Extrait du livre consultable ici - le sabéisme ou la religion des astres

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Summary
All things considered, I suggest that there were two phases to the pre-dynastic construction
at Giza: firstly the Great Pyramid; and secondly the Second Pyramid. Sphinx, and megalithic
temples. (This sequencing reflecting the superior build quality of the Great Pyramid.) These
construction phases would probably date to the 6th-4th millennia BC
Thereafter, it is possible that a major renovation of the Great Pyramid and Second Pyramid
was undertaken by the lst pharaonic dynasty this accounting for the radiocarbon dates of c
3’000 BC
Later in the 4th dynasty, the two giant Pyramids at Giza were adopted by Khufu and Khafre,
who added the huge causeways which ran between the mortuary and valley temples.
Perhaps at this time the third, smaller pyramid of Giza was built by Menkaure to create a
symbolic link to the three belt stars of Orion.
****
Selon d’autres contempteurs, bien plus virulents encore, des thèses classiques, la
civilisation égyptienne, au lieu d’être née au IVe millénaire avant JC, serait née plus
de 10'000 ans avant ce même JC - soit à une époque, ajoutent-ils, où un peuple
d’une civilisation supérieure (en l’occurrence, il s’agit des Atlantes) aurait débarqué
sur la terre de l’Égypte à partir d’une île (son nom est l’Atlantide) qui aurait entretemps disparu sous les flots.
A cette époque, précise Laura Knight-Jadczy dans un livre intitulé La Science
antique, Redécouverte des mythes et de l’Histoire, l’Égypte aurait elle aussi disparu
sous les flots avant de refaire surface, ce qui ne fut pas le cas de l’Atlantide.
1.15. Rôle et place de l’oiseau Benou et de la pierre Benben dans la
variante sabéenne du récit / En quoi consiste le Déluge Primordial /
Thèse des Ufoistes (ou défendeurs de l’existence des extraterrestres) à propos des pyramides
Quant à nous, notre préoccupation, ici comme ailleurs, est de donner des noms
stellaires ou planétaires aux dieux et aux héros tels qu’ils apparaissaient dans la
religion et la mythologie de l’antiquité.
Et comme nous sommes, ici, dans l’Égypte ancienne, quand l’oiseau Benu (écrit
également Benou, ou Bennou) venait se poser, tel un phénix, sur un rocher (son nom
est Benben, qu’on a assimilé également à une pierre, ou à un pilier, ou encore à un
obélisque - lui-même se dressant sur une butte - ; quand, disions-nous, l’oiseau Benu
venait se poser sur un rocher qui venait tout juste d’émerger des flots, on peut
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considérer que ce stationnement de l’oiseau démiurge avait valeur de naissance
(plus exactement, de renaissance) de l’univers (lui-même naissant, ou renaissant,
après le Déluge Primordial).
Et si, au lieu d’assigner ce récit à une religion qui était, à l’époque, sabéenne, nous
l’interprétons dans une optique naturaliste, nous pouvons alors tenir le discours
suivant :
Le premier monde étant eau, des eaux primordiales émergèrent une île, la Terre,
éclairée par un soleil qui, tel un phénix, était venu se poser, avec ses rayons, audessus du rocher terrestre.
****
D’après les textes des Pyramides, ces dernières servaient de tertre, ou de monticule,
à des pharaons décédés qui, grâce à elles, pouvaient rejoindre, eux ou leur âme, le
ciel éternel.
On peut donc en déduire que le défunt rejoignait son père - le dieu soleil Rê - après
avoir gravi les marches formées par la projection du soleil et de ses rayons sur la
pyramide.
Une telle conception de l’au-delà, si elle est avérée, prouve une chose : le Créateur
de l’univers était, à cette époque, le dieu soleil Ré (un soleil qui s’appelait Toum, ou
Atoum, au moment de se coucher à l’occident, Khephri - lui-même étant représenté
par un scarabée - au moment de traverser le monde de l’obscurité, et Rê une fois
levé à l’orient et monté au zénith).
Quant au pharaon, si son corps demeurait dans la pyramide qui lui servait de
tombeau, son âme, elle, gravissait les échelons menant au ciel.
Puis, une fois en ce lieu, elle voyageait, dans l’espace céleste, depuis l’intérieur de la
barque de Ré (elle-même, barque, traversant le ciel durant la journée, et traversant le
monde inférieur - et aussi, par voie de conséquence, le Nil inférieur - durant la nuit).
****
Et puisque nous en sommes aux pyramides d’Égypte (et notamment à celles de
Gizeh), on notera que les ufologues assignent à ces monuments un rôle
complètement différent.
A les en croire, en effet, celles-ci, une fois devenues des objets phosphorescents (et
donc d’une blancheur éclatante) grâce à la réverbération du soleil sur le calcaire
blanc de Tourah qui leur tenait lieu de revêtement, ces pyramides étaient censées
servir de balises aux extra-terrestres (en l’occurrence il s’agit des Atlantes) lorsque
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ceux-ci arrivaient sur la planète terre, à partir de l’espace cosmique, avec leurs
soucoupes volantes ou leurs OVNI.
Et quand le pharaon décédait, peut-être repartait-il, si l’on suit la même logique, dans
l’univers galactique grâce à ces balises (ce qui expliquerait qu’on n’ait pas retrouvé
de corps, ou de momies pharaoniques au sein des pyramides, absence que les
égyptologues - au sens traditionnel du terme - expliquent par le pillage des caveaux
ou des tombeaux funéraires).
****
Parvenus à ce point de notre présentation, supposons que le benou et la pierre
appelée benben appartenaient à une religion qui, à l’époque, était sabéenne.
Dans cette religion-là, le benou était un oiseau qui apparenait, comme d’ailleurs tout
ce qui l’entoure, au planisphère céleste.
A cette aune, on peut voir en lui une constellation que le Zodiaque de Denderah
situait entre Orion et la Licorne.
Car c’est bel et bien un faucon (ou un épervier) dressé sur une colonne que nous
voyons sur ce Zodiaque lorsque nous regardons à cet endroit.
Et parce que nous sommes ici sur le planisphère céleste, les eaux primordiales,
telles qu’elles figuraient dans le récit égyptien de la Création, n’étaient rien d’autre
que les nuages de la Voie Lactée (elle qui, bien que n’apparaissant pas sur le
Zodiaque de Denderah - encore que -‘ se situait bel et bien au voisinage de
l’Epervier - son nom est Benu - et d’Orion).
En d’autres termes, l’oiseau Benou (qui, dans l’antique religion sabéenne, était une
constellation) avait quitté la Voie Lactée quand lui-même avait posé son corps
d’oiseau sur la pierre de Benben.
Quant à la pierre elle-même, appelée Benben, elle représentait le pilier sur lequel
était venu se poser l’oiseau.
Cet oiseau-là était un démiurge, ou, ce qui revient au même, un faiseur d’univers,
pour la simple et bonne raison que l’univers en question s’identifiait, ici, à l’Égypte
pharaonique.
Et qui dit un tel pays dit un personnage, le Nil, qui, avec sa crue, redonnait vie à
toute la région.
Bref, chaque fois que l’oiseau Benou se montrait sur son rocher, cela signifie que le
Nil était sur le point de déborder avec sa crue.
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A partir de là, supposons que les anciens Égyptiens (qui étaient, ici, des prêtres
observant le ciel et ses étoiles durant la nuit) ne regardaient que le planisphère et
ses étoiles.
En ce cas, ce fameux Epervier représentait, ou bien une étoile, ou bien une
constellation.
A ceci près qu’entre la Licorne et Orion (car c’est bel et bien là que le Zodiaque
circulaire de Dendérah fait apparaître l’Epervier), on ne trouve aucune figure de ce
genre.
Et il est probable qu’une telle figure n’existait pas.
Mais peut-être s’agissait-il de Canopus, l’étoile brillante de la Carène.
****
Pour autant, dans la suite de notre exposé, nous allons raisonner comme si
l’Epervier était le soleil. Pas n’importe quel soleil: celui associé au solstice d’été, un
soleil qui se levait, à l’époque, sous la constellation du Lion (ce qui nous renvoie
3’800 ans, environ, avant JC), ou sous la double constellation de la Vierge et du
Lion, ce qui nous ramène au Ve millénaire avant JC (plus précisément en l’année
4’716 BC).
Bref, lorsqu’un pareil soleil quittait les rivages du Nil pour se dresser au-dessus du
Sphinx de Gizeh, c’est comme s’il quittait la Voie Lactée.
Et tandis qu’il se montrait à l’horizon du ciel de Gizeh, le Nil, sur la terre de l’Égypte,
commençait à déborder avec sa crue.
1.16. Le temple d’Osiris Rosta I La fête du Heb-Sed, dans l’Égypte
ancienne
D’après les égyptologues, le temple situé près du Grand Sphinx de Gizeh était le
temple d’Osiris Rosta (voir, à ce sujet, le texte de Breasted).
On peut donc en déduire que cet Osiris-là représentait le djed, ou, ce qui revient au
même, le pilier de I univers.
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On retrouve, d’ailleurs, ce même pilier dans la fête qui, sous le nom de Heb-Sed,
était destinée à régénérer Pharaon après trente années de règne.
(Sur le sens de cette fête, on consultera avec profit les sites suivants :
http:/fr.wikipedia.org/wiki/Fête-Sed
http://egypte.web-361.com/article pha.phr?idArticle=18Lafête Sed
http://www.desir-eqypte .org/page6bis2.htm )
Quant au soleil de l’horizon (son nom était Harmakhis), une fois levé ; en d’autres
termes, une fois dans l’horizon, il venait se poser au-dessus de la colonne.
****
Avant de poursuivre notre exposé, nous voudrions répondre d’emblée à une
objection qu’on pourrait nous faire.
Tout à l’heure, en effet, nous avons identifié le Nil à la Voie Lactée. Or une telle
équation n’a de sens que si l’on identifie le nord de l’Égypte au sud du planisphère
céleste, et le sud de l’Égypte au nord du planisphère céleste. Car c’est bel et bien sur
la gauche, à la fois de l’Epervier et d’Orion, que se tient la Voie Lactée.
Seulement voilà, si l’on quitte le planisphère céleste pour le pays d’Égypte (qui est ici
l’Égypte réelle, elle-même appartenant au planisphère terrestre), on s’aperçoit que le
Nil se situe à l’orient par rapport au plateau de Gizeh.
Et cependant, quand le soleil, le jour même du solstice d’été, se pointait à l’horizon
Est (ou quasi-tel), il ressemblait bel et bien, ce jour-là, à un faucon ou à un épervier
venu se poser au-dessus d’une butte qui est alors la Voie Lactée.
En d’autres termes, ce soleil-là, dans le monde de l’astronomie, avait traversé la Voie
Lactée, ce qui faisait de lui un soleil renaissant.
Mais là est la subtilité : ce soleil, au lieu d’aller vers le Cancer, le Lion et Vierge,
durant son déplacement le long de la ligne de l’Écliptique, était déjà - du moins estce ainsi que l’on peut voir les choses - arrivé vers une station située entre le Lion et
la Vierge.
Il était arrivé là car la première crue du Nil débordait dès les 19, 20 ou 21 juillet, ce
que prouve le profil du sphinx (lui qui était considéré, ici, comme le gardien du Nil, et,
par voie de conséquence, comme le gardien d’un Osiris Rosta en qui l’on pouvait voir
son expression).
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1.17. Un retour à la Stèle d’Inventaire découverte par Auguste
Mariette I Controverse entre les partisans de la thèse classique et
ceux du New Age / John Anthony West, l’un des premiers savants à
avoir démontré que le Grand Sphinx de Gizeh est bien plus vieux
que ce que prétendent les égyptologues au sens classique du
terme / D’autres savants, à l’image de Robert Bauval, sont parvenus
aux mêmes conclusions s’agissant des grandes pyramides
Pour revenir à la controverse mettant aux prises les adeptes du New Age et les
défenseurs des thèses classiques (on est ici dans l’égyptologie), certains savants,
après avoir étudié la Stèle d’Inventaire découverte par Auguste Mariette, ont, à
l’exemple de Breasted (voir texte ci-dessus), conclu que cette stèle est d’une époque
plus récente que celle des pharaons de la IVe dynastie (et de Kheops, en particulier).
Leur thèse est de dire qu’à l’époque de ces pharaons, Isis n’avait ni temple ni culte
officiel à son nom.
Quant aux tenants de cette nouvelle manière de voir (ou d’interpréter) les origines de
la civilisation qu’on appelle aujourd’hui Nouvel Age (en anglais New Age), en se
référant au même document, ils tiennent le discours exactement inverse à celui de
Breasted.
D’après eux, en effet, non seulement le Sphinx, mais les trois grandes pyramides de
Gizeh (à tout le moins, la première, ou les deux premières) sont plus âgés, et même
beaucoup plus âgés, en termes d’historicité, que les pharaons de la IVe dynastie.
****
On notera que l’un des tout premiers savants à avoir donné un coup de pied dans la
fourmilière bien pensante des égyptologues au sens classique du terme, est un
certain John Anthony West.
Son argument est de dire que le Grand Sphinx n’aurait pas été érigé au Vle
millénaire avant JC, ou quelques siècles plus tard (ce qui nous renvoie,
conformément à la thèse officielle, à la lVe dynastie pharaonique), mais à une
époque bien plus reculée (soit 12’000 avant JC).
Pour étayer sa thèse, ce savant s’est entouré de spécialistes assignés à d’autres
domaines qu’à l’égyptologie proprement dite (ingénieurs, climatologues, etc.), eux qui
démontrèrent, ou s’employèrent à le faire :
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• que la tête du Sphinx était à l’origine une tête de lion beaucoup plus grosse que la
tête de femme (ou d’homme) qui l’a remplacée depuis ;
•
que les fissures constatées sur ce monument qu’est le Sphinx ne seraient dues ni
aux vents ni au sable venu du désert, mais à l’eau de pluie (ce qui présuppose
que l’Égypte vivait à l’époque sous un climat humide ou tropical).
Et ce qui vaut pour le Sphinx vaut également, à en croire les partisans du New Age,
pour les pyramides elles-mêmes, ainsi que pour le culte des divinités Isis et Osiris.
D’autres savants (ou les mêmes) sont parvenus au même résultat (à savoir que le
Sphinx est vieux d’au moins 12’000 ans à compter de nos jours), en partant du
principe qu’en ce temps-là le soleil associé à l’équinoxe de printemps se levait juste
en face du Sphinx (ce qui prouve, à les en croire, que les bâtisseurs savaient déjà
mesurer les équinoxes et les solstices grâce à la position du soleil par rapport aux
monuments qu’ils avaient érigé sur terre dans ce but - dont, précisément, le Sphinx).
D’autres encore, à l’instar de Bauval et Hancock, ont démontré qu’à la même époque
(ou approximativement - on est alors en l’année 10’500 avant JC) le Baudrier d’Orion
se situait, avec ses trois étoiles orientées de la même façon que les trois grandes
pyramides de Gizeh (en réalité c’est le contraire, à savoir que ce sont les pyramides
qui sont orientées comme les étoiles du Baudrier d’Orion), dans le prolongement
exact du conduit sud de la Grande Pyramide de Chéops (ce qui présuppose qu’ellemême, grande pyramide, datait non seulement d’une très haute antiquité, mais
recelait des trésors, ou des secrets - i.e. chambres secrètes, trésors secrets, religion
secrète, etc. - qui n’ont point encore, par définition, été découverts à ce jour).
****
Bref, tous ces chercheurs et tous ces savants sont d’accord pour dire que le Sphinx
et les pyramides de Gizeh sont bien plus âgés que l’époque à laquelle vécurent les
pharaons de la IVe dynastie pharaonique (et notamment ce Khephren en qui les
premiers égyptologues ont vu le maître d’oeuvre du Grand Sphinx au motif que le
canal situé sous sa pyramide débouche quasiment au même endroit que le temple
d’Osiris Rosta, lui-même situé près du Sphinx).
Et vu la très haute antiquité et le non moins haut degré de civilisation des
monuments du plateau de Gizeh, certains n’ont pas hésité à faire un pas de plus en
soutenant que des gens très civilisés appelés Atlantes auraient fait irruption en
Égypte à cette époque, et que tous les vestiges de haute tenue que l’on voit encore
aujourd’hui sur ce plateau sont le fruit de leurs lumières.
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1.18. La nécropole du plateau de Gizeh doit être restituée dans son
vrai contexte, qui est sabéen
Au lieu de prendre position dans le débat mettant aux prises, d’un côté les tenants de
la ligne orthodoxe, et de l’autre les adeptes du New Age, nous allons, quant à nous,
nous positionner dans l’antique religion sabéenne.
Dans cette religion-là, quand la Stèle d’Inventaire découverte par Mariette nous
apprend que le Sphinx d’Harmakhis se situait au sud du temple d’lsis, et au nord du
temple d’Osiris (qui est ici le Seigneur de Rosta), on peut considérer qu’lsis était une
constellation qui avait posé ses étoiles (c’est-à-dire son temple) au nord d’un Sphinx
qui probablement représentait le Grand Lion.
Maintenant, supposons que le Sphinx était le temple d’Harmakhis. Pour mieux dire,
supposons que le temple du Sphinx servait de maison à Harmakhis.
En ce cas, c’est lui qui abritait le soleil durant le séjour de ce dernier dans la Grande
Terre d’En Bas.
En d’autres termes, le temple tenait lieu d’abri à un soleil de la Terre qui, sous le nom
d’Osiris, devenait le maître du Monde des Morts après avoir disparu à l’Occident.
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Dans le cas qui nous occupe, ce Monde des Morts était représenté par les tunnels
creusés dans le sous-sol du plateau de Gizeh (lui-même, plateau, ressemblant alors
à une nécropole).
Et si le temple abritait, en la personne d’Osiris, le Soleil des Morts, le Soleil des
Vivants, lui, était personnifié par un Harmakhis qui, en tant que «soleil dans
l’horizon», symbolisait le soleil à son lever.
****
Tout ceci étant dit, on ne voit pas trop bien, pour ce qui nous concerne, quel rôle
jouait la déesse Isis dans ce tableau.
Certes, les textes funéraires associés à l’Égypte ancienne nous apprennent qu’Osiris
s’identifiait à Orion, et Isis à l’étoile Sirius.
Mais si tel est le cas, la disposition des monuments de Gizeh semble apporter un
démenti à une pareille identification.
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La preuve : le temple d’lsis se situe au nord, plus exactement au nord-ouest, par
rapport au temple d’Osiris Rosta.
Or l’examen des cartes célestes montre que la constellation d’Orion (représentée ici
par le temple d’Osiris Rosta), au lieu d’être située, sur le planisphère céleste, au sudest du Grand Chien et de son étoile majeure (i.e. Sirius), est située, non pas au nordest du Grand Chien, comme nous l’avons écrit dans les précédentes éditions du
présente volume, mais au nord-ouest.
1.19. Immanuel Velikovsky avait-il raison d’inverser les pôles
terrestres pour expliquer un certain nombre de phénomènes?
Maintenant, supposons que l’inversion des pôles célestes était une réalité il y a plus
de dix mille ans.
Et supposons aussi, par voie de conséquence, que les planètes et les étoiles se
levaient, à l’époque, à l’ouest et se couchaient à l’est.
En ce cas, quand nous écrivions, dans les précédentes éditions du présent volume,
qu’Orion se situait bel et bien au sud-est par rapport à l’étoile Sirius, au moment où le
deux figures astrales se couchaient à l’occident, ce n’était pas le cas, si, comme,
nous le soulignions dans les précédentes éditions, Orion se situait au nord-est du
Grand Chien, au lieu de se situer au nord-ouest.
La preuve : si l’on fait faire, à la planète Terre, une rotation de 180%, le nord-est
devient le sud-ouest.
Or, c’est bel et bien au sud, ou au sud-est, du temple (ou de la pyramide) d’lsis, que
se situait, d’après le contenu de la stèle découverte par Mariette, le temple d’Osiris
Rosta.
En revanche, si l’on ne commet pas le lapsus que nous avons commis dans les
précédentes éditions, et si, comme le présuppose Velikovsky dans ses oeuvres, on
inverse les pôles terrestres, le temple d’Osiris Rosta se situait bel et bien au sud-est
par rapport à une Isis qui était elle-même l’étoile Sirius du Grand Chien.
****
En effet, dans la plupart des ouvrages qu’il a écrits (et dont le plus connu est, une
fois traduit en français, « Mondes en collision »), Velikovsky soutenait, comme
indiqué tout à l’heure, qu’il fut un temps (que Velikovsky situait, lui, au Ier millénaire
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avant notre ère) où la Terre avait inversé ses propres pôles dans l’univers (son pôle
nord se situant au sud, et son pôle sud se situant au nord).
Et tout ceci à cause de la présence, à proximité de la Terre, d’une planète Vénus qui,
avant d’être une planète, était - selon Velikosvky - une astéroïde ou une étoile filante
qui avait quitté sa sphère d’origine (représentée, ici, par la planète Jupiter) pour se
rapprocher, dangereusement, de la Terre après avoir effleuré la planète Mars (un
rapproché de la Terre qui, selon certains, aurait conduit la comète à heurter la
planète Terre - que ce soit dans l’océan Atlantique ou ailleurs ; ou alors, si ce n’est
pas le cas, son rapproché d’avec la Terre aurait si complètement bouleversé les
conditions de vie sur terre (que ce soit à travers des événements tels que le Déluge un déluge ici planétaire -, le réveil des volcans, de gigantesques tsunamis, une
modification du climat, des éclipses prolongées du soleil - lequel traversait alors le
ciel d’occident en orient au lieu de faire le chemin inverse - et finalement l’inversion
des pôles de la planète Terre), que les espèces vivant sur terre, et l’homme en
particulier, n’auraient point survécu à de pareils cataclysmes, à l’exception de
quelques exemplaires de chaque espèce (y compris I espèce humaine).
Quant aux hommes eux-mêmes ayant survécu, ils avaient été si impressionnés, à
l’époque, par de tels événements, que ceux-ci deviendront l’objet favori de leurs
légendes.
****
Pour autant, nul besoin, croyons-nous, de convoquer Velikosvky pour interpréter
correctement le mythe osirien - du moins dans sa version solaire ou sabéenne.
En effet, supposons que la constellation d’Orion était représentée par son étoile
Rigel.
Le logiciel Mystars! [version 2.7] (créé par la compagnie Relative Data Products, 365
Sherwood Dr, Ottawa, Canada - cf. site internet http://www.relativedata.com montre
que l’étoile Sirius se couchait, à l’époque, légèrement plus au nord, dans le ciel de
Gizeh, que l’étoile Rigel (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, un aujourd’hui qui voit
l’étoile Sirius du Grand Chien se coucher plus au sud que l’étoile Rigel d’Orion).
Et plus l’on remonte haut dans le temps (ici par rapport à une borne temporelle située
à 2’500 ans avant JC), plus l’étoile Sirius se couchait au nord par rapport à l’étoile
Rigel d’Orion.
Et comme elle se situait, à cet instant, plus à l’Est aussi (étant entendu qu’elle se
levait plus tard, et qu’elle se couchait plus tard également), on peut en déduire que le
temple d’lsis se situait, à l’époque, au Nord-Est (sous- entendu : du point de vue du
soleil lorsque celui-ci se couchait à l’horizon de l’ouest), par rapport au temple
d’Osiris Rosta.
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Quand à Isis, en tant qu’expression de l’étoile Sirius, elle rejoindra Orion (représenté
ici par son étoile Rigel) dans la Grande Terre d’en bas, deux heures plus tard.
1.20. Le contenu de la Stèle d’Inventaire ne s’accorde pas avec le
positionnement, au ciel, des étoiles ou constellations censées
représenter Osiris et Isis / La Maîtresse de la Grande Pyramide
n’était-elle pas plutôt l’étoile Capella du Cocher (et non l’étoile
Sirius du Grand Chien)?
Mais là encore, si l’on se réfère au contenu de la Stèle d’Inventaire découverte par
Auguste Mariette, Isis avait son temple au nord-ouest par rapport à celui d’Osiris
Rosta, et non au nord-est.
A partir de là, de deux choses l’une : ou Osiris Rosta n’était pas, ici, l’expression
d’Orion (ou de son étoile Rigel), ou il était cela, et c’est alors Isis qui n’était pas
l’expression de l’étoile Sirius du Grand Chien.
****
Considérons d’abord la seconde hypothèse.
D’après le contenu de la Stèle d’Inventaire, Isis était la maîtresse de la Grande
Pyramide.
Supposons, à partir de là, que cette pyramide incarnait le ciel dans sa totalité.
En ce cas, Isis était une étoile qui se situait tout en haut du ciel visible.
Et en ce cas aussi, notre dame du ciel (appelé Nout, ou Nut) dans d’autres textes,
était alors l’étoile Capella du Cocher.
****
En effet, d’après les logiciels Mystars! et SkyGlobe, cette étoile était, à tel moment de
l’histoire de l’Égypte antique, à la verticalité du ciel.
A cet égard, le logiciel Mystars! donne deux dates très précises, montrant que l’étoile
Capella se situait quasiment au sommet de la pyramide céleste (une fois cette
dernière regardée depuis un Caire dont la différence par rapport à Gizeh se traduit
par un écart de 3 à 5’), à savoir:
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