Le 8 novembre 2016 Le 9 novembre 2015 Le 23 novembre 2016 Le
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Le 8 novembre 2016 Le 9 novembre 2015 Le 23 novembre 2016 Le
Une année climatique difficile pour les vignerons. D’abord le gel, puis la pluie au printemps et donc une pression incroyable du mildiou, c’est la sécheresse qui se maintient tout l’été, bloquant la maturation des raisins. Les pluies de la mi-septembre ont été salutaires pour sauver en partie le millésime 2016. Année difficile pour la production mais du côté des expérimentations, la forte pression mildiou a donné des résultats intéressants sur nos essais de réduction d’intrants ou d’utilisation d’alternatives aux produits phytosanitaires. En œnologie, les essais se portent sur le batonnage en fonction du calendrier lunaire et sur l’optimisation de la vinification des rouges. Le 8 novembre 2016 Copil RMT Fidèle Le 9 novembre 2015 Groupe de travail FA/FML Le 23 novembre 2016 Copil PRI Le 12 Janvier 2017 GT1 RMT Biodiversité et agriculture Le 13 Janvier 2017 Copil Muscari Un robot dans les vignes du lycée En essai à la PRI, ce robot suiveur « Effibot » a servi à acheminer les caisses de vendanges jusqu’au bout des rangs sans la pénibilité du travail. Jusqu’à 10 caisses ont été chargées. Le robot suit la personne qui le précède ou est capable de remonter un rang en autonomie. Muscari est un projet national qui concerne les filières végétales (maraichage, horticulture, grandes cultures, arboriculture et viticulture). Muscari : Mélange botanique Utile aux Systèmes de Culture et Auxiliaires permettant une Réduction des Intrants. C’est la biodiversité fonctionnelle et les services rendus qui sont étudiés ici. Cet essai évalue l’intérêt de mélanges fleuris semés en abord de parcelle pour la régulation naturelle des ravageurs de la vigne. Le but des bandes fleuries est d’attirer un maximum d’auxiliaires et ainsi protéger naturellement la vigne, sans insecticide. En partenariat avec l’IFV d’Amboise, la PRI a testé un produit capable de lutter contre Plasmopara viticola, le mildiou de la vigne en alternative à l’utilisation du cuivre. L’Actisarm est un broyat de sarments du cépage Côt. L’extraction au Soxhlet permet de récupérer les polyphénols. Ce sont ces derniers qui vont avoir une action antifongique sur le mildiou. Durant toute la période de pression du mildiou, l’Actisarm a été appliqué sur feuille et sur grappe. Facilement lessivable et dégradable à la lumière, son renouvellement est plus fréquent qu’un produit cuprique. Aucun traitement au cuivre n’a été réalisé et les résultats sont extraordinaires pour une année où la pression mildiou a été exceptionnelle. Cette première année a servi à évaluer l’intérêt des bandes fleuries sur l’attraction des auxiliaires tout au long de la période de risque pour la vigne. Cela a permis d’affiner les mélanges pour enfin évaluer les services rendus à la culture en 2017. Sur la modalité Cu, il a été appliqué dans l’année 2,46 kg de cuivre métal, soit 820 g pour la modalité Cu/3 où la dose est réduite au tiers. On obtient une meilleure protection avec l’Actisarm qu’avec des doses réduites de cuivre. Cet essai devrait être reconduit l’année prochaine en changeant le protocole expérimental. Stéphane PILLIAS Après trois années passées à piloter la plateforme régionale d’innovation, je laisse aujourd’hui la place à Laurent DUTRUEL. Celui-ci connait très bien la structure puisqu’il occupait jusqu’au mois d’août le rôle de technicien de la PRI. Le Visio est un appareil qui permet d’apporter de l’oxygène au vin. C’est un système de micro-oxygénation bien utile pendant la fermentation alcoolique mais surtout pendant l’élevage. L’appareil produit par Vivelys est installé au chai pour suivre les essais de vinifications avec la fédération viticole de l’Anjou-Saumur. L’apport d’oxygène au moût pendant la fermentation alcoolique permet aux levures de se multiplier. La micro-ox pendant l’élevage permet : - d’affiner la structure tannique - de stabiliser la couleur - de masquer les notes herbacées - de faire ressortir le fruité. Les apports doivent se réfléchir en fonction du vin. Le risque de production d’éthanal est important. C’est l’oxydation du vin avec ses notes de pommes vertes, de noix, de pruneaux. Ces trois années ont été décisives et les axes de recherche ont été modifiés. Mon rôle a été de recentrer la PRI sur l’expérimentation pour se rapprocher davantage des acteurs de la filière et de la formation. Des expérimentations en viticulture ont été développées afin de réduire l’utilisation de produits agro pharmaceutiques. En œnologie, la PRI est en collaboration étroite avec la fédération viticole pour assurer le rôle de cave pilote dans le cadre du projet « Rouge ». Ces trois années ont permis d’inscrire pleinement le lycée et son exploitation comme partenaire d’expérimentation du Val de Loire. Cette collaboration s’est concrétisée par un renforcement de la collaboration du lycée avec l’IFV. Les trois années passées à coordonner la PRI furent riches en termes de rencontres mais aussi d’un point de vue technique. Les collaborations nombreuses m’ont permis d’élargir le réseau. ©Lycée Edgard Pisani – Montreuil-Bellay