où va votre argent 2004? - Canadian Breast Cancer Foundation

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où va votre argent 2004? - Canadian Breast Cancer Foundation
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
Votre appui fait la différence
Notre philosophie
Nos valeurs
Notre mission
cancer du sein ou sont touchés par cette maladie, en faisant
Un avenir sans cancer su sein.
En sa qualité de principal organisme bénévole qui s’emploie
à lutter contre le cancer du sein à l’échelle canadienne, la
Fondation œuvre en collaboration avec ses partenaires pour
financer, soutenir et promouvoir :
■ des projets de recherche pertinents et novateurs sur le
cancer du sein;
■ des programmes efficaces d’éducation et de sensibilisation;
■ un diagnostic précoce et un traitement efficace;
■ une meilleure qualité de vie pour les personnes vivant avec
le cancer du sein.
La Fondation canadienne du cancer du sein s’efforce d’être :
■ un ardent défenseur des intérêts de ceux qui vivent avec le
valoir l’importance de leur qualité de vie actuelle et future;
■ un leader intègre, apte à promouvoir des valeurs, des
principes et des pratiques favorisant l’imputabilité et l’efficacité;
■ un partenaire respectueux de ses donateurs et de ses
commanditaires, œuvrant au cœur d’un réseau d’organismes
axés sur le cancer du sein, suscitant activement la participation
de bénévoles, notamment des survivantes, pour optimiser les
résultats des initiatives et, ensemble, faire progresser la cause;
■ un agent de changement ingénieux qui encourage l’innovation
et soutient des projets et des programmes de recherches utiles et
pertinents, de la prévention aux soins palliatifs.
Table des matières
Le mot de la présidente
2
La FCCS – La division de l’Ontario
3
Données sur le cancer du sein
6
La collecte de fonds
8
Faire travailler votre argent
9
État financier abrégé
10
Répartition des subventions
10
Les projets subventionnés en 2003-2004
14
Les thèmes du financement de la Fondation, division de l’Ontario
16
Stopper le cancer avant son apparition
16
La biologie du cancer du sein
20
Le dépistage efficace du cancer du sein
21
Le retour à la santé
22
Renseignements et services adaptés aux
diverses communautés spécifiques
L’histoire de la Fondation
28
33
1
Le mot de la présidente
Il y a actuellement au Canada quelque 80 000 organismes
qui ont été financés pendant l’exercice 2003-2004, qui s’est
leur décision non seulement en fonction de la cause que
battu un nouveau record : nous avons octroyé 6,7 millions de
mêmes donateurs. De plus en plus, les donateurs prennent
défend l’œuvre de bienfaisance, mais aussi de sa responsabilité
financière, de son efficacité et de l’atteinte de ses objectifs.
Ils veulent savoir exactement comment sont utilisés leurs
PATRICIA
SMITH
Cette édition de Où va votre argent? présente les projets
caritatifs enregistrés, qui se font concurrence auprès des
dons, et ils exigent responsabilité et transparence des
organismes qu’ils aident.
La division de l’Ontario est l’une des cinq divisions
régionales de la Fondation canadienne du cancer du sein
(FCCS) et elle s’efforce, chaque année, d’investir vos dons
dans des projets qui lui permettront de concrétiser au
terminé le 31 mars 2004. Au cours de cette période, nous avons
dollars à des projets de recherche, de santé communautaire et
autres programmes qui feront une différence. Et cette année,
nous faisons aussi le suivi de plusieurs projets que nous avons
financés les années précédentes.
Nous sommes fiers de l’envergure des travaux réalisés
en Ontario et espérons qu’il vous fera plaisir de savoir
comment vos dons appuient notre vision partagée d’un
avenir sans cancer du sein.
mieux sa vision : un avenir sans cancer du sein. Tous les
ans, la Fondation publie la brochure Où va votre argent?
pour vous faire savoir comment elle a utilisé vos dons et
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
souligner les grandes questions auxquelles les projets que
nous subventionnons répondront grâce à votre appui.
2
PATRICIA SMITH,
PRÉSIDENTE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
- DIVISION DE L’ONTARIO
L’importance du travail d’équipe
La FCCS – La division de l’Ontario
Fondation, division de l’Ontario il y a un peu plus d’un an, je
des donateurs et des commanditaires de tous horizons et
Depuis que j’ai commencé à travailler comme bénévole pour la
n’ai jamais cessé de m’étonner de l’incroyable dévouement de
tous ceux qui permettent à cette division d’être ce qu’elle est :
une communauté dynamique, efficace dont les membres ont
un point en commun - leur appui à une seule et même cause.
BEVERLY
THOMSON
Une leçon que j’ai tirée de ma propre expérience du cancer
du sein est que le travail d’équipe est essentiel. Que vous
soyez une femme en train de suivre des traitements, une
bénévole proposant son temps et son expertise, un donateur
fidèle ou membre d’une équipe de recherche qui nous aide
à en savoir plus sur cette maladie, vous faites partie d’un
mouvement très fort. Cette brochure, qui rend hommage aux
nombreux supporters de la Fondation, division de l’Ontario
et résume les travaux qui ont été subventionnés l’an dernier,
est la preuve de ce que nous avons déjà pu réaliser en
travaillant touts ensemble. Ne lâchons pas!
BEVERLY THOMSON
PORTE-PAROLE HONORAIRE, FCCS
La FCCS, division de l’Ontario, regroupe des bénévoles,
est aussi vaste et diversifiée que la province elle-même!
Les fonds sont recueillis dans le cadre de manifestations
organisées par la Fondation, comme la Course pour la
vie CIBC de la Fondation canadienne du cancer du sein
et Breast Cancer Awareness Day. Ils proviennent aussi
de dons de la part de particuliers et de sociétés, et de
manifestations spéciales organisées par d’autres
organismes. De plus, le temps que nous accordent nos
bénévoles et autres contributions en nature nous permettent
de consacrer des montants plus importants à la recherche, aux
projets de santé communautaire et autres programmes qui font
la différence.
Les listes qui suivent ne donnent qu’un bref aperçu des
plus de 300 000 particuliers, groupes et organismes qui
ont permis à la division de subventionner les projets
résumés dans cette brochure.
– DIVISION DE L’ONTARIO
3
Bénévoles
Les bénévoles sont au cœur de la réussite de la FCCS.
Ils siègent au conseil d’administration, participent aux
manifestations spéciales comme Awareness Day et la
Course pour la vie CIBC de la Fondation canadienne du
cancer du sein, travaillent dans nos bureaux, comités et
bureaux régionaux, prennent part aux activités éducatives
et de collecte de fonds et sont membres des comités
d’octroi des subventions.
Le travail de ces bénévoles n’apparaît jamais dans les bilans,
mais un sondage réalisé par la Fondation, division de l’Ontario
révèle qu’en 2003, ses bénévoles, ainsi que les quelque 68 000
participants à la Course pour la vie CIBC de la Fondation
canadienne du cancer du sein à travers la province ont fait
don d’environ 180 525 heures, soit 82 % du total des heures
d’activité de la division! Cette contribution équivaut à
94 employés à plein temps – une hausse par rapport aux
67 estimés en 2001 – soit une valeur estimée à environ
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
2,9 millions de dollars – en hausse par rapport à l’évaluation
de 1,9 million de dollars en 2001!
Participants, donateurs, bénévoles et commanditaires
des manifestations suivantes :*
• All Women Lousy Golfers
• Bathurst Jewish Community Centre Cycle-a-thon
• Booby Ball
• Carlton Heights Curling Club Bonspiel for Breast Cancer
4
• Course pour la vie CIBC de la Fondation canadienne
du cancer du sein
• CBCF Breast Cancer Awareness Day
• Christina Sorbara’s Milestone Birthday
• Coldwater Curling Club Bonspiel
• Companions for a Cure
• Firefighters of York Region Charity Calendar
• For the Love of Breasts Gala Event**
• Jazzercise Dance of Hope
• Mamma Mia
• Manitou Health & Fitness Weekend**
• Military Boot Camp
• Niagara Tournament of Hope
• Ottawa Bonspiel for Breast Cancer
• Paddle to a Cure
• Polaris – Way Out Women Snowmobile Relay
• Queen City Yacht Club Women’s Skipper’s Race
• Ride for the Cure Motorcycle Ride
• TaeBo® for a Cure
• Town of Markham – Holiday Home Tour
• Whitby Girls’ Hockey Association
• Women of Weston Golf Tournament
• York Region « Fore the Cure » Tournament
• York Region Bachelor Auction
• York Region Celebration of Hope
• York Region Evening in Versailles
• Zonta Club of Guelph Golf Tournament
Sociétés*
Fondations et associations*
• Bell Canada***
• CIBC
• Cineplex Odeon Corporation***
• Hoffmann LaRoche
• Kodak Canada, division de l’imagerie médicale**
• LCBO
• Nike Canada
• Banque Scotia
• Zacks Fashions Limited
• CAW Health & Safety Training Fund**
• The McLean Foundation***
• The Ontario Trillium Foundation
• The Princess Margaret Hospital Foundation
Groupes d’employés*
• Bell Canada***
• Fontaine d’espoir, BMO Groupe financier
• Estée Lauder Cosmetics Ltd.
• IBM Employees’ Charitable Fund
Contributions en nature
• groundzero Marketing Communications
• Loyalty Group
• Micromedia
• Urbacon
*La FCCS remercie tous ses donateurs. À cause d ’une contrainte d’espace, nous ne pouvons fournir la liste de tous les donateurs. Ceux mentionnés cidessus ont fait don de plus de 10 000 $ à la FCCS, division de l’Ontario, au cours de l ’exercice 2003- 2004. Conformément à notre engagement de protéger
la confidentialité des renseignements personnels et à la « Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, » nous
avons décidé de ne pas publier les noms des particuliers.
**Les dons de ces sociétés ont été exclusivement affectés au financement de la recherche en prévention primaire.
5
Données sur le cancer du sein
Combien de personnes sont-elles touchées?
■ Près d’une femme sur neuf souffrira du cancer du sein, ce
qui représente une augmentation par rapport à la proportion
d’une sur vingt établie dans les années 1970.
l’homme représente 1 % de tous les cas.
■ Le risque de développer un cancer du sein augmente avec
■ Au Canada,
l’âge. Environ 80 % des femmes chez lesquelles la maladie est
femmes en 2004. Environ 5 200 en mourront en 2004.
de 50 ans au moment du diagnostic.
le cancer du sein sera diagnostiqué chez quelque 21 200
■ En Ontario,
le cancer du sein sera diagnostiqué chez quelque 7 900
femmes en 2004. Environ 2 000 en mourront en 2004.
Qui sont les personnes à risque
Nous ne connaissons pas les causes directes du cancer du
sein. Les facteurs ci-dessous peuvent toutefois en augmenter
le risque, même si la maladie n’est pas forcément
diagnostiquée chez les personnes qui y sont exposées. Même
les personnes présentant un risque élevé de cancer du sein
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
■ Les femmes sont plus susceptibles que les hommes
de développer un cancer du sein. Le cancer du sein chez
peuvent ne jamais développer la maladie.
diagnostiquée ont plus de 50 ans et environ 20 % ont moins
■ Les mutations de deux gènes – BRCA1 et BRCA2 – ont été
liées à un risque accru du cancer du sein. Toutefois, 5 à 10 %
seulement des personnes ayant un cancer du sein seraient
porteuses de ces mutations.
■ Parmi les autres facteurs de risque du cancer du sein,
citons les suivants : antécédents familiaux de cancer du sein,
début de menstruations avant l’âge de 12 ans, ménopause
tardive (après 55 ans), le surplus de poids et l’obésité,
l’absence de grossesse ou une première grossesse après 30
ans, la consommation d’alcool, le manque d’activité physique
et peut-être une alimentation à haute teneur en certaines
matières grasses et à faible teneur en fruits et légumes.
Source : Institut national du cancer du Canada, Santé Canada
6
Quels sont les progrès réalisés?
■ Faire de l’exercice physique pendant 30 à 45 minutes
diagnostiqués chez les Canadiennes chaque année est resté à
régulière permet de maintenir un poids santé.
■ Depuis 1993, le nombre de nouveaux cas de cancer du sein
peu près constant.
■ Le nombre de personnes qui en meurent a baissé
régulièrement depuis 1993. Les données les plus récentes
remontent à 2000 et indiquent que le nombre de personnes
qui meurent d’un cancer du sein au Canada a été au plus bas
depuis 1950.
la plupart des jours de la semaine*. Une activité physique
■ Manger de 5 à 10 portions de fruits et de légumes par
jour*. Certaines recherches indiquent qu’une alimentation
riche en fruits et en légumes semble diminuer le risque de
cancer du sein et autres formes de cette maladie.
■ Connaître son corps et suivre les trois règles de la santé
du sein :
Comment réduire le risque?
1. Auto-examen mensuel des seins.
les femmes peuvent prendre certaines mesures pour en
de la santé.
Même si nous ne savons pas ce qui cause le cancer du sein,
réduire le risque, entre autres :
■ Maintenir un poids santé. Un surpoids ou l’obésité peut
augmenter le risque de développer un cancer du sein de 50 %,
notamment chez les femmes ménopausées. Pour réduire ce
risque, maintenez votre indice de masse corporelle (IMC)
entre 20 et 25. Pour de plus amples renseignements, visitez
la page Le nomogramme de l'indice de masse corporelle
(IMC) de Santé Canada à l’adresse suivante : http://www.
hc-sc.gc.ca/hpfb-dgpsa/onpp-bppn/bmi_chart_java_f.html.
2. Examen clinique annuel par un professionnel qualifié
3. Mammographie tous les deux ans entre 50 et 69 ans.
Les femmes de 50 ans et moins devraient discuter avec leur
médecin de l’âge auquel elles devraient commencer à avoir
des mammographies. Les femmes de plus de 50 ans n’ont
pas besoin d’être référées par un médecin pour une
mammographie – il leur suffit de téléphoner à l’Ontario Breast
Screening Program pour prendre rendez-vous. Pour de plus
amples renseignements, visitez le site Web à l’adresse suivante :
www.cancercare.on.ca/prevention_breastscreening.htm.
*L’activité physique et l’alimentation sont des exemples d’éléments du mode de vie que nous pouvons contrôler. La Fondation, division de l’Ontario espère en apprendre plus sur
le lien qui unit le mode de vie et le risque de cancer du sein en subventionnant la recherche en prévention primaire. Cette recherche vise à arrêter le cancer du sein avant qu’il
ne se développe en étudiant le lien entre le risque de cancer du sein et l’alimentation, l’exercice physique, les hormones et l’environnement dans lequel nous vivons et
travaillons. Vous en saurez plus sur la recherche en prévention primaire que finance la Fondation, division de l’Ontario, en lisant les pages 16-19.
7
La collecte de fonds
La Fondation canadienne du cancer du sein, division de
l’Ontario, sollicite les dons de diverses façons, ce qui permet
■ Course pour la vie CIBC de la Fondation canadienne
du cancer du sein – 68 %.
possible de poster un chèque, de faire un don en ligne, de
40 communautés du Canada, dont 17 en Ontario.
à chacun de choisir son niveau de participation. Il est ainsi
s’inscrire pour un don mensuel ou encore d’organiser une
manifestation ou de recueillir des promesses de don dans
le cadre de l’un de nos grands événements comme la Course
■ Programmes individuels – 6 %.
Par exemple, les programmes de publipostage direct,
les dons annuels et in memoriam.
pour la vie CIBC de la Fondation canadienne du cancer du
■ Programmes d’entreprises – 7 %.
important gala, chaque contribution compte et il est facile
de marketing de la cause qui permettent de recueillir des
sein. Qu’il s’agisse d’une petite vente de pâtisserie ou d’un
de voir comment les montants s’accumulent. Le diagramme
ci-dessous illustre nos sources de revenus pour l’exercice
terminé le 31 mars 2004.
Par exemple, les dons de groupes d’employés, les programmes
fonds par l’entremise de sociétés qui appliquent le logo de la
Fondation sur leurs produits et les dons d’entreprises.
■ Événements indépendants – 10 %.
Ces événements-bénéfices sont organisés par des groupes
Course pour la vie CIBC
de la Fondation canadienne
du cancer du sein
68 %
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
Cette course, qui est notre événement phare, a lieu dans
Autres sources de revenu 32 % :
Programmes individuels
6%
Programmes d’entreprises 7 %
Événements indépendants 10 %
Événements spéciaux
de la Fondation
6%
Autres revenus
Autres programmes
2%
1%
qui souhaitent appuyer la Fondation. Les possibilités sont
illimitées et vont des tournois de curling aux galas, en
passant par divers événements sportifs.
■ Événements spéciaux de la Fondation – 6 %.
Ces événements sont organisés par la Fondation, division
de l’Ontario, et ses bureaux régionaux.
■ Autres revenus – 2 %.
Projets de jeu et revenus de placements.
■ Autres programmes – 1 %.
Montants venant d’autres fondations et associations.
How a Dollar is Raised p. 6-7
8
Faire travailler votre argent
La Fondation, division de l’Ontario, cherche toujours des
donateurs considèrent comme étant les bonnes œuvres
moyens d’optimiser les montants affectés à la cause
tout
en
Course pour la vie CIBC d’un organisme caritatif) par rapport au total de ses
la Fondation
canadienne
deéconomies
lade
Fondation
canadienne
maintenant ses dépenses au minimum par des
dépenses annuelles. Il se fonde sur des indices américains
Course pour la vie CIBC
administratives et, dans la mesure du possible, de l’aide
du cancer
du sein
du cancer
du sein
68 %68 %
similaires.
Les organismes de surveillance des associations de
Autres
sources
de revenu
Autres
sources
de revenu
32 %32
: %:
en nature. Le diagramme ci-dessous illustre l’affectation
indiquent qu’une bonne œuvre doit consacrer au
Programmes
individuelsbienfaisance
Programmes
individuels
6%6%
Programmes
d’entreprises
des fonds de la division pendant l’exercice terminé
le
Programmes
d’entreprises
7 % 7 %60 % de son budget annuel à la cause. Pour l’exercice
moins
31 mars 2004.
Événements
indépendants
Événements
indépendants
10
%10 % le 31 mars 2004, l’IBO de la Fondation canadienne
terminé
Événements
spéciaux
Événements
spéciaux
du
du sein, division de l’Ontario, a été de 71 %.
la Fondation
6%
Ce diagramme illustre aussi « l’indice des bonnes
de lade
Fondation
6 %cancer
Autres
revenus
2
%
Autres
revenus
2
%
œuvres » (IBO) de la division. Cet indice représente le
Autres programmes
taux ou pourcentage des montants qu’une association
Autres programmes
de bienfaisance consacre à ses programmes (ce que les
1%1%
How
a Dollar
is Raised
p. 6-7
How
a Dollar
is Raised
p. 6-7
Campagnes
de financement 23 %23 %
Campagnes
de financement
Administration
la division 4 % 4 %
Administration
de lade
division
nationale
nationale
2%2%
6 %6 %
71 %
71 %
23 %
23 %
Indice
bonnes
œuvres
Indice
bonnes
œuvres
71%:71%:
Subventions,
recherche
Subventions,
recherche
et santé
communautaire,
et santé
communautaire,
programmes
ontariens
programmes
ontariens
45 %45 %
Subventions,
initiatives
nationales
Subventions,
initiatives
nationales
8%8%
Programmes
nationaux
Programmes
nationaux
7%7%
Programmes
ontariens
Programmes
ontariens
11 %11 %
Putting
your
money
to work
Putting
your
money
to work
9
État financier abrégé
Exercice terminé le 31 mars 2004
Répartition des subventions
Le tableau ci-dessous reflète les activités de la Fondation,
division de l’Ontario. Les données sont extraites des états
financiers vérifiés. Nous vous enverrons les états financiers
consolidés sur demande.
Revenus
Activités communautaires (dont la Course
pour la vie CIBC de la Fondation
canadienne du cancer du sein)
Dons généraux, collectes de fonds
et autres revenus
TOTAL DES REVENUS
Dépenses
Activités communautaires
Collectes de fonds
Administration de la division
Contribution de la division à
l’administration nationale
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
TOTAL DES DÉPENSES
10
subventions s’inscrivant dans quatre programmes distincts.
■ Projets de recherche (un à trois ans) – Axés sur
la prévention primaire, la biologie du cancer du sein,
le dépistage, le diagnostic, le traitement clinique et
l’intervention de soutien.
■ Projets communautaires – Axés sur les besoins locaux
8 937 736 $
2 028 396 $
10 966 132 $
1 944 783 $
259 633 $
409 127 $
155 000 $
2 768 543 $
Affectations
Programmes ontariens
1 022 580 $
Contributions aux initiatives nationales
791 745 $
Contributions à la subvention de recherche
accordée à l’ACRCS à l’échelle nationale
616 770 $
Subventions (recherche et santé
communautaire)
4 285 844 $
TOTAL DES AFFECTATIONS
6 716 939 $
REVENUS NETS DISPONIBLES POUR
AFFECTATIONS ET ENGAGEMENTS FUTURS
La Fondation, division de l’Ontario accepte les demandes de
1 480 650 $
particuliers en matière d’éducation sur le cancer et de
promotion de la santé du sein.
■ Bourses – Accordées à de jeunes chercheurs et aux
professionnels de la santé de première ligne se spécialisant
dans le cancer du sein. Ces bourses leur permettent de se
perfectionner et de se former dans ce domaine tout en
contribuant à nos connaissances en la matière et en
participant au traitement et aux soins de cette maladie.
■ Fonds de projets spéciaux – Pour les projets qui, bien
que correspondant à notre philosophie et à notre mission,
ne satisfont pas les critères des autres programmes.
À chaque programme de subvention correspondent un
formulaire, des lignes directrices et des critères précis,
conçus pour permettre aux candidats d’en comprendre
les exigences et les critères d’évaluation.
Toutes les demandes sont évaluées par des comités de
bénévoles recrutés en fonction de leur expertise dans
les domaines d’application visés, ce qui fait que les décisions
sont prises par des personnes qui comprennent bien les travaux
proposés. Chaque comité est impartial et indépendant du
conseil d’administration. Pour que chaque demande fasse
l’objet de toute l’attention et de toute la considération voulues,
de nombreuses personnes les étudient et en discutent.
Projets de recherche et bourses
La Fondation canadienne du cancer du sein, division de
l’Ontario, tient à remercier les bénévoles qui ont participé
à l’évaluation des projets soumis en 2003-2004.
Projets de recherche et bourses
Irene Andrulis, Ph.D.
Daniel Belliveau, Ph.D.
Dr Norman Boyd
Dr Stephen Chia
Dr Mark Clemons
Michelle Cotterchio, Ph.D.
Cathy De Grasse
Susan Done, Ph.D.
William Foulkes, Ph.D.
Susan Galloway, Ph.D.
Judy Gould, Ph.D.
Ross Gray, Ph.D.
Deborah Hardwick
Dre Ruth Heisey (présidente du panel d’évaluation
des demandes)
Dre Claire Holloway
Robert Holt, Ph.D.
Joanne Honeyford
Jeanne Jabanoski
Dre Roberta Jong
P. David Josephy, Ph.D.
Dre Harriette Kahn
Rama Khokha, Ph.D.
Dre Natasha Leighl
Dr Brian Leyland-Jones
Dre Wey Leong
Dre Lavina Lickley
Lothar Lilge, Ph.D.
Dr John Mackey
Dre Yolanda Madarnas
Thomas Massey, Ph.D.
Dre Sandra Messner
Andrew Minchinton, Ph.D.
Christopher Mueller, Ph.D.
Dr Ivo Olivotto
Dr Nick Pimlott
Clive Roberts, Ph.D.
Michael Sharpe, Ph.D.
Dre Maureen Trudeau
11
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
Dre Katherine Vallis
Dre Shailendra Verma
Dre Ellen Warner
Dr David Warr
Dre Christine Wilson
Programmes de bourses en promotion
de la santé communautaire
Florence Agyapong
Norma Beam
Bernice Dubec
Celia Fernandes
Jennifer Gilbert, Ph.D.
Valerie Hepburn
Martha Jack (présidente du panel d’évaluation des demandes)
Carole Mayer
Maurene McQuestion
Dallas Petroff
Randi Reynolds
Jill Taylor Brown
Jane Thurston
May Wong
Le processus d’évaluation est conçu pour permettre
la discussion constructive de chacune des demandes.
Si une demande ne repond pas aux critères, le comité
d’évaluation indique comment l’étoffer ou améliorer la mise
en œuvre du projet proposé. Ces suggestions sont ensuite
12
transmises par le personnel de la Fondation aux candidats qui,
le cas échéant, sont encouragés à soumettre une nouvelle
demande.
Outre les comités d’évaluation des demandes de bourses
de la division, deux autres comités de bénévoles proposent
leur compétence et leurs conseils à ce chapitre et à celui de
l’élaboration des politiques et de la gestion des problèmes.
Comité consultatif professionnel
Offre expertise et conseils professionnels au conseil
d’administration et au personnel de la Fondation, division de
l’Ontario, sur les questions médicales et la recherche, ainsi
que sur l’octroi des bourses et de subventions de recherche.
Irene Andrulis, Ph.D.
Dr Mark Clemons
Susan Done, Ph.D.
Judy Gould, Ph.D.
Deborah Hardwick
Dre Ruth Heisey (présidente du comité)
Joanne Honeyford
Jeanne Jabonoski
Dre Roberta Jong
Dre Lavina Lickley
Patricia Smith
Dre Katherine Vallis
Comité consultatif, développement communautaire
Offre expertise et conseils professionnels au conseil
d’administration et au personnel de la Fondation,
division de l’Ontario sur les questions relatives à l’éducation
et à la promotion de la santé, ainsi que sur les questions liées
au programme de subventions pour la promotion
de la santé communautaire.
Lorna Dobi
Martha Jack (présidente du comité)
Carolyn Jackson
Bonnie Lindberg
Patricia Smith
Carol Timmings
Quelle est la différence que peut faire la recherche?
En voici un exemple.
Dr Steven Narod, FCCS – Division de l’Ontario, président
de la recherche sur le cancer du sein
Le poste de président de la recherche sur le cancer du
sein de la Fondation, division de l’Ontario, a été créé en
1995. Dr Steven Narod l’occupe depuis le début au Centre for
Research in Women’s Health, centre de recherche universitaire
formé dans le cadre d’un partenariat entre le Sunnybrook and
Women’s College Health Sciences Centre et l’Université de
Toronto. Considéré comme étant l’un des plus grands
chercheurs du monde dans le domaine du cancer du sein
familial, le Dr Narod faisait partie de l’équipe qui a
découvert que les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2
étaient liées à un risque accru du cancer du sein et de
l’ovaire. À titre de président de la recherche sur le cancer du
sein, le Dr Narod, aidé de son équipe, se concentre sur des
façons de réduire ce risque. Depuis qu’il est président,
il a publié plus de 130 articles dans certains des journaux
médicaux les plus respectés du monde, sur la prévention
du cancer et les stratégies de traitement des femmes à haut
risque. Ses recherches se font au Canada et par l’entremise de
partenariats à travers le monde. Les progrès remarquables
qui ont été réalisés depuis la création de ce poste il y a près de
10 ans sont la preuve que les investissements dans la recherche
font une différence dans la vie des gens. La Fondation,
division de l’Ontario, est heureuse et fière des contributions
importantes du Dr Narod et du rôle qu’elle a joué dans la
création de ce poste.
DR STEVEN
NAROD
13
Projets subventionnés en 2003-2004
Ce tableau présente les bénéficiaires d’une subvention de la Fondation, division de l’Ontario, en 2003-2004.
Il est classé par programmes de subvention.
Grands projets de recherche
Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer du sein
Ontario Breast Cancer Community Research Initiative
1 300 000 $
378 359 $
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
Projets de recherche
Dr Albert Yee, Sunnybrook and Women’s College Health Sciences Centre, Toronto
300 000 $
Dr Jean Philippe Pignol, Toronto Sunnybrook Regional Cancer Centre, Toronto
283 858 $
Dr Steven Narod, Centre for Research in Women’s Health, Toronto
197 100 $
Anna M. Chiarelli, Ph.D., Cancer Care Ontario, Toronto
142 247 $
Dre Frances Wright, Toronto Sunnybrook Regional Cancer Centre, Toronto
113 096 $
Kelly Metcalfe, Ph.D., Faculté des sciences infirmières, Université de Toronto
183 168 $
Julia Knight, Ph.D., Mount Sinai Hospital, Toronto
177 919 $
Dr Mark Clemons, Toronto Sunnybrook Regional Cancer Centre, Toronto*
90 376 $
Gordon Glendon, Cancer Care Ontario, Toronto
53 565 $
Irene Andrulis, Ph.D., Samuel Lunenfeld Research Institute, Toronto
184 652 $
Bourses
14
Karen Fergus, Ph.D., Toronto Sunnybrook Regional Cancer Centre, Toronto
90 000 $
Erin Giles, aspirante au doctorat, Juravinski Cancer Centre, Hamilton
70 000 $
Pamela Grassau, aspirante au doctorat, Ontario Breast Cancer Community Research Initiative, Toronto
70 000 $
Angela Stewart, aspirante au doctorat, Université d’Ottawa, Ottawa
70 000 $
Projets communautaires
Ontario Breast Screening Program - South and Southwest Region, Windsor*
19 510 $
Sherbourne Health Centre, Toronto
161 298 $
Huron County Health Unit, Clinton
11 430 $
Lanark Health and Community Services, Beachburg
43 153 $
Country Roads Community Health Centre, Portland
9 500 $
Jane Mattinas Health Centre, Calstock
8 389 $
Scarborough Hospital - Family Wellness Centre, Toronto
96 474 $
Rexdale Women’s Centre, Toronto
29 425 $
South Asian Women’s Centre, Toronto
71 086 $
Korean Canadian Women's Association, Toronto
6 780 $
Fonds de projets spéciaux
Symposium de l’Université de Toronto
5 000 $
Ontario Breast Cancer Community Research Initiative, Toronto
5 000 $
James Brophy, Ph.D., University of Windsor, Windsor
20 000 $
Contrat de service
Réseau canadien du cancer du sein, Ottawa
Redressements pour subventions annulées, non dépensées ou retournées
Montant total octroyé en 2003-2004
100 000 $
(5 541 $)
4 285 844 $
*Àprès la fin de l’exercice, le montant de la subvention a été augmenté. Ces modifications figureont dans les états financiers de l’exercice 2005.
(La subvention du Dr Mark Clemons a été augmentée de 592 $ et l’Ontario Breast Screening Program - South and Southwest Region a reçu un complément de 9 289 $.)
15
es revenus
2%
Autres programmes
1%
How
a Dollar
Raised p. 6-7 de
Les
thèmes
duis financement
la Fondation, division de l’Ontario
La Fondation, division de l’Ontario, subventionne les projets
communautaires et de recherche sur le cancer du sein en
se fondant sur des normes de mérite très rigoureuses. Elle
établit les secteurs prioritaires à partir des nouveaux besoins,
traitement. La Fondation a retenu cinq grands thèmes
auxquels
les
Campagnes
deappartiennent
financement
23 %projets qu’elle subventionne.
Administration
de la division
%
Le diagramme
ci-dessous4illustre
ses investissements dans
nationale
2%
chacune de ces catégories et les pages qui suivent résument
Indice bonnes œuvres 71%:
71 %
chacun des
projets.
6%
des lacunes dans le service et de l’étendue des travaux réalisés Subventions,
recherche
par les diverses intervenants en matière de cancer et de cancer
% au Canada.
du23sein
Grâce au nombre important de ses donateurs et bénévoles,
la Fondation, division de l’Ontario est en mesure de
subventionner des projets portant sur tous les stades du
Puttingdu your
money
to workà la détection, en passant par
cancer
sein, de
la prévention
l’amélioration des traitements de manière à limiter les effets
secondaires, et l’aide aux femmes ayant un cancer du sein
pour leur permettre une meilleure qualité de vie après le
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
Prévention primaire
et facteurs de risque
les chercheurs ont identifié certains facteurs qui, selon eux,
augmentent le risque de la maladie : par exemple
l’alimentation, l’activité physique, les hormones et
l’environnement. Cette recherche se penche sur ces facteurs
de risque connus pour tenter de découvrir comment nous
pourrions stopper le cancer du sein avant son apparition.
Le projet de prévention primaire de l’Alliance
canadienne pour la recherche sur le cancer du sein*
41 %
(y compris la contribution
de l’ACRCS – 30 %)
Biologie du cancer du sein 6 %
Détection clinique
et diagnostic
3%
Traitement clinique,
intervention de soutien
et qualité de vie
des survivantes
37 %
Éducation communautaire
et promotion de la santé 13 %
16
et santé communautaire,
programmes ontariens
45 %
Stopper
le cancer
son apparition:
Subventions,
initiatives
nationales avant
8%
Prévention
Programmes
nationauxprimaire
7 %et facteurs de risque
Même siontariens
les causes du cancer
Programmes
11 % du sein demeurent inconnues,
L’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer
du sein (ACRCS) combine les ressources d’organismes
privés, publics et sans but lucratif pour subventionner des
projets de recherche sur le cancer du sein. En mars 2001,
la Fondation, division de l’Ontario, s’est engagée à verser
6,3 millions de dollars d’un fonds de 10 millions pour
*Subvention de recherche importante n’entrant pas dans les quatre programmes
de subventions de la division.
appuyer la recherche axée spécifiquement sur la
prévention primaire du cancer du sein. Ce montant
s’ajoute aux subventions octroyées dans le cadre de
ses propres programmes.
En 2003-2004, la Fondation, division de l’Ontario a versé
1,3 million de dollars à l’ACRCS conformément à son
engagement. Voici quelques-unes des questions auxquelles
les projets subventionnés par l’ACRCS permettent
de répondre.
Quels sont les facteurs qui, dans les premières années
de la vie, ont une incidence sur la densité des seins?
Dr Norman Boyd, Ontario Cancer Institute, Toronto
Un tissu mammaire très dense, courant avant l’âge de
30 ans, est un facteur de risque connu du cancer du sein.
Le Dr Norman Boyd et son équipe utiliseront l’imagerie
par résonance magnétique pour mesurer la quantité de
tissu mammaire dense chez les jeunes femmes et lier ces
résultats aux facteurs du mode de vie, des antécédents
familiaux et des niveaux hormonaux. Si la théorie à l’effet
que des facteurs dans les premières années de la vie ont une
incidence sur la densité des seins de la femme et donc sur
le risque de cancer du sein, se confirme, la recherche du
Dr Boyd pourrait suggérer des façons précoces de réagir
pour réduire ce risque.
Les femmes peuvent-elles apporter des changements
susceptibles de réduire leur risque de cancer du sein?
Dr Norman Boyd, Ontario Cancer Institute, Toronto
L’un des facteurs qui augmente le risque de la femme
de développer un cancer du sein est l’importance du tissu
Prévention
primaire
et facteurs
de risque
41%
mammaire dense. En étudiant les femmes de 35 à 65 ans
qui ont un tissu dense dans plus de la moitié du sein et en
suivant leurs divers facteurs génétiques et de mode de vie
sur une période de plus de 10 ans, le Dr Norman Boyd et
son équipe espèrent déterminer quels sont les facteurs qui
ont un lien avec les divers niveaux de densité mammaire et
voir si un cancer se développe. Leurs résultats pourraient
montrer qu’en réduisant les tissus denses on peut réduire
le risque de cancer et permettre de déterminer comment y
parvenir en modifiant le mode de vie.
La quantité de vitamine D à laquelle les femmes sont
exposées pendant leur vie a-t-elle un lien avec un
risque moindre du cancer du sein?
Julia Knight, Ph.D., Mount Sinai Hospital, Toronto
Des recherches indiquent que de faibles niveaux en vitamine
D, que l’on trouve souvent dans les pays nordiques comme
le Canada, pourraient contribuer au risque du cancer du
sein. Pour savoir si certains niveaux d’exposition à la
vitamine D pendant la vie, que ce soit par la lumière du
soleil, l’alimentation ou des suppléments, ont un lien avec
17
un risque moindre du cancer du sein, Julia Knight dirige une
étude comparant l’apport en vitamine D chez 1 000 femmes
Est-il possible de prévenir le cancer du sein chez les
jeunes femmes par de fortes doses de vitamine D
et de mélatonine?
Modifier l’apport en vitamine D chez la femme pourrait
Julia Knight, Ph.D., Mount Sinai Hospital
177 919 $ sur 3 ans
ayant un cancer du sein et 1 000 femmes sans la maladie.
s’avérer un moyen simple de prévenir le cancer du sein.
Quel est votre risque de cancer du sein si vous avez
des antécédents familiaux, mais pas de mutation des
gènes BRCA1/BRCA2?
Dr Steven Narod
Center for Research in Women’s Health, Toronto
197 100 $ sur 3 ans
Pendant qu’il conseillait les femmes ayant des antécédents
familiaux de cancer du sein, le Dr Steven Narod s’est inquiété
du fait qu’il y avait un risque accru de la maladie chez ces
femmes même si elles ne présentaient pas de mutation des
gènes BRCA1/BRCA2. Toutefois, l’étendue de ce risque a
été peu étudiée. Le Dr Narod et son équipe examineront
l’historique des patientes et feront des entrevues de suivi
auprès de femmes ayant passé des tests génétiques dans
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
divers centres de cancer du sein de l’Ontario avec des résultats
négatifs, pour déterminer la façon dont les antécédents
familiaux contribuent à leur risque. Ils créeront ensuite un
programme informatique qui permettra aux conseillers en
génétique de produire une évaluation précise du risque. De
meilleurs renseignements sur le profil de risque faciliteront la
prise de décision relative aux mesures préventives à mettre
en œuvre pour réduire les risques de développer la maladie. R
18
Le développement des seins se poursuit à l’âge adulte et
de nombreux chercheurs croient que certains événements
survenus dans l’enfance ont une incidence sur le risque
de cancer du sein chez la femme. Certains documents
suggèrent que la mélatonine et la vitamine D pourraient
empêcher le cancer du sein, mais leur rôle dans la jeunesse
est inconnu. Julia Knight va mesurer les niveaux de vitamine
D et de mélatonine chez les jeunes femmes, ainsi que les
niveaux de trois hormones importantes dans le
développement des seins mais qui, en trop grande quantité,
peuvent aussi être associées au risque de cancer. Les
résultats de ces travaux pourraient peut-être indiquer
de recommander des suppléments de vitamine D ou de
modifier la mélatonine en changeant les niveaux de lumière
chez les jeunes femmes pour réduire leurs risques ultérieurs
de cancer du sein. R
Des événements ou expositions spécifiques durant la
vie d’une jeune fille peuvent-ils avoir une incidence sur
son risque de cancer du sein ultérieurement?
Existent-ils des substances liées au travail qui
augmentent le risque de cancer du sein chez la femme?
Gordon Glendon, Cancer Care Ontario, Toronto
53 565 $ sur 1 an
James Brophy, Ph.D., directeur exécutif, Occupational Health
Clinic for Ontario Workers, Sarnia
20 000 $ sur 1 an
expositions survenant avant les 18 ans d’une jeune fille,
ayant un cancer et d’autres qui n’en ont pas pour voir si les
La recherche actuelle suggère que les événements ou
comme l’alimentation, l’activité physique et l’âge auquel elle
a ses premières menstruations, peuvent contribuer à son
risque de cancer du sein à l’âge adulte. Gordon Glendon va
réaliser une étude pilote auprès de familles ontariennes à
partir des registres des familles du National Institute of
Health et du National Cancer Institute financés par les
Etats-Unis (il s’agit d’une base de données internationale
des familles ayant des antécédents de cancer du sein) dans
le but de savoir comment faire la recherche auprès des
filles d’une façon sur laquelle tout le monde s’entendra et
qui ne provoquera pas d’angoisse ni chez les filles ni chez
leur famille. En sachant quels sont les aspects modifiables de la
James Brophy dirige une étude de trois ans auprès de femmes
facteurs ou produits chimiques environnementaux peuvent
être responsables du développement du cancer du sein chez
les femmes qui en souffrent ou si leur cancer du sein ne
résulterait pas du fait que leur mère aurait été exposée à
ces substances avant leur naissance. Les résultats pourraient
mener à des recommandations visant à limiter l’exposition à
des substances spécifiques connues comme facteurs de risque
du cancer du sein voire à les éliminer complètement. James
Brophy a déjà reçu une subvention de la Fondation, division
de l’Ontario, pour ce travail et a obtenu un complément à
l’appui de ce projet. C
vie d’une jeune fille qui ont une incidence sur son risque de
cancer du sein, il sera peut-être possible de soumettre des
recommandations quant au mode de vie qui pourrait réduire
son risque ultérieur de cancer du sein. R
R projet de recherche C communautaire B bourse S fonds de projets spéciaux
19
Primary prevention
and risk factors
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Breast cancer biology
Clinical detection
and diagnosis
6%
3%
La biologie du cancer du sein
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
13%
Ces projets
portent sur la biologie fondamentale du cancer
37%
Community education
and health promotion
La biologie
du cancer
du sein
6%
du sein : comment il se manifeste dans le corps et comment
il nous serait possible de modifier son cours.
Quels sont les autres gènes qui pourraient intervenir
dans le cancer du sein?
Irene Andrulis, Ph.D.
Samuel Lunenfeld Research Institute, Toronto
184 652 $
Il existe deux gènes (BRCA1 et BRCA2) qui, lorsqu’ils mutent,
augmentent le risque du cancer du sein et l’on pense qu’il y en
aurait d’autres. En étudiant un groupe de femmes qui ont
eu un cancer du sein qui pourrait comporter un élément
héréditaire, nous pourrions peut-être identifier certains de ces
gènes. Irene Andrulis utilisera des puces à ADN qui peuvent
observer les tumeurs et voir tous les gènes en même temps –
des dizaines de milliers -, plutôt qu’un à la fois. Irene Andrulis
et son équipe croient pouvoir trouver des mutations
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
génétiques qui augmentent le risque de cancer ou favorisent
sa propagation. L’identification d’autres mutations pourrait
permettre aux généticiens et aux conseillers de définir les
risques de cancer du sein de la femme et de lui proposer
des mesures préventives appropriées et aux chercheurs,
de développer de nouvelles thérapies. R
Comment ralentir ou empêcher le cancer du sein
de se propager dans les os?
Erin Giles, aspirante au doctorat, Juravinski Cancer Centre
(anciennement Hamilton Regional Cancer Centre), Hamilton
70 000 $ sur 2 ans
Pourquoi le cancer du sein se propage-t-il souvent dans les
os? C’est la question à laquelle tente de répondre Erin Giles,
jeune chercheuse, grâce à cette bourse. L’une des propriétés
exclusives des os est qu’ils contiennent des cellules qui se
dégradent lentement et reconstruisent l’os dans le cadre d’un
processus continu. La décomposition des os est en général en
équilibre avec leur reconstruction, mais lorsque le cancer du
sein atteint les os, les cellules décomposent les os plus vite
qu’elles ne les reconstruisent. Erin Giles et ses collègues
croient qu’une fois que le cancer du sein s’est propagé aux
os, il commence à réagir à des signaux visant à accélérer la
croissance osseuse, et que cela permet que le cancer du sein
se propage rapidement et se multiplie. En étudiant les réactions
des cellules du cancer du sein aux « facteurs osseux », elle
espère identifier les étapes qui mènent à une croissance plus
rapide des cellules cancéreuses dans ces circonstances. La
compréhension de ces étapes pourrait permettre de découvrir
des façons de ralentir ou d’empêcher la propagation du cancer
du sein dans les os. Ce projet est supervisé par le Dr Gurmit
Singh, directeur de la recherche, Juravinski Cancer Centre. B
20
Primary prevention
and risk factors
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Breast cancer biology
Clinical detection
and diagnosis
Détection
clinique et
diagnostic
3%
6%
3%
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
37%
Community education
and health promotion
13%
Primary prevention
and risk factors
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Breast cancer biology
Clinical detection
and diagnosis
6%
3%
Le dépistage efficace du cancer du sein :
Détection clinique et diagnostic
Histoire d’une réussite :
L’IRM plus efficace et plus pratique
efficacement s’il est détecté aux premiers stades. Les projets
portant sur la détection clinique et le diagnostic permettent
Donald Plewes, Ph.D.
Sunnybrook & Women’s College Health Sciences Centre
Subventionné par la Fondation, division de l’Ontario,
en 2001-2002
diagnostiquer plus tôt et de disposer de meilleures options
Sunnybrook and Women’s Research Institute, savait, à partir
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
37%
Community education
and health promotion
13%
Dans de nombreux cas, le cancer du sein peut être traité plus
d’améliorer le dépistage du cancer du sein et donc, de le
de traitement.
Est-ce que l’éducation et l’examen clinique des seins
dans le cadre de l’Ontario Breast Screening Program
permettent de détecter les cancers du sein plus tôt,
à un stade où ils sont plus faciles à traiter?
Anna M. Chiarelli, Ph.D.
Cancer Care Ontario, Toronto
142 247 $ sur 3 ans
L’ONTARIO
BREAST
SCREENING
PROGRAM OFFRE
DES SERVICESDE
MAMMOGRAPHIE
AUX FEMMES DE
TOUTE LA
PROVINCE.
Tous les centres de l’Ontario Breast Screening Program
(OBSP) offrent des services de mammographie et certains
dispensent en outre des cours et des services d’examen
clinique des seins par des infirmières. Dre Anna M. Chiarelli
étudiera si cette participation des infirmières fait une
différence, en comparant les taux de détection du cancer
du sein et les connaissances des femmes sur le dépistage
du cancer du sein; elle étudiera aussi si les femmes
reviennent à l’OBSP. Les résultats donneront lieu à des
recommandations sur la façon d’améliorer les programmes
et services offerts aux femmes par l’OBSP. R
Donald Plewes, directeur de la recherche en imagerie au
d’un projet qu’il avait amorcé avec l’oncologue médicale
Dre Ellen Warner, que l’IRM pouvait s’avérer plus efficace
que la mammographie dans l’identification du cancer du sein
chez les femmes préménopausées plus jeunes. Toutefois, les
procédures IRM actuelles font qu’il est difficile de dire si les
changements se produisant dans les tissus mammaires sont
cancéreux ou non. Une deuxième IRM doit donc être prévue.
En général, cela signifie une attente de deux semaines pour
la patiente ce qui se traduit par de l’inquiétude et occupe une
partie importante du temps des appareils IRM, qui coûtent
cher et sont très en demande. Donald Plewes et son équipe ont
mis au point une nouvelle façon de programmer le système
IRM de sorte qu’un seul examen soit requis, éliminant de ce
fait le problème et les frais de visites ultérieures. Les résultats
de ce projet ont été présentés à Kyoto, au Japon, lors de la
toute dernière réunion de l’International Society of Magnetic
Resonance in Medicine, en compagnie d’Elizabeth Ramsay,
Ph.D., physicienne de recherche, de la Dre Petrina Causer,
radiologue et de Caron Murray et Joanne Muldoon,
technologues RM.
R projet de recherche C communautaire B bourse S fonds de projets spéciaux
21
Primary prevention
and risk factors
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Breast cancer biology
Clinical detection
and diagnosis
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
6%
3%
Primary prevention
and risk factors
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Breast cancer biology
Clinical detection
and diagnosis
6%
3%
Le retour à la santé : Traitement clinique, intervention
de soutien et qualité de vie des survivantes
Community education
and health promotion
Traitement
clinique,
intervention
de soutien
et qualité
de vie des
survivantes
37 %
37%
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
37%
Community education
and health promotion
13%
Ces projets visent à améliorer les traitements des personnes
13%
Breast cancer biology
Clinical detection
and diagnosis
6%
3%
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
37%
Community education
and health promotion
13%
atteintes du cancer du sein, à améliorer les soins qu’elles
fois les traitements terminés.
Dr Albert Yee,Sunnybrook & Women's College Health
Sciences Centre, Toronto
300 000 $ sur 3 ans
reçoivent et à les aider à avoir une meilleure qualité de vie une
Quelles sont les expériences sociales, psychologiques,
émotives et spirituelles des femmes atteintes d’un
cancer du sein?*
(OBCCRI) est un partenariat entre la Fondation canadienne
du cancer du sein, division de l’Ontario, la Psychosocial and
Behavioural Research Unit du Toronto-Sunnybrook Regional
Cancer Centre et le Centre for Research in Women's Health,
Sunnybrook and Women’s Health Sciences Centre. Même s’il
est basé à Toronto, ce groupe travaille avec les femmes de toute
la province. L’objectif ici consiste à explorer, à comprendre et à
améliorer les expériences sociales, psychologiques, émotives et
spirituelles des femmes atteintes d’un cancer du sein en
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Est-il possible d’éviter la paralysie et de diminuer la
douleur chez les femmes dont le cancer du sein s’est
propagé à la colonne vertébrale?
L’Ontario Breast Cancer Community Research Initiative
étudiant de nombreux facteurs comme l’âge, la géographie,
la sexualité et la culture. Les 378 359 $ octroyés à l’OBCCRI
pour l’exercice 2004 font partie d’un montant de 1,7 million
de dollars que la Fondation, division de l’Ontario, s’est engagée
à verser à ce partenariat de recherche exclusif sur une période
de 5 ans.
*Subvention de recherche importante n’entrant pas dans les quatre programmes
de subventions de la division.
22
Primary prevention
and risk factors
Grâce à des traitements novateurs, les patientes souffrant
d’un cancer du sein métastatique peuvent vivre 5 à 10 ans,
mais parfois leur cancer se propage aux vertèbres. Il peut alors
entraîner la paralysie, les femmes devenant paraplégiques ou
quadriplégiques. La chirurgie classique et la radiothérapie
sont les principaux modes de traitement du cancer des vertèbres,
mais ont tous deux leurs limites et leurs risques. Le Dr Albert
Yee étudie une méthode de traitement appelée thérapie
photodynamique, qui a été utilisée ailleurs, par exemple pour
traiter la récurrence locale d’un cancer du sein sur la paroi de
la cage thoracique. Les patientes prennent un médicament qui
est absorbé par certaines cellules du corps, dont les cellules
cancéreuses. Puis le médecin pratique une petite incision et
achemine vers la tumeur des fibres optiques qui émettent une
lumière à une longueur d’onde spécifique pour détruire les
cellules qui ont absorbé le médicament. Cette étude doit évaluer
si cette thérapie peut être utilisée pour les tumeurs du sein qui
se propagent dans les vertèbres, pour peut-être ainsi éviter la
paralysie et améliorer la qualité de vie de ces patientes. R
CETTE PHOTO
MONTRE LA
TRANSMISSION
DE LA LUMIÈRE
PAR FIBRES
OPTIQUES
JUSQU’AUX
TISSUS
CANCÉREUX.
Est-il possible d’éliminer, chez certaines femmes, les
trois à sept semaines de radiothérapie quotidienne et
d’éviter ainsi les effets secondaires douloureux?
Dr Jean-Philippe Pignol
Toronto Sunnybrook Regional Cancer Centre, Toronto
283 858 $ sur 3 ans
À la suite d’une chirurgie, on conseille à de nombreuses
DR JEANPHILIPPE
PIGNOL MONTRE
UN NOUVEAU
TRAITEMENT DU
CANCER
DU SEIN.
femmes de suivre une radiothérapie quotidienne du sein
au complet pendant trois à sept semaines dans le but de
détruire les cellules cancéreuses restantes et ainsi, d’éviter
une récurrence. Mais jusqu’à 30 % des femmes refusent
le traitement conservateur du sein (traitement qui prévoit
l’ablation d’une partie du sein et une radiothérapie) peut-être
recherche sur ces graines radioactives et ont mis au point
un outil spécial pour les implanter au bon endroit. Ils vont
tester la précision de cet outil et contrôler l’efficacité des
graines chez les patientes atteintes d’un cancer du sein à un
stade précoce. Ce traitement pourrait permettre à un plus
grand nombre de femmes de recevoir une radiothérapie avec
moins d’effets secondaires, en une seule visite d’une heure. R
Les femmes ayant un cancer du sein localement évolué
pourraient-elles sans danger subir une tumorectomie au
lieu d’une mastectomie en suivant une chimiothérapie
avant la chirurgie plutôt qu’après?
à cause des effets secondaires comme la fatigue, la douleur,
Dre Frances Wright
Toronto Sunnybrook Regional Cancer Centre, Toronto
113 096 $ sur 3 ans
centre de traitement ou le temps qu’exige le traitement.
sein est diagnostiqué présentent une tumeur localement
les cicatrices permanentes, l’éloignement par rapport au
Le Dr Jean-Philippe Pignol s’est demandé s’il ne pouvait
pas adapter une technique utilisée avec succès dans certains
cas de cancer de la prostate aux patientes dont le cancer du
sein a été diagnostiqué à un stade précoce. Cette technique
met en jeu l’implantation permanente d’une minuscule
graine radioactive qui dégage lentement, pendant une
période prédéterminée, les rayons requis, ce qui élimine les
visites quotidiennes ainsi que pratiquement tous les effets
secondaires. Le Dr Pignol et son équipe ont fait beaucoup de
Quinze pour cent des femmes chez qui un cancer du
évoluée; autrement dit, la tumeur est assez importante et
peut s’être propagée à la peau ou au muscle de la paroi de
la cage thoracique et a probablement touché les ganglions
lymphatiques. Statistiquement, les femmes dont le cancer
a atteint ce stade ont moins de chances de survie. La
mastectomie (ablation du sein) est le traitement souvent utilisé
pour retirer le cancer et empêcher les récurrences, mais
beaucoup de femmes préféreraient garder leur sein et
subir une tumorectomie (ablation de la tumeur seulement),
R projet de recherche C communautaire B bourse S fonds de projets spéciaux
23
à condition que leurs chances de survie n’en soient pas
réduites. La Dre Frances Wright et son équipe étudieront quelle
méthode est la meilleure (examen clinique des seins,
mammographie ou IRM) pour voir la grosseur de la tumeur qui
reste après la chimiothérapie. Cela permettra de déterminer si
une tumorectomie peut s’avérer un choix sans danger pour
certaines femmes. Et cela pourrait indiquer aux médecins si la
tumeur répond bien ou non à une chimiothérapie spécifique et,
dans la négative, permettre de modifier le traitement. R
Comment aider les femmes à prendre la décision
de reconstruction du sein qui les satisfera le mieux?
Kelly Metcalfe, Ph.D.
Faculté des sciences infirmières
Université de Toronto, Toronto
183 168 $ sur 3 ans
Pour les femmes qui subissent une mastectomie, la décision
d’avoir ou non une reconstruction du sein peut parfois être
difficile. Certaines optent pour la reconstruction, d’autres
préfèrent attendre et d’autres décident de ne pas en avoir;
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
mais toutes réagissent différemment face à leur décision.
Certaines s‘adaptent bien, d’autres sont angoissées, déprimées
et ont un problème d’image de leur corps. Kelly Metcalfe
interrogera les femmes sur leur décision et les suivra pour
déterminer quels sont les choix qui semblent donner les
meilleurs résultats psychologiques. Ces renseignements
seront utilisés pour améliorer l’aide psychologique aux
femmes. R
24
Une forme nouvelle et plus puissante de
bisphosphonate (BSP) pourrait-elle réduire les
complications chez les femmes dont le cancer
du sein s’est propagé dans les os?
Dr Mark Clemons
Toronto Sunnybrook Regional Cancer Centre, Toronto
90 376 $ sur 1 an
Les bisphosphonates représentent une classe de médicaments
que de nombreuses femmes en bonne santé prennent pour le
traitement et la prévention de l’ostéoporose. Depuis quelques
années, on s’aperçoit que ces médicaments peuvent aussi aider
les femmes dont le cancer du sein s’est propagé dans les os.
Chez ces dernières, les bisphosphonates peuvent diminuer les
complications de cette propagation, les métastases (comme la
douleur, les fractures, la compression de la moelle épinière et
la nécessité d’une radiothérapie). Ces femmes ont aussi une
incidence réduite de taux élevé de calcium dans le sang du fait
des métastases osseuses, ce qui entraîne la mort d’un grand
nombre d’entre elles. Étant donné que les BSP ont cet effet
positif sur un tiers des cas environ, des stratégies plus
récentes s’imposent pour aider un plus grand nombre de
patientes. Le Dr Mark Clemons étudiera une forme
nouvelle, plus puissante des BSP pour savoir comment
elle pourrait affecter les os et déterminer si un plus
grand nombre de femmes pourrait bénéficier de cette
thérapie innovatrice. R
Pourquoi la relation de certains couples se renforce-telle après un diagnostic de cancer du sein alors que
d’autres s’avèrent plus difficiles?
Karen Fergus, Ph.D.
Toronto Sunnybrook Regional Cancer Centre, Toronto
90 000 $ sur 2 ans
Le cancer du sein touche non seulement la femme chez qui
il est diagnostiqué, mais aussi son entourage, y compris son
conjoint. Dans le cadre de ses travaux, Karen Fergus, jeune
chercheuse, étudiera les facteurs qui favorisent le ressort
psychologique dans la relation, ainsi que les défis que
doivent relever les couples hétérosexuels face à un cancer
du sein. Elle étudiera l’incidence du cancer du sein sur la
communication du couple, son intimité et son mode de vie
auprès de femmes de tous les âges, pour que des outils psychoéducatifs puissent être développés. Ces outils pourraient aider
les partenaires à mieux se préparer et à s’aider mutuellement
pendant le diagnostic et le traitement. Ce projet est supervisé
par le Dr Ross Gray, codirecteur de l’unité de recherche
psychosociale et behaviouriste du Toronto Sunnybrook
Regional Cancer Centre et chercheur principal de l’Ontario
Breast Cancer Community Research Initiative. B
Comment un cancer du sein chez la mère touche-t-il
les adolescentes et la relation mère-fille?
Pamela Grassau, aspirante au doctorat
Ontario Breast Cancer Community Research Initiative, Toronto
70 000 $ sur 2 ans
Alors qu’en 2002, elle travaillait comme adjointe à la recherche
avec Judy Gould, Ph.D., sur une étude du Canadian Breast
Cancer Network/Ontario Breast Cancer Community Research
Initiative (OBCCRI) axée sur les jeunes femmes atteintes d’un
cancer du sein, Pamela Grassau, jeune chercheuse, a appris des
mères que le diagnostic de cancer du sein avait touché leurs
filles adolescentes. Même plusieurs années plus tard, leurs filles
continuent d’exprimer leurs inquiétudes, par exemple, la
crainte d’être abandonnée, de voir leur mère mourir et
de souffrir, elles aussi, d’un cancer du sein. Pamela Grassau
a fait de ce domaine relativement peu étudié le sujet de sa thèse
de doctorat. Le but de son travail est de mieux comprendre
comment les mères et les filles sont touchées par le diagnostic
d’un cancer du sein chez la mère. Cela pourrait mener à la
mise au point de ressources et de stratégies qui pourraient
aider mères et filles à mieux faire face au problème. Ce projet
est supervisé par Judy Gould, Sunnybrook and Women’s
College Health Sciences Centre et l’OBCCRI, et Adrienne
Chambon, Ph.D., de la Faculté du travail social, Université
de Toronto. B
R projet de recherche C communautaire B bourse S fonds de projets spéciaux
25
Les médicaments utilisés en chimiothérapie entraînent-ils
des changements cognitifs temporaires ou permanents
chez certaines femmes?
Angela Stewart, aspirante au doctorat
Université d’Ottawa, Ottawa
70 000 $ sur 2 ans
Il semble y avoir de plus en plus de preuves à l’effet que
la chimiothérapie affecte les capacités cognitives comme
la mémoire à court terme et la concentration chez certaines
femmes. Mais jusqu’ici, la recherche s’est concentrée sur la
période suivant immédiatement la chimiothérapie. Sous la
supervision de Catherine Bielajew, Ph.D., de l’université
d’Ottawa, Angela Stewart, jeune chercheuse, aura recours à
toute une panoplie de tests neuropsychologiques qu’elle fera
passer à des femmes post-ménopausées âgées de 50 à 65
ans, la moitié d’entre elles suivant une chimiothérapie avec
tamoxifen, et l’autre moitié, une chimiothérapie seulement.
Les femmes subiront des tests avant le début du traitement,
tout de suite après et un an plus tard. Le fait de savoir si ces
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
médicaments sont associés à des modifications cognitives
pourrait permettre de proposer à ces patientes d’autres
traitements qui pourraient ne pas avoir ces effets secondaires
ou les préparer à faire les changements nécessaires à leur mode
de vie. Cette bourse permet de donner suite au projet de
recherche dirigé par Barbara Collins, financé en 2002-2003. B
26
J’ai un cancer du sein. Qu’est-ce que cela signifie?
Pouvez-vous me répondre maintenant?
Ontario Breast Screening Program
Régions Sud et Sud-ouest, Windsor
19 510 $ sur 1 an
Imaginez-vous en train de vous faire dire « Vous avez un cancer
du sein », puis l’angoisse de ne rien savoir de plus jusqu’à votre
prochain rendez-vous. Lynn Chappell, qui travaille au sein
de l’Ontario Breast Screening Program (OBSP), elle-même
survivante du cancer du sein, a pu observer les craintes et
les frustrations des femmes. Comprenant qu’il s’agit d’une
période angoissante, des fournisseurs de services, des
survivantes d’un cancer du sein et des bénévoles des régions
du sud et du sud-ouest de l’OBSP vont travailler de concert
pour préparer une documentation complète qui sera remise
aux femmes qui apprendront qu’elles ont un cancer du sein,
de sorte qu’elles disposent de renseignements sur la maladie
en attendant leur premier rendez-vous au centre
anticancéreux. Pour que cette documentation réponde aux
besoins des femmes, des groupes de discussion seront organisés
réunissant d’autres survivantes du cancer du sein, et des
consultations auront lieu auprès des fournisseurs de soins de
santé pour savoir ce qu’ils aimeraient et ce dont ils ont besoin.
En cas de réussite, cette documentation pourra être adaptée par
les autres régions de l’Ontario. C
Partager les connaissances : convertir la recherche
en de meilleurs diagnostics et traitements
Après le traitement : le bateau-dragon est-il une activité
positive pour les femmes atteinte d’un cancer du sein?
Symposium de l’Université de Toronto
5 000 $
Ontario Breast Cancer Community Research Initiative, Toronto
5 000 $ sur 1 an
étudier les dernières recherches et tendances et la façon dont
beaucoup les femmes chez lesquelles un cancer du sein
Réunir les professionnels de la santé pour qu’ils puissent
elles sont exploitées dans la pratique médicale est un maillon
important de la chaîne de l’amélioration continue des soins.
Ce symposium auquel ont participé 70 professionnels de la
santé, dont des oncologues, des radiologues et des infirmières,
a eu lieu en juin 2003 et a permis de revoir comment la
recherche moléculaire et en imagerie a découlé sur des
traitements du cancer du sein. Les médecins ont étudié
plusieurs médicaments (actuellement utilisés ou au stade
Le bateau-dragon est une forme d’activité qu’apprécient
a été diagnostiqué. L’Ontario Breast Cancer Community
Research Initiative a déjà fait une recherche sur la façon
dont le bateau-dragon pourrait s’avérer une activité
communautaire positive favorisant le bien-être physique,
émotif, mental, social et spirituel. Ce complément à une
précédente subvention a pour but de faire connaître les
résultats de la recherche. S
des essais cliniques) pour le traitement et la prévention
du cancer du sein, pour réduire l’irrigation sanguine des
tumeurs et les premiers essais d’agents expérimentaux
pour le traitement de cancer du sein négatif au plan des
hormones. Le partage des connaissances et de la recherche
d’avant-garde avec certains des plus grands oncologues
du Canada leur permet de s’informer sur les nouveaux
développements qui feront que les femmes recevront les
meilleurs traitements possible. S
R projet de recherche C communautaire B bourse S fonds de projets spéciaux
27
Primary prevention
and risk factors
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Breast cancer biology
6%
Clinical detection
and diagnosis
3%
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Breast cancer biology
Clinical detection
and diagnosis
6%
3%
Renseignements et services pour communautés
spécifiques : Éducation communautaire et
promotion de la santé
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
Community education
and health promotion
Éducation
communautaire et
promotion
de la santé
13 %
Primary prevention
and risk factors
37%
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
13%
Community education
and health promotion
37%
13%
Breast cancer biology
6%
Clinical detection
and diagnosis
3%
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
Community education
and health promotion
Primary prevention
and risk factors
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Breast cancer biology
Clinical detection
and diagnosis
6%
3%
37%
Clinical treatment,
supportive care and
survivor quality of life
37%
13%
Community education
and health promotion
13%
l’information et les stratégies pertinentes dans un système de
collectivités de l’Ontario ont besoin de projets adaptés à leurs
diversifié de leaders du secteur sera recruté pour organiser des
en matière de santé des seins et de cancer du sein, les
besoins particuliers. Par exemple, certaines immigrantes
santé axé sur des mesures de prévention comme le
dépistage du cancer du sein et, dans certain cas, ce dépistage
peut même être mal perçu dans leur culture. Un projet axé sur
ces besoins pourrait exiger la mise au point de ressources qui
tiennent compte de la culture ou la formation de partenariats
avec des programmes de dépistage du cancer du sein pour
soins de santé qui a souvent fait preuve d’insensibilité. Un groupe
événements relatifs à la santé des seins qui attireront les
lesbiennes et bisexuelles de tous âges, capacités et groupes
ethniques. Le projet permettra aussi de définir une formation
spécialisée des bénévoles et du personnel, ainsi que des groupes
de soutien qui se trouveront au sein d’organismes actuels d’aide
aux victimes de la maladie. On regroupera tout ce matériel dans
une trousse qui sera offerte sur support papier et électronique. C
mieux répondre aux besoins de ces femmes.
Femmes en milieu rural
Comment s’assurer que toutes les femmes bénéficient des
programmes et des services relatifs au cancer du sein?
Bisexuelles et lesbiennes
Les bonnes nouvelles se répandent vite! Lorsque Anne Haley
Sherbourne Health Centre, Toronto
161 298 $ sur 2 ans
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
41%
(including CBCRA contribution 30%)
Lorsqu’il s’agit de fournir aux femmes les meilleurs services
récentes ne sont peut-être pas habituées à un système de
Un précédent projet de recherche subventionné par la
Fondation, division de l’Ontario, et dirigé par Christina
Sinding, a montré qu’il fallait répondre aux besoins particuliers
des lesbiennes chez qui un cancer du sein a été diagnostiqué.
Ce projet se fonde sur les recommandations documentées dans
l’étude de Christina Sinding. Les lesbiennes et les bisexuelles
seront invitées à développer des ressources contenant
28
Primary prevention
and risk factors
Huron County Health Unit, Clinton
11 430 $ sur 1 an
a appris la réussite d’un projet de Kingston, en Ontario, elle
a décidé de faire la même chose dans le comté Huron. Dans
cette communauté surtout rurale, le transport pose un
véritable problème, les femmes se sentent isolées et il est
difficile d’y trouver des renseignements complets. Cette
subvention permettra l’achat de livres et de vidéos pour
13 bibliothèques, d’organiser une réunion éducative et un
projet « Tout le monde à bord », qui permettra aux femmes
de se rendre en autobus à un centre ontarien de dépistage
du cancer du sein. C
Femmes en milieu rural
Adolescentes en milieu rural
Country Roads Community Health Centre, Portland
9 500 $ sur 1 an
Lanark Health & Community Services, Beachburg
43 153 $ sur 2 ans
près de Perth, en Ontario, on a reconnu que des
activité sportive régulière, du maintien d’un poids santé
Lors d’un groupe de discussion organisé à Sharbot Lake,
renseignements à jour et crédibles sur la santé des seins
s’imposaient. Comme c’est souvent le cas en milieu rural,
les femmes de cette région n’ont pas accès à de grandes
librairies et n’ont aucun moyen de savoir quels sont les
livres qui, dans leurs bibliothèques, sont crédibles du point
de vue médical. Cette subvention permettra au Country Roads
Community Health Centre, de travailler avec d’autres groupes
communautaires pour acheter des livres faisant l’objet d’une
liste approuvée pour 33 bibliothèques. Un ex-libris sera apposé
sur la couverture de chaque livre pour que les femmes et les
bibliothécaires sachent qu’ils ont été étudiés et approuvés.
Enfin, le groupe rédigera une brochure qui contiendra la liste
de tous les livres disponibles, des sites Web recommandés
et les numéros de téléphones des ressources. C
De nombreuses études ont montré les avantages d’une
et d’une bonne alimentation pour réduire le risque du cancer
du sein. L’organisme Lanark Health & Community Services,
avec l’infirmière praticienne du Programme des services
aux régions insuffisamment desservies, a créé des groupes
de discussion avec des élèves en milieu rural (qui, souvent,
n’ont pas un accès facile aux soins de santé générale du fait
de l’éloignement et d’une insuffisance de médecins de
famille), pour savoir comment ces facteurs d’un mode de vie
sain peuvent être intégrés dans leur vie d’une façon qui leur
plaira. Ce projet a pour but d’élaborer et de mettre en oeuvre
un programme de mise en forme sur l’heure du midi,
demandé par les élèves, et l’accent sera mis sur des activités
qui pourraient plaire à celles qui n’aiment pas les sports
de compétition. Des conseils en nutrition et des ateliers
sur la santé sont aussi au programme, ainsi que de la
documentation pour la bibliothèque de l’école. C
R projet de recherche C communautaire B bourse S fonds de projets spéciaux
29
Histoire d’une réussite : Utiliser Internet pour montrer
aux femmes comment faire un auto-examen des seins
Femmes autochtones
Thunder Bay Breast Health Coalition, Subventionné
par la Fondation, division de l’Ontario, en 2001-2002
Pour mieux comprendre les besoins en santé des seins de
La Thunder Bay Breast Health Coalition avait préparé une
brochure utile sur l’auto-examen des seins, intitulée « How
to check your own breasts for health ». Écrite en langage
clair, illustrée de photos faciles à comprendre, et largement
distribuée, cette brochure avait reçu une critique très favorable
de la part des femmes. L’organisme a maintenant décidé
d’étendre ses activités éducatives sur la santé des seins à
des sites Web en anglais et en français. « C’est comme si
j’avais un médecin ou une infirmière à côté de moi, qui me
montrait », a indiqué une femme qui a participé à un groupe
des groupes de discussions dirigés par une animatrice
autochtone respectée et dont les membres seront recrutés
parmi les femmes âgées de 50 ans et plus et les infirmières
locales. Il cherchera ainsi à connaître les raisons pour
lesquelles tant de femmes n’adoptent pas les pratiques
de dépistage du cancer du sein et à savoir comment
augmenter cette participation. Les résultats permettront
aux partenaires de la communauté de concevoir du
matériel adéquat et de mettre en oeuvre les programmes
nécessaires. C
toute autre ressource jamais vue », a dit une autre femme. Les
Immigrantes et femmes à faible revenu : Arméniennes,
Chinoises, Anglaises, Grecques, Somaliennes, Tamoules
interactifs, ainsi que la brochure sur l’auto-examen des seins.
Hôpital de Scarborough - Family Wellness Centre, Toronto
96 474 $ sur 2 ans
été remis aux bibliothèques et sont disponibles pour des
cancer du col utérin avait réussi à atteindre les immigrantes et
sites Web présentent des photos, des clips vidéo et des éléments
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
la communauté, le Jane Mattinas Health Centre organisera
de discussion visant à assurer que le site Web était à la fois clair
et de navigation facile. « Il m’a permis d’en apprendre plus que
Le contenu de ces sites a été transféré sur des CD-ROM, qui ont
présentations de groupe, des cours personnalisés et comme
ressource pour les professionnels de la santé. Le site anglais,
www.breastselfexam.ca, a été lancé à la fin de 2003
et reçoit déjà quelque 1 200 visites par mois et le site français,
www.examendusein.ca, lancé au début de 2004, reçoit quelque
700 visites par mois, ces chiffres augmentant continuellement.
30
Jane Mattinas Health Centre, Calstock
8 389 $ sur 1 an
Après avoir constaté comment un programme de dépistage du
les femmes à faible revenu, l’hôpital de Scarborough - Family
Wellness Centre, a eu l’idée de proposer un programme de
dépistage du cancer du sein à cette même population de
Scarborough, en collaboration avec d’autres partenaires de la
communauté. L’équipe du projet travaillera avec les médecins
de famille pour les encourager à lui envoyer leurs patientes,
et avec des leaders spécialement formés de ce segment de
le South Asian Women’s Centre proposera maintenant des
offrira un soutien social. Ce programme sera annoncé dans les
journaux ethniques, à la radio et dans les épiceries locales. C
leçons tirées des précédents projets, le centre coordonnera
population, assurera le transport sur les lieux de dépistage et
Groupes de femmes âgées de plus de 55 ans, Néocanadiennes, Afghanes, Antillaises, Ghanéennes,
Italiennes, Panjabis, Somaliennes, Espagnoles, Tamoules,
Pakistanaises et femmes de l’ancienne Yougoslavie
Rexdale Women’s Centre, Toronto
29 425 $ sur 1 an
Le Rexdale Women’s Centre est un organisme communautaire
sans but lucratif du nord d’Etobicoke, au service des femmes
et de leurs personnes à charge. Son principal objectif est
programmes en gujarati et en bengali. Se fondant sur les
la formation des éducatrices recrutées dans les divers milieux,
qui tiendront des ateliers éducatifs sur la santé des seins, ainsi
que la formation des interprètes qui accompagneront les femmes
lorsqu’elles auront un rendez-vous pour un examen de dépistage
du cancer du sein. Des campagnes de promotion créatrices
seront élaborées et lancées dans les diverses communautés par
l’entremise de salons sur la santé et de médias ethniques –
notamment la radio, la télévision et la presse écrite. C
d’amener les femmes à se prendre en main, à devenir
Coréennes
de tous les jours. Il y parvient en perfectionnait les aptitudes
Du fait que de nombreuses immigrantes coréennes récemment
autonomes et à acquérir les aptitudes nécessaires à la vie
Korean Canadian Women’s Association (KCWA), Toronto
6 780 $ sur 1 an
dont les femmes disposent déjà et en les aidant à en acquérir
arrivées ne connaissent pas certaines méthodes de dépistage
de nouvelles par les programmes et services offerts. Le centre
formera des bénévoles qui feront la promotion de la santé des
seins. Il installera des guichets d’information dans les centres
commerciaux, organisera des ateliers éducatifs et encouragera
les femmes à passer des mammographies. C
Programmes en gujarati et en bengali
South Asian Women’s Centre, Toronto
71 086 $ sur 2 ans
et de détection du cancer du sein à leur disposition, la KCWA a
préparé du matériel et des programmes adaptés à leur culture,
explicites et utiles. Une infirmière hygiéniste CLSC a organisé
des séances d’information, et un livre sur l’histoire de
Coréennes ayant eu un cancer du sein et de leur famille est en
cours de publication. Cette subvention représente le deuxième
versement dans un projet qui a débuté en 2002-2003. C
Après avoir réussi à mettre au point des programmes de
santé des seins en hindi, en ourdou, en panjabi et en tamoul,
R projet de recherche C communautaire B bourse S fonds de projets spéciaux
31
Comment les programmes et services ontariens en
matière de santé des seins et de cancer du sein
pourraient-ils être améliorés?
Histoire d’une réussite : Sauver la vie des femmes
autochtones en améliorant le dépistage et l’éducation
sur le cancer du sein
Contrat de service avec le Réseau canadien
du cancer du sein
100 000 $ sur 1 an
Anishnawbe Mushkiki
Subventionné par la Fondation, division de l’Ontario, en 2001-2002
canadien du cancer du sein (RCCS) pour créer un carrefour
2000, une clinique de dépistage du cancer du sein qui
La Fondation, division de l’Ontario, collabore avec le Réseau
d’information sur Internet, axé sur la définition de profils
et la promotion des activités et des conclusions du projet
Breast Care in Ontario (BCO): Meeting the Need, et auquel
pourront accéder toutes les femmes de l’Ontario, aussi bien
en français qu’en anglais. BCO, qui a débuté en 2003 et se
poursuivra jusqu’en 2006, explore des moyens d’améliorer
les communications, la coordination et la continuité quant à
la santé des seins et les services anticancéreux de l’Ontario.
Il s’agit d’un processus de recherche en plusieurs étapes
qui permettra de mieux connaître les services de santé des seins
et anticancéreux de la province. À partir de ces connaissances,
OÙ VA VOTRE ARGENT 2004?
des stratégies concrètes seront élaborées en vue d’améliorer la
santé des seins et les soins anticancéreux dans la province.
BCO est dirigé par la Fondation, division de l’Ontario, en
collaboration avec le Réseau canadien du cancer du sein, la
Princess Margaret Hospital Foundation et les Willow Breast
Cancer Support and Resource Services.
Lorsque la clinique de santé communautaire Anishnawbe
Mushkiki (« médecine indienne ») a créé avec fierté, en
s’imposait vraiment, quelque chose d’imprévu a eu lieu :
les femmes n’ont pas été nombreuses à se présenter! Ce fait
était préoccupant, car des recherches avaient indiqué que le
cancer du sein chez les femmes autochtones était détecté à
un stade plutôt avancé. D’autres études et discussions avec
la communauté ont révélé de nombreux problèmes et idées
fausses, entre autres que le dépistage causait le cancer du
sein ou que les femmes autochtones n’avaient pas de
cancer du sein. De concert avec la communauté,
Anishnawbe Mushkiki a préparé quatre manuels éducatifs
ciblant différents groupes d’âges et contenant une foule de
renseignements et d’outils que les organismes et infirmières
autochtones allaient pouvoir utiliser dans des séances de
sensibilisation. Le résultat? Les femmes participent au
programme de dépistage du cancer du sein en plus grand
nombre et le programme envoie les femmes chez lesquelles
une tumeur a été détectée suivre des traitements médicaux.
Ces manuels se sont avérés tellement utiles qu’ils sont encore
demandés aujourd’hui, même en dehors de la province!
www.anishnawbe-mushkiki.org.
32
LE LOGO DU
PROJET SUR
LES SOINS DE
SANTÉ DES
SEINS DES
FEMMES
AUTOCHTONES
REFLÈTE LA
PRISE EN MAIN
QUI PERMETTRA
À CES FEMMES
D’ÊTRE PLUS
INDÉPENDANTES
AU CHAPITRE
DE CES SOINS.
L’histoire de la Fondation
La Fondation canadienne du cancer du sein, division de
■ Le plus grand événement associé à la Fondation, la Course
l’Ontario, a été fondée en 1986 par un groupe de femmes
pour la vie, a eu lieu pour la première fois en 1992. Maintenant
de travaux de recherche axés sur cette maladie. D’abord connu
cancer du sein en hommage à son principal commanditaire, cette
désireuses de recueillir des fonds à l’appui de programmes et
sous le nom de Canadian Women’s Breast Cancer Foundation
(Fondation des femmes canadiennes contre le cancer du sein),
l’organisme dépend, depuis ses tout débuts, de la participation
de volontaires. Comme l’une des présidentes de la Fondation
l’a déclaré en 1990, « Quelle que soit l’envergure que nous
prenons, nous ne devons jamais perdre de vue le chemin
tracé par nos bénévoles. Ils sont le cœur, l’âme et le souffle
de notre organisme. »
Peu à peu, la division de l’Ontario a étendu son réseau, qui
compte aujourd’hui plus de 2 000 bénévoles, et a octroyé des
millions de dollars en subventions visant à appuyer la recherche,
l’éducation et le traitement du cancer du sein. Au fil des ans, la
Fondation a franchi de nombreux jalons. Voici quelques-uns des
plus significatifs :
■ En 1990, des pressions politiques exercées par de nombreux
organismes ont entraîné la création du Programme ontarien de
dépistage du cancer du sein. La Fondation a contribué à la
création de ce réseau de cliniques normalisées, que l’on trouve
dorénavant dans tous les coins de la province.
appelée la Course pour la vie CIBC de la Fondation canadienne du
manifestation automnale annuelle a regroupé, en 2003, 140 000
participants et a permis de recueillir plus de 16,6 millions de dollars.
■ En 1993, la Fondation était l’un des plus ardents participants
au Forum national sur le cancer du sein, qui a donné lieu à la
création de l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer
du sein (ACRCS). Aujourd’hui, la division de l’Ontario appuie les
travaux de l’ACRCS par un engagement de 6,3 millions de dollars
sur une période de cinq ans. La Fondation, à l’échelle nationale,
est l’un des sept associés fondateurs.
■ La Fondation a contribué à la création de la première chaire
de recherche sur le cancer du sein à l’ancien Women’s College
Hospital de Toronto, maintenant connu sous le nom de
Sunnybrook and Women’s College Health Sciences Centre,
affilié à l’Université de Toronto. Depuis, la Fondation a contribué
à la création de chaires similaires ailleurs au pays.
Aujourd’hui, la Fondation canadienne du cancer du sein dispose
d’un siège national et de cinq divisions régionales : C.-B./Yukon,
Alberta/T.N.-O., Manitoba, Ontario et Atlantique. La
représentation et le leadership de ces divisions sont assurés par
la Fondation, division de l’Ontario, par l’entremise de cinq
conseils régionaux dirigés par des bénévoles.
33
Comment nous joindre
La Fondation canadienne du cancer du sein, division de l’Ontario
20 rue Victoria, 6e étage, Toronto (Ontario) M5C 2N8
Tél. : (416) 815-1313 1 866 373-6313 (sans frais en Ontario)
Télécopieur : (416) 815-1766 www.cbcf.org/ontario
This brochure is also available in English.

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