Visite de Bologne A Bologne, la visite doit impérativement
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Visite de Bologne A Bologne, la visite doit impérativement
Visite de Bologne A Bologne, la visite doit impérativement commencer de la place de Neptune (Piazza Nettuno). La Fontaine de Neptune (La Fontana del Nettuno) est une fontaine monumentale. La statue fut commandée par le Cardinal Légat de Bologne Charles Borromée qui voulut réaménager la zone de la Piazza Maggiore, avec l'aide de l'évêque Pier Donato Celsi. Construite en l’honneur du pape Pie IV, elle représente le symbole du pouvoir papal : *le Pape domine le monde comme Neptune domine les eaux. Aux pieds du dieu, quatre statues représentent le Gange, le Nil, l'Amazone et le Danube, c'est-à-dire les fleuves des continents connus à l’époque. Le socle de l’œuvre a été réalisé par Tommaso Laureti en 1563, et l’imposante statue en bronze qui la surmonte, le dieu Neptune, a été réalisée par le sculpteur flamand Jean de Bologne. *La construction de la fontaine, terminée en 1565, a été financée par les maisons et les boutiques adjacentes. Sous la statue du Neptune, vous observerez les quatre sirènes aux nichons soutenus : profitons-en pour signaler que Bologne, qui est une ville aujourd'hui âpre au climat continental, était jusqu'à il y a 10 ans une ville qu'inondaient quatre fleuves qui parcouraient la ville de part et d'autre (il reste deux canaux dans le coin nord de la via oberdan) et que l'insdutrie du textile avait ainsi fait sa fortune. La Piazza Maggiore (la « Grande Place ») est la principale place de Bologne, autour de laquelle se trouvent les plus importants édifices de la ville datant de la période médiévale. Le plus ancien de tous est le Palazzo del Podestà au sud, qui remonte à 1200, celui-ci est surmonté par la Torre dell'Arengo. À coté, se trouve le Palais du Roi Enzo (Palazzo Re Enzo) qui fut ajouté au premier. L'ouest de la place est fermée par le Palazzo d'Accursio (ou Palazzo Comunale), un complexe architectural monumental du XIVe siècle, qui abrite l'Hôtel de ville mais aussi le Musée Morandi. *Ce bâtiment donne également sur la Piazza del Nettuno, conjointe à la Piazza Maggiore, au centre de laquelle trône la Fontaine de Neptune (Fontana del Nettuno), aussi appelée Fontaine du Géant, réalisée en 1565 par Giambologna. Au sud, face au Palazzo del Podestà, s'élève la majestueuse façade inachevée de la Basilique San Petronio, splendide illustration du gothique italien, dont la construction a débuté à la fin du XIVe siècle et s'est terminée trois siècles plus tard. L'est de la place est fermée par le Palazzo dei Banchi, érigé entre 1565 et 1568 par Jacques Barozzio. C'est de ce palais que part un portique, qui va jusqu'au Palazzo dell'Archiginnasio, siège médiéval de l'Université de Bologne, son théâtre anatomique, aujourd'hui l'une des plus belles et riches bibliothèques européennes. *Cette place se développa au XIIIe siècle, quand les Bolonais virent l'importance d'avoir une place destinée au marché. Beaucoup de bâtiments populaires de la zone furent achetés par la Commune puis abattus. C'est seulement au XVe siècle que la place adopta sa forme actuelle alors qu'au XVIe siècle la zone entière fut réaménagée par volonté papale et son intermédiaire, le Cardinal Légat Charles Borromée. *La Piazza del Nettuno fut construite avec sa splendide Fontaine ainsi que le Palazzo dell'Archiginnasio. Le Palais du Podestat est un bâtiment civique du XIIIe siècle. L'édifice a été construit vers 1200 pour être le siège du podestat local et des différents fonctionnaires de la commune. Il se situe sur la Piazza Maggiore, à proximité du Palazzo Communale et face à la Basilique de San Petronio. S'avérant insuffisant pour l'accueil des citoyens à cause de la participation massive du peuple dans le gouvernement de la ville, en 1245, il est flanqué par le Palazzo Re Enzo, sur lequel se dresse la Torre dell'Arengo, dont la cloche a été utilisée pour appeler les gens en cas d'urgence. Le Palazzo del Podestà est un long bâtiment, avec une grande salle à l'étage supérieur. *L'étage inférieur est constitué par une double arcade ouverte, appelé Voltone del Podestà, où se trouvent deux rangées de magasins. Sous la tour du palais, au centre de l'édifice, un curieux effet acoustique permet de se parler, même à voix basse, des quatre coins de la voute qui la soutienne. En 1453 sur ordre de Giovanni II Bentivoglio Aristotile Fioravanti a remplacé la cloche et reconstruit la façade originale de style gothique dans le style Renaissance. En 1525, les statues en terre cuite des protecteurs de la ville furent placées dans le Voltone. Ces oeuvres (Pétrone, Proculus, Dominique et Francis) avaient été toutes réalisées par Alfonso Lombardi. Au XVIe siècle et XVIIIe siècle, le palais a été reconverti en théâtre. Au XXe siècle, le palais fut décoré par des fresques du peintre Adolfo de Carolis. Parmi les fresques, l’une d'elles s'intitule l'Abolition de l'esclavage, en souvenir des évènements de l'an 1256 (Liber Paradisus). Le Palais du roi Enzo est un palais de Bologne du XIIIe siècle. Il tire son nom de Enzo de Sardaigne (fils de Frédéric II), qui y a été emprisonné de 1249 jusqu'à sa mort en 1272. Le palais a été construit en 1245 en complément du Palazzo del Podestà, qui s'était révélé insuffisant pour les exigences de la Commune de Bologne. Il a été initialement connu sous le nom de Palatium Novum ("Nouveau Palais"). *Peu après son achèvement, Enzo fut capturé par les Guelfes lors de la bataille de Fossalta, et a été transféré ici après un court séjour à Anzola dell'Emilia . Enzo aurait été laissé libre dans le palais de jour, mais la nuit il aurait été emprisonné dans une cage suspendue au plafond. Il a été également autorisé à rencontrer des femmes. Selon une légende, un fruit de l'une de ces rencontres aurait été un Bentivoglio ("je te veux du bien"), qui serait l'ancêtre des princes Bentivoglio de Bologne. En 1386 Antonio di Vincenzo acheva la Sala dei Trecento ("Salle des Trois-Cent"), qui allait devenir la salle des archives de la ville. *Le dernier étage a été rénové en grande partie en 1771 par Giovanni Giacomo Dotti. L'apparence actuelle en style gothique date de la restauration de 1905 par Alfonso Rubbiani. Sur la droite du palais se trouve la porte d'accès à la chapelle de Santa Maria dei Carcerati, où se rendaient les condamnés à mort. Au premier étage on trouvait le Carroccio et les machines de guerre, les bureaux du préteur et la chapelle occupaient l'étage du milieu et les archives notariales le reste. La Basilique San Petronio, située sur la Piazza Maggiore, est la principale église de Bologne. Elle est dédiée à Saint Pétrone, évêque au Ve siècle et saint patron de la ville. Située sur la Piazza Maggiore, c'est la cinquième plus grande église au monde, avec ses 132 mètres de longueur et ses 60 mètres de largeur. Sa voûte culmine à 45 mètres de hauteur et sa façade à 51 m. Elle peut recevoir environ 28 000 personnes. *La construction de l'édifice qui avait pour intention de dépasser la Basilique Saint-Pierre de Rome, ne fut jamais achevée. On peut remarquer que la façade n'est pas revêtue du marbre initialement prévu. Le portail, de Jacopo della Quercia, comporte des scènes de l'Ancien Testament, la Vierge et saint Pétrone dans le tympan et les portes latérales sont de Niccolò Tribolo. *Le chœur comporte des stalles en marqueterie et les orgues de Lorenzo da Prato (1475) sont les plus anciennes d'Italie. Les multiples chapelles sont séparées de la nef par des transennes. Certaines ont été recouvertes de fresques, en 1415, par Giovanni da Modena, illustrant La Divine Comédie. Sa première pierre a été posée le 7 juin 1390 sur le projet d'Antonio di Vincenzo, pour célébrer la liberté reconquise par la faction guelfe. Elle fut poursuivie en style gothique pendant deux siècles. *Les travaux se prolongent au cours du temps, et les travaux des premières chapelles commencés en 1393 ne sont terminés qu'en 1479. Malgré les interventions de multiples artistes, elle reste inachevée. Il faut attendre le XVIIe siècle pour que Girolamo Rainaldi termine la décoration de la nef centrale entre 1646 et 1658. Sous le baldaquin du maître autel, le pape Clément VII a couronné l’empereur Charles Quint, le 24 février 1530. Piazza Ravegnana : Torri degli Asinelli e Garisenda Les tours de Bologne, un des traits les plus caractéristiques de la ville, sont des structures architecturales militaires ou nobiliaires d'origine médiévale. Entre les XIIe et XIIIe siècles, il s'est construit dans la ville un très grand nombre de ces édifices : on a parfois parlé de 180 tours, mais cette estimation, qui reposait sur une interprétation erronée d'actes notariés, est aujourd'hui considérée comme très excessive. *Les raisons pour lesquelles elles furent élevées ne sont pas encore très claires, mais on pense que les familles les plus riches, dans la période des luttes pour les investitures impériales et papales, les utilisaient comme instruments de défense autant que comme symboles de pouvoir. En plus des tours, on peut encore voir de nos jours quelques torresotti, passages aménagés sous les portes de la seconde muraille de la ville, élevée au XIIe siècle, presque entièrement abattue (Mur des Torresotti ou des Mille). *Un grand nombre de tours furent abattues au cours du XIIIe siècle ou ont fini par s'écrouler. Elles connurent différents usages au cours des siècles suivants : prisons, tours civiques, magasins, habitations. Les dernières démolitions eurent lieu au XXe siècle, en même temps que la muraille du XIIIe siècle, lors d'un plan d'urbanisme qui vit disparaître, en 1917, les deux tours Artenisi et Riccadonna, qui s'élevaient dans le marché central, non loin des deux grandes tours Asinelli et Garisenda. *Les deux tours, symbole de la ville, toutes deux penchées, sont situées au croisement entre les rues qui menaient aux cinq portes des anciennes murailles (« mur des Torresotti »). Les noms d'Asinelli, pour la plus grande, et de Garisenda, pour la plus petite, dérivent de ceux des familles auxquelles on a traditionnellement attribué la construction des tours, entre 1109 et 1119. En réalité, le premier document citant les Asinelli, par exemple, ne remonte qu'à 1185, presque soixantedix ans après la date présumée de la construction.* On peut supposer, au simple examen de la maçonnerie, que la tour Asinelli s'élevait initialement à une soixantaine de mètres, puis que sa hauteur fut graduellement portée aux 97,2 m actuels, avec un déport (surplomb) de 2,2 m, soit une inclinaison de 1,3°. La commune en devint propriétaire au XIVe siècle et l'utilisa comme fortin et comme prison. À cette époque fut ajoutée une passerelle de bois juchée à une trentaine de mètres, détruite par un incendie en 1398, qui unissait les deux tours. *On dit que cette construction fut voulue par Giovanni Visconti, duc de Milan, qui avait alors pris le pouvoir, afin de tenir à l'œil le turbulent marché central — aujourd'hui rue Rizzoli —, et de prévenir d'éventuelles révoltes. La foudre causa des dommages à la tour, sur laquelle fut installé un paratonnerre en 1824. On a conservé le souvenir de deux incendies graves, en 1185 et 1398, auxquels l'édifice survécut. Les savants Giovanni Battista Riccioli, en 1640 et Giovanni Battista Guglielmini, au siècle suivant, utilisèrent la tour pour effectuer leurs expériences sur la chute des corps et la rotation de la terre. *Plus récemment, la tour Asinelli supporta un émetteur de télévision de la RAI. Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 1943 et 1945, la tour fut utilisée pour des fonctions de repérage : quatre volontaires, en vérité très courageux, se postaient au sommet de la tour pendant les bombardements alliés, afin de diriger les secours vers les endroits frappés par les bombes. *Aujourd'hui, la tour Garisenda, très fortement penchée, est haute de 48 m et présente un déport (surplomb) de 3,2 m, soit une inclinaison de 3,8° ; mais elle était initialement haute d'environ 60 m et elle fut sectionnée au XIVe siècle à cause d'un affaissement du terrain qui la fit menacer de s'écrouler. Elle fut acquise au XVe siècle par la confrérie des drapiers, qui la conserva jusqu'à ce qu'elle devînt propriété communale, à la fin du XIXe siècle. Santo Stefano est un complexe d'édifices religieux de Bologne. Situé dans le square éponyme, il est connu localement comme Sette Chiese ("Sept églises"). Selon la tradition, l'ensemble a été construit au cours du Ve siècle sur l'emplacement d'un temple dédié à la déesse Isis par Pétrone de Bologne qui était évêque de la ville. L'église de Saint Jean Baptiste (ou du Saint-Crucifix) date du VIIIe siècle, celle du Saint-Sépulcre du Ve siècle, (restaurée au XIIe siècle) ainsi que celle de San Vitale et Agricola (restaurée au VIIIe siècle et XIIe siècle). Un portique du XIIIe siècle, connu sous le nom de "Cortile di Pilato" relie les autres bâtiments de l'église de la Sainte Trinité (XIIIe siècle). Les sarcophages des Saints Vitalis et Agricola sont peut être à Santo Stefano. La Basilique San Domenico est l'une des principales églises de Bologne. Les restes de saint Dominique, fondateur de l'Ordre des Prêcheurs (Dominicains), sont enterrés à l'intérieur du sanctuaire Arca di San Domenico, réalisé par Nicola Pisano (et son atelier), Arnolfo di Cambio agrémenté par les ajouts ultérieurs de Niccolò dell'Arca et par le jeune Michel-Ange. Dominique de Guzmán, en arrivant à Bologne, en janvier 1218, a été impressionné par la vitalité de la ville et a rapidement reconnu l'importance de cette ville universitaire pour sa mission évangélisatrice.* Un couvent fut créé à la Mascarella (église de Saint Reginald d'Orléans). Comme ce couvent devint rapidement trop petit, la prédication des frères déménagea en 1219 à la petite église de San Nicolò du Vignoble, à l'époque située à la périphérie de Bologne. Saint Dominique s'installa dans cette église et y tint les deux premiers conseils généraux de l'ordre (1220 et 1221). Saint Dominique mourut dans cette église, le 6 août 1221. Il a été enterré derrière l'autel de San Nicolò. Entre 1219 et 1243, les Dominicains ont acheté toutes les parcelles de terrain autour de l'église. *Après la mort de saint Dominique, l'église San Nicolò a été élargie et entre 1228 et 1240 un nouveau complexe monastique a été construit. Le domaine de l'église a été démoli et la nef a été prolongée et agrandie dans la Basilique Saint-Dominique. Cette église est devenue le prototype de beaucoup d'autres églises dominicaines dans le monde entier. La grande basilique a été divisée en deux parties. La partie antérieure, appelée « église interne », a été l'église des frères. Elle a été construite dans un style gothique avec une nef, deux allées et à voûtes ogivales. Quant à l'église des fidèles, appelée « église externe », elle est constituée par de simples colonnes et du toit plat de l'ancienne église. *Les deux églises sont séparées par une rampe. L'église fut consacrée par le pape Innocent IV le 17 octobre 1251. À cette occasion, le crucifix de Giunta Pisano a été montré pour la première fois aux fidèles. Les restes du saint ont été transférés en 1233 depuis l'arrière de l'autel vers un simple sarcophage en marbre, situé à l'étage dans l'allée de droite de l'église pour les fidèles. La plupart des pèlerins, venus en grand nombre pour voir la tombe, n'étant pas en mesure de voir ce sanctuaire masqué par les personnes stationnant devant, le besoin d'un nouveau sanctuaire s'est fait sentir. En 1267 les restes de saint Dominique sont alors transférés du simple sarcophage dans le nouveau sanctuaire, décoré des principaux épisodes de la vie du saint par Nicola Pisano. *Les travaux se sont poursuivis sur ce sanctuaire pendant plus de cinq siècles. Au cours des siècles, l'église a été agrandie et les deux sections ont été modifiées. Les nouvelles chapelles latérales ont été construites, la plupart pendant le XVe siècle. Un clocher gothique-roman a été ajouté en 1313 (récemment restauré). Le mur de séparation entre les deux églises a finalement été démoli au début du XVIIe siècle. Le chœur était en même temps transféré derrière l'autel. Entre 1728 et 1732 le pape dominicain Benoît XIII a parrainé la rénovation de l'intérieur de l'église.* Celle-ci a été complètement rénovée dans son actuel style baroque, par l'architecte Carlo Francesco Dotti. Au début, l'église a commencé à recevoir de nombreuses œuvres d'art des fidèles. Elle a fini par accueillir une grande collection de trésors artistiques exceptionnels créés par certains des plus grands artistes italiens, dont Giunta Pisano, Nicola Pisano, Arnolfo di Cambio, Niccolò dell'Arca, MichelAnge, Jacopo da Bologna, Guido Reni, Guercino Lippi et Filippino Lippi.