iisd.ca/ymb/gefassembly3/.
21
Le Kenya accueille la 12e session de la Conférence des parties à la Convention sur le
climat à Nairobi
Non moins de 7 000 délégués du monde entier ont participé à la douzième session de la
Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) à Nairobi, au Kenya, du 6 au 17 novembre 2006. Organisée
parallèlement à la deuxième Réunion des parties au Protocole de Kyoto, la Conférence se
tenait pour la première fois en Afrique subsaharienne.
La directrice du FEM, Monique Barbut, a prononcé une allocution lors de la réunion de haut
niveau regroupant ces deux assemblées. Mme Barbut a parlé des liens existant entre
l'adaptation au changement climatique et la promotion du développement, et a réaffirmé la
détermination du FEM à aider les pays vulnérables à s'adapter au changement climatique.
Le FEM a aussi tenu une conférence de presse et organisé deux manifestations en marge
de la Conférence, l'une sur les énergies renouvelables et l'autre sur l'adaptation au
changement climatique en Afrique. Une nouvelle publication (Adaptation au changement
climatique et promotion du développement) et deux fiches documentaires (Questionsréponses : Le FEM et l'adaptation au changement climatique et Fonds pour les pays les
moins avancés) sont également sorties pendant la Conférence. La première fiche porte
notamment sur le Fonds spécial pour les changements climatiques.
22
La Caisse du FEM reconstituée à hauteur de 3,13 milliards de dollars pour FEM-4 :
Une contribution financière majeure pour protéger l'environnement mondial
Lors d'une réunion du Conseil au Cap, le 28 août 2006, 32 pays membres ont accepté
d'allouer 3,13 milliards de dollars à des projets sur l'environnement pendant les quatre
prochaines années, une contribution financière record à l'action du FEM.
“Il s'agit là d'une preuve remarquable du soutien de la communauté internationale des
bailleurs de fonds, qui témoigne de la ferme volonté de protéger l'environnement
mondial” a déclaré Monique Barbut, directrice générale et présidente du FEM, à propos
de cet effort sans précédent. “Nous ne pouvons pas nous permettre de relâcher nos
efforts, et le temps ne joue pas en notre faveur. L'environnement de la planète est plus
menacé que jamais ; ces financements devront rapidement se traduire en projets,
programmes et politiques qui auront des résultats significatifs dans les pays en
développement” a-t-elle ajouté.
Ce financement ne pouvait mieux tomber. Les signaux d'alarme environnementaux et
écologiques se multiplient – disparition d'espèces et d'habitats, menaces résultant du
changement climatique, dégradation des sols et désertification, pollution de ressources
en eau communes, et risques pour la santé créés par les polluants organiques
persistants – et les facteurs d'agression et de grave dégradation de l'environnement sont
inquiétants.
L'an passé, l'Évaluation des écosystèmes pour le nouveau millénaire nous a mis en
garde contre des activités humaines qui « exercent une telle pression sur les fonctions
naturelles de la Terre que la capacité des écosystèmes de la planète à répondre aux
demandes des générations futures ne peut plus être considérée comme acquise ». Les
Nations Unies nous ont aussi avertis que la dégradation de l'environnement ferait
obstacle aux efforts des pays en développement qui cherchent à atteindre les objectifs
de développement pour le Millénaire.
« Le FEM est une organisation unique en son genre, permettant à la communauté
internationale de travailler de concert et d'appliquer des formules concrètes et
coordonnées pour faire face aux grands défis écologiques de la planète. Une action
multilatérale énergique étant aujourd'hui nécessaire, ces nouveaux financements à
l'appui du FEM contribueront pour beaucoup à la mise en œuvre de programmes
homogènes et durables » a déclaré Philippe Le Houerou, vice-président de la Banque
mondiale pour les financements concessionnels et les partenariats mondiaux. « En tant
qu’Administrateur de la Caisse du FEM, la Banque mondiale compte bien travailler avec
tous les organes du Fonds pour mettre à profit ces ressources. »
Les 32 pays donateurs sont les suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Australie,
Autriche, Belgique, Canada, Chine, Corée, Danemark, Espagne, États- Unis
d’Amérique, Finlande, France, Grèce, Inde, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Mexique,
Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays- Bas, Portugal, République
tchèque, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
De nombreux bailleurs de fonds ont annoncé des contributions supplémentaires pour
que le niveau de la reconstitution des ressources de FEM-4 dépasse celui de FEM-3,
donnant ainsi un remarquable témoignage de leur soutien financier au FEM. Les pays
23
ayant librement accepté de verser des contributions supplémentaires sont les suivants :
Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Chine, Corée, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Inde, Irlande, Japon, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni,
Suède et Suisse.
Le Conseil du FEM a ensuite « remercié tous les pays développés et tous les pays en
développement qui ont généreusement contribué à FEM-4, engageant des ressources à
un niveau encore jamais atteint pour une reconstitution de la Caisse du FEM. Cette
reconstitution solide témoigne de l’importance du FEM, mécanisme de prise en compte
des problèmes environnementaux à caractère mondial, et permettra à l’institution de
s’acquitter de son mandat en tant que mécanisme financier ou rouage du mécanisme
financier des conventions internationales sur l’environnement ».
Les ressources du FEM sont reconstituées tous les quatre ans.
24
État d'avancement du Dispositif d'allocation des ressources
À sa réunion de juin 2006, le Conseil a prié le Secrétariat de : i) renforcer ses activités
d’information et de communication auprès des instances des Conventions pour mieux faire
comprendre le DAR ; ii) lui rendre compte des questions et difficultés soulevées lors des
réunions de concertation sous-régionales ; et iii) continuer de superviser l’application du
DAR et lui signaler tout élément nouveau pertinent. Il a aussi demandé au Secrétariat et
aux Agents et Organismes d’exécution d’aider les points focaux nationaux à jouer le rôle
fondamental qui est le leur pour appliquer le DAR au niveau national. Ce rapport succinct
fait ressortir les mesures prises par le FEM pour rendre le DAR opérationnel.
Pour mieux informer les Parties à la Convention des Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) et à la Convention sur la diversité biologique (CDB), et renforcer la
communication, le FEM i) a rendu compte des faits nouveaux concernant le Dispositif
d'allocation des ressources (DAR) dans chacun de ses rapports aux Conférences des
parties à la CCNUCC et à la CDB ; ii) a pris l'initiative d'organiser des manifestations
consacrées au DAR en marge des réunions des Conférences ; iii) s'est fait représenter aux
réunions des Conférences pour répondre aux éventuelles questions ; et iv) a eu
régulièrement des consultations avec les Secrétariats des Conventions.
Entre avril et août 2006, le FEM a organisé huit réunions de concertation sous-régionales
pour présenter le DAR aux points focaux techniques et politiques, leur fournir des conseils
et solliciter leurs réactions au Programme d'aide aux points focaux nationaux. Ces réunions
ont suscité un grand intérêt, près de 90 % des pays bénéficiaires y participant. Ces derniers
étaient plus particulièrement intéressés par les aspects suivants : i) efficacité des réunions
de concertation avant et après l'adoption du DAR par le Conseil ; ii) conséquences du DAR
pour des projets et programmes bien déterminés ; iii) possibilités de modification du DAR ;
iv) passage au régime du DAR ; et v) rôle et besoins des points focaux dans le cadre du
DAR.
Après l'adoption de l'accord de reconstitution des ressources pour FEM-4 en août 2006, le
Secrétariat a appliqué la méthode approuvée par le Conseil pour calculer l'indice de
potentialité, l'indice de résultat et le montant des ressources initialement allouées pour cette
période dans les domaines d'intervention «diversité biologique » et « changements
climatiques » à tous les pays pouvant prétendre à l'aide du Fonds. Ces chiffres ont été
rendus publics en septembre 2006 conformément à la politique d'information approuvée par
le Conseil. Au 31 octobre 2006, 75 pays avaient déposé une liste initiale de leurs priorités
nationales, qui donne une première idée de la façon dont ils comptent utiliser les ressources
allouées dans le cadre du DAR. Un premier examen de ces listes a suscité des inquiétudes
sur les deux points suivants : i) la façon dont les activités proposées dans la liste reflètent
les priorités nationales, les stratégies du FEM et l'engagement à améliorer l'environnement
mondial, et ii) le grand nombre de projets proposés qui ne correspondent pas aux
avantages comparatifs des entités d'exécution du FEM. En outre, la plupart des pays du
groupe ont présenté des projets atteignant le plafond de ressources pour les pays
attributaires d'une allocation collective.
Le Secrétariat a commencé à s'entretenir avec les pays bénéficiaires, en commençant par
25
ceux qui lui avaient adressé une liste de priorités. Ces entretiens sont essentiellement
consacrés i) aux domaines dans lesquels les pays souhaitent utiliser les ressources
allouées dans le cadre du DAR pendant FEM-4, et ii) la part des ressources qu'ils
souhaitent allouer à chaque priorité.
Cliquez ici pour en savoir davantage sur le Dispositif d'allocation des ressources
26
Nouveaux points focaux/membres du Conseil
Nom
Pays
M. Tapio Wallenius Finlande
Mme Irene Davies
Australie
M. Adolfo Rosellini Argentine
M. Thomas Kolly
Suisse
M. Anatoly Totskiy
Fédération
de Russie
M. Kazutomi
Kurihara
Japon
M. Eshagh Alhabib Iran
M. Erik Bjornebye
Norvège
Mme Hélène
Corneau
Canada
Ambassadeur
Gonzalo Salvador
Équateur
M. Policorpo
Napica
Mozambique
M. Christopher
Whaley
RoyaumeUni
Fonction
Membre du
Conseil/Point focal
technique/Point focal
politique
Membre du Conseil
Membre du Conseil
Membre du
Conseil/Membre
donateur
(reconstitution)
Membre du
Conseil/Point focal
politique
Membre du
Conseil/Membre
donateur
(reconstitution)
Membre du
Conseil/Point focal
technique/Point focal
politique
Membre du
Conseil/Membre
donateur
(reconstitution)
Membre du
Conseil/Membre
donateur (Fonds
spécial)/Membre
donateur
(reconstitution)
Membre du Conseil
Suppléant/Point focal
technique
Suppléant/Membre
donateur
(reconstitution)
27
Date d'entrée
en fonction
05/05/2006
02/08/2006
02/08/2006
01/09/2006
07/09/2006
12/09/2006
27/09/2006
17/10/2006
11/01/2006
14/11/2006
13/04/2006
23/05/2006
M. Daniel
Reifsnyder
Dr Mariano Castro
Sanchez Moreno
États-Unis
Pérou
M. Kang-ho Park
République
de Corée
Mme Ruzanna
Davtyan
Arménie
Mme Elin Miller
Suède
M. Geert Aagaard
Andersen
Danemark
M. Massoud
Iran
Rezvanian Rahaghi
Suppléant
Suppléant/Point focal
technique
Suppléant/Membre
donateur
(reconstitution)
Suppléant
Suppléant/Membre
donateur (Fonds
spécial)/Membre
donateur
(reconstitution)
Suppléant/Membre
donateur
(reconstitution)
Suppléant
25/05/2006
02/08/2006
02/08/2006
17/08/2006
11/10/2006
17/10/2006
01/11/2006
Suppléant/Point focal
technique
Suppléant
15/11/2006
Yémen
Point focal politique
20/04/2006
Tanzanie
Point focal politique
20/04/2006
Kazakhstan
Point focal politique
04/05/2006
Soudan
Point focal politique
04/05/2006
Congo
Guinée
équatoriale
Point focal politique
08/05/2006
Point focal politique
08/05/2006
Point focal
politique/Point focal
technique
19/05/2006
Mme Jacqueline
Madozein
M. Peerasak
Chantavarin
Mme Amalia Mai
République
Point focal politique
centrafricaine
01/06/2006
Thaïlande
Point focal politique
05/06/2006
Belize
06/06/2006
Mme Joan Murphy
Irlande
Point focal politique
Point focal politique ou
au/Membre donateur
M. M.S. Khalil
Égypte
Mme Claudia Mordini Italie
S.E. Abdulrahman
El-Eryani
M. Abubakari
R.M.S. Rajabu
S.E. Nurlan Iskakov
M. Yassin Eisa
Mohamed
S.E. Henri Djombo
M. Rodriguez Siosa
Vicente
Mme Anita Drondina Lettonie
28
15/11/2006
06/06/2006
M. David Aniku
Botswana
Mme Odette Kayitesi
Mme Ana Luisa
Leiva
S.E. Mayra Mejia
del Cid
Dr Naomi Aretha
Ngwira
S.E. Lilliam Osejo
Sacasa
Mme Hiroko Inaoka
S.E. Ali'ioiga Feturi
Elisaia
S.E. Jean-Marie
Germain
M. Luis Hernando
Larrazabal Cordova
Burundi
(reconstitution)/Membre
donateur (Fonds
spécial)
Point focal politique
/Point focal technique
Point focal politique
Costa Rica
Point focal politique
19/06/2006
Honduras
Point focal politique
19/06/2006
Malawi
Point focal politique
20/06/2006
Nicaragua
Point focal politique
22/06/2006
Japon
Point focal politique
12/07/2006
Samoa
Point focal politique
18/07/2006
Haïti
Point focal politique
18/07/2006
Bolivie
Point focal politique
18/07/2006
Mme Christine Bogle
Dr Chris B. Squire
M. Conmany
Wesseh
S.E. Patterson Oti
M. Manuel Ernesto
Bernales Alvarado
M. Vidyadhar Mallik
M. Sidi El Moctar
Cheiguer
M. Russell Mulele
S.E. Raymond
Wolfe
M. Minute Taupo
M. Tebwe Ietaake
M. Miroslaw Luczka
Dr A.M. Mwinzi
NouvellePoint focal politique
Zélande
Sierra Leone Point focal politique
Libéria
07/06/2006
07/06/2006
19/07/2006
24/07/2006
Point focal politique
09/08/2006
Îles Salomon Point focal politique
05/09/2006
Pérou
Point focal politique
13/09/2006
Népal
Point focal politique
13/09/2006
Mauritanie
Point focal politique
25/09/2006
Zambie
Point focal politique
10/10/2006
Jamaïque
Point focal politique
12/10/2006
Tuvalu
Kiribati
Pologne
Point focal politique
Point focal politique
Point focal politique
23/10/2006
30/10/2006
30/10/2006
Kenya
Point focal
technique/Point focal
politique
05/04/2006
29
M. Appolinaire Dah
Dossounon
M. Arstanbek
Davletkeldiev
Dr Saadeldin
Izzeldin
Mme Nino Tkhilava
M. Roberto
Elissalde
M. Ismael Fabro
M. Altangerel
Enkhbat
M. Maciej Nowicki
Dr Rose
Mukankomeje
M. Alzhan Braliev
M. Joe Mosima
Mme Carolina
Bocanegra Lagos
M. Ronald Vargas
M. Saul Matamoros
Solis
Mme Claudia Bellot
M. Omar Ramirez
Tejada
Mme Shirley SkerrittAndrew
M. John Delfin
Vargas Vega
M. Aleksandr
Apatsky
M. Purusram
Ujoodha
Dr Saleh AlKharabsheh
M. Daniel Brisard
M. Enate Evi
M. Igor Maidanov
Bénin
Point focal technique
10/04/2006
République
kirghize
Point focal technique
12/04/2006
Soudan
Point focal technique
17/04/2006
Géorgie
Point focal technique
20/04/2006
Uruguay
Point focal technique
24/04/2006
Belize
Point focal technique
26/04/2006
Mongolie
Point focal technique
27/04/2006
Pologne
Point focal technique
04/05/2006
Rwanda
Point focal technique
08/05/2006
Kazakhstan
Afrique du
Sud
Point focal technique
07/06/2006
Point focal technique
07/06/2006
Honduras
Point focal technique
19/06/2006
Costa Rica
Point focal technique
19/06/2006
Nicaragua
Point focal technique
22/06/2006
Dominique
Point focal technique
République
Point focal technique
Dominicaine
St. Kitts-etPoint focal technique
Nevis
18/07/2006
Bolivie
Point focal technique
18/07/2006
Bélarus
Point focal
technique/Point focal
politique/Membre
donateur (Fonds
spécial)
27/07/2006
Maurice
Point focal technique
27/07/2006
Jordanie
Point focal technique
16/08/2006
Haïti
Tuvalu
Fédération
Point focal technique
Point focal technique
Point focal technique
17/08/2006
17/08/2006
17/08/2006
30
18/07/2006
18/07/2006
Mme Jane Waetara
M. Senad Oprasic
de Russie
Îles Salomon Point focal technique
BosniePoint focal technique
Herzégovine
05/09/2006
12/09/2006
S.E. Mostapha
Zaher
Afghanistan Point focal technique
05/10/2006
M. Roderik Klinda
République
slovaque
Point focal technique
12/10/2006
Samoa
Point focal technique
17/10/2006
Libéria
Point focal technique
30/10/2006
GuinéeBissau
Point focal technique
08/11/2006
Dr Tu'u'u Ieti
Taule'alo
M. Ben Turtur
Donnie
M. João Raimundo
Lopes
31
Avis
Connaissez-vous Mehrunissa Bashir ?
Mme Bashir occupe désormais un poste de chargé des opérations dans l'équipe responsable
des questions institutionnelles au Secrétariat du FEM.
Elle est entrée à la Banque mondiale en 1999 comme conseillère de l'Administrateur pour
l'Algérie, l'Afghanistan, l'Iran, l'Iraq, le Maroc, le Pakistan et la Turquie, travaillant sur les
politiques économiques et environnementales, sur les politiques de développement humain
et de développement durable, et sur les questions relatives au Conseil du FEM. Mme Bashir
a ensuite occupé plusieurs postes à la Banque. Elle a été l'assistante particulière du
directeur général des réseaux du développement humain et du développement
écologiquement et socialement durable, et la coordonnatrice du réseau de gestion des pays
(réseau Politique opérationnelle et services aux pays – OPCS) qui apporte un concours de
politique générale aux directeurs-pays, aux coordonnateurs des programmes-pays et aux
chefs-pays.
Elle a été affectée aux opérations hors siège au Timor-Leste, au Pakistan et en Iraq. Mme
Bashir est titulaire d'une maîtrise de relations internationales de l'université Villanova.
Elle travaillera sur les relations avec les pays, s'employant plus particulièrement à resserrer
les liens avec les membres du Conseil du FEM et les points focaux. Elle sera également
chargée du programme d'aide aux membres du Conseil et aux points focaux nationaux.
Connaissez-vous Ibrahima Sow ?
M. Sow est récemment entré au Secrétariat du FEM où il occupe le poste de spécialiste de
l'environnement au sein de l'équipe chargée du changement climatique et des substances
chimiques.
Ingénieur chimiste, M. Sow, est l'ancien directeur du Centre régional de la Convention de
Bâle pour l'Afrique francophone. Il apporte au Secrétariat du FEM une vingtaine d'années
d'expérience passées au service du ministère sénégalais de l'Environnement, du Secrétariat
de la Convention de Bâle, à Genève, et de l’UNITAR, en tant qu'associé spécial principal.
Il a participé activement aux négociations internationales qui ont abouti à l'adoption et à la
mise en oeuvre d'instruments juridiques sur les substances chimiques et les déchets, dont
les Conventions de Stockholm et de Bâle.
Nouvelles publications du FEM-Novembre 2006
Adaptation au changement climatique et promotion du développement (14 pages)
32
Cette brochure présente la stratégie du FEM pour aider les pays vulnérables à s'adapter au
changement climatique, notamment au moyen du Fonds pour les pays les moins avancés et
du Fonds spécial pour les changements climatiques.
Fiches documentaires sur l'adaptation au changement climatique – Ces deux fiches d'une
page donnent un aperçu du Fonds pour les pays les moins avancés et du Fonds spécial
pour les changements climatiques, à l'intention de ceux qui souhaitent soumettre des
projets au financement de ces mécanismes.
33
Nécrologie : Mario A. Ramos (1949-2006)
Comme de nombreux lecteurs de Points saillants l'auront appris, notre cher collègue et ami,
Mario A. Ramos est décédé le 11 septembre 2006. Il laisse sa femme, Maria Isabel, ses
enfants, Mariano, Aurora et Ameyali, et sa mère, Aurora Olmos de Ramos. Il était
spécialiste de l'environnement senior et assurait l'intérim du chef de l'équipe « biodiversité »
au Fonds pour l'environnement mondial.
Mario A. Ramos était né au Mexique en 1949. Il était titulaire d'une maîtrise en zoologie de
l'université du Minnesota et était le premier ressortissant mexicain à avoir obtenu un
doctorat d’ornithologie. Au Mexique, il avait occupé plusieurs postes de premier plan, dont
celui de directeur du programme ornithologique à l'Institut national de recherche sur les
ressources biotiques, et de directeur du programme des études sur la faune. Il était
fondateur et président de la Sociedad de Ornitología Neotropical du Mexique. Avant
d'entrer à la Banque mondiale en 1991, il était l'un des chargés de recherche senior de la
World Wildlife Fund à Washington.
Son travail le passionnait et il mettait toute son énergie et son attention au service de ses
projets. Son érudition et son engagement en faveur de la protection de l'environnement et
de la préservation de la biodiversité resteront dans les mémoires. Son attachement aux
idéaux de l'institution et ses contributions très diverses à la cause de la préservation de la
biodiversité dans le monde ont été salués de toutes parts au sein du FEM, et au-delà.
34

Documents pareils