L`industrie minière canadienne :
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L`industrie minière canadienne :
L’industrie minière canadienne : un leader mondial socialement responsable Le projet de loi C-300 nuira aux sociétés minières canadiennes L’INDUSTRIE MINIÈRE CANADIENNE : MOTEUR DE L’ÉCONOMIE DU PAYS ET LEADER MONDIAL L’industrie minière est au cœur de l’image de L’importance du Canada dans le monde, 2002 et 2008 marque économique du Canada, et elle est la 2008 : 111 G$ (2002: 30 G$) seule véritable industrie pour laquelle notre pays est un chef de file mondial. L’industrie minière canadienne en bref : • Emploie plus de 306 000 Canadiens dans les secteurs de l’extraction, de la transformation et de la fabrication; • A généré 39 G$ du PIB du Canada en 2009; • Représente 95 G$ (19 %) de la valeur des exportations annuelles de biens du Canada; • • • Europe Canada 8 G$ (1 G$) 40 G$ (18 G$) É.-U. 17 G$ (12 G$) Asie 4 G$ (2,4 G$) Afrique 20 G$ (3 G$) 75 %, soit 1 800, des compagnies d’exploration et d’extraction minières du monde entier étaient Amérique latine situées au Canada en 2009; et Caraïbes Investit dans 10 000 projets répartis sur plus 57 G$ (8 G$) de 100 pays; 81 % des transactions minières mondiales au cours des cinq dernières années ont été traitées par la TSX et sa Bourse de croissance. Australie 5 G$ (4 G$) Source : Rapports annuels des entreprises, compilés par Ressources naturelles Canada LES COMPAGNIES MINIÈRES CANADIENNES : FIDÈLES AUX PRINCIPES DE LA RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE L’industrie travaille sans relâche à améliorer sa fiche en matière de responsabilité sociale d’entreprise (RSE), car une solide RSE est synonyme de saine gestion des affaires. Les sociétés canadiennes d’exploration et d'extraction minières sont assujetties à toutes les lois nationales en vigueur et doivent répondre aux attentes énoncées dans les politiques, cadres et normes des institutions nationales et internationales. Grâce à la conseillère indépendante du Canada en RSE et le Point de contact national (PCN) du Canada pour les Principes directeurs de l'OCDE, des mécanismes sont déjà en place pour permettre aux gens de déposer leurs plaintes, s’il y a lieu. Les sociétés canadiennes d’exploration et d’extraction minière se comparent favorablement à leurs concurrents de l’OCDE aux É.-U., au R.-U. et en Australie relativement aux initiatives de RSE vastement reconnues, dont les suivantes : Normes et politiques internationales 1. Pacte mondial des Nations Unies - un protocole-cadre pour les entreprises engagées envers le développement durable et des pratiques commerciales responsables. 2. Normes environnementales et sociales - établies par la Société financière internationale (SFI) de la Banque mondiale, ces normes imposent des exigences strictes sur les projets du secteur privé que la SFI finance dans les marchés en émergence. 3. Ombudsman-conseil en matière de conformité - établi par la SFI de la Banque mondiale afin d’agir à titre d’organe indépendant chargé de traiter les plaintes des collectivités touchées grâce à un processus de résolution des différends. 4. Principes directeurs pour les entreprises multinationales de l’OCDE - principes de conduite responsable des entreprises dans des domaines tels que l’environnement, l’emploi et les relations industrielles. 5. Principes de l’Équateur - principes adoptés par les banques pour guider le financement de projets d’extraction dans les pays en voie de développement. 6. Initiative relative à la transparence des industries extractives (ITIE) - norme mondiale en matière de transparence. 7. Global Reporting Initiative (GRI) – supplément visant le secteur minier - le cadre le plus vastement utilisé dans le monde en matière de rapports sur la durabilité conçus expressément pour l’industrie minière. 8. Principes volontaires sur la sécurité et les droits de la personne - principes élaborés conjointement par les ONG, les gouvernements et l’industrie extractive afin d’aider les sociétés à mieux gérer leurs pratiques en matière de RSE. 9. Lois et règlements nationaux et infranationaux des gouvernements hôtes. Le 1 septembre 2010 Page 1 de 2 10. Normes en matière de prévention du drainage rocheux acide et code international de gestion du cyanure. Normes et politiques canadiennes 11. Politique du Canada en matière de RSE - Renforcer l’avantage canadien : le résultat d’un vaste processus de consultation auprès du secteur industriel et des ONG. 12. Conseillère indépendante du Canada en RSE pour les industries extractives – aide à résoudre les problèmes environnementaux et sociaux impliquant les sociétés canadiennes menant des activités à l’étranger. L’industrie a activement participé au processus de consultation de la Conseillère, notamment en présentant l’Ébauche des règles de procédure. 13. Exportation et Développement Canada (EDC) – les politiques d’EDC en matière de RSE doivent être respectées pour que l’organisation accepte de financer un projet. Normes en matière de RSE établies par l’industrie 14. e3 Plus : Cadre pour une exploration responsable - le premier guide complet sur la RSE élaboré par l’ACPE pour l’industrie de l’exploration minérale partout dans le monde. 15. Vers le développement minier durable - ensemble de normes de RSE élaborées par l’Association minière du Canada, que doivent respecter les membres de l’AMC. 16. Cadre stratégique en matière de développement durable - engage les membres du Conseil International des Mines et Métaux (ICMM) envers dix principes de développement durable et exige une vérification de la conformité par une tierce partie. LE PROJET DE LOI C-300 NUIRA À LA COMPÉTITIVITÉ MONDIALE DU SECTEUR MINIER CANADIEN Le projet de loi C-300 ne reconnaît pas la réalité de l’industrie minière canadienne, c’est-à-dire, une industrie concurrentielle à l’échelle mondiale, présentant une solide fiche en matière de RSE. Aucun autre pays membre de l’OCDE n’impose à son industrie extractive des mesures telles que celles proposées dans le projet de loi C-300. Plutôt, les pays de l’OCDE qui livrent une concurrence au Canada se préoccupent surtout de méthodes plus efficaces, notamment le processus de l’ONU dirigé par John Ruggie, qui formulera des recommandations spécifiques au cours de l’année. C-130 est également déphasé par rapport au US Wall Street Reform and Consumer Protection Act (H.R. 4173), que l’industrie minière accueille favorablement alors qu’elle se préoccupe de la transparence des paiements aux gouvernements étrangers. Votre vote contre le projet de loi C-300 est crucial. S’il est entériné par la Chambre des communes, le projet de loi C-300 enverra un message clair aux autres pays, selon lequel le Parlement du Canada ne fait plus confiance aux sociétés minières canadiennes. Un tel message nuira à la réputation des sociétés minières canadiennes de gouvernements à travers le monde. Les pays concurrents du Canada utiliseront le projet de loi C-300 pour saper la compétitivité des entreprises canadiennes dans le très concurrentiel secteur mondial de l’extraction de minéraux. Le projet de loi C-300 mine aussi la position du Canada à titre de capitale mondiale du financement minier, devançant actuellement Londres et New York, ce qui aurait des répercussions économiques sur le Canada, plus particulièrement sur Toronto et Vancouver qui abritent des milliers d’emplois dans le secteur du financement de l’industrie des ressources. LE PROJET DE LOI C-300 : UNE MAUVAISE LOI AUX CONSÉQUENCES INVOLONTAIRES RÔLE DU MAECI : Le ministère des Affaires étrangères n’a ni la capacité, ni les fonds ni les savoir-faire nécessaires pour mener des enquêtes enquête sur les plaintes dans les pays en voie de développement, et le ministère a d’ailleurs fait valoir ce point devant le Parlement. En exigeant que toutes les plaintes fassent l’objet d’une enquête par le Ministre, et que chaque enquête soit rendue publique par le plaignant, sans égard aux fondements desdites plaintes, le projet de loi C-300 non seulement accorde trop de pouvoir discrétionnaire aux ministres des Affaires étrangères et du Commerce international, mais de plus, il nuit à la réputation d’une entreprise avant que les plaintes ne soient avérées. INEFFICACITÉ : Le projet de loi C-300 est inefficace, car il impose une approche universelle à des situations individuelles qui évoluent continuellement et pour lesquelles les faits sont rarement parfaitement clairs. EXTRATERRITORIALITÉ : Le projet de loi C-300 est en réalité un mécanisme qui prolonge l’application du droit canadien dans les compétences étrangères. Aucune consultation n’a été menée auprès des gouvernements des pays en voie de développement et les gouvernements étrangers ne peuvent pas être forcés à collaborer ou à consentir au processus au sein de leur propre compétence juridique. Cette application extraterritoriale d’une loi nationale est un exemple du principe auquel le gouvernement canadien s’est opposé dans les années 90, lors de l’adoption de la loi Helms-Burton par les É.-U., laquelle affectait les investissements canadiens à Cuba. V OTRE VOTE CON TRE LE PROJET DE LOI C-300 EST CRUCIA L . V OTEZ CON TRE LE PROJET DE LOI C-300. Pour plus de renseignements, contactez Tony Andrews, Directeur exécutive de l'ACPE au 416 362 1969, poste. 222 Page 2 de 2