Extrait du livre consultable ici - le sabéisme ou la religion des astres
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51 Summary All things considered, I suggest that there were two phases to the pre-dynastic construction at Giza: firstly the Great Pyramid; and secondly the Second Pyramid. Sphinx, and megalithic temples. (This sequencing reflecting the superior build quality of the Great Pyramid.) These construction phases would probably date to the 6th-4th millennia BC Thereafter, it is possible that a major renovation of the Great Pyramid and Second Pyramid was undertaken by the lst pharaonic dynasty this accounting for the radiocarbon dates of c 3’000 BC Later in the 4th dynasty, the two giant Pyramids at Giza were adopted by Khufu and Khafre, who added the huge causeways which ran between the mortuary and valley temples. Perhaps at this time the third, smaller pyramid of Giza was built by Menkaure to create a symbolic link to the three belt stars of Orion. **** Selon d’autres contempteurs, bien plus virulents encore, des thèses classiques, la civilisation égyptienne, au lieu d’être née au IVe millénaire avant JC, serait née plus de 10'000 ans avant ce même JC - soit à une époque, ajoutent-ils, où un peuple d’une civilisation supérieure (en l’occurrence, il s’agit des Atlantes) aurait débarqué sur la terre de l’Égypte à partir d’une île (son nom est l’Atlantide) qui aurait entretemps disparu sous les flots. A cette époque, précise Laura Knight-Jadczy dans un livre intitulé La Science antique, Redécouverte des mythes et de l’Histoire, l’Égypte aurait elle aussi disparu sous les flots avant de refaire surface, ce qui ne fut pas le cas de l’Atlantide. 1.15. Rôle et place de l’oiseau Benou et de la pierre Benben dans la variante sabéenne du récit / En quoi consiste le Déluge Primordial / Thèse des Ufoistes (ou défendeurs de l’existence des extraterrestres) à propos des pyramides Quant à nous, notre préoccupation, ici comme ailleurs, est de donner des noms stellaires ou planétaires aux dieux et aux héros tels qu’ils apparaissaient dans la religion et la mythologie de l’antiquité. Et comme nous sommes, ici, dans l’Égypte ancienne, quand l’oiseau Benu (écrit également Benou, ou Bennou) venait se poser, tel un phénix, sur un rocher (son nom est Benben, qu’on a assimilé également à une pierre, ou à un pilier, ou encore à un obélisque - lui-même se dressant sur une butte - ; quand, disions-nous, l’oiseau Benu venait se poser sur un rocher qui venait tout juste d’émerger des flots, on peut texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 52 considérer que ce stationnement de l’oiseau démiurge avait valeur de naissance (plus exactement, de renaissance) de l’univers (lui-même naissant, ou renaissant, après le Déluge Primordial). Et si, au lieu d’assigner ce récit à une religion qui était, à l’époque, sabéenne, nous l’interprétons dans une optique naturaliste, nous pouvons alors tenir le discours suivant : Le premier monde étant eau, des eaux primordiales émergèrent une île, la Terre, éclairée par un soleil qui, tel un phénix, était venu se poser, avec ses rayons, audessus du rocher terrestre. **** D’après les textes des Pyramides, ces dernières servaient de tertre, ou de monticule, à des pharaons décédés qui, grâce à elles, pouvaient rejoindre, eux ou leur âme, le ciel éternel. On peut donc en déduire que le défunt rejoignait son père - le dieu soleil Rê - après avoir gravi les marches formées par la projection du soleil et de ses rayons sur la pyramide. Une telle conception de l’au-delà, si elle est avérée, prouve une chose : le Créateur de l’univers était, à cette époque, le dieu soleil Ré (un soleil qui s’appelait Toum, ou Atoum, au moment de se coucher à l’occident, Khephri - lui-même étant représenté par un scarabée - au moment de traverser le monde de l’obscurité, et Rê une fois levé à l’orient et monté au zénith). Quant au pharaon, si son corps demeurait dans la pyramide qui lui servait de tombeau, son âme, elle, gravissait les échelons menant au ciel. Puis, une fois en ce lieu, elle voyageait, dans l’espace céleste, depuis l’intérieur de la barque de Ré (elle-même, barque, traversant le ciel durant la journée, et traversant le monde inférieur - et aussi, par voie de conséquence, le Nil inférieur - durant la nuit). **** Et puisque nous en sommes aux pyramides d’Égypte (et notamment à celles de Gizeh), on notera que les ufologues assignent à ces monuments un rôle complètement différent. A les en croire, en effet, celles-ci, une fois devenues des objets phosphorescents (et donc d’une blancheur éclatante) grâce à la réverbération du soleil sur le calcaire blanc de Tourah qui leur tenait lieu de revêtement, ces pyramides étaient censées servir de balises aux extra-terrestres (en l’occurrence il s’agit des Atlantes) lorsque texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 53 ceux-ci arrivaient sur la planète terre, à partir de l’espace cosmique, avec leurs soucoupes volantes ou leurs OVNI. Et quand le pharaon décédait, peut-être repartait-il, si l’on suit la même logique, dans l’univers galactique grâce à ces balises (ce qui expliquerait qu’on n’ait pas retrouvé de corps, ou de momies pharaoniques au sein des pyramides, absence que les égyptologues - au sens traditionnel du terme - expliquent par le pillage des caveaux ou des tombeaux funéraires). **** Parvenus à ce point de notre présentation, supposons que le benou et la pierre appelée benben appartenaient à une religion qui, à l’époque, était sabéenne. Dans cette religion-là, le benou était un oiseau qui apparenait, comme d’ailleurs tout ce qui l’entoure, au planisphère céleste. A cette aune, on peut voir en lui une constellation que le Zodiaque de Denderah situait entre Orion et la Licorne. Car c’est bel et bien un faucon (ou un épervier) dressé sur une colonne que nous voyons sur ce Zodiaque lorsque nous regardons à cet endroit. Et parce que nous sommes ici sur le planisphère céleste, les eaux primordiales, telles qu’elles figuraient dans le récit égyptien de la Création, n’étaient rien d’autre que les nuages de la Voie Lactée (elle qui, bien que n’apparaissant pas sur le Zodiaque de Denderah - encore que -‘ se situait bel et bien au voisinage de l’Epervier - son nom est Benu - et d’Orion). En d’autres termes, l’oiseau Benou (qui, dans l’antique religion sabéenne, était une constellation) avait quitté la Voie Lactée quand lui-même avait posé son corps d’oiseau sur la pierre de Benben. Quant à la pierre elle-même, appelée Benben, elle représentait le pilier sur lequel était venu se poser l’oiseau. Cet oiseau-là était un démiurge, ou, ce qui revient au même, un faiseur d’univers, pour la simple et bonne raison que l’univers en question s’identifiait, ici, à l’Égypte pharaonique. Et qui dit un tel pays dit un personnage, le Nil, qui, avec sa crue, redonnait vie à toute la région. Bref, chaque fois que l’oiseau Benou se montrait sur son rocher, cela signifie que le Nil était sur le point de déborder avec sa crue. texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 54 **** A partir de là, supposons que les anciens Égyptiens (qui étaient, ici, des prêtres observant le ciel et ses étoiles durant la nuit) ne regardaient que le planisphère et ses étoiles. En ce cas, ce fameux Epervier représentait, ou bien une étoile, ou bien une constellation. A ceci près qu’entre la Licorne et Orion (car c’est bel et bien là que le Zodiaque circulaire de Dendérah fait apparaître l’Epervier), on ne trouve aucune figure de ce genre. Et il est probable qu’une telle figure n’existait pas. Mais peut-être s’agissait-il de Canopus, l’étoile brillante de la Carène. **** Pour autant, dans la suite de notre exposé, nous allons raisonner comme si l’Epervier était le soleil. Pas n’importe quel soleil: celui associé au solstice d’été, un soleil qui se levait, à l’époque, sous la constellation du Lion (ce qui nous renvoie 3’800 ans, environ, avant JC), ou sous la double constellation de la Vierge et du Lion, ce qui nous ramène au Ve millénaire avant JC (plus précisément en l’année 4’716 BC). Bref, lorsqu’un pareil soleil quittait les rivages du Nil pour se dresser au-dessus du Sphinx de Gizeh, c’est comme s’il quittait la Voie Lactée. Et tandis qu’il se montrait à l’horizon du ciel de Gizeh, le Nil, sur la terre de l’Égypte, commençait à déborder avec sa crue. 1.16. Le temple d’Osiris Rosta I La fête du Heb-Sed, dans l’Égypte ancienne D’après les égyptologues, le temple situé près du Grand Sphinx de Gizeh était le temple d’Osiris Rosta (voir, à ce sujet, le texte de Breasted). On peut donc en déduire que cet Osiris-là représentait le djed, ou, ce qui revient au même, le pilier de I univers. texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 55 On retrouve, d’ailleurs, ce même pilier dans la fête qui, sous le nom de Heb-Sed, était destinée à régénérer Pharaon après trente années de règne. (Sur le sens de cette fête, on consultera avec profit les sites suivants : http:/fr.wikipedia.org/wiki/Fête-Sed http://egypte.web-361.com/article pha.phr?idArticle=18Lafête Sed http://www.desir-eqypte .org/page6bis2.htm ) Quant au soleil de l’horizon (son nom était Harmakhis), une fois levé ; en d’autres termes, une fois dans l’horizon, il venait se poser au-dessus de la colonne. **** Avant de poursuivre notre exposé, nous voudrions répondre d’emblée à une objection qu’on pourrait nous faire. Tout à l’heure, en effet, nous avons identifié le Nil à la Voie Lactée. Or une telle équation n’a de sens que si l’on identifie le nord de l’Égypte au sud du planisphère céleste, et le sud de l’Égypte au nord du planisphère céleste. Car c’est bel et bien sur la gauche, à la fois de l’Epervier et d’Orion, que se tient la Voie Lactée. Seulement voilà, si l’on quitte le planisphère céleste pour le pays d’Égypte (qui est ici l’Égypte réelle, elle-même appartenant au planisphère terrestre), on s’aperçoit que le Nil se situe à l’orient par rapport au plateau de Gizeh. Et cependant, quand le soleil, le jour même du solstice d’été, se pointait à l’horizon Est (ou quasi-tel), il ressemblait bel et bien, ce jour-là, à un faucon ou à un épervier venu se poser au-dessus d’une butte qui est alors la Voie Lactée. En d’autres termes, ce soleil-là, dans le monde de l’astronomie, avait traversé la Voie Lactée, ce qui faisait de lui un soleil renaissant. Mais là est la subtilité : ce soleil, au lieu d’aller vers le Cancer, le Lion et Vierge, durant son déplacement le long de la ligne de l’Écliptique, était déjà - du moins estce ainsi que l’on peut voir les choses - arrivé vers une station située entre le Lion et la Vierge. Il était arrivé là car la première crue du Nil débordait dès les 19, 20 ou 21 juillet, ce que prouve le profil du sphinx (lui qui était considéré, ici, comme le gardien du Nil, et, par voie de conséquence, comme le gardien d’un Osiris Rosta en qui l’on pouvait voir son expression). texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 56 1.17. Un retour à la Stèle d’Inventaire découverte par Auguste Mariette I Controverse entre les partisans de la thèse classique et ceux du New Age / John Anthony West, l’un des premiers savants à avoir démontré que le Grand Sphinx de Gizeh est bien plus vieux que ce que prétendent les égyptologues au sens classique du terme / D’autres savants, à l’image de Robert Bauval, sont parvenus aux mêmes conclusions s’agissant des grandes pyramides Pour revenir à la controverse mettant aux prises les adeptes du New Age et les défenseurs des thèses classiques (on est ici dans l’égyptologie), certains savants, après avoir étudié la Stèle d’Inventaire découverte par Auguste Mariette, ont, à l’exemple de Breasted (voir texte ci-dessus), conclu que cette stèle est d’une époque plus récente que celle des pharaons de la IVe dynastie (et de Kheops, en particulier). Leur thèse est de dire qu’à l’époque de ces pharaons, Isis n’avait ni temple ni culte officiel à son nom. Quant aux tenants de cette nouvelle manière de voir (ou d’interpréter) les origines de la civilisation qu’on appelle aujourd’hui Nouvel Age (en anglais New Age), en se référant au même document, ils tiennent le discours exactement inverse à celui de Breasted. D’après eux, en effet, non seulement le Sphinx, mais les trois grandes pyramides de Gizeh (à tout le moins, la première, ou les deux premières) sont plus âgés, et même beaucoup plus âgés, en termes d’historicité, que les pharaons de la IVe dynastie. **** On notera que l’un des tout premiers savants à avoir donné un coup de pied dans la fourmilière bien pensante des égyptologues au sens classique du terme, est un certain John Anthony West. Son argument est de dire que le Grand Sphinx n’aurait pas été érigé au Vle millénaire avant JC, ou quelques siècles plus tard (ce qui nous renvoie, conformément à la thèse officielle, à la lVe dynastie pharaonique), mais à une époque bien plus reculée (soit 12’000 avant JC). Pour étayer sa thèse, ce savant s’est entouré de spécialistes assignés à d’autres domaines qu’à l’égyptologie proprement dite (ingénieurs, climatologues, etc.), eux qui démontrèrent, ou s’employèrent à le faire : texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 57 • que la tête du Sphinx était à l’origine une tête de lion beaucoup plus grosse que la tête de femme (ou d’homme) qui l’a remplacée depuis ; • que les fissures constatées sur ce monument qu’est le Sphinx ne seraient dues ni aux vents ni au sable venu du désert, mais à l’eau de pluie (ce qui présuppose que l’Égypte vivait à l’époque sous un climat humide ou tropical). Et ce qui vaut pour le Sphinx vaut également, à en croire les partisans du New Age, pour les pyramides elles-mêmes, ainsi que pour le culte des divinités Isis et Osiris. D’autres savants (ou les mêmes) sont parvenus au même résultat (à savoir que le Sphinx est vieux d’au moins 12’000 ans à compter de nos jours), en partant du principe qu’en ce temps-là le soleil associé à l’équinoxe de printemps se levait juste en face du Sphinx (ce qui prouve, à les en croire, que les bâtisseurs savaient déjà mesurer les équinoxes et les solstices grâce à la position du soleil par rapport aux monuments qu’ils avaient érigé sur terre dans ce but - dont, précisément, le Sphinx). D’autres encore, à l’instar de Bauval et Hancock, ont démontré qu’à la même époque (ou approximativement - on est alors en l’année 10’500 avant JC) le Baudrier d’Orion se situait, avec ses trois étoiles orientées de la même façon que les trois grandes pyramides de Gizeh (en réalité c’est le contraire, à savoir que ce sont les pyramides qui sont orientées comme les étoiles du Baudrier d’Orion), dans le prolongement exact du conduit sud de la Grande Pyramide de Chéops (ce qui présuppose qu’ellemême, grande pyramide, datait non seulement d’une très haute antiquité, mais recelait des trésors, ou des secrets - i.e. chambres secrètes, trésors secrets, religion secrète, etc. - qui n’ont point encore, par définition, été découverts à ce jour). **** Bref, tous ces chercheurs et tous ces savants sont d’accord pour dire que le Sphinx et les pyramides de Gizeh sont bien plus âgés que l’époque à laquelle vécurent les pharaons de la IVe dynastie pharaonique (et notamment ce Khephren en qui les premiers égyptologues ont vu le maître d’oeuvre du Grand Sphinx au motif que le canal situé sous sa pyramide débouche quasiment au même endroit que le temple d’Osiris Rosta, lui-même situé près du Sphinx). Et vu la très haute antiquité et le non moins haut degré de civilisation des monuments du plateau de Gizeh, certains n’ont pas hésité à faire un pas de plus en soutenant que des gens très civilisés appelés Atlantes auraient fait irruption en Égypte à cette époque, et que tous les vestiges de haute tenue que l’on voit encore aujourd’hui sur ce plateau sont le fruit de leurs lumières. texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 58 1.18. La nécropole du plateau de Gizeh doit être restituée dans son vrai contexte, qui est sabéen Au lieu de prendre position dans le débat mettant aux prises, d’un côté les tenants de la ligne orthodoxe, et de l’autre les adeptes du New Age, nous allons, quant à nous, nous positionner dans l’antique religion sabéenne. Dans cette religion-là, quand la Stèle d’Inventaire découverte par Mariette nous apprend que le Sphinx d’Harmakhis se situait au sud du temple d’lsis, et au nord du temple d’Osiris (qui est ici le Seigneur de Rosta), on peut considérer qu’lsis était une constellation qui avait posé ses étoiles (c’est-à-dire son temple) au nord d’un Sphinx qui probablement représentait le Grand Lion. Maintenant, supposons que le Sphinx était le temple d’Harmakhis. Pour mieux dire, supposons que le temple du Sphinx servait de maison à Harmakhis. En ce cas, c’est lui qui abritait le soleil durant le séjour de ce dernier dans la Grande Terre d’En Bas. En d’autres termes, le temple tenait lieu d’abri à un soleil de la Terre qui, sous le nom d’Osiris, devenait le maître du Monde des Morts après avoir disparu à l’Occident. **** Dans le cas qui nous occupe, ce Monde des Morts était représenté par les tunnels creusés dans le sous-sol du plateau de Gizeh (lui-même, plateau, ressemblant alors à une nécropole). Et si le temple abritait, en la personne d’Osiris, le Soleil des Morts, le Soleil des Vivants, lui, était personnifié par un Harmakhis qui, en tant que «soleil dans l’horizon», symbolisait le soleil à son lever. **** Tout ceci étant dit, on ne voit pas trop bien, pour ce qui nous concerne, quel rôle jouait la déesse Isis dans ce tableau. Certes, les textes funéraires associés à l’Égypte ancienne nous apprennent qu’Osiris s’identifiait à Orion, et Isis à l’étoile Sirius. Mais si tel est le cas, la disposition des monuments de Gizeh semble apporter un démenti à une pareille identification. texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 59 La preuve : le temple d’lsis se situe au nord, plus exactement au nord-ouest, par rapport au temple d’Osiris Rosta. Or l’examen des cartes célestes montre que la constellation d’Orion (représentée ici par le temple d’Osiris Rosta), au lieu d’être située, sur le planisphère céleste, au sudest du Grand Chien et de son étoile majeure (i.e. Sirius), est située, non pas au nordest du Grand Chien, comme nous l’avons écrit dans les précédentes éditions du présente volume, mais au nord-ouest. 1.19. Immanuel Velikovsky avait-il raison d’inverser les pôles terrestres pour expliquer un certain nombre de phénomènes? Maintenant, supposons que l’inversion des pôles célestes était une réalité il y a plus de dix mille ans. Et supposons aussi, par voie de conséquence, que les planètes et les étoiles se levaient, à l’époque, à l’ouest et se couchaient à l’est. En ce cas, quand nous écrivions, dans les précédentes éditions du présent volume, qu’Orion se situait bel et bien au sud-est par rapport à l’étoile Sirius, au moment où le deux figures astrales se couchaient à l’occident, ce n’était pas le cas, si, comme, nous le soulignions dans les précédentes éditions, Orion se situait au nord-est du Grand Chien, au lieu de se situer au nord-ouest. La preuve : si l’on fait faire, à la planète Terre, une rotation de 180%, le nord-est devient le sud-ouest. Or, c’est bel et bien au sud, ou au sud-est, du temple (ou de la pyramide) d’lsis, que se situait, d’après le contenu de la stèle découverte par Mariette, le temple d’Osiris Rosta. En revanche, si l’on ne commet pas le lapsus que nous avons commis dans les précédentes éditions, et si, comme le présuppose Velikovsky dans ses oeuvres, on inverse les pôles terrestres, le temple d’Osiris Rosta se situait bel et bien au sud-est par rapport à une Isis qui était elle-même l’étoile Sirius du Grand Chien. **** En effet, dans la plupart des ouvrages qu’il a écrits (et dont le plus connu est, une fois traduit en français, « Mondes en collision »), Velikovsky soutenait, comme indiqué tout à l’heure, qu’il fut un temps (que Velikovsky situait, lui, au Ier millénaire texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 60 avant notre ère) où la Terre avait inversé ses propres pôles dans l’univers (son pôle nord se situant au sud, et son pôle sud se situant au nord). Et tout ceci à cause de la présence, à proximité de la Terre, d’une planète Vénus qui, avant d’être une planète, était - selon Velikosvky - une astéroïde ou une étoile filante qui avait quitté sa sphère d’origine (représentée, ici, par la planète Jupiter) pour se rapprocher, dangereusement, de la Terre après avoir effleuré la planète Mars (un rapproché de la Terre qui, selon certains, aurait conduit la comète à heurter la planète Terre - que ce soit dans l’océan Atlantique ou ailleurs ; ou alors, si ce n’est pas le cas, son rapproché d’avec la Terre aurait si complètement bouleversé les conditions de vie sur terre (que ce soit à travers des événements tels que le Déluge un déluge ici planétaire -, le réveil des volcans, de gigantesques tsunamis, une modification du climat, des éclipses prolongées du soleil - lequel traversait alors le ciel d’occident en orient au lieu de faire le chemin inverse - et finalement l’inversion des pôles de la planète Terre), que les espèces vivant sur terre, et l’homme en particulier, n’auraient point survécu à de pareils cataclysmes, à l’exception de quelques exemplaires de chaque espèce (y compris I espèce humaine). Quant aux hommes eux-mêmes ayant survécu, ils avaient été si impressionnés, à l’époque, par de tels événements, que ceux-ci deviendront l’objet favori de leurs légendes. **** Pour autant, nul besoin, croyons-nous, de convoquer Velikosvky pour interpréter correctement le mythe osirien - du moins dans sa version solaire ou sabéenne. En effet, supposons que la constellation d’Orion était représentée par son étoile Rigel. Le logiciel Mystars! [version 2.7] (créé par la compagnie Relative Data Products, 365 Sherwood Dr, Ottawa, Canada - cf. site internet http://www.relativedata.com montre que l’étoile Sirius se couchait, à l’époque, légèrement plus au nord, dans le ciel de Gizeh, que l’étoile Rigel (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, un aujourd’hui qui voit l’étoile Sirius du Grand Chien se coucher plus au sud que l’étoile Rigel d’Orion). Et plus l’on remonte haut dans le temps (ici par rapport à une borne temporelle située à 2’500 ans avant JC), plus l’étoile Sirius se couchait au nord par rapport à l’étoile Rigel d’Orion. Et comme elle se situait, à cet instant, plus à l’Est aussi (étant entendu qu’elle se levait plus tard, et qu’elle se couchait plus tard également), on peut en déduire que le temple d’lsis se situait, à l’époque, au Nord-Est (sous- entendu : du point de vue du soleil lorsque celui-ci se couchait à l’horizon de l’ouest), par rapport au temple d’Osiris Rosta. texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net 61 Quand à Isis, en tant qu’expression de l’étoile Sirius, elle rejoindra Orion (représenté ici par son étoile Rigel) dans la Grande Terre d’en bas, deux heures plus tard. 1.20. Le contenu de la Stèle d’Inventaire ne s’accorde pas avec le positionnement, au ciel, des étoiles ou constellations censées représenter Osiris et Isis / La Maîtresse de la Grande Pyramide n’était-elle pas plutôt l’étoile Capella du Cocher (et non l’étoile Sirius du Grand Chien)? Mais là encore, si l’on se réfère au contenu de la Stèle d’Inventaire découverte par Auguste Mariette, Isis avait son temple au nord-ouest par rapport à celui d’Osiris Rosta, et non au nord-est. A partir de là, de deux choses l’une : ou Osiris Rosta n’était pas, ici, l’expression d’Orion (ou de son étoile Rigel), ou il était cela, et c’est alors Isis qui n’était pas l’expression de l’étoile Sirius du Grand Chien. **** Considérons d’abord la seconde hypothèse. D’après le contenu de la Stèle d’Inventaire, Isis était la maîtresse de la Grande Pyramide. Supposons, à partir de là, que cette pyramide incarnait le ciel dans sa totalité. En ce cas, Isis était une étoile qui se situait tout en haut du ciel visible. Et en ce cas aussi, notre dame du ciel (appelé Nout, ou Nut) dans d’autres textes, était alors l’étoile Capella du Cocher. **** En effet, d’après les logiciels Mystars! et SkyGlobe, cette étoile était, à tel moment de l’histoire de l’Égypte antique, à la verticalité du ciel. A cet égard, le logiciel Mystars! donne deux dates très précises, montrant que l’étoile Capella se situait quasiment au sommet de la pyramide céleste (une fois cette dernière regardée depuis un Caire dont la différence par rapport à Gizeh se traduit par un écart de 3 à 5’), à savoir: texte protégé par ©copyright, certification IDDN 2009 (cf. http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0113217.000.R.A.2009.035.40100) Site de promotion et de vente du présent ouvrage : http://www.quand-les-dieux-et-les-hommes-etaient-des-astres.net